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1 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
vers le gouffre de Psyché, vers la recherche à jamais inassouvie des voix éternelles de l’âme. Cette poésie nous apparaît a
l’épouse, de la nouvelle sœur. Ce chœur gazouillant est résumé par la voix d’Ornella, la sœur cadette, véritable coryphée de
re dans les cris des moissonneurs qui réclament à la porte et dans la voix pitoyable de la suppliante assise au foyer. La ma
laisse entraîner par la fureur des chœurs auxquels sa mère ajoute une voix terrible. Il détache de l’inconnue enchanteresse
soit rendu à sa mère, à son épouse désolée. Mila lui dit ; Ta douce voix tremble. Dans la plaie le couteau qui tremble fai
lamme est belle ! la flamme est belle ! Seule Ornella lui envoie une voix de sympathie : Mila, Mila, sœur en Jésus, J’embr
créer l’atmosphère accablante où notre âme effrayée doit entendre la voix des fatalités et pressentir les catastrophes. Et,
e, où le drame est fait d’ombres, mais où la tragédie est une superbe voix collective de crainte, de haine et de mort. L
t à le comprendre au mouvement de ses lèvres, — mais il entendait une voix intérieure répondre à toutes ses paroles, et cett
entendait une voix intérieure répondre à toutes ses paroles, et cette voix intérieure chantait et priait à la fois, rendant
et priait à la fois, rendant grâce au Seigneur. Puis, il entendit la voix d’Antine qui montait du fleuve. Lui aussi chantai
dit la voix d’Antine qui montait du fleuve. Lui aussi chantait, et sa voix , pour Zio Félix, semblait emplir de vie et de joi
était bien sali ; son visage était plus pâle qu’à l’ordinaire, et sa voix rauque ; mais il avait l’air contrit de sa débauc
sur les fleurs de la colline toscane, avec ton père à ton côté… » Sa voix , un peu fatiguée, usée, creuse, se perdait dans l
i de la fenêtre et la tête tournée vers l’intérieur de la chambre. Sa voix vibrait, un peu émue, dans le silence toujours pl
ieux de nuit odorante et tranquille. — Pardonne-moi, — dit Elia d’une voix changée, — je t’ai offensé. Mais tu ne m’aimes pa
 ; et Antine, se tournant vers Elia et vers le domestique, cria d’une voix impatiente. — Sortez donc ! Elia et Zio Pera sort
ête sans cornes ! Zio Félix se taisait ; mais au fond de son cœur une voix lui criait en écho : — Je le tuerais, je lui fera
de mal en pis. Les yeux de Zio Félix brillaient comme du verre et une voix criait en lui : — Et si le Seigneur ne me venge p
re de l’eau, le susurrement des joncs remués par la brise. C’était la voix perlée d’une sirène qui appelait ; enchanteresse,
un public. Ses gestes sont aussi expressifs que les intonations de sa voix . Elle ne dit pas seulement ses rôles, elle les mi
out, on constatait la qualité, l’ensemble et la souplesse nuancée des voix de choristes subalternes que nous ne pouvons guèr
a Giovane Italia. Garibaldi y connut la mission de sa vie, et, par la voix prophétique de Mazzini, comprit qu’il était le co
tomba, se releva, pour tomber encore une dernière fois, jamais, à la voix de mille autres, ma muse ne mêla sa voix. Vierge
dernière fois, jamais, à la voix de mille autres, ma muse ne mêla sa voix . Vierge des louanges serviles et des lâches inju
insule qui eut la gloire de faire chanter à ses chantres aux subtiles voix la messe au pape Marcel de Palestrina, et de retr
à éclater, entendent, avec effarement, monter du fond d’eux-mêmes les voix de leurs victimes. Dès lors, contenants et conten
puis plus d’un an le Maître illustre l’avait promis au public, par la voix des complaisantes interviews dites indiscrètes. L
x Carducci, tandis que M. Pascoli fait entendre de temps en temps des voix un peu trop plaintives de sa lyre cependant si or
on amour est exprimé dans un langage hiératique. Et je me rappelle sa voix émue et sa figure transfigurée, lorsque, en allan
leurs contemporains « des accents inconnus à la terre ». Ce sont deux voix du ciel qui se répondent comme deux échos à trave
t entendu la première fois, il disait : « M. de Fontanes lisait d’une voix universitaire ! » (Souvenirs et portraits, t. III
2 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
force-t-il de donner du naturel à son interrogatoire. Le timbre de sa voix dénote un sentiment de gêne et de contrainte. — V
Paolo. Je gage qu’il est son amant. Il est bel homme, il a une belle voix , de beaux yeux… — Il est bien gras, objectai-je.
romener par la ville. * Le grand canal avait son aspect nocturne. Les voix , les accompagnements d’orchestre glissaient dans
elle ! Il articulait le nom des palais avec des frémissements dans la voix  : Dario, Morosini, Lorédan, Rezzonico, Foscari… V
uilleta, et haussant les épaules : — Des stupidités ! Il ajouta d’une voix sinistrement enjouée : — Eh bien ! que pensez-vou
e d’Andrea del Sarto ! — C’est exact, répondit Wellseley. — Et quelle voix terrible ! Il improvisa alors un dithyrambe en l’
e voix terrible ! Il improvisa alors un dithyrambe en l’honneur de la voix et des allures de la Ceschini. Cet enthousiasme s
ur le front, et lui murmura avec des caresses, et des menaces dans la voix  : — Pourquoi me fuyez-vous ? Hier vous ne m’avez
mystère sur vos traits, pendant que vous écoutiez les sérénades et la voix de l’amour ! Souvenez-vous de mes paroles ! Si An
rtiste ! Si je parvenais à noter les mélodies qu’éveillent en moi une voix de femme dans la nuit, les vagues, les fleurs, j’
n’est pas ! Je vous en donne ma parole. Cette phrase prononcée d’une voix ferme et loyale, il se dirigea vers le chevalet t
nationale du pays dont Pie X fut le patriarche. Et c’est ainsi que la voix du Souverain-Pontife lui-même vient de réveiller
oi indissolublement unis l’un à l’autre. Wellseley l’interrogea d’une voix si douce et si profonde qu’elle murmura : — J’ai
ifférentes sur des questions d’art, mais ils s’apercevaient que leurs voix tremblaient, et que leurs regards étaient graves.
avait d’autres hommes dans la pièce, et que l’harmonie n’était pas la voix des parfums. Et ces hommes^ elle ne savait pas qu
de : les Dolingson, les Aranguez ; et, dans une loge, la Ceschini. Sa voix , qu’il avait essayé de rendre enjouée, devint âpr
héla un sandolo. — Au Rialto ! dit-il. Plus une embarcation, plus une voix . Dans l’impressionnante et fiévreuse nuit, pas d’
des wagons, scandé par les soubresauts des ressorts, accompagnait sa voix rauque. — Pourquoi ? Vous demandez pourquoi je vo
is il balbutia : — Vous aviez un ami, un peintre, oui, un peintre… Sa voix chevrotait. Était-ce le trouble, la vieillesse ?
elle. Ses yeux étaient hagards. Je ne me rappelais plus le son de sa voix . Un de nos vieux serviteurs mourut, elle l’apprit
a pris dans mes bras, je lui demandai pardon en sanglotant ; et d’une voix lointaine elle murmura : « Si ce soir une écharpe
igante des Anglais : ils donnent à chaque période le ton et le son de voix qui convient le mieux à la nature du sentiment qu
able, pour faire parade dans un long passage de l’agilité de sa belle voix , ou pour attendre que l’orchestre donnât le temps
ns, de nuances variées, pour ainsi dire, à l’infini, qu’on donne à la voix en déclamant. La musique, sur des vers quelconque
déclamation, les suspensions, la lenteur, la rapidité, les sons de la voix tantôt chargés, tantôt affoiblis et négligés, don
ur crue de l’aube ; on pense à l’autre, qui parle en Thucydide, d’une voix claire, durcie par l’intelligence de l’expérience
3 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
et presque d’outrecuidance juvénile. Il croit, évidemment, avoir une voix de jeune coq incomparable, ce qui est loin de la
Nations. Je remarque que ces jeunes gens modernes qui tremblent à la voix du canon, au son d’une trompette, ne représentent
e. Peu s’en fallut que Stazia, Maïa et Cypris ne vinssent tomber sans voix sur leurs compagnes, avec l’écume aux lèvres et l
e du marbre. — Ne tentons pas Orphée, qui domine les vents et dont la voix calme la mer, dit en riant Maïa avec sa grande bo
g, Orphée monta et apparut au milieu d’elles. Parfois, dans la grande voix de la mer, il y avait une voix plus faible, un éc
ilieu d’elles. Parfois, dans la grande voix de la mer, il y avait une voix plus faible, un éclat de rires menaçants et sarca
om, répondit Stazia ; j’aime à l’entendre prononcer par ta bouche. La voix d’Orphée résonnait, en effet, comme une musique d
enjoué. Mais il n’obtint aucune réponse. Les femmes, charmées par sa voix mélodieuse, continuaient à le regarder, hébétées,
t les Bacchantes, pour qui te réserves-tu ? Du groupe des femmes, les voix partaient en chœur ; et la voix d’Orphée qui donn
serves-tu ? Du groupe des femmes, les voix partaient en chœur ; et la voix d’Orphée qui donnait les réponses paraissait être
, acharnées dans leurs questions. Orphée resta un moment à écouter la voix mugissante de la mer secouée par l’ouragan qui ch
— Il est pire que vaincu, il redoute le combat, affirmèrent plusieurs voix . — Maintenant il est tard. L’aube se lève. Ne le
rd. Dans le silence qui suivit pour attendre la réponse d’Orphée, une voix s’éleva soudain : — Laissez-le aller, disait Bico
onnier. ! — Pourquoi ne parles-tu pas, Orphée ? demanda Bicornide, la voix agitée par la frayeur. Demande à partir, humilie-
z-vous reçu le don de chanter ? Vos continuelles orgies ont rendu vos voix rauques, et vous ne connaissez rien autre qu’une
éveille ma lyre pour apaiser vos menaces ? poursuivit Orphée avec une voix harmonieuse pleine de superbes frémissements. — Ê
vait balancée comme une plume et précipitée du haut de la falaise. La voix de Stérope retentit encore parmi les clameurs : —
oces par la douceur de son chant, et nous sommes restées sourdes à sa voix qui nous implorait. Un Dieu, notre Dieu l’a aveug
… De même, voilà une grande actrice, qui a la figure, les allures, la voix , les mains d’une grande actrice, et ce n’est pas
ure florentine, que le jour des élections il réussit à grappiller 600  voix  ; il est bien vrai que son adversaire en compta l
4 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
rêve. À l’Italie moderne, un tel poète ne pouvait manquer. Il fut la voix grandiose et vibrante de l’âme nationale. Et c’es
te, et s’écria amèrement que, pendant que l’Italie demandait à grande voix Rome, on lui avait donné Byzance ! Il n’épargna p
ées, où les poètes et les belles s’en vont errant, dans un murmure de voix paisibles. Ainsi se succèdent dans ses strophes l
ans l’ennui stérile de toutes les choses de ce monde. C’est encore la voix de Satan, non la conception diabolique de l’Églis
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
étincelantes couleurs de pétales, en profondes odeurs de calices. Les voix les plus inconscientes, les aspirations les plus
1879 d’abord, puis solennellement en 1882, un enfant fit entendre sa voix qui résumait toutes les voix du Maître, et, tout
ement en 1882, un enfant fit entendre sa voix qui résumait toutes les voix du Maître, et, tout en les imitant, les continuai
léments qui, de tous les pays méditerranéens en réveil, élèvent leurs voix de renaissance, et que, comme autrefois à Athènes
après une journée tellement remplie de rêves, et tant remuée par les voix des collectivités qui tour à tour l’enveloppaient
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
sion sera terminée et peut-être le bon Dieu me rappellera à lui. » La voix du Démon, à ce moment, se fit un peu mélancolique
as de sursauts et de frissons à la vue d’un cher visage, au son d’une voix chère. Mes sens s’éveillèrent, mais mon cœur rest
x séducteur se tut alors et l’autre vieillard commença à parler d’une voix lointaine : « Ce que tu as dit est peut-être vrai
erra plus fort. « Pourquoi veux-tu me quitter — dit-il de son odieuse voix mélodramatique — pourquoi veux-tu me laisser enco
entis son bras qui m’étreignait avec violence et j’entendis encore sa voix qui me disait avec des sanglots : « Non, tu ne pa
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Arioste « comme une belle prose cadencée, qu’il animait du son de la voix , du mouvement des yeux et en modulant ses intonat
pour faire succéder aux effets du pathétique ceux de la terreur : sa voix éloquente exprime la fureur de Roland avec autant
cience artistique nationale, paraît-il. Leurs trompes, plutôt que des voix rauques et lugubres, jouent des airs de musique,
systématique du goût, entre Paris et ses colonies intellectuelles. La voix autorisée de M. Domenico Oliva, dans cette lutte
8 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
, février 1894, p. 116. Tu parles ; et cédant à la molle brise de ta voix L’âme s’abandonne Sur les ondes caressantes de to
rchestral sous le fallacieux prétexte de donner plus d’importance aux voix , quelques airs de bravoure d’un bel italianisme,
rétation est bonne. M. Saléza a du feu et de l’intelligence ; mais la voix manque d’ampleur, se fatigue vite et tend à baiss
9 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
de. On ne comprend pas les nègres en arrivant aux colonies, mais leur voix ressemble à une haleine d’oiseau. — J’ai entendu
essemble à une haleine d’oiseau. — J’ai entendu à Turin seulement une voix céleste d’église. Dieu respirait en elle. » Cette
e cette belle Rome ? la trace rêvée, qu’il y a laissée de ses pas, sa voix si jeune alors, si douce toujours si éternellemen
che à découvert dans le clocher à jour (Campanile), ce qui ôte à leur voix le mystère de l’invisible, et le secret de l’appe
udité. Au-dessus se donnait alors une leçon de chant d’église, et les voix les plus éclatantes nous retinrent sans me rappel
s retinrent sans me rappeler pourtant le charme mélancolique de cette voix entendue à la cathédrale de Turin, qui me fit ple
ue que j’adore quelque conformité avec mes tristes étonnements. — Les voix du peuple, si touchantes dans le Béarn, si solenn
ici presque aussi communes et aussi criardes qu’à Lyon ; le pays des voix fausses et grossières — à quelques belles excepti
ne saurais me faire au son des cloches, qui déchirent l’air comme la voix des femmes en Italie. Elles semblent en fureur qu
re chanter, mais parler, c’est à fuir. Est-ce par cette raison que la voix douce et pure, la diction limpide et les intonati
pour connaître entièrement Mlle Marchioni33. 6 septembre. Toutes les voix maigres des cloches de Milan déchirent en ce mome
la passion triste, colérique ou amoureuse, l’Italien dort. Jamais sa voix ne murmure dans le souvenir. La romance, qui nous
r Hugo, mais il est à son aise dans le désordre. S’il constate que la voix d’un muezzin est de couleur violette, ça ne me ch
e diverse, il présente une autre politique. Les premiers éclats de sa voix sonnent âpres et violents, comme des défis. — Il
n, je pense à la Toscane ; Où partout monte un chœur léger d’allègres voix  ; Pays où, librement, l’âme s’élance et plane, Ci
le soir plein d’échos. Attachés à mes pas en escortes fidèles, À ma voix , de nouveau liés, les bruns garçons, Un moment la
10 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
-il se mouvoir, serré dans ses liens comme un Christ. Il criait d’une voix étranglée : “Carabiniers ! carabiniers !…” » Tel
t pas. Alors ils étaient retournés à leur table. Et, tandis que d’une voix effrayante, tout près d’eux, elles continuaient à
he une fiasque minuscule. Toute la journée, le marchand annonce d’une voix monotone « o’ muonac ’mbriacone », le moine grand
s’approche, et c’est un tintamarre de tambours accompagné de l’aigre voix du fifre : quatre garçons, vêtus de costumes bari
vague sommeil de la génération contemporaine de d’Annunzio. Et si les voix profondes ne se font pas encore entendre, on peut
e loin la mer sourit parmi les myrthes et les oliviers, tandis qu’une voix fraîche entonne au-delà des buissons une chanso
cahiers ? Je le renseignai. — Savez-vous ce que c’est ? dit-il, d’une voix exaltée. — Non… — La vie du Giorgione ! — Du Gior
La belle assurance de ce garçon nous amusait. Il parlait haut, d’une voix décidée et ne paraissait nullement intimidé par l
naissance. Il semblait impossible que ce garçon de haute taille, à la voix nette, au regard impérieux, ne fût âgé que de qui
le poussa dehors, par les épaules : — Va au diable, Giorgiaccio ! Une voix de femme répondit : — Tu es dans l’erreur, maître
aisirs, ce qui me surprenait fort, car j’étais son élève. Soudain, la voix de Carlo s’éleva : — Barbara… Barbara… es-tu là ?
ion pour les belles rimes qu’il chantait. Il aurait eu cet air, cette voix chaleureuse, les mêmes gestes brusques ou très do
Je ne me souviens pas de la somme qu’il proposa. — Vous hésitez ?… La voix de Angelo R… tremblait un peu. Le courage lui fai
et à prier ! » Ses mains ébauchent des gestes onctueux. Elle parle à voix douce, marche à petits pas tranquilles, s’habille
il évasivement. — J’aurais bien voulu cependant entendre le son de sa voix , dit un très jeune homme ; elle n’a pas ouvert la
ambre que des flambeaux éclairaient, Giorgio apparut et s’écria d’une voix terrible : — Qui donc oserait encore me la prendr
e ne connais que la peste et elle ne s’attaque pas aux peintres… — Ta voix tremble, Ridolfi, cœur d’or, cervelle folle ! — B
Elle eut pour gardien un Turc très noir et très gras qui possédait la voix d’une vierge à l’âge de la puberté et, en guise d
ble. — Je suis prête ! Hélas ! un impérieux orgueil me paralysa et la voix fut plus puissante que celle de l’amour. J’entend
rivée. Le seuil franchi, j’avais l’impression, dès que j’entendais sa voix , de sortir d’une caverne et de respirer l’air des
ant sur le luth, cette pensée : « La Maurina t’attend », donnait à ma voix une ardeur qui me troublait moi-même. Ah ! j’étai
bines jumelles Et lorsqu’entre les crocs tu gémis, j’y réponds Par la voix de mes flots dans les gueules des ponts. Au bor
ent dans ses racines. Les esclaves eux-mêmes se mettent à écouter les voix et songent à la délivrance. Un besoin intense de
ngueurs » magnifiques qu’il a fallu supprimer à la représentation. La voix d’Érigone, l’amante de Dionysos et qui est sous l
la voyante ont une haute signification :                Je suis une voix , seigneur, et mon cri se leva avant le jour pour
urmure des sources avec le hennissement des licornes se mêlent à leur voix … » Page 17 des Élégies romaines : L’hanno in c
o Conti peut apparaître comme une de ces innombrables et fastidieuses voix italiennes qui chantent des litanies d’un culte d
étiques, ce sont des chants vibrant d’une si haute joie d’art, que sa voix nous blesse même par sa chaleur profonde. Une ten
11 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
aux, heureux de reconquérir la liberté de leurs mouvements et de leur voix  ; et cette précoce grâce parisienne de ces petite
bré. Quant à savoir si un esprit peut parler, il suffit de définir la voix « mouvement d’air frotté dans un corps dense ». D
ment d’air frotté dans un corps dense ». Demandera-t-on si l’esprit a voix articulée et si on peut l’entendre ? « Ô mathémat
athématiciens, faites lumière sur cette erreur, il ne peut y avoir de voix là où il n’y a pas de mouvement, ni de percussion
en toute liberté à ses crises, le corps tordu, les yeux révulsés, la voix rauque et sifflante. Si bien que cela soit rendu,
Et du doge a rompu le pacte nuptial. Le long des corridors une voix se lamente ; Venise ! tu n’es plus la cité triom
re sur la sensibilité générale, il fut un homme en Italie qui leva sa voix avec un dédain furieux, dantesque. Carducci mépri
qu’il appela avec une extrême justesse Edmond des Langueurs. Mais la voix de Carducci se perdit dans le tumulte sourd des s
au fond de l’abîme ; et soudain Elle parla à travers l’air calme. Sa voix était comme la voix que les étoiles Avaient lorsq
; et soudain Elle parla à travers l’air calme. Sa voix était comme la voix que les étoiles Avaient lorsque ensemble elles ch
re, Moi-même, ainsi me reposant, Les chants que je chante ici ; et sa voix S’arrêtant, apaisée et lente Trouvera à chaque pa
arition, sa manière s’était élargie, son lyrisme faisait entendre une voix plus anxieuse et plus pénétrante, qui touchait au
e la fin qu’on ne saurait éviter et écouter en son cœur s’éveiller la voix , quand tout mirage s’est évanoui, de la suprême e
ues, à Orange, à Cauterets ou ailleurs. M. Ildebrando Pizzetti est la voix écoutée, sonore, savante de tous ces esprits frat
façonner sa pensée d’une certaine manière. De même qu’il arrangera sa voix , son costume, ses attitudes pour plaire au public
plus belle que celle d’être lu en public par de jeunes personnes aux voix parfois désagréables. Ils auront plus que de rapi
anterai les amours des chevaux et des taureaux Pasiphaéens lunés, les voix des cerfs dans les vallons, les mugissements long
n’éprouve plus le besoin de rien. Je sens, dans la pluie, encore, ma voix qui me fait peur, et je pense que je suis tombé,
ta Musicale Italiana, Bocca, Turin M. Fausto Torrefranco élève une voix d’un sarcasme quelque peu douloureux contre les a
uer à la parole la puissance de changer les hommes en anges et que la voix d’un moine transformerait réellement la Florence
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
t quoi, était-il donc prophète ? Voici le fantôme blanc. Il baisse la voix . Il a la lampe, ne la vois-tu pas ? et il frotte
rallier en écrivant le poème : Ouvrons les vitres, qui peut être une voix d’appel pour tous les poètes de notre race : La
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
aissés par les jeunes poètes, tandis que s’évanouissent les dernières voix des rhéteurs qui péroraient sur la mort de Carduc
ougis, et je terminai mon récit en donnant un peu d’enthousiasme à ma voix . Ah ! le triomphe de son « ennemi » ne lui déplut
14 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
’un quatuor, qui, le plus souvent, se borne à doubler inutilement les voix , la constante monotonie des cuivres employés par
eant, et composait couramment des poésies latines : elle chantait « à voix de syrène » et ne pouvait paraître sans qu’aussit
des années, pour ceux qui l’entouraient, il sembla comme écouter une voix qui ne parlait qu’à lui seul. C’est ainsi qu’il a
croire que jusqu’à cette époque avait rayonné autour de lui, dans sa voix et dans son extérieur, quelque charme assez fort
. Ce fut la petite ville de San Gimignano qui s’émut la première à sa voix . Il prêcha ensuite avec un succès croissant de 14
resque toujours. Un des rares moments où il lui rend ses droits et la voix , c’est lorsque Musette est invitée à chanter quel
pense — pour les artistes qui se sont donnés de tout cœur et de toute voix à leurs rôles — et aussi pour l’auteur dont il es
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
ccupera pas. Les anges ni les animaux ne parlent. Les pies imitent la voix de l’homme, qui seul est doué de la parole. Tandi
am que pour arriver à atteindre les pies (les pieux) imitateurs de la voix humaine et de l’homme raisonnable. Or, la raison
donne tort à l’instrument dont ils veulent se servir. Boèce élève la voix contre ceux qui dédaignaient le latin de Rome pou
16 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ord est général entre les esprits libres. La presse italienne, par la voix de ses représentants les plus éminents, aura cont
a guerre. — De la guerre ? a repris le vieux gentilhomme, d’un ton de voix étonné et quelque peu effrayé. Mais de quelle gue
Et répondant au reproche qui lui a été fait de ne pas avoir élevé la voix « pour enflammer les âmes à l’heure solennelle de
sée humaine et l’union secrète de ses meilleurs représentants ». À sa voix fait écho celle de Wilhelm Herzog, qui, dans le F
paix sociale, tous les journaux de la concorde. À part quelques rares voix dispersées, rien ne manque à l’harmonie vraiment
17 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
Dianæ de Conrad Celtes, on rencontre un « chœur de Nymphes » à quatre voix , composé d’une succession d’accords parfaits basé
déclamation, les suspensions, la lenteur, la rapidité, les sons de la voix tantôt chargés, tantôt affaiblis et négligés dont
nt-garde du monde. Au milieu de ces forces, s’élève tout d’un coup la voix d’un maître du passé, que l’autorité de Carducci
ttérature, peut produire une impression bizarre ; l’impression qu’une voix sereine et forte, dominant par la noblesse de sa
ection aux inquiétudes d’un moment historique. L’Italie attendait une voix généreuse et impétueuse capable d’exalter ses esp
de Florence et de quelque poète, M. Adolfo de Bosis fait entendre la voix triste et noble de ses lyriques : Amori ac silent
18 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
déjà loin d’ici, sur une route morne, en larmes, et m’appelant d’une voix désolée. À cette pensée, devenu furieux, je donna
mmença de le jouer. Elle chanta quelques phrases. Je remarquai que sa voix était ferme : nous n’étions plus émus ni les uns
ions de son visage, tous ses sourires, comme toutes les nuances de sa voix , maintenant je les savais. Elle m’avait ravi de m
ilencieusement, leur disent que tout passe, étouffant soudainement la voix heureuse de leurs âmes. Ainsi, plus d’une fois, q
de beauté, un chœur d’ombres harmonieuses se levait. J’entendais des voix s’élever au-dessus d’une cité blanche immense. Je
le avoir vécu au temps d’Urbain VIII ou d’Innocent X, et on écoute sa voix avec le même intérêt avec lequel on aurait suivi
ieu, où un berger rentrant interpelle un berger sortant qui entend sa voix (un homme vigilant gagnerait leurs deux salaires
Antiphatès le dévore. Puis il pousse un cri à travers la ville. À sa voix , les puissants Laistrygons accourent, de ci de là
d homme, une fin, une péroraison, où s’ajoute, au chœur précédent des voix sombres, un buccin héroïque. La longueur de ce co
coles anciennes, J’entendais retentir, antiques et chrétiennes, Mille voix , s’accordant dans un son fraternel : Car, ô Flore
nti dans mon cœur se lever ton grand Lys. Les orgues résonnaient, les voix étaient unies, Vers tes voûtes montaient de jeune
Le barman est venu. — Combien vous dois-je ? lui a-t-elle demandé, à voix très haute, en français, presque sans accent. Et
u silence, au clair de lune… j’écoute les campaniles chanter, de leur voix narquoise, les heures qui nous séparent… Que ne v
ur et amoureux sincère, canaille et pieux à la Vierge. Avec une belle voix de salon dépourvue de médium, Mlle Andrée Vally,
on classique, païenne, renaissance, qui nous opprimait. Leur filet de voix est mince, mais il représente quelque chose de no
olonne au centre du lieu où l’on se trouvait. Il commença ainsi d’une voix tonnante : « Le mariage… » Aussitôt il tomba en v
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
choses d’amour, l’a certainement occupée. J’ai écrit la portée de sa voix pour lui envoyer de la musique de Mozart. J’ai ti
20 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
e pâle, debout, avec un seul visage », et il écoute et il exprime les voix de la guerre, non celles qui éclatent en Afrique,
etti, nous l’a signifié l’autre jour, avec de terribles roulements de voix précurseurs de catastrophes, — nos bibliothèques
et qui tend à s’élever sans cesse, et dont les inflexions mêmes de la voix rendent les nuances de la pensée. Peut-être ainsi
, et cette différence était toute à l’avantage de la France : ici des voix s’étaient élevées pour combattre l’injustice, et
ide d’enchâsseurs de mots à l’instar de d’Annunzio ! À peine quelques voix s’élevèrent-elles faiblement ; la plupart des gen
que l’on voit et que l’on entend partout, ceux qui emplissent de leur voix les lieux publics, ce sont, comme chez nous, les
e le chœur tapageur et dédaignable des politiciens, d’où s’élevait la voix courroucée, mi-politique, mi-lyrique, d’un seul p
n il a chanté les événements héroïques et douloureux de sa patrie, sa voix n’a jamais cessé de rappeler les vibrations immen
ature, quand il nous montre les flots de l’Océan Indien soulevés à la voix des Futuristes et s’en allant engloutir, contre l
x d’Ulysse sont rompus, et son cœur est accablé… Sans haleine et sans voix , il tombe brisé dans le lit du ruisseau, et une v
est-à-dire une région cultivée. Nos gens approchent : à une portée de voix de la ville, Nausicaa, voulant qu’Ulysse attende
ent constituée depuis les temps les plus lointains n’attendait qu’une voix forte et nette pour reprendre la conscience plein
eurs d’enfant, des aboiements de chiens, des appels, toutes sortes de voix qui allaient tout à l’heure devenir plus languiss
hantaient, des oiseaux gazouillaient, et dans l’air pur du matin, les voix des marchands de légumes, criant leurs marchandis
é qui m’enveloppait. J’entendis à ma gauche un profond soupir, et une voix étouffée murmura : « Madone ! » Je me tournai de
Elle avait retrouvé ses esprits. Elle se mit à parler français d’une voix chaude et avec un accent qui me prirent entièreme
couvrit le visage de ses deux mains, et je l’entendis murmurer d’une voix affreuse : « Immacolata mia, je me suis damnée ! 
à lui seul d’un potager, qui lui parut toujours si petit ! Voilà des voix , des expressions, diverses, différentes, que pour
21 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
dans des chanteurs. Le plus jeune pouvait avoir dix ans, il avait une voix criarde de fillette et faisait solo, tandis qu’un
veaux ne l’intimidaient pas ; on sentait, à la manière dont allait sa voix , qu’il était entraîné par un plaisir secret ; et
is il était si bien à son bonheur de faire des accords et de fuser sa voix qu’il lui répondait de la tête, sans s’arrêter ni
e-cinq personnages masculins et dix femmes. Mais les chœurs aussi ont voix au chapitre, car dans les grands moments de tumul
s resurgit dans ces pages, à la manière du dieu Pan. « J’ai écouté la voix de Faunus — déclare l’auteur — et j’en ai tiré qu
épris de son chant, une langoureuse et berçante chanson d’amour : sa voix juvénile retentissait un instant entre les deux r
d’enfant jaillissait, imprévu et rapide, et toutes ces rumeurs et ces voix montaient vers Jean, adoucies et bercées par la p
é d’amour, devant l’autel, et de nouveau, il crut entendre les calmes voix des moines, psalmodiant leur office. Reportant en
puisse sans péché quitter ce corps terrestre. Ô ciel, j’entends leur voix séraphique et leur prière. Seigneur, recevez mon
chérie par le poète comme la contrepartie idéale de Phèdre, comme la voix insupportable parce qu’immuable du sort antique :
diamo ? demanda le cocher au tournant de la Grande Poste. Cette douce voix italienne, ce qu’elle pouvait agacer Bélisaire !
récits où l’on croit entendre se prolonger encore la vibration de la voix , un peu brisée, des acteurs du drame. À première
oire même avec la célébrité, le droit d’élever pour toute la suite sa voix sur le marché. Ni la tisane morale et néo-catholi
22 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
mptuosités propre aux époques plus récentes, Venise lui a parlé d’une voix authentique et spontanée, Venise apparaît et se m
ffrant à boire à la comtesse, se trahisse. L’aveugle, en entendant la voix de l’homme haï, en écoutant de nouveau ses menace
dispersé ; il n’a pas noté, comme d’autres, avec émoi et surprise, la voix brève des premières flûtes élégiaques et La Conqu
Les uns aux autres ils se lançaient des projectiles à grand bruit. La voix des combattants montait jusqu’aux astres, clameur
23 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
aurait certes plus que le nécessaire pour le faire admirablement. Sa voix est belle, en particulier dans l’aigu, d’une soup
fois terrible de l’Excommunication ? Le nouveau Pape parle, écrit. Sa voix n’est pas celle des prophètes d’Israël, ni celle,
st ébloui ; une prison peut retentir des plus douces rumeurs quand la voix des traditions séculaires arrive jusqu’à celui qu
beaucoup ! Il releva son esprit, une ombre de sévérité rentra dans sa voix . — Et alors, — dit-il, — pourquoi ne m’as-tu pas
s le résultat, quand tous les roquets de la censure donneraient de la voix sur lui, est justement ce qui doit inquiéter le m
rt italien, où toute l’Europe s’est désaltérée, et s’ils écoutent des voix étrangères, ils tendent l’oreille vers la France
est monotone. Et puis, de toutes parts, les récits écrits ou de vive voix se sont multipliés ; nous connaissons tout de cet
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
elles innombrables du maître ; ceux-là aussi ont tenu à ajouter leurs voix de protestation. Des journalistes, qui en général
25 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
Pétrarque, et là il s’asseyait et se taisait À écouter son saint à la voix acerbe. Ah ! regrets ! il revoyait les eaux de
26 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
d’Anne : dès l’ouverture du rideau, elle a su, par le son même de la voix , pour ainsi dire, suggérer qu’elle était aveugle 
oberto forme l’illustre triade littéraire de la Sicile, lève enfin la voix en faveur de ce pays pittoresque et méconnu ; dan
ante en artiste de premier ordre, à M. Maréchal qui fait entendre une voix de ténor au timbre exquis, à MM. Fugère, Bouvet e
27 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
rtes admirablement, et M. Huberty déploya, en Walter, la plus superbe voix de basse qu’oncques j’aie entendue à l’Opéra. Mai
ir composer qu’exalté par l’action, dramatique. S’il écrivit pour des voix exercées, il est invraisemblable que Verdi ait vo
plein de vie, parfait de naturel et de justesse, sans préjudice d’une voix expressive et prenante que favorisait mal le rôle
ton mariage, tu me dis qu’auparavant tu veux venir me parler de vive voix . À cause de ma maison j’ai beaucoup de mal et de
e vous serez bientôt ici, je pourrai vous faire cette réponse de vive voix , plus explicitement, et vous parler en détails de
 ? Il ne dit que ces mots : Approche, et suis ton guide ; Et quand la voix du sort eut au rang d’un perfide Élevé Mathias66,
on seulement par des considérants clairs et précis, mais aussi par la voix d’orateurs allant de ville en ville commenter les
28 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
chanteur de la chapelle Sixtine, Testore, mourut, le peuple dont sa «  voix blanche » faisait les délices voulut honorer sa m
seul qui soit digne de vivre. La peur peut vaincre un homme, mais la voix du devoir fait vaincre la peur. Ris, on rira avec
irent fumer le cigare et la pipe, sa crainte de parler de peur que sa voix ne révélât son sexe. Enfin elle s’enhardit jusqu’
traditions de ses humanistes. Et, au milieu de ce bouleversement, les voix de professeurs italiens d’anthropologie s’élevère
t l’association des forces nationales et de celles des colonies, à la voix puissante de la guerre. La Nation, toujours unie
ns sœurs qui combattent ensemble… Le 20, j’ai eu la joie de donner ma voix au Sénat pour la belle guerre. Quel spectacle sub
29 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ment nuancées. Ne lui demandons pas de l’archéologie ; écoutons-en la voix et soyons-lui reconnaissants du langage prestigie
e sa majesté surnaturelle va le faire repentir, il n’écoutera plus la voix de l’amour et de la jeunesse. Et alors, tandis qu
30 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
de M. Leoncavallo pour utiliser les derniers débris de ce qui fut sa voix . Il s’en ouvrit aussitôt à son directeur qui fail
64, août 1903, p. 468-474 [471]. Et du Sud aussi répond à ces grandes voix qui, du Septentrion, de l’Est et du Couchant, se
le implore et poursuit vainement l’abri d’inaccessibles paupières. La voix est puissante et belle. Le temps et l’étude ne pe
31 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
asque empruntés ; avec ce masque d’airain trop sonore pour de petites voix , qui semblent gémir comme le vent contre une mais
s cette même salle à présent nue et vide Les murs vibrent encor de la Voix qui décide Les Guelfes de Toscane à suivre un fie
nes jumelles, Et lorsque entre tes crocs tu gémis, j’y réponds Par la voix de mes flots dans les gueules des ponts. IV
otre ombre allonger. Que j’y dorme oublié des Heures envieuses ! Leur voix presse au départ et me nomme étranger. Heures, je
de cavernes, des yeux qui, quoique petits, semblaient vous percer. La voix était douce et tant soit peu voilée. « Quand nous
32 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
holique : il embauchait les ténors et les ballerines, veillait sur la voix des uns, sur les jambes et la vertu des autres. S
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
enait à travers la vie parisienne sa gloire fugitive et contait d’une voix toujours enthousiaste les humbles souvenirs dont
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