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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
372) montre en ses figures un charme comparable à celui des anciennes vierges de Cologne. Après lui Stefano de Venise, Caterino
onato, qui fait déjà preuve en sa collaboration au Couronnement de la Vierge de la collection Querini-Stampalia de grandes qua
le des sept mètres au Louvre, représentant des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, artiste populaire, habile à faire c
nit dans sa Madone du Louvre Lionel d’Este y est agenouillé devant la Vierge et sans doute en raison des petites dimensions de
l’ancien polyptyque à compartiments, les saints formant autour de la Vierge un groupe heureusement disposé ; le dessin des fi
celle que tient Botticelli dans l’art florentin. L’hiératisme de ses vierges , la fidélité de ses représentations de fruits, de
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
rait de jeune fille, par Bernardino Luini, d’un sentiment exquis. La Vierge du duc de Lorraine, attribuée à Raphaël, ne dépas
duc de Lorraine, attribuée à Raphaël, ne dépassa pas 10 000 fr. ; la Vierge et l’enfant Jésus, de Botticelli, ne fut poussée
et l’enfant Jésus, de Botticelli, ne fut poussée qu’à 5 000 fr. ; la Vierge en prière, du Pérugin, fit 15 100 fr. […]. Tout l
3 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
t xve  siècles ceux qui étaient désignés pour être les peintres de la Vierge . De ce sanctuaire d’Assise où venaient, malgré le
eux si blancs sous les paupières plissées, c’est Lippi et ses lourdes Vierges glorieuses, c’est Gozzoli avec sa tête ingénue et
roses… Et la bleue et rose apothéose de rêve de l’Angélico… Seule, la Vierge du Ghirlandajo, en dépit de l’orchestration aveug
sous la main : la fille du peuple qui a quelque peu de front pose une Vierge , — sa Vierge d’Arezzo, — le premier montagnard ve
: la fille du peuple qui a quelque peu de front pose une Vierge, — sa Vierge d’Arezzo, — le premier montagnard venu un Christ 
x Offices, deux têtes et deux ébauches à la National Gallery, — et la Vierge du Louvre. À Florence, il passe seulement, au sor
endit, chez le père de Raphaël qui dorait des statues et peignait des vierges si roides et si dures, tout en écrivant sa Chroni
’une sainte que nous vénérons sur les autels ». L’histoire de Cécile, vierge et martyre, et patronne de la musique sans qu’on
ser dans l’autre camp, chez l’autre sexe, pour trouver du nouveau. La vierge , c’est donc un jeune homme, Attilio Palagonia, qu
le curieux petit panneau, où il a peint Pandolfo agenouillé devant la Vierge . 4. Cf. La Roma Sotterranea, del cav. G. B. de R
4 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
rifice d’Abraham ; la table de la dernière cène, et des cheveux de la Vierge . L’éminent savant bornera à cette liste, d’ailleu
s principaux tableaux de la galerie Ravaisson-Mollien m’y conduit. La Vierge , dans ses bras l’Enfant, debout entre deux anges
plaisir. Le Jésus que tient dans ses bras, dans ses longues mains, la Vierge entre les anges n’est pas joli ; il ne correspond
et Lui, de ses deux bras levés, nimbe le sein maternel. La tête de la Vierge , un peu large, très simple, reproduit les traits
s angelots ont du moins l’intérêt d’accentuer la dignité simple de la Vierge , la grandeur de son attitude et jusqu’au caractèr
tant insisté. § Une Sainte Famille attribuée à Quentin Metsys et une Vierge à l’enfant de Raphaël, du Raphaël des premiers in
nsée, Raphaël ne semble pas aussi éloigné qu’il le fut plus tard — la Vierge à la chaise, par exemple, — d’une pure spirituali
eau étoilé et brodé d’or, le buste droit, la tête doucement levée, la Vierge assise tient sur ses genoux l’enfant et lui prése
onflées, est plus émouvant que l’élégant bambino. — Naturellement, la vierge de Quentin, à travers ses paupières baissées, n’a
son voûtée ; la lumière émane du berceau, éclairant saint Joseph ; la Vierge se silhouette en ombre noire sur cette nappe de c
5 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
reconnaît. Il rappelle sa jeunesse lorsqu’il s’éloigna du charme des vierges dansantes au soleil du printemps, lorsqu’il ouvri
mme point en lui, l’homme qui aime le beau, la nature, le sourire des vierges , le soleil, l’azur, la mer, les moissons flottant
e riches planches d’art. M. d’Annunzio y publie un nouveau roman, Les Vierges aux rochers, avec ce motto de Léonard de Vinci :
6 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
tiges gracieuses, le ciel bleu et limpide comme les yeux d’une jeune vierge . Dans cette chapelle de fleurs et de verdure, j’é
e la Nature et que de lui-même et se risque à n’exploiter qu’un filon vierge  ? Et pourtant la sculpture serait le plus accompl
un roman le Triomphe de la Mort, cela appartient à Pétrarque ; ou les Vierges aux Rochers, c’est au Léonard ; ni une trilogie,
la partie imaginative, quand nous n’aurions qu’à nous féliciter de la Vierge aux rochers de M. d’Annunzio, nous ne nous plaind
7 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
uées à l’atelier de Botticelli, la Madone de la famille Concina et la Vierge à la Grenade. Seule la première de ces peintures
ns, le nom de Sandro lui-même pourrait être maintenu. Le visage de la Vierge , en tout cas, accuse le type familier à l’artiste
’artiste, et cette partie de la peinture n’est pas indigne de lui. La Vierge à la Grenade est d’une exécution toute différente
orain de Botticelli, et, quel qu’il soit, le peintre de cette exquise Vierge à la Grenade est loin d’être à dédaigner. Mais j’
s œuvres des Vénitiens de la Renaissance, il y avait à noter aussi la Vierge avec deux donateurs, de Lorenzo Lotto, et le port
, tandis que Delacroix émouvait le public par un visage pathétique de vierge patriote sur les ruines de Missolonghi, à l’exemp
marbre, sculpture de l’école toscane ou pisane du xiiie  siècle ; une Vierge de l’Annonciation également en marbre, de l’école
orenzetti (Scènes de la vie de saint Étienne) ; un beau triptyque, La Vierge avec l’Enfant entre deux saints, d’Allegretto Nuz
5 ; un grand panneau avec prédelle offrant des Scènes de la vie de la Vierge , œuvre capitale de la jeunesse de Benozzo Gozzoli
e d’Annibal apportée à Prusias, le Jugement de Salomon, la Mort de la Vierge , Marie au Temple, le Palais d’Hérode, sont signif
Paris, M. Kleinberger, le meilleur de sa collection de tableaux : […] Vierge portant l’enfant Jésus et entourée d’anges, de Fr
de ces volumes qui a paru dernièrement à Paris, sous le titre : Terre Vierge . T. Ubertis (Térésah) : Il libro di Titania, R. R
intes dames qu’à les regarder il semblait qu’on vit autant de Saintes Vierges et qu’il n’entrait pas dans l’esprit la moindre p
sabusé Garganello : ‘ Hier Parpaille me fit demander un office de la Vierge . J’en avais un seul que je lui ai envoyé. Je ne s
d’or, d’un charme de coloris comparable à celui du Couronnement de la Vierge du Louvre et dans un état de conservation excepti
ble série de majoliques italiennes — parmi lesquelles deux charmantes Vierges de Mino de Fiesole et de Luca della Robbia […]. E
jano : Sainte Madeleine entourée d’anges ; un charmant bas-relief, la Vierge et l’Enfant, de Rossellino […]. […] À l’étranger,
] Viennent ensuite les deux admirables Titien : Vénus et Adonis et la Vierge avec saint Ulfus et sainte Brigitte. […] À Londre
ature contemporaine italienne a ravagé ces domaines encore à peu près vierges . J’ai déjà noté ici que la génération de littérat
8 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
salua à plusieurs reprises au cours de la procession, une image de la Vierge , conservée habituellement dans l’église d’Aracœli
eut admirer successivement le portrait de jeune homme de Budapest, la Vierge dans la prairie de Vienne, telle délicieuse figur
est l’androgyne, l’ange que Dieu envoie pour accomplir ses œuvres. La Vierge remplit l’art de son image et le dogme de son ray
ment, mais sa forme se trouve déterminée par ses actes. Elle n’est la Vierge qu’un moment avant le mystère, sitôt après elle e
nissaires, nous les retrouvons tout aussi hiératiques aux côtés de la Vierge de Cimabue. Avec Giotto, les esprits célestes ces
e la chapelle Riccardi, avec Lippi ils orneront le couronnement de la Vierge , avec Botticelli ils conduiront le fils de Tobie,
eune homme vînt annoncer à Marie qu’elle va enfanter : et voit-on une vierge dans cet office ? Il faut nécessairement que le s
r, ne sont pareils aux délicieux éphèbes de Corrège qui entraînent la Vierge dans leur ronde enivrée. Partout l’ange relie le
e de sainte Ursule de Carpaccio met en présence des androgynes et des vierges et l’archer qui tire sur la sainte la dépasse inc
r : pour ceux qui ne se désaltèrent pas avec du vin bleu l’idée d’une vierge capable de porter le casque et la lance et celle
entrâmes dans la région inconnue, lorsque nous imprimâmes sur le sol vierge la trace latine !… Les trois motifs principaux d
qui aboutit à l’inceste, la tendre et sombre opiniâtreté de Vana, la Vierge Amante, qui aboutit au suicide, la fureur d’amour
hérubin, resta à M. Hamburger pour 46 000 fr. Un autre bas-relief, la vierge agenouillée devant l’Enfant Jésus, fut acquis par
9 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
n trois grandes statues en bois polychromé de l’école siennoise : une Vierge de Nativité en adoration, un Ange et une Vierge d
école siennoise : une Vierge de Nativité en adoration, un Ange et une Vierge d’Annonciation ; seuls une statuette bourguignonn
que le soleil inondait, et dont les fenêtres étaient ornées de vignes vierges et de chèvrefeuilles, lui était plus cher, affirm
! Elle pénétra dans la petite église de San-Trovaso : elle avoua à la Vierge qu’elle aimait éperdument, et lui demanda d’être
appela. Ils échangèrent quelques impressions d’art. Aurora aimait les vierges de Bellini et de Carpaccio. Ugo leur préférait le
qu’il s’exalte devant la Madone de Dresde : La galerie de Dresde. La Vierge d’Holbein est un chef-d’œuvre de première beauté.
pouvait admirer en toute confiance : comment peut-on déclarer que la Vierge de saint Sixte « n’est peut-être pas de Raphaël »
mo ; puis, parmi les peintures, un charmant tondo de Ghirlandajo, une Vierge au livre de Luini, un Portrait de Bianca Maria Sf
er de Léonard ; il est possible que le maître ait peint la tête de la Vierge et celle de l’Enfant Jésus. Mais le reste du tabl
al, qui l’avait estimée 150 000 fr., que fut adjugée à 141 000 fr. la Vierge de Maria, attribuée à Léonard de Vinci. MM. Trott
, attribuée à Léonard de Vinci. MM. Trotti poussèrent à 12 600 fr. la Vierge à l’oiseau, de Boccaccino, et à 61 000 fr., la Vi
à 12 600 fr. la Vierge à l’oiseau, de Boccaccino, et à 61 000 fr., la Vierge à la grenade, dont l’expert demandait 80 000 fr.
10 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
orain ; la Cronaca donne les reproductions d’un saint George et d’une Vierge , à l’enfant. L’auteur de ces enluminures, né et v
revient », se promène, est vue par un peintre, qui, croyant faire une Vierge pour l’église du couvent, fait une Psyché. On dit
ne dit la messe ni à aucun personnage, ni à aucun saint, ni même à la Vierge . Le petit blasphème final est donc assez maladroi
11 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
prodigieuse, mais ce n’est pas un jardin ni un parc, c’est une forêt vierge . On ne ratisse pas, on n’émonde pas. C’est l’exub
la fille du jardinier. Elle cueille un grand panier de roses. Encore vierge , elle ne sait pas les peines que tu donnes aux mo
. Il rapporta, de ses voyages, une pierre admirable : une pierre d’or vierge éclatante, comme du feu solidifié. Et, par ma foi
lléluia ! — Alléluia ! Alléluia ! La terreur sacrée glaça le cœur des Vierges . Il y avait bien de quoi. Par la porte ouverte sa
entonna une chanson. — Grand Saint du Paradis vous êtes au milieu de vierges  ! s’écria la Nina affolée. — Tiens, répliqua Rido
haude lumière ; des jours d’été… elle se joue sur les vêtements de la vierge  ; et dans les cheveux de l’enfant, bleuit l’armur
an de l’atelier de Luca della Robbia, Sainte Ursule et les onze mille vierges , œuvre en terre émaillée estimée 10 000 fr. et ad
-relief en marbre blanc attribué à Verrocchio et estimé 30 000 fr. La Vierge est représentée allaitant l’enfant Jésus avec, au
ur gardien un Turc très noir et très gras qui possédait la voix d’une vierge à l’âge de la puberté et, en guise de compagnons,
ne me croyait pas… Nous offrions à l’amour qui nous unissait des âmes vierges et d’autant plus vulnérables… J’avais séduit bien
’un d’eux, impressionné par mon enthousiasme, s’écria : — Tu l’as eue vierge , n’est-ce pas Zaratto… ? — Je le certifie, répond
détails de mœurs ; Gebhardt met tout son romantisme dans sa jeune et vierge curiosité intellectuelle ; il voyage littéraireme
a voix d’Érigone, l’amante de Dionysos et qui est sous le signe de la Vierge à l’épi d’or, se fait alors entendre ; à travers
des mouvements, par la combinaison des signes. ………………………………………… — La Vierge à l’Épi d’or, la femme couchée sur le cercle, la
les planètes… On aperçoit dans l’éblouissement les pieds divins de la Vierge mère du Sauveur, posés sur le croissant de la lun
r dieu… » Il se meurt, le bel Adonis ! Il est mort, le bel Adonis ! Ô vierges , pleurez Adonis ! Garçons, pleurez ! ………………………………
eureuses ! Le monde est lumière, tel qu’il l’annonce. Il renaît dieu, vierge et jeune homme, le Florissant35 Saint Sébastien
t, les louanges des bienheureux éclatent, les chœurs des martyrs, des vierges , des apôtres et des anges se répondent, L’âme de
n que Gabriele d’Annunzio lui emprunta entre autres ce motif : « Les vierges du couvent regardaient passer les vaisseaux sur l
à exposé au Salon d’Automne en 1900). Le premier de ces tableaux, une Vierge avec l’Enfant Jésus et deux Saints, est une œuvre
n opposant la légèreté ferme des colonnes aux courbes des figures. La Vierge de l’étage supérieur de Saint-Marc à Florence est
amour, leur amour mystique. Leur donna Angelicata était l’image de la Vierge , une image plus semblable à eux, plus proche d’eu
12 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
thiques et modestes mirent le comble à la fête en inondant les quatre vierges de flots étincelants sous la lumière des lampes é
cette galerie de marchand !… Ah ! elle a là un singulier cortège, la Vierge de Pérouse ! […] Lettres italiennes Luciano
ng innocent de l’enfant du peuple a été vengé par le sang d’une jeune vierge innocente. La Princesse, transportée immédiatemen
elle le traître se cachait… Mais la parole du pardon chuchotée par la vierge mourante lui revient à la mémoire et il retombe d
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
lé à Saint-Cirriaque (en A), mais je n’ai pas songé à voir la fameuse vierge qui ouvrit les yeux après l’arrivée des Français,
14 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
use dont Pandolfo Malatesta se vêtissait pour s’agenouiller devant la Vierge . Au cadeau symbolique venu de Ferrare, elle répon
térielle, les beaux cheveux enserrés par les bandelettes blanches des vierges . Comme elles, la robe est blanche, unie, et le ma
nt des collines douces, une jeune fille se dresse au corps gracile de vierge , aux seins menus, aux bras grêles, la main appuyé
é, que par sa recherche des reliefs, tels que ces camées qui, dans la Vierge aux Balances, pendent autour de la ceinture de sa
tres ; la personne ou le sujet donné, saint Jean dans le désert ou la Vierge sur les genoux de sainte Anne, n’est souvent qu’u
15 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
oilée de fleurs, où le grand fresquiste se retrouve. Botticelli a une Vierge absolument merveilleuse qui rappelle le chef-d’œu
etrouve avec sa joie enluminée et poupine, Andrea del Sarto, avec une Vierge admirable, d’une émotion supérieure. Dosso Dossi
formes pleines d’une plantureuse milanaise ; puis, le même modèle en Vierge et un portrait d’homme assez mou. Et encore, oubl
ration, un Homme qui louche du Bronzino, un Guerchin très heurté, une Vierge de Fra Bartolommeo, un Pinturicchio archaïque et
gères du Printemps de Botticelli ; un portrait noir du Pontormo ; une Vierge de Carlo Dolci à la grâce maladive ; un Ghirlanda
comme le bronze, avec la poitrine haute, le ventre petit, les flancs vierges  ; si riche de vie qu’Orphée cligna les yeux comme
ivine aux frais ombrages et aux fleurs délicieuses. Ils y écoutent la vierge si belle qui s’embrase « à des rayons d’amour »,
ssion se déroule, non sans majesté, dans le motif XXIX ; Mathilde, la vierge belle, s’y profile sur le plan de gauche, avec un
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
x du Moyen-Âge, pourvu de queue et de cornes, qui allait caresser les vierges dans les monastères et susciter les fièvres solit
illes du monde, toute la terre, séduisant des fillettes, attirant des vierges , conquérant des veuves et des épouses, toujours i
17 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
tti, petit maître attardé dans les formules quattrocentistes, dont la Vierge du musée de Turin ne manque cependant pas d’un ce
toutes les fois que le navire ducal passait devant la chapelle de la Vierge , construite à l’entrée de l’Arsenal, criait trois
éprise à la folie du subtil Vénitien et qui se donnait tout entière, vierge de corps et d’âme, délicieusement ingénue, à cet
restés à tout le moins, pour la postérité, le peuple de Nausicaa, la vierge aux bras blancs, faite de grâce juvénile, de piti
onnaît facilement, bien qu’elles soient toutes belles. Ainsi la jeune vierge brillait au milieu de ses femmes. « Mais quand il
ut d’autres pensées ; et elle voulut qu’Ulysse se réveillât et vît la vierge aux beaux yeux, et qu’elle le conduisît à la vill
aissé. Ulysse n’aura que quelques pas à faire pour paraître devant la vierge aux bras blancs. La scène qui suit, une des plus
ernel dérive de la tradition chrétienne organisée dans le culte de la Vierge Marie, les lettres, continuatrices de la traditio
chef de l’école, dont le Louvre possède cependant le chef-d’œuvre, la Vierge de Saint-Hyacinthe, enlevée jadis par nos armées
anni Bellini (un magistral Portrait d’homme), du Pérugin, de Raphaël ( Vierge avec l’Enfant et saint Nicolas de Tolentino), du
settes blanches, tout le linge candide qui enveloppait cette chair de vierge  ; cette chair que jamais des mains impures, que j
ule bruyamment, et que j’arrivais à Toledo, ce n’était plus l’âme des vierges , leur fond sentimental que j’envisageais. Des for
t. — Ah ! je suis fou de vous ! je vous adore ! m’écriai-je. — Sainte Vierge  ! il pouvait tomber, il pouvait se tuer !… contin
se sur son lit, toute tremblante et ne pensant plus rien que : Sainte Vierge  ! Sainte Vierge ! Il va se tuer ! Comme son récit
toute tremblante et ne pensant plus rien que : Sainte Vierge ! Sainte Vierge  ! Il va se tuer ! Comme son récit l’avait émue, j
18 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
n de Lazaro di Royo quelqu’un chante l’hymne au printemps ; les trois vierges sœurs préparent la fête nuptiale de leur frère, e
iens, le soleil au paroxysme de son amour embrasse la Terre. Ces âmes vierges ne sont pas inquiètes. Ornella reprend le thème d
même des noces, Aligi s’en va. Il part sans avoir touché sa femme, la vierge qui sera vierge et veuve. Aligi est sur la montag
Aligi s’en va. Il part sans avoir touché sa femme, la vierge qui sera vierge et veuve. Aligi est sur la montagne, car il est p
s violents qui l’ont eue, se sent indigne de son amour, et de l’amour vierge du pâtre-artiste. Mila est saisie par les serpent
arie, les paroles qui sont dans les laudes et dans les chansons de la Vierge qui pleure son divin enfant. Maintenant elle acco
t si bien goûter le lettré artiste qu’est M. Paul Flat. Une figure de Vierge , délicieuse il est vrai, de Lorenzo Veneziano rep
re fois, jamais, à la voix de mille autres, ma muse ne mêla sa voix. Vierge des louanges serviles et des lâches injures, elle
19 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
goureusement disciplinée. Cronaca d’Arte (Milan). — Une étude sur Le Vierge d’Alfred Vallette ; curieuses notes d’Enrico Mors
20 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
r, comme cela eût été naturel, vers le pessimisme et la misanthropie. Vierge conserva toujours un fond de gaieté et d’indulgen
n’a cependant rien de trop aigre, et demeure aimablement malicieuse. Vierge possédait son bonheur dans ses yeux : par instinc
tiques ; telle Assomption de Botticelli, où des angelots forment à la vierge une couronne vivante s’inspire de Palmieri, qui p
le dans son Mariage de sainte Catherine et dans la Présentation de la Vierge au Temple de la Madonna dell’Orto. Le même homme
es doigts dans la bouche ; près de lui se trouvaient saint Joseph, la Vierge et trois anges. Sur le volet de gauche, saint Jér
lle. Tome LXXIII, numéro 262, 16 mai 1908, p. 377-379 [378, 379]. La Vierge aux roches, attribuée par le catalogue à l’atelie
es effigies de Philippe II et de Charles-Quint), […] Raphaël (avec la Vierge à la rose), le Corrège (avec son « Nolimt tangere
t compte aux musulmans de ce qu’ils honorent le Christ comme né de la vierge Marie, par l’opération mystérieuse du souffle viv
un très beau poème de Mme Lucie Delarue-Mardrus : « Discours pour une vierge  ». Lettres italiennes Ricciotto Canudo. Tom
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
il porte la bianca stola et se réclame de Béatrice pour se rendre la vierge favorable. Wagner, par le privilège du génie, a s
22 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
le mort de Bianca Maria, près de la fonte Perseja, le sacrifice de la vierge , tuée pour vaincre l’inéluctable inceste qui atti
, sa misère et sa rébellion, en véritable fils indomptable des forêts vierges de sa Calabre. Son recueil de traductions précise
Volupté, Les Mendiants du Triomphe de la Mort, La Fontaine muette des Vierges aux Rochers, les Funérailles de Richard Wagner du
tre une science incontestable. Vittore Crivelli a moins d’accent ; sa Vierge à l’œillet a le type plus lourd et ne vaut pas po
storique, il n’est pas trop sûr de faire l’aimable avec des inconnus. vierge (Pages 40-41) que les impôts payés par ma terre
ied est déjà annoncé dans le IIIè acte de la « Walkyrie », lorsque la Vierge guerrière reconnaît le futur héros dans les flanc
23 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
mes splendide : N’est-ce point Alcée qui revient des combats Vers les vierges lesbiennes ? Les Livres. Les Déclins, par Sf
24 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
me M. d’Annunzio, après avoir célébré la Venise du passé, et dans ses Vierges aux rochers le lugubre effondrement des races anc
e, ici par l’apothéose de la beauté païenne, là par la mainmise de la Vierge sur les domaines bleus de Samas, s’accompagnent d
gemmes resplendissantes, quelque saint nimbé de son auréole, quelque vierge aux yeux de lapis-lazuli l’intéressent par des dé
es femmes bien modernes, les jeunes filles savantes, scientifiquement vierges  ; mais instruites de tout ce qui peut être mis au
rang de perles, — comme des gouttes de rosée, le long d’un fil de la Vierge , entre deux boutons d’églantine… Sur le tapis, à
cynique et naïf, menteur et amoureux sincère, canaille et pieux à la Vierge . Avec une belle voix de salon dépourvue de médium
faisais tant de désordre que ma mère levait les bras en s’écriant : — Vierge sainte ! Quel vaurien ! Ah ! Giovannino, tu l’as
t-on à laisser sur le cartouche du tableau le titre : Naissance de la Vierge , qu’on sait bien, au Louvre, être erroné ?
25 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
la religion, de la couleur, des visages et des gestes humains. Et la Vierge de Saint-Sixte, que le modelé du visage de la mad
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
n rêve mystique figuré sur des murs d’églises ou de couvents de pâles vierges d’une pureté, d’une bonté, d’une beauté surnature
27 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ernait leurs difficiles affaires. De grands personnages appelèrent la vierge , des gouvernements l’écoutèrent ; tout ce qui ava
ar l’historien ; mais c’est simplement « à la suprême charité, que la vierge veut amener et fait appel ». C’est cet esprit de
e jeune homme meurt en une allégresse surhumaine sous le regard de la vierge (de la femme ?). Mais attendez : son sang jaillit
ble, et qui peut tout. « Je veux ! » dit à ce moment l’extraordinaire vierge . Et, ajoute M. Pierre-Gauthiez, — en des lignes q
28 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
terrains du Capitole et son règne dans le monde finira. Et cette Mère vierge habillée de douleur, au cœur percé par les épées,
 vase d’élection, rose mystique, dit l’Église dans les Litanies de la Vierge , — et au fond de la fleur, dans le giron de la fe
29 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
aire son second pas. Dans un ermitage voisin, il voit une image de la Vierge toute rongée, et, pris d’une émotion subite, il r
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