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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
eunesse qui a trop vécu et qui est plus triste que la vieillesse. Son visage , très blanc et allongé, n’a de particulier que la
e ressentis aucune de ces palpitations qui font pâlir brusquement les visages des hommes. Je n’eus pas de sursauts et de frisso
es hommes. Je n’eus pas de sursauts et de frissons à la vue d’un cher visage , au son d’une voix chère. Mes sens s’éveillèrent,
s, yeux de spasme et de passion — et je voyais se refléter en eux mon visage , et je voyais briller en eux la joie de me sentir
Deux images dans un bassin I Uniquement afin de revoir mon visage dans un bassin mort, plein de feuilles mortes, au
se ramassaient toutes vers le fond, et alors je voyais dans l’eau mon visage et je le fixais si longuement qu’il me semblait n
tout le reste était comme au temps passé. Je voulus encore revoir mon visage dans l’eau et je m’aperçus qu’il était différent,
n je remuai les feuilles mortes pour faire un miroir plus vaste à mon visage pâli et transfiguré. Il y avait quelques minutes
de la main les feuilles afin de contempler nos images. Quand nos deux visages apparurent ensemble, proches, sur le miroir sombr
brusquement, j’empoignai mon moi passé par les épaules et le jetai le visage contre l’eau, à l’endroit même où apparaissait so
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
eulement, il attaqua la suprématie romaine, en forme dialectique et à visage découvert. Tout le monde sait que Dante était un
es traits. Aussi bien rencontrons-nous la même tristesse sur un autre visage , plus familier encore pour nous et plus touchant,
ilier encore pour nous et plus touchant, que celui de Titien : sur le visage ravagé du vieux Rembrandt, cet autre poursuiveur
favoris sont précisément complètement opposés, celui-ci dessinant des visages ronds, celui-là des figures très allongées. En ré
3 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
portrait ovale de Carle Vanloo, la Sylvia eut un peu de votre air de visage . Il vous serait facile, un jour, de nous ressusci
les portraits mêmes à un type uniforme et en altérant les traits des visages d’après un canon conventionnel, qui n’est autre q
portrait si l’on ne voyait ce que nous appelons l’air de famille des visages qu’un peintre a reproduit. Et cet air de famille
ndifférent. Ils tiennent un compte égal des hommes et des choses : un visage , une nature morte. Ils ne prennent pas parti, ils
ent libre ; et les cheveux épandus jusque sur les épaules, forment au visage et à la poitrine un cadre sans recherche : à pein
ons de sujets ne nous intéressent. Un beau pâtre assis sur un roc, le visage imberbe et demi-féminin, la chevelure au vent, le
qui fend l’air d’un élan tout-puissant, les cheveux dans le vent, le visage ailé lui-même d’un vaste rire, semble une force d
4 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
viez eu le soin d’en emporter quelques-unes, vous vous êtes essuyé le visage avec un mouchoir de la demi-douzaine y jointe, ca
grand amour ? Est-ce que cela ne se lisait pas dans ses yeux, sur son visage , à travers tous ses gestes ? Étaient-ils donc ave
mon cou, mes bras. Je le considérais de mon côté, sans broncher : un visage maigre et creusé, des cheveux gris, une moustache
endant, Lina s’était assise. Les roses refleurissaient un peu sur son visage  ; elle était moins pâle. Je vis qu’elle faisait u
ès de moi, ou dans quelque maison amie. Toutes les expressions de son visage , tous ses sourires, comme toutes les nuances de s
s la fille. Et contempler les lignes du paysage ou bien celles de son visage et de son corps me purifiait également l’esprit.
la grâce leur manque. Avec le siècle d’Auguste, on voit survenir des visages fins, aristocratiques, de culture intellectuelle,
ume et révèle les lignes physiques et psychiques d’un homme, comme un visage  ; tout le livre est un visage expressif, celui de
ques et psychiques d’un homme, comme un visage ; tout le livre est un visage expressif, celui de Cola di Rienzo, coulé dans le
destinée différente changerait peu de chose à l’accent décisif de ce visage supérieurement calme et dos, mais dont les traits
le hiératisme de tous ces personnages aux mouvements inachevés et aux visages extatiques agrégés aux murailles de l’église, cor
tzschéen, est-il bien le même que ce jeune homme au sang échauffé, au visage flambant de pustules ? » M. Lucas-Dubreton a san
ité des Princes et des Sages, Où vont de si charmants, de si profonds visages , Où la foule nous semble émerger du passé, Floren
de thé… et qui a de jolis yeux bleus, une jolie bouche rouge, un joli visage fin, un joli corps svelte et fragile… une dame qu
erlina, sans doute, ou Cattina, ou Zulietta… Elle avait, pour sûr, le visage fin, la taille souple, la gorge ronde ; et, cepen
urces d’Ilissus couler, goutte à goutte, ainsi que des larmes, sur le visage rose de l’Hymette ! Vous avez vu l’île enchantée
atiques, possédant un degré de visibilité minime. Des mahométanes, le visage voilé, des Juives aux fausses nattes, au costume
ous l’apprend dans un des chapitres de son livre : les Masques et les Visages à Florence et au Louvre, et M. Étienne Charles a
près avoir lu ces lignes, nous retournerons, au Louvre, interroger le visage de ce couple tragique dont Botticelli a immortali
frappe la poitrine d’une énorme pierre. Le dessin serré, aigu, de ce visage aux modelés saillants, de ce torse décharné, de c
its du passé ; les pierres des monuments nous permettent d’évoquer le visage des morts. Je ne le chicanerai que sur un seul po
es études si attachantes où, sous le titre général Les Masques et les Visages , M. Robert de la Sizeranne excelle à évoquer, dev
obile posé par le peintre sur leur physionomie et à nous montrer leur visage réel, animé des sentiments et des passions qui re
5 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
nce abstraite s’y matérialise dans un geste ou dans l’expression d’un visage , et la difformité, rancœur quotidienne de la vie,
la place dans le groupe au sujet qui a le plus frappé l’artiste : le visage du petit. Et c’est au point que celui-ci apparaît
it. Et c’est au point que celui-ci apparaît presque plus grand que le visage atténué de la mère. Nous voici en 1884. Rosso ign
s lèvres, un mouvement de bras nu, frêle et robuste. Au contraire, le visage de l’enfant, montré de face, se contracte en une
6 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
xtrêmement marqués et délicats, en sorte que par toutes ses lignes le visage parle et pense ; rien n’est laissé à la vie intel
té corporelle, y manquent presque complètement. Enfin, les parties du visage qui sont affectées aux actions purement animales
e d’énergique et de matériel. En outre, Léonard creuse et bosselle le visage entier par toutes sortes d’ombres qui donnent une
d’une négligence, ou d’une omission volontaire ? Il n’est pas de beau visage sans cils et sans sourcils — les femmes y ont ell
liers, indispensable à la délimitation du front. Sans cette ligne, le visage perd son caractère humain. Les esprits littéraire
eyez-vous simplement sur ce fauteuil, Madame », lui dis-je. Sa pose : visage de trois quarts, était parfaite. Mon cher Enea, j
loui, et comme hébété, devant la peinture de mon ami. Les mains et le visage , entièrement terminés, étaient d’un chef-d’œuvre.
er. Et il dessina, pour lui, le cou de la jeune femme, l’ovale de son visage et les mouvements de ses cheveux. Puis, il lui fi
coupes de l’atelier. Sous le Rialto, de l’air plus frais fouette son visage . Un instant, il est séduit par l’admirable perspe
ésister au besoin de vous parler… Il se tut. Il ne distinguait pas le visage d’Aurora, dans l’ombre. Mais la lueur du dehors m
l’atelier, exposa la toile à la lumière. Certes ! c’était bien là son visage  ; mais il n’y avait pas d’âme, dans ses yeux ; pa
r ainsi : 1° Suprématie de la poésie sur la musique : « les traits du visage  », c’est la poésie ; « les parures brillantes »,
dieux, il reste solitaire, svelte et élégant, impassible, avec sur le visage une froideur que nos yeux ne savent pas scruter :
e de lui, lorsque nous le fixons avant de nous éloigner, est ce froid visage d’Alcibiade. On ne pense pas à l’adolescent qui a
7 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
le Vinci ont été accomplies, augmentées ; mais il n’a pas été fait un visage qui puisse soutenir le voisinage avec ses têtes r
goureux observateur ; nul aussi n’a fait pareillement rayonner sur un visage l’immortalité de l’âme. » Lettres italiennes
ndes de la douleur et de la maladie pour les reporter sur des tristes visages de femmes ou d’enfants, précocement flétris, qu’i
rent. Le buste qui donne de lui l’idée la plus vivante nous montre un visage plein d’animation et d’intelligence, d’ardente én
mation et d’intelligence, d’ardente énergie et de calme ressource, le visage à la fois d’un penseur et d’un lutteur. Aventurie
Bailli n’est qu’un charlatan, auquel le monarque aurait dû cracher au visage , mais le pauvre monarque tremblait de peur. » Un
ule glissée derrière ses épaules. Une volonté de coquetterie sourd du visage trop gracieux, agace dans les chevilles trop fine
ueuse et obtuse qui raconte le tyranneau féodal, l’homme de proie, un visage de femme, douloureux et songeur, mais de femme en
8 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
lque vieux Monsieur. Mais M. Chahine sait aussi exprimer le charme de visages plus aristocratiques, et possède encore un très c
ance de mouvement, cette harmonie de l’expression avec la noblesse du visage sous le bonnet phrygien ! Si la culture est le st
t au vent sur leurs grands piédestaux. XIII Puisqu’un noble visage engendre l’Amitié, En te voyant parée et belle d
perdre, ah ! laisse qu’en retour, Attristé par l’adieu je couvre ton visage , Pour la dernière fois, d’un long regard d’amour 
des artistes pieux qui cherchaient à donner une expression divine aux visages . Et c’est surtout dans les ateliers de Florence,
é en arrière dans un geste qui dégage la poitrine. Sous le heaume, le visage est très découvert. Tous les mouvements tendent à
des formes vivantes, il rend vivante la pensée. Devant la gravité des visages qu’il peint, une gravité mélancolique tempérée pa
rrocchio y réussit dans le Colleone : tout ramène l’attention vers le visage . L’effet est rendu plus puissant pour cette raiso
une figure fine et délicate, mais moins intéressante pourtant que les visages du Christ et de saint Jean-Baptiste. On s’est tro
erenson, de M. Marcel Reymond ne laissent pourtant plus de doute. Ces visages de femmes, d’une beauté si douce, avec des yeux a
e regard et lui donnent un je ne sais quoi équivoque, mystérieux, ces visages dont, après Léonard, toutes les écoles s’inspiren
ouche mieux que celle des sveltes personnages de Botticelli, dont les visages cependant sont amincis, affinés à l’extrême. Bott
ue traîne la main sur la corde de la viole Qui sanglote, et les bruns visages cessent de chanter Attristés par la plénitude du
du symbole vivant, nous montrer, tour à tour, le gracieux ou le grave visage de la Théologie, de l’Astronomie, de l’Arithmétiq
t penchée au-dessus de moi ; — sa chevelure Est toute tombée vers mon visage … Ce n’est rien : la chute automnale des feuilles,
t alors elle jeta ses bras au long Des barrières dorées, Elle mit son visage entre ses mains Et pleura. (J’entendis ses pleurs
les plus beaux. C’est une femme de taille élancée, flexible, dont le visage pâle, dans les grands flots tombant d’une somptue
De plus, Rossetti, qui observe si finement les mobiles expressions du visage , ne s’arrête presque jamais au spectacle de l’exi
nt mon cœur pouvait être séduit À ne trouver aucune terreur dans un visage si doux, — Si seulement mon cœur fatigué pouvait
9 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
l s’est mis à chanter. On sentait qu’il chantait pour lui, et que nos visages nouveaux ne l’intimidaient pas ; on sentait, à la
déposé son instrument, pour voir une dernière fois Messine. Parmi les visages des femmes siciliennes, je retrouve un lointain a
sé de souliers noirs ouverts découvrant des chaussettes blanches. Son visage a quelque chose d’égaré, de fou ; il ressemble un
essin des mains, le nom de Sandro lui-même pourrait être maintenu. Le visage de la Vierge, en tout cas, accuse le type familie
adruzzo est l’une des œuvres les plus serrées de dessin de Titien. Le visage et les mains sont étudiés avec une sûreté qui con
Cardinal, par le Caravage. Elle est peinte avec une décision dans le visage , avec une franchise dans les étoffes qui devancen
plus grosse que le bras, charnue et pleine de suc ? Faut-il louer un visage plutôt ovale, un front clair, un nez qui part dro
uffe ou en crépon, les lèvres entr’ouvertes d’un grand espace dans un visage ou hébété ou farouche, qu’elles se sentent rondes
rs. L’amant n’a plus qu’un plaisir : regarder l’aimée et tirer de son visage sans fraude sa seule récompense. Pétrarque, dans
me des Grecs insurgés, tandis que Delacroix émouvait le public par un visage pathétique de vierge patriote sur les ruines de M
valier Grivetto rentrait chez lui, on lui lança un cric au travers du visage avec une grande violence. Au moment d’entrer dans
ue l’amour. Madame de Mondragon47 et mademoiselle de « Bordo » ont le visage un peu amaigri à cause des soucis que leur donne
n sourire, je sens sa forme entre tes bras. Alors sur l’énigme de ton visage je satisfais en caresses une colère violente, jus
ois pour un si large échafaudage ? » Le pape répondit sans changer de visage  : « On abattra pour vous ma plus haute forêt. »
entretenait une dame dont les bras appuyés sur la table cachaient le visage , tout en laissant voir une taille charmante, une
de l’Olympe exilée à Spolète. La dame sortit et il ne vit rien de son visage . Tout aussitôt il s’ennuya et l’envie le prit, lu
les cheveux répandus en pèlerine sur ses épaules. Ils encadraient un visage fin, régulier, mais baigné de larmes. Ses yeux, c
ibrant sous, la poussée des sources, mêla un instant l’image de leurs visages unis et penchés. Du fond de ce lac d’émeraude, l’
i, elle évoquait la chose rare, unique, la Beauté mystérieuse… De son visage auquel une couronne de cheveux relevés donnait un
10 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
, un autre personnage très vivant, dont on devinait les linéaments du visage sur l’épreuve qu’il livrait à ses dupes. Dans ce
is celui-ci voit que « la Patrie est toute pâle, debout, avec un seul visage  », et il écoute et il exprime les voix de la guer
it par le poète qui chante sur une terre française devant l’Océan, le visage tourné vers sa patrie qui guerroie. Cela est un b
sionomies ; la vérité serait plutôt dans l’amalgame des formes et des visages que présente M. Severini et où se trouvent d’aill
e masque de bourgeois au sourire fourbe apparaît toujours derrière le visage d’une sensualité brutale de Victor-Emmanuel : Cav
nt la puissance et peut-être l’utilité de cette association aux mille visages et aux milles masques : La présence de la Camorr
coupé de nuages et dominant un lointain paysage, le Sauveur, dont le visage est empreint d’une indicible expression de triste
la nature, l’attirance des eaux immobiles et profondes, pareilles au visage de l’amour véritable, qui, dit Guido Orlandi, « n
aisait chaud, elle avait laissé sa fenêtre ouverte. Je ne vis pas son visage  ; elle avait le dos tourné, mais elle était debou
un pot, sur le rebord de sa fenêtre. C’est ce jour-là que je vis son visage pour la première fois. Une adorable tête d’Italie
i ; puis, soudain, je n’étais plus là ; je rêvais. Je voyais son beau visage , ses mouvements si purs, sa forme adorable. Je pe
es petites Dianes adorables. En elles, tout est grâce et sourire ; le visage malicieux est aimable, les mines sont d’une délic
ur et les rêveuses émotions que je lui prêtais ; mais son aspect, son visage , ses cheveux et toute sa forme ravissante ; le dé
urmurai avec passion : « T’adoro ! t’adoro ! » Je ne pouvais voir son visage , mais elle eut un léger tressaillement des épaule
oks and C°. Le lendemain matin enfin je vis Psyché. J’interrogeai son visage avec anxiété. Elle essaya de prendre un air sévèr
Ce soir j’irai chez vous, une heure après la mezzanotte. » Je vis son visage , quand elle ouvrit mon papier ; elle me regarda a
it guère. J’y voyais assez cependant pour admirer Lina. Son admirable visage était encore troublé ; elle avait croisé ses deux
me vit. Son regard devint fixe. Elle me repoussa. Elle se couvrit le visage de ses deux mains, et je l’entendis murmurer d’un
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
s en Italie. C’était alors un petit vieillard, aux yeux très vifs, au visage tout rouge sous la crinière léonine que les année
12 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ca, debout, levant sa coupe, Archiloca avait des lèvres minces sur un visage maigre, des yeux très noirs et des seins fermes c
es, qui le regardaient, muettes, dans un intervalle de calme. Sur son visage pâle légèrement ambré, aux abondants cheveux blon
omme. Le moment d’admiration était évanoui, et il ne restait, sur les visages pâlis par l’orgie, que le ressentiment de l’injur
is… Tu dois bien trouver de tendres accents pour pleurer Eurydice… Le visage d’Orphée s’assombrit soudain. Qui vous rend si ha
c inquiétude. — Que voulez-vous encore ? demanda-t-il en voyant leurs visages menaçants et cruels. — Pourquoi ne me laissez-vou
tation dramatique. Par contre, on s’apitoie devant les devins dont le visage tourné du côté des épaules grimace une désolation
Ie, c’est avec un mouvement admirable que Dante couvre d’une main son visage ébloui par l’éclat de S. Jean. Dans le XXVIIe, le
enluminures, les ciels embrasés, les esprits enflammés d’amour et les visages éclairés « col lume d’un sorriso46 ». Dans l’impo
13 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
pour dégoûter, à la fois de l’art, de la religion, de la couleur, des visages et des gestes humains. Et la Vierge de Saint-Sixt
et des gestes humains. Et la Vierge de Saint-Sixte, que le modelé du visage de la madone soit excellent, cela ne surélève pas
14 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
lé en séminariste, avec les boutons rouges ; très grand, le cou et le visage rouges, un long nez aquilin, une physionomie qui
les berbos, les mystérieuses paroles ; il avait les bras tendus et le visage levé. Invoquait-il la puissance de la lune, des a
élégant et d’allures aisées. Son costume blanc était bien sali ; son visage était plus pâle qu’à l’ordinaire, et sa voix rauq
ouaient aux cartes et à la morra sans parler comme deux portefaix. Le visage blanc et les vêtements blancs d’Elia prenaient un
ompris, Félix, mon frère ? — demanda le paysan, les yeux fixés sur le visage pâli du pauvre homme. — Relis bien, explique-moi
t être mises à l’encan. Lui était toujours joli garçon, avec un blanc visage d’adolescent : seulement ses yeux étaient un peu
i. Elle n’a rien de la beauté ferme et de la certitude de modelé d’un visage peint par Giovanni. Les Portraits de deux jeunes
ption d’un ambassadeur au Caire, complétait ce don précieux. C’est un visage de jeune homme aux traits violemment accusés, à l
érir quelque belle œuvre de ce merveilleux peintre, quelque vigoureux visage d’homme comme celui du musée civique de Milan, qu
15 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
é de violet ; la selle, rouge ; le cavalier, bleu, sauf les mains, le visage et les pieds, naturellement chair ; le dragon, ve
nt et afin de déconcerter la lubricité des barbares, se mutilèrent le visage . Les oriflammes, comme un déploiement d’archanges
16 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
en relief dont quelques-uns, selon Vasari, représentent des femmes au visage souriant. Son père, voyant les promesses de ce pr
re subtil et gracieux qui plane sur l’œuvre. Nous connaissons tous le visage et les mains de cette femme, assise sur son siège
ains de Vasari, étaient renfermés certains dessins de Verrocchio, des visages d’une beauté si frappante que Léonard, dans sa je
, à la présence de mimes et de joueurs de flûte pour prolonger sur le visage cette expression subtile. De plus, est-ce en quat
17 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
te dans la chambre du vieillard, et il voit Alexandre sur son lit, le visage calme, comme apaisé dans un sommeil sans rêves ;
e nains entièrement nus, au dos rond, aux jambes torses et aux petits visages de vieux. C’étaient les carusi d’une usine occupa
une litière, un homme est descendu, d’une taille médiocre, maigre, au visage rougeaud, « le poil des sourcils fort long, le fr
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
st un prétexte à découvrir un accord nouveau des formes ; dans chaque visage les lignes se rejoignent, se relient, se prolonge
19 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
a, très pictural en poésie, ne peut rien donner en peinture, et qu’un visage peint par un bon peintre lui sera toujours préfér
20 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
e sage sang des Soderini qui rayonne en bonté tranquille et chaste au visage de la mère du trouble rejeton, Marie Soderini. Et
uis XII : « Il n’est rien pire que l’eau qui dort. » C’est bien là le visage de l’homme qui, aux coups les plus poignants, aux
ste, de la bouche ; un vaste orgueil rentré sous toute cette pâleur ; visage de maître et d’homme supérieur, certes, mais sans
21 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
Huns et ils attirent l’attention sur la ressemblance que présente le visage avec un joli et très caractéristique portrait d’i
nce du primitif mesmérisme. — Le Temps, 27 janvier. […] Vana avait le visage d’une créature qui, se sentant défaillir, retient
ans ses effigies de mondaines agitées les phases de la fièvre que son visage avoue, comme à ses élégants et à ses élégantes M.
tements, de détails caractéristiques, et plus souvent de mains que de visages . C’est que l’artiste est plus attentif à l’attitu
celui de cette ville radieuse où il aperçoit pour la première fois le visage chéri de la jeune fille dont il s’éprend. Nous vo
22 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ce que l’on peut faire dire à une main, à des doigts, sans compter le visage , d’une richesse de grimaces infinie. Les gestes o
lle n’est pas coiffée, ses cheveux d’un gris sale lui tombent dans le visage , elle a une tête sinistre d’oiseau de proie. Cepe
au bazar et un peigne magnifique en celluloïd. Puis il épie sur votre visage les signes d’admiration que vous allez donner. Ce
s, d’étrangers, de soldats et de femmes. Des masques cachent certains visages . Des draperies traînent dans les remous et, par e
s choses, qui s’en repaissent. Ils sont plus jeunes que les traits du visage si jeune, cependant, depuis que le hâle de la cam
ent, observent, profitent. Les lèvres closes augmentent la fermeté du visage intelligent. Les manières polies manquent d’aisan
ans jamais m’en lasser. Son expression semble varier comme celle d’un visage vivant. La lumière atténue ou renforce les tons c
ini… mais j’y ai ajouté les couleurs, les mouvements d’étoffes et les visages que j’aime. — Qui a posé pour la Madone ? — La fi
toutes les séductions maléfiques que lui prêtent les historiens. Son visage , d’un contour pur et d’une sérénité parfaite, s’e
23 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
tourbillon, par ce ronflement, par ce cri, et nous regardait avec le visage stupéfait et alarmé d’un homme qui se réveille en
de poing. On se rencontra dans la rue, on s’insulta, on se cracha au visage , on se gifla éperdument. Les grandes villes donnè
24 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
Les cris d’outrage se sont croisés. La menace Cingle et brûle au visage , et l’orgueil suscité Fou se dresse, bondit, s’ac
e entre quatre saints envoyée de la cathédrale de Fabriano, madone au visage plein et gracieux — tenant sa tête contre celle d
apporta une compréhension nouvelle, plus aiguë et plus séduisante du visage  : il découvrit dans la nature une vérité qu’on n’
25 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
tu d’une ample robe à parements de fourrures, le grand Florentin. Son visage est maigre, énergique et subtil. Au fond du table
26 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
uelle planche de salut traîtresse ! Sa passion n’a pas de nom, pas de visage . Ce n’est qu’une théorie, une idée philosophique 
rons été sur le rebord, à la limite extrême. Le vent nous frappait au visage , soulevait les cheveux sur notre front ; nos pied
27 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
les « cinq ou six sortes de noirs ». Et c’est à peine si on voyait le visage et les mains. Aujourd’hui le tableau a repris sa
couronne de cheveux surmonte son petit front. La barbe est courte, le visage maigre, le menton subtil, le regard vif et tranqu
28 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ait chez toi pour la susdite lame, ne la lui donne pas ; fais-lui bon visage et dis-lui que je l’ai donnée à un de mes amis. I
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