/ 51
1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ée de sa naissance me semblent absolument indifférents. Son œuvre, sa vie , et le grand rythme occulte, qui à un tournant de
rattache à la plante, la tige, ne révèle point l’énorme secret de la vie qui en elle transforme la sève en étincelantes co
ais la continue en la maintenant dans l’exaltation, ainsi que pour la vie antique occidentale le firent Pindare et Horace.
e, il juge, il condamne. Le rôle de Carducci pendant presque toute sa vie a été celui d’un accusateur. Le caractère essenti
solide et féconde. Puisque la péninsule avait renouvelé le sens de sa vie , en réunissant ses États dans une seule nation, i
arducci faisait appel à la grandeur, réelle ou conventionnelle, de la vie antique. Carducci s’est acharné à la besogne. Les
e. Carducci s’est acharné à la besogne. Les splendeurs éteintes de la vie italienne rayonnaient occultement dans son esprit
ur à toute contingence. Sans peur, sans pitié, ayant comme manière de vie le Dédain, et comme dogme spirituel la Volonté, f
ci prit, il y a déjà longtemps, la place suprême qu’il occupe dans la vie spirituelle de l’Italie. Lorsque celle-ci sortit
veille, devinrent les maîtres de tous les pouvoirs du nouvel État. La vie esthétique de l’Italie avait été naturellement as
ine du poète. Un souffle d’intimité calme, une poussée harmonieuse de vie intérieure en élargit la signification et le char
erza rima, devient sombre et saisissante : Oh, combien, ensuite, ma vie , froide, Et combien obscure et triste, elle est p
are, Carducci fait un nouveau bond, et atteint le but définitif de sa vie de poète. Tout son organisme poétique arrive au d
anciens. Il exalte le vin, et, aux plus harmonieuses puissances de la vie , il donne les noms, les attributs divers que les
une, l’abstraction du patriotisme de la rue, l’absorption de toute la vie italienne dans l’idée abstraite de Rome ; l’autre
ant à peu près un siècle ne peut pas atteindre la forme suprême de la vie collective, une renaissance esthétique, avant d’a
s, ensuite elle aspirera à atteindre et atteindra sa forme suprême de vie . Cependant le cri de Carducci secoua les esprits,
mesurément ; au nom de sa belle bravoure épique, il imposa à toute la vie de la nation la laideur de sa passion unilatérale
eux soldats furent de piètres politiciens. Ceux qui avaient jeté leur vie dans le sang, en s’enflammant aux chants très pat
emps, ou les froids soucis, je sens sur ma tête ; je sens, ô Hébé, la vie hellénique affluer tranquille dans mes veines. Et
acré sa renommée mondiale. Il est entré dans une zone lumineuse de la vie d’une nation, où un homme est élevé aux sommets h
s énergies occultes, étrangères, alors même qu’il les exprimait, à la vie politique et esthétique de tous. Il représente au
tous. Il représente aussi le deuxième pôle de l’ellipse idéale de la vie italienne au xixe  siècle, dont le premier pôle e
devenu silencieux. Gabriel d’Annunzio avait voulu, à un moment de sa vie , hériter de la baguette du farouche censeur. Il v
la baguette du farouche censeur. Il voulut entrer dans la mêlée de la vie politique. Il rêva de devenir le nouveau poète na
e du bassin méditerranéen, composèrent une couronne de gloire pour la vie millénaire des races gréco-judaïco-latines, et po
rfaite harmonie montreront encore au monde la puissance joyeuse de la vie , se compose déjà peu à peu, dans notre inconscien
incipes philosophiques qui sont à la base de toutes mes visions de la vie , et par conséquent de l’art. Mais à plus d’un tit
serré sonore et pur, et la volonté subtile d’une compréhension de la vie tout entière, dans une esthétique qui est vivifié
nspire et l’anime. L’écrivain ne cède pas à l’émotion d’un fait de la vie , observé ou imaginé, mais il est ému originaireme
ervé ou imaginé, mais il est ému originairement, par une vision de la vie , c’est-à-dire par une généralisation lyrique d’un
t. Le roman conçu ainsi à la manière du poème embrasse une étendue de vie toujours beaucoup plus vaste que tout autre roman
ain se bornerait à représenter seulement quelques complications de la vie humaine, et mettrait, comme but idéal à toute gén
ar la formidable poussée de désirs individuels et collectifs de notre vie contemporaine, et, tout en suivant le protagonist
ne, et, tout en suivant le protagoniste, qui n’est plus qu’un nœud de vie se déplaçant dans un espace très grand, l’espace
ou ennemie, du temps dans lequel les protagonistes vivent toute leur vie exubérante, dans trois étapes fatales : Vers l’Éc
t vivre. Il se plie sous le choc de deux amours qui à un moment de sa vie tumultueuse et complexe tourmentaient son âme pro
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
iers chapitres et un appendice. Les premiers chapitres recomposent la vie du duc de Chartres à l’époque de son mariage avec
mis d’enfance, à David Strauss, déjà célèbre par la publication de sa Vie de Jésus, au poète Mœrike, à tous ces braves gens
embres beaux l’homme se relève, et qu’il exalte sa terrestre forme de vie que le soleil gouverne, et que plus haute il la r
ue les siècles chrétiens ont assujettie aux désordres terrifiés de la vie intérieure. Contre l’image perpétuelle, tyranniqu
ge perpétuelle, tyrannique de la mort, contre le sens sceptique de la vie qui passe, il voudrait que les hommes se lèvent d
n nous. La violence brutale est sur nous. Tout instant est suprême. Ô Vie , brûle ! » Plus que dans ce sentiment exaspéré d
suprême. Ô Vie, brûle ! » Plus que dans ce sentiment exaspéré de la vie qui passe, de la mort qui dure, l’art du poète es
ue : la Cathédrale, la Demeure des Rois, la Ville, elle synthétise la vie séculaire de l’Occident, depuis l’avènement chrét
chrétien jusqu’à celui, encore obscur, encore crépusculaire, de notre vie moderne : depuis le signe éternel d’angoisse et d
travers les demeures des Rois de l’époque de fer, la Renaissance. La vie moderne — dit le poète dans sa lumineuse préface 
rin M. Guido Gozzano, dans son recueil La Via del Refugio, voit la vie avec un esprit d’une charmante indépendance, et d
i, le poète de l’Ode a una nave di battaglia. Guido Gozzano chante sa vie extérieure, il évoque les choses simples d’un pas
extérieure, il évoque les choses simples d’un passé non lointain, la vie de ses aïeux, la mélancolie des choses simples, d
ute une sensibilité, sinon toute une mentalité, qui, pour regarder la vie avec des yeux sceptiques, avec un égal sourire de
trop pathétique. Ainsi, le sonnet Heure de grâce, où le poète voit la vie avec des yeux si étonnés qu’il croit la découvrir
ouveler nos visions et nos sensations pour aimer et pour reprendre la vie d’un amour nouveau, sincère, domine tous ces jeun
pour s’extérioriser en beauté, montre la nouveauté de sa vision de la vie . Son œuvre, l’Incubo Velato, a été couronnée par
uglielminetti, dans ses Vergini Folli, chante librement l’amour de la vie , faisant à la jeune littérature italienne un appo
tore Sacerdote, l’auteur d’un volume récent, très remarquable, sur la Vie de Herbert Spencer et les « Premiers Principes »
livre d’une femme qui a été jusqu’ici et qui demeure inconnue, sur la vie de Nietzsche à Sorrente, où, comme Musset, Wagner
3 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
celle d’un enfant, — mais d’un enfant qui aurait connu l’ardeur de la vie et la douceur du rêve. » — C’est en effet le livr
ait l’importance de l’ouvrage, exposait, avec une sobre précision, la vie du musicien et le caractère de son art. Enfin le
arce que le climat demeurait le même, parce que le sol, père de toute vie , demeurait immuable. La population de la Gaule av
p d’éléments nouveaux sont entrés par là dans sa substance et dans sa vie . » C’est cette pression constante du continent q
quité. C’est par l’est que la civilisation est entrée en Gaule. « Une vie circule à travers l’Europe centrale. Il est donc
raît en avoir aussi possédé, au suprême degré, un parfait égoïsme. Sa vie et ses actes dénoncent plus de sens pratique avis
a chasteté. Gabriele d’Annunzio, le grand Prêtre de la Joie, passe sa vie sur le papier ; moi, qui ne prêche rien, j’ai tou
uoiqu’on pût appeler couramment de ce titre les quatorze fragments de vie générale qu’il rassemble dans son livre. J’y retr
e : morte dans l’opinion des artistes, elle vit pourtant de la lourde vie végétative des vieilles institutions d’État. La S
pleins de mansuétude, lui continuèrent cette sinécure, si bien que sa vie durant il resta gardien d’une bête qui n’existait
de monuments dans ce volume tiennent peu de place et c’est surtout la vie présente, les idées, l’état social qui ont retenu
la ! On la réclame en France ; il semble que sans décentralisation la vie intellectuelle soit impossible. Apprenons, par l’
u’il ait plus d’une fois choisi des sujets traités par l’auteur d’Une Vie , cela atteste entre ces deux tempéraments d’artis
t à celui de d’Annunzio : « c’est un faune un peu triste, revenu à la vie primitive », écrit J. Lemaître, « un taureau tris
à la volupté féconde éparse dans les bois et dans les campagnes, à la vie continue, irrésistible et silencieuse qui jaillit
du monde retentissent dans son cœur mortel, les germes de toutes les vies bouillonnent dans sa vie humaine : quand il s’éte
s son cœur mortel, les germes de toutes les vies bouillonnent dans sa vie humaine : quand il s’étend au fond de sa barque,
caractère brutal de ses premières œuvres, débordantes de santé et de vie . Il y a une similitude frappante entre les débuts
distingué, a voulu faire de lui une sorte d’associé intelligent de sa vie  : mais au jeu d’amour qu’il a entrepris avec elle
ond qui précipite mon esprit vers les plus superbes apparitions de la vie . Je suis né, moi, pour faire des statues… » Avec
es créatures de chair, mais rien de plus : on ne voit pas bien quelle vie morale, quelle valeur intellectuelle elles peuven
re les bras des femmes, qu’une bouche ardente suce infatigablement sa vie  ; il est pris de haine pour l’image dont « aucun
é nouvelle ? » Et la même conclusion s’impose aux deux écrivains : la vie n’a plus aucun sens, elle est intolérable, du mom
choix très habile de circonstances extérieures, de menus faits de la vie , d’incidents significatifs qui nous font comprend
llucinations qu’il aimait. L’eau tient aussi une grande place dans la vie et l’œuvre de d’Annunzio : l’homme qu’une passion
u, où il vécut une longue enfance sans contrainte d’aucune sorte : sa vie avec les pêcheurs, ses promenades en mer, ses cou
ain, pour ses romans, cherche au moins l’inspiration du décor dans la vie mondaine qu’il mène avec conviction. On le voit s
attend le retour du poète qui, dans le Bon Message, lui promettait sa vie et qui ne se soucie plus de venir réveiller les c
race, ont-ils trouvé dans des traits de mœurs, dans des habitudes de vie , dans des superstitions analogues, des sujets d’i
mer » dont parlait Pindare, ont souvent porté leur observation sur la vie des marins et des pêcheurs : ils y retrouvaient q
ctement, quelles situations comiques ou tragiques pouvait créer cette vie nomade qui soustrait l’homme à toutes les contrai
made qui soustrait l’homme à toutes les contraintes habituelles de la vie civilisée, à ses habitudes, à ses affections natu
peu de tous les souvenirs dont il a vécu ; loin de lui, sans lui, la vie des siens continue ; loin d’eux, il faut recommen
la vie des siens continue ; loin d’eux, il faut recommencer une autre vie , et les liens qui lui étaient le plus nécessaires
s, inattendues qu’un caprice d’un jour peut faire peser sur toute une vie humaine, les souvenirs, les regrets qui envahisse
leur intérêt les avait contraints d’écarter très loin de leur propre vie . Quel sort peut attendre un être dont la seule fa
s. Elle se résigna, « revint chez elle et vécut auprès de son mari la vie de toutes les épouses » ; des années passèrent. M
’ivresse, qui est son fils ; et l’âme dolente qui a sacrifié toute sa vie au rêve orgueilleux de sa maternité se brise dans
s ne réussissent qu’à affermir l’opinion établie contre lui. Toute sa vie est désormais bouleversée par ce simple événement
mpérament. C’est parce que les mêmes choses les intéressaient dans la vie , c’est parce que les mêmes thèmes leur étaient su
quelquefois tragiques, quelquefois comiques, toujours belles comme la vie . Ces notes critiques représentes cependant un tra
té, que nous saurons tout à l’heure. Ce Lorenzino de Médicis, dont la vie échoua par trop de complexité, est, en raison de
le d’enthousiasme ; qualités et excellences qui, parmi l’âcreté d’une vie manquée, vont s’exagérant, s’exaspérant et se tra
-sens outrancier, assez de misère réelle et imaginaire, un élément de vie suffisamment grisant et dissolvant, pour explique
érables chefs de statues antiques à Rome, équipée scandaleuse dont la vie de Lorenzino, assez tranquille jusque-là auprès d
sa triple rencontre, aux suites diverses mais toutes fatales pour la vie de Lorenzino, du jeune, tendre et touchant Franço
Barozza, un tardif rayon de bonheur erra un instant sur cette sombre vie , avant le coup de couteau final des sicaires de C
nts dans la littérature d’érudition : le style, la couleur, le don de vie , et, pour tout dire, la manifestation vigoureuse
s de l’érudition paperassière » et parvient aux simplifications de la vie perçue. Son aptitude scientifique, dans cet ordre
e tourne et le retourne, multiplie les traits, et cependant, signe de vie , l’impression ainsi communiquée va toujours se si
pour « faire l’ange », persister dans ceci à toute provocation de la vie , ne pas se secouer à temps, c’est être assuré d’ê
e, réciproquement. Il y a une sorte de gageure du malheur, dans cette vie hautaine et tragique, fausse ? faussée ? jamais b
limatérique et le plus aigu de cette situation coïncide juste avec la vie et le caractère de Charles de Bourbon. (Il fallut
I, numéro 180, décembre 1904 Publications d’art. Les Arts de la Vie Yvanhoé Rambosson. Tome LII, numéro 180, déce
LII, numéro 180, décembre 1904, p. 790-797 [792-794]. Les Arts de la Vie (octobre). — Numéro entièrement consacré à l’Enqu
ie et d’une pure beauté littéraire. Il y a là la substance même d’une vie d’artiste offrant à ses contemporains le prisme d
humain qui doit servir à mieux faire entendre à tous la raison de la Vie  : « Nos compréhensions tardives sont faites des
part de notre activité. Mais nous devons la vérité, selon notre vraie vie , à ceux qui nous entourent et, certes, en pensant
déclare que ce n’est pas par le Prix de Rome que je recommencerais ma vie . J’ai accompli tous les exercices qui y préparent
ntes comme les derniers restes d’une forêt disparue, ont vraiment une vie souple de plantes et, sur les murailles où elles
aturelle. Productrice d’enthousiasme, certes, Rome nous envahit de sa vie passée ; il nous paraît légitime qu’elle ait conq
ans la lutte confuse, mais fraternelle, de la vie quotidienne ?… « La vie présente a toujours été la source d’inspiration d
dans l’incohérence, les plus belles et les plus fécondes années de la vie humaine ? Je connais par mon expérience personnel
de camarades, les obscurs comme les plus enviés, le désastre de leur vie et l’unanimité de leur reproche. Que ces souffran
années le développement lent, pénible, mais plein de promesses, de la vie littéraire d’outre-monts. Aujourd’hui, M. Zuccoli
l’absorbe. Je vais donc ici suivre à sa place le développement de la vie littéraire italienne. Et je commence par recherch
auté et de synthèse esthétique tout vibrant d’hellénisme. Et toute la vie de la Péninsule, dans l’activité de ses marchés,
ivit alors un roman historique, « Les Fiancés », où il sut résumer la vie italienne (et non l’âme italienne) du xviie  sièc
cipe même de son amour pour les hommes, pour la nature, pour toute la vie . Cet amour le force à regarder de loin le tourbil
et des peintres célèbres. M. de Bosis, écœuré par le spectacle de la vie ordinaire et anti-esthétique des écrivains, des a
domine, un grand regret pour toutes les choses belles rêvées, que la vie a laissées dans le rêve, que le rêve a cachées da
stiques. Cette tristesse d’une âme contemporaine vibrante de toute la vie et de toutes les inquiétudes modernes, rêveuse de
Quelle haine le Poète jette-t-il dans un blasphème vengeur contre la vie  ? Le Poète ne souffre d’aucun mal, il ne fait à l
geur contre la vie ? Le Poète ne souffre d’aucun mal, il ne fait à la vie aucun reproche. Tous les maux de l’« homme crépus
uveaux sont dans son cœur sans un nom précis. Tous les reproches à la vie sont contenus dans l’affirmation d’une inébranlab
nde lointain, à la lutte sans merci, aux vicissitudes disparues de la vie des hommes. Toute sa lyrique est faite de tristes
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
prit éperdument épris de grandiose, et en transposant la vision de la vie toujours un octave ou deux au-dessus de ce qu’il
compatriotes, et leur inspira le désir tyrannique de « styliser » la vie en l’exagérant continuellement et volontairement
ure comme le styliste-type de la langue italienne renouvelée. Mais la vie spirituelle italienne se continue en dehors de lu
e lui. Les préoccupations très modernes, parfois très profondes de la vie intérieure et de la vie sociale, passionnent la m
s très modernes, parfois très profondes de la vie intérieure et de la vie sociale, passionnent la multitude des esprits jeu
e borne au plaisir de les conter, au profit de quelques évocations de vie moderne, qui rarement atteignent la valeur d’une
et semble pouvoir créer en Italie une intéressante littérature de la vie intérieure. Un de ces trois livres est dû à un éc
le frère idéal du protagoniste du Feu ? A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio le rôle parfait que le frère idéal
t laide par moments. Mais la particulière conception esthétique de la vie , qui forme l’originalité, sinon l’étrangeté, de M
ironnante ». La vision entièrement, et profondément, subjective de la vie est parfaitement comprise par M. Angelo Conti. Il
t parfaitement comprise par M. Angelo Conti. Il comprend aussi que la vie n’est que le jeu perpétuel des aspirations et des
complètement au point de vue psychique, il doit pouvoir considérer sa vie en deux phases bien distinctes, dont la première
trouble sur la suivante ; il a dû réunir dans la première étape de sa vie toutes ses faiblesses, pour mieux les haïr, et gr
mplacable qui dure entre les deux forces, celle qui évoque et crée la vie et celle qui administre la mort », Spencer procla
son amour, ni celle de sa réputation attaquée pendant un moment de sa vie avec une terrible violence, ne peuvent ébranler s
5 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
enthousiaste et clair où l’auteur suit son « héros » pendant toute sa vie  : il est enrichi de nombreuses reproductions et d
i seul toute l’ivresse. Il put fixer une telle impulsion de fureur de vie , que le sens orgiastique des hommes, fort de lui-
umaine, défièrent les dieux et l’impériosité occulte et suprême de la vie . Les hommes, éloignés de l’ivresse du dieu captif
omme l’exaltation de toutes ses forces réunies en un seul faisceau de vie , en un seul flambeau de désir et de puissance, l’
pitié, qualité féminine et vile, avait détruit le sens héroïque de la vie . Euripide, qui faisait couler des larmes, fut app
as obéir à la Volonté du Père. Il agissait de par sa conception de la vie et selon les lois de sa personnelle nécessité. Et
que de la Tragédie était perdu. Ainsi, lorsque Shakespeare regarda la vie avec son terrible regard de souffrant qui connaît
temps. Or Goethe écrivit un poème superbe, dans lequel une vision de vie , rapide et synthétique, est exprimée sous des nué
héros de l’Occident au xixe  siècle. Il comprit toute la vanité de la vie et la stupidité de la mort. Il se lança d’un bond
ant les caractères des trois manifestations émotives suscitées par la vie et par l’art. La Tragédie n’est pas, comme le vul
e croire2.Le pathétique est dû au choc violent et désharmonieux d’une vie , individuelle ou collective, lorsque ce choc se p
des dramatis-personæ, et toute l’action, qui comprend des milliers de vies , ou quelque « vérité » éternelle dans sa catastas
sives et farouches, lamentables devant les deux immenses pivots de la vie occidentale : la volonté d’amour et la peur de la
ar la guerre : miracle du sang et de la destruction qui renouvelle la vie . Or, la nécessité de la vengeance est l’âme de l’
Fatum n’était qu’un prétexte à justifier toute leur féroce volonté de vie , comme la volonté du Seigneur des Chrétiens ne fu
eptèrent donc la Comédie qui reproduisait toute l’extériorité de leur vie superficielle, de leurs rapports d’individu à ind
s qui se rencontrent, se prennent et se repoussent, s’abîment dans la vie ou dans la mort. La souveraineté de l’Inconscient
s luttant, souffrant, dans le crépuscule rouge des religions et de la vie de l’âme. Il a créé Brand, merveilleux poème de l
de l’art, de l’art pur et orgueilleux, qui connaît son rôle devant la vie universelle, la vie des instincts, et devant « l’
ur et orgueilleux, qui connaît son rôle devant la vie universelle, la vie des instincts, et devant « l’évolution humaine »
ire. Chacune de ses pièces est une oraison en faveur d’un principe de vie , et une critique cinglante de toute la mort qui,
parmi des cris de bataille dans celle que nous appelons la mer de la vie . La superbe ivresse d’Edgar-Allan Poe fut toute f
. Nous retrouvons chez Maeterlinck la pauvre créature fouettée par la vie comme Maleine, Ophélie ou Juliette ; la fureur ja
étiques et rares, d’où l’homme se lance résolument vers la joie et la vie ou vers la douleur et la mort, il s’est servi tec
ces drames immobiles. Avec la réalisation contemporaine d’un acte de vie si intense obtenu par le minimum du mouvement, da
du mouvement, dans son drame simple, Maurice Maeterlinck a ouvert une vie nouvelle et large à notre subtilité psychique. Le
ale dans l’ensemble d’harmonies ou de désharmonies qui constituent la vie d’un homme et d’un monde. Il faut que le dramatur
qu’agir ainsi. Et les personnes du drame seront tellement grosses de vie que leurs gestes seront lents et synthétiques. En
aveugle et folle et partant sublime, à travers tous les champs de la vie , les harmonies et les désharmonies particulières
à faire de la littérature avec quelque triste et banal épisode de la vie collective pris dans tout ce qu’elle a de plus ép
e la vie collective pris dans tout ce qu’elle a de plus éphémère : la vie de l’individu. — Le dramaturge-poète, celui qui f
pirations qui sont les plus éloignées de la surface tempétueuse de la vie , celles qui trament, presque dans l’occulte, c’es
ui, en représentant en images les événements et les aspirations de la vie d’une multitude grossièrement engouée, influença
cosmogonie et morale, c’est-à-dire religion. La représentation de la vie humaine dans ses plus belles significations de so
véritable découverte. On y conserve, malgré les transformations de la vie moderne, de vieilles églises curieuses comme Sain
urs inconnues de la folie, l’autre dans la plus farouche misère. Leur vie , en tout dissemblable, nous présente aujourd’hui
sonnels de chaque artiste. La folie et la misère guettent toujours la vie d’un poète libre, d’un artiste épris uniquement d
ne vague réunion d’esprits ardents, noblement désintéressés devant la vie et violemment passionnés devant leur art, les « G
ée, comme de l’autre Kokodé, des strophes resteront. Et en réalité sa vie n’a pas été plus vaine que celle de maints poètes
inale et philosophique à ses extraordinaires facultés d’esthète, à la vie de belle et cohérente élégance italienne qu’il s’
es qui séparent le Nord et le Midi de l’Italie, ceux de la Sicile, la vie des paysans méridionaux, le socialisme, l’éducati
i peuplent la péninsule. Lorsque l’unité italienne, nivelant toute la vie particulière et intéressante des régions au même
, simple dans la fable, mais se compliquant naturellement de toute la vie d’un peuple. Mme Deledda ne possède pas les quali
e nomme étranger. Heures, je vous veux perdre à lentement songer ! Ma vie est engluée à vos senteurs, Yeuses ! XIV Hé
rement le souci amoureux et éclairé des Italiens dans l’étude de leur vie ancestrale. J’ai dit ailleurs comme cette étude p
Dans son effort vers un art vraiment national, dont les principes de vie seraient engendrés par une multitude d’artistes,
ssant d’un éclat particulier, tout rayonnant d’une volonté féconde de vie , d’une profonde joie de vivre, et qui connut les
mporad, Florence De M. Gaetano Imbert paraît un beau volume sur la Vie Florentine au xviie  siècle. Le volume est illust
ue, impitoyablement savante, de la société telle qu’elle est, de « la vie telle qu’elle est, de l’homme tel qu’il est », se
, de l’homme tel qu’il est », selon l’aspiration même de l’auteur. La vie y est étudiée par un sociologue vraiment philosop
qui dans le monde moderne a créé presque tous les raffinements de la vie , depuis la cuisine jusqu’à la mode. Mais, au cont
autour de moi toutes les forces de l’histoire ; j’avais le sens de la vie complète des nations ; il me semblait arriver ave
intervenaient, de lui assurer une rente assez large pour le mettre sa vie durant à l’abri de tout besoin. Cette proposition
mpagnon, qui soit en même temps un guide idéal dans les chemins de sa vie assoiffée de savoir, il forme de tous ses désirs
grande et plus parfaite, au milieu des hommes, et au-delà même de la vie des hommes. Oméro, le vieux vagabond, fort comme
vont vers la guerre et de ceux qui vont vers l’amour. Leur volonté de vie est tellement intense que rien n’arrêtera la fata
ne ami, Duccio della Bella. Et celui-ci connut mille morts, connut la vie de la capitale, les déboires et les révoltes, le
d’une femme, la fille de l’homme tué, qui ne pardonnait pas. Toute la vie se concentrait dans l’Urbe, pour entraîner dans l
joie, Duccio della Bella, le jeune homme qui avait voulu connaître la vie , qui était parti avec son rêve pour vivre avec in
della Bella finit par l’amour, Oméro, le vagabond, le chemineau de la vie , quitta le couple heureux, car, dit-il, sa missio
commune, vers Rome. Elles deviennent des éléments dramatiques dans la vie complexe de la métropole. Mais elles portent dans
nscience assez sûres du temps du divin Poète Catholique, il évoque la vie de plaisirs du jeune homme, et l’ascension sublim
Vérité), de M. Giulio de Frenzi, contient au contraire une vision de vie contemporaine, qu’une philosophie alerte et clair
rfection de beauté que les mœurs rapaces et toutes les vilenies de la vie commune abîment toujours. En vérité, au fond de t
ceux-là, manqués, bâtards qu’il nous faut à présent, sous peine de la vie , clore. Histoire. G. Ferrero : Grandeur et Déc
re révolution romaine que M. Ferrero restitue, en un tableau plein de vie , au moment où la signification psychologique et p
heureusement en second, Cassius, l’énergique épicurien, qui trouve la vie bonne et qui a bec et ongles. Cicéron, heureux de
vre de plus en plus la très grande portée. C’est par eux que toute la vie extérieure, tous les aspects des choses et toutes
l’écrivain. Toute tentative d’expansion « objective » est vaine ; la vie montre son unité, son harmonie infaillible et glo
tique, c’est-à-dire la compréhension particulière, personnelle, de la vie , était toujours en éveil chez Stendhal ; par cela
ibilités identiques les événements qui remuaient contemporainement la vie politique et intellectuelle de la France et de l’
Elle est ainsi conçue : Fragments refusés par l’imprimerie            Vie de Pie VI               de Pie VII               
i cela s’appelle Miettes ? Est-ce que ce sont les menus détails de la vie honnête qui retiennent l’héroïne sur le sentier d
erbis sanctissimi patris nostri Francisci, qu’on appelle la « seconde vie  » écrite par lui « est peut-être le chef-d’œuvre
le moine Thomas aurait voulu arranger définitivement en composant une vie de saint François sur commande, jubente dimono et
après l’énorme documentation sur laquelle M. Paul Sabatier a bâti sa Vie de saint François, et qu’il a puisée autant dans
nt créé. Il est indestructible, car il fut le Précurseur-Poète, et la vie des Poètes est faite de rêves, et les rêves n’ont
la figure idéale de la personne qu’il doit éterniser. En composant la vie de saint François sur les anecdotes de la vie des
rniser. En composant la vie de saint François sur les anecdotes de la vie des autres héros de l’Église, il nous témoigne qu
ue scientifique porte surtout sur les personnages littéraires dont la vie peut être facilement généralisée à des phalanges
aire de l’art scientifique, ce qui veut dire : voir et représenter la vie à travers la plus incertaine des certitudes, la m
emande qu’à s’effacer pour la gloire de l’homme auquel elle a voué sa vie . Le troisième personnage est le grand anneau de c
août 1906, p. 593-597 [593-596]. H. Thédenat : Pompéï, I. Histoire, Vie privée ; II. Vie publique ; collection des « Vill
-597 [593-596]. H. Thédenat : Pompéï, I. Histoire, Vie privée ; II. Vie publique ; collection des « Villes d’art célèbres
st possible d’étudier les dispositions anciennes, où l’on retrouve la vie au jour le jour, les habitudes, les professions,
l’orfèvre Verrocchio, naquit en 1435 à Florence, où il passa toute sa vie jusqu’au jour où il fut appelé à Venise en 1483 p
prendrait toujours. Quel avantage ce fut pour Léonard de commencer sa vie en sachant tout ce qu’avait appris Verrocchio ! C
chant tout ce qu’avait appris Verrocchio ! Ce ne fut pas trop de deux vies successives pour atteindre à l’idéal de la Cène,
s plus vaste d’un état général des esprits. Ne pouvant pas résumer la vie dans une vision immense, ils renvoient exactement
puissant talent arrive à retrouver dans une attitude quelconque de la vie , la signification éternelle que même le plus bana
tion est parfaite. M. Pasquale Gatti a dû vivre quelques heures de la vie de Léopardi. Il a dû reconnaître dans quelques si
n être malheureux, perpétuellement blessé par le spectacle même de la vie , apparaît comme une sérénité, comme une sagesse.
L’Histoire a révélé au poète la stérilité douloureuse de l’effort. La vie se perpétue en s’anéantissant sans cesse. Cette p
mière assez brutale sur la plupart des acceptions sentimentales de la vie de son temps et du nôtre, mais tout le système lé
n s’en vient à un rendez-vous d’amour. À son retour, il retrouvait sa vie prosaïque, un pays qui lui semblait laid, les séc
er avec verve son Histoire de la Peinture. Ici, comme partout dans la vie de Stendhal, c’est une bonne fortune qui explique
t aussi mondain, élégant, et homme à la mode, qu’à cette époque de sa vie , — qu’il menait de front plusieurs intrigues très
s. Il cherche une occupation pour fuir l’ennui, le grand effroi de sa vie , et se rappelle alors l’œuvre abandonnée : … Ce
de circonstances tout extérieures vînt lui donner une seconde fois la vie . Le livre, commencé jadis dans la fantaisie désœu
nous en connaissons, il lui restait seulement à faire la moitié de la vie de Michel-Ange. Mais cette collection de morceaux
dont l’histoire est si agitée, devait subir le contrecoup de toute la vie de Stendhal, il lui arriva vers ce moment de chan
en. Tout autre succès littéraire lui semblerait froid et insipide. Sa vie entière, il a travaillé à une comédie, dont les é
comment Raphaël a touché les cœurs », car « il est petit de passer sa vie à dire comment les autres ont été grands 33 ». Il
les révolutions et les guerres eurent une singulière influence sur la vie de ce livre ; ils l’arrêtèrent et le remirent en
st capricieuse, et le jouet du hasard, à l’image de Stendhal et de sa vie . Et, comme il convient, on y trouve des noms de f
Europe, qui offre un phénomène analogue à celui de l’Italie. Toute la vie industrielle est absorbée chez elle par Bilbao, B
férences de tempérament et de conception sont la condition même de la vie , de la poussée, du cheminement continu. L’uniform
nes officielles et de la corruption publique. Pour qu’elle vive d’une vie nouvelle, il faut que la Péninsule soit purgée de
auration qui ne pouvait réussir qu’à demi rempliront toute la seconde vie d’Octave et seront la tragique rançon de sa fortu
ique, vers la compréhension hautainement douloureuse et joyeuse de la vie en particulier et de l’Être en général. Cette ten
plus noble, bien plus hautaine attitude devant les persécutions de la vie et devant lui-même. L’être vraiment supérieur est
n autre homme possède, parce qu’il juge que son rêve vaut plus que la vie de sa victime. Un banquier en faillite aurait pu
6 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ux, une auberge de mort, une gaine de corruption et il ne conserve sa vie que par la mort d’autres créatures”, mais il proc
“Comme une journée bien remplie nous prépare un paisible sommeil, une vie bien employée donne une douce mort.” Il ne suppor
je dois te porter, ensuite parce que tu sais abréger ou prolonger la vie des hommes.” M. Péladan conclut en ces termes ;
ité d’être héroïques, nous ne sommes plus des héros ; nous vivons une vie apparemment plus paisible, quoiqu’on ait soigneus
l’amour, la jeune fille s’aperçoit bientôt que Massimo occupe dans sa vie une place énorme ; et lorsque, sans aucun espoir
t, les hommes, les passions et la société, selon le dernier mot de la vie parisienne. Cela veut dire qu’il se rend impossib
e le jette brusquement, trouve son oasis, l’amour pour son enfant. La vie et la mort de cet enfant sont presque tout le rom
onde, de l’avenir ; il reprendra sa femme, il traversera avec elle la vie lourde et inutile, parce qu’il faut bien vivre d’
m’attends à de belles et fortes choses de lui : il est résolu dans sa vie , sincère dans son œuvre, indépendant et presque f
des déclamations larmoyantes. Au contraire, l’auteur a choisi, de la vie du chef socialiste, les épisodes passionnels, et
isément cet amour mystérieux avec mademoiselle Donniges, qui coûta la vie à Ferdinand Lassalle. On retrouve dans la pièce c
illustres en bon nombre d’autres villes ont parlé copieusement de la vie et de l’œuvre de Zola, pour se trouver tous d’acc
dit, pour rester d’accord, à mon tour, avec tous ces historiens de la vie d’hier ; mais je trouve un plaisir infini dans la
ites villes qui vécurent au moyen âge et pendant la Renaissance d’une vie si intense, si ardente ! Elles ont gardé presque
ire avec tolérance, nous n’en demandons pas davantage. Donnez-nous la vie , rien que la vie, la vie toute nue et toute froid
e, nous n’en demandons pas davantage. Donnez-nous la vie, rien que la vie , la vie toute nue et toute froide, monsieur le bo
n’en demandons pas davantage. Donnez-nous la vie, rien que la vie, la vie toute nue et toute froide, monsieur le bourreau.
: on rejette presque tout l’ensemble des faits qui se rattachent à la vie du Dante. On ne savait déjà pas grand’chose, main
chio rassemble une série de poèmes inspirés par la campagne et par la vie des humbles qui peuplent les villages de la Tosca
umière, en quête de mots vifs et descriptifs. Il sait exploiter cette vie naïve, il goûte les rythmes populaires, il étudie
tre poésie. Cette vision profonde de l’univers, de ses avatars, de la vie et de la mort, est digne de Shelley. Tome XL
que nous possédions sur le xviiie  siècle ; ils sont l’histoire d’une vie unique, d’une personnalité unique, une des plus g
its à leur imitation. Ils racontent l’histoire d’un homme qui aima la vie passionnément et pour elle-même ; pour qui la fem
se souvient maintenant que parce qu’il a écrit le récit de sa propre vie , était de cette rare espèce d’autobiographe qui n
x, en Bohême, le 4 juin 1798. Durant les soixante-treize années de sa vie il voyagea, comme nous l’apprennent ses Mémoires,
caire à Dux. Il accepta, et passa les quatorze dernières années de sa vie à Dux, où il rédigea ses Mémoires. Casanova mouru
éditeur Brockhaus, de Leipzig, un manuscrit intitulé : Histoire de ma vie jusqu’à l’an 1797, tout entier de la main de Casa
te ans, on sut que Casanova vécut les quatorze dernières années de sa vie à Dux, qu’il y écrivit ses Mémoires et qu’il y mo
ordeaux et Bayonne3. Occasionnellement, on jette un coup d’œil sur sa vie journalière à Dux, comme dans cette note, griffon
prosélytes d’impiété, n’a pas bonté, étant réduit à l’extrémité de la vie , de demander les sacrements, et de mettre sur son
3 Xbre 1793, jour dédié à sainte Lucie, mémorable dans ma trop longue vie  ». Un énorme paquet, contenant des cryptogrammes,
oisième Préface. Il y a aussi un bref et caractéristique Précis de ma vie , daté du 17 novembre 1797. Certaines de ces pages
de chair ronde, et presque imperceptible. Ce fut le seul moment de ma vie dans lequel j’ai connu avec évidence la véritable
e datée de Varsovie, 19 mars 1766, et citée par Ernesto Masi, dans sa Vie d’Albergati, Bologne, 1878. Un manuscrit de la ma
de Manon Baletti et que c’est à elle qu’il est fait allusion dans le VIe  volume des Mémoires. Nous y lisons (page 60) comm
missives, promettant qu’elle « les conservera religieusement toute sa vie  ». « Ces lettres étaient au nombre de plus de deu
ata à son tour, en une quarantaine de lettres, toute l’histoire de sa vie . « Si elle meurt avant moi, j’ajouterai ces lettr
ze ans est aussi prodigieuse que l’activité qu’il dépensa à vivre une vie multiforme et inénarrable. Comme dans la vie tout
u’il dépensa à vivre une vie multiforme et inénarrable. Comme dans la vie tout ce qui vivait l’intéressa, de même, dans sa
directions ses facultés qu’il se retourne pour jeter un regard sur sa vie passée et la revivre dans sa mémoire tout en narr
ns le tome Ier de La Vogue, pages 100 et suiv., parut le Précis de ma vie , publié complètement pour la première fois. Tome 
s de l’Alpe et de la beauté morale aussi bien que physique de la dure vie de tout ce qui vit là-haut, l’homme et l’arbuste,
château des idées. À l’heure même où le poète inspiré des Anges de la vie et des Mauvaises mères s’en allait, sans s’en dou
t la couleur et le grain de la carnation, mais comme la chaleur et la vie de l’haleine ; il y a dans ces yeux la résignatio
iaux qui stylisent en beauté les plus humbles acteurs de la plus rude vie … Tout y est ennobli par cette facture même ; et l
anés que leur race… Tout ici déborde de santé et a la fraîcheur et la vie chantante des torrents de montagne. De nouveau ce
us haut qu’il faille reprendre. Parmi les plus belles œuvres selon la vie que le maître avait produites pendant l’heureuse
upation domine peu à peu toutes ses pensées. Il sait qu’il a coûté la vie à sa mère, qu’elle ne s’est jamais remise de lui
e de lui avoir donné le jour, et partout autour de lui il surprend la vie naissant de la mort. N’est-ce pas la maternité qu
comme l’Ave Maria ? Bientôt le thème de la Madone, de la Mère, de la Vie va rejaillir sous une autre forme. Le simple mond
iemment aux mêmes endroits, voici qu’il épie les menus mystères de la vie qui renaît, et qu’il a tout le loisir d’y réfléch
nchevêtrement de pensées auxquelles s’adonne Segantini : l’Ange de la vie . Extérieurement, ces représentations sont comme a
umain l’intéressent moins que la poignante épopée de la lutte pour la vie qui en est la suite, moins que le drame final don
Foi réconfort de la Douleur parlent si éloquemment. Dans l’Ange de la vie , la mère réchauffant le petit rejeton toujours pr
n purgatoire dantesque, que suggérait à Segantini le décor même de sa vie , les luxurieuses et les infanticides, toutes cell
l’éternel mythe de la nature, tour à tour mère et marâtre, donnant la vie et la mort, et captive de son crime de mort jusqu
de son crime de mort jusqu’à ce qu’elle l’ait expié par une nouvelle vie . Mais la peinture doit se passer d’explication, d
image des dolentes apparitions qu’amène la bise sifflante, l’arbre de vie — sur lequel séjournait autrefois l’Ange de la vi
flante, l’arbre de vie — sur lequel séjournait autrefois l’Ange de la vie , — le nœud de serpents noirs de ses ombres rabatt
èse totale des hivers alpestres de Segantini. Et ce nouvel Ange de la vie , endeuillé de tous les voiles noirs des remords e
éâtre de clarté, d’amour et d’enchantement. L’Amour à la fontaine de vie n’est pas une réédition du thème qui a préoccupé
vons passé, presque sans nous y arrêter, sur le sol de la Fontaine de vie qui, tout entier, est une merveille ? Et maintena
res. On sait le reste : il s’attelle au triptyque de la Nature, de la Vie et de la Mort… Et la mort l’y attend et le happe…
7 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
rait être envisagé, en attendant que les Albanais sachent vivre d’une vie indépendante et pacifique. Tome CXIII, numéro
oici l’argument : 1° Origine physique de l’émotion esthétique ; 2° la vie fragmentaire, ultrarapide et prismatique, milieu
ve au contenu variable de l’intelligence et aux transformations de la vie extérieure, n’est pas immuable. Les grands événem
la vapeur et la découverte du magnétisme, cette force initiale de la vie , la vie intellectuelle et sociale entre dans une
ur et la découverte du magnétisme, cette force initiale de la vie, la vie intellectuelle et sociale entre dans une ère nouv
surtout pour les personnes « instruites », c’est qu’à cette nouvelle vie intellectuelle et sociale puissent correspondre u
au et l’expression de cette idée ne peuvent qu’être relatives à notre vie intellectuelle et sociale et par conséquent à not
us apprennent à regarder les phénomènes dans leur finalité qui est la vie , et nous expliquent cette vie selon les lois cosm
hénomènes dans leur finalité qui est la vie, et nous expliquent cette vie selon les lois cosmiques, physiques et chimiques
se, mais l’effet, la finalité, et nous rattachons cette finalité à la vie universelle. L’artiste, en s’ajoutant à la nature
que, en accord avec cet idéalisme qui a ses racines profondes dans la vie de la matière, nous la trouvons, à son commenceme
érale à voir le monde extérieur selon un nouvel idéalisme basé sur la vie de la matière, et à exprimer cet idéalisme par un
t notre intelligence perçoivent et dirigent ces forces constituant la vie de l’objet. La tendance qui caractérise les peint
lle d’exprimer une synthèse de ses forces combinées ; c’est-à-dire la vie ou mouvement de l’objet à son maximum d’intensité
e, est une continuité. Analyser cette continuité signifierait tuer la vie de l’objet, arrêter son mouvement, le diviser en
f. Mais ce mouvement scientifique n’est pas le dynamisme universel ou vie . On a souvent confondu ces deux mouvements : le m
omme constitue, comme je disais plus haut, son mouvement universel ou vie . Cette opération de l’esprit est une analyse qual
it revenir au sujet, est dans notre psychologie une conséquence de la vie moderne, et une conviction éthique. Mais cela n’i
currence continuelle de formes et de couleurs établit un mouvement ou vie subjective. Évidemment, s’il y avait équilibre da
ans cette concurrence, la peinture serait statique, c’est-à-dire sans vie , et alors inexistante. Ce n’est pas le cas de Pic
 forme pour la forme ». Cela implique une compréhension païenne de la vie , parallèle à la contemplation de la forme pure de
état d’émotion-création par une œuvre moderne frémissante de la même vie que nous vivons. L’artiste d’aujourd’hui n’est pa
, le rêveur païen ou chrétien ; il doit avant tout vivre, et c’est sa vie physique, la vie de tout l’Univers, qu’il renferm
ou chrétien ; il doit avant tout vivre, et c’est sa vie physique, la vie de tout l’Univers, qu’il renferme dans son œuvre.
, nous nous exprimons par des formes synthétiques inspirées par notre vie spirituelle ou intellectuelle plutôt que par la r
ue totalement disparu. Notre Universalité dérive du sens direct de la vie que nous possédons par la science et la philosoph
eux termes de la comparaison : Danseuse-mer, renfermant le maximum de vie universelle. L’analogie n’est pas une généralisat
ne nécessité ce qui n’est peut-être qu’une direction. Cependant notre vie intensive et extensive exigeant de plus en plus d
autonomes des grandes étendues de l’Univers. Nous avons déjà dans la vie extérieure des mots réduits de moitié ou fondus a
quoi les troupes débarquées en Albanie n’ont-elles pas donné signe de vie  ? Pourquoi ne met-on pas en pratique notre adhési
sournoise campagne de ceux qui gémissent sur le renchérissement de la vie , sur l’incapacité du gouvernement à arrêter la sp
deux pays et de la mainmise incroyable de l’activité allemande sur la vie nationale. Ainsi des centres comme Gênes, des rég
disparate que la précédente. Moins sentimentale, moins penchée sur sa vie intérieure, plus sportive, plus robuste, elle a u
douleur et une obscure conscience à la disparition de tant de chères vies et au bouleversement des richesses et des idées d
impatience de marcher l’étreint, d’agir lui-même, de participer à la vie de la nation, peut-être mieux, de sa région où il
derne. Et tant pis si l’esthète est troublé par des manifestations de vie un peu tumultueuses. Je me rappelle la surprise i
par le seul fait de renseigner avec continuité et impartialité sur la vie intellectuelle et matérielle des deux pays. T
été prépondérante et oppressive sur l’enseignement et surtout dans la vie économique et dans l’action politique. Il faudrai
sienne. Il se mêle en journaliste (il correspondait à La Stampa) à la vie allemande durant deux années des plus importantes
ant empêchés par le non expedit, prennent part depuis des années à la vie politique. Il est notoire que Pie X avait prêté à
son œuvre la plus importante, l’œuvre compréhensive et décisive de sa vie , écrite après de longs mois de méditation, sur so
et de luxe au soleil du printemps, qui est toujours le même ?… Et la vie continue, attachée à ces mêmes ruines, enfoncée d
serons ceux qui auront manqué leur destinée. Entre mille millions de vies , il y avait une minute qui nous destinée ; et nou
sation que la guerre ne changera rien aux choses essentielles : cette vie , cette terre sont immobiles, les civilisations on
icile et provisoire que la balle autrichienne qui le tua fut, dans sa vie si pure, la seule conclusion digne de sa douleur.
abstraction philosophique et psychologique. Il analyse et raisonne sa vie intérieure moment par moment : il accouple volont
as de politique transcendante, la curiosité du reporter qui saisit la vie , le pittoresque des tableaux, le trait, l’anecdot
ouleux que traversa l’Italie à l’heure de la décision suprême. La Vie anecdotique Guillaume Apollinaire. Tome CXVII,
’il ne considère que ses « manifestes » sont l’œuvre importante de sa vie . Il y excelle, en effet. Et s’il lui plaît, qu’il
notones, tranquilles, pédestres, manquant d’imprévu et viles. Dans la vie citadine, il manque l’atmosphère de danger, la ta
icieuses, démontables et désagréables. Nous voulons les voir vivre la vie magique et caméléontique, crouler et renaître, ch
res, esthétiques ou autres, qui ont présidé au développement de notre vie intellectuelle, n’auraient-elles plus aucun pouvo
arrive même d’attribuer à une nouvelle conception des faits ou de la vie ce qui est simplement l’effet d’un contraste entr
ilitaire, et cela se comprend, son œuvre étant toute en reflets de la vie intérieure sur le miroir terni du réel. Il est de
uleur, l’expérience de l’anxiété sont des nécessités intérieures ; la vie n’aurait aucun intérêt pour eux si les doutes et
ne signification plus haute aux harmonies ou aux dissonances de notre vie intérieure : d’ailleurs n’est-ce pas une plus gra
rouver en présence de l’infini, s’il veut le sonder, ou en face de la vie , s’il veut en approfondir le sens. Ce qui est moi
e ? Il savait de quelles splendeurs rayonnent de telles âmes quand la vie les contraint à l’humiliation de soi, il leur a d
es plus douloureux dont un esprit religieux ait connu la hantise ? La vie réelle, les croyances qu’elle trouble, le doute,
e ; ils agissent, ils commandent ou obéissent suivant la loi de cette vie terrestre, obsédante par ses contrastes, mais on
de songe et de mélancolie ; ils le subissent dans l’action, mais leur vie intérieure sait le parer de voiles à larges plis 
sante du soir, toutes ces images éveillent dans les profondeurs de la vie intérieure des vibrations multiples, et c’est à e
t alors que nous comprenons mieux, parce que nous la vivons moins, la vie telle qu’elle est ; cette solitude permet aux esp
deux êtres les plus belles significations : l’amour, reflet que notre vie intérieure projette sur la réalité comme pour en
ts. — C’est une réaliste. Entre deux êtres aussi différents, par leur vie intérieure, que Luisa et Franco, le heurt devait
al ? Peut-être, suivant un mystique ; mais Luisa ne le pense pas : la vie est plus belle, pour qui en cherche le sens, que
caractère de ses deux personnages, la différence qui existe entre la vie agissante et la vie contemplative. Et, sans doute
ux personnages, la différence qui existe entre la vie agissante et la vie contemplative. Et, sans doute, a-t-il voulu démon
que son influence sur ceux d’entre nous qui n’aiment pas seulement la vie telle qu’elle est, et voudraient qu’elle fût plus
talien d’aujourd’hui ressent de profond ou de subtil au contact de la vie . Il y a trop de couleur dans le langage de d’Annu
primé une manière de penser et d’agir qui ne ressemble nullement à la vie moderne, et aux sentiments qu’elle nous inspire.
derne, et aux sentiments qu’elle nous inspire. M. d’Annunzio peint la vie moderne telle qu’il la sent. C’est son droit. — H
tresse se tordrait, — ou elle s’inquiéterait de votre état mental. La vie moderne ne comporte pas le ridicule à toute heure
it admiré profondément le peuple japonais : il a étudié le sens de la vie politique de ce petit peuple et loué sans réserve
ntretenir les nations et les hommes dans un coupable optimisme ! « La vie des peuples, écrit-il, est un drame et non pas un
outes les classes. Le mépris de la mort est le plus grand facteur de vie , dit M. Enrico Corradini, — à une condition, c’e
riait, après la mort de ses deux fils tués dans une bataille : « Leur vie n’était rien en comparaison du but à atteindre »,
ècles futurs. Voilà où est la vertu de l’homme, et la puissance de la vie apparaît seulement en ces vastes constructions d’
t acte de courage et son résultat, Tito cherche à la combler toute sa vie . C’est son effort à la fois inutile et si noble q
Tome CXVIII, numéro 443, 1er décembre 1916, p. 528-534 [534]. […] La Vie (novembre) : « Ode à l’Italie », par Louis Mandin
s Italiens, des Orientaux, n’eut d’allemand que certains traits de sa vie extérieure et la symbolique du Faust ; l’autre, j
certaine influence sur l’opinion publique. Donc, si nous examinons la vie intellectuelle italienne durant la période la plu
éroïques de volonté tenace, active, avaient fait le sacrifice de leur vie pour refouler l’ennemi, et ceux qui, patients, on
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
ent panthéiste très spontané, qui vibre harmonieusement avec toute la vie de la nature, et s’émeut au centre même de la vie
ement avec toute la vie de la nature, et s’émeut au centre même de la vie , devant les visions isochrones de l’âme humaine,
prime au contraire dans une prosodie rapide, libre, vigoureuse, où la vie humaine et la vie végétale se fondent joyeusement
dans une prosodie rapide, libre, vigoureuse, où la vie humaine et la vie végétale se fondent joyeusement dans la vision de
umaine et la vie végétale se fondent joyeusement dans la vision de la vie universelle. Le volume des Poesie edite e inedite
. Ici il n’y a pas d’affirmations trop grandes sur la solennité de la vie , ni de négations trop radicales sur la vanité des
e des contrastes, des analogies, des innombrables parallélismes de la vie , qui à nos esprits de transition, nouvellement ou
vous-mêmes, Bénie soit votre Mémoire ! À nous, fils, maintenant Notre vie  : nous voulons être nous-mêmes ! Annibale Pas
seulement un exégète aigu, et en tous points digne de l’apôtre de la vie « la plus intensive et la plus extensive », mais
ns le cœur même de la philosophie. Car la philosophie doit vivre deux vies  : la vie du sentiment et la vie de la raison. Ave
même de la philosophie. Car la philosophie doit vivre deux vies : la vie du sentiment et la vie de la raison. Avec Guyau d
. Car la philosophie doit vivre deux vies : la vie du sentiment et la vie de la raison. Avec Guyau devait commencer une rév
’où s’élève toute une vision métaphysique, esthétique et morale de la vie , tandis que l’autre, le penseur, n’est pas un cré
 Léon Dorez pense en effet que Pétrarque est mort en travaillant à sa Vie de Cicéron, qui devait faire partie des Vies des
mort en travaillant à sa Vie de Cicéron, qui devait faire partie des Vies des Illustres. Une pièce de la Bibliothèque Natio
9 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
un martyr de son art. Frappé, en effet, à trente ans, au moment où la vie et la gloire lui souriaient, d’une attaque de par
ans et plus, en effet, l’artiste sommeille dans l’inconscience d’une vie entièrement végétative ; mais, peu à peu, son int
ue muet, a réussi à donner, pendant encore une vingtaine d’années, la vie de l’art à plusieurs milliers de dessins, plus be
s doivent sans doute être comptées parmi les plus belles œuvres de la vie parisienne, présentée dans son perpétuel mouvemen
ilège du Tacite on lit « que les grands écrivains sont la règle de la vie , la consolation du malheur et que la protection d
ui ignore celles de la science. Léonard répond : « La Vérité c’est la vie . » Il pourrait s’autoriser d’un texte sacré qui l
qui le justifierait. Saint Jean, dans sa page maîtresse, a dit : « La vie est la lumière des hommes. » Mais il a eu la tête
je dois te porter, ensuite parce que tu sais abréger ou prolonger la vie aux hommes (4), enfin parce que tu leur vends tou
 : « Connaître Dieu, l’aimer, le servir et par ces moyens acquérir la vie éternelle. » Il nous donne à ce propos une belle
esprit comme l’air entoure notre corps et comme aussi nécessaire à la vie de nos facultés que l’atmosphère à celle de nos o
(200). » Aussi ne comprend-il pas qu’on veuille analyser l’âme et la vie  : et cela lui ôte confiance dans les anciens en v
ar la voie la plus brève » (220). — « Dans la chose morte reste de la vie désagrégée, qui, absorbée par les estomacs des vi
sagrégée, qui, absorbée par les estomacs des vivants, redevient de la vie sensitive, et intellective. » L’expérience comme
te de l’ambition. « À ceux qui ne se contentent pas du bénéfice de la vie ni de la beauté du monde, il est imposé pour chât
é du monde, il est imposé pour châtiment qu’ils ne comprennent pas la vie et restent insensibles à l’utilité et à la beauté
éonardesque revient, toujours plus affirmatif : « Qui n’estime pas la vie ne la mérite pas. » Il a vu avec une lucidité sin
émence le fait pâtir sans cesse dans l’espoir de ne plus pâtir, et la vie lui échappe au moment où il espère jouir des bien
n’accomplis-tu pas une œuvre qui te donne, après le trépas, un air de vie parfaite, toi qui, vivant, deviens, par le sommei
ur qui la fin ne justifie pas le moyen, qui professe le respect de la vie sous toutes ses formes et le dédain des richesses
tu jugeras que c’est un crime de la détruire. Quel attentat d’ôter la vie à l’homme dont la composition se révèle à toi com
onstruit et ni par colère, ni par malignité, lu ne détruiras sa belle vie . Car c’est de mauvais gré, crois-le, que l’âme qu
ncienne sur la mort violente. Il estime, à plusieurs endroits, qu’une vie bien employée est toujours assez longue et rend l
rence ; on pourrait profiter du moment d’accalmie pour ordonner notre vie spirituelle et contenir chaque autorité dans sa r
stinct des animaux. La Divinité créatrice, l’immortalité de l’âme, la vie future, sa sanction paradisiaque ou infernale son
restiges de Klingsor. Un jour cette activité entrera comme un flot de vie dans le temple endormi et l’effort humain ramèner
uvre qui soulèvera la jalousie romaine ? Ce sage, sur le déclin de sa vie , a-t-il abdiqué sa splendide autonomie pour s’end
ffirmant la véracité de l’homme invraisemblable dont l’Histoire de la vie apparaît supérieure à tous les romans d’imaginati
périeure à tous les romans d’imagination, précisément parce que cette vie fut vécue et brûlée à tous les feux de la Saint-J
à notre émotion intellectuelle ou sentimentale, souvent aussi ont une vie particulière, une vie en soi, gracieuse et émouva
ectuelle ou sentimentale, souvent aussi ont une vie particulière, une vie en soi, gracieuse et émouvante comme dans les bon
. Dornstetter tr., Giard et Brière. — A. Beltramelli : Au seuil de la vie , Henry L. de Péréra, Hachette. — G. Urbani : Il R
ai passé devant toi jadis indifférent Ô Maître ! Ô Titien, plein de vie et de force, Mais ton Assomption, dans sa guirla
, d’un souffle puissant, anime, ici, les toiles, Prête, en outre, la vie au marbre avec éclat. Poète ! à Saint-Julien,
 ! J’eusse aimé vivre là quand naturellement L’Art coulait de la vie et quand le sentiment Du Beau dorait les cœurs
Que le réveil disperse en soudaine fumée !… XVII C’est la vie  ; elle nous abuse incessamment, Hélas ! et qu’avo
regretté Virgile Josz dans ses travaux sur les artistes français. La vie florentine sous les Médicis trouve en M. Gebhart
hal, et peut-être le plus curieux au point de vue de ses idées sur la vie et sur les mœurs. A-t-on remarqué que ces mœurs s
s de climat et de race ? Mais on comprend l’amour de Stendhal pour la vie que l’on menait à Milan, et, en lisant ce beau li
une substantielle introduction qui est une étude très complète de la vie et du caractère de Desaix. Cette belle figure de
s les croyons quand ils disent que tout s’y effrite et meurt. Tant de vie dans ce cavalier de bronze et un air si terrible
ale de Prato. Son dessin a de la souplesse. Mais, dans le cours de sa vie troublée, il n’a guère eu le temps d’étudier. Lor
, entretenir une lampe allumée devant le buste de Platon. Il passa sa vie à commenter la philosophie platonicienne et à tra
l finira par le Colleone. III Nous ne savons presque rien de sa vie . Il vécut à Florence et fit un voyage à Venise en
uissant dans l’art de donner à la pierre, au métal, l’apparence de la vie . Il représente une humanité qui connaît la souffr
était raide, conventionnel et banal. Verrocchio est plus complet. La vie lui semble à la fois dure et belle. Elle est un s
faut que le bronze ou le marbre s’animent et donnent l’illusion de la vie . Étudier la nature, modeler scrupuleusement ses f
à un seul genre de travail ». Il continue à peindre pendant toute sa vie . M. Marcel Reymond me paraît avoir mieux interpré
ntraire, sait que l’art est perfectible dans ses moyens d’exprimer la vie , la beauté. Eugène Müntz, que nous avons vu si in
anière son influence. Si nous ne savons presque rien de précis sur sa vie , nous pouvons, grâce à Vasari, essayer d’imaginer
fêtes du palais des Médicis. Sans doute, il n’était point sauvage. La vie lui plaisait par ses formes et par ses couleurs.
r en tous ces Francesco qu’un seul artiste, de lui prêter fort longue vie . Eusebio Ferrari nous est mieux connu. Son père B
azie son immense fresque en vingt-et-un compartiments représentant la vie du Christ. Dès lors il avait perdu tous les carac
rincipales qualités fut celle d’être, pendant la période virile de sa vie , un homme plein de dédain pour tout apparat offic
e la race méditerranéenne. Paris s’intéresse aux manifestations de la vie italienne. On applaudit dans la capitale moderne
ire de M. Robert Ardigò, « le plus illustre positiviste italien ». La vie de M. Robert Ardigò est très belle. Et il en impo
ncore si mystérieuse que le cerveau exerce sur tout l’organisme et la vie végétative. On doit à M. Ceni, professeur à l’Uni
préside aux manifestations les plus nobles et les plus élevées de la vie animale. Nous touchons là à une des questions les
aliens depuis Ciullo d’Acalmo jusqu’à Dante, avec la traduction de la Vie Nouvelle de Dante. Ce livre fut plus tard réimpri
e, avait dû fuir sa patrie en 1821, et, après avoir mené la misérable vie du proscrit à Malte et en Angleterre, s’était mar
actuelle. À cette conception étrange il ramenait toute chose dans sa vie  ; sans cesse il en parlait, et, comme, en dépit d
part de ses tableaux sont des évocations dantesques ; il a traduit la Vie nouvelle ; un de ses premiers poèmes décrit les j
Can Grande della Scala, et son œuvre la plus marquante, la Maison de vie , c’est, dit un critique, la Vie nouvelle continué
œuvre la plus marquante, la Maison de vie, c’est, dit un critique, la Vie nouvelle continuée. En dehors de cette initiation
ne pleure, Et ne parlez jamais de ceci. Que ce soit comme ce fut ! La Vie touchant des lèvres à l’Immortalité. Mais le ry
ce du divin poète, elle apparaît, dans toutes les circonstances de la vie humaine, comme l’unique inspiratrice, émanation d
découvraient quelque tare ou quelque défaillance. Pour parfaire cette vie tranquille et heureuse, il avait épousé en 1860,
’Athenæum, les calomnies perfides. Mais le coup était porté, toute sa vie Rossetti le ressentit, encore que le pamphlétaire
e, en fut publié, en 1887, chez l’éditeur Lemerre. C’est la Maison de Vie , dont quelques parties avaient été montrées en 18
suaves de la poésie grecque et de la poésie italienne. La Maison de Vie , c’est, à proprement parler, la Maison d’Amour. O
e, c’est, à proprement parler, la Maison d’Amour. Ou plutôt, Amour et Vie se confondent ; l’Amour est le secret de la Vie,
. Ou plutôt, Amour et Vie se confondent ; l’Amour est le secret de la Vie , il la crée, l’explique, la soutient et la perpét
t resserré ce serait une sorte de fétiche. » Le plan de la Maison de Vie n’est point délibérément établi. C’est un comment
ort est survenue et a brisé la coupe où se buvait toute la joie de la vie . La crainte et la tristesse ont tout envahi, jusq
ceci dans un seul doux gonflement du sein, Ce qui est la fleur de la vie  : — quelle chose étrange ! Quelle chose étrange
-née. Aujourd’hui la Mort me paraît un petit enfant Que, lassée, la Vie , sa mère, sur mon genou A posé pour qu’il devienn
es, Et où je boirai dans le creux de ta main ?   SONNET Et toi, ô Vie , dame de toute béatitude, Avec qui, quand notre p
aiser Tandis qu’aux vents nous jetions toute pensée de la Mort, — Ah, Vie  ! et ne dois-je avoir de toi à la fin Aucun souri
son frère, de quelques amis, le dimanche de Pâques, 9 avril 1882. Sa vie se dresse comme un témoignage rare de dévouement
e sur les coteaux. Sous l’influence de saint François, c’est toute la vie en effet qui entre dans le domaine de l’art et le
indomptable de son grand talent se butèrent aux écueils rouges de la vie collective simplement patriotique ou vastement hu
t ne prirent pas d’assaut les nuées fabuleuses de l’inspiration où la vie réelle devient abstraction, rêve éternel : là où
sité religieuse profonde qui le pousse à exalter David, symbole de la vie qui se renouvelle, et sa fierté individuelle ébra
c’est un grand damné dans un monde rouge d’impitoyable damnation : sa vie intérieure. Voilà donc la figure très complexe qu
, il est vraiment leur chair, leur sang, l’expression absolue de leur vie intérieure exaltée. On ne peut pas changer le ryt
le de Michol », ce qui lui a « permis d’introduire des tableaux de la vie du désert et des insertions du Cantique des Canti
? Bonaparte, alors dans les circonstances « les plus austères » de sa vie (Mémorial), d’ailleurs encore un peu jacobin, dut
réateurs modernes, de Rodin à Debussy et à Maeterlinck même, toute la vie , exprimée dans n’importe quelle forme de l’art, e
l’art est dans la stylisation de ce qu’on est convenu d’appeler la «  vie réelle ». Par ces deux dogmes, que la conscience
ragique, où la passion humaine est écrasée sous le poids énorme de la vie , et devient un lourd rocher. Les éléments psychiq
pas. La Poésie, l’Art, sont en dehors des contingences réelles de la vie ou de la mort. Il ne faut jamais profaner l’expre
III, numéro 264, 16 juin 1908, p. 715-722 [717-718, 721]. Roman et Vie  : renseignements nouveaux sur l’incinération de S
enseignements nouveaux sur l’incinération de Shelley Dans Roman et Vie (15 mai), M. P. d’Ampreville rapporte sous ce tit
6 planches hors texte, 7 fr. 50. Hachette Boccace, qui écrivit une Vie de Dante, ne fit que recueillir les témoignages d
s la belle monographie qu’il lui a consacrée ne le dissimule pas. La vie ajoute tous les jours à l’art d’un maître comme l
résenter, sinon d’animer une pensée neuve, un sentiment nouveau de la vie des choses et des choses de l’âme, M. Paolieri de
ondes voluptés qui serpentent dans les ondes. Et il conçoit toute la vie de la nature comme un immense amour, et les épiso
ute la vie de la nature comme un immense amour, et les épisodes de la vie des paysans comme les épisodes de la bonne guerre
ue nouvelle, poétique et musicale, qui est inspirée par un sens de la vie totale profond, nouveau, sexuel et géorgique, et
e de passion. Ô tourbillon d’une passion, je reviens comme ivre à la vie  ! je n’éprouve plus ni faim ni sommeil. Je n’épro
par l’évocation des petits milieux où le grand souffle tragique de la vie tourbillonne et passe, M. Zuccoli est un conteur
aut souhaiter voir bientôt traduit en français, est une fresque de la vie des Vénitiens de Venise, une fresque pleine d’int
sion, pour qu’il ait la force de s’éloigner d’elle et de reprendre la vie pour laquelle il était destiné. Leo G. Sera :
. Leo G. Sera est un critique philosophe. Sa critique s’exerce sur la vie , et sur la trame mystérieuse de la pensée contemp
is réunis sous le titre Sulle tracce della vita (Sur les traces de la vie ), il expose une conception de la vie basée sur le
della vita (Sur les traces de la vie), il expose une conception de la vie basée sur le caractère des espèces idéales et mat
y a conflit plutôt qu’hérésie. Ces heurts inévitables résultent de la vie spirituelle, comme d’une fatalité : et les méchan
riture enseigne l’existence de Dieu, elle ne définit ni l’être, ni la vie  ; il conclut qu’il est impossible de s’en tenir à
and des sommistes. Il y aurait un magnifique discours à écrire sur la vie du dogme : nous considérons trop la révélation co
une existence plus divine que la nôtre, vous qui avez sacrifié votre vie pour la liberté de vos concitoyens afin de mainte
illet), qui sont très représentatifs du beau talent de l’auteur de la Vie unanime. S’il méconnaît des règles qu’on peut tro
ermera trois des œuvres les plus célèbres de Segantini : les panneaux Vie et Mort du Triptyque des Alpes, et le tableau Les
l n’eût rien fait qu’une restitution esthétique et, passant sa courte vie à écrire une somme théologique, il n’aurait pas é
, on reconnaîtra seulement une théorie du cloître transportée dans la vie et y produisant l’absurde. Le contemplatif peut,
Préfère toujours une autre volonté à la tienne. » Cela s’entend de la vie claustrale : ce précepte, jeté dans le monde, ent
rogne : l’intolérance jaillit à chaque ligne ; le diable joue dans sa vie un personnage vraiment anachronique ; sa critique
ntacte son imagination presque excessive. Ainsi, il a pu animer d’une vie semblable à la vie des hommes, la Ville d’Orient,
ion presque excessive. Ainsi, il a pu animer d’une vie semblable à la vie des hommes, la Ville d’Orient, luxurieuse dans le
ir. L’immobilité des plantes et des pierres se transforme au moins en vie animale ; rien qui ne palpite, ne souffre ni ne j
décomposition, l’aplatissement et l’aliénation extraordinaires de la vie religieuse, au lieu de les faire palpiter de joie
ous les hommes sentent le besoin impérieux à quelques moments de leur vie , moments comparables à des points d’orgue en musi
l prêterait à la lagune avec ses scintillements, toute l’apparence de vie qu’il imposerait à ces palais en violant leurs po
celui d’un théâtre où la lutte, entre l’extériorité tourmentée de la vie ordinaire et les aspirations les plus hautes de l
urmentée de la vie ordinaire et les aspirations les plus hautes de la vie spirituelle, serait noblement représentée en des
it dans la disposition des rythmes, une spiritualisation totale de la vie . M. Bruno Villanova d’Ardenghi pourrait jouer un
s à quiconque voulait enchanter les femmes et mener dans le monde une vie inimitable. Il fut en quelque sorte le Jules Vern
ment, en Sorbonne. Reproche-t-on à M. Gabriele d’Annunzio d’aimer la vie éclatante, d’agir avec lyrisme, d’étonner un peu
une religion, dont nous sommes les dévots, les fanatiques. C’est une vie sublime que de se consacrer corps et âme à créer
d. L’œuvre d’un artiste convaincra toujours mieux que l’exemple de sa vie  ? Sans doute. Mais l’œuvre de Gabriele d’Annunzio
10 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
cienne, concentrant son inspiration dans le grand point d’orgue de la vie médiévale italienne : la fin d’un Empire. Puisque
e à chanter devant le peuple et devant le monde un autre aspect de la vie intérieure de son pays, un aspect qui n’est pas h
jusqu’à nous. Le poète, qui a choisi un moment caractéristique de la vie de son pays, une conclusion qui est un commenceme
aucoup. À part l’Espagne et le Portugal, que la pauvreté même de leur vie politique et industrielle préserve, depuis des an
bien plus que lui-même, puisqu’elles sont plus durables que sa propre vie , puisqu’elles sont une image de son esprit, de so
in qui en enroule le fil autour des troncs dans la grande forêt de la vie instinctive. Le romantisme donc ne doit être cons
ée sanglante ; à l’aurore, la confiance renaît, et Naples, enivrée de vie et de lumière, etc. — Gabriel Hanotaux, Le Journa
80, 16 février 1909, p. 648-665. Qui veut pénétrer au sein même de la vie des Florentins de la Renaissance doit se dégager
bonhomie qui les rendaient accessibles à tous, et la simplicité d’une vie bourgeoise. C’étaient déjà des princes, et Lauren
et qui sont l’indice de la fermentation intérieure d’où surgit toute vie créatrice. Ils avaient le sentiment de leur commu
que paternellement, dirai-je. On n’avait point idée alors du genre de vie , si fréquent de nos jours, du rentier qui, au moy
le plus souvent même habitent des contrées qu’il n’a jamais vues. La vie oisive, qui est la règle pour le capitaliste mode
ement avec leur famille du métier qu’ils exerçaient. C’est qu’à toute vie humaine on attribuait une valeur ; on ne jugeait
vie humaine on attribuait une valeur ; on ne jugeait pas alors que la vie d’un homme ne compte pas par elle-même et qu’elle
avage moderne. Rien de semblable dans la physionomie d’ensemble de la vie florentine. Seul le sort de certains métiers en s
ressenti par la généralité, un besoin d’imprégner de beauté toute la vie . À ce besoin satisfaisait une foule d’artisans-ar
les famines étaient fréquentes à cette époque, et elles rendaient la vie humaine bien plus incertaine qu’elle n’est aujour
nce, son autorité sur ses citoyens. Je n’ai parlé jusqu’ici que de la vie publique des Florentins, et pour cause : elle ten
le tenait dans leurs préoccupations une place bien plus grande que la vie domestique. Aujourd’hui encore les Italiens viven
orentins ne faisaient aucun luxe et même les plus riches menaient une vie simple. Et cette simplicité contrastait d’une man
complètement prises par la maternité, elles ne partageaient point la vie des hommes et ne pouvaient comme eux développer e
frais à la fois, tout vibrant de germes fécondants, tout palpitant de vie en fermentation. Elle est saturée de désir, le dé
sent partout la tension des énergies en lutte. Les hommes veulent la vie terrestre avec ses bonheurs et ses infortunes, se
ophiques ultérieures et préparent toute une conception nouvelle de la vie . Il faut juger la Renaissance par son action et p
ce qu’ils portent en eux, vivent sans se demander le pourquoi de leur vie , et ne dépensent point en méditations ou en rêver
t moine par foi religieuse, par amour de la divinité, par désir d’une vie plus pure. Saint François est mort depuis deux si
ir avec la libération de l’esprit humain : l’on reconnaissait dans la vie antique la voie pendant longtemps abandonnée et r
de le souiller, avaient inspiré le mépris, et évoquaient l’idée d’une vie plus saine, plus large, plus abondante, d’une vie
uaient l’idée d’une vie plus saine, plus large, plus abondante, d’une vie où la misère, la laideur et la saleté n’étaient p
appartenaient qu’ils trouvaient la source de leurs créations ; de la vie qui s’agitait autour d’eux, ils prenaient la plus
our d’eux, ils prenaient la plus pure essence et en développaient une vie supérieure. Ils nous ont transmis tout ce que leu
trice. Grâce à eux, il nous est donné de découvrir ces tréfonds de la vie que le récit des événements ne nous fait point ap
plus ardents, il semble que toute la nature célèbre le triomphe de la vie resurgie. La mort même a perdu son aspect effraya
omique n’était toujours que la résultante de quelques banalités de la vie réelle ingénieusement groupées et mises en valeur
qui jouait son rôle depuis quinze ans. Humble et insignifiant dans la vie de tous les jours, cet homme était, paraît-il, me
niment accroître leurs propres besoins, changer continuellement, leur vie durant, leurs habitudes personnelles, surtout qua
et l’un des plus grands. La puissance d’établissement des formes, la vie de la physionomie, une incomparable largeur de fa
une symphonie, s’applique à surprendre le rythme de l’évolution de la vie . Archéologie, voyages. Prince L.-Amédée de Sav
héroïque et se montrer plus indulgents envers elle lorsque, dans une vie paisible, elle se laisse aller toute au bonheur d
s, de la grâce ; mise à mort d’Isadora Duncan. — Réglementation de la vie explosive (forme supérieure de l’existence) ; vit
’évaluer les effets. Infatigable dans son enthousiasme, il fît, de sa vie et de son œuvre, un véritable apostolat, combatta
de pierre ou feuille d’arbre, un enseignement pour la conduite de la vie , s’allie à l’observation des lois génératrices de
ce gothique. L’architecture est pour lui la suprême réalisation de la vie et des vertus qui la rendent excellente ; une tel
isation de la vie et des vertus qui la rendent excellente ; une telle vie n’est possible qu’aux âges de foi, ce que démontr
 : il y voyait surtout l’antithèse du monde moderne, une époque où la vie était simple et austère et où l’amour de l’art ét
par M. Louis Baraduc, une critique claire et précise de cet idéal de Vie Nouvelle conçu par Ruskin. Cette biographie court
out travail humain, de tout édifice, dépend du degré de bonheur de la vie de l’ouvrier. C’est là, en réalité, la note prédo
tendons une active vénération pour un idéal suprême dominant toute la vie . Ce n’est point là une idée neuve, car, ainsi que
torique et matérielle de l’intime réaction qu’exerce un noble type de vie publique et privée sur le caractère des monuments
souvent la mort. L’homme, séparé du parfait bien, ne peut jouir de la vie , n’étant pas maître de lui-même. Aussitôt que le
cesse en éveil et même d’improvisation, qui seul rend la vérité de la vie si complexe où tout ne peut être encore mesuré pa
gation on élargira son terrain d’enquête littéraire, on connaîtra une vie plus complexe, seule fortifiante, seule belle. Il
que l’éventuelle génialité d’un interprète illustre, mais défunt, la vie de celui- ci, son caractère et son étrange aspect
où le contemplateur s’absorbera, pour s’élever, pour se séparer de la vie immédiate, pour se concentrer avec les plus profo
é chacun à rechercher et à reconnaître en lui-même les extrêmes de sa vie intellectuelle. On s’est borné au contraire à dem
dants ont dressé des listes, ont catalogué, mais non caractérisé leur vie intellectuelle. Par cela même, pour montrer l’int
ison et le sentiment et les enlèvera tous deux sur ses ailes vers une vie plus pure et plus harmonique… ». Qu’on nous éparg
esthétique individuel créé par une immobilisation individuelle de la vie , par une représentation typique de la non-mort. Q
lli. Mais toute l’éloquence de Faunus converge à réveiller dans notre vie moderne le sens de la simplicité ancienne, de la
ion classique. » Il trouve au contact de cette ville une plénitude de vie et de pensée, un renouvellement, une renaissance
ur se fassent sentir les conséquences morales de ce que m’a appris la vie dans un monde plus vaste. Car, à côté du sens art
oethe, dans les ruines de Rome, n’ait voulu trouver que le sens de la vie . Il n’a pas senti la mélancolie et l’impression d
ernelle vitalité des choses qui se perpétuent en se transformant : la vie est inépuisable. Cette richesse de la vie lui app
ent en se transformant : la vie est inépuisable. Cette richesse de la vie lui apprend à rejeter des « idées titanesques » q
ose qu’on ne peut imaginer ailleurs : c’est le plaisir de savourer la vie pour la vie, sans aucune jouissance accessoire. L
peut imaginer ailleurs : c’est le plaisir de savourer la vie pour la vie , sans aucune jouissance accessoire. Le grand plai
igieuses. Dom Bruno Destrée (O. S. B.) : Au milieu du chemin de notre vie  ; Bloud et Cie Louis Le Cardonnel. Tome LXXIX
es et religieux, groupés sous ce titre : Au Milieu du chemin de notre vie . Avant de se soumettre au joug, plus suave que pe
n d’une autre fille de saint Benoît, la grande moniale Gertrude. Leur vie tout entière, ainsi coulée avec eurythmie, dans l
qui s’offrait à sa vue, Jean resta rêveur, songeant à tout ce que la vie lui offrait de gloire et de bonheur dans cette vi
é, quelques mois auparavant, assassiné, alors que, pour lui aussi, la vie s’annonçait souriante et pleine de promesses ; et
et constant bonheur que les fils de saint Benoît trouvaient dans leur vie d’adoration et de prière. Il comprit alors que sa
aient dans leur vie d’adoration et de prière. Il comprit alors que sa vie passée, toute cette journée, et cette incomparabl
tinée à lui révéler sa vocation, et qu’il n’était point de plus noble vie que celle de ces contemplatifs, méditant pour les
ïque, assoiffée d’amour et de dévouement, le choix qui décidait de sa vie fut fait sur-le-champ. Et c’est pourquoi, retrave
n Gualbert Visdomini, il a entendu, lui aussi, retentir l’appel à une vie plus haute. La longue citation qu’on vient de lir
nté au mont Cassin, en grandes fresques, les scènes principales de la vie de saint Benoît. Comme eux il aime les teintes tr
dans son admirable essai sur la Mission de saint Benoît, trouve à la vie des bénédictins primitifs quelque chose de virgil
remiers compagnons de saint François d’Assise, dont le nom retrace la vie , Frère Humble, Frère Ange, et Frère Pacifique. Co
et Frère Pacifique. Combien souvent leur souvenir m’est revenu, leur vie cachée en Dieu, leur pureté de cœur, leur pauvret
d’or du Siennois Simone Martini ; de curieux Lorenzetti (Scènes de la vie de saint Étienne) ; un beau triptyque, La Vierge
até de 1365 ; un grand panneau avec prédelle offrant des Scènes de la vie de la Vierge, œuvre capitale de la jeunesse de Be
où se révèlent non moins un excellent observateur et traducteur de la vie (témoin entre autres ses animaux) et un fervent a
eorge Sand : Certes l’homme que tu as choisi ne peut avoir changé ta vie qu’en bien. C’est une noble créature, bonne et si
le théâtre poétique, avec des emprunts faits à certains aspects de la vie de Florence pendant la Renaissance. Mais M. Sem B
numéro 291, 1er août 1909 Les indiscrétions de Garganello, ou la vie galante en Avignon au XVIe siècle Charles Samar
r avec elle pour la beauté du climat, le charme et la commodité de la vie . Assise au bord de son fleuve magnifique, derrièr
mais elle me sert de couverture pour mon lit et certes je lui dois la vie … Mais je ne puis être à vous plus longtemps. Quel
Nous serons tous des Garganello et je servirai de modèle. Quant à la vie mondaine, nous prendrons pour exemple le sage Sal
e de la société féminine et détaille complaisamment les charmes de la vie galante : La Montfaucon a eu un fils ; du baptêm
allé avec elle en partie de plaisir. Heureux ceux qui jouissent de la vie sans avoir d’inquiétude ! La présidente Panizza59
a guerre nous arrive d’où la paix nous devrait venir, jouissons de la vie et des plaisirs, au diable les soucis et laissons
ns cherché dans ces lettres, ce ne sont pas des renseignements sur la vie d’un Garganello ; c’est l’Avignon de son temps où
st l’Avignon de son temps où le désir d’épuiser les jouissances de la vie semblait fouetté par la peur instinctive des boul
volumes nous trouvons dans cas pages quelques curieux détails sur la vie de Nietzsche. En 1874, Hillebrand se proposait de
e Virgile. D’autres poèmes reproduisent des figures singulières de la vie champêtre, des figures de vieillards qui résument
ésie avec l’esthétique des fleurs en aquarelles. Assez libres dans la vie en général, mais timides et moralistes per defect
pour mère de famille. Quelques-unes, comme la comtesse Lara, dont la vie belle d’amoureuse fut brisée par un galant assass
ne véhémence qui acquiert sa vigueur dans une vision très nette de la vie , et sans enthousiasme, sans regret, avec une cons
tincts. Elle sait chanter sa volonté de joie, elle sait aspirer à une vie joyeuse et féconde, où les attributs du cerveau n
uts du sexe, et les uns et les autres expliqueront harmonieusement la vie . Elle sait penser ainsi à la rivale supposée : E
le par le même dédain de toute banalité, par la même aspiration à une vie puissamment « seule ». Dans les Poèmes d’Orgueil,
intéressante. M. Federico de Maria publie un poème, la Légende de la Vie , où se révèle l’esprit d’un maître de demain. Dan
ès sûr. La partie centrale du poème, consacrée à « l’Histoire et à la Vie  », contient quelques chants d’un poème métaphysiq
s le monde que j’allume je veux me dissoudre : qu’il naisse de moi la vie  ; toute belle et terrible forme, qu’elle monte en
depuis trop longtemps morts et piétinés par l’activité stupide de la vie … la vie quotidienne avec sa gravité bourgeoise, i
ent jusqu’au retour du long voyage qu’il avait entrepris. Elle dit sa vie lamentable, seule dans cette chambre verrouillée,
ne gaieté presque enfantine à la mélancolie que lui causait sa triste vie de prisonnière. Mais elle savait surtout, tendre
usqu’à son auberge, rêvant à la place que tiendrait désormais dans sa vie la petite déesse. Sur son bureau, sous ses yeux,
s, avec l’optimisme de ses vingt-cinq ans, il conclut : « Ainsi va la vie  ! Après tout, nous sommes quittes. » Il ajouta ce
avait fait de ce sujet passionnant l’étude des dernières années de sa vie , après avoir été à même de recueillir pendant la
comme on l’a dit, poète à vingt ans, il est conteur pendant toute sa vie . Cependant, la littérature contemporaine italienn
e prémisses, à l’instar d’une chaîne qui se déroule, à l’instar de la vie . Le « conte » de toutes les littératures offre le
e par le tableau représentatif d’un état de l’âme, par une tranche de vie minutieusement étudiée dans quelques attitudes, e
de vie minutieusement étudiée dans quelques attitudes, et non par la vie intégrale des personnages, par un instantané enfi
esse dans le premier chapitre comme une circonstance quelconque de la vie de l’acheteur. Ce n’est que peu à peu que cette m
n par ses récits de Sardaigne, avant de se faire, de cette terre à la vie curieuse et passionnée, un moyen d’exploitation l
firmée, écrit maintenant un recueil de nouvelles, Nos Mémoires, où la vie mystérieusement passionnée de la Ligurie palpite
inante, compose un être étrange, une femme, qui sort du mystère de sa vie vagabonde et pauvre, pour s’épanouir dans l’amour
zzaro, et Je meurs où je m’attache, de Mme Grazia Deledda, et Vive la Vie  ! de Mme Mathilde Sérao !… Tome LXXXII, numé
e, l’un des écrivains qui peuvent le mieux nous faire connaître cette vie si pou connue et souvent épique des Républiques i
n deçà des Alpes, il appartient à cette minorité qui a pris devant la vie une attitude guerrière que les événements ne déme
ance : la renaissance d’un lyrisme fait d’une exacte conscience de la vie . qui n’est que haine, et qu’on ne maîtrise et ne
11 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
urs, ses conférences, ses polémiques pendant les longues années de la vie italienne conduite par des soldats garibaldiens d
ce besoin impérieux qui de temps en temps pousse les peuples, dont la vie collective devient de plus en plus complexe et de
puis lors la poésie de M. Pascoli s’est développée dans le sens d’une vie active, profonde de pensées et de nostalgie, et d
légende et de la poésie de nos désirs universels et du mystère de la vie , trouvent en ces Poèmes la plus haute expression
az. Si en Italie Milan et Turin sont aujourd’hui les centres de la vie théâtrale et des grands éditeurs, Florence présen
système nouveau de la pensée, elle nous intéresse comme une force de vie , un peu trop exubérante mais pleine de promesses.
é de réaliser en un symbole rythmé, en une action faite de poésie, la vie du peuple des Abruzzes, présentée dans quelques p
l’action populaire, les prétextes choisis par le poète pour nouer des vies dans l’amour et les dénouer dans la mort. Le cath
les épanouissements de l’âme collective, qui entraînent une action de vie vers le couronnement mortel d’une vengeance, et p
ne, aux passions gigantesques, aux amours éperdues de la terre, de la vie et du rêve. Dans la maison de Lazaro di Royo quel
e dénouer, et que de la montagne il doit se précipiter sur toutes les vies étonnées, en les engloutissant dans ses flots mor
lit dans un miracle. Un breuvage impalpable comme une flamme lance la vie du jeune homme vers la vie de l’accusée. Aligi la
uvage impalpable comme une flamme lance la vie du jeune homme vers la vie de l’accusée. Aligi laisse tomber son bâton en pl
verrai jusqu’à l’heure du trépas Et encore je le verrai dans l’autre vie … Les moissonneurs ont tiré à la courte paille le
est sur la montagne, car il est pâtre, car toutes les affinités de sa vie et toutes les possibilités de sa mort l’attirent
che. Aligi est un être malade, faible, visionnaire. Il est loin de la vie , perdu dans ses rêves sans fin. Il est dans ces l
ou de l’art, le criminel ou le génial. Aligi en est là. Et devant sa vie réalisée dans l’épanouissement de ses instincts,
e ses soucis de pâtre et avec sa hache, dans le tronc qui vibre de la vie de ses mains où son cœur palpite, il découvre les
il me semblait que mon sommeil durait et que mon troupeau broutait ma vie . Ainsi l’amour a uni les deux êtres que le desti
orce contraire et active contre la force qui entraîne l’homme vers la vie ou vers la mort. Elle n’a pas, comme Sylvia, l’as
fice de Sylvia, malgré tout, Lucio retournait vers son art et vers la vie . IV Cette imprécision poétique et philosoph
u’après un long apprentissage littéraire à réaliser la synthèse de la vie présente et de la subtilisation artistique, qu’es
e, il commença à raconter des anecdotes, des épisodes plaisants de sa vie au séminaire. — Monseigneur m’aime beaucoup, Mons
nêtre, un peu dégoûté de tout et de tous. Combien était préférable la vie du séminaire, un peu trop méthodique, mais propre
e. Lui aussi chantait, et sa voix, pour Zio Félix, semblait emplir de vie et de joie toute la tanca, animant le silence lum
i que la veille. Zio Félix le regardait, enchanté. Alors commença une vie heureuse pour les Nurroi et pour tous ceux qui le
s’attardait à la bergerie, racontant les merveilles de la ville et la vie du séminaire à Tanu et au gardien des chevaux. À
lheureux, parce que l’horizon lunaire lui donnait un désir violent de vie , une nostalgie passionnée de choses jamais vues,
ce dans un coin désert de la tanca. Don Elia continua à mener joyeuse vie , passant les journées avec Minnai et Antine, se b
par crainte de Dieu, le brave homme aurait maudit le patron, pour la vie désordonnée qu’il faisait mener à Antine. Toutes
ge à ses enfants. Mais la jeunesse, il faut en jouir : à quoi sert la vie , sans cela ? Après tout, il faut être idiot pour
a, lui paraissait naturel et vrai. Ah ! oui, ce devrait être cela, la vie , et non pas son existence sotte et mesquine. Ah !
uvre diable, un homme aux souliers crevés. Ah ! oui, c’était cela, la vie , c’était cela, le mystère entrevu dans les brouil
it toujours plus pâle, et ses lèvres étaient de cendre. Il sentait la vie s’en aller de lui ; il ne se faisait pas d’illusi
: — Je le tuerais, je lui ferais sortir les boyaux par la bouche… Une vie terrible commença pour lui. Il sentait que si Eli
pendant la vengeance était l’unique chose qui le retenait encore à la vie  : tout le reste n’existait plus. La vue de Minnai
pour se sentir trembler et ne plus voir clair. Jamais, dans toute sa vie , il n’avait éprouvé pareille chose. C’était un fe
esque désespérées. Il sentait la nostalgie de son pays et de sa douce vie passée : voici qu’était venu le temps qu’il avait
profit du Vénitien, le portrait de Georges d’Amboise. À la fin de sa vie Bartolommeo rechercha la finesse allemande et pei
me Bellini ou Carpaccio se comportaient à l’égard de la réalité de la vie . » L’ouvrage de M. Monneret de Villars semble d’a
à un document précieux qui nous renseignera de manière précise sur la vie familiale des seigneurs de Challant, les maîtres
ans génie, ne peuvent plus satisfaire cette formidable volonté, cette vie pensive et glorieuse, dont Carducci, le seul homm
aître, trouve l’atténuation de sa cruauté dans la fatalité même de la vie . J’ai voulu la signaler ici, car je considère com
toujours la poésie de Pascoli ; elle en rythme toute la pensée. « La vie — dit le poète dans sa préface — sans la pensée d
mporaine. Une sensualité sexuelle, mais répandue, profonde, donne une vie rare à chaque mot. Et dans certains poèmes, comme
Ammonitori (les Avertisseurs) regarde quelques grands problèmes de la vie et les exprime dans des sonnets aux rythmes plein
es restitutions de M. Hoffbauer qui sont l’illustration vivante de la vie ancienne et fournissent de pittoresques décors te
t l’écho sonore des passions et des pensées, les poètes magnifient la vie , après avoir scellé sa réconciliation avec le rêv
tre qu’est-ce autre chose qu’une représentation conventionnelle de la vie et s’il était de quelque utilité de définir le th
ue, comment mieux s’y prendrait-on qu’en l’appelant « la Poésie de la Vie en action ». Il était logique que le poète des La
e, préférée, continue à le poursuivre de son bruit frais. Eh bien, la vie de Paul Souchon, cette vie entre toutes exemplair
poursuivre de son bruit frais. Eh bien, la vie de Paul Souchon, cette vie entre toutes exemplaire et féconde, comme l’eau d
Beauté de Paris ; nous lirons le Soleil natal. Un amour serein de la vie et des félicités de l’heure y apparaît. Une mâle
 : C’est là que dans la paix, frères, nous bâtirons le temple de la vie … Puis répudiant le pessimisme chrétien, P. Sou
humaine. La tragédie dès lors cesse d’être la vraie interprète de la vie , elle est le classique poncif qu’ont à jamais dis
upportables ; mais, quand ils jouent bien, ils donnent aux pièces une vie singulière. Tome LV, numéro 191, 1er juin 190
s appétits conscients, elle veut tout dominer. Elle réunit toutes les vies qui l’entourent dans un nœud qu’elle tient dans s
st celui que nous retrouvons dans ce poème : Un fils des temps, où la vie d’un homme, depuis son enfance, se détache de l’o
parfum de l’encens s’exhale dans le feu. Le poème est le cycle d’une vie , vie devenue parfaite, dès que l’homme sait suivr
um de l’encens s’exhale dans le feu. Le poème est le cycle d’une vie, vie devenue parfaite, dès que l’homme sait suivre son
iccardo Forster évoque au contraire une large et sereine vision de la vie dans ses sonnets d’une forme classique très pure.
eur force dans la Giovane Italia. Garibaldi y connut la mission de sa vie , et, par la voix prophétique de Mazzini, comprit
républicain dans le profond de lui-même. Il se traça un programme de vie et il eut un idéal ; selon les lois inflexibles d
losophie et de certitude ; d’autres chantent comme de tout temps leur vie amoureuse, mais ce ne sont pas les meilleurs ; d’
avait lu l’Air natal, le Lit de mort, le Bannissement, le Retour à la vie , les épîtres à Ducis, Royer-Collard et Maine de B
bien en vous les formes usitées, Non, hélas ! en moi, qui loin d’une vie si heureuse Suis devenu la proie d’une douleur in
e. Voyez plutôt : « J’étais, dit Lamartine, et je suis resté toute ma vie un amateur de poésie plus qu’un poète de métier48
peu près ce qu’il voulait et que l’argent fut le bourreau de toute sa vie . Remontez maintenant jusqu’au seizième siècle et
seizième siècle et feuilletez le livre aussi court que glorieux de la vie de Joachim du Bellay. Vous le verrez, lui aussi,
es socialistes — de ceux qui, comme Tarde, expliquent le délit par la vie sociale que de ceux qui, comme Lombroso, en font
son élan, en se compliquant (comme il le fait dans Claude Debussy) de vie humaine intérieure et profonde. M. Romualdo Giani
orgueilleux ou difformes qui enfiévrèrent de leur propre déchéance la vie grecque, que le rationalisme d’un côté et le plus
s changé et il est appelé, aujourd’hui comme autrefois, à vivre de la vie surnaturelle. Certes la civilisation présente est
leur temps. Elle a toujours le secret des paroles qui conduisent à la vie éternelle et de celles qui assurent la félicité d
uisent à la vie éternelle et de celles qui assurent la félicité de la vie présente. Elle encourage la vraie liberté née de
e hurlement d’une tigresse en rut !… Quand je parais, le rythme de la vie s’accélère frénétiquement, et la Destruction hâte
. Il gagna contre toute vraisemblance, mais sa victoire coûta plus de vies à la France que le désastre d’Adoua n’en coûta à
corde. Il est des écrivains qui, seulement pour avoir écrit dans leur vie quelques pages remarquables, sont reconnus Maître
tout comme l’Église, le renie. Il Santo est une banale parodie de la vie de saint François d’Assise. Et cette profanation
destruction méthodique de leurs chefs religieux. La douce harmonie de vie de ce lointain dominateur est transposée dans les
Cet homme pense que l’Église doit être sauvée par la puissance de la vie simple, chaste, purifiée de toute laideur mondain
c’est un grand amour de la nature, et quelque joyeux optimisme de la vie . Cet amour de la nature, chez quelques-uns, est u
de ce qui passe pour suavement faire retour, ni la joie d’ajouter la vie à la vie, de réveiller, après un crépuscule, le
i passe pour suavement faire retour, ni la joie d’ajouter la vie à la vie , de réveiller, après un crépuscule, le jour !
n Ed., Milan M. Romolo Quaglino est un poète qui voit largement la vie dans la perspective hellénique comprise d’une faç
on comme celles des Ottomans ou des Arabes, c’était là mon être : une vie tour à tour poétique, religieuse, héroïque ou rie
12 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ipidité de Phryné prêtait au rubicond Paillasse comme un simulacre de vie . Au fond, cela n’y change rien. On se demande en
tion dont notre sœur latine submerge nos affiches. Paillasse après la Vie de Bohême, la Cavalleria, la Tosca, Butterfly, c’
ne en Autriche sur le célèbre compositeur Joseph Haydn, suivies d’une vie de Mozart, etc. (Paris, 1814, in-8°) de plagier e
Cartaro | contrada S. Margherita num. 1118 | 1812 ainsi que — pour la Vie de Mozart — la notice de F. Schlichtegroll au t. 
) M. J.-C. Broussolle n’envisage pas tant l’art comme miroir de la vie que comme un auxiliaire de la foi. Son livre, l’A
Filippino Lippi et Lorenzo di Credi de l’autre. G. Lafenestre : La Vie et l’œuvre de Titien (Hachette, 3 fr. 50) La r
a Vie et l’œuvre de Titien (Hachette, 3 fr. 50) La réédition de la Vie et l’œuvre de Titien, par M. Georges Lafenestre,
me. L’ange n’a point de sexe, il a celui de ses ailes : étranger à la vie organique, sa bouche ne connaît que le sourire et
nuyer ferme dans les jardins de la villa Moriani. Heureusement que la vie est de plus en plus un voyage et que les automobi
Tome LXXXV, numéro 311, 1er juin 1910, p. 549-553 [553]. […] Dans la Vie intellectuelle, une lettre de Rome de Charles Van
sement occupée à s’enrichir et à s’élever dans le plan matériel de la vie contemporaine des peuples, pour que l’effort des
préciser devant le monde les caractéristiques idéales de sa nouvelle vie . Mais tout en donnant à la Poésie d’Annunzio et P
ture. La génération des Rovetta ne finit pas avec lui. Il a décrit la vie sociale, politique, il a évoqué le 1848 italien,
x mois après, à son fils, qui lui demandait quelques détails sur leur vie , elle répondait « Il tombe depuis trois jours des
album, resté inédit, qui, s’il ne nous apporte rien de nouveau sur la vie de Marceline, nous montre son talent dans le genr
ns se mouvoir, et que son vœu l’y retiendrait six heures encore. — Sa vie semblait suspendue, et rien sur la terre ne devai
terre ne devait l’autoriser à rompre sa pénitence, ni un danger de sa vie , ni un danger de celle des autres. En cela surtou
ce moment un air mélancolique, et je ne me croyais plus trop de cette vie , quand on me rappela de l’intérieur de l’église o
eux côtés du tombeau de San Ambrosio, dans le chœur souterrain, où la vie entière de ce saint est retracée dans un nombre i
s un nombre infini de fresques d’un intérêt, d’une fraîcheur et d’une vie indicibles. Le maître autel de l’église contient
fleura, quand je cherchai, je l’avoue, et pour la première fois de ma vie , à voir en face une personne qui cherchait à se c
e LXXXVI, numéro 313, 1er juillet 1910 Gabriele d’Annunzio et la vie moderne Ricciotto Canudo. Tome LXXXVI, numéro 
XXXVI, numéro 313, 1er juillet 1910, p. 51-65. Glorifions en nous la Vie belle ! Seulement dans la plénitude est la Vie. S
Glorifions en nous la Vie belle ! Seulement dans la plénitude est la Vie . Seulement dans la liberté l’âme est entière. Tou
toutes les mains travaillent à orner le monde, Glorifions en nous la Vie belle !                                          
ête” — ainsi que ses ministres le déclarent à la Chambre, — traîne sa vie bourgeoise et assure son “invulnérabilité par la
jeunesse avertie et digne. « Une nouvelle civilisation, une nouvelle vie , des cieux nouveaux ! Où est le poète qui pourra
st l’individu d’une race, et il a la conscience d’en porter en lui la vie très ancienne et toute la gloire. Qui put lire sa
llard où frémit, occulte, toute la convoitise, toute la ferveur de la vie contemporaine. L’écrivain en précise à peine les
a voulu renouveler sans doute la matière de ses représentations de la vie contemporaine. Il revient au roman après une long
hos esthétique » de d’Annunzio est constant dans son œuvre et dans sa vie . Ici encore l’écrivain s’attarde trop dans la rév
là, dans la maison solitaire, où l’horreur, l’amour, la terreur de la vie passée, est toute palpitante dans le silence, com
réature de rêve, qui rappelle celles de Maeterlinck. Elle a devant la vie la vague sagesse des pauses, des arrêts prolongés
a vague et tendre et mortelle sagesse des êtres frêles qui adorent la vie , toute, sans que leur adoration puisse se précise
sses de la virginité, sont vraiment les plus grandes amoureuses de la vie . Leur amour est indéfini comme l’infini où elles
ans la folie, c’est-à-dire dans une de ces visions de la mort dans la vie , qui renouvellent sans cesse dans le cœur des hom
r l’amant. L’aventure de l’aviateur n’est que celle d’une heure de sa vie . Pendant cette heure, elle met contre les images
estin toujours obscur enraciné dans la chair. « Le roman traite de la vie , représente la vie — a dit Novalis. Le romancier
ur enraciné dans la chair. « Le roman traite de la vie, représente la vie — a dit Novalis. Le romancier ne serait qu’un mim
e défaut de ce roman est dans le fait que l’exubérance héroïque de la vie moderne n’est pas essentielle. Ce n’est point ell
e extérieure. Car, en vérité, leur fatalité est nouée autour de leurs vies ultra-sensibles par le passé atavique, par le mys
eurs vies ultra-sensibles par le passé atavique, par le mystère de la vie qui survit à la Reggia avec toutes les énigmes de
’énergie humaine moderne, Gabriele d’Annunzio a composé une vision de vie et de mort. Il n’a pas pu fondre les éléments dis
de vie et de mort. Il n’a pas pu fondre les éléments disparates de la vie avec ceux qui devaient à la fois en briser quelqu
ec une volonté nouvelle, celle enthousiaste d’une glorification de la vie moderne. Son instinct esthétique très sûr nous fa
erfection musicale de la mécanique, âme du monde moderne, évoquant la vie des cylindres qui doivent être harmonisés, et mon
io Crespi l’Espagnol : c’était la voie ouverte au futur peintre de la vie vénitienne du xviiie  siècle. Car Crespi, comme l
oser dans la peinture de petites toiles représentant des scènes de la vie familière. Nous ne sommes pas très riches en rens
dans les rues mêlé à la foule variée et pittoresque, participant à la vie vénitienne du xviiie  siècle, dont il est le chro
ante années il put poursuivre l’exécution de son œuvre délicieuse. Sa vie s’écoula sans incidents. À l’encontre de tant d’a
ette absence d’aventures explique qu’on ne trouve pas de traces de sa vie dans les documents du temps. Ou rencontre seuleme
la synthèse symbolique de ses masques régionaux, semble reprendre une vie nouvelle, ou plutôt réapparaître et triompher, sa
littérature dialectale est forcément populaire. Elle est basée sur la vie des classes qui ne s’élèvent pas à ce tout premie
uelle qui est celui du langage. Si l’on veut les surprendre dans leur vie intime, et exprimer celle-ci par leur langue, on
r la langue, forge et renouvelle chaque jour. La représentation de la vie d’un peuple au moyen de son patois manque de véri
de l’honneur, qui domine vraiment d’une manière toute particulière la vie des fils de l’île, et qui, en Occident, n’est com
ure, et superficiellement émouvante, donne une impression générale de vie populaire touffue et grouillante assez pittoresqu
On voit la ficelle, les épisodes sont plaqués, choisis dans ce que la vie napolitaine a de plus banal. Tout d’un coup on ap
très belle évocation, mélancolique et joyeuse, simple et riche, de la vie des champs. Le « pateracchio » est la solution he
assés maîtres. Il ne faudrait pas oublier que la représentation de la vie populaire n’a de droits originaires qu’à la coméd
écrivains qui se consacrent à la représentation pure et simple de la vie populaire ne peuvent nous donner que des œuvres d
d Hayem (dont il faut regretter la mort prématurée). Bien étudiée, la vie de Concini montre effectivement, tout au moins, c
ne ressemble plus guère au Fernand Weyl qui collaborait à l’Art et la Vie , au temps où une certaine jeunesse professait un
coup en cette saison-là dans les cénacles qui voulaient aller vers la Vie (avec un grand V). Depuis M. Weyl ayant pris pseu
cience de plus en plus nette d’une mission idéale à accomplir dans la vie renouvelée de sa nation, Alfredo Oriani, homme de
la morale, a toujours ému quelques esprits dignes. Vers la fin de sa vie , ceux-ci forcèrent les regards d’un plus large no
a grande renommée n’a pas rendu moins amère la dernière période de sa vie . Les princes aussi, jouets insignifiants de la mo
toute la foule, lui refusèrent leur attention. Peu d’anecdotes de la vie des grands esprits nous émeuvent et nous révolten
devait lui apporter la plus grande, et peut-être la seule, joie de sa vie . Mais les puissants, princes ou ministres, « amis
o, Boca, Turin M. R. Torrefranca vient de publier une œuvre sur la Vie musicale de l’Esprit. Depuis quelques siècles, la
les hommes ne sont pas nés pour construire des machines, mais que la vie intellectuelle repose sur la poésie… On n’avait p
lien Ortis, ce livre se révèle moderne dans la large part que dans la vie et dans l’évolution spirituelle du protagoniste l
magnifièrent, — et c’est une preuve de la prodigieuse richesse de sa vie intérieure. En tout cas, jamais comme aujourd’hui
moment en contemplant la destruction, « à sentir plus profondément la vie par la vision de tant de beautés qui s’en vont à
de l’Europe, ville à part entre toutes, sera évidemment le cadre pour vies exceptionnelles, pour aventures en marge de l’exi
timents, s’élève au-dessus du vulgaire. Ce sera le refuge des hors la vie , des hors la loi sentimentale, ce sera l’asile sa
n sera d’accord avec lui pour désirer connaître cette merveille où la vie est décuplée en face de la mort triomphante. Cett
bruit… » Ainsi ce ne sont pas des excitations morbides à jouir de la vie qu’y va chercher Henri de Régnier, mais une saine
oyant du romantisme, ni les évocations d’un passé opprimant, c’est la vie perçue harmonieusement dans la magnifique lumière
ue Maupassant nous faisait frissonner : aller quérir le mystère de la vie , même en plein soleil, en pleine lucidité d’obser
e la Chapelle-Sixtine, M. Pierre Jouve « embrassa d’un seul regard sa vie nouvelle et son esprit désormais réglé par lui-mê
13 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
inévitable puisque la figure des vivants change à chaque jour de leur vie il y a néanmoins bien des traits qui ne seront pl
repris une autre, véritable apostolat, dont il a déjà, au matin de sa vie , réglé toutes les étapes. Par la musique il veut
telli Treves) Leopardi, par F. de Roberto. J’ai presque risqué la vie , il y a deux mois, dans une polémique furieuse en
ri un talent plus idéaliste que pratique, un écrivain en dehors de la vie politique vécue. Cela ne gâte rien ; ce qui est p
esque dans le monde entier, M. Zoccoli esquisse d’une main franche la vie de l’écrivain, puis développe sa philosophie, c’e
articulier aux créateurs de son époque. Et les dures conditions de la vie font que ce n’est que tard, très tard, qu’il comm
ent rebuter facilement, que n’abattent les habituelles rancœurs de la vie . Et de fait, il va très haut et très loin, sans q
n-Battista Alberti et comme le Francesca, au cours de son aventureuse vie d’artiste, échouer et rester à Rimini, où étaient
e baigner, prendre l’air pur de la Liberté devant des flots bleus, la vie monotone des galériens s’écoule au seul bruit des
contraire, le programme d’un drame ésotérique, tout en allusions à la vie , où les idées seraient suggérées et non exprimées
-606. Homo minister et interpres naturae. La première édition de la vie de Léonard de Vinci par Vasari différait quelque
énies, que Vinci nous fascine, ou peut-être aussi nous déconcerte. Sa vie est une série de soudaines révoltes, avec des pér
s œuvres se pressent dans quelques années tourmentées du déclin de sa vie  ; cependant, il est si obsédé par son génie qu’il
» constitue, avec les anecdotes bien connues qui l’entourent, une des vies les plus brillantes de Vasari. Les écrivains les
t parfois intervenir pour soutenir les résultats de cette analyse. Sa vie se divise en trois périodes ; il passa trente ans
ant du reflet de quelque splendeur lointaine les voies communes de la vie  ; des années de patience avaient tellement affiné
ui, ainsi qu’à travers une vitre claire, les figures brillantes de la vie florentine passaient sur la blanche surface d’un
e homme ; cette image s’y fixa de telle façon que pour le reste de sa vie il ne s’en affranchit jamais ; et lorsqu’il l’ent
ges qui hantent un vignoble italien évoquent le tableau complet de la vie d’un enfant dans un village toscan, moitié châtea
ouver, non pas le secret d’un élixir qui prolongerait indéfiniment la vie naturelle de l’homme, mais plutôt le moyen d’immo
ir que vaguement ; le mystère qui ne se lève jamais tout entier de la vie de Léonard est ici plus profond que partout aille
s profond que partout ailleurs. Mais il est certain qu’il y a dans sa vie une époque où il avait presque cessé d’être artis
les fleurs exotiques de sentiment qui s’y épanouissaient. C’était une vie de péchés brillants et d’amusements exquis ; Léon
ses idées, ses sensations et son désir de beauté, voilà la clef de la vie de Léonard à Milan, avec son inquiétude, ses reto
tachements aux contemporains, hommes ou femmes, qui ont pu remplir sa vie à Milan, celui-là seul nous est rapporté ; et, en
lités mystiques, et voilà qu’elle restaurait non pas la réalité de la vie , mais ces ombres transparentes, esprits sans chai
ant les jours de sa bonne fortune à Milan. Les dernières années de la vie de Léonard sont plus ou moins vagabondes. Durant
années de la vie de Léonard sont plus ou moins vagabondes. Durant sa vie brillante à la cour il n’avait rien économisé, et
antes et colorées des paupières et des mains. La représentation d’une vie éternelle ramassant en elle-même dix mille expéri
e le résultat et le résumé de toutes les forces de la pensée et de la vie . Or, Donna Lisa pourrait être présentée comme la
argent qui semblaient animés. L’hésitation qui l’avait hanté toute sa vie , et l’avait rendu semblable à un homme sous le ch
taliens pour qui Mathilde paraît avoir ressenti, jusqu’à la fin de sa vie , une sympathie toute particulière ? Que ne ressem
able ! Ces réflexions viennent spontanément l’esprit de qui étudie la vie du prédicateur dominicain Savonarole et recherche
elques années au point de l’amener à changer complètement de genre de vie demeure, même pour nous, fascinant et mystérieux.
ifié par l’image de ses péchés, il eut soif de pénitence, et renia sa vie antérieure, brilla les instruments de ses plaisir
nstante s’imposait à la cité, et tout dans le gouvernement et dans la vie publique se faisait sous son inspiration. Le nomb
Une chaire de médecine au xve  siècle, il nous trace un tableau de la vie universitaire et de l’état de la médecine au moye
er de leurs soucis, ils mènent tous ce que les bourgeois appellent la vie d’artistes. Comme tels, au vrai sens du mot, ils
les principes du vérisme, c’est-à-dire qu’il s’efforce de peindre la vie réelle ; or, dans la vie réelle, la musique, en t
, c’est-à-dire qu’il s’efforce de peindre la vie réelle ; or, dans la vie réelle, la musique, en tant que musique, existe b
er dans la ronde épileptique de personnages dont l’outrance semble la vie normale. Ils sentent bien que la musique est sacr
Italie une semblable influence ? C’est douteux. Bien des faits de sa vie demeurent du reste psychologiquement inexpliqués.
téressant à plus d’un titre. On y trouve une sorte de raccourci de la vie de Savonarole interprétée dans un sens mystique.
14 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ix unique de 9,000 fr. ; ce qui serait une fiche de consolation si la vie de l’homme n’était constituée d’un si petit nombr
, qui n’ont pas le temps de s’arrêter aux problèmes métaphysiques, la vie et la lutte quotidienne les pressant jour par jou
(L’Esteta) les terribles conséquences de l’esthétique appliquée à la vie . M. Zoppis a des qualités littéraires non commune
e, d’une touche très intelligente et très libre, avec, pour fond à la vie de l’homme, la vie du temps en sa variété et son
s intelligente et très libre, avec, pour fond à la vie de l’homme, la vie du temps en sa variété et son pittoresque, en ses
rnement d’une époque et la couronne d’un temps, mais participent à la vie commune d’un État. Ce que j’aime dans le livre de
ins dramatique et moins apparent. Elles sont rares, du reste, car une vie comme celle du Magnifique semble disposée d’avanc
s Facéties. Cette traduction nouvelle est précédée d’une intéressante vie du Pogge. Nous le voyons tour à tour bel esprit,
hie complète et raisonnée des œuvres de Jacques Casanova. Raconter la vie du grand amoureux vénitien était infiniment moins
sans cesse, l’aventure qu’il ne cesse de trouver remplissait toute sa vie . C’est là son côté génial. En dehors de cela il y
de l’auteur que par le style trop tourmenté ; mais l’expérience de la vie , la mesure, le dessin des personnages, le dévelop
uvelles, Antica Madre, dont il peut être content, car sa vision de la vie est sincère, subjective, indépendante de toute su
que je lui dise que jusqu’à ce qu’il ait éprouvé le dramatique de la vie vécue, jusqu’à ce qu’il ait senti, lui le premier
u’il ait senti, lui le premier, les frissons, tous les frissons d’une vie de bataille, il lui sera bien difficile de nous d
ssé. Celui qui, sans aller au secours d’aucun peuple, vit toujours la vie la plus étrangement mouvementée, c’est M. Ceccard
dans les journaux sous une lyrique étincelante. Les difficultés de la vie l’ont empêché de se résumer en un livre puissant 
evait le considérer comme un de ses enfants, quoique, durant toute sa vie , elle ne s’en souciât que médiocrement. Pâtre dan
ient le grand peintre qu’il fut. On connaît fort peu de choses sur la vie de Segantini et M. Fred nous en a rapporté tout c
de toute école et des préoccupations exclusivement propagandistes. La vie fourmillante et infatigable du monde catholique à
ame de l’Apostolo, Marco Cybo, se développe sourdement sur ce fond de vie fiévreuse. Marco Cybo est un apôtre discret et il
ef, après une série d’épisodes qui se nouent au brouhaha de la grande vie romaine, une dernière scène se passe dans un peti
le jeune homme aux méditations mystiques et pour lui offrir toute une vie de jeune et dévouée passion. Il va tomber sous l’
plus dangereuses, elle lui échappe des mains et se jette à la grande vie d’aventures. C’est très curieux le caractère du g
ma à son tour la France. Les Traités ne sont pas si populaires que la Vie , et ils méritent d’être connus à fond, car ils éc
une fort belle étude sur Barbey d’Aurevilly. Après avoir esquissé la vie littéraire du grand écrivain, analysé ses œuvres,
t assez spirituel pour ne pas se stalactiser sur cette aventure de sa vie littéraire, mais cependant le travail important e
ucchi, histoire navrante qu’il raconte lui-même, tableau fidèle de la vie du prolétariat et des malentendus qui règnent ent
lui revient à la mémoire et il retombe dans l’hésitation de toute sa vie . Il retient les ministres et les officiers et, de
15 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ême plus d’un lettré qui file son cocon dans ses in-folio et passe sa vie à déchiffrer des parchemins à grand renfort de bé
instruit, très lettré, très voltairien, a pratiqué la cabale toute sa vie . Bien qu’affirmant vingt fois dans son livre son
telle date, tel saint, revenant périodiquement, a été marqué dans sa vie par quelque fait important et décisif, ayant une
uelque fait important et décisif, ayant une influence capitale sur sa vie . Il a fait de la cabale dans sa prison, pour savo
la forme d’un enfant nouveau-né, auquel en mourant elle donnerait la vie . C’est la cabale qui lui a donné ce port de refug
ction qu’il aurait eue pour son fils. Cette affection a duré toute la vie entre ces deux hommes qui ne devaient pas se revo
ds de l’homme chargé pourrait faire courber les montants et mettre la vie de l’homme en danger. À mesure que l’ouvrier maço
entrer dans tous ses discours ; Londres et Paris étaient la loi de sa vie , de son habillement et de ses études, autant dire
endus pour de grosses sommes d’argent par ce plébéien, qui passait sa vie au milieu des patriciens Bragadin, Dandolo et Bar
i a fait prendre plug tard ne sont que des grades de parade… Toute sa vie et pendant ses voyages, en tout pays, on le voit
ragadin à ce sujet. On peut affirmer que, pendant tout le reste de sa vie , fidèle gardien de l’honneur de celui dont il n’a
ts, il ne s’est confié à personne touchant ce mystérieux détail de la vie , et que la vérité est restée un secret entre lui
personnage idéal, découvrent de singuliers documents. Les uns sur la vie de l’aventurier, postérieurs à celle qu’il a décr
. Nous réservons pour un autre article l’étude de cette portion de la vie de l’aventurier. Mais voici que vient maintenant
ique, puisqu’il se base sur les sentiments généraux, héroïques, de la vie collective, fut renforcé, au xixe  siècle, par de
Bologne et celui de la Faculté de Catane, s’étaient donné, devant la vie , une attitude de fierté très farouche, que tous l
prudente, avec le palladium sur l’affût, Je te vois marcher vers ta vie nouvelle. En faisant de ton silence de la vigueur
able de les exalter de la sorte, est un pays qui peut espérer. La Vie anecdotique. Virgilius Nauticus Guillaume Apo
depuis plus de vingt ans, l’intéressante copie et que mes travaux, ma vie errante, ma curiosité peut-être trop éclectique m
courtisane dite « la Charpillon », qui, pour la première fois dans la vie de l’irrésistible séducteur, fit sentir au héros,
oup, qui vient d’eux-mêmes, avec beaucoup de fougue et d’éclat. La Vie anecdotique. À l’exposition des peintres futurist
par l’escalier (à la mode futuriste amalgamés dans l’ensemble) et la vie de toute cette foule. Ici il faut comprendre que
te Catherine par les anges), compositions mythologiques, scènes de la vie réelle, etc. Ce merveilleux ensemble décoratif fu
dises. Ces survivances du passé sont excessivement nombreuses dans la vie italienne ; nous en pouvons noter dans tous les d
en Italie, aux yeux du voyageur, le passé écrase le présent, dans la vie même du peuple, il le paralyse trop souvent aussi
s travailleurs qui produisent journellement l’aliment nécessaire à la vie de tous pour un salaire souvent dérisoire et ont
ctuels. Garibaldi est en effet le héros populaire par excellence : sa vie est romanesque, son âme simple, presque enfantine
peuple, accessibles tous deux à ces émotions fécondantes que donne la vie dans ses expressions les plus fortes et les plus
e leur a-t-on conservé leur autonomie ! On n’a pu créer à Rome qu’une vie factice. Rome est remplie d’employés, de prêtres
arrive si souvent, les meilleurs et les plus généreux donnèrent leur vie pour le triomphe des arrivistes et des brasseurs
rtile s’ouvrait à leur activité ! Que de problèmes urgents offrait la vie italienne ! Sous beaucoup de rapports, le pays de
e liberté que l’on chercherait en vain dans les autres domaines de la vie sociale ; les dirigeants, confiants dans la toute
rsité de Bologne, j’ai rencontré bon nombre de jeunes gens menant une vie simple et sobre et se dédiant tout entiers à la s
ses agents provocateurs, renforcés, s’il le faut, de gens de mauvaise vie prêts à tout faire pour de l’argent, pour entraîn
de familiarité entre les classes, elle est nettement marquée dans la vie , dans les usages et même dans la langue : tout vr
villes les moins ouvertes aux idées révolutionnaires ; on y voyait la vie sociale s’arrêter brusquement, comme dans un orga
ience de lui-même : il lui suffisait de cesser le travail pour que la vie de la société entière fût paralysée, et il venait
entre les murs de leurs laboratoires, mais restent en contact avec la vie ambiante et essayent d’éveiller chez le plus gran
, 1er avril 1912 Histoire. Pierre-Gauthiez : Dante. Essai sur sa Vie d’après l’Œuvre et les Documents. Henri Laurens,
ôté toute une région non officielle, grosse, en son ombre, de plus de vie , d’explications intimes, qu’en leur éclat des scè
us mortuaires. « Ces campagnes, où il passa la meilleure part de sa vie , c’est là que survivent les noms de la plus vieil
nse poète Dante, le héros Dante. Au demeurant, l’homme Dante, dans sa vie de citoyen et de magistrat, se silhouette à peu p
vre maligne, le 14 septembre 1321. En somme, ces années, — quoique la vie de Dante fût assurément celle désormais d’un homm
rosaïque et plastique Florence ne cessera plus de se tenir ferme à la vie , à l’art, à la réalité. Son œuvre est sauvée par
emporte et conduit Dante à travers et par-delà tous les orages de la vie . Son premier élan franchit et mesure la sphère de
l’énergie psychique et à la théologie, à la morale de la nature, à la vie et à l’esthétique des abîmes. J’y reviendrai, de
e des Plombs, que Casanova ne se bornait pas à tenir un journal de sa vie , notes sommaires, mais que, pour que l’officier t
ne, le titre d’étranger est une offense. Tous ces détails, pleins de vie , sont omis dans l’édition Rozez. II Casanov
de ce jeune Italien, joueur, escroc, débauché, qu’on voit au IIe, Ve, VIe  volumes. Casanova, l’appelle Croce, Della Croce,
Pie X ; puis aussi les bonheurs de carrière qui commencèrent dans sa vie vers la quarantième année, le déterrèrent de sa c
nts primitifs et éternels de l’homme, Pascoli ne devait considérer la vie que comme un chant très doux, d’attente et de rep
la catastrophe fut plus vaste, elle redemande âprement son droit à la vie , s’y efforce héroïquement ; puis, vient une pério
oraison dans le monde des arts, qui est le représentant suprême de la vie d’une race, elle produisait un art d’imitation et
frir en douceur, toute la bonté des promesses et des souvenirs, de la vie merveilleuse et de la mort immanente, telles que
e tous les horizons de la mort, qui vont vers tous les horizons de la vie , répétant, automates du Destin immuable, les gest
le de sa rentrée à Venise, bien que le manuscrit porte Histoire de ma vie jusqu’à l’année 1797. Certains ont pensé que Giac
t bien pu se laisser aller à écrire sur le Comte de Waldstein, sur la vie au château de Dux, où il était bibliothécaire, su
evenait une obligation ; peu d’intérêt pour les faits avouables de sa vie , et révolte contre les autres qu’il cachait avec
objectera-t-on, que la couverture du manuscrit portait Histoire de ma vie jusqu’à l’année 1797. — Qu’on ne cherche pas. Le
lui-même. Casanova écrit de très bonne foi son titre : HISTOIRE DE MA VIE jusqu’à l’an 1797. et il se met au travail. L’édi
797. et il se met au travail. L’édition de Garnier a VIII volumes. Au VIe  volume (il a 552 pages) il écrit à la page 484.
. Nous sommes en 1774. Comment il aurait pu faire tenir 24 ans de sa vie en un seul volume, comment s’en serait-il tiré po
ie en un seul volume, comment s’en serait-il tiré pour le récit d’une vie particulièrement difficile à conter ? C’est ce qu
etc. PIERRE DAUZE. Tome XCVII, numéro 359, 1er juin 1912 La Vie anecdotique. La Chambre de M. Canudo Guillaume
a vaste campagne, auprès, des Cyclopes violents qui leur faisaient la vie dure, étant plus puissants qu’eux ». Ce texte ren
us comprenons enfin ; rien n’est impressionnant comme cet exode de la vie qui s’est enfuie d’elle-même… Après une herse, vo
alisme d’une caserne à côté d’une prison, ajoutent à l’illusion de la vie  ! Est-ce donc hier qu’une malédiction a frappé la
deur de ces horizons ? Cette vieille cité que nous croyions pleine de vie encore, n’est-ce pas pour nous rapprocher d’eux q
de projeter quelques lueurs nouvelles sur la Divine Comédie et sur la vie du Divin Poète. Memento [extrait] […] The
te. Ces belles œuvres sont d’un magnifique mouvement, d’une admirable vie païenne et d’une libre richesse décorative. Tiepo
remarquer surtout chez les « jeunes », parmi les derniers éclos à la vie intellectuelle du pays. Les attitudes littéraires
n d’envergure. J’entends par là qu’il est un des rares auteurs que la vie touche et impressionne assez profondément pour qu
es pensées. M. Rivalta semble s’efforcer vers de larges visions de la vie passée et de la vie présente. Quelques-unes de se
ta semble s’efforcer vers de larges visions de la vie passée et de la vie présente. Quelques-unes de ses œuvres théâtrales,
endances tragiques très neuves. Dans l’Escalade, l’écrivain décrit la vie présente, la vie complète et incomplète qui nous
s très neuves. Dans l’Escalade, l’écrivain décrit la vie présente, la vie complète et incomplète qui nous environne, nous r
plus démesurément grand, le fait avec l’esquif. Le besoin de vivre sa vie , et de la vie en soi, est le fatum indéniable de
ent grand, le fait avec l’esquif. Le besoin de vivre sa vie, et de la vie en soi, est le fatum indéniable de cet exemplaire
x foyers du cercle en mouvement, du cercle écrasé, de l’ellipse de la vie individuelle et collective. Toute la vie sociale,
e écrasé, de l’ellipse de la vie individuelle et collective. Toute la vie sociale, aujourd’hui comme toujours, n’est qu’une
iation du grand thème double imposé à l’homme depuis les débuts de sa vie sociale. Mais l’Or est représenté à présent par l
, ses héros sont ballottés entre leurs désirs et les nécessités de la vie  », dit la « prière d’insérer ». C’est l’éternelle
 Cours d’Amour » dont la législation compliquée réglementait toute la vie amoureuse. De là, enfin, la forme du langage : ta
les opérations de la conscience, qui nous livre la tension même de la vie mentale de l’orateur, et ne s’éclaire pour nous q
d’un débile mental, on doit cependant admettre que l’ignorance de la vie du temps si marquée chez Claude Gelée ne permet d
s personnages, en permettant ainsi à son compagnon l’expression de la vie des ports, en lui offrant l’exemple de cet air hi
uent, aux yeux du naturaliste qui démêle la communauté des lois de la vie sans sacrifier l’originalité de leurs objets, à m
ation de la personne des peintres paysagistes, de leur esprit, par la vie journalière à leurs côtés. Sans doute, le peintre
t par leur précision locale, un peu comme des pièces à conviction, la vie et le crédit d’un récit légendaire, l’antiquité n
té du paysage. Une étroite intimité, renouvelée à plus d’un âge de la vie , avec la nature méditerranéenne, permet de distin
ou égocentrique, l’individu considère les diverses disciplines de la vie extérieure à lui-même comme des suppléments, qu’i
endait ses bras vers la mer bienfaisante, sonde à l’extrême cap de la vie , dans le furtif orient du bonheur, on ne sait que
rte, au sein de la classification des facultés, à l’affectivité, à la vie des sentiments, ont (fort vraisemblablement) mis
: La Fresque de Pompéi, Plon, 3,50 Ces contes sont à la fois de la vie brutale et de l’imagination intense. Une femme fa
ds de l’homme chargé pourrait faire courber les montants et mettre la vie de l’homme en danger. À mesure que l’ouvrier maço
à fermer les yeux ; mais c’est tout, je ne vais pas plus loin, car ma vie est en jeu. « Je ne vous prête pas d’outils parce
se refuse à faire appel à un quid mystérieux ; il se demande « si la vie ne serait pas due à quelque forme spéciale d’éner
ans la biblio-iconographie de son ouvrage. L’auteur suit pas à pas la vie du célèbre thaumaturge — dans ses différents voya
 Marc Haven ait complètement réussi à dissiper les obscurités dont la vie de Cagliostro — je ne parle pas ici de son origin
nt sans arrière-pensée. » Ce qui veut dire qu’on ne sait rien sur la vie de Bazzi surnommé le Sodoma, sauf ce qu’en dit Va
és assez fortes. M. Hauvette n’ajoute rien à ce que l’on savait de la vie du peintre, rejette de l’œuvre du Sodoma certaine
désir de se soustraire à cette vision lyrique et douce. « Admirable vie , dit M. Pichon, unique peut-être, vouée à la sain
la sainteté fleurit en art, où l’art se parfume de sainteté… Oui, sa vie était belle et son œuvre féconde et ses derniers
uleur de son rêve. D’ailleurs cette ignorance où l’on se trouve de la vie du grand artiste de la renaissance italienne n’es
s revues et les périodiques gais ne s’arrêtent pas de s’occuper de sa vie , d’un autre côté il est difficile aux littérateur
t, plus qu’à la mort, les deux vers qui sont le thème intérieur de sa vie , vécue avec tant de plénitude, et où il parle de
tra il tedio de la vita e la paura de la morte, entre l’ennui de la vie , et la peur de la mort. Son âme oscille de la sor
rand chrétien, et qui se nommait Adolphe Bermont. Entre l’ennui de la vie , et la peur de la mort… Le poète ne retrouve pas
e est précédé d’un court avant-propos de sa sœur Marie. On connaît la vie étrangement, mélancoliquement paisible, du frère
apte, ni destinée. Jusqu’à il y a quelques semaines, j’avais, dans la vie , ma mission — et combien douce ! et, parce que do
après la mort du poète l’hostilité qu’il endura si fièrement toute sa vie . Mais ils auraient pu choisir, au moins, pour le
un boulevard », il était désemparé, ne pouvant ni revenir à sa simple vie d’autrefois, ni supporter sa vie nouvelle. Il che
é, ne pouvant ni revenir à sa simple vie d’autrefois, ni supporter sa vie nouvelle. Il cherchait « une charrue assez forte
r pour sympathiser avec vous. C’est cette simplicité supérieure de la vie qui en révèle les quelques plans, et pourtant les
rique tout entier. Verdi ne l’a pas dépassée. Cet art bouillonnant de vie , rutilant comme de soleil jusque dans l’expressio
pas avec dédain, de les chicaner et de nous chicaner au sujet de leur vie , ce qui est, à coup sûr, plus facile et plus amus
est contraire chez les deux hommes, le caractère, la conception de la vie et la vie elle-même, l’enthousiasme et l’orgueil,
ire chez les deux hommes, le caractère, la conception de la vie et la vie elle-même, l’enthousiasme et l’orgueil, la facult
ver « la vérité psychologique » de ce fils de la Renaissance, dont la vie fut plus belle, plus émouvante et plus profonde q
rop désirer, sans jamais avoir l’illusion que ce que les hommes et la vie lui donneraient pourrait le satisfaire. Il se sen
rtant » pour la littérature italienne que ne le fut le Tasse, dont la vie fut pourtant si complètement intéressante. Luc
altation de l’âme derne, de la vision moderne, toute combative, de la vie , de l’énergie nationale et humaine qui se veut su
e est contenu dans les premiers vers du premier chant : la Cellule. Vie , effort herculéen De l’infini, Contre le silence,
fort herculéen De l’infini, Contre le silence, contre les ténèbres. Vie , échine géante Qui comme Atlas Régis le rocher du
le calme qui enveloppe d’ombres Les mouvements et les espérances… «  Vie , effort herculéen de l’infini, contre le silence,
ontre les ténèbres… » Cette lyrique et philosophique définition de la vie , puissante et précise, est digne d’un poète philo
range force ce thème de magnifique compréhension première de toute la vie . Certes le style futuriste, si l’on peut s’exprim
Edwim Frankfurter, Lausanne Tout autre, aussi est la vision de la vie , noble, sobre, élégante et profonde, de M. Girola
lise la statue du pape dont M. Henry Cochin nous retrace sobrement la vie . — C’est en effet bientôt le drame, les démêlés d
t, j’étais prévenu de la place qu’elle devait ensuite occuper dans ma vie  ?… Il arrive que, rencontrant pour la première fo
distraitement les notes de mon ouvrage : Survivances antiques dans la vie napolitaine moderne, et souvent je levais les yeu
lle et malicieuse ; tête adorable sur laquelle tous les reflets de la vie , toutes les expressions de la rêverie, de la pass
e, sans doute. Elle devait rêver, elle aussi, beaucoup, longtemps… La vie devait lui apparaître comme à une enfant, toute p
êts, fruits, murmures de sources, oiseaux, chansons. Je songeais à la vie d’une jeune fille, et je mesurais l’immense bonhe
st toi ! Ah ! te voilà ! toi que j’attendais ! toi, mon roi ! toi, ma vie  !… » Tout ce que je voyais d’elle me touchait. Un
aque jour de la voir, derrière mon volet, et que cela était devenu ma vie . Un soir, dans une heure plus lucide, j’avais dis
ù l’amour m’emportait, toutes les forces de moi-même, le centre de ma vie , se questionnait avec anxiété. Mais, à Naples, co
ivaux. Ne la voyant que chez elle, il m’était difficile d’imaginer sa vie au dehors ; j’étais porté à lui attribuer une exi
j’occuperais, petit à petit sa pensée, je ferais un peu partie de sa vie . Ensuite, le hasard veuille que nous nous rencont
se mettre au lit elle persistât à laisser sa fenêtre ouverte. Mais ma vie devait lui paraître singulière ; sans doute, se d
un projet. Je ne savais plus rien de mon existence à venir ; toute ma vie était entre ses mains ; je ne désirais que de con
enaient à présent. Je réfléchissais à cette aventure, au hasard de la vie . Si sa fenêtre n’avait pas été d’abord fermée, et
On se renouvelle, ou bien l’on renaît. Le formidable « ouragan de la vie  », qui bouleversa et sublima le cœur héroïque de
d’âmes. Il s’y acharne depuis des années. Il compose et distribue sa vie comme les chants d’une épopée. On le bafoue, on s
tenu à présenter un tableau, tout à fait réduit à l’essentiel, de la vie littéraire italienne des derniers temps, c’est qu
… contre moi… allez-vous donc bondir ? Et le sentiment général de la vie des autres, une sorte de « sensibilité collective
e, mauvais, sarcastique, cruel, M. Aldo Palazzeschi évoque toutes les vies multiples des êtres et des choses sinistres, auto
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
es. Elles possèdent toute béatitude ; ce qui comprend une félicité de vie active et une autre vie contemplative. Si nous in
e béatitude ; ce qui comprend une félicité de vie active et une autre vie contemplative. Si nous inférons que Dieu a pu cré
e aussi de celles qui ont figure humaine et souffle de bétail !… « Ma vie intime n’est autre chose qu’un penser. » IX. — E
stupide, la plus vile, la plus damnable, c’est de croire qu’après la vie présente il n’y en a point d’autre. Si notre espé
ction serait pire que celle de nul animal, car beaucoup sacrifient la vie terrestre à la vie future. XI. — Dante a lu Boëce
ue celle de nul animal, car beaucoup sacrifient la vie terrestre à la vie future. XI. — Dante a lu Boëce dans la tristesse 
ssance elle vous a aimés, préparant et ordonnant votre entrée dans la vie . Ensuite, elle est venue à vous pour vous diriger
III. — Le fondement de la majesté impériale, c’est la nécessité de la vie civile. L’état a besoin d’un pilote, comme un vai
ence. IX. — L’autorité impériale a été créée pour la perfection de la vie humaine, comme guide et régulatrice de nos actes 
ripatéticiens : « Quiconque va cherchant sa béatitude suprême dans la vie active ne l’y trouvera pas ; même dans le cercle
cé. On peut même dans le mariage (orthodoxie) se convertir à la bonne vie religieuse (secrète), car Dieu n’exige en nous qu
s. Oh ! malheureux et ingratement-nés, vous qui préférez sortir de la vie sous le nom d’Hortensius plutôt que sous celui de
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
la culture scientifique moderne de l’autre ; et de là aussi entre la vie religieuse, avant tout extérieure et rituelle, et
e de recherche anxieuse d’un nouvel équilibre entre la religion et la vie , et non de dissolution de celle-là. Et de cela, à
r l’esprit qui ne peut orienter que vers elle les fins suprêmes de la vie et de l’activité consciente. Dans la vie sociale,
elle les fins suprêmes de la vie et de l’activité consciente. Dans la vie sociale, la démocratie, déjà considérée comme un
tion et de formation des consciences, prises dans la totalité de leur vie . Dans l’apparente dissolution, laquelle n’est rée
dans une conception rationnelle, claire et sûre de l’univers et de la vie . Et l’idée religieuse évolue, nécessairement, d’u
formules, plongeant dans le mystère, y puisant l’amour, la force, la vie à traduire en action. M. Vilfredo Pareto. Prof
, idée fixe, en tuant un grand personnage, d’accomplir, au prix de la vie , une action d’éclat profitable à l’humanité, orgu
rnement : il a même à ce sujet une certaine philosophie et dit : « La vie est brève. Fugit irreparabile tempus. » Mais il s
ifient selon un mode unique, et leur art est ainsi aussi varié que la vie . Les autres, au contraire, les académiques, négli
universelle : car, par le fait même qu’elle prend son origine dans la vie , l’œuvre d’observation en conserve forcément et b
76 [175]. […] Le romancier n’a garde d’omettre cet épisode ; c’est la vie entière du poète qu’il remet en scène, depuis la
18 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
’en va. Le héros de ce livre, Vittore Rodia, au lieu de se plier à la vie , voudrait plier la vie à ses principes ; c’est un
livre, Vittore Rodia, au lieu de se plier à la vie, voudrait plier la vie à ses principes ; c’est un logicien qui s’indigne
en soi n’est qu’une vanité, et d’ordonner ainsi une conception de la vie plus harmonieuse et plus pure. C’est un idéaliste
ola : Naples — Pompéi — Raguse. Sur les Napolitains : « Ils aiment la vie . À l’opposé des peuples avides qui la préparent s
re 1897 Romania, folklore. I Fioretti. Les Petites Fleurs de la vie du petit pauvre de Jésus-Christ, saint François d
: un homme mettait d’accord, jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’absurde, sa vie et sa croyance. Quelle leçon et comme cela appren
de pillage, car, disait-il, s’ils avaient de quoi manger et passer la vie , ils ne songeraient point à se faire voleurs. C’e
i parfaitement retraduits par M. Arnold Goffin, on ne trouvera que la vie légendaire de François d’Assise et de ses discipl
de ses disciples ; elle est charmante, mais bien moins belle que leur vie réelle, qui ne fut pas seulement de rêves et d’ex
d’extases, mais de luttes même sociales et de charité héroïque. Cette vie , il faut la chercher dans le livre admirable que
ivin. Un biographe très sévère ne relèverait pas une tache dans cette vie si commentée, pourtant, et si souvent travestie.
gèrement désappointé. Il fallait dire quelque chose de l’homme, de sa vie , de ses œuvres. On sait qu’entre la vie de Frédér
elque chose de l’homme, de sa vie, de ses œuvres. On sait qu’entre la vie de Frédéric Nietzsche et ses théories il n’y a pa
rédéric Nietzsche et ses théories il n’y a pas trop de cohérence ; sa vie était pure, simple, dévouée, amoureuse ; sa philo
ion presque sans borne, qu’il justifie, d’ailleurs, en considérant sa vie , son œuvre, les jugements qu’on a portés sur lui
e Robert Hamerling est scrupuleuse, minutieuse, abondante. Quoique la vie du grand poète autrichien n’offre pas d’aventures
71. Lettera che rifrisce la qualità delle Cortigiane di Venetia. 3. Vie de Saint François d’Assise, Paris, librairie Fisc
19 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
vous apporte les dernières nouvelles de la terre où vous trouviez la vie si bonne et où nous avons tant vécu ensemble pend
de femmes. Cette sempiternelle écriveuse de Mme de Sévigné n’a de sa vie écrit une seule lettre de femme. Ravà, dans son o
u présent ! Allons, en avez-vous rencontré deux semblables dans votre vie amoureuse ? — Je vous aime, aimez-moi. — Je ne p
plus fort. Quand nous cherchions à débrouiller les mystères de votre vie , il était à peu près convenu qu’on travaillerait
e de plomb qui est en avant de la mansarde ; mais il préfère jouer sa vie , en cherchant, trouvant, traînant, introduisant c
bsurde, il a trouvé l’échelle, l’a traînée, introduite au péril de sa vie , il a même eu sa crampe ; je vous cède toute la p
e dans son même style emphatique ? Et cela au moment d’aller jouer sa vie dans une semblable entreprise ! Si poseur et ergo
evue ? J’étais si attiré vers vous, vous m’aviez été si utile dans la vie , j’avais puisé dans votre philosophie tant de leç
mme, la tendresse et la reconnaissance pour ceux qui nous ont fait la vie heureuse, le souvenir du service rendu ; ce qui e
univers, ma Psyché existait ; que le reste, tous les hommes, toute la vie , s’était écarté autant de mon esprit que les plus
Alors seulement, je ne sentais plus que je l’attendais, que toute ma vie s’élançait vers elle, et qu’elle n’était pas là,
plus, nous serions entièrement l’un à l’autre ; nous passerions notre vie au milieu d’un Eden, dans le ravissement et la co
-même ? J’allais la compromettre irrémédiablement, j’allais briser sa vie . Avais-je le droit de le faire ?… J’avais plus d’
eu, je reprenais conscience, ma pensée se dépouillait de l’ombre ; la vie me ressaisissait. Tout de suite la scène de cette
ntenant vide pour toujours. Celle qui faisait mon bonheur et toute ma vie roulait peut-être déjà loin d’ici, sur une route
ais jusqu’au restaurant ; et peut-être la marche, l’air de la rue, la vie autour de moi m’apporteraient-ils quelque idée, u
et du bourdonnement de ruches joyeuses qui sortaient des maisons. La vie n’était plus qu’insouciance et clarté. Et quand j
ussi vite que je m’en étais échappé tout à l’heure. On eût dit que la vie avait abandonné cette maison. Sa fenêtre, qui mai
plus jolis rêves. IX Le matin, en m’éveillant, je souriais à la vie . Je me mis à la fenêtre, tout enchanté du soleil
ienveillant sur les lèvres, la main tendue. Deux petits fox pleins de vie le suivaient, qui se mirent à sauter sur moi, en
ns, nous possédions un merveilleux secret ; il y avait entre nos deux vies un lien clandestin et inouï. Nous allions révéler
belle ? Après tout, se marier ce n’était point tellement absurde. La vie de garçon est si souvent fâcheuse. Posséder une m
n’était pas moins bon. Pourquoi donc alors le regretter ?… Passer ma vie avec elle, n’était-ce pas tout ce que je souhaita
ils sont bavards et moqueurs, tout occupés du dehors, et passant leur vie à se conter les uns sur les autres mille petites
oyage, je conserve un souvenir inoubliable. Je n’imagine pas qu’autre vie que la mienne ait connu des minutes plus pleines,
s portiques. Et l’admirable paysage candide s’animait. Elle redonnait vie à la fontaine Aréthuse et au fleuve Anapo. Et sur
l’attention de M. Chledowski, ce n’est pas tant l’art lui-même que la vie , l’atmosphère ambiante où naît une œuvre d’art, l
our papale qui serait surgi du fond de sa tombe, souriant et plein de vie , pour nous raconter les choses dont magna pars fu
he à sortir du cadre étroit des limites de son milieu, à perpétuer sa vie en la liant indissolublement à quelque force éter
able du couple, tant qu’il restera dans les conditions adéquates à la vie matérielle et aux lois de la pesanteur. Hélène, a
e et aux lois de la pesanteur. Hélène, ainsi doublement attachée à la vie de la terre, continuera à pouvoir donner à Faust
pe matérielle s’anéantit. Ainsi, comme le dit Hélène, « le lien de la vie et de l’amour est déchiré », et, comme son fils,
is comme sexe que pouvait l’être celui d’une ombre, et marque dans la vie du héros de d’Annunzio un épisode aussi important
zio un épisode aussi important que la disparition d’Euphorion dans la vie de Faust. Dans les deux cas, c’est le fait surnat
du sexe pour ne se rattacher qu’à la beauté. Est-ce une honte, Si ma vie brûle pour l’amour De l’Amour …………………………………………. (
…. (P. 32.) Amour, que je sois assouvie ! Seigneur Amour,  voici ma vie . (La Sainte, p. 35.) Des profondeurs, des profo
au moral dans l’effort de civilisation que Faust tente à la fin de sa vie , mais la beauté est une chose tellement païenne q
é, pour ramener Faust dans les voies de la rédemption, de terminer sa vie par un retour à la bonté. Saint Sébastien n’est j
écrit une notice critique qui nous apporte quelques précisions sur la vie et sur l’œuvre de ce Pierre, dit l’Arétin, qui, «
ite, plus tard les bas commérages de l’Histoire Auguste, retracent la vie et le destin. Mais surtout, pour qui sait rapproc
arfois amusé, est le plus souvent tragique, M. Bugatti saisit dans la vie animale le pittoresque, le rare et disons même le
ardes, s’acharne depuis des siècles à imposer son droit héroïque à la vie , il eut de sa race l’orgueil individualiste étroi
cru à la non-croyance, et d’avoir cherché pendant tout le reste de sa vie les sources désaltérantes d’un mysticisme qui s’é
uelle, très milanaise, de ses regards, jetés, en s’en moquant, sur la vie , n’ont pu le sauver. Il s’est abîmé au fond du go
du Rhin. « Toute fierté est donc vaine, écrivait-il ; le Monde et la Vie ne finissent certainement pas là où commence l’ig
de pauvre. « Ni convoi funèbre, ni discours, ni fleurs. Silence ! Ma vie fut douleur. Je prie Dieu que ma mort soit paix. 
t des faits complexes et dans les plus efficaces accointances avec la vie publique ; le second ne le représente que dans le
té. La biographie de Cola di Rienzo abonde en de semblables pages. La vie du Tribun romain est représentée avec une opulenc
à la Carlyle ou à l’Emerson. Il y a un peu de tout cela dans cette «  Vie  ». Il y a surtout le désir de se rapprocher des g
a main le signe de la croix là où il était sur le point de laisser la vie , il embrassa le signe fait ; ôta le capuchon somb
tête sauta. Au jet véhément du sang, on connut la puissance de cette vie … La geste du Tribun de Rome est évoquée dans tou
st, dans l’esprit de l’écrivain, le premier d’une série consacrée aux Vies d’hommes illustres et d’hommes obscurs, pourquoi
scagni, ces maestri par lui si honnis jadis. Mais quel dommage que la Vie de Cola di Rienzo n’ait pas sollicité autrefois s
brairie Nationale Toute autre d’esprit, de forme, de vigueur et de vie , est l’évocation de Dante que M. Charles Maurras
et la Province — pour pouvoir vérifier dans l’immense spectacle de la vie sociale les différences, et y connaître les inuti
eur de Rome, Grégoire, qu’on surnomma le Grand (540-604), embrassa la vie religieuse. C’était à l’époque où la capitale de
e. À tous ceux qui s’inspirent d’un haut idéal, dans l’art et dans la vie , idéal défini par l’ambition de la race qui veut
unter ce chef-d’œuvre au répertoire de la Schola, pour lui rendre une vie nouvelle et en vulgariser la beauté. Les décors e
’un charme tout particulier… Lionello aimait à jouir pleinement de la vie . Son esthétique raffinée le portait vers les chos
trer des faucons de chasse, des léopards et des singes, à célébrer la vie heureuse des villageois, à représenter des combat
ur reproduit des estampes sorties de ces premières presses. […] La Vie anecdotique. Un livre invraisemblable Guillaume
chrétiens schismatiques de l’Égypte et de l’Abyssinie. Ils mènent une vie austère, mais souvent très autoritaire. « Phlégét
its plus notoires, servent admirablement à compléter le tableau de la vie du xviiie  siècle ». M. Aldo Ravà nous apporte un
fet : rien de moins que… la désystématisation, dans les détails de la vie même, du monstre — après coup ! — du monstre, a p
sement, c’est là le tout, cependant. Il faut restituer à Machiavel sa vie  ; il faut restituer à sa vie ses idées. Idées d’u
endant. Il faut restituer à Machiavel sa vie ; il faut restituer à sa vie ses idées. Idées d’un vivant profond et douloureu
. Idées d’un vivant profond et douloureux ; explicables par ce que la vie a de plus obscur, de plus menaçant, ah ! oui, et
artient à Machiavel en un sens très intime. Elle est le produit de sa vie , de son caractère et de sa carrière aux prises av
enu « le roman de l’Italie mourante », le livre affirme le droit à la vie « en dehors de toute préoccupation métaphysique »
n-air — à l’instar du « Plein-Air » français d’il y a dix ans. La Vie anecdotique. Une répétition de « La Pisanelle »
 de Max ou au simple figurant. Il parvient ainsi à donner beaucoup de vie aux attitudes scéniques. Pendant que j’assistais
départ. Mais voilà, il y a le point de départ. Si les reflets ont une vie composée et interpénétrable, en est-il de même de
et contournés de l’époque Louis-Philippe. Elle sert aux besoins de la vie de ce quartier important de la cité. Les femmes a
vendredi matin. On se préparait à fêter le Sabbat. De toute part une vie intense, qui nous console du silence arabe. Ses h
le seul moyen de s’emparer de l’ex-vilayet, sans grandes dépenses de vies humaines. Tous les jours, les chefs de territoire
t si peu dans l’habitude d’un peuple qui ne cherche point à rendre la vie aux choses qui se trouvent sur le seuil de la mor
indocilité, et qu’il n’était point nécessaire de lui faire perdre la vie , on l’envoyait à Tripoli. C’était pour lui l’exil
oisser les convictions religieuses qui pénètrent tous les actes de la vie civile des indigènes et à établir des lois réguli
issue du code Napoléon à des Mahométans qui ont une conception de la vie si différente de la nôtre. En Italie, par exemple
t compris que dans ces pays, où la foi religieuse est à la base de la vie et accompagne l’homme dans toute son existence po
ir ou comme prolongatrice de la race, elle ne joue aucun rôle dans la vie sociale, les sœurs qui voulaient instruire les pe
e gouvernement italien a déjà satisfait aux besoins primordiaux de la vie administrative et intellectuelle de l’État coloni
eût jamais songé. En effet, des hommes qui gagnaient péniblement leur vie en effectuant des labeurs parfois durs et qui, bi
é de réaliser avec un budget minime. » Dans ces pays musulmans, où la vie de la cité se continue fort avant dans le soir, i
re de leur demeure nomade. La tente. C’est là que se passe toute leur vie . Cet abri entend les premiers vagissements de l’e
uines romaines, villes, fermes fortifiées et châteaux, indique qu’une vie intense régnait dans ces lieux aujourd’hui triste
éthodes de culture, il est possible que dans ces contrées désolées la vie reparaisse. L’humus semble prêt à produire de bel
emplant, dans la distance infinie des siècles, l’actualité même de la vie , ressuscitée ! Le plaisir, la magie, dont on ne s
scientifique, elle est là, flagrante. Le vaste oubli se dissipe et la vie de nouveau se lève en sa jeunesse, comme avant le
n donnant, sous forme d’éloge funèbre, avec maints détails précis, la vie d’une matrone à l’époque agitée du second triumvi
venirs) ; « la Sorcellerie et les Sorcières chez les Romains » ; « la Vie de garnison et la religion des soldats dans l’Emp
les a une fois regardées. Qui sont ces personnages ? Quelle fut leur vie , joyeuse ou tragique ? M. Robert de la Sizeranne
mes des Tornabuoni. En 1488, la naissance d’un second enfant coûta la vie à la « Bella Vanna » ; elle avait vingt ans. Poli
e, les matières précieuses, la beauté décorative, de faire jaillir la vie au détriment de l’austérité. Si l’art de la Contr
te eût été encore appelé pour l’embellir. La plus grande partie de la vie du Bernin a été consacrée à ce prodigieux effort.
pièces justificatives aux assertions formulées dans l’Histoire de sa vie  : È cosa urta, écrivait-il, che dopo il mio pas
même quand on n’a pas le sou !) Le pauvre Trismat promène avec lui sa vie intérieure, une belle hallucination poétique le t
re 1913, p. 388-398 [389, 394-395]. Quelques pièces relatives à la vie de Louis I, duc d’Orléans, et de Valentine Viscon
la liberté de l’art, et du but où tendait le sien : la peinture de la vie , sans souci d’édifier ni de corrompre, une esthét
si simple n’est funeste que si l’artiste n’a point d’amour pour cette vie qu’il se propose de peindre. Ce n’est pas le cas
 ; c’est pourquoi nous reconnaissons sur son œuvre les couleurs de la vie . Il est sans doute inutile de rendre un hommage
ésignées de ces sceptiques faux naïfs, de ces ratés de l’art et de la vie . Ces poètes ont lu Laforgue et Jammes et surtout
urtout à créer un nouvel état d’esprit dans toutes les branches de la vie italienne. Elle voulait exercer une fonction de c
randes questions de culture qui touchent à la vie quotidienne et à la vie sociale : problème du Midi ; réforme de l’instruc
crivain très remarquable et qu’on n’avait pas assez estimé pendant sa vie  : Alfredo Oriani, romancier, historien, penseur.
ce ; Disfatta ; Gelosia, romans (Bari, Laterza, 1913, 3 vol.). La Vie anecdotique. Futurisme Guillaume Apollinaire.
[Autre changement d’écriture.]   Mélancolie, nymphe gentille   Ma vie   Je te consacre.   Zanella, abbé de Vicence,
as de son mari qui, héroïquement, fit le geste de vendre chèrement sa vie pour défendre contre des amis sans pitié sa compa
F.-S. Flint, celle-ci fort bien informée des choses de France. La Vie anecdotique. Le tribunal futuriste Guillaume Ap
ca, qu’illustre une profusion de reproductions photographiques. La Vie anecdotique. Giovanni Moroni Guillaume Apollina
s un coin avec Maldino. Ce personnage tenait une grande place dans ma vie . C’était un pantin peint en vert, en jaune, en bl
quer, devant certains portraits de personnages illustres, l’âme de la vie des modèles, à soulever, pour ainsi dire, le masq
visage réel, animé des sentiments et des passions qui remplirent leur vie . Cette fois, c’est À Florence et au Louvre (Portr
leaux de nos musées prennent un aspect nouveau, vivent d’une nouvelle vie . Tome CVI, numéro 396, 16 décembre 1913
20 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
e une matière superbe à traiter non moins dans les livres que dans la vie  ; on en parle depuis des siècles et le thème n’es
nnages de roman ; je peux croire qu’il y a là quelque événement de la vie réelle, revécu dans le cerveau et à travers le te
ur que, dans la Ville morte, il n’y ait plus personne qui aspire à la vie  ? Car Blanchemarie n’aime pas Mycènes ni sa campa
étoffes assez joliment réussi. Les chairs sont pesantes partout, sans vie et sans accent. Art ancien. La Madone de Piero
entraîne vers un idéal ascétique tout particulier qui influera sur la vie publique et différenciera si profondément Pérouse
te acquisition, L’homme et l’œuvre sont considérables : il remplit sa vie d’un labeur superbe, avec la fougue de ces magnif
e poison subtil, et, entouré par des images de jeunesse, d’avenir, de vie , il sent partout la Mort, la Mort, la Mort ! Ce s
dre Zeno ; il a compris le mystère, il se sent fort, il trouve que la vie est partout, puisqu’elle n’est que le changement
nous donne des renseignements sur sa famille, sur ses travaux, sur sa vie intime, sur ses douloureuses aventures, jusqu’à s
d’ailleurs, ne considérait la littérature que comme un épisode de sa vie d’action. Un duel, un procès, un discours à la Ch
ient et blessaient ses adversaires. On peut donc penser que, si cette vie encore pleine de sève n’eût pas été tragiquement
s coreligionnaires. Entré à la Chambre en 1873, ses vingt-cinq ans de vie parlementaire se sont écoulés sans rien créer de
rruccio Macola n’a pas encore quarante ans, mais son expérience de la vie publique lui ouvrit de bonne heure les portes du
, la fondation de l’Église chrétienne qui est notre mère, et enfin la vie d’une sainte que nous vénérons sur les autels ».
é romaine que nous annonçait le titre, et où nous pensions trouver la vie des premiers chrétiens selon les écrits si nombre
Comme le titre du livre nous le révèle, l’auteur tâche d’insuffler la vie à des aspirations nouvelles, encore vagues, encor
erge, c’est donc un jeune homme, Attilio Palagonia, qui entre dans la vie par la porte tout ouverte de la grande passion. P
habileté de psychologue consommé, M. Corradini suit la naissance à la vie sentimentale et l’essor du jeune homme : il en fa
le, violent et doux, puéril et impérieux. Mais, en le plaçant dans la vie ardente et mouvementée des hommes de lettres et d
l’amour sauvage pour Saveria représente peut-être le dernier motif de vie , survient tout à coup. Comme en pleine idylle, M.
il est encore maître de soi et désireux de vivre ; Ercole paye de la vie son illusion de liberté… Le roman de M. Corradini
é à Saint Pierre Orséolo, doge de Venise du xe  siècle, qui acheva sa vie dans un monastère bénédictin des Pyrénées. J. 
é à voir comment elle va disparaître. Musique. Opéra-Comique : La Vie de Bohème, drame lyrique de MM. Giacosa et Illica
lle. Tome XXVII, numéro 103, juillet 1898, p. 270-278 [270-278]. La Vie de Bohème, de MM. Giacosa, Illica et du maestro P
nisme parfois grossier que certains confondent avec la peinture de la vie . Il possède, cela est indéniable, le sens du mouv
ent du nôtre, cet art auquel le climat ensoleillé du midi qui fait la vie facile et tout en dehors, qui excuse la crudité d
piquante opposition. Ce succès s’explique de lui-même. À entendre la Vie de Bohème on ne se fatigue pas ; c’est bien la pa
nt et vraiment particulier. Après avoir ri, on peut aussi pleurer. La Vie de Bohème s’adresse donc à des spectateurs trop n
pas travailler et, contrairement à l’homme, elle ne vit pleinement sa vie que si elle ne travaille pas. C’est à ne rien fai
e un beau chiffre, d’ailleurs ; mais les Abyssins paraissent avoir la vie dure. Le fer rouge, qu’ils emploient dans les bro
qui vient de traverser les graves et belles provinces de France, à la vie si intense, si particulière et si nouvelle pour l
21 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
désire qu’elle soit utile à autrui. Les fleurs ne réveillent pas à la vie l’âme du défunt qu’elles recouvrent ; plantez une
ants en restituant au monde quelques coupes de ce vin qui a réjoui ma vie . » Tome CXIX, numéro 446, 16 janvier 1917
t les chefs-d’œuvre, la plupart incompris ou inexécutables presque sa vie durant, ont fait depuis « la gloire et la fortune
nstruit par un homme qui possède bien la question — les détails de la vie politique italienne, l’activité des partis et la
stoire non plus : de simples notes prises au jour le jour, pleines de vie , de pittoresque, d’anecdotes actuelles et rétrosp
interprètes, Mlle Arné se signala, en Madeleine, par un jeu plein de vie , parfait de naturel et de justesse, sans préjudic
Trivulzio. Deux statuettes du prestigieux notateur des types et de la vie populaire de son pays, Gemito, et une série de mé
) qui n’ajoutent rien à son renom mourant. On vient de publier sur sa vie et son œuvre un volume dû à un groupe de littérat
au vrai sens du mot, mais il n’a pas oublié le plus grand amour de sa vie . Il avait déjà donné à Lacerba et à La Voce de tr
il retrace, avec une érudition étonnante, l’histoire de l’idée de la vie comme rêve et illusion à travers les littératures
dée centrale est que le royaume de Dieu, promis par le Christ, est la vie elle-même, dans toute sa plénitude : son dernier
ge les idées de l’Italie. D’autres moyens qui touchent davantage à la vie administrative, judiciaire et municipale des vill
eaucoup de leur valeur, se trouvaient gâtées de bien des manières. La vie avait ce qu’il fallait pour être douce et large,
coloré comme une chronique et précis comme un document. Aux jours de vie mauvaise, jours de foi tout de même, ces êtres s’
vaise, jours de foi tout de même, ces êtres s’en différencient, de la vie , en tranchant, par le renoncement, certains liens
e, c’est, pourquoi est-ce ? c’est pour mieux lui porter secours, à la vie , pour mieux les sauver, ces êtres et ces choses d
la rosée, — suffit pour effacer les flétrissures les plus âpres de la vie . Spontanément, les pauvres contemporains de Cathe
ualisé, Natures de feu. Il y a là-dessus une page prodigieuse dans la vie de Catherine. Un jeune homme condamné à la décapi
us retremper l’âme hésitante et inquiète, l’âme qui a trop vécu de sa vie intérieure, qui a cru que le songe avait plus de
n’ont point failli à leurs antiques légendes et qu’ils sont, dans la vie moderne, à la hauteur de leurs destinées, mais qu
pays, sinon celui de France ? Si nous devons arracher notre âme à sa vie intérieure et la mettre en face de l’action, aux
a vie intérieure et la mettre en face de l’action, aux prises avec la vie  ; si nous devons lui demander non seulement sa pe
ue le besoin de la beauté s’impose aux formes les plus austères de la vie , et que règne dans tout son enchantement, dans to
alent l’éminent directeur du Muséum expose les grands problèmes de la vie . Au premier abord, les questions traitées dans ce
é façonnés en quelque sorte par le milieu extérieur ; leurs genres de vie ont été imposés par les conditions du milieu, et
t ou ont vécu. Il cherche à s’imaginer quelles sont les conditions de vie à la surface de la planète Mars, et à reconstitue
surface de la planète Mars, et à reconstituer ainsi les conditions de vie à travers les âges géologiques. Un des milieux ac
ve au contenu variable de l’intelligence et aux transformations de la vie extérieure, n’est pas immuable. Les grands événem
nquérir avec tous les moyens le sens du réel, de s’identifier avec la vie par toutes les fibres de notre corps est à la bas
i le rôle de l’artiste était de donner une apparence, un simulacre de vie réelle, son but serait manqué d’avance. Toute réa
ajoute à la vitalité intégrale de ces différentes matières une autre vie ou action, ou mouvement. Le procédé de constructi
éléments pour atteindre un but déterminé qui est sa raison d’être. La vie ou action que le constructeur donne à la matière
que le constructeur donne à la matière ne sera jamais une synthèse de vie indépendante, et la machine ne vivra jamais la vi
is une synthèse de vie indépendante, et la machine ne vivra jamais la vie autonome de l’œuvre d’art. Les deux inventions ne
logie de l’artiste, dont la vraie fin, affirme Guyau, est de créer la vie , la réalité ; mais, par une « sorte d’avortement 
sa manière », c’est-à-dire, qu’il reconstruit l’Univers en créant une vie à soi, vie représentative qui est le côté essenti
», c’est-à-dire, qu’il reconstruit l’Univers en créant une vie à soi, vie représentative qui est le côté essentiel qualitat
eprésentative qui est le côté essentiel qualitatif, et éternel, de la vie réelle. § Intelligence et sensibilité. — Les for
qui constituent notre reconstruction de l’objet ne prennent pas leur vie dans l’imagination ou dans la culture, mais dans
aversions ; en d’autres termes ils ont un mouvement propre qui est la vie ou rythme de l’objet4. Il s’agit de sentir ce mou
de nous est le carrefour où se croisent et se compénètrent toutes les vies de l’univers en même temps que de nous-même part
rt une vie-force qui se répand en expansion centrifuge. Et plus cette vie , centrifuge ou force expansive, est puissante et
a connaissance, mais participe des deux ; elle est pour ainsi dire la vie même, ou la matière pensée dans son action et cha
ndeurs, entre une quantité de matière et une autre, et l’étincelle de vie que les peintres ont toujours cherchée n’est réal
un prince pour commander. Machiavel, honnête homme, fonctionnaire de vie modeste, écrivain érudit et de haute inspiration,
isée contre l’action de l’adversaire ; puis de curieux tableaux de la vie à bord d’un sous-marin, les trucs de la guerre so
non seulement du caractère de ce merveilleux génie, mais aussi de la vie italienne à son époque. Vasari, dans la Vie de Mi
x génie, mais aussi de la vie italienne à son époque. Vasari, dans la Vie de Michel-Ange, insère seulement les lettres qui
endus de seulement 47 autres prises au hasard. M. Romain Rolland : La Vie de Michel-Ange, a eu beaucoup plus souvent recour
par des extraits trop hâtivement choisis et forcément incomplets, la vie familière et intime du grand maître florentin.
que j’ai acheté, je l’ai acheté pour que ce soit à vous durant votre vie  ; si vous n’aviez pas été là, je ne l’aurais pas
e j’en aurai. N’ayez pas peur, car ce n’est pas de cela que dépend la vie . Rien d’autre. Avisez-moi comme je vous l’ai dit
res à Settignano, et que cette femme en a la jouissance pour toute sa vie , de sorte qu’elle y restera jusqu’à sa mort. Si C
té écrasé et est mort sur le coup ; moi-même je risquai d’y perdre la vie . L’autre colonne était presque ébauchée. J’y ai t
tre lettre, il me semble, au contraire, que vous avez eu mille autres vies en ce monde. Quant à moi, je ne me croirais pas n
ourmenté, avec un mélange d’aigreur et de tendresse, maltraité par la vie , il n’a pu donner sa mesure ni comme penseur ni c
obligés ; mais l’ensemble est morne et sans relief, fatigant et sans vie . La langue est assez pure et sobre, mais avec des
illé des aventures louches d’un raté avec des appels emphatiques à la vie des champs, ou bien Il Figlio Inquieto, de M. Sal
o Inquieto, de M. Salvatore Gotta, narration touffue et inégale de la vie d’un jeune homme sensible et sensuel dans les mil
uvelles, en effet, sont des anecdotes, émouvantes ou amusantes, de la vie florentine contemporaine racontées dans un toscan
sait, sans fortes secousses, de l’état de paix à l’état de guerre. La vie du pays n’en souffrait pas au même degré que cell
ées (c’était un peu la faute du climat) à plus de nonchalance dans la vie militaire. Or, l’expérience de deux années de gue
se chargeaient de soutenir sa politique. Il donnait rarement signe de vie . Cependant il était et il est encore très puissan
es de chacun. Les journaux romains ont aussi une grande place dans la vie de la nation, surtout dans le sud et le centre de
compatriotes en leur donnant des illusions sur la dure réalité de la vie et de l’histoire… Heureusement les derniers résid
exions formelles, pour s’attacher à la grande idée fondamentale de la vie et de l’amour : il ne se renie pas lui-même et il
nt ses armes et celles de la France en 1859, retrouve son souffle, sa vie , sa liberté. Échos. Les officiers français en
ntendu, et par intuition, de cette hypothèse. Car les cubistes, de la vie ou mouvement de l’objet, tendaient à exprimer de
ion, ou poids ; tandis que les futuristes, tout en voulant donner une vie totale, n’exprimèrent que la force d’expansion ou
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
perversité, de suprême sagesse, indifférente à tous les détails de la vie et de la mort du bétail humain, d’amour de la vie
s les détails de la vie et de la mort du bétail humain, d’amour de la vie et de volonté à tout moment plus forte que le sor
ardente qu’était sa cour milanaise, où toute l’étonnante « poussée de vie  » de la Renaissance pouvait éclore avec joie, où
ulièrement debout « par-delà le bien et le mal », amant effréné de la vie sous toutes ses formes et pour toutes ses jouissa
son esprit chercheur devançant tout son temps, et qui passait dans la vie en laissant une traînée de parfums et de joie, tr
Dans cette cour voluptueuse, fastueuse, somptueuse, où l’amour de la vie et de la domination exaspéraient tous les esprits
de la Léonardi Vinci Academia. Et les circonstances extérieures de la vie milanaise, ainsi que les mouvements mêmes de l’es
23 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
t un caractère spirituel plein d’intérêt réel. M. Esengrini évoque la vie du Bouddha, la conscience de la douleur de Çakya-
’Anthropologie de Florence, où les attitudes les plus complexes de la vie humaine sont établies en quelques catégories simp
s, les personnages bizarres sont légion. Il y a ici une végétation de vie humaine prodigieuse, mais ce n’est pas un jardin
gnerie. Un camelot, du premier Janvier à la Saint-Sylvestre, gagne va vie en vendant une petite poupée articulée représenta
oles, de glorifier la semence, la reproduction et la continuité de la vie . Ils étaient destinés, tout simplement, à écarter
d’alliance du philosophe. Il était intéressant, en nous racontant sa vie studieuse, de nous donner les meilleurs fragments
vieux papiers, et corrigées de sa dernière main ». Colletet, dans sa Vie de Pierre de Ronsard, nous a révélé cette entrepr
ti di Melitta, il l’évoque aussi à la manière de Pierre Louÿs, car la vie et l’angoisse et les joies de l’hétaïre Melitta r
it chanter ainsi à Aphrodite sa jalousie : Plusieurs donneraient la vie pour moi qui sont pauvres ; dis-moi pourquoi c’es
grave, sans trop se soucier de la forme poétique, pas plus que de la vie qui bouillonne et tourbillonne autour de lui. M. 
iqueur et l’évocateur d’un des plus formidables bouleversements de la vie universelle contemporaine, lègue ainsi son œuvre
es dispositions assez tristes, mécontent de lui-même et maudissant sa vie trop mondaine dont les devoirs multiples l’oblige
. — Savez-vous ce que c’est ? dit-il, d’une voix exaltée. — Non… — La vie du Giorgione ! — Du Giorgione ? — Oui… — Traduise
e comme personnage principal, ne me serait-il pas facile d’évoquer la vie de Venise, à la Renaissance, de vanter sa splende
ublier, telle que je l’ai trouvée, entre des cartes astronomiques, la vie de Giorgio Barbarelli. * Le cahier a 180 pages. I
le passage qu’il consacre à Morto da Feltre, dans son ouvrage sur les vies des peintres et sculpteurs illustres. Il aurait p
lli mentait et qu’il essayait de rendre plus profond le mystère de sa vie en nous trompant sur la date de sa naissance. Il
uvre avec le suc des plantes, mon Giorgione peignit, pendant toute sa vie , avec du soleil mêlé à ses couleurs. Il a su trou
ssi débordante et glorieuse que le Giorgione. Il frémissait devant la vie et la beauté, comme un capitaine qui livre sa pre
sont condamnés, par la mesquinerie de leur intelligence, à mener une vie inutile. Ils n’ont d’autres mérites que celui de
de ce mélange, naissait une couleur… ou plutôt non, ce qui donnait la vie à la couleur. La grande Galère pourpre, les gondo
Giorgione est un artiste inspiré qui, en s’asseyant au banquet de la vie , eut pour serviteurs la gloire et l’amour ! Il es
dis que les relations que je lui avais procurées lui permettaient une vie agréable. Daniel l’avait invité souvent chez lui,
uniquement par le marbre et pour l’art… les femmes sont créées par la vie et pour la peinture. Il faut de la mollesse et de
ime d’un dieu épris d’une femme et qui ne lui peut faire le don de sa vie , puisque le destin le fait immortel, et dans tout
pour altérer, par ignorance, timidité ou parti pris, l’odyssée d’une vie si riche et si précieuse ». Suit l’histoire attri
un adaptateur, c’est la parole même du subtil et galant Vénitien ; sa vie , dans un carnaval perpétuel, n’aura été qu’un lon
l perpétuel, n’aura été qu’un long travestissement ; l’histoire de sa vie ne doit pas s’envelopper plus longtemps du même m
t diriger un concert chez des familles illustres, car, au début de sa vie , on l’appréciait principalement comme musicien. I
Il employa son orgueil à garder, pour lui seul, les désespoirs de sa vie .   Comme auprès de Giorgio, Titian semble lourd !
— Quel artifice as-tu employé pour arracher ainsi les secrets, de la vie  ? — Aucun, Seigneur ! — Avec quoi peins-tu ? — Av
des charbons ! Et cela démontre que les plus petits événements de la vie renferment une leçon ; qu’il ne suffit pas, pour
t ! Une fête fraternelle, où les arts et les choses excellentes de la vie furent célébrées, termina la dispute. * Durant le
e-toi, mon garçon, mes os se recolleront bientôt… et je reprendrai ma vie . — Serez-vous heureux, Seigneur, vous qui aimiez
représentait, par une allégorie, les trois âges de l’homme… — Non. La vie m’a offert ce spectacle… — Et, sans t’en douter,
es font ressortir les chairs des déesses nues. * À cette époque de sa vie , Giorgio connut véritablement le bonheur. On le r
ette ponctualité — dont il se départit, dans la suite — sa raison, sa vie régulière en faisaient une personnalité important
œuvres du génie inspiré, mais qu’ils sont impuissants à insuffler la vie  !… J’ai appris aussi à distinguer les qualités né
eigneurs nous engagent à partager leur félicité. Ils affirment que la vie est belle, simple. — Elle l’est, en effet. — Gior
Maser, les palais et les canaux de Venise… Alexandra répondit : — La vie me plairait s’il n’y avait pas la maladie, la vie
cise où se mêlent aux souvenirs illustres les plus menues joies de la vie  : J’aime pour moi ces arcades, Ce dôme vert, ce
intervalles de ses rendez-vous. C’est ainsi qu’il faut comprendre la vie , dont les arts ne sont que la copie. Pour goûter
elles de l’amour. L’amour fut pour Stendhal l’unique occupation de sa vie , et c’est cette perpétuelle culture de sa sensibi
moyen de bonheur : — Ton affaire est-elle de vivre ou de décrire ta vie  ? Tu ne dois faire de journal qu’autant que cela
Louis XIV. Enlevé, enfermé à Pignerol en 1679, il resta emprisonné sa vie durant. Il aurait été finalement transféré à la B
avait à côté une rivale non moins belle et plus avisée. Et c’est une vie intime assez curieuse que celle de ce roi juponni
endances affectives, propose une solution du problème finaliste de la vie en attribuant à la matière organisée une propriét
to da Feltre. Morto8 était un homme dont l’intelligence étrange et la vie aventureuse séduisaient Giorgione. Il avait habit
— Mais dangereuses… — Indiquez-moi donc, puisque vous tenez tant à ma vie , qui je peux aimer… sans la risquer ? On dressait
ermée par les mains, les yeux fixés sur le cadavre. On eût dit que sa vie dépendait de ce regard acharné. Je me reculai et
Elle meurt dans les flammes, comme les aromates, celle qui embauma ma vie  ! — As-tu prévenu des docteurs ? interrogea Ridol
Dès que je vis la Maurina, je sentis qu’elle serait le tourment de ma vie , ma passion adorable, mon unique maîtresse ! C’ét
ue je réclamais d’elle… et je songeais à la mort, à l’inutilité de la vie , du travail, de la gloire. Les sens de mon esprit
ants dépensés à maîtriser mon anxiété et à maintenir le mystère de ma vie me semblaient longs comme des années. Ensuite, je
r d’elle, me la rendaient plus précieuse. Je vivais ! Je vivais mille vies , en un jour ! Mes heures s’écoulaient, dans cette
isent les peintres. Je lui répondais de mon mieux. Elle me raconta sa vie  : — Giorgio a honte de moi, me dit-elle. Je senta
la comparaison, âme de toute poésie, aux organismes surchargés de la vie contemporaine, l’abstraction lyrique de quelques
s choses très simples. L’autre est celle, néoclassique, qui revoit la vie comme la tradition lyrique le veut. La prosodie d
subtils ». Des images violentes, et le tourment de la plénitude de la vie , d’un côté ; d’un autre côté, des images tendres,
e : La misérable appelle et l’attend et se meurt. Aie pitié ! Car la vie est par elle maudite : Tant lui sont pleins d’hor
Funérailles de ma jeunesse ! » Il savait bien qu’il vivrait toute sa vie sur l’enthousiasme de ces heures, et qu’on ne ret
hez elle un contrecoup d’érotisme adultère. Aujourd’hui, en lisant la vie de Valentine de Milan, de cette belle, douce et r
h, le très libéral homme de lettres anglo-américain, « dont la longue vie fut consacrée à la vérité, à la justice, à la lib
s tempes sont prises par une fièvre nouvelle. Est-ce une honte, si ma vie brûle pour l’amour de l’Amour ?… LE SAINT        
is pas mes pleurs. Toutes les eaux du monde étaient amères de moi. La vie semblait dissoute dans les fleuves de mes paupièr
rds comme d’un fer rouge et à n’avoir comme délice que l’espoir de la Vie éternelle et le gage de sa Rédemption. Il y a tou
e tremble de vieillesse et de maladie ! Mieulx me vauldroit perdre la vie que de voir mourir mes enfans ! Las ! n’aviez vou
à la mort, et ses filles, qui la retiennent à la foi ancienne et à la vie . C’est beau comme de la tragédie antique : Ô Arc
u les prends ! Je sais. Je traîne à mes épaules une grappe lourde de vies condamnées. Elles crient déjà comme des victimes
nts. Et quand les cinq filles supplient leur mère de les laisser à la vie et que l’une dit :                      — Tu voi
apportent dans leurs mains et dans leurs yeux toutes les images de la vie belle. » LA PREMIÈRE Par les bandelettes qui ser
erreur du temps semble détruite et que se manifeste cette unité de la vie vers laquelle tend l’effort de mon art. » Arc
le qui, pendant deux siècles, fut le foyer d’art et de sciences de la vie intense et des intrigues amoureuses, financières
auteur, s’efforçait à ce point de mettre la main non seulement sur la vie morale des peuples, mais aussi sur les affaires p
prononcer correctement les paroles : « … en mangeant le doux fruit de vie  ». Elle s’évertuait en vain sans réussir à mieux
ur nouvelle, parce qu’elle manquait de l’idée fixe indispensable à la vie d’une collectivité dont parle Stirner. L’idée fix
envergure, M. Giovanni Saragat (Toga-Rasa), s’est inspiré aussi de la vie du peuple sarde. La Sardaigne, qui fit la fortune
pellent « letteratura amena ». Mais l’ensemble de ces descriptions de vie sarde est assez plaisant et composé avec un certa
scellanea Carducciana. C’est un volume consacré à des souvenirs de la vie et de l’œuvre de Carducci. M. Benedetto Croce, da
léments spirituels d’une nation qui réclamait son droit héroïque à la vie , et qui put se constituer et vivre. M. Lumbroso,
t un principe actif qui donnait de la force à ses sentiments et de la vie à ses discours. Tout pape eût personnifié ce qu’i
e lui ont servi qu’à le conduire vers les spectacles changeants de la vie . C’est de la vie qu’il tire, pour les fixer dans
u’à le conduire vers les spectacles changeants de la vie. C’est de la vie qu’il tire, pour les fixer dans le marbre et le b
uteur nous parle aussi des créateurs de ces œuvres, nous raconte leur vie , les suivant pas à pas dans leur carrière artisti
nt les institutions. L’artisanat libre, atteint au plus profond de sa vie par les transformations économiques elles-mêmes,
at aux attributions multiples et gigantesques, qui concentre toute la vie du monde impérial. Comment subvenir aux besoins d
vexatoire, plus tyrannique en ses ingérences. Le citoyen n’a plus de vie propre. Il est rivé à perpétuité à sa chaîne ; il
ut d’autant plus incité à créer des groupements professionnels que la vie était plus malaisée, et qu’il était plus urgent d
cités provinciales, des énumérations qui attestent l’expansion de la vie corporative, signalant les musiciens de Casinum,
celle d’avant les bombes où l’on aimait à vivre pour les grâces de la vie sans en chercher les tares, pour toutes les lumiè
a littérature ce que Fogazzaro ne sut y apporter, un souci réel de la vie intérieure très chrétienne. Là où Fogazzaro échaf
vrir et de contempler en soi une expression totale et éternelle de la vie . Les paroles de Giordano Bruno : « notre doctrine
Golgotha, Une femme qu’il aima, et dont il fut aimé, disparaît de sa vie , en souriant vers d’autres destinées. Une autre,
ement sonore des eaux. Il le porte à travers les mille douleurs de la vie , ou à travers les labyrinthes de l’art, de la pen
a pour soi, tandis que contraste sur l’âme égarée l’aspiration à une vie universelle, et l’abjection qui fermente en moi.
ment, est plein d’un esprit de liberté et de foi, d’amour total de la vie charnelle et animique, très moderne. Enrico Th
t à la fois de l’œuvre de Mantegna et de l’histoire de l’art ? La Vie anecdotique Guillaume Apollinaire. Tome XCIV,
ins sentimentaux ne sont pas forcément tournés vers l’action, vers la vie extérieure ; ils constituent une vie intérieure e
t tournés vers l’action, vers la vie extérieure ; ils constituent une vie intérieure et profonde qui n’est pas forcément su
les hommes doués d’une sensibilité profonde et qui ont par suite une vie intérieure intense sont rarement des actifs et de
ontaires. Exemples : un Benjamin Constant, un Amiel. Non seulement la vie sentimentale a sa nature propre ; mais elle agit
ature propre ; mais elle agit puissamment sur les autres formes de la vie psychique. On a soutenu cette thèse63, que toutes
s (n° 7 et n° 8) des documents inédits sur les Dernières années de la vie de Casanova, dus à la plume de M. Gustave Gugitz
. La Connoissance de cet homme aimable et rare fera époque dans Votre vie . Faites lui politesse et amitié. Quod ipsi facies
, 16 décembre 1911, p. 800-804 [802]. Une fougueuse restitution de la vie d’un peintre par l’étude de ses œuvres où domine
zy Orwicz : Nad Arnem (trois tableaux dramatiques en vers tirés de la vie de Jules Slowacki à Florence), Gebethner Wolff. [
330. 8. Le passage suivant se retrouve presque textuellement dans la vie de Morto da Feltre rédigée par Vasari. 9. Dans s
24 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
oixante ans, l’homme se plaît à regarder les jours déjà écoulés de sa vie . On rassemble les feuilles éparses, et l’on dress
t c’est bien l’âme de la nation qui passe dans ses strophes : dans la vie qu’elle vécut à travers le passé, autant que dans
es : dans la vie qu’elle vécut à travers le passé, autant que dans la vie qu’elle traverse aujourd’hui. Car à côté de l’int
u poète s’attendrit à ces spectacles : l’amertume qui lui vient de la vie , le désenchantement né de l’envolée de tant d’esp
e plus significatives par l’unité et la solidité de la conception. La vie a été abreuvée de tristesse par la religion chrét
onuments de l’art antique qui étaient dédiés à la glorification de la vie , du plaisir, de la beauté. Depuis, un lourd cauch
a joie, les attraits éternels de la nature ont droit au partage de la vie de l’homme, laquelle doit se passer dans l’action
azzi, dit « il Sodoma », fut appelé dans un couvent pour y peindre la vie de saint Benoît. Or, comme il peignait, il faisai
détraqués, de toqués qui foisonnent dans la société contemporaine, la vie sociale serait souvent troublée de manière profon
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
et suivi de la référence : Journal de Stendhal, Souvenirs d’Égotisme, Vie de Henri Brulard, Correspondance inédite, Notice
olomb. Id. Id. 1801 janvier Castel-Franco. Not. Colomb. Vie de garnison Id. — Vérone. Journal Id. avril
ovembre 1907, p. 93-109. Le Démon m’a dit…… I Dans toute ma vie je n’ai parlé au Démon que cinq fois, mais de tou
ques graines de cet arbre s’en sont échappées et sont déjà pleines de vie . Il s’agit de les rechercher parmi vos forêts, de
toire et je mourrai peut-être avant que l’on découvre le secret de ma vie . J’ai été quelquefois dans les théâtres où l’on r
de m’endormir j’essayais d’imaginer, de décider ce que devait être ma vie  ! Jamais il n’y eut d’enfant plus doux et plus pu
stant, ma radicale impuissance d’aimer. « C’est alors que commença ma vie légendaire, celle qui a fait de moi le type du li
s pas le courage de me résigner. Je voulus encore et pendant toute ma vie tenter le sort. J’espérai que peut-être, à l’impr
ainsi, dans la continuelle diversité et le perpétuel changement, une vie autrement riche que celle de mes juges et de mes
, vivant avec toi, t’écoutant me raconter ce que tu as récolté de tes vies de ces dernières années. Je suis comme tu étais a
ors que commença pour moi une des périodes les plus singulières de ma vie , déjà si différente de celle des autres hommes. J
, son inexpérience da monde, son ignorance profonde des secrets de la vie , qui au début m’amusaient, finirent par me fatigu
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
les Mémoires de Casanova : ces confidences longues et précises d’une vie toute de fantaisie et d’intrigue semblent faites
cit du séjour que Casanova fit à Londres en 1763. Cette période de sa vie marqua, comme il le constate lui-même avec une am
ou de ses mauvaises fortunes. § Elle était connue, à ce moment de sa vie , sous le nom de la Charpillon, qu’elle avait rend
content leur première rencontre avec la femme qui devait ravager leur vie , tous les deux font, en termes différents, une ré
embre 1797, il me semble pouvoir compter sur environ quatre années de vie , lesquelles se passeront bien vite, selon l’axiom
, où la mauvaise saison commence. Ce fut là le mien… Je date de là ma vie actuelle, ma ruine morale, ma déchéance et tout c
qu’aux néo-classiques, dont on lui impose quelquefois la société. La vie prodigieuse des sens, les jeux variés du corps, l
de pure imagination, mais à toute œuvre qui reflète avec précision la vie multiforme d’une époque ou d’un homme. À ce titre
27 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
homme et cinq enfants : le feu d’Anne Padoue et de Jean Gellée… Et la vie résignée de ces vilains, si pareille, si semblabl
e que celle des voisins miséreux qui se terrent à l’entour, la petite vie sans une parole, sans un cri, sans une larme pour
rs de marbre des demeures féeriques ; au dehors l’or et le sang de la vie même, cette joie, si bellement libre, sonore et h
uit par une toile, lui amène la protection du pape. Et c’est fini. Sa vie commence, peu intéressante, pour s’écouler, monot
s, Urbain VIII, Innocent X, Alexandre VII, Clément IX, Innocent XI, —  vie calme, enviée, fortunée, au cours de laquelle il
ire, mais combien rarement, d’un heureux croquis à la plume. Voilà sa vie . De cette Rome encore prestigieuse du Belvédère à
ges sur du fer découpé, pour raccorder les charmilles de Marly… Et la vie lui aura refusé, à l’heure voulue, le viatique né
et un grand diable à la belle allure, à la verve endiablée, aimant la vie de plaisir autant que le travail, ardent et éléga
peu dissipé… Vous allez retrouver toute cette jeunesse et toute cette vie du Titien, contée là sur cette toile : au fond, d
t) solitaires qui vous promenez en causant, où est (celle qui est) ma vie , où est (celle qui est) ma mort ? Pourquoi n’est-
Gabriele d’Annunzio, qui, après un silence remarquable rentre dans la vie extérieure par ces poèmes et par des conférences
prêche un art au fond moral et universel, avec un but et une leçon de vie . Comme le directeur et les rédacteurs d’il y a un
dans tous les milieux où s’active ce que l’on nomme aujourd’hui « la vie publique ». D’où provient la célébrité de Lombros
est en rien comparable, psychologiquement parlant, à un attentat à la vie humaine par exemple ; d’autre part, une foule de
criminels en face du supplice. Dans son Grand Testament il dépeint la vie des prostituées et se dépeint lui-même comme entr
ne action, qu’il demeure sur place, qu’il croupit dans son marais, la vie durant. Mais qu’importe ! on lui déclare qu’il es
ment de l’organisme social, et on les mettra in pace le reste de leur vie en quelque endroit bien séparé du monde. On éparg
me devant être surtout franciscaine. C’est après avoir écrit sa belle Vie de Saint François d’Assise que M. Sabatier a eu l
ine, et apporta les amphores. Pour ces femmes exténuées, une nouvelle vie semblait découler de ces outres : elles tendaient
la poitrine haute, le ventre petit, les flancs vierges ; si riche de vie qu’Orphée cligna les yeux comme devant une trop v
, « ce qui lui occasionna une perte de temps considérable qui jeta sa vie dans une infinité de désordres ». Non content d’i
implorant ses prières (VI) rappellent par leur grouillement plein de vie , par leur harmonie agitée, certains bas-reliefs d
fièvre de son mouvement même, elles restent de véritables sources de vie . Et ces cités élues nous sont toutes proches de q
lication s’impose, du moins vis-à-vis de ceux qui ne vivent pas de la vie publique italienne. Voici, en abrégé, une liste d
a Nietzsche, il fait part à ses lecteurs des aventures qui égaient sa vie  ; peu à peu, grâce à l’indulgence que ses admirat
voyait de loin que M. d’Annunzio avait joué sur une mauvaise carte sa vie politique. § Le Président du Conseil des Ministre
ions des Raphaël et des Carraches. » Ceci est tout à l’honneur de la vie saine de travail fructueux et de bonheur paisible
de Paris et de sa fièvre !… Comme tout est matière à gazette dans la vie uniforme de la cité qui s’ennuie en ses murs trop
i fut plus intime, plus décisive. C’est auprès de lui, vivant la même vie sous le même toit, travaillant à ses côtés, qu’il
orsque Saint-Non arriva à Rome. Depuis l’abbé de Choisy, qui passa sa vie habillé en femme, jusqu’au moins joyeux abbé Terr
l’abbé. Cette villégiature sera l’épisode le plus considérable de la vie artistique de Fragonard. Banal en apparence, cet
s […]. La sanguine, c’est le fusain gai. Elle jette sur le papier une vie intense : c’est du sang, du feu ou seulement la t
es véritables ont été réduits par l’inclémence et la difficulté de la vie , il eut l’inestimable fortune de joindre ces noti
rtagée, — peut-être parce que les exposants, encore debout et bien en vie , étaient aptes à réclamer leur place, — et si l’o
drame ; bon parce qu’il n’a aucun intérêt à être méchant ; adorant la vie et le plaisir, notamment sous la forme souple et
vagées par lui ; et il a, secousse suprême, la révélation de toute sa vie fausse et égoïste, devant le cadavre de sa mère,
me de Malebranche, mais à peu près… Et maintenant, allez apprendre la vie au théâtre ! Gabriele d’Annunzio et Giovanni P
vigueur et de succès, une autre floraison littéraire nous réjouit. La vie italienne qui semble s’épanouir d’un élan nouveau
eur de la République auprès du Saint-Siège et auteur de la Cité de la vie . Ce poète-diplomate, que séduisait l’erreur du gr
du Christ dans le désert le Châtiment de Nathan et d’Abiron, et cette Vie de Moïse qu’illumine le délicieux épisode, des fi
d’ailleurs, usé de ce système, à l’instar de ses devanciers, dans la Vie de Moïse et la Tentation de Jésus. Il y a presque
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
 251, 1er décembre 1907, p. 430-450. Le 20 août 1760, le hasard de sa vie aventureuse ramenait Jacques Casanova à Genève ;
liaison, compta certainement parmi les heures les plus cruelles de sa vie , qui ne s’embarrasse pourtant pas, d’ordinaire, d
ules. Le théâtre de Goldoni passionnait Voltaire à cette époque de sa vie  : il fait le sujet des longues lettres qu’il écha
ueilleusement, et cette année 1760, qui est la trente-cinquième de sa vie , marque l’apogée de sa carrière. Son évasion hors
ène, qui est des plus divertissantes. En vérité, à cette époque de sa vie , Casanova nous fait songer au naïf tambourinaire
songer au naïf tambourinaire d’A. Daudet, qui promenait à travers la vie parisienne sa gloire fugitive et contait d’une vo
— Voici, monsieur de Voltaire, lui dis-je, le plus beau moment de ma vie . Il y a vingt ans que je suis votre élève, et mon
rs avide de succès, désireux de se faire voir et de séduire, usant sa vie en plaisirs faciles, prodigue, enjoué et complais
et de délicatesse que Casanova ; il ne subit pas, comme lui, toute sa vie , les tares indélébiles d’une naissance médiocre e
e édition de l’Essai sur les mœurs est de 1756 ; à cette époque de sa vie , Voltaire n’est pas moins passionné pour l’histoi
usion ; Casanova lui-même n’insiste pas sur cet épisode capital de sa vie  ; et nous savons cependant quelle importance il l
eut se permettre à Rome ; poussant le sentiment des difficultés de la vie jusqu’au doute quant à la puissance romaine et ju
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
ue étendit sur tout l’Orient… à l’ornement du carnaval où s’acheva la vie de la « cité joyeuse » ? M. Philippe Monnier a, s
ns les chapitres : les trois chapitres de psychologie générale : « La Vie légère » ; « les Fêtes, le Carnaval, la Villégiat
est « fini de rire », quand arrive Bonaparte, le dur jeune homme à la vie de privations et d’efforts, « maigre, impérieux,
e. Il rappelle en son livre non seulement tout ce qui est connu de la vie des premiers Vénitiens, mais encore il catalogue
de la Salle des sept mètres au Louvre, représentant des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, artiste populaire, hab
ortance. Le mystérieux Antonio da Negroponte, dont on ignore toute la vie et dont on ne connaît qu’une œuvre, mais d’une ex
à compartiments. Avant de quitter Venise, il avait eu d’ailleurs une vie assez mouvementée ; en 1467, il avait été condamn
30 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
lagune. Ce qui manque le plus à ses tableaux, c’est un passage de la vie , non tumultueuse dans ses fêtes comme au Louvre e
mais de ce qui toujours a constitué à Venise et y constitue encore la vie véritable, le frémissement, la palpitation de la
idables. D’Annunzio est italien jusqu’à la moelle des os, et toute la vie italienne factieuse, vindicative, farouche, impit
gné la réclame, les querelles des littérateurs, les mesquinités de la vie publique, le bruit de la foule, les admirations d
ssants ; il a vécu et il vit libre, seul, et son travail est toute sa vie . Que de tout cela la gloire soit un jour sortie,
Chopin, par Angiolo Orvieto Georges Sand dans l’Histoire de ma vie écrivait à propos de Chopin : « un jour viendra o
tte idée hardie d’exposer en quatre actes les points culminants de la vie du grand Polonais (Pologne, 1826, Paris, 1837, Ma
-Bronikowski, de l’admirable nouvelle de Henri de Régnier : La Courte Vie du Vénitien Balthasar Aldramin. […] Lettres it
a présence de l’homme qui l’a traitée si indignement pendant toute la vie . Mais le docteur est pressé ; il fait signe à Bus
de en situations dramatiques, présente en des raccourcis audacieux la vie de cet homme dans ses phases principales, en conf
icéron, Pompée, ont un relief puissant ; le monde romain fourmille de vie et d’action. Ce livre est le fruit de plusieurs a
Tome XLIII, numéro 151, juillet 1902, p. 277-281. Ugo Ojetti : Le vie del peccato Mon ami Ugo Ojetti vient de publi
ultés de scène. Le drame de M. Corradini qui encadre en cinq actes la vie du grand conquérant romain, depuis le passage du
a, o mores ! de Cicéron ; ce qui m’importe le plus, c’est de vivre la vie qu’on me présente et de frémir aux passions des p
e decadenza di Roma par Guglielmo Ferrero, qui traite lui aussi de la vie et des entreprises de Jules César ; je reviendrai
s son livre initial, tout un programme de travail qui peut emplir une vie d’homme, une telle aventure n’avait pas été tenté
et la variété des épisodes. Les personnages formidables vivent d’une vie énorme et monstrueuse. L’antique Poseidôn, terrib
préoccupations vaniteuses, égoïstes, et s’élèvent au pur amour de la vie et de la beauté. C’est alors que les grandes sign
apparenté à celui du dogme lui-même, à l’interprétation divine de la vie , un reflet de Dieu et non pas une dépendance de l
femme « délicieuse », l’enfant « ravissant », cette fleur enfin de la vie humaine qui devant Raphaël, devant le Corrège, mê
yeux extraordinairement larges, abîmes où semble se résorber toute la vie  ; l’attitude nonchalante, et lyrique pourtant, d’
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
ut à ce succès d’émotion l’une des satisfactions les meilleures de sa vie . Après tant d’années écoulées, il en conserve enc
t et se ressemblent. M. Domenico Oliva remarque de son côté que si la vie intellectuelle italienne était centralisée dans u
e, de toute grossièreté inutile et point esthétique des détails de la vie réelle ; elle évoque l’image byzantine et catholi
lle est la force voilée de l’histoire qui détruit les barrières de la vie réelle, et abîme les dramatis personœ de tout dra
artie pantelante d’elle-même, l’enfant. Elle s’en va pour réaliser sa vie selon ses possibilités, qui sont celles d’une int
iste romaine. Là elles reconnaissent leur valeur et vivent leur vraie vie . Amédée, de La Victime, de Sfinge, rencontre auss
le le fut de sa famille. Elle chasse le nouvel intrus, et continue sa vie de liberté et de labeur, avec son fils, pour elle
a pensée, sans jamais connaître de déceptions, car elle a ce dogme de vie  : sans regret et sans espoir. Les protagonistes d
tylisation d’un poème en prose, elles sont prises directement dans la vie , toutes palpitantes. Elles affirment trop haut la
32 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
rouvé. D’abord, elles ont fort peu de chair ; car la chair exprime la vie animale et indique la nourriture abondante. Tout
r toutes ses lignes le visage parle et pense ; rien n’est laissé à la vie intellectuelle. Par la même raison, la couleur es
il élargit autant que possible l’œil, organe de l’expression et de la vie , en lui ajoutant ses alentours. Très souvent, dan
cessité de rendre avec la plus grande liberté, rapidité et énergie la vie multiple et mêlée de l’homme moderne, qui vit et
un riche réseau de sensations inédites et raffinées, inspirées par la vie plus violente, qui se croisent et s’entremêlent,
u’en arrière dans la marche anxieuse du lyrisme contemporain1. La Vie anecdotique. L’Almanacco purgativo Guillaume Ap
archi, avec lequel il revenait volontiers sur les circonstances de sa vie aventureuse. Un matin, ils parlaient comme d’habi
e, mais avec le dernier des Stella- Lucente…   Durant une semaine, la vie fut très calme, chez moi. Mes hôtes ne se rencont
rendre confidentiel leur premier entretien, en l’interrogeant sur sa vie , sur Antonio : « Êtes-vous heureuse avec lui ? Mo
ns ses veines. Il y coule plus épais, car il n’est pas purifié par la vie active de ses ancêtres ; cette vie que continue à
s, car il n’est pas purifié par la vie active de ses ancêtres ; cette vie que continue à mener le vieil Ugo, son père, dans
s livres documentés sur la Ciudad de los Dux, montre comment, dans la vie élégante de Venise, où l’aristocratie et le peupl
el effort vers des conceptions plus saines et plus harmonieuses de sa vie . Échos. Les argots du Jura et des Alpes Merc
dieu, à ce soir ! Il la mena devant son portrait. — C’est mon âme, ma vie que vous avez prise, s’écria-t-elle. Un rayon de
vre. Ah ! ah ! tu ne t’attendais pas à lui voir jouer un rôle dans ta vie , à celui-là ! As-tu prié longtemps à San-Trovaso 
, je ne te torturerai point par l’espérance ! Je veux que tu voies ta vie , comme elle sera désormais, dévastée par moi ! Tu
n du jour où nous avons enlevé Aurora. Car nous l’avons arrachée à la vie  ! J’ai été le complice de cet acte ! Ah ! ce sera
avoir un rôle dans une aventure romanesque, Lowsky gagne largement sa vie , en donnant des concerts. Il est presque aussi ma
. La Madone de Raphaël est le plus sublime tableau que j’aie vu de ma vie . Resté longtemps devant, écrasé par l’admiration.
es pages, affirmait qu’on n’était poète que si on avait gardé dans la vie le fanciullino (le petit enfant) que chacun de no
même de ses amusements ; dans ses sensations plus sincères devant la vie . Il est l’homme qui collectionne sans honte et sa
ême et, dans le fond, aussi corrompu qu’il le faut pour comprendre la vie . C’est surtout un enfant qui a déserté les écoles
inetti, Buzzi et Folgore — qui ont tiré leur inspiration de la grande vie mécanique contemporaine. Mais, comme je l’ai dit
de culture, mais de nature. Comme tous les vrais poètes, il donne une vie nouvelle à tout ce qu’il touche. Bien d’autres, a
velle à tout ce qu’il touche. Bien d’autres, avant lui, ont évoqué la vie des cloîtres et les sœurs silencieuses habillées
nu l’illustre représentant de la politique de Léon XIII, donne sur sa vie de nombreux détails inédits. Un beau portrait du
Tome CIX, numéro 405, 1er mai 1914 Littérature. Stendhal : Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, 1 vol. in-8°
[149-152]. Voici le second volume des œuvres complètes de Stendhal : Vie de Haydn, de Mozart et de Métastase. Pour cette r
ai passés en Italie sans femmes, sous ce climat, à cette époque de la vie , et sans préjugés, m’ont probablement donné cette
. Était-ce chez Stendhal une sorte de bovarysme, il se crut, toute sa vie , un musicien manqué « que les circonstances contr
ires ont tourné vers la littérature » : « Le hasard, écrit-il dans la Vie de Henri Brulard, a fait que j’ai cherché à noter
our être exclusivement musicien. Mais, continue M. Romain Rolland, la vie de Haydn a donné lieu à une longue controverse. O
près avoir refait sérieusement l’enquête et comparé les Haydine et la vie de Haydn, M. Romain Rolland écrit : « Quoi qu’il
s-Alexandre-César Bombet, s’écrie : que me laissez-vous à moi pour ma vie de Haydn ? Rien. Vous vous appropriez mes convers
vante ; les vieilles pierres y sont évoquées surtout comme cadre à la vie actuelle et les gens y vivent réellement. […] M. 
fer damasquiné d’or, des plats de Deruta et de Faenza, etc. […] La Vie anecdotique. Alberto Savinio Guillaume Apollina
, qui s’entendent si bien en tout ce qui constitue les aisances de la vie . Après avoir ordonné un bon dîner, je fis préveni
n Cellini, entré au service, non pas du Roi très Chrétien, mais d’une vie avide et inquiète. Il travaille l’or, l’argent, l
cantilisme qui le pousse à l’indiscrétion volontaire, calculée, de sa vie bruyante et des bavardages de son œuvre. M. Serra
va nous donner le volume de ses plus beaux vers, ou l’histoire de sa vie plus vraie ? Ou peut-être rien. L’unique chose qu
, trois bronzes hors de pair : un buste vénitien ou lombard, plein de vie et de robustesse, où l’on veut voir une effigie d
ement de Léopold, ce qui lui permit de terminer assez paisiblement sa vie . 36. Dans les Entretiens sur le Fils naturel (17
33 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
au dénigrement, qui est notre maladie, à nous. En ce volume, c’est la vie de Bellini qui est racontée. Comme documentation,
infrangible. Tome XI, numéro 55, juillet 1894 Les Livres. Vie de saint François d’Assise, par Paul Sabatier (Fi
cé au public que M. Sabatier s’était proposé d’écrire un pendant à la Vie de Jésus de Renan, le pape a envoyé sa bénédictio
uvrage en russe. Après cela, que restait-il à dire en l’honneur de la Vie de saint François d’Assise, qui a atteint, dit-on
avail consciencieux, une compilation bien faite, avec parfois, sur la vie de son saint, de jolis détails rédigés en style g
de toutes les théories apprises dès l’enfance et rabâchées durant la vie entière — paraissait des plus embarrassantes aux
ttre, l’harmonie absolue ne nous devant être révélée qu’au-delà de la vie d’ici ? Or, ces choses ne sont point en dehors de
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
ligiosité occupe la position la plus élevée : elle est au faîte de la vie psychologique, laquelle, partant de la capacité d
ndent dans un peuple, quand, aux heures solennelles de l’histoire, la vie sociale est obscurcie par le nuage d’une indicibl
li. Et nous arrivons à la Renaissance, qui fut une période agitée, de vie forte, effervescente et poursuivit avant tout la
e et poursuivit avant tout la joie de vivre, d’exister, d’encadrer sa vie et d’en jouir, avec les Loges de Jean d’Udine et
le culte de la beauté ; le cadre du bonheur, avec la Farnésine et la vie première avec la Villa d’Este à Tivoli. — Toutefo
35 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ute sorte sont prises pour améliorer les conditions matérielles de la vie du soldat. Dans le Popolo d’Italia, Mussolini a e
ois, ce qui équivalait à 84 lires italiennes. Mais en ce temps-là, la vie était à bon marché en Toscane, on y dînait fort b
en qu’il fût chevalier de l’ordre Mauritien et eût mené longtemps une vie brillante. Ses farces, ses épigrammes sont célèbr
e Sansovino, 71.500 ; un vase en bronze de Riccio, 68.000 […]. La Vie anecdotique. Un faux Titien au musée de Berlin
 ; chacun d’eux s’intéresse spécialement au peuple dont il partage la vie et s’efforce de comprendre son point de vue : de
sistant et trompeur. Agréez, je vous prie, etc. LOUIS PIÉRARD. La Vie anecdotique. Petites annonces [extrait] Guilla
dont on ne pouvait espérer, lorsqu’il fut constitué, qu’il aurait la vie si dure. Opposé à « l’Unione parlementare », le F
. C’est donc une force organisée qui a pris grande importance dans la vie politique italienne. Dans le pays, les députés et
 : la mainmise du gouvernement sur tous les produits nécessaires à la vie de la nation en guerre devient une nécessité abso
on comme à celles de Franck Brangwyn. Comme tous les artistes dont la vie n’est pas universellement connue, Piranesi avait
e toute une flore, parmi le paradoxe du végétal, parmi l’effort de la vie renaissante. Ces ruines, il les a ressuscitées da
is dans toute son essence et toute son étendue. Pour bien retracer la vie et fixer l’importance d’un artiste, il n’est poin
des pages intéressantes et justes sur l’Italie du xviiie  siècle, sa vie intellectuelle, son art, ses travaux d’érudition.
de Campanie, éprise du passé romain dont elle cherche à restituer la vie réelle. Il défend des artistes tels que les Ricci
enise du xviiie , de la force, de la joie de vivre, un besoin même de vie violente et aventureuse, des heures méditatives e
le voilà à la Nouvelle-Calédonie. Quand il en revint, commence cette vie politique triomphale qui en fait le candidat de p
le n’était pas inférieure à son courage physique. Les souvenirs de sa vie aventureuse n’étaient pas, comme on pense, dénués
n grand Italien, le professeur Domenico Fiscali. Vasari écrit dans la vie de Sébastien del Piombo : Il tira vers le même t
uvert d’un vernis à voiturier, une affreuse mixture qui lui ôta toute vie et toute expression, le rendit opaque et ne laiss
français ?) et ce chemin parcouru est étrange. À l’origine, il y a la Vie de Jésus de Renan. « De quoi Dieu ne se sert-il p
nous offrir. Nous voulons désormais gouverner nous-mêmes toute notre vie nationale. » Cette idée fut reprise, en effet, et
spirituelle, a-t-il dit, c’est que cette guerre nous a fait vivre une vie si intense que les mois ont la valeur historique
t résulté que les Italiens s’adaptent mieux que toute autre race à la vie dans les climats tropicaux. En effet, dans une ré
tableau que la profession où les deux sexes atteignent la plus longue vie est celle d’oisifs. On s’en doutait un peu. La pr
se une société d’individus parfaits, ont réglé le développement de la vie anglaise au cours du xixe  siècle : l’une reflète
, qui est l’âme de la démocratie, exprime les tendances idéales de la vie moderne ; l’une seconde l’indépendance des person
’a puisé qu’en lui-même et dans la mer qui l’encercle ses éléments de vie . L’Angleterre s’est laissée influencer par les co
st jamais spécialisée dans le métier des armes, mais a pris part à la vie du pays, collaborant à la formation de l’idéal mo
ibres et animés de l’esprit individualiste, vivent chacun leur propre vie , suivent leurs intérêts particuliers, disposés, à
, dans des solitudes désolées. C’est de l’histoire, et c’est aussi la vie de tous les jours, en dépit de toute® les contrad
llemand ou la logique des peuples latins observent sans cesse dans la vie anglaise, et qui ne sont que produits subjectifs
gir des autorités militaires visait non seulement la liberté, mais la vie des citoyens. Le peuple innocent et pris au dépou
û remporter son arme bien ébréchée ! Mon cher ami, j’ai perdu dans ma vie des personnes idolâtrées. La douleur a survécu à
la haïssait, lui aussi, car il était la plus puissante expression de vie que l’on pouvait imaginer. Il la haïssait comme l
Sole del Sabato. C’est une délicate histoire d’amour au milieu de la vie d’une petite ville de province et la ville est pr
ans deux volumes de Conversazioni Critiche, où il y a parfois plus de vie et de vérité que dans son système. E. Romagnol
e de K. Marx nous a laissé une bonne monographie de M. Olgiati sur la vie et le système de l’auteur du Capital (Milan, Vita
36 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
pertes font réfléchir les Italiens qui ont le sens de la valeur de la vie humaine. Une offensive dans les montagnes du Tren
ères lumières apparaissaient dans les maisons demeurées intactes. Une vie quiète, résignée, humble, tenace, montrait de-ci
nnaires, nul n’y prend garde. Une indifférence féroce les entoure. La vie du pays les exclut. Après avoir défoncé des forte
r une industrie nationale des couleurs artificielles. Pour assurer la vie de la société à fonder, il fallait que les indust
a fois des catholiques, des socialistes militants et ces amants de la vie paisible que leurs adversaires traitent avec mépr
ajeure. Elle prend l’attitude crâne de l’adolescent qui entre dans la vie et éprouve pour la première fois la plénitude de
de la guerre, notait tout l’étendue de l’influence de Giolitti sur la vie publique en Italie : le roi, excellent numismate,
non de l’ensemble de la nation. Grâce à cette longue préparation, la vie italienne a conservé à peu près sa physionomie ha
e vue économique et une influence prépondérante dans l’ensemble de la vie sociale. Dès que les autres nations ont constaté
fins exclusivement parlementaires. En effet, si l’on veut étudier la vie politique italienne de ces trente dernières année
inach. Le peuple français, qui est un observateur si pénétrant de la vie et de la société et qui a donné au monde Molière
tir » au point de célébrer aujourd’hui ce qu’ils avaient maudit leur vie durant. Aussi est-ce avec joie que j’ai lu la let
la victoire fait mieux de s’efforcer de s’appliquer aux tâches de la vie ordinaire et normale, comme l’ont fait et le font
d’espionnage privé et de dénonciations anonymes qui empoisonnaient la vie au moyen-âge ; l’autre contre les « embusqués »,
l’introduction de l’esprit et des méthodes de ce militarisme dans la vie civile, a publié un vigoureux article : In difesa
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
é aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de «  vie totale » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ.
bondées. » Il parle aussi de la nécessité de la mort, pour que cette vie héroïque, qui n’a pas pu se réaliser, soit fécond
ibrement sur l’âme de son temps et s’égrène en semences sanglantes de vie nouvelle, ainsi que la Préface le veut. Il meurt
lité, elle se révolte en réalité contre une laideur, présentée par la vie ou représentée par l’art. Gabriel d’Annunzio semb
38 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
— raisonnement dont la naïveté a quelque charme ; M. Cipolla narre la vie et l’œuvre d’un poète populaire, le curé don Piet
ux qui n’ont pas d’espoir en le Seigneur et méprisent et négligent sa vie . Mais toi, prie le Seigneur, et il guérira tes pé
de filiation. Diotime, la Domina d’Hermas, la Monique évoquée dans la Vie heureuse de saint Augustin, la Philosophie telle
actuelle ! Elle n’est soumise à aucune des obligations qui mangent la vie du mâle… Elle est libre comme le moineau, — et au
il n’y eut telle profusion d’idoles, tant de cultes particuliers. La vie nationale, comme près de cesser, voulait se défin
que des Catacombes. Mais il s’agissait alors d’une secte et non de la vie générale. 7. Nous passons ici sous silence une d
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
en l’autre. Le Souverain Pontife le conduit, par la révélation, à la vie éternelle, l’empereur lui donne la félicité tempo
pieds des convives les parcelles du festin, en pensant à la misérable vie de ceux que j’ai laissés en arrière, je réserve p
l a concouru à ma génération intellectuelle, et m’a introduit dans la vie de la science qui est la suprême perfection. Ce n
ions reçues depuis Vasari, et il vient à nouveau de traduire deux des Vies des peintres de l’historien, celles précisément d
ilosophique de Léopardi, qui considérait le Mal comme la raison de la vie , et exaltait Ahriman comme principe du mouvementé
40 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
morire.   (Comme une journée bien se passe au doux dormir, ainsi une vie bien se consume au doux mourir.) La Critica soci
che vengono giù ? « … Es-tu celle qui aspire à plus d’intensité de vie , qui évoque la danse des Heures vers son ultime j
res Ombres déménagent du ciel il semble que se double La joie de leur vie , et sonnent des éclats Gais de trilles et un frou
41 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
l’expression d’un visage, et la difformité, rancœur quotidienne de la vie , disparaît dans ce nouvel Éden. Où est l’homme, o
hasse passionnée aux idées et aux impressions. Impressions ? Toute sa vie ne tiendra-t-elle pas dans ce mot ? Dès les premi
e, le reste ne doit-il pas se déduire naturellement ? Tout un plan de vie artistique découle de cette première affirmation.
res sollicitations d’une tradition facile et vaine, — d’avoir aimé la vie et ses réalités pures au point d’assujettir tous
avril 1896, p. 127-129 [127-128]. Il n’y a un peu de plaisir dans la vie qu’à dire presque ce que l’on pense ; c’est un pl
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
la pensée scientifique et avec une plus rationnelle conception de la vie morale. En fait, d’un côté, la science, qui à cet
e à toutes ces métamorphoses en détermination d’une philosophie de la vie  ; philosophie potentielle et cinétique. — Peut-êt
43 (1890) Articles du Mercure de France, année 1890
n en formes humaines. Un chant de chair, de matériel amour, de jeune vie et de suprême harmonie, ce maître tableau que sem
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
es dialectes, comme il est naturel de l’attendre d’un peuple plein de vie , pour lequel la religion n’est pas un frein, mais
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
st nécessaire, qui est fort peu de chose, et ils passent doucement la vie . Ils ont fourni à Montesquieu l’occasion de dire
46 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
t enfin entreprenons la grimpée la plus pénible que j’aie faite en ma vie . Il faut se presser beaucoup moins et n’avoir pas
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »
agrua, alors comtesse Simonetta. « Cette partie si intéressante de la vie de Stendhal, effleurée seulement dans les 32e et
48 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
ent l’emprise du passé. Liée intimement, comme nous l’avons dit, à la vie publique, elle plonge toutes ses racines dans les
49 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
e réaliser l’insaisissable idéal, de fournir à l’esprit religieux une vie pleine et adéquate au moyen de représentations in
50 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
cente 1 de M. d’Annunzio, du moins, est une tentative de poème, où la vie nous apparaît doucement ou douloureusement lyriqu
51 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
ors des lois communes, et qui, comme un polype monstrueux, envahit la vie dans toutes ses manifestations actives : politiqu
/ 51