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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
more. Fr. Treves. Milan Lorsque j’ai parlé ici-même de la dernière tragédie de Gabriel d’Annunzio, j’ai formulé le vœu esthét
ec art, et souvent avec un étonnant artifice, mêle les éléments de la tragédie antique, de l’Ajax, à ceux de sa tragédie. Il exi
ce, mêle les éléments de la tragédie antique, de l’Ajax, à ceux de sa tragédie . Il existe en effet dans les deux œuvres des élém
en mesurer avec lui la respiration trop large de ces dialogues. Cette tragédie est en célébration d’une agonie dionysiaque. » Il
e de son héros. Mais cette nécessité demeure purement contingente. La tragédie de Gabriel d’Annunzio, telle qu’elle nous apparaî
degré d’abstraction esthétique que le poète avait rêvé en écrivant sa tragédie . Au milieu des exagérations et des épithètes fran
u’il est animé depuis longtemps de cette volonté de renaissance de la Tragédie qui passionne notre esprit méditerranéen, et que
a. Turin La littérature italienne s’est enrichie aussi d’une autre tragédie , qui est due celle-ci à un de ses meilleurs et de
colère dans un gros rire amer. M. Antonio Cippico donne de la vieille tragédie une transposition en rythmes italiens qu’on ne pe
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
aux souscripteurs. Tome LIII, numéro 184, 15 février 1905 La Tragédie catholique de Gabriel d’Annunzio Ricciotto Canu
e LIII, numéro 184, 15 février 1905, p. 489-506. I En tête de sa tragédie la Fille de Jorio, qu’il appelle « Tragédie Pasto
506. I En tête de sa tragédie la Fille de Jorio, qu’il appelle «  Tragédie Pastorale », M. Gabriel d’Annunzio a écrit ces mo
a montagne et la mer — ce chant du sang antique — je consacre. Cette tragédie nous apparaît donc écrite avec la volonté de réal
la terre des Abruzzes, il y a longtemps. » Mais tous les chœurs de la tragédie composés de paysans des Abruzzes se meuvent dans
ns le murmure sombre de la prière latine qui couvre tout le drame. La tragédie de M. d’Annunzio est donc véritablement une tragé
out le drame. La tragédie de M. d’Annunzio est donc véritablement une tragédie catholique ; les autres personnages, les véritabl
tagonistes forment comme un petit monde à part, un drame à côté de la tragédie . Nous avons ainsi dans la Figlia di Jorio deux ac
arées et caractérisées : le drame pastoral des dramatis personæ et la tragédie catholique des chœurs. Je m’occuperai d’abord de
ur dans l’âme endolorie de Sylvia. Ainsi tous les emprunts faits à la tragédie grecque : les chœurs du premier et du dernier act
alement, nous nous demandons : pourquoi Lazaro aime Mila ? Et cette «  tragédie  », qui reprend le thème tragique du Fatum, ne nou
urge, il est parti du rêve esthétique et cruel des Songes, a tenté la tragédie nationale avec la Francesca da Rimini, pour about
tragédie nationale avec la Francesca da Rimini, pour aboutir à cette tragédie régionale. Il est donc parti de l’indéfini pour a
ons pas la dernière exaltation du chœur mystique qui résume l’immense tragédie de Faust dans le cri bienheureux : « l’éternel fé
ies tentatives du génie contemporain. D’Annunzio a presque réalisé la tragédie catholique. Je crois devoir donner une brève défi
e crois devoir donner une brève définition de ce qu’est pour moi la «  tragédie  ». Beaucoup d’auteurs et de critiques, et d’Annun
monde. Entre le « fait divers » de la rue, le drame domestique et la tragédie , il y a la même différence qu’entre le journal, l
le livre et l’histoire. Pour qu’une œuvre soit digne d’être appelée «  tragédie  », il faut donc qu’elle réponde à ces conditions
es de ceux qui agissent. Pour la première fois d’Annunzio a écrit une tragédie véritable ; il est le Poète qui a écrit une « tra
io a écrit une tragédie véritable ; il est le Poète qui a écrit une «  tragédie catholique », dans le sens métaphysique du mot. J
. J’ai analysé le drame dans tous ses défauts. Mais il faut isoler la tragédie qui enveloppe les chœurs des trois actes : elle e
e mysticisme catholique de ces chœurs, force déterminante de toute la tragédie . Lorsque le dessin du drame s’affaiblit, les invo
isée avec les suprêmes efforts de la parole pour devenir musique. Une tragédie catholique ne peut aujourd’hui qu’être archaïque
nts. Mais d’Annunzio, après Parsifal, a pu donner au catholicisme une tragédie où véritablement il a pris tout le sens et toute
ila, semble un prétexte au développement tragique des chœurs. Mais la tragédie catholique, réalisée par ceux-ci, est un paradigm
ique, réalisée par ceux-ci, est un paradigme parfait qui redonne à la tragédie sa véritable signification collective et générali
sa race, a écrit une œuvre, où le drame est fait d’ombres, mais où la tragédie est une superbe voix collective de crainte, de ha
crainte, de haine et de mort. Les Théâtres. Œuvre : La Gioconda, tragédie en quatre actes, de Gabriele d’Annunzio, traducti
. Les personnages que Gabriele d’Annunzio s’est plu à décrire dans sa tragédie ne sont pas des individus quelconques ; ils croie
lus goûter, comme ils mériteraient de l’être, certains morceaux de la tragédie , qui sont d’un vrai poète. C’est surtout, en effe
nt interprété avec beaucoup d’intelligence les principaux rôles de la tragédie . Tome LIV, numéro 185, 1er mars 1905 Les
éro 185, 1er mars 1905 Les Théâtres. Œuvre : La Fille de Jorio, tragédie pastorale en trois actes, de Gabriele d’Annunzio,
Jorio ? On serait tenté de le croire à étudier certains moments de la tragédie . La Fille de Jorio ne diffère qu’en apparence des
es scènes du second acte sont d’une force réelle. Le dénouement de la tragédie est d’une puissante ingéniosité. Et, çà et là, au
etc. Ist. Italiano di Arti Grafiche, Bergame. Échos. Une nouvelle tragédie de Gabriel d’Annunzio Mercure. Tome LIV, numér
Tome LIV, numéro 187, 1er avril 1905, p. 476-479 [478]. Une nouvelle tragédie de Gabriel d’Annunzio est à l’étude à Milan : La
sont quasi secrètes. Nul étranger à la scène n’y peut assister. Cette tragédie au titre évangélique forme la seconde partie d’un
ural qu’il a choisi lui vaudra, tout au moins, des éloges : C’est une tragédie de Paul Souchon, Phyllis. Paul Souchon n’est pas
de Bérénice. Je crois bien que si Racine avait traité le sujet de la tragédie de Paul Souchon, étant français et du xviie  sièc
au cycle d’Euripide et se rapproche de la conception française de la tragédie . Cette conception, qui correspond à un état supér
de manifeste contre ceux qui, mêlant la forme et la destination de la tragédie et du drame, fondent l’intérêt de la tragédie sur
et la destination de la tragédie et du drame, fondent l’intérêt de la tragédie sur l’action habilement théâtrale dont ils la dot
r des procédés inamovibles et de s’éloigner de la réalité humaine. La tragédie dès lors cesse d’être la vraie interprète de la v
hoses mortes, il œuvre pour le musée non pour le théâtre. Afin que la tragédie se perpétue, il est nécessaire qu’une force neuve
monies, ont, avec divination, découvert que l’élément nouveau dont la tragédie devait s’enrichir et par quoi elle serait renouve
e rencontrent. Dans la préface éloquente qu’il a placée en tête de sa tragédie , Paul Souchon déclare : Il est évident qu’actuel
a tragédie, Paul Souchon déclare : Il est évident qu’actuellement la tragédie classique et le drame romantique ne correspondent
it, unir au réalisme le lyrisme purificateur. » Ainsi sera rénovée la tragédie en vers. Donc, je suis fondé à croire que de beau
ique ou fantaisiste. Et n’est-ce pas du théâtre poétique aussi que la tragédie à esprit métaphysique dont M. Péladan s’est fait
ci même exprimé si fortement le sens profond et magnifique, ou que la tragédie de formes modernes, encore incomplètement réalisé
anudo. Tome LV, numéro 191, 1er juin 1905, p. 459-463. La dernière tragédie de Gabriele d’Annunzio : Le Flambeau sous le Bois
nt fabuleuse, Gabriele d’Annunzio accroît son œuvre. Avec sa nouvelle tragédie  : Le Flambeau sous le boisseau (La Fiaccola sotto
né. La Tétralogie, dont fait partie la Fille de Jorio, finit sur une tragédie qui aura pour titre : le Dieu chassé, où le Poète
e à accomplir, à la mort nécessaire de Angizia di Fura. Dans toute la tragédie , Gigliola personnifie l’inflexible volonté de la
par l’atmosphère ardente et vraiment musicale qui enveloppe toute la tragédie , et surtout le premier acte, par la force origina
ique des passions, le Flambeau sous le boisseau est la plus belle des tragédies de Gabriele d’Annunzio. Elle demande à être expli
a pas entièrement triomphé de la mauvaise culture du public moyen. La tragédie de d’Annunzio est écrite en vers, en vers d’un ry
’une action à peu près nulle. En 1818, pendant qu’il travaillait à sa tragédie de Saül, il s’efforçait bien de faire du Shakespe
des passions humaines, d’inventer, en un mot, la forme moderne de la Tragédie chantée, persiste à s’octroyer les droits absolus
sical a reconnu la sainteté de sa source hellénique ; il est redevenu tragédie représentée selon les lois éternelles de l’accord
, donnaient en spectacle à trois mille ouvriers. » — « Au début de la tragédie , m’explique une seconde lettre, c’est des funérai
0 : « Je traduis de l’anglais : quelques Nuits de Young et la superbe tragédie d’Addison : la Mort de Caton. » Le 24 mars 1811 
euse lettre à M. C. (Chauvet) sur l’unité de temps et de lieu dans la tragédie . 31. Corresp., t. II. — Rapprocher ces lignes d
is (poème qu’il avait commencé dès 1813 et qu’il abandonna, comme ses tragédies de Médée et de Zoraïde, après le succès triomphal
3 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
. 214-234. La décadence du Théâtre remonte aux premières étapes de la Tragédie . Du chant du bouc à Eschyle, le Vin, Seigneur de
tes, le chant ; et leur ardeur, l’orgiasme, d’où l’ode tragique et la tragédie sont nées. Eschyle racheta les hommes de la servi
hommes. La beauté héroïque des Sept contre Thèbes (la plus grandiose tragédie rêvée, seule comparable à la Symphonie en ut mine
a majesté du Destin, accepta la suprématie du cœur humain, et créa la tragédie satisfaisante, où la multitude pouvait pleurer su
et Anaxagore, et fut loué par Socrate et bien aimé par le peuple, la tragédie se trouvait déjà égarée dans les profondeurs des
ocs de ses sentiments, toutes les tyrannies de ses sensations. § À la Tragédie succéda triomphalement la Comédie. Euripide deven
ective et profonde. La politique de la Comédie, ou les passions de la Tragédie , ne faisaient que plaire toujours plus aux êtres
r le Christianisme, et qui égale en « manque de joie » l’esprit de la Tragédie d’Euripide, de la Tragédie personnelle et inconsc
égale en « manque de joie » l’esprit de la Tragédie d’Euripide, de la Tragédie personnelle et inconsciente. Mais l’Homme-Dieu, i
t toutes les aspirations collectives de ses spectateurs. Cependant la tragédie chrétienne, comme substance et comme influence, d
rétienne, comme substance et comme influence, demeura inférieure à la tragédie grecque primordiale. Et les esprits s’acheminaien
e « deus-ex-machina » de la volonté divine. Le sens orgiastique de la Tragédie était perdu. Ainsi, lorsque Shakespeare regarda l
et s’approcha d’Oreste ; il eût été digne de figurer à l’aurore de la Tragédie . La Comédie, avec Shakespeare, comme avec les Gre
rit tragique fut représenté avec grâce, et parfois avec génie dans la tragédie du xviie  siècle, dans le drame de cape et d’épée
es temps plus proches de nous, un homme puissant, Goethe, réalisa une tragédie gigantesque, où, comme dans le poème de Dante, se
gieux, nous ne retrouvons pas dans l’histoire du génie occidental, la tragédie représentative, le paradigme parfait de la civili
arfait de la civilisation dite chrétienne. Pour que l’Occident ait sa tragédie typique, celle qui révèle toutes ses volontés et
ique-tragique. J’en ai donné ici même1 une définition. J’ai défini la Tragédie , en déterminant les caractères des trois manifest
s trois manifestations émotives suscitées par la vie et par l’art. La Tragédie n’est pas, comme le vulgaire l’entend, dans la vi
langage tragique et le rythme du corps, sont la musique subtile de la Tragédie  ; par cette « musique » de ses attitudes et de sa
eur devient ou peut devenir un lumineux réflexe de l’artiste. Mais la Tragédie et l’émotion tragique ne se bornent pas à une man
ses arrêts qui meuvent le drame et en remuent le pathos, il n’y a pas tragédie . L’origine de la Tragédie a été religieuse, c’est
drame et en remuent le pathos, il n’y a pas tragédie. L’origine de la Tragédie a été religieuse, c’est-à-dire unanime 3. Depuis
nent. Le Politien, qui fut le premier dramaturge moderne, écrivit une Tragédie Pastorale, l’Orfeo, où, dans un temps d’engouemen
ngouement helléniste, il s’essayait à la reconstitution de l’ancienne tragédie mythique. Mais lui — aussi bien que Racine, Corne
e Racine, Corneille, Alfieri, Schiller, ensuite — ne put concevoir la tragédie qu’en pur et simple drame. Tous nos grands tragiq
la vengeance est l’âme de l’Histoire ; et elle est aussi l’âme de la Tragédie . La maison des Atrides synthétisait la fureur ins
toire ou dans la légende, dans le présent ou dans le souvenir. Quelle tragédie , si ce n’est celle d’Eschyle et tout au plus cell
nte qui répond à l’état d’âme de tout un moment de l’Histoire. Et nos tragédies ou nos drames historiques, à côté de leur tragiqu
vent contre une maison infranchissable.   L’orgiasme primordial de la tragédie manqua dès que la volonté démagogique envahit com
ade. Rome, de son côté, ne fut pas touchée par la grande flamme de la tragédie qui s’étendait vers l’avenir, et les raisons en s
, lui seul, a su préciser le plus hautement possible les lignes de la tragédie contemporaine. Il reste au sommet de notre art th
ancoliques à travers le monde, Ibsen a connu l’esprit de la véritable tragédie contemporaine, de celle que seule nous pouvons ac
drame implexe, le théâtre Mystique de Péladan, le seul qui écrit des tragédies où les ailes de l’idéal palpitent dans un souffle
nspirant de l’œuvre titanesque de Richard Wagner, il s’essaya dans la Tragédie Héroïque avec Francesca da Rimini. Tout son théât
belle et vaine. Mais toute l’action se relève et devient digne de la tragédie qui s’y déroule, si l’on voit le véritable person
musique, le pouvoir d’exaspérer les âmes. Wagner put ainsi créer une Tragédie Héroïque, celle qui, à travers la trame excessive
on avenir sont présents et clairs. Wagner réalisa ainsi une véritable Tragédie , car le sens profond de l’action est reconnaissab
leurs gestes seront lents et synthétiques. En écrivant, je pense à la tragédie grecque originaire, voire même, et simplement, au
lair, ou lente suite de tableaux dévoilant quelque mortelle et sombre tragédie de l’âme. Aux termes de ces voies se dresse le Te
iens. Ces deux volumes sont absolument opposés. L’un, qui contient la tragédie Francesca da Rimini, de M. G. A. Cesareo, est une
rale de la Dilogie Méditerranéenne de M. Ricciotto Canudo : Dionysos ( tragédie mythique) et la Mort d’Hercule (tragédie héroïque
Ricciotto Canudo : Dionysos (tragédie mythique) et la Mort d’Hercule ( tragédie héroïque). — Giulio Provenzal : Sulla Costituzion
les plus belles préoccupations de l’âme esthétique contemporaines. La Tragédie méditerranéenne, celle dont la semence idéale a é
os jeunes esprits qui attendent et veulent l’avènement de la parfaite Tragédie moderne, émeut quelques talents de la péninsule.
émotion plusieurs de ses pages, choisies en particulier dans la belle tragédie le Comte Rouge, où frémit, sombre et profonde, la
le conflit, que l’antagonisme des régions, atteint à l’ampleur de la tragédie . Le Midi a de bonnes raisons de dire que l’on nég
que. Dans sa leçon sur les dissensions de la famille d’Auguste, « Une tragédie de famille : Julie et Tibère », M. Ferrero a mont
éateur. Le drame a sombré. Pour la seconde fois, après la chute de sa tragédie la Gloire, M. d’Annunzio a connu l’ivresse de la
epuis quelque temps. 1. Cfr. Mercure de France, 15 février : La Tragédie catholique de Gabriel d’Annunzio. 2. Vitruve aus
t : « … dans la seconde je traite les conditions du sujet de la belle tragédie , de quelle qualité doivent être des incidents qui
4 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
r d’autrui, dont l’évidence le surprend et l’irrite. Il s’en suit une tragédie et ayant tout ruiné autour de lui, il s’en va. Le
int à cette élégance, à cette souplesse de forme. Sa traduction de la tragédie Danton et Robespierre a une valeur littéraire ind
général aux amateurs de style. Ce n’est pas le cas de s’arrêter à la tragédie et d’en résumer l’argument ; on la considère déso
t des proportions plus grandes que nature, selon la bonne règle de la tragédie classique. Mais il faut cependant encore noter le
ci, enfin, le drame humain, tandis que Robert Hamerling nous donne la tragédie formidable et quelque peu trop subjective. Après
e comparaison ; les thèmes seuls ont voulu ce rapprochement entre une tragédie et un drame, qui n’ont pas de communes intentions
re le 21 mars 1899, à la naissance du Printemps. On jouera Persofone, tragédie ancienne, de M. Gabriele d’Annunzio. Les représen
unzio. Les représentations ont le but discutable de faire renaître la tragédie  ; et l’auteur de l’Enfant de volupté a traduit po
nt pas à son appel, M. d’Annunzio se propose d’écrire lui-même quatre tragédies par an, et de les faire jouer au Théâtre des Muse
es par an, et de les faire jouer au Théâtre des Muses. On voit que la tragédie coûte peu de fatigue, mais on voit en même temps
les plus spirituelles de la presse sceptique. Rien n’est parfait : la tragédie même fait sourire, en ces temps de malveillance !
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
arlerais point des comédies de l’Avare et du Joueur en traitant de la tragédie . L’Orlando furioso est d’un autre genre que l’Ili
eprésenter Alzire, n’avaient point, dans les scènes pathétiques de la tragédie , témoigné, au gré de l’auteur, une émotion assez
 252, 15 décembre 1907, p. 745-749. Le Théâtre italien. La nouvelle tragédie de M. Gabriele d’Annunzio. M. Enrico Corradini
’apprête à monter avec une troupe scénique exceptionnelle la dernière tragédie de M. Gabriele d’Annunzio. Ce sera un événement,
crois, car les éléments nombreux, esthétiques et scéniques, de cette tragédie de grand style sont superbement harmonisés. Le ve
nne, et révèle en images plastiques la plus profonde et la plus belle tragédie , certes, du théâtre contemporain. La vision est d
n incendie perpétuel d’âmes. La Nave est sans doute la plus parfaite tragédie vraiment « méditerranéene » que le théâtre de nos
n France, comme chacun sait, depuis dix ans, trouve, dans la dernière tragédie encore inédite de M. Gabriele d’Annunzio un appor
. Seul, après M. d’Annunzio, M. Enrico Corradini s’essaye à la grande tragédie . Ses tentatives sont très importantes. Le public
6 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
o, pièce en 3 actes de Angel Guimera (11 janvier). La Fille de Jorio, tragédie pastorale en trois actes de Gabriele d’Annunzio (
vu triompher l’événement théâtral et littéraire qu’elle attendait. La tragédie de M. Gabriel d’Annunzio a eu à Rome un succès éc
cès ; je l’espère. Et je reviendrai peut-être prochainement sur cette Tragédie de M. d’Annunzio, qui me semble résumer quelques-
o, l’historien à la critique souple, ou M. Fogazzaro. On y attend une tragédie de M. d’Annunzio, et on laisse déranger l’harmoni
le nom de ballades qu’à trois poèmes : Rose-Mary, le Navire Blanc, la Tragédie du Roi, il faut, dit l’excellent critique, M. Ben
Dante. Les Italiens se sont émus à la nouvelle que l’adaptation d’une tragédie d’Alfieri présentait des scènes, des personnages,
le pour se prononcer, s’indigner ou approuver : la connaissance de la tragédie d’Alfieri. Il est inutile de résumer cette œuvre.
agédie d’Alfieri. Il est inutile de résumer cette œuvre. Saül est une tragédie admirable, ce n’est pas un chef-d’œuvre. Alfieri
i n’a pas écrit de chefs-d’œuvre, dans le sens universel du mot ; ses tragédies sont très puissantes, de véritables poèmes de hai
: là où Eschyle « stylisa » la matière poétique d’Homère en créant la Tragédie . Dans Saül, toute la passion politique d’Alfieri
impétueuses selon le jeu irrésistible de ses sentiments en délire. La tragédie d’Alfieri consiste dans ce jeu délirant. Ce poète
les de sa race. Mais, entre ces bornes, il a pu créer, avec Saül, une tragédie d’un tel mouvement, d’une telle rapidité dans la
, qu’on ne peut pas la lire sans haleter. Toute la puissance de cette tragédie est dans son extraordinaire rapidité. Les deux mo
’un David, figuration étroite de l’héritier présomptif, sont toute la tragédie . David apparaît dans une atmosphère très vague, p
dans la Nave, en le modifiant toutefois dans un esprit moderne. Cette tragédie superbe, qui est la tragédie de l’Inquiétude, com
toutefois dans un esprit moderne. Cette tragédie superbe, qui est la tragédie de l’Inquiétude, comme Hamlet est celle du Doute,
oute, n’est plus la même dans l’adaptation française de M. Poizat. La tragédie devient ici un drame, et je dois avouer que j’ai
s qui semble même avoir été oubliée par le poète au milieu même de la tragédie . Abigaïd se montre dans le cours de deux actes sa
de la part de Michol, une scène qui dépasse absolument le cadre de la tragédie originaire. Et cette scène, inutile et par cela m
ainsi que la courtisane grecque est notre aïeule esthétique. Dans la tragédie d’Alfieri, elle n’a que des paroles de dévouement
et plaintive Michol », ainsi que M. Poizat le dit. Elle est, dans la tragédie , la femme, avec ses plaintes et ses décisions. La
pe dans une atmosphère psychique absolument différente de celle de la tragédie d’Alfieri. C’est aussi pour des raisons psycholog
l fait, qui pourtant prête souvent d’une manière admirable à toute la tragédie un rythme étonnant de cliquetis d’armes. M. Poiza
et verbeux. Dans un élan caractéristique de désintéressement dans la tragédie , David dit à Abner : E alla tua pugua il mio ve
isme populaire de l’adaptateur. Alfieri avait voulu donner à toute sa tragédie un caractère de majesté sobre et solennelle. Dans
e, tel que M. Poizat l’a voulu. Alfieri arrêtait la catastrophe de la tragédie sur la mort solitaire, terrible, du grand roi qui
roi mort. C’était tout. Mais M. Poizat, qui a voulu adoucir toute la tragédie pour en faire son drame, fait venir ici David, qu
. Et cela est tout au détriment de la renaissance contemporaine de la Tragédie française. Celui qui voudrait avoir une idée de c
rables sites français, on voit plutôt des « adaptations » de vieilles tragédies , que des tragédies vraiment neuves et dignes de l
is, on voit plutôt des « adaptations » de vieilles tragédies, que des tragédies vraiment neuves et dignes de l’attribut tragique.
. On saura alors que les spectacles pour collégiens en vacance, et la tragédie conçue par des vrais poètes et donnée par des imp
ivains qui en subissent aveuglément les impositions, l’effort vers la tragédie , de la plus jeune littérature française, ne demeu
utit la plupart du temps qu’à l’organisation de véritables foires aux tragédies , savent combien tout cela est inutile, dangereux,
7 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ouvait être qu’un imitateur. Le pire, je dirais le comique dans cette tragédie de paroles, c’est que le jeune romancier, piqué p
mars 1898 Les Théâtres. Renaissance, 21 janvier. La Ville morte, tragédie moderne en cinq actes, de M. Gabriel d’Annunzio
Renaissance. 21 janvier : Première représentation de La Ville morte, tragédie moderne en cinq actes, de M. Gabriel d’Annunzio.
ains, et, reprenant la composition austère et la noblesse verbale des tragédies antiques, il nous montre ces modernes en proie au
a Ville morte a tué celle qui voulait vivre. Il est dommage que cette tragédie , dont la donnée est si curieuse, ne soit pas viva
plexes que ceux de la Ville morte ? La régularité et le lyrisme de la tragédie antique convenaient aux héros d’Eschyle et de Sop
mes étaient moins scrupuleux que M. d’Annunzio, et l’on peut, dans la tragédie antique, citer maintes scènes troublées et violen
teurs populaires est vraiment incroyable ; ils arrivent à dégrader la tragédie et à troubler la solennité calme de la mort. Feli
8 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ec le résumé des articles innombrables qui ont paru ce mois-ci sur la tragédie de D’Annunzio. Mais je dois avouer que je ne les
aux représentations successives. En effet, le défaut capital de cette tragédie est en dehors du talent et des altitudes théâtral
édé à la tentation d’ajouter un mot à la parole suprême de Dante : la tragédie naissait donc avec un défaut d’origine, vis-à-vis
s et les défauts n’ont pesé que bien relativement sur le succès de la tragédie . C’est que le drame passionnel n’avait rien d’imp
ui est des beautés poétiques et littéraires, d’avoir sous les yeux la Tragédie , qui paraîtra, comme d’habitude, à la Maison Trev
aux triomphes de la scène et, à ce qu’on dit, il prépare une nouvelle tragédie , Numa Pompilio, pour le nouveau théâtre de Vicenc
ent charmantes, jamais tragiques ; l’auteur ne semble pas croire à la tragédie , quoiqu’il soit ami de M. d’Annunzio. Et alors so
et pouvoir s’émotionner davantage. C’est dire que le défaut de cette tragédie historique est la froideur. Les personnages, parf
9 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
» Eheu ! bassa latinitas. Lettres italiennes. Représentations des Tragédies modernes de Gabriel d’Annunzio Luciano Zùccoli
. Ce qui est sans poids tombe sans bruit. Au moment où j’écris, cette tragédie moderne n’a pas encore paru en volume : tout en m
dramatique de d’Annunzio n’est qu’une conception de son cerveau. Ses tragédies , on ne les voit pas ; on les entend raconter par
rprétation malheureuse des personnages de la Gloria, qu’on a crue une tragédie à clef, a porté le coup de grâce. Selon cette int
re, d’accepter la morale, ou mieux le manque absolu de morale dans la tragédie de d’Annunzio, et de combattre celle-ci sur le te
e, de temps en temps !), sans aucune prévention politique, a goûté la tragédie , a salué avec enthousiasme Mme Duse et M. Zacconi
x encore, il recherche cette Grande Bête pour lui jeter à la tête ses Tragédies  ; la Bête siffle, voilà tout, comme il était à pr
on ne puisse pas rencontrer des pages superbes, magistrales, dans ces tragédies  ; mais le théâtre ne se fait pas avec des pages.
! Et quelles luttes pour protéger le monstre contre les fureurs de la tragédie  ! Nous n’avons pas défendu avec assez d’énergie n
10 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
M. DESM. — Ces gens gâtent par leur verbiage télégraphique une belle tragédie . Vous souvenez-vous du récit de la mort du vieux
umes de cet écrivain. […] La Phalange (15 janvier). — « La foire aux tragédies  », par M. R. Canudo, est une éloquente protestati
les Romains ? Les Théâtres. Théâtre de l’Œuvre : Le Roi Bombance, tragédie satirique en 4 actes de M. F.-T. Marinetti (2 avr
orable service de monter, avec un luxe enviable, un goût très sûr, sa tragédie satirique, le Roi Bombance. L’expérience a été dé
i se brisera dès que le trait sera lancé. C’est Aphrodite qui mène la tragédie . C’est elle qui veut que tout s’accomplisse dans
ute la grande fable hellénique, orphique et crétoise, palpite dans la tragédie , l’enveloppe comme dans une intense atmosphère mu
hèdre n’est plus la blonde souffrante éprise de sagesse, qui, dans la tragédie d’Euripide, répond par des maximes sévères et nob
u à Hippolyte. Racine, tout en enlevant à la belle affabulation de la tragédie antique la vigueur mâle et la puissance de raccou
rcis psychologiques qui rendent l’Hippolyte une des moins faibles des tragédies du trop pathétique Euripide, Racine n’a pas conçu
e la luxure se révèle par quelques grands poètes en images de feu. La tragédie de d’Annunzio est toute une image de feu, dont le
èdre, et une pâle clarté l’enveloppe toute. Elle vient, comme dans la tragédie de Racine, proclamer l’innocence de l’adolescent.
n contre Aphrodite. Car c’est Aphrodite le personnage principal de la tragédie , l’aspect du Destin, « Vénus tout entière attaché
ffrandes de proies sanglantes, et apparaissait lui-même dans toute la tragédie comme une merveilleuse offrande printanière. Dans
tôt du modèle antique, par la mâle rigueur de ses héros, mais dans sa tragédie les deux personnages dominent également. Il les r
vre couronné, etc. Les critiques théâtraux ont beaucoup discuté cette tragédie , au point de vue, disent-ils, théâtral. Les criti
. Mais M. Sem Benelli écrit des drames en vers qui, loin d’être des «  tragédies  », ne sont que des « drames historiques » où le m
e orientation précise de la volonté générale, M. d’Annunzio écrit ses tragédies . Et après la Nave, tragédie particulièrement ital
olonté générale, M. d’Annunzio écrit ses tragédies. Et après la Nave, tragédie particulièrement italienne, il nous donne Phèdre,
s la Nave, tragédie particulièrement italienne, il nous donne Phèdre, tragédie totale du monde hellénique. Dans la crise du théâ
Giovanni Pascoli : Nuovi Poemetti, Zanichelli, Bologne Entre une tragédie de d’Annunzio et un livre de poème de Pascoli, le
méthodique de I’Arétin, en nous donnant la première traduction de la Tragédie du Divin, et une traduction des Comédies plus sat
11 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
chanter en tragédienne au lieu de se croire au concert. Car c’est la tragédie antique qui servit de modèle à ces inconscients c
ts de Nietzsche, qui s’en montre fort scandalisé dans l’Origine de la Tragédie , c’est la soudaine apparition et la vogue immédia
ux subséquents, et au caractère particulier de chacun des héros de la tragédie . Tout ceci, sans doute, demanderait à être vérifi
gi ; et elle apparaît tout autre que lui-même se l’imaginait. Dans la tragédie plus dramatiquement « déclamée » de « l’opéra fra
int gêné de pérégriner, et la même inspiration passe impunément d’une tragédie dans une autre, sans souci de la diversité des te
des succès qui passent les frontières. À remarquer le triomphe d’une tragédie nationale, la Figlia di Jorio, par Gabriele d’Ann
renaissance italienne. J’ai nommé Gabriele d’Annunzio et sa dernière tragédie . Cet homme qui prêche continuellement la religion
12 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
que j’ai reçues, de part et d’autre, me permettent de reconstituer la tragédie dans son entier. J’espère que sa poésie séduira l
e, voilà mon démon qui m’emporte ! Une femme attend ! J’échafaude une tragédie d’amour. Que dis-je, j’y tiens mon rôle ! Existe-
nt ici de l’ampleur, au milieu de ces palais où se sont déroulées les tragédies que nous révèlent les chroniques ;.dans ce décor
ient enfin le bonheur. Œuvre tourmentée et inégale, où l’auteur de la Tragédie du moi fait un nouvel effort vers des conceptions
permit de comprendre avec le secours du programme, c’est une sorte de tragédie moyenâgeuse où il semble que se nouent et dénouen
ca, qui croyaient ressusciter, vers la fin du xvie  siècle, l’antique tragédie grecque, jusqu’à Wagner, poètes, musiciens et mêm
qui sent parfois tout autrement qu’elle ne s’exprime, — en un mot la tragédie intérieure20 ». Gluck, ou son rédacteur, l’abbé C
e bruyante (clamorosa), mais d’expression nulle ». Quinault, dont les tragédies lyriques, mises en musique par Lulli, balançaient
récepte qu’on sait bien n’être pas seulement applicable au plan de la Tragédie ancienne et de la Comédie, mais étendre sa loi à
encore dans une lettre à Alfieri, lorsqu’il disait : Je crois que la tragédie ne doit être autre chose qu’une série de tableaux
ue la tragédie ne doit être autre chose qu’une série de tableaux… Une tragédie est d’autant plus captivante et parfaite qu’elle
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
ttoresque et le plus commode que je connaisse pour venir composer une tragédie . Ce matin j’ai parcouru l’Isola Bella de 8 à 9 he
14 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
nationale, à laquelle le théâtre se refuse encore, malgré les belles tragédies de M. d’Annunzio et les drames pathétiques et pop
t viendra, si j’en ai le courage. J’ai assisté à la plus affreuse des tragédies et j’ai senti comme si je l’avais tenu dans mes m
les, lâché avec pleins pouvoirs dans un pays où la bouffonnerie et la tragédie se mêlent étrangement. Cette troisième campagne d
l’ère des malheurs. Au drame de l’épouvante publique se superposa une tragédie politique, — celle-ci empruntant à celui-là un de
e notre vieille doctrine rhétorique réclamait, non sans raison, d’une tragédie . Le Saint n’apparaît d’abord au premier acte que
i la retiennent à la foi ancienne et à la vie. C’est beau comme de la tragédie antique : Ô Archer, Archer sans merci, et tu les
2. Je me rappelle involontairement les lamentations de Médée dans la tragédie d’Euripide, au moment où elle va tuer ses enfants
otto Canudo. Tome XCII, numéro 339, 1er août 1911, p. 635-640. Une tragédie méditerranéenne : Fiamma, de MM. F. Pastonchi et
ellectuelle ne semble point se soucier de la création d’un théâtre de tragédie . L’essor vers un art théâtral digne de la traditi
ravail copieux et facile de M. Sem Benelli. Celui-ci croit écrire des tragédies « nationales », où l’âme même du pays s’épanouit
stonchi et Giannino Antona-Traversi viennent de faire représenter une tragédie où le souci d’une idée générale n’est pas sans êt
e occidental, vers la fin du xviiie  siècle. La donnée générale de la tragédie rappelle ainsi une œuvre très noble et mal connue
ressortir, c’est la volonté des auteurs, « la volonté » de créer une tragédie de race. On le voit dans la scène la plus poignan
du drame, du milieu ethnique du drame d’amour, qui n’est pas dans la tragédie de MM. Traversi et Pastonchi aussi absolue que da
ns ce cadre fastueux et traditionnel, Lully installe en souveraine la tragédie , aux côtés de laquelle la musique ne remplit qu’u
s. Malheureusement, confectionnée et versificotée par Quinault, cette tragédie est toute abstraite en sa fadeur grandiloquente ;
la continuation, l’apothéose des mystères ; ce sont de merveilleuses tragédies sacrées. Voilà tout. 44. Voyez Châtelain, Recher
e moyen âge, 1904. 53. 54. 55. Cf. Mercure de France, 1906, La Tragédie catholique de Gabriel d’Annunzio. 56. . sur Léon
15 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
même temps, tout ce que lui suggérait d’idées adventices cette brève tragédie . Le choix, sans doute, entre ces suggestions aura
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
encore que celui-ci a atteint le plus pur sommet de sa force avec ses tragédies . L’Italie jeune ne veut plus le suivre, et, dans
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
les, accumule toutes les gloires, toutes les somptuosités, toutes les tragédies , pour finir… en un éclat de rire ; qui fait servi
18 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
ste on a la sensation d’un art spécial et synthétique qui n’est ni la tragédie seule, ni l’opéra, mais l’un est l’autre. Imagine
19 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ement profonde. L’apparition de Nerone en volume, sous la forme d’une Tragédie en cinq actes, vient de déplacer momentanément l’
ns colossales du drame l’imposent, il m’a été difficile, en lisant la Tragédie , de me soustraire au pressentiment de la scène et
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
e napoléonienne, par le xixe  siècle esthétique français. La nouvelle tragédie méditerranéenne, où tous nos dieux apparaîtront d
21 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
d’assimiler le ton, le caractère pompeux et le style oratoire de la «  tragédie mise en musique » régnante ici depuis Lully et co
deux épisodes, qui, dans son intention tout au moins, devait être la Tragédie de l’Explorateur. Ce drame est une pièce point ré
ût ancien qui lui reste des années passées dans la composition de ses tragédies où le style archaïque lui fut cher. L’apport nouv
ès une longue pause remplie des harmonies, parfois puissantes, de ses tragédies . Deux fois déjà il avait été frappé par l’héroïsm
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
lequel il avait une véritable passion. Les deux amis font échange de tragédies et de comédies, de pièces originales et de traduc
23 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
, « L’équilibre moral de l’Europe » et son « Équilibre politique », «  Tragédie d’orgueil »). Citons encore l’importante étude su
re les tendances pacifiques, eudémonistes de notre civilisation et la tragédie sanglante où elle se débat. Les pages sur « La Be
détaché de bonne heure. Son évolution est à signaler. Je crois que la tragédie européenne changera beaucoup d’idées chez nos jeu
24 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
iancé Janko Rakovitz qui tua Lassalle en duel, Mme de Hatzfeld, et la tragédie se développe puissamment jusqu’à la mort du prota
ttérature dramatique. Gabriele d’Annunzio : Les Victoires mutilées, 3  tragédies (la Gioconda, la Ville morte, la Gloire), trad. p
25 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ome CI, numéro 374, 16 janvier 1913, p. 371-378 [378]. Ernest Daudet, Tragédies et Comédies de l’Histoire, récits des temps révol
enti, dialogue de courtisanes, des fragments bien choisis du théâtre, tragédie et comédie : l’Orazia, le Philosophe, la Femme de
rn. Après les lettres de famille, voici quelques vers écrits après la tragédie douloureuse dont le souvenir est resté dans toute
Mascagni, mais qui s’est donné la gloire nouvelle d’écrire d’austères tragédies françaises, étaient à rappeler à l’heure où ses c
à dix-huit ans, Ugo Foscolo faisait représenter à Venise sa première tragédie  ; aujourd’hui, au sortir du lycée, un Italien, en
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
llaume Tell se rattache plus étroitement que ce qui le suivit, à la «  tragédie mise en musique » de Lully et de Rameau. L’auteur
y était fermement convaincu qu’il écrivait une œuvre d’art, une noble tragédie à l’instar de glorieux devanciers. Il éprouvait v
qui devait allumer les matières incendiaires qui ont flambé après la tragédie de Serajevo. On ne peut certainement mettre en do
27 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
it même muni, pour sa route, d’un petit volume de poche contenant les tragédies de ce dernier poète, et tout d’abord son entretie
28 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
que rien n’est plus gai que d’entendre siffler au Théâtre ses propres tragédies , l’ex-représentant d’Ortona à Mare doit avouer qu
29 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ure du jour, et la nuit, quand l’insomnie me tourmente, je pense à la tragédie qui inonde la terre. Je pense à la France, tienne
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