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1 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
oires simples et cordiales. Il observe avec soin et fait parfaitement vivre ses personnages ; si ses procédés sont quelquefoi
, la langue nécessaire mais non la langue familière : les dialectes y vivent toujours et même littérairement. II Ugo Oje
e. À l’opposé des peuples avides qui la préparent sans cesse et ne la vivent point, ils la prennent telle qu’elle leur vient e
méprisant tout ce qui n’était pas l’amour pur et la charité absolue, vécut tel qu’un pauvre pour vivre libre. Le jour où Fra
it pas l’amour pur et la charité absolue, vécut tel qu’un pauvre pour vivre libre. Le jour où François, fils d’un riche march
ien de la fortune paternelle, pas même un lambeau d’étoffe, à ne plus vivre que du travail et pour la charité, en ce jour-là,
l est convenu que le Loup bien nourri ne fera plus aucun mal et qu’il vivra comme un ami parmi les hommes. Cet apologue est a
François, aux environs du couvent de Monte-Casale, faisait porter des vivres aux brigands pour leur éviter le péché de vol et
lus tard pullulèrent. Saint François ordonna au contraire à chacun de vivre du travail de ses mains, mais de n’accepter en éc
leur incontestable ; sachant, d’autre part, l’ignorance accoutumée où vivent la majeure partie des Français du mouvement litté
2 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
Alliés pourrait être envisagé, en attendant que les Albanais sachent vivre d’une vie indépendante et pacifique. Tome CXI
on-création par une œuvre moderne frémissante de la même vie que nous vivons . L’artiste d’aujourd’hui n’est pas le spectateur,
r, le contemplateur, le rêveur païen ou chrétien ; il doit avant tout vivre , et c’est sa vie physique, la vie de tout l’Unive
striels et commerciaux, par ses banques, un grand public indigène qui vivait et s’enrichissait des échanges entre les deux pay
e le même ennemi laissera des souvenirs durables. Mais les peuples ne vivent pas de souvenirs. Ils ne vivent pas non plus de s
uvenirs durables. Mais les peuples ne vivent pas de souvenirs. Ils ne vivent pas non plus de sentiment. Il y a, en Italie, un
uis un véritable ascendant. Comme — réellement et sans métaphore — il vivait content dans un coin, les amies de son petit mond
us par l’orgueil de tout homme qui a atteint l’immortalité ? Ceux qui vivaient dans le troupeau et avaient à choisir ? C’était e
es, il y avait une minute qui nous destinée ; et nous ne l’aurons pas vécue . Nous aurons été sur le rebord, à la limite extrê
r qui ne me regarde pas. Le présent me suffit ; je ne veux ni voir ni vivre au-delà de cette heure de passion. Certains verr
nemi. Encore prend-il pour cible les restes du château de Lizzana, où vécut Dante exilé, et dont le monument élevé à Trieste
ssi à concrétiser, à rendre tangible l’effort unanime dont nous avons vécu depuis plus de deux ans. […] Les photographies it
es et malicieuses, démontables et désagréables. Nous voulons les voir vivre la vie magique et caméléontique, crouler et renaî
ez virils pour puiser dans la compréhension de la douleur la force de vivre toujours plus purement et surtout ne les accusons
s, mais on sent très bien qu’ils sont dans l’attente, qu’ils espèrent vivre ailleurs, je ne sais où : une petite barque se ba
ce, au lointain, qui les prendra un jour, fatigués ou tristes d’avoir vécu parmi les foules, pour les emporter vers ce qu’il
Et il y eut des heures où, tel un saint François d’Assise, il sentit vivre dans la matière même le souffle et l’esprit de Di
solitude, et c’est alors que nous comprenons mieux, parce que nous la vivons moins, la vie telle qu’elle est ; cette solitude
ts, la supériorité de la connaissance de soi sur la simple volupté de vivre . D’aucuns peuvent trouver austère cette conceptio
voir sa mesure, même aujourd’hui, n’est-ce pas la meilleure raison de vivre  ? Depuis Socrate, le principe n’a point perdu de
monts de Carona. Elle pensait seulement que sa chère maman, qui avait vécu pour elle seule durant tant d’années et n’avait é
vient de s’éteindre, et c’est tout : elle continuera sa route, ; elle vivra encore bien des jours, dans la lumière et dans la
it cependant, afin de nous encourager à l’action : « Tout ce que nous vivons , mais c’est déjà de l’histoire ! » Et les doctes
e ne sais que faire de mon temps, dirait le monsieur, et j’ai de quoi vivre . Veux-tu, ô mon amie, que je secoue un peu mon oi
a solution immédiate était imposée au peuple italien par sa raison de vivre et son rang de grande nation. Un premier devoir à
t un acteur né. Tous les écrivains, bons ou mauvais, ont commencé par vivre en imagination leurs fictions et tous sont des ac
3 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
imposait, méprisant, sa loi au grand public. Je ne sais si de Boigne vécut assez pour entendre du Wagner. En tout cas, d’apr
ésistible. Parsemées dans le plus inégal des chefs-d’œuvre, ces pages vivront autant que la musique elle-même. On en rechercher
ppe Ungaretti, né de parents toscans en Alexandrie d’Égypte (1888), a vécu longtemps à Paris, où il comptait des amis dans l
gie irez-vous retremper l’âme hésitante et inquiète, l’âme qui a trop vécu de sa vie intérieure, qui a cru que le songe avai
qui est la Grâce, Kharis, comme les Grecs l’appelaient. Nous pouvons vivre en dehors de notre âme, mais l’ambiance dans laqu
vons vivre en dehors de notre âme, mais l’ambiance dans laquelle nous vivons doit nous prendre et nous retenir par sa séductio
n, comme dans le pays de France ; nous pouvons nous rappeler que nous vivons parmi nos semblables, à chaque heure et à chaque
uble vertu de la justice et de la générosité. Si vous voulez que nous vivions , désormais, sans aucun rêve, nous pourrons y cons
re bien malheureux, avant la plantation de la vigne, et cependant ils vivaient près de mille ans. Qu’elles étaient à plaindre ce
nde importance à l’étude des divers milieux dans lesquels les animaux vivent ou ont vécu. Il cherche à s’imaginer quelles sont
à l’étude des divers milieux dans lesquels les animaux vivent ou ont vécu . Il cherche à s’imaginer quelles sont les conditi
d’art, l’artiste doit comprendre et aimer les objets et les corps qui vivent dans son époque. J’ai proclamé et défendu la beau
ère ne sera jamais une synthèse de vie indépendante, et la machine ne vivra jamais la vie autonome de l’œuvre d’art. Les deux
u marque de son sceau les êtres et les choses qui l’entourent, et qui vivront de ce fait, de son propre, authentique mouvement.
bservait justement le peintre Rivera, d’après Poincaré, « un être qui vivrait dans un milieu à réfringences différentes et non
-le à votre gré, et avec cette rente et ce que je vous donnerai, vous vivrez comme un seigneur. Si je n’allais pas là-bas l’ét
ne serait qu’à un prix en rapport avec le temps que cette femme peut vivre , puisque l’on n’entrerait en jouissance qu’après
s en route et retournai à Rome, où je suis grâce à Dieu ; et ici nous vivons à la grâce de Dieu, à cause des circonstances fâc
lui consacrerais tout le temps présent, et tout celui qui me reste à vivre . Et je souffre infiniment de ne pouvoir reprendre
heure je ne peux pas plus oublier votre nom que l’aliment qui le fait vivre . Et même, oublierais-je la nourriture qui me fait
t qui le fait vivre. Et même, oublierais-je la nourriture qui me fait vivre , et qui misérablement ne nourrit que mon corps, p
es choses qu’il aime ardemment qu’un affamé la nourriture qui le fait vivre  ; et même un homme oubliera-t-il beaucoup moins l
s un peu cherchée, — toutefois qu’ils évoquent intensément les scènes vécues , les épisodes de l’expédition. C’est à Lemnos, Ca
e ne voulait asseoir sa puissance sur l’orbis terrarum que pour faire vivre en paix des tribus qui ne pensaient qu’à s’exterm
Et ce savant modeste et actif est mort dans l’ombre du cloître où il vivait . Les Maisons romaines M. Gino Calza rappell
eté. Il n’y eut pas d’à-coups dans l’application. Le Commissariat des vivres sut atténuer ce que les nouvelles mesures pouvaie
. Malagodi, avait des sympathies très prononcées pour l’Entente. Il a vécu longtemps à Londres et il en a rapporté une grand
ques pour enrayer la crise alimentaire. Les chefs du Commissariat des vivres s’étaient montrés incompétents : et on s’étonnait
ir son rang et travailler à la formation de l’Europe nouvelle, pour «  vivre , suivant le mot de Cavour, dans l’Europe de demai
en raccourci, tout ce qui s’est passé au cours des mauvais jours qu’a vécus l’Italie, jusqu’à la date du 22 novembre. Il nous
présent est pour elle une guerre de libération, de rachat. Elle veut vivre désormais pour et par elle-même, — non plus à la
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
s pâle : il est encore assez jeune, mais de cette jeunesse qui a trop vécu et qui est plus triste que la vieillesse. Son vis
e des amateurs de folklore et des professeurs de poésie comparée. Ils vivaient et parlaient comme vous et moi, et leurs paroles
le de ton âme dans l’eau de ce bassin, et c’est de cette âme que j’ai vécu jusqu’à ce jour. Mais à présent je voudrais me ré
gulières de ma vie, déjà si différente de celle des autres hommes. Je vécus avec moi-même — avec un moi passé — des jours de
ages, tombes de chastes fiancées, chevauchées nocturnes, etc.) duquel vivent les maigres dandys mélancoliques et les demoisell
ore moi-même par quelques côtés… Pendant ces longues années, moi j’ai vécu , j’ai vu, j’ai deviné, j’ai pensé, et lui est res
moi. Je lui dis alors avec beaucoup de fermeté que je ne pouvais plus vivre avec lui et que j’étais obligé de fuir sa présenc
5 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
cune nécessité d’être héroïques, nous ne sommes plus des héros ; nous vivons une vie apparemment plus paisible, quoiqu’on ait
traversera avec elle la vie lourde et inutile, parce qu’il faut bien vivre d’une manière quelconque, avec quelqu’un. Le roma
. Margueritte, admirent Verlaine et ils sont parfaitement stylés pour vivre au faubourg Saint-Germain. Nouvelles Je d
paix européenne, le résidu suprême de ses cordes vocales, au lieu de vivre tranquillement de ses rentes dans un de ses châte
es du devoir ou de la passion, Marcia, Francesca ; mais de celles qui vécurent de son temps et qui émurent son cœur : Monna Vann
e. L’Italie, Rome, Florence, Venise, et toutes ces petites villes qui vécurent au moyen âge et pendant la Renaissance d’une vie
ls ont changé de collier. À quoi bon ? Il faut croire, puisqu’il faut vivre , et il faut persécuter ses ennemis, puisqu’il fau
t de sa propre vie, était de cette rare espèce d’autobiographe qui ne vécut pas pour écrire, mais qui écrivit parce qu’il ava
aphe qui ne vécut pas pour écrire, mais qui écrivit parce qu’il avait vécu et quand il ne put plus vivre. Ses Mémoires trans
rire, mais qui écrivit parce qu’il avait vécu et quand il ne put plus vivre . Ses Mémoires transportent le lecteur à travers l
lui-même. II Pendant plus de soixante ans, on sut que Casanova vécut les quatorze dernières années de sa vie à Dux, qu
hagrins » qu’il lui a causés ; celle-ci demande « de quelle façon ils vivront ensemble » ; celle-là se lamente de ce que la rum
xante-treize ans est aussi prodigieuse que l’activité qu’il dépensa à vivre une vie multiforme et inénarrable. Comme dans la
ivre une vie multiforme et inénarrable. Comme dans la vie tout ce qui vivait l’intéressa, de même, dans sa retraite, chaque id
is dans le résumé définitif qu’il avait cherché de cette nature où il vivait , soit cette œuvre grandiose qui ne devait figurer
de femme endurcie pour n’avoir jamais été heureuse et n’avoir jamais vécu que de l’orgueil de sa maison, sur deux mains rêc
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
es de la terre où vous trouviez la vie si bonne et où nous avons tant vécu ensemble pendant vingt ans, vous en souvenez-vous
Ces polissonneries avec les petites filles au milieu desquelles vous viviez , la satisfaction de vos curiosités mutuelles sont
tournure étrange, inattendue ; c’est ce ridicule petit chiffre ; nous vivons sous une hauteur de 3 mètres, élévation qui ne no
sur votre dos un papier avec un nom infamant, mais j’avais consenti à vivre avec vous depuis vingt ans ; je trouvais cruel, j
ants d’attente, où je pensais tant souffrir, mais pendant lesquels je vivais si ardemment, ne me paraissent pas moins beaux —
out éveillé, durant combien de temps ? je l’ignore… D’ailleurs, je ne vivais plus parmi la réalité. Tout, dans mon existence,
ne possédions plus l’exacte conscience de ce qui nous entourait. Nous vivions l’un dans l’autre, absorbés l’un par l’autre. L’u
en comme elle-même. Aussi ne se pouvait-il pas que nous continuions à vivre ainsi, séparés l’un de l’autre plus de la moitié
ne nous avaient paru durer qu’un éclair. Mais comment faire ? Comment vivre ensemble, ensemble toujours, comme dans un rêve ?
en exagérions encore l’étendue. Non, nous ne pouvions pas continuer à vivre ainsi !… Pour elle, surtout, c’était intolérable.
éternellement, et un jour tout se découvrirait… Aussi moi-même je ne vivais plus ; je songeais sans cesse à tout cela ; j’éta
Je craignais pour lui. Que je sois privé de Lina, pourrais-je encore vivre  ? Une nuit enfin, elle me proposa de l’enlever. J
aimions. Mais pourtant si, éloignée de Naples, où elle avait toujours vécu , séparée de son père qu’elle avait toujours vu, e
Avais-je le droit de le faire ?… J’avais plus d’âge qu’elle, j’avais vécu , j’avais de l’expérience : n’était-ce pas à moi d
rmidable, le vermicelle aux vongole qu’on m’avait apporté. La joie de vivre renaissait pour moi. Peut-être ce soir quelque ca
é charmante, il me parlait maintenant de ses enfants, de son fils qui vivait à Rome, de sa fille. Il s’interrompit : — Au fait
s tout à fait troublé. J’étais heureux à l’idée de fuir avec elle, de vivre avec elle librement, dans l’exaltation de l’amour
bre, cette chambre dans laquelle j’avais été si heureux et où j’avais vécu des heures si folles ! J’allai à la fenêtre, je c
garçon est si souvent fâcheuse. Posséder une maison montée et ne plus vivre au restaurant !… Plus d’une fois, déjà, j’y· avai
amnation sur tous les actes qui viennent de lui, ou bien ce veuf, qui vivait en garçon, n’était-il pas fâché de se délivrer de
dans une atmosphère supérieure, celle qui vraiment était une déesse, vivait à mes côtés. Nous voyagions dans le plus magnifiq
hentiques, d’après les monuments et les œuvres d’art, il semble avoir vécu au temps d’Urbain VIII ou d’Innocent X, et on éco
re la maison nouvelle, ne sait ni où travailler, ni où reposer, ni où vivre , ni où mourir ». (A. de Musset, Confessions.) Pou
itement, douloureusement lié au plus inapaisable mysticisme. S’il eût vécu au temps de Manzoni, en pleine et fière éclosion
elui-ci, un chrétien qui porte sa foi comme un agréable fardeau. Il a vécu dans une époque de trouble spirituel, qui dure, o
é le regard ; 7° Cependant ce n’est pas un îlot ; car des habitants y vivent , et puisqu’elle est en haute mer, forcément ils v
es habitants y vivent, et puisqu’elle est en haute mer, forcément ils vivent en partie de ses produits ; 8° Elle est donc favo
n métier, renseigne ses patrons, et le reste du temps cherche de quoi vivre . » Un point, c’est tout. Voilà l’homme littéral,
chambre… Un petit rhume, depuis la veille, la tenait couchée… Comment vivre un jour, sans la voir ! — Partez vite !… Je vous
p. 528-554. Tripoli, pendant le cours du siècle dernier, semble avoir vécu méditative et dédaigneuse, à l’écart des autres p
juifs et arabes tunisiens et algériens, protégés et sujets français, vivent à Tripoli ; de là parfois de nombreuses difficult
Constantinople une porte ouverte sur ce mystérieux continent noir où vivent tant d’adorateurs du prophète, depuis la Méditerr
es de gouvernement précises. En outre, plusieurs populations allaient vivre côte à côte : des Arabes, des Juifs, des italiens
complète et aussi soignée que dans la Métropole. Des fils d’étrangers vivaient en outre à côté d’eux et la grande nation qui ven
ne instruction nécessaire, à côté d’elle, d’autres organismes avaient vécu et prospéré. Pendant tout le cours du siècle dern
st ni un reclus, ni un théologien professionnel, mais un laïque qui a vécu pleinement au milieu des vicissitudes humaines do
e dire que la manière, totalement perdue en fait, dont des hommes ont vécu , elle est là, grâce à l’évocation scientifique, e
s de notre école naturaliste : Verga, Capuana, De Roberto. Mais s’ils vivent toujours ils ne travaillent presque pas. Depuis d
d’ailleurs, garde les vestiges moins des peuples de l’antiquité qui y vécurent que des conquérants normands du Moyen-Âge, et le
s portraits et les tableaux de nos musées prennent un aspect nouveau, vivent d’une nouvelle vie. Tome CVI, numéro 396, 16
à travers les veines des peuples ; sans doute, les trois années qu’il vécut de notre air enrichi des molécules du fer et de l
7 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
cœur triste du roi, et s’adaptent étrangement aux événements qu’il a vécus ou qu’il pressent, choisissant l’admirable lyrism
e de races, partagent les quelques centaines de millions d’hommes qui vivent du détroit de Gibraltar à l’Oural et au Bosphore.
du cabinet de Vienne. Il fut un temps aussi (et notre génération l’a vécu ), où la Russie et l’Autriche s’entendaient à merv
oilà un spectacle qui ne se voit qu’ici ; car quelles gens pourraient vivre chez nous du seul amour du chant ? Cependant ces
le amèrement les Florentins qui font des lois si subtiles qu’elles ne vivent pas d’octobre à la mi-novembre. Et par la suite i
es citoyens de la république florentine un lien naturel existait. Ils vivaient sous le même ciel ; le même horizon aux lignes ne
mme se trouvant en déficit, et par suite non imposables, des gens qui vivaient parfaitement avec leur famille du métier qu’ils e
en plus grande que la vie domestique. Aujourd’hui encore les Italiens vivent plus dans la rue que dans les maisons ; ils préfè
du talent de conteur. Les femmes seules restaient à la maison. Elles vivaient dans leur intérieur, absorbées par les soins du m
ne s’applique donc pas nécessairement à la Florentine. Du fait qu’ils vécurent dans une même atmosphère, l’on ne peut conclure q
es immortaliser dans leurs écrits. Et c’est aussi dans le même but de vivre dans l’esprit de la postérité que les grands font
avorise. L’on prend contact avec d’autres mœurs, d’autres manières de vivre , d’autres idées ; l’on cesse de considérer l’étra
éent, des hommes qui vont droit comme la force qu’ils portent en eux, vivent sans se demander le pourquoi de leur vie, et ne d
ts éclairés professent-ils un salutaire mépris pour ces religieux qui vivent aux dépens des naïfs et des sots et, sous un masq
ar l’instinct, par le sentiment, par l’action. Rarement la volonté de vivre s’est affirmée d’une façon aussi forte, aussi com
rancfort, Literarische Anstalt, M. 4 Au temps où M. Alexandre Ular vivait parmi nous et écrivait dans notre langue, nous ad
nt au contraire dans la génération suivante, chez les enfants qui ont vécu dès leur naissance dans cette aisance à laquelle
lieux. C’est par l’action de cette force qu’aucune génération ne peut vivre tranquillement des richesses accumulées et des id
sque, dans une vie paisible, elle se laisse aller toute au bonheur de vivre . On dit alors trop facilement qu’elle est frivole
8 [355-356]. De l’Opinion, sous la signature de M. de Maigret : Nous vivons en un temps de cataclysmes épouvantables. Après l
s caractérisent chacun les qualités de sa race, Louis Bertrand a fait vivre dans leur brutalité menaçante et criminelle les n
aucune jouissance accessoire. Le grand plaisir de l’Italien, c’est de vivre … Le seul droit réclamé par ce peuple, c’est le dr
qu’il aimait par-dessus toutes, et dans laquelle ses ancêtres avaient vécu , illustres et puissants. Mais troublant ses rêves
la poésie du cloître, saint Benoît, les bénédictins, l’Ombrie où j’ai vécu et où j’espère aller vivre encore. Les Journau
t Benoît, les bénédictins, l’Ombrie où j’ai vécu et où j’espère aller vivre encore. Les Journaux R. de Bury. Tome LXXIX
actère. » Ailleurs encore : « Il était de ce petit nombre d’êtres qui vivent sans bruit et savent gré aux autres de ne pas s’a
olide barrière de ses remparts, Avignon goûtait pleinement la joie de vivre . De France, d’Italie, d’Espagne, d’ailleurs encor
z bien qu’à Avignon il ne s’agit pas d’être occupé de soucis, mais de vivre autant que possible dans la joie et l’oisiveté. J
’extravagance des temps et à la sottise des princes qui ne savent pas vivre en paix. Plût à Dieu, s’écrie-t-il plaisamment,
e en paix. Plût à Dieu, s’écrie-t-il plaisamment, que je pusse, moi, vivre sans guerre d’amour comme ils pourraient, eux, s’
scriptions de paysages et qu’il se laisse aller à traduire sa joie de vivre , non plus par l’étourdissante fantaisie de sa ver
e flamme Sous les ailes d’acier de mon suprême orgueil. Et pour avoir vécu sans avoir été veule, Harmonieusement j’épuiserai
ette ode qu’il trouvait admirable, bien entendu. Il avait rêvé et non vécu son séjour à Spolète. De sa pseudo-dramatique ave
charme invincible, il revint admirer la Déesse et la voir se dorer et vivre à la lumière du soleil couchant. À la contempler,
rès ses conversations avec Bertrand, le grand maréchal du palais, qui vivait alors retiré à Châteauroux. De là, l’intérêt de c
us Et la gondole dessine Sur l’onde un léger remous. Dites, peut-on vivre au monde Ailleurs qu’en ce lieu, charmant ? Nulle
les lieux. Et cependant, par le seul ton du récit, il sait nous faire vivre continuellement dans ce passé médiéval que si mer
8 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ise, ou bien celles, très modernes, du prophète David Lazzaretti, qui vécut dans la campagne siennoise, ou d’Antoine le Guéri
cette espèce de gens dont les mœurs sont celles des êtres habitués à vivre au soleil. Après déjeuner, de grosses femmes dorm
ue entière tandis qu’eux n’en admettent que la moitié. Cependant elle vécut assez pour assister à la victoire définitive des
au café del Principe Carlo, qu’une fois, nei anni suoi fervidi 2, il vivait depuis dix ans avec une Vénitienne charmante » Un
is (écrites au crayon), se montre divers, en s’écoutant soucieusement vivre , et il est tour à tour mélancolique et ironique,
e. Il continuait la politique de son prédécesseur et oncle Marc. Nous vivions en bons rapports avec les puissances étrangères e
cer des pierres dans du ciment… Comme je dois gagner de l’argent pour vivre , je tolère la mauvaise humeur de maître Sébastian
ires chante le vers de Baudelaire sur la mort qui console et qui fait vivre . L’inspiration de M. Luca Rialcio n’est pas très
istoire des mœurs et de la société, quelques-unes de ces informations vécues que l’érudition et la critique ne doivent pas nég
intains voyages ; il a fallu voir les lieux où pria Zénaïde Fleuriot, vivre sous le ciel de Naples où aima Mathilde Sérao, vi
de paille, sans coiffe… Leurs boucles étalées en décorent les bords. Vivez dans leur intimité et vous verrez qu’elles les of
er, de dessiner jusqu’à ce que la nuit tombe ! Il faut se promener et vivre  !… — En élevant ton verre, Alexandra, tu viens de
n âge ! — Que penserez-vous de moi ? — Le plus grand bien ! — Comment vivrai -je ? — Compte sur notre générosité. — Ah ! j’étou
us délivrâmes, en nous divertissant, de pauvres créatures faites pour vivre , et non pour dépérir à cause de l’avarice et de l
, qui était pour lui un moyen de bonheur : — Ton affaire est-elle de vivre ou de décrire ta vie ? Tu ne dois faire de journa
a vie ? Tu ne dois faire de journal qu’autant que cela peut t’aider à vivre da grande (en grand homme). On trouvera dans ce
nt des tableaux qu’ils ne comprennent pas, parce qu’ils ont oublié de vivre , avant d’entrer dans les Musées. Histoire Ed
. Tous ceux qui la rencontraient en tombaient amoureux. L’habitude de vivre enfermée et bercée par les vagues lui avait formé
rs de tous ceux qui me parleraient d’elle ! Je résolus que la Maurina vivrait avec moi et que nul ne le saurais * — Je me rendi
vaillais aux fresques du Fondaco ! Je ne la cherchais pas, puisque je vivais avec elle, près de Biri Grande, dans une maison i
ments, loin de me détacher d’elle, me la rendaient plus précieuse. Je vivais  ! Je vivais mille vies, en un jour ! Mes heures s
de me détacher d’elle, me la rendaient plus précieuse. Je vivais ! Je vivais mille vies, en un jour ! Mes heures s’écoulaient,
ore… Un soir, elle me dit : — Je n’aime plus Giorgio… je ne veux plus vivre ici…, je pars. — Pour où ? repondis-je en sourian
lus représentative, lorsque Mme Mathilde Sérao cessera d’écrire ou de vivre . La vague rouge des jeunes poètes s’étend sur la
e l’inquiétude d’une âme fébrile, en proie à la passion, à la hâte de vivre , avant que les dieux jaloux n’aient emporté dans
« Je pars demain. Funérailles de ma jeunesse ! » Il savait bien qu’il vivrait toute sa vie sur l’enthousiasme de ces heures, et
ot, Stein, Cavour et Bismarck. Mr White a beaucoup voyagé et beaucoup vécu en Europe, où il a représenté son pays, comme dip
’artifice de sa science que par celui de son imagination, a longtemps vécu dans le passé, avant d’essayer de le ressusciter
, que tua la dent avide du sanglier phénicien. Ces masses surexcitées vivent dans une atmosphère de magie et de miracle : On
qui charrient un sang si mêlé. Et j’ai entendu les reproches et j’ai vécu dans mon sommeil ce que je dis avec ma langue de
í de le mie gioje. Il Pastor Fido est, je crois, de 1585 ; Guarini vécut de 1537 à 1612. Pour la citation entière, le dist
tion. « Le secret que tu voudrais tenir est gardé par les Sages. Ils vivent dans un pays lointain, assis sous des arbres giga
t 136 maravédis par jour (environ un franc). Art. 5. — Les postulanti vivent de leurs griffes ; ils seront employés à voler, o
tiers sera mis à la disposition du grand maître de l’Ordre, obligé de vivre à la Cour pour veiller au bien et à la propriété
 — contre le mouvement révolutionnaire des esprits. Ubaldo d’Ardara a vécu les heures nouvelles de Paris, s’est laissé entra
ui réclamait son droit héroïque à la vie, et qui put se constituer et vivre . M. Lumbroso, qui dirige en français la Revue Nap
oici comment M. Bertaux parle de Donatello : Le monde où Donatello a vécu est un monde de formes, qu’il a vu couleur de mar
pour eux une secrète méfiance, les supprima en principe, ne laissant vivre en fait que les collèges « anciens et utiles », e
i que je veux. J’ai appelé A… et cette femme m’a dit qu’il ne pouvait vivre sans moi ; qu’il se meurt de tristesse et de jalo
canal, soit par l’abondance de toutes sortes de denrées nécessaires à vivre et aux plaisirs que l’on y trouve ; les habitants
s préoccupations religieuses, philosophiques des esprits éminents qui vivaient au xve  siècle… Cette vaste conception de synthè
présente l’ancienne France, celle d’avant les bombes où l’on aimait à vivre pour les grâces de la vie sans en chercher les ta
lumières qu’elle procure sans en chercher les ombres. On ne sait plus vivre gracieusement depuis qu’on a peur et avouez que n
Celui qui resplendit sur les glaciers énormes, dans les hyménées qui vécurent avec le soleil ; les solennelles et petites parol
ans doute à paralyser toute la génération littéraire italienne, qui a vécu pourtant pendant que se dégageait triomphalement
lettres. Mais il en reçut une, par quoi le ministre le blâmait. Nous vivons en un temps d’extrême cruauté » ; oui : d’extrême
crois que tout ce que le cerveau des poètes peut concevoir peut être vécu et si les monstres de la plus ancienne des mythol
s mythologies n’ont pas été avant leur invention, ils pourraient bien vivre après, se réaliser peu à peu dans les époques de
9 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
auriens de Venise, après avoir été séminariste, officier, réduit pour vivre à aller jouer du violon dans l’orchestre du petit
e sauve et s’installe son gardien. Ce seigneur, veuf, dévot et riche, vivait en intimité avec deux autres seigneurs, M. Dandol
ù s’étend le but de leur convoitise. Mario Rapisardi n’a pourtant pas vécu en vain. Il a été et il demeure comme le poète de
eur de femmes, l’aventurier cosmopolite avait pris sa retraite, où il vécut quatorze années consécutives et où il laissa tout
vu de ces tendresses féminines au milieu desquelles il avait toujours vécu . Dans ces Lettere di Donne, nous voyons que nombr
plaintes d’une vieille paysanne. Les habitants de cette île fortunée vivaient jadis sans grand-peine des ressources de la terre
d’une fois j’ai entendu dire dans les campagnes que le paysan devait vivre en paysan et le bourgeois en bourgeois ; je conna
its ingénus et débonnaires. Dans leur lutte pour acquérir le droit de vivre autrement qu’en qualité d’esclaves du capital, le
un peintre, en somme, qui, quoique très moderne, a trouvé le moyen de vivre dans une atmosphère de suavité et de paix voluptu
t plus fort le plus grand des cœurs poétiques, partout où la magie de vivre se fît sentir plus vive à la plus frémissante des
saint Thomas, cherchant à surprendre jusque-là quelque nuance sentie, vécue , de la foi du Moyen-Âge. Ceci était à voir. M. Ga
ateur pour ne pas se rendre compte de l’état de la France où il avait vécu . Né Français, il se fût certainement trouvé à la
On peut deviner ce que devint le libéralisme de cet homme, qui avait vécu sa jeunesse sous Louis XV, qui portait pour plus
it être attesté, s’il en valait la peine, par plusieurs personnes qui vivent encore. » La sincérité de cette déclaration pour
sant ? Pourquoi ne pas le croire ? Les hommes dont il cite les noms y vivaient certainement cette année-là. Il n’a d’ailleurs pa
si n’a-t-il jamais pu chanter à gorge déployée son sincère bonheur de vivre , et il n’a pu, non plus, crier sans réserve une d
e effréné, Pascoli avait chanté presque dans l’ombre toute sa joie de vivre et de souffrir en douceur, toute la bonté des pro
sans doute, de la sensibilité des jeunes générations qui demandent à vivre vigoureusement, les yeux et les mains plongés dan
que Gabriele d’Annunzio reste le plus merveilleux « artiste » qui ait vécu après Léonard. Tome XCVII, numéro 358, 16 mai
mes études à un pays, c’est bien à l’Italie, où depuis vingt ans j’ai vécu presque constamment, à part un intervalle de quat
ée son génie ; celle dont ses vers ont fait une Immortelle, celle qui vivra , grâce à lui, aussi longtemps qu’il y aura des ho
Florence, 6 s., John Murray « Un voyage dans les lieux où Dante a vécu est une perpétuelle illustration de son poème. »
décorative. Tiepolo est certainement un des plus grands peintres qui vécurent et un des moins classiques ; on ne peut devant lu
toujours plus démesurément grand, le fait avec l’esquif. Le besoin de vivre sa vie, et de la vie en soi, est le fatum indénia
se le reflet de votre beauté, vous trouverez une immortelle raison de vivre heureuse. Science sociale. Memento [extrait]
tenant une arme à la main et ce n’est pas vrai. (Notons qu’Andreoli vivait encore lorsque Casanova publiait son récit en 178
été écrit, est loin de Francfort, de l’Ombrie, et aussi d’Orthez, où vivent et œuvrent Paul Claudel, Louis Le Cardonnel, Fran
d’Annunzio, entouré d’une cour cosmopolite, vit comme il lui plaît de vivre . Les invocations répétées à l’Epos constructeur,
us qu’à la mort, les deux vers qui sont le thème intérieur de sa vie, vécue avec tant de plénitude, et où il parle de son esp
petit paysan piémontais, fils de pauvres aubergistes de campagne, qui vécut près d’un siècle et fut Giuseppe Verdi. On le voi
n’a rien à cacher, mais peu de chose à révéler, hormis le plaisir de vivre en de gracieux paysages qu’égaie un babil d’oisea
libre d’allures, quel rêve que ce tableau de la renaissance italienne vécu par elle-même, malgré elle, dans le profond mystè
hacun s’éloigne de son voisin, veut sentir sa parfaite solitude, veut vivre uniquement avec sa propre personne. Les « libérés
. Et puisqu’il nous a été donné de songer en même temps au romantisme vécu du Tasse et au romantisme écrit de Manzoni, à pro
hologiques des individus formant le groupe et les forces du milieu où vivent les hommes et le groupe lui-même. Ce livre se dem
. Le bas langage, ajoute-t-il, issu de ces façons si particulières de vivre et de sentir, sert, entre autres, comme « fonctio
blic, dont cela augmente l’imbécillité native. Et il est certain qu’à vivre dans un milieu où de telles facéties sont de règl
leine de parfums enivrants à respirer. Elle devait être impatiente de vivre , de savoir, d’aimer ; elle devait éprouver des dé
filles, et qui brode et fait de la couture, qui s’agite et a l’air de vivre , et qui ne vit point. Elle attend. Tous les jours
es jours elle attend ; elle attend le jour où enfin elle commencera à vivre . Elle est dans une île stérile et déserte ; elle
ais, je feignais de m’absorber dans un travail ; elle pouvait me voir vivre à son aise, et surprendre les petits détails insi
ectais, du moins je l’admirais. Pourquoi agissais-je ainsi ? Pourquoi vivais -je maintenant dans ma chambre, et la fenêtre ouve
la ruelle… Certes, elles seraient assez larges ! Toute la journée, je vécus dans la fièvre ; les heures me paraissaient inter
noble : son père, un ancien officier de cavalerie, était veuf ; elle vivait seul avec lui ; elle avait deux frères, dont l’un
, Eduardo mio, je t’adore ! maintenant c’est fini, je ne pourrai plus vivre sans toi !… En l’écoutant, j’éprouvai un ravissem
ister ; j’ignore où je vais, je suis emportée. Toute la journée, j’ai vécu avec toi ; avec toi seul, absorbée ; je faisais c
ecrée, en noire heure trafique, dans le crépuscule de l’aube que nous vivons , la face et l’âme du monde. On peut ricaner, cert
10 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
te des plus belles femmes par les hommes les plus forts, et qui, lui, vivait presque dans la chasteté. Gabriele d’Annunzio, le
ite ; puis il se taisait tout à coup. Esprit indépendant et libre, il vivait en bohémien à Turin, où le directeur de la Nuova
Pescara, dans la province de Chieti, au bord de l’Adriatique, qu’il a vécu ses années de jeunesse ; c’est à ce sol qu’il tie
en effet, chez Maupassant et chez G. d’Annunzio, la même tristesse de vivre et le même sentiment du néant : l’idée de la mort
sur l’eau, celle de la Seine ou de la Méditerranée, que Maupassant a vécu toutes ses heures d’oubli, c’est à elle, aux part
petites villes d’Étretat, d’Yvetot, de Caudebec et de Canteleu, où il vécut une longue enfance sans contrainte d’aucune sorte
côtes, le marin se détache peu à peu de tous les souvenirs dont il a vécu  ; loin de lui, sans lui, la vie des siens continu
le ne le revit plus : vainement elle demanda à son amant l’endroit où vivait son fils, quand l’envie de le revoir la torturait
le à toutes ses supplications. Elle se résigna, « revint chez elle et vécut auprès de son mari la vie de toutes les épouses »
e les mêmes thèmes leur étaient suggérés par la nature du pays où ils vécurent leurs premières impressions, que les deux écrivai
de la chambre, il la fit murer. Cette malheureuse victime de l’amour vécut ainsi sept ans, et, « autant par la douleur que p
nature de la source de leurs émotions. Nous savons par eux qu’ils ont vécu , aimé, souffert comme nous, que les mêmes sentime
aversait une période de crise profonde. Et, bien qu’à côté de Manzoni vivait et travaillait le divin Léopardi, les belles lett
tandis que la nation rajeunie, poussée par une remarquable volonté de vivre , cherche ses voies, et avec ses aspirations exasp
11 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
araissait pour faire place aux troubles du cœur humain. La volonté de vivre selon ses instincts, malgré les hostilités souver
, tout rayonnant d’une volonté féconde de vie, d’une profonde joie de vivre , et qui connut les premières angoisses de notre p
es lieux où M. Pietro Maironi, le héros inventé par le romancier, « a vécu  ». Quelques photographies portaient comme légende
Dois-je le dire ? En montant l’escalier qui menait au pauvre logis où vivait le grand maître, j’eus quelque peine à maîtriser
t le grand homme achevait peut-être, dans l’isolement du réduit où il vivait , quelque œuvre de haute inspiration, destinée, co
amitié. Duccio della Bella, le protagoniste, connut aussi l’amour. Il vécut avec rudesse et avec puissance au milieu d’un peu
rs et les fièvres ardentes. Au milieu des pêcheurs de contrebande, il vécut des heures de guerre, jusqu’au jour où un drame t
qui avait voulu connaître la vie, qui était parti avec son rêve pour vivre avec intensité et avec liberté. Et par la volonté
te sensualité et de son ironie, il révèle une irrésistible volonté de vivre selon une perfection de beauté que les mœurs rapa
age théorique, plutôt qu’Antoine, plutôt que César lui-même, s’il eût vécu . Voilà qui rend le fait à ses origines mêmes, les
it pas d’intrigues et du p…e dans les petites villes de Toscane, on y vivrait fort heureux. prétisme (Page 157). J’aurais eu
t peu probable qu’il soit allé à Rome. Comme il n’était pas marié, il vivait avec sa sœur, et celle-ci était mère de nombreux
l’examen d’un génie. L’évocation est parfaite. M. Pasquale Gatti a dû vivre quelques heures de la vie de Léopardi. Il a dû re
, qui n’a point passé trois mois en Italie, déclare gravement y avoir vécu « trois années de voyages et de recherches ». Et
lui promet 30 000 francs, de quoi, avec les petits revenus de Beyle, vivre heureux à Milan, où l’aisance est à bon marché, e
, après deux ans d’attente, Beyle connaît son illusion. — Or, il faut vivre  ; Beyle a 1 600 francs de rente ; il a besoin de
la Peinture reste presque son seul espoir. Elle doit lui permettre de vivre en Italie, à Milan, sans rien faire. C’est un gag
finir. La nécessité le fit auteur. § Quand il n’a plus d’argent pour vivre , c’est alors seulement qu’il se livre à un labeur
eut vite décidé que la comtesse avait fait tuer son mari pour pouvoir vivre avec son amant. Toutes sortes de développements r
inations étrangères et au régime féodal. C’est un peuple qui aspire à vivre comme les autres peuples, à s’arracher aux tutell
qui se trouvent au-delà de Florence et de Livourne, ou peu s’en faut, vivent de leur agriculture ou de la pêche ou de la navig
er résuma en son nom toute la tendance pessimiste des générations qui vécurent dans le crépuscule du soir de la morale chrétienn
C’est un homme fort, qui se butte contre tous les obstacles, qui a pu vivre aux colonies, qui est enflammé par la nostalgie d
. Souv. d’égot., p. 232. 34. Souv. d’égot., p. 264. 35. Comment a vécu Stendhal, p. 192-3. 36. Le 26 décembre 1861. Sou
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ssassinat commis par Brando. Brando meurt vraiment de ne pas avoir su vivre . Il est, je le répète ici, le vaincu dont la volo
st-il nécessaire de répéter encore que dans l’espace scénique ne peut vivre qu’un monde idéal, que le Char de Thespis, comme
e par les personnages, qui ne savent pas « inventer leur vertu » pour vivre en perfection dans le rythme de celle-ci, selon l
13 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
l’âme de la nation qui passe dans ses strophes : dans la vie qu’elle vécut à travers le passé, autant que dans la vie qu’ell
gin qu’à sa méthode que Raphaël ressembla toujours. Ces vieux maîtres vivaient encore de traditions, ils détenaient des secrets 
de cette abjection, le Convito ajoute : Il y a encore des hommes qui vivent et qui ne désespèrent pas, confiants dans la forc
et la statue équestre de Marc-Aurèle indiquent que quelques artistes vivent encore. Les Romains, dans leur triomphe, ne furen
14 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ien, prepotenti. Aussi les Italiens, qui aiment la liberté et veulent vivre à leur guise, sans subir l’oppression de la soi-d
mental pour lui-même, brutal pour les autres. À côté des impressions vécues de Barzini, le Corriere della Sera publie d’intér
use exaspérée par l’attente croissait dans le pays ; on finissait par vivre dans une atmosphère de suspicion mutuelle que l’e
et d’immédiat les intéresse par-dessus tout : ce sont les impressions vécues qui les remuent et les passionnent. Ces impressio
utions sanitaires, etc. Sur la frontière du Trentin, beaucoup de gens vivent de la contrebande et comme le déplacement de la f
ssentiment du péril qui menaçait l’Europe. — M. Ferrero n’a-t-il donc vécu depuis quinze ans qu’en compagnie des Césars ?
nt en août 1914, au moment où les Allemands y arrivaient ; il n’a pas vécu en Belgique sous la domination allemande, il ne p
ulations de la côte de l’Adriatique sont particulièrement exposées et vivent dans l’angoisse. De Fano, une mère écrit à son fi
e qu’il voit. Et cependant il ne combat pas encore, il transporte les vivres … Je ne puis te décrire la peur de maman : la nuit
es nationaux, ils ne se portent guère mieux, à l’instant présent. Qui vivra verra… 1. C’est-à-dire, gens qui veulent con
15 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
d’avoir accumulé trop près du front des approvisionnements énormes en vivres , munitions, chaussures, qui furent une proie faci
eur femme et leurs enfants, puis allèrent mettre le feu aux dépôts de vivres voisins. Des détachements considérés comme perdus
dans un four et réussit dans son entreprise à tel point que l’enfant vécut soixante-dix-neuf ans. D’autres auteurs prétenden
re l’ennemi une barrière infranchissable, pendant que le gouvernement vivait de cœur et d’esprit plus au front qu’à Rome, il y
e italien que j’aime entre tous et au milieu duquel j’ai si longtemps vécu  ; je me suis efforcé de le comprendre ; je me ser
intoxiqués de leur virus prussien, reconnaîtront qu’ils ont intérêt à vivre en accord cordial avec leurs voisins slaves et ro
e mars). Jusqu’à ces derniers mois, les partis interventistes avaient vécu au jour le jour, sans direction, négligeant de s’
l s’est fait accompagner de M. Silvio Crespi, commissaire général aux vivres , grand industriel lombard, qui a montré, depuis q
montre ici, dans cette Venise du xviiie , de la force, de la joie de vivre , un besoin même de vie violente et aventureuse, d
voqua tant de protestations qu’après six ans on le gracia ; depuis il vécut presque toujours à Paris. En 1890, retourné en It
à Domokos eut une jambe cassée par une balle. Depuis sa guérison, il vécut à Paris, tout seul, de son poste de rédacteur à l
. Le soldat qui se bat pour la victoire est le seul qui soit digne de vivre . La peur peut vaincre un homme, mais la voix du d
de nature spirituelle, a-t-il dit, c’est que cette guerre nous a fait vivre une vie si intense que les mois ont la valeur his
u mariage, insultait le pape, ravalait Aristote, raillait les ordres, vivait à Rome, vanté, acclamé, professeur, chanoine et c
us de quatre-vingt-dix ans ? Le recensement de 1911 a montré qu’il vivait cette année-là en Italie 12 926 personnes de plus
x aux femmes qu’aux hommes ; par contre les laboureurs et les bergers vivent plus longtemps que les cultivatrices et les bergè
iques, dont les membres, libres et animés de l’esprit individualiste, vivent chacun leur propre vie, suivent leurs intérêts pa
es compositeurs qui étaient avec orgueil leur fécondité d’insectes et vivent dans la plus souriante autolâtrie. Mais à celui q
il faut avouer que M. Moretti est plus heureux quand ses personnages vivent dans le cadre plus étroit de la nouvelle. B. C
ncore les peuplades slaves. Dans la Péninsule Balkanique et en Russie vivent des gens que l’on peut considérer comme barbares.
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
on leur donnait à cause de leur nudité : le Lazare de l’Évangile. Ils vivent dans les rues ou sur le rivage de la mer. On les
e, ne pense au lendemain : le jour même apporte, bien ou mal, de quoi vivre . Un ouvrier quelconque qui travaille pour vous, l
17 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
Brandes : Les Facéties de Pogge Ce fut à la cour des Médicis que vécut une partie de sa longue existence le bon Poggio B
je lui dise que jusqu’à ce qu’il ait éprouvé le dramatique de la vie vécue , jusqu’à ce qu’il ait senti, lui le premier, les
ue l’opéra musical, M. Boïto pendant une vingtaine d’années se plut à vivre hors des batailles artistiques, loin des commérag
ée suivante. Plus tard il vend ses deux premières médailles d’or pour vivre et c’est à travers une jeunesse de terribles misè
es. — C’est dire que les illustrations rendent très mal un art qui ne vécut que par la couleur et que la plupart des monument
ro, indépendant et personnel, est indéniablement un artiste : il fait vivre une quantité de types avec une aisance parfaite,
verve, avec cet aimable scepticisme des hommes qui ont beaucoup vu et vécu , il cherche le beau où il le trouve, laissant aux
18 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
dir leurs états et à accumuler des richesses ! Combien, au contraire, vécurent pauvres de deniers pour acquérir des vertus, et l
rieur, lequel n’est plus chez lui qu’un stigmate, en est réduit, pour vivre , à escroquer, à la grecque, l’étranger qui se has
, plus recherché encore pour sa conversation que pour sa peinture, il vécut entouré de fervents disciples et de domestiques d
à tous les romans d’imagination, précisément parce que cette vie fut vécue et brûlée à tous les feux de la Saint-Jean et ali
subtile et vibrante comme la lumière, la matière de l’esprit, ou qui vivent dans un milieu social organiquement élevé. Les ca
aventure, Et je ne rêve pas d’une autre éternité, Bellini ! que de vivre avec tes créatures. V Tu n’es plus que
, Sur ma bouche éprouver le miel de ton haleine, Et sentir ta chair vivre à travers le granit ? Je te réclame à l’ombre,
réseaux Si ténus qu’on dirait un jeu d’orfèvrerie ! J’eusse aimé vivre là quand naturellement L’Art coulait de la vie
ci les choses au point, disons-nous, il n’est rien de tel que d’avoir vécu en Orient. C’est, par chance, le cas de l’auteur
ni que l’on appela Uccello à cause de son amour pour les oiseaux ; il vécut très vieux et avait déjà près de quarante ans qua
par le Colleone. III Nous ne savons presque rien de sa vie. Il vécut à Florence et fit un voyage à Venise en 1483, pou
Il représente une humanité qui connaît la souffrance et pour laquelle vivre est une tâche écrasante. C’est un pessimiste. Il
Anglais, mais « un Italien tourmenté dans l’Inferno de Londres ». Il vivait avec les Florentins primitifs plutôt que parmi le
, lui qui, de toute l’énergie de son imagination, aurait parfaitement vécu , artisan plutôt que citoyen, dans quelque cité to
plorerai Christ notre Seigneur À ce point pour lui et pour moi ; — De vivre seulement, comme jadis sur la terre, Dans l’amour
rand nombre aient disparu sans pouvoir jamais être publiés ! Rossetti vivait à l’écart de tout groupement, indépendant de tout
souvent teintes sang. » Dans cette Ombrie belliqueuse, les bourgs ne vivaient que de pillage et de meurtre ; la guerre régnait
quaient toutes la première manière de l’artiste, celle du temps où il vivait en Italie, et où il se cherchait. À cause de cela
iographes du pauvre Shelley semblent avoir ignoré. Il y a là un récit vécu des funérailles, qui contient des passages d’un r
M. Remy de Gourmont nous prouve que la Vita nuova n’est pas un livre vécu  : Après avoir écrit, au hasard de son cœur, des
quelle s’élevait jadis un vieux quartier pittoresque où se plaisait à vivre l’auteur de Wilhelm Meister ; et à Messine dans l
possède pas à Rome le moindre petit bout de pierre rappelant qu’il a vécu longtemps dans ce pays et qu’il l’a décrit en des
gmatiseur, celui qui s’écrie : « Bienheureux héros qui, lorsque vous viviez sur la terre, étiez la source de grands bien envo
des artistes germains, en est le dernier. L’humanité religieusement a vécu d’images plus que de textes, et malgré le changem
rts, et qui par cela même à l’homme qui vit de rêve, comme la plupart vivent de calculs, offrent l’abstraction immédiate, l’él
t en effet qu’en 1433 un peintre nommé Antonio Pisano, âgé de 36 ans, vivait à Vérone, rue San Paolo, avec sa mère Isabetta, â
ès manger, boire et dormir. Au lieu que les ardents et les heureux de vivre , ceux qui proclament bien haut : « L’art est une
19 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ue fait M. Gaston Deschamps et que font tous les doumiculets sinon de vivre à même autrui, en dépeçant l’organisme qui les fa
ts sinon de vivre à même autrui, en dépeçant l’organisme qui les fait vivre  ? Si à cette heure, Monsieur, vous surpreniez à r
vain ordinairement plus hardi ; l’Italie vraie est celle qui voudrait vivre en paix, dans ses rizières ou sous ses orangers,
beaucoup de musique, des fêtes, et la joie d’être libre, de penser à vivre et non à tuer. Il en est de même dans toutes les
italiano d’arti grafiche » Il y a trois mois — mais je persiste à vivre et à lire à mon heure —, sans souci de la sommati
20 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
les vieilles malédictions, et la Ville morte a tué celle qui voulait vivre . Il est dommage que cette tragédie, dont la donné
s André le jeune homme aimable et l’artiste de talent, mais celui qui vivra , qui a un avenir, qui l’oubliera bientôt dans l’i
il est mesquin, gauche et tragique, ce pauvre vieillard ; M. Ojetti a vécu son personnage. Peu à peu, par cette réaction nat
l’entoure, elle devient à son tour l’esclave de l’homme conquis. Ils vivent , les deux amoureux, dans une villa aux environs d
peut-être avec amour, mais il est encore maître de soi et désireux de vivre  ; Ercole paye de la vie son illusion de liberté…
s qui n’ont pas les yeux rouges et les mains noires, sont indignes de vivre . Il y a des hommes qui ne travaillent pas ; je cr
 ; il fallait donc transporter des provisions d’eau aussi bien que de vivres  : tout cela se faisait à dos de mulet ; mais si o
présente de besoins un simple corps de 10.000 hommes, par exemple, en vivres , eau, vêtements, armes, munitions, nourriture et
21 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
sont l’un et l’autre bien connus en France, où le premier a longtemps vécu . Le second, qui tient dans la hiérarchie futurist
és sur l’intimité des Stella-Lucente, emportaient le souvenir d’avoir vécu des heures inoubliables chez des grands de la ter
vous émerveille ! Je connais mon Antonio, je l’observe, je le regarde vivre avec dégoût parfois, toujours avec curiosité. Il
! vous exagérez, Vénitien que vous êtes ! À quelle époque croyez-vous vivre  ? — Au vingtième siècle, mais avec le dernier des
tence. Il avait gaspillé une maigre fortune, et donnait à Paris, pour vivre , des leçons de piano. Il jouait aussi, à la Bours
ngeance ! Vous me demandiez, l’autre jour, à quelle époque je croyais vivre , et je vous ai répondu : au vingtième siècle, mai
était plus cher, affirmait-il, que la maison paternelle. John-Arthur vivait dans une exaltation constante, pleine de mélancol
nt détruit ? Comment édifier un scandale sans citer des noms ? Nul ne vivait dans l’intimité des Stella-Lucente, sauf moi. Et
Cela dura jusqu’à la mort d’Antonio. Les fièvres l’emportèrent. J’ai vécu avec Aurora. Elle était silencieuse. Je ne lui pa
es de ses devanciers. Il adore, comme tous les enfants, les bêtes qui vivent avec l’homme et qui lui ressemblent : les chiens
s y sont évoquées surtout comme cadre à la vie actuelle et les gens y vivent réellement. […] M. de Monard et Mlle Zamboni ont
ndeur Crespi. Cette collection Crespi était connue ; son propriétaire vivait à Milan. Il l’avait installée dans une vaste gale
s circonstances de son séjour dans l’île célébrée par Homère, où j’ai vécu cinq ans. Cela m’autorise à présumer que le Gouyn
un trait de lumière. Je me souvins qu’au xviiie  siècle, à Marseille, vivait un armateur populaire, banquier par-dessus le mar
lie. Et encore : puisque cette Revue existe et qu’elle est assurée de vivre , il faut qu’un public de plus en plus large accue
l’expérience. Il dit qu’il est juste que son bonheur pèse à ceux qui vivent avec lui. Musées et collections. Au Musée du
. 651). Il faut noter que Gluck se trouvait à Copenhague, en 1749, où vivait Scheibe. Celui-ci publia son Critischer Musikus,
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
tistes, en homme qui donne pour que d’autres le servent en beauté. Il vécut avec eux, il leur en imposait par sa volonté sûre
c fut le « Prince » parfait de ces heureux temps, où la seule joie de vivre , d’un tout petit souverain, et peut-être de tout
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
eur accomplissement. Parmi les premiers chrétiens de la Palestine qui vivaient encore en plein hébraïsme, lequel eût pu se repré
itée, de vie forte, effervescente et poursuivit avant tout la joie de vivre , d’exister, d’encadrer sa vie et d’en jouir, avec
24 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ieux que lui n’était qualifié pour reconstituer le milieu dans lequel vécut l’artiste ; la collaboration de G. Ludwig lui app
istorien sont chez M. Lafenestre, doublés d’un poète, et le milieu où vécut l’artiste de Pieve di Cadore, le charme et la pui
n tout est une force, la seule force… Piétinons les routines infâmes. Vivent l’écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, r
iècle. Austère philosophe et presque homme d’État, elle est forcée de vivre chez un vainqueur de sa ville natale. Elle y comm
r la France. Marceline suivit son mari, sans enthousiasme. Il fallait vivre . « Venir en Italie18, écrit-elle à son amie Mme P
n les montrant convulsivement tordues dans leur inépuisable ardeur de vivre . Le procédé d’évocation employé par M. d’Annunzio
mour pour le mort et pour Paolo Tarsis, le survivant, et incapable de vivre devant l’amour triomphant de sa sœur Isabelle pou
ec toutes les énigmes de ses inscriptions et de ses signes. Ces êtres vivent continuellement dans le passé, à tel point que pa
nde Isabelle, en souvenir de l’homonyme, l’Isabelle d’Este, qui avait vécu là. Et son frère l’aide dans la fiction. « Tu éta
n souvenir d’une Indienne qui avait laissé tomber une rose jaune. Ils vivent tous, intensivement, hors du temps. Et tous, et l
e est submergée dans le flot mystérieux des choses qui ne doivent pas vivre , des chansons que Vana ne chantera pas, des parol
de et le Roi, désormais sans jalousie ni passion, rentreront chez eux vivre le reste de leur âge. Dunque possiamo creder que
ture et, anxieusement, s’interrogent à toute minute pour savoir s’ils vivent encore et comment ils vivent. Épouvantable vision
rrogent à toute minute pour savoir s’ils vivent encore et comment ils vivent . Épouvantable vision ! Jean Lorrain crie qu’il es
ujours probablement, fameux par leur passé, où l’on puisse s’imaginer vivre une existence en beauté. Venise sera-t-elle encor
poing, des femmes pleurantes. Peu à peu les habitants se reprennent à vivre librement, groupés par la seule logique du besoin
25 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
ce qu’elle est sorcière : elle se sacrifie parce qu’elle ne veut plus vivre . Elle nous apparaît étrange, stylisée, et nous ne
a tragédie ne sont pas des individus quelconques ; ils croient ne pas vivre dans un milieu banal, car ils sont artistes : Luc
maison de briques, flanquée d’une tour en ruines. Dans cette maison, vivait toute l’année un domestique du jeune cavalier du
se de mes séjours en ville. Ce n’est pas vrai. Tiens, à Cagliari j’ai vécu un mois avec cinquante-cinq lire. Et à Naples, en
Mais que veux-tu ? J’ai besoin d’argent : sans argent je ne peux pas vivre . Un homme sans argent, qu’est-ce que c’est ? C’es
s les tourments depuis ma première enfance : et quand j’eus grandi je vécus humilié et abaissé… » Le front du bandit se pliss
jets confus fermentaient dans son cœur. Dans les derniers jours qu’il vécut à la tanca, il éprouva pourtant une certaine émot
’il portait sur la poitrine, comme il ne se rappelait pas qu’il avait vécu plus de cinquante ans en prières pour sauver son
la poésie… Notre sensibilité, aiguisée par le temps admirable où nous vivons , ne saurait se contenter longtemps encore de la s
un poète humanitaire et un merveilleux organisateur de batailles. Il vécut un peu partout, car celui qui fut l’âme unique de
trie italienne » ne connut presque pas la joie d’avoir une patrie, et vécut perpétuellement en exil — même, et surtout, lorsq
sans génie d’une maison régnante. Mazzini mourut républicain comme il vécut . Pour cela, il fut dédaigné. Il était Génois, de
villes d’Italie, jusqu’à former une classe de capitalistes moyens qui vivaient à l’aise sur les fournitures publiques, et dont l
fond, n’a pas changé et il est appelé, aujourd’hui comme autrefois, à vivre de la vie surnaturelle. Certes la civilisation pr
age, et que l’auteur qualifie de troubles, les neuf dernières ont été vécues par lui à Rome où il représentait la France. M. B
, p. 344. 44. Il est vrai qu’après sa sortie du collège de Belley il vécut pendant des années au grand air, libre de ses mou
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
ur Urbain VI, Mme Kolb croit pouvoir insinuer que, si la sainte avait vécu cent ans plus tard, la Réforme eût pu être évitée
lignes, dans le cœur même de la philosophie. Car la philosophie doit vivre deux vies : la vie du sentiment et la vie de la r
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
stile, harmonieuse ou ennemie, du temps dans lequel les protagonistes vivent toute leur vie exubérante, dans trois étapes fata
nne, issue de la révolution nationale, meurt, parce qu’il voulut trop vivre et il ne sut vivre. Il se plie sous le choc de de
volution nationale, meurt, parce qu’il voulut trop vivre et il ne sut vivre . Il se plie sous le choc de deux amours qui à un
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ouÿs a transporté et revécu une aventure qu’un autre avait réellement vécue . Chose étrange : des deux récits, celui de Casano
s peintres et les sculpteurs qui décorèrent ses églises et ses palais vécurent d’emprunts qu’ils firent à l’art de l’Italie cont
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXX »
due. Fin [Présenté en toute humilité à M. H. de B. âgé de 38 ans, qui vivra peut-être en 1821, par son très humble serviteur,
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »
ce qui n’est pas repas d’ostentation. On sait que les 3/4 des maisons vivent de minestra verde et de macaronni et tiranno la c
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »
e quatorze ans, en petit ouvrier vagabond, et qu’il y avait longtemps vécu et considérablement travaillé. Le triptyque de Se
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »
rvatoire de la rue Bergère. Les grands artistes que Naples a produits vécurent vers l’an 1726, temps où les mœurs étaient si gai
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
u’ils gagnent et, dans leur vieillesse, se font mendiants, manière de vivre que la frugalité naturelle au pays et le grand no
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
r à toutes ces beautés. J’ai pensé seulement que si jamais je voulais vivre quelques mois au sein de la nature il fallait ven
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
grande revue féministe romaine. Là elles reconnaissent leur valeur et vivent leur vraie vie. Amédée, de La Victime, de Sfinge,
vers les mêmes épreuves, trouvent leur raison d’être pour continuer à vivre , dans la piété ou dans la charité, ou bien elles
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
de la lutte entre Octave et Antoine, celui-ci, constate M. Ferrero, «  vécut trois années loin de Cléopâtre ». Il pouvait donc
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
llera et il continuera jusqu’à ce que l’esprit religieux ait appris à vivre sans avoir besoin de la religion, c’est-à-dire ju
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
, remarque le gibelin, tous disent de même : ciel, amour, mer, terre, vivre , mourir, aimer, et d’autres mots encore. « Si no
talie et il n’y a pas à s’en étonner : leurs mœurs et leur manière de vivre , dans sa difformité, dépassant tout ce qu’il y a
39 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
jamais. Les tombes toutes semblaient ouvertes, Sous ce ciel. Rien ne vivait . Nulle apparence Terrestre n’était, en cette lumi
40 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ce n’était pas encore très grande entre les deux états. Tassi, qui ne vivait pas comme tout le monde, — il s’en faut ! — entre
pas fait l’homme qui possédait un tel secret, s’il eût été à même de vivre sans soucis pesants, sur sa terre natale ? Peut-ê
est gai et débonnaire. Comme il est notoire que pour lancer et faire vivre cette feuille on est prêt à des sacrifices pécuni
détails dont la morale au fond est celle-ci : Il n’est trésor que de vivre à son aise mais qui pour nous sont précieux pour
e : leur devoir d’humanité leur est donc facile, puisqu’elles peuvent vivre de notre admiration. » Les Journaux. Lamartin
angeté qu’une explication s’impose, du moins vis-à-vis de ceux qui ne vivent pas de la vie publique italienne. Voici, en abrég
paux de ces personnages. 32. Botticelli (Sandro di Mariano Filipepi) vécut jusqu’en 1510, peut-être jusqu’en 1518, mais il n
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
diose esthétique, afin de la représenter en beauté. La génération qui vécut autour de d’Annunzio l’imita, en subit tout le ch
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
Nietzsche ; mais les deux anciens amis ne se voyaient plus. Nietzsche vivait volontiers dans sa solitude, où la femme amoureus
43 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
oule, les admirations des snobs, les jalousies des impuissants ; il a vécu et il vit libre, seul, et son travail est toute s
o tempora, o mores ! de Cicéron ; ce qui m’importe le plus, c’est de vivre la vie qu’on me présente et de frémir aux passion
ar le tumulte et la variété des épisodes. Les personnages formidables vivent d’une vie énorme et monstrueuse. L’antique Poseid
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
r le plaisir et l’utilité desquels je disserte, dans quel aveuglement vivez -vous, si, au lieu de lever vos regards vers ces s
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ement à l’auteur qu’il a été victime de son imagination, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule pei
46 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
me autrefois le mendiant païen, sous les portiques où passait César, — vivait jovial, familier avec l’opulence de Dieu, sorte d
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
aucune peine à la deviner femme sous son travesti ; de longs mois, il vécut avec elle à Parme, se faisant appeler M. de Farus
48 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
lus idéaliste que pratique, un écrivain en dehors de la vie politique vécue . Cela ne gâte rien ; ce qui est plus grave, c’est
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