Elle vint au jour fixé, mais non à l’heure dite ; dès neuf heures du matin, elle était chez Casanova. […] En vain Casanova promet les cent guinées, en vain il met la Charpillon en état de les mériter sans délai. […] L’accord est conclu ; toutes les dispositions sont prises ; et voici enfin Casanova maître de la fille. […] Mais, au matin, la belle étant encore endormie, Casanova constate la ruse et s’empare d’elle par surprise. […] Le lendemain, Casanova apaisé, sinon content, apprend que la Charpillon est rentrée chez elle, folle de peur et gravement malade.
La scène la plus forte de cette véritable comédie, où Casanova joue son rôle en acteur consommé, est celle à laquelle l’Arioste servit de prétexte. […] Casanova souhaitait plaisamment que Voltaire fît excommunier l’ouvrage où il avait mis l’Arioste à mal. […] Le lendemain, il envoyait à Casanova une traduction en vers qu’il avait faite de quelques stances de l’Arioste. […] La scène de l’Arioste est la seule qui marque une entente absolue entre Voltaire et Casanova. […] Le nom même de Crébillon, dont Casanova se réclame à dessein, comme d’un maître bien-aimé, n’arrive pas à le faire sortir de sa réserve.
Dans le coin d’une des fenêtres est pendu un beau portrait gravé de Casanova. […] Presque tout le reste était de l’écriture de Casanova. […] Et ne suggère-t-elle pas un aspect de Casanova qui n’est pas tout à fait celui du monde ? […] Plus, une étude sur Casanova dans la Revue Indépendante. […] Gustave Kahn had published some of MSS. of Casanova.
Casanova dit qui il est ; ses correspondants sont le Père Balbi, moine somasque qui s’échappera avec Casanova et le comte Asquin. […] Une fois là, Casanova se charge du reste. […] Casanova songe à envoyer son instrument dans le dos d’un livre. […] Je range Casanova parmi les personnages pierre de touche. […] — À Poitiers, une petite aventure d’auberge à la Casanova.
Ce rusé Ravà a intitulé sa publication : Lettres de femmes à Casanova. […] Tout s’est passé entre Casanova et Bassadona, pas d’autres complices. Bragadin n’a jamais parlé et Casanova a scellé ses lèvres d’un cachet d’airain. […] Casanova, je vous ai tenu parole, me voici. […] Eu publiant son livre sur Casanova, l’Italien errant, M.
Casanova. […] Casanova, peut-être, a écrit Rousse, qui est la prononciation méridionale de Roux, mais il n’a pas écrit Cosse pour Corse, c’est plus que probable. […] Le Livre, livraison de mai 1881 : Authenticité des Mémoires de Casanova. […] Casanova à Corfou, trois feuilletons parus dans la Duxer Zeitung, nos des 2, 6 et 9 septembre 1911. […] Comment furent publiés les Mémoires de Casanova, article du journal Il Marzocco, de Florence, n° 46 (13 novembre 1910).
Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907, p. 766-768 [767] La maison Brockhaus, de Leipzig, s’est enfin décidée à publier intégralement le texte original des Mémoires de Casanova. […] Octave Uzanne, qui détient des papiers inédits de Casanova, semble avoir joué un rôle important dans cette affaire, dont la réalisation intéresse si vivement les lettres, l’histoire et la psychologie.
Il se contente, après nous avoir montré les origines de Casanova, de nous tracer l’itinéraire de ses déplacements, en donnant, chaque fois qu’un nom historique lui vient sous la plume, une notice de dictionnaire. Pour lui Casanova, c’est, sans plus, l’aventurier du dix-huitième siècle, le grand chevalier d’industrie qui profita de l’inquiétude qui agitait son époque pour duper les gens. […] C’est l’énergie amoureuse de Casanova, tant physique que morale, et surtout morale, qu’il faudrait étudier, expliquer, commenter. […] Gustave Kahn, qui dans la question Casanova a le mérite d’être presque un précurseur, a pu, je crois, en prendre connaissance chez eux. […] Je ne veux pas oublier de féliciter cette même société du luxe discret qu’elle a mis à éditer le Casanova de M.
Monnier, « Goldoni, les deux Gozzi et la Rosalba, Guardi et le Buranello, Da Ponte, Casanova, les Granelleschi, etc. ». […] Groupons les chapitres : les trois chapitres de psychologie générale : « La Vie légère » ; « les Fêtes, le Carnaval, la Villégiature » ; « les Femmes, l’amour et le cavalier servant » ; le chapitre dédié aux gens d’esprit, résumés en Gasparo Gozzi, le critique et gazetier ; le chapitre sur la musique, le chapitre sur la peinture ; les trois chapitres sur le théâtre vénitien : le premier nous décrivant l’ancien théâtre à masques, la Commedia dell’arte ; le deuxième étudiant la comédie plus large, plus humaine et cependant toujours essentiellement vénitienne, de Goldoni ; le troisième montrant, dans les pièces de Carlo Gozzi, le retour à la vieille comédie italienne des Truffaldins et des Pantalons ; enfin, après une esquisse verveuse des aventures de Casanova, le tableau de la bourgeoisie, « dont les anciennes vertus se dissolvent à l’air nouveau », et du peuple, « admirable réserve sociale », mais qui n’a « jamais pris conscience de ses droits ».
Bibliographie des Mémoires de Casanova (L’Intermédiaire, 29 août) R. de Bury [Remy de Gourmont]. […] Le numéro du 22 août contient une notice excellente sur les Mémoires de Casanova ; la voici tout entière, Casanova ayant maintenant presque autant de fidèles que Stendhal : « Casanova de Seingalt. — Bibliographie de ses Mémoires. […] Cette édition est expurgée de tous les tableaux licencieux qui accompagnent les amours de Casanova, à un tel point que, par moments, le récit devient inintelligible, quand on y rencontre la naissance d’un enfant dont il parle, et que le lecteur n’a trouvé auparavant qu’un baiser sur la bouche, ravi presque furtivement. […] Casanova y est un petit saint, très dévot, et déplorant les erreurs de sa jeunesse. […] Un casanoviste qui voudrait avoir les Mémoires complets, devrait donc être armé de ces trois éditions, et alors même il n’aurait pas encore les Mémoires de Casanova puisque Brockhaus, avant de publier ce manuscrit, l’avait fait retoucher par le professeur Laforgue chargé de le mettre sous une forme plus française, et d’en élaguer les expressions trop crues que le Vénitien avait jugé pouvoir employer.
Voici celles que j’ai recueillies : Sur Ricciotto Canudo, après sa dispute avec Casanova. […] Casanova et son temps, par Édouard Maynial. […] Édouard Maynial : Casanova et son temps, 1 vol. in-18, 3 fr. 50, « Mercure de France » En rapprochant le texte des Mémoires de Casanova d’autres documents connus, historiquement classés, M. Édouard Maynial, dans ce volume : Casanova et son temps, nous montre la bonne foi, la sincérité presque complète et l’authenticité des récits du célèbre aventurier. C’est ainsi que, dans son chapitre : Casanova chez Voltaire, il nous prouve facilement que l’attitude et les paroles du philosophe durent être exactement rapportées par Casanova.
Les études sérieuses sur Casanova et ses Mémoires se sont multipliées depuis une vingtaine d’années. […] Depuis lors, de concert avec M. le professeur d’Ancona, nous achetâmes au château de Dux, en Bohême, où mourut Casanova, tous les papiers inédits laissés par celui-ci. […] Charles Henry sur Casanova mathématicien, de M. […] Casanova est plus lu et mieux interprété aujourd’hui qu’il y a cinquante ans, alors que Paul Lacroix, sceptique, croyait pouvoir attribuer à Stendhal la paternité de ces Mémoires. […] Dès aujourd’hui, Casanova n’est plus comparé à Faublas, mais donne carrière à des études dignes de son prodigieux génie.
. […] Stendhal et Casanova (L’Intermédiaire, 30 avril) De l’Intermédiaire, sous la signature J. […] Les Mémoires de Casanova furent, dans le temps, attribués à Beyle. […] Paupe répond dans l’Intermédiaire à la question Stendhal et Casanova : L’attribution des Mémoires du célèbre aventurier, à Stendhal, est un « canard » qui revient périodiquement sur l’eau. […] Dutacq, que Casanova était incapable d’écrire en français, n’entendait rien à une œuvre d’imagination et de style, et qu’il avait fallu un habile homme pour mettre ses manuscrits en œuvre. […] Si mon aimable confrère tient à être renseigné, d’une façon précise, sur l’authenticité des Mémoires de Casanova, je l’engage à se procurer, et au besoin je tiens à sa disposition, l’étude qu’un casanovien passionné, M.
Il y avait, annexée au théâtre, une salle de jeu où Casanova perdit tout ce qu’il possédait, quitte à se refaire un autre soir où il gagna en quelques minutes 500 sequins sous les regards étonnés de ceux qui avaient répandu le bruit de son expulsion de Padoue. […] La grande collection des Scrittori d’Italia (Bari, Laterza) ne chôme pas : elle vient de s’enrichir des Memorie de l’aventurier Jacopo da Ponte, contemporain et ami de Casanova, et du Commento della Divina commedia de Giovanni Boccaccio.
En vérité, l’on s’étonnait que l’auteur du Bon Plaisir n’eût pas choisi plus tôt la ville de Casanova pour cadre d’une de ses délicieuses fictions archaïques.