Ainsi l’œuvre de Stendhal en quelque sorte nous féconde. […] Il est donc intéressant de connaître Stendhal corrigeant Stendhal. […] Stendhal pensait n’y mettre que quelques semaines. […] Stendhal n’y croit guère lui-même. […] Comment a vécu Stendhal, p. 192-3.
Romain Rolland, prédisposait Stendhal à goûter la musique. […] Romain Rolland, à son « état habituel d’amant malheureux » que Stendhal a dit son besoin de la musique et son adoration reconnaissante pour elle. […] On sait que Stendhal s’est servi, pour l’écrire, d’un ouvrage de Giuseppe Carpani : Le Haydine, ovvero lettere… paru deux ans avant. […] Romain Rolland nous la donne, c’est celle même que Stendhal a donnée à Quérard en 1841 ou 1842. […] Et, ce qu’il faut retenir de toutes les idées recueillies dans ce volume, qui sont de Stendhal ou que Stendhal a faites siennes, c’est que l’élément essentiel à la possession d’une œuvre d’art est l’amour, qui est la clef de la connaissance même.
Stendhal et Mathilde Dembowsky (Temps, 29 juillet) R. de Bury [Remy de Gourmont]. […] Matilde ou Metilde Viscontini, milanaise, femme du général Dembowsky, fut un des amours malheureux de l’inflammable Stendhal. […] Stendhal écrit d’elle, dans Rome, Naples et Florence (ce curieux livre où il s’occupe d’ailleurs surtout de Milan), qu’elle « ressemblait à la charmante Hérodiade de Léonard de Vinci ». […] Nous savons par Stendhal lui-même qu’en juin 1821 il s’enfuit de Milan, « le désespoir dans l’âme, à cause de Métilde, et songeant beaucoup à se brûler la cervelle ». […] Mais Stendhal était bien forcé de se résigner à n’être que ce qu’il était, un « Milanais » de seconde main.
À propos de « Stendhal et ses livres » (Mercure, 16-XII-1909.) […] Paupe : Stendhal et ses livres, il est dit, p. 656, que « Stendhal sollicitait de ses amis la critique de ses œuvres, qu’il recevait de très bonne grâce, enchanté qu’elle s’exerçât sans aucun ménagement ». […] XXIX, p. 237 (novembre 1817), rendu hommage à l’esprit de Stendhal, découvrit finalement, dans son vol. […] Dans sa thèse doctorale : De Henrico Beyle sive Stendhal litterarum germanicarum judice (Paris, 1899, in-8°), M. […] Cf., du même, outre le Stendhal e Napoleone, extrait dans la Bibliografia dell’Epoca Napoleonica (Roma, 1902, t.
Stendhal : Rœmische Spaziergænge, verdeutschet von Friedrich von Oppeln-Brokinowski und Ernst Diez ; Iena, E. […] Arbelet publie aujourd’hui un nouveau volume de Stendhal : Journal d’Italie. […] On trouvera dans ce volume le texte intégral de tous les carnets de route de Stendhal. […] Stendhal disait encore que décrire le bonheur, c’était le diminuer : aussi ne trouvera-t-on pas dans ces confessions ce que Beyle a éprouvé de plus vif. […] On lira encore de curieuses pages inédites de Stendhal sur Florence, Venise, Padoue.
Robiati, de Stendhal et de De Sade. […] Lire Stendhal, âme tellement italienne qu’il donne encore aujourd’hui un bon résumé des goûts italiens — distingués (26 septembre et 3 octobre).
Voici une liste, assez fidèle, on l’espère, des villes par lesquelles passa Stendhal au cours de son existence. […] Nota. — Chaque nom de ville est précédé, chaque fois qu’on l’a trouvée, de l’époque du séjour et suivi de la référence : Journal de Stendhal, Souvenirs d’Égotisme, Vie de Henri Brulard, Correspondance inédite, Notice Romain Colomb, ou Supplément au Journal de Stendhal (Mercure de France, 15 octobre 1907).
« À remarquer, dans cette “manière” particulièrement subjective, les portraits de Dostoiewski, de Stendhal, de Schumann et surtout d’E. […] Casanova est plus lu et mieux interprété aujourd’hui qu’il y a cinquante ans, alors que Paul Lacroix, sceptique, croyait pouvoir attribuer à Stendhal la paternité de ces Mémoires. […] Ils eussent plu aussi à Stendhal, qui en a peint d’analogues. […] Mais on comprend l’amour de Stendhal pour la vie que l’on menait à Milan, et, en lisant ce beau livre, on se sent vraiment humilié de notre pudibonderie et de notre hypocrisie actuelles. […] Maury : « Stendhal »
L’excellent historien des Œuvres de Stendhal, M. […] Stendhal lui-même dans Promenades dans Rome (éd. […] Stendhal et Casanova R. de Bury. […] Paupe répond dans l’Intermédiaire à la question Stendhal et Casanova : L’attribution des Mémoires du célèbre aventurier, à Stendhal, est un « canard » qui revient périodiquement sur l’eau. […] Octave Uzanne, a consacrée à cette question dans l’Ermitage, n° du 15 août 1906, pp. 80-90 ; elle dissipe tous les doutes et réduit à néant la collaboration de Stendhal.
Pour Stendhal, j’espère bien, sans tarder, ne plus le laisser bénéficier, dans mon esprit, de mon ignorance même à son égard, — de ma demi-ignorance. […] Je ne sais si Stendhal a connu cet écrit : si, l’ayant connu, il n’en a rien daigné penser, il a eu raison. […] Ces réflexions, amenées par Stendhal, pourront être reprises, précisées, en quelque autre occasion. […] — attribuée à Stendhal. […] — du monstre, a posteriori, de doctrine, de morale, qu’est Machiavel, même chez Stendhal !
Sera réunit ses très importants essais sur Nietzsche, l’Origine de la Société, l’Amour, l’Aristocratique, Stendhal, la Morale, etc., sous le titre : Sulle traccie della vita, B.
Stendhal, comparant le Cinq-Mai aux poésies que cette ode avait inspirées en France, s’exprimait ainsi : Il (Manzoni) a fait une ode à Napoléon qui lui assure l’immortalité. […] Je suis fâché de contredire un aussi bon juge que Stendhal, mais si je partage son admiration pour l’ode de Manzoni, je suis loin de la préférer à celle de Lamartine, qui me semble un chef-d’œuvre unique en son genre. Je trouve même qu’avec ses nobles proportions, ses élans, son mouvement lyrique et le souffle extraordinaire qui y circule d’un bout à l’autre, l’Ode à Bonaparte dépasse le Cinq-Mai en grandeur et en éclat ; et, puisque Stendhal a prononcé le nom de Bossuet, j’estime que l’aigle de Meaux n’est jamais monté plus haut que Lamartine en ces vers : Ici gît… point de nom : demandez à la terre ! […] Il écrivait un jour à propos de Stendhal : Il a oublié que l’imitation de la nature n’était pas le seul but des arts, mais que le beau était, avant tout, le principe et la fin de toutes les créations de l’esprit. […] Stendhal : Roma, Roux et Viarengo Ed., Turin. — L’Arioste : Roland Furieux, Hector Lacoche, trad Roux et Viarengo, et Boyveau et Chevillet, Paris. — Frédéric Mistral : Mirella, Mario Chini tr., Fr.
Épris des vérités de détail, Stendhal s’écriait : Que manque-t-il à Raphaël ?
» Remy de Gourmont pense, comme Stendhal, que la forme fait partie de la pensée.
Quand les Mémoires de Casanova parurent, des doutes furent émis sur leur authenticité ; d’abord en 1827, par Ugo Foscolo dans la Westminster Review ; puis par Quérard, qui passait pour une autorité en matière d’écrits anonymes ou pseudonymes ; finalement, par Paul Lacroix, le bibliophile Jacob, qui insinua, ou plutôt exprima sa certitude que le véritable auteur des Mémoires était Stendhal, dont il se figurait à chaque page reconnaître « l’esprit, le caractère, les idées et le style ».
Nous nous proposons d’étudier ici, en les regrettant, les différences de ces deux éditions, en bornant notre comparaison au seul séjour en Espagne, qui est un véritable imbroglio, tant les différences sont grandes, et le lecteur jugera avec nous, en constatant non seulement des retranchements, mais encore en trouvant des pages évidemment ajoutées, qu’un éditeur n’a pas le droit de défigurer l’auteur qu’il présente et que, pour une œuvre aussi intéressante que les Mémoires, il est à désirer de voir paraître enfin une édition absolument conforme au manuscrit de Casanova, avec ses défauts, avec ses pointes à lui, et non avec celles d’un remanipulateur, si spirituel qu’il soit, au point, par son tour de phrase, d’avoir pu donner le change dans une telle mesure que le Bibliophile Jacob affirmait le livre être l’œuvre de Stendhal.