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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
est pas esthétiquement parfait, ni d’une pensée très profonde ni d’un style très noble, est cependant un des documents les pl
, et soit encore retenu dans les liens très lourds du classicisme, le style , le mouvement, l’humour, parfois même trop vulgai
inité, dans un effort de redevenir ce que la mère opulente fut, et le style n’a plus ce ton railleur qui souvent rendait de l
e de vingt ans, M. Giosuè Bersi, auteur d’un poème : le Sang, dont le style , serré sonore et pur, et la volonté subtile d’une
des éléments de réalisation empruntés à la poésie et à la musique. Le style y est imagé et rythmique. L’écrivain est toujours
’esprit de l’auteur donnerait un congé définitif à la Philosophie. Le style de ce livre, comme de tous les travaux de M. Papi
l, révèle un esprit critique mûr, aigu en même temps que réfléchi. Le style de ces deux écrivains — et j’entends par style no
temps que réfléchi. Le style de ces deux écrivains — et j’entends par style non seulement le contour verbal de la pensée, mai
2 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
gazzaro n’est pas un génie complet : il y a des défaillances dans son style et il a cédé, pour des vues pittoresques, à la fâ
format de carnet), M. Ugo Ojetti publie deux nouvelles, écrites en un style élégant, simple et net. Ce sont des histoires d’a
de la critique ; je ne peux me rappeler une seule brusquerie dans son style ou dans ses jugements ; de cette manière, il ne c
hie étrange et géniale. M. Oliva se borne à résumer Zarathustra ; son style prend alors une allure très vive ; mais en compar
re, il s’en trouverait bien. Il ne sait entraîner, ni par la magie du style , ni par la force de l’idée ; il est bien loin, pa
par exemple l’indépendance du jugement. M. Pica a peut-être moins de style et moins d’attrait littéraire que M. Ojetti ; il
ques sursauts, que les traductions donnent en général aux amateurs de style . Ce n’est pas le cas de s’arrêter à la tragédie e
3 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
Sonate à Kreuzer ; cette influence, du moins, ne s’est pas étendue au style , qui ne manque ni d’art ni de charme dans sa simp
psychologie pour qu’on puisse le tenir pour une œuvre distinguée. Le style est bien un peu lâché, ou, du moins, la phrase es
ions des autres peuples ; à l’incapacité se joint la paresse. Et quel style  ! un perpétuel décalque du français : on pourrait
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
ntes comme un enseignement et une promesse assez sûre de renouveau du style littéraire national. D’Annunzio, en transposant t
silences de la ville très romantique, certaines cadences même de son style , remémorent les visions ardentes du Feu. Le style
adences même de son style, remémorent les visions ardentes du Feu. Le style de ces évocations de paysages héroïques, entrevus
5 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
raient pas sans valeur, mais que tout cela est anecdotique ! Puis, un style fort médiocre, sans être cependant absolument imp
e, avec parfois, sur la vie de son saint, de jolis détails rédigés en style gris. La moitié du livre est remplie de laborieus
us dire qu’il y a des règles que l’on ne peut outrepasser : au nom du style , tout est permis, car le style c’est l’homme, et
e l’on ne peut outrepasser : au nom du style, tout est permis, car le style c’est l’homme, et c’est l’homme que nous voulons
6 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
i et chez nous, pour la rectitude de sa pensée, pour le charme de son style , pour la hardiesse aussi avec laquelle il défend,
(idem) Ora e sempre, par Adolfo Albertazzi, un bon roman, qui en style nerveux, rapide, quelquefois trop sec, nous prése
t transparente, à la pointe d’argent sur vélin), et la médaille, d’un style et d’une beauté incomparables, dont je ne sais d’
Beauté Éternelle, des mœurs anciennes, et d’autres choses simples en style prodigieux ; rien de moins électoral, enfin, que
conséquent, toute sa saveur de mystère, malgré l’aisance naturelle du style . Science sociale. Le militarisme et la Sociét
splendissant. Au milieu de toute la finesse et la complication de son style lombard, ces caractères ne l’ont jamais quitté. I
pour les métiers de la Flandre. Il y portait à la perfection le vieux style de la miniature florentine, en mettant avec minut
t précisément parce qu’il ne faisait que réaliser la perfection de ce style que ce tableau fit se développer en Léonard certa
ant son séjour à Florence, avait après tout la légèreté de cet ancien style . Il fallait que son art, s’il devait être quelque
ait réussi à faire jusque-là, c’était de se rendre maître de ce vieux style florentin, avec sa sensibilité naïve et bornée. M
aphaël la peignit à Florence, au réfectoire de Saint-Onofrio, dans un style doux et solennel, mais encore avec toute l’incorp
ièmes diminuées. Parodie que tout cela, peut être, parodie du mauvais style italien et des ariosos de café-concert ; mais alo
7 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
umentale de la Piazza Termini quatre superbes Naïades en bronze, d’un style libre et puissant. Les Naïades étant toutes nues,
é Lebey, qui en a rendu la beauté plastique et intellectuelle dans un style souple et coloré. M. Lebey a intitulé Essai cette
e, roman de M. de Frenzi ne décèle la jeunesse de l’auteur que par le style trop tourmenté ; mais l’expérience de la vie, la
Rhin et de Belgique, en Angleterre, qu’il faut étudier les églises du style gothique ; à Sienne où on l’employa, il est dépay
tte préoccupation, M. Giustino Ferri a une personnalité robuste et un style à lui. Il Capolavoro raconte les aventures d’un
n dirait, selon le mot de Voltaire, qu’il a “le diable au corps”, son style , qui semblait avoir emprunté aux tourbillons dant
us directement de Nietzsche, et même pour certaines particularités de style . La doctrine du grand philosophe n’est point pass
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
se dans le chant du salut, de l’amour et de la vertu. Pour réussir en style convenable, il faut un art constant et être versé
ouillée de quelque passion. J’entreprends le présent ouvrage, avec un style plus haut et plus grave, pour me donner une autor
ento, tandis que tous les peintres s’empressaient à imiter le nouveau style de Léonard de Vinci, un autre « homme de Dieu »,
déal de perfection sans cesse en mouvement. Et il n’y a pas jusqu’aux styles des deux maîtres qui, au terme de leur longue lut
9 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
t qu’à la surface des questions d’art ; la langue, pour eux, c’est le style  : la forme c’est l’idée ; mais vis-à-vis de l’idé
fier trop. Avec ce dernier livre, il nous permet d’admirer encore son style nerveux, brillant, riche de comparaisons et d’ima
ge que peu à peu M. Fogazzaro nous ait conduits au catholicisme vieux style  ; il y a du danger là-dessous, pour l’Italie ; l’
t des plus applaudis, à qui cet Italien pourrait donner des leçons de style . Mais cette composition régulière et ce style lyr
it donner des leçons de style. Mais cette composition régulière et ce style lyrique conviennent-ils à des personnages aussi c
aventures, jusqu’à ses derniers jours ; et bien que, je le répète, le style de M. Annovi soit loin de toute forme recherchée,
onnêtes imbéciles. D’autre part, les intempérances habituelles de son style , l’exagération journalière des dangers qu’il voya
10 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
encontre dans une voiture publique, cette scène unique traduite en un style sévère et ferme, exécutée grandeur nature avec un
o da Core n’est que le premier tome de la série ; il est dédié, en un style dont nous ne pouvons respecter la forme lapidaire
est peut-être, en date, notre premier écrivain « européen » (nouveau style ). Quelle influence n’a-t-il pas subie ? M. d’Annu
mmêlés par un romancier qui connaît son métier, écrit proprement d’un style calme, apte à rendre les nuances, d’une observati
11 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
e et une sérénité apaisée. Cette tête s’apparente strictement, par le style de l’ensemble et par certains détails (telle l’ex
sur Messine : une ville entourée d’un seul palais (côté port) dans le style royal de Louis XIV ; palais rapiécé, noir par pla
hoix. En second lieu, parce qu’elle pourrait obstruer la recherche du style et gêner la pensée, que l’on peut occuper plus ha
e pilastres, de portes et d’architraves ; alors que les églises, d’un style plutôt gothique, qu’elle enserre s’élancent au-de
r l’élancement vers la hauteur, soit dans la proportion, soit dans le style , et la peinture par la profondeur, soit dans la p
, chaque fois, l’auteur emploie les ressources de sa pensée et de son style à l’exposé et à la défense de théories et de prin
très étendus et là même où l’on ne s’occupe pas le moins du monde des styles en Architecture ». L’idée dominante de Ruskin fut
faits de l’entreprise. Sa préface est sans doute trop longue, mais le style en est alerte et clair, et elle se développe ving
e dans un langage trop recherché, qui rappelle certaines attitudes de style d’annunzien et qui contraste avec la simplicité b
’écrire en français, n’entendait rien à une œuvre d’imagination et de style , et qu’il avait fallu un habile homme pour mettre
endhal, ou plutôt Beyle, dont l’esprit, le caractère, les idées et le style se retrouvent, à chaque page, dans les Mémoires i
e partie, prise en soi, est remarquable de clarté, de précision et de style , et ceci s’applique, autant que jamais, à ces deu
on et l’expression, surtout depuis quelques années. Les recherches de style si heureuses, accomplies par le poète, ne viennen
a personnalité ne s’accuse pas encore dans les expressions et dans le style , et que sa poésie soit plus éloquente qu’imagée,
re image réfléchie, encadrée sous les linteaux successifs du plus pur style baroque. Il s’avança, l’âme résolue, mais le pas
par la fureur simiesque de l’imitation, dans la conception et dans le style , s’est enfin repliée sur elle-même et demeure dan
ossède admirablement l’art du récit. La précision mathématique de son style l’aide à dérouler rapidement et sûrement l’action
vie mystérieusement passionnée de la Ligurie palpite étrangement. Le style de M. de Rubris, très personnel, noble et touchan
uent aujourd’hui d’un « type de culture » national, c’est-à-dire d’un style unique et national de la vision du monde dans tou
ations des protagonistes de la longue révolution se déroulent dans un style élégant, précis et extrêmement nourri. L’édition
12 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ltiple de Michel Brenet, bien loin d’être rébarbative, s’énonce en un style élégant, sobre ou chaleureux qui charme dès les p
ucoup plus complexe de la femme de la Renaissance. Malheureusement le style de M. Isidoro Del Lungo révèle l’illustre profess
tte clarté, cette netteté rude et riche qui rappelle immédiatement le style et la volonté de Machiavel, duquel d’ailleurs l’a
eintre de s’improviser statuaire dans sa vieillesse ; qui proclama le style , l’originalité, le frisson nouveau apportés par l
oman sur Saint François d’Assise (San Francisco d’Assisi), et dans un style simple et poétique, avec une science et une consc
orsqu’il observe les aspects humains qu’il compose pour nous dans son style léger et fort ; il sourit assez amèrement même, e
e une boutade ; dans ce sens, elles ne relèvent que du limæ labor, du style . Mais très souvent elles portent une lumière nouv
arge ces mots : l’Edimbourg Review . Les remarques qui intéressent le style , ou qui précisent la pensée d’une phrase parfois
s qu’on ait construits. En Italie, quelques critiques adressent à son style des reproches peut-être justes. Mais la belle con
telle ou telle théorie. Mais c’est un manuel excellent écrit dans un style clair, et tous ceux qui aiment Venise — ils sont
ons. Son étude sur le Palais ducal bâti successivement dans les trois styles qui furent appliqués à Venise, le byzantin, le go
te traduction, tout à fait remarquable par l’élégance et la clarté du style , fera mieux connaître en France l’esthéticien ang
e sait, pour un chapitre perdu de la Chartreuse. Quelques ouvriers de style lui reprocheront peut-être cette verve magnifique
Et il ajoute, comme une excuse : Il est vrai que je me suis formé le style . C’est donc toujours pour des causes extérieures
13 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
it en proie à Metternich d’un côté et à Gregorio XVI de l’autre. D’un style sobre et vif, Angelo Brofferio peint les temps où
qui, dans l’Européen, lurent la Madonne du Pêcher auront une idée du style et du ton avec lequel Mr. Maurice Hewlett narre c
re à Mr. Maurice Hewlett quelques reproches ; surtout à propos de son style . Il est indéniable qu’il est parfois maniéré et r
perplexe. » Cependant, s’il est difficile d’affirmer qu’il existe un style nouveau d’architecture, il est indéniable qu’il s
n. Selon M. Pica, la question de savoir si « oui ou non, il existe un style véritablement moderne, d’un caractère bien distin
es, les uns rêvant un patrimoine commun d’art, une fusion de tous les styles et de toutes les sources d’inspiration ; les autr
à revoir le manuscrit original. Ce Jean Laforgue, selon ses idées du style élégant, corrigea le français vigoureux, bien qu’
t à chaque page reconnaître « l’esprit, le caractère, les idées et le style  ». Cette théorie, aussi absurde et aussi peu étab
14 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
nce historique et à marquer ses limites. » Et encore, ce qui est d’un style admirable : « La France a participé, vers l’Est,
l l’est surtout par le défaut de cette homogénéité de sentiment et de style , de cette immuable justesse expressive de l’inspi
fier à l’Idée qui hante leur cerveau. Le roman est carré, solide ; le style bref et sobre ; personne ne dirait qu’il s’agit d
ade classique, mais prévoyait comme encadrement deux édifices du même style s’avançant sur les côtés de la place. Les ancienn
evenus un peu trop intermittents dans la littérature d’érudition : le style , la couleur, le don de vie, et, pour tout dire, l
rd’hui. Mais le roman, qui contient des merveilles de narration et de style , n’est fait que de celle psychologie pathétique e
. Ces morceaux inédits, haut témoignage de talent, de sentiment et de style , œuvre de belle construction et d’harmonieuses pr
ture avec la violence d’un forcené. Dans sa langue parfaite, dans son style tour à tour nerveux, sec, sanglotant et ondoyant,
15 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
aphorismes sur le progrès que M. Bonghi suffirait à émettre, enfin un style qui tourne trop prompt au badinage attendri, ce s
ettre, enfin un style qui tourne trop prompt au badinage attendri, ce style qui entache de snobisme les créations de Dickens.
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
r ailleurs les mêmes habitudes. Ainsi s’exprime Daru, en son sérieux style empire qui porte le roi de habit brodé du haut fo
e et savoureuse aidant, à chaque page, aux trouvailles de plume, — le style de ce livre ignore un peu trop (j’entends bien qu
17 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
partie de tout le mouvement contemporain qui est à la recherche d’un style . Il rajeunit des styles antiques. Son style est u
ement contemporain qui est à la recherche d’un style. Il rajeunit des styles antiques. Son style est une synthèse des païens e
i est à la recherche d’un style. Il rajeunit des styles antiques. Son style est une synthèse des païens et des chrétiens, des
ence ; c’est un point d’arrêt, ce n’est pas une promesse d’avenir. Le style , c’est-à-dire la simplicité synthétique des perso
dissertations qui les ont précédées. Ces dissertations sont d’un beau style  ; elles sont éloquentes, quelque peu emphatiques
on mortelle peuplée d’images ensoleillées ; c’est la beauté hardie du style , l’élégance toute nouvelle de sa langue, et, surt
s les arcades seront différentes, plus élancées, avec les colonnes de style corinthien. La scène sera entièrement construite
ne mâle et tendre sensibilité anime ces poèmes de forme régulière, au style sobre, soumis à la discipline d’un art très sûr e
connaissance de la langue allemande et par la précieuse beauté de son style italien. La traduction toute récente de la Gaya S
, son ode est parfaite. Il n’y manque rien de tout ce qui est pensée, style et sentiment ; il n’y manque qu’une plume plus ri
lassique il demeura par l’entente de la composition autant que par le style , quoique le sentiment de la nature et l’expressio
ive naturellement à celui qui, dans la fougue pleine d’envergure d’un style tout fait de poésie et de précision, résuma presq
C’est son dernier acte, ni stérile ni fécond, et tout à fait « vieux style  » comme les autres qu’il a accomplis. Tout est vi
to italiano d’arti grafiche. 11. Montesquieu, — il a frappé, dans un style admirable, quelques inscriptions, quelques devise
18 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
lides, âpres, impressionnantes ; on regrette qu’il n’ait pas usé d’un style parfois plus pondéré, plus simple, plus émouvant.
bas-reliefs sont remplis de figures admirables où l’originalité et le style se combinent, avec une variété incroyable : nos s
s, mais il s’évertuera d’assimiler le ton, le caractère pompeux et le style oratoire de la « tragédie mise en musique » régna
aiblesse dans la conception et de l’invertébré dans l’expression. Son style était cependant nerveux et parfois émouvant ; la
éclatantes qui tournent au plafond. Le tombeau en marbre blanc, d’un style sage et sans sculpture, élevé sur des gradins ; e
nt des figures, des bras, des jambes. La chaire en marbre blanc, d’un style byzantin comme le maître autel, s’élève sur le to
e, il y a une vingtaine d’années, grâce à la séduction qu’exerçait le style du poète nouveau et de ceux qui l’imitaient. Mais
i reste des années passées dans la composition de ses tragédies où le style archaïque lui fut cher. L’apport nouveau de cette
l’élite puisse résumer dans le mot : Ordre, et exprimer par le mot : Style . Les Romans. F. T. Marinetti : Mafarka le futu
ature réaliste n’est-il point celui du dédain pour toute fioriture du style , pour toute stylisation du langage, en un mot pou
ce. Il porte dans les sujets les plus badins la plus grande pureté de style . Summa lasciva, summa verba ! Aujourd’hui M. Nozi
olution spirituelle du protagoniste l’auteur accorde à la science. Le style n’en est point littéraire. La pensée n’en est poi
19 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
urieux de littérature étrangère un auteur très fort — comme on dit en style de journal — j’aurai vraiment atteint le but que
 ; la forme est merveilleuse par la clarté des images, la ciselure du style , la franche saveur d’italianité de la langue ; qu
ne-le-Rond, lequel est du temps du pape Théodore Ier, mort en 649. Le style de cet ouvrage est bien byzantin. Le Christ, dont
20 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
d’une page qu’en partant il éprouve le besoin d’écrire dans son même style emphatique ? Et cela au moment d’aller jouer sa v
ent à sa formation, est éminemment variable dans sa trame et dans son style , les grandes lignes en sont toujours les mêmes, c
t que le divin Pierre Arétin était la règle de tous et la balance du style . Archéologie, voyages Charles Merki. Tome 
e et Parme se trouve Borgo San Donnino, encore avec une cathédrale de style roman, puis le pont sur le Taro. Parme est la vil
ans très amusants, un fourmilier étrange serré en une volute de grand style  ; ces admirables amusements, je les préfère pour
capable d’atteindre à un système, ce poète incapable d’atteindre à un style , aura donné à son pays les œuvres littéraires les
e conformer, en italien, aux règles de construction, d’expression, de style , du xvie  siècle florentin, le siècle de Machiave
riche d’indications « musicales » neuves et inattendues. La magie du style d’annunzien nous présente un Cola di Rienzo tel q
r l’art latin de la biographie ». Il veut être un « portraitiste » de style ancien, car « entre l’historien et le biographe g
innovatrice donc, chez l’écrivain ; seulement, sa psychologie et son style ont dans ce livre une énergie prodigieuse. Le liv
n de Rome est évoquée dans tout le volume avec une semblable magie du style . M. d’Annunzio se conforme même au principe histo
he Anglais dont elle prit le nom. Elle avait un très beau portique de style ogival tertiaire avec des entablements et des cor
nte ans, alors que les artistes du Bosphore s’efforçaient d’allier le style islamique aux ornements lourds et contournés de l
taines par des fenêtres et des portes donnant sur une grande cour. Le style et l’arrangement des salles d’études sont les mêm
ant pour les rendre aptes à l’expression d’idées nouvelles ; c’est un style moins classique, moins pur que celui de la Renais
rque, par M. Camille Spiess, un farouche ennemi de l’Islam qui, en un style hermétique et au cours d’une double série d’antit
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
grandes dames de Naples répondaient ainsi, sur du grand papier et en style officiel, aux lettres aimables qu’on leur écrivai
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
hier à A. une lettre d’amant malheureux pleine de délicatesse et d’un style ferme. Elle était dans le genre de Duclos et n’au
23 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
futuristes, en continuant l’esthétique de l’impressionnisme jusqu’au style , proclament la nécessité du sujet, et du sujet mo
ant de cet article, nous l’exprimons plastiquement par un symbolisme ( style du Naturalisme plastique) qui est parallèle au sy
du Naturalisme plastique) qui est parallèle au symbolisme littéraire ( style du Naturalisme littéraire) que nous surpassons. M
es ardents Romagnols qui, appelés, partirent pour la guerre avec lui. Style personnel, fait de tâtonnements et d’approximatio
isolatrices. Le colosse allemand ne lui en impose nullement. Dans un style brillant et quelquefois insolent de gamin florent
t quelquefois trop spirituel d’il y a dix ans. La pensée est mûre, le style adapté. Il se défend de haïr l’Allemagne : la con
, par un roman autobiographique, Duccio da Bontà, dont on remarqua le style légèrement archaïque, mais très sûr et vivant. Il
soi peut être insignifiant et la forme être cependant très belle. Le style de M. d’Annunzio, et cette langue magnifique qu’i
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
a un exemple bien frappant dans les A. ? Cesarotti continue, mais son style tombe dans le commun… « L’Ardenza all’oposta chi
25 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
resses de maison qualifient de « charmant causeur ». Il écrit dans un style de conversation de salon des débuts du Second Emp
na peut bien avoir enseigné à son adolescent élève. Pas plus trace de style , non plus, que de métier. D’un bout à l’autre, il
ition de Mme Emma Ciardi, Le Jardin des Muses ; un paysage d’un large style de M. Carcano, Campagne d’Asiago, et surtout l’ém
de parade. Il poursuit des pensées mystérieuses et subtiles avec son style suranné qui est bien grossier dans sa richesse mê
t un courant d’affaires de l’ouest à l’est qui serait l’équivalent de style moderne de la politique horizontale de Rome. On p
atherine, plongée dans une extase que parvient avec peine à rendre un style (il y a une lettre de Catherine sur la scène) d’i
llusion prépare une époque d’art réalisant enfin l’universalité et le style . Naturellement nous sommes loin d’établir des con
Je me suis ingénié, autant que je l’ai pu, à imiter la manière et le style de Figiovanni63 dans tous les détails, parce qu’i
efforts pour conquérir une maîtrise d’écriture sienne, en dehors des styles usuels. Dans Campo di Grano et dans Trasfigurazio
rétentions d’écrivain, mais il parle bref et écrit brièvement dans un style dépouillé de toute rhétorique. On sait qu’il dict
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
d’un être mythique. La même incertitude plane sur l’époque et sur le style de la statue : tandis que M. Klein la rattache à
27 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
la noblesse du visage sous le bonnet phrygien ! Si la culture est le style , quel type parfait de culture que le pêcheur napo
de la plus belle culture qui ait jamais été et dont il garde tout le style extérieur, lequel n’est plus chez lui qu’un stigm
actère au moins, celui du souci de la langue, une certaine volonté de style , rend l’effort en quelque sorte significatif. Dep
Leonardo, de Hermès, vient de mourir à l’âge de vingt-quatre ans. Son style de poète et de conteur était précis et noble. Il
le. Il faut bien reconnaître que les deux artistes ont une parenté de style et d’inspiration. Il y a longtemps que François R
de ceux qui y croyaient ! Ce n’est pas à un tel initiateur, avec son style rocailleux et recroquevillé, que Léonard aurait d
’exprime dans la plénitude de ses moyens d’expression. Sa langue, son style , ne dérivent d’aucun des deux poètes « majeurs »
n semence idéale dans les esprits de ceux qui suivent. Au surplus, le style d’Aurelio Ugolini, très influencé par les classiq
qui s’y trouvent ont pour excuse l’âge où vous écriviez, le genre de style , l’idiome, la légèreté du sujet et celle des lect
ielles dont elle dépend n’ont pas peu contribué à constituer le grand style italien. La fresque rend un certain idéalisme obl
s dans les archives obscures de ses tristesses crépusculaires. Par le style , rapide, sec, essentiel, par les raccourcis psych
l’art. « Venise — déclara M. Morasso — c’est un monde à soi, avec un style propre à côté du monde commun… Venise, c’est le v
Styx ; un conte de M. T.-E. Lascaris : les Jardins d’Ihraïn, dont le style n’est pas sans saveur. Si j’ai réservé l’article
28 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ropres sentiments l’expression de ceux des autres… » Les habitudes de style sont les manifestations du caractère individuel,
uis les fresques disséminées dans diverses chapelles, le tout dans un style extrêmement pur qui garde un parfum du grand sièc
cle. Les traductions sont en une langue agréablement archaïque, où le style des vieilles chroniques se mêle à une simplicité
liefs du xve et du xvie  siècle, des antiques et notamment un torse, style et marbre grecs, parfaitement beaux, des dessins
29 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
nner à Marie de Gournay le titre de « mère du féminisme moderne ». Le style de ces essais a son intérêt aussi : Mlle de Gourn
la vieille demoiselle, d’accommoder les vers de son maître au nouveau style . « Et de faict, écrit-il, elle eut la hardiesse d
tion faite par un certain Jean Laforgue, qui fut chargé de châtrer le style de Casanova. Si donc, conclut M. Maynial, Si, co
n les écouta. Grâce à son esprit avide, il s’assimila rapidement leur style , comme le prouve la série de tableaux religieux q
une forme voilée, que l’œuvre de Fogazzaro est tarée par l’absence du style , de la beauté. On parle volontiers en France de g
: le charme irrésistible de la beauté. Qu’est-ce qu’un écrivain sans style  ? Figurons-nous M. Barrès ou M. Maurras, écrivant
, sous le ciseau de Michel-Ange, la sculpture italienne parvint à son style le plus puissant et le plus large ; le temps enfi
 transmuer », sans toutefois en élever d’autres, ne fut-ce que par le style , à une hauteur vraiment poétique. Ainsi, M. Corra
e, de ses contemporains. La langue italienne y est très ferme, et son style garde, dans la transposition, toute sa robustesse
l nous étonne, ce n’est que juste assez pour donner la sensation d’un style , d’une personnalité, jamais pour nous rappeler l’
its français. Si l’auteur n’a pas le talent poétique, les qualités de style d’un Klaczko, il l’emporte sur son prédécesseur p
ante pour toute espèce de lecteurs ; pour les profanes, parce que son style clair et précis la leur fera comprendre facilemen
Italie, pour me servir d’une expression dantesque, saint François. Le style de M. Pascoli est toujours celui du poète qui se
une longue audition musicale. L’ode Aux Eaux ardentes est courte, le style en est sobre ; la forme d’une limpidité que la po
description de Paul Mantz n’avait pas exagéré la beauté : grandeur du style , recherche aiguë du caractère expressif, science
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
i en Italie, sur le succès de ses livres et même sur la valeur de son style , qu’il ne peut pas se permettre d’apprécier exact
ort inférieur à la Pluralité des mondes de Fontenelle et qu’enfin son style , rempli de gallicismes, est « pitoyable », « inso
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
de l’œuvre shakespearienne s’y affirme et éclate, et la langue et le style du jeune poète italien sont admirables. Dans une
32 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
-être là qu’une question de mise au point, une nouvelle trouvaille de style à rechercher. Leur manière de portrait psychique,
a. La qualité d’un esprit : je veux dire, ici, la qualité acquise, le style infusé. Quant à l’âme, … quant à cette âme prodig
ais, puisés dans Maupassant comme dans Daudet ou dans Zola, créait ce style assez particulier, mi-descriptif et mi-psychologi
de la nouvelle, mais elle arrive par des moyens d’écriture, si non de style , très nobles, à représenter des états d’âme et de
d’être une nation et de le savoir, d’un pays capable donc d’avoir un style dépensée et de sentiment collectif et unique, et
centre, pour ainsi dire- de son unité indiscriminable ; tandis que le style italien, gouverné dans sa forme par la rotondité
nzo, le pourtour du maître-autel, un cloître ; au Dôme, le portail en style flamboyant. On montre encore des tombeaux, comme
périls. La description saisissante qu’il en a donnée en 1788, dans ce style coloré qui lui est propre, ne contient, en somme,
u s’affine et bientôt se mûrit, s’élève, sa langue s’assouplit et son style s’épure. À la fin, la métamorphose est profonde e
 Chacun de ces artistes eut sa méthode particulière, chacun garda son style propre… ils sont pour ainsi dire tous dominés par
ertaine tenue correcte et froide, qui s’exprime, chez le Tasse par le style épique, et chez Manzoni par un style réaliste, na
s’exprime, chez le Tasse par le style épique, et chez Manzoni par un style réaliste, naturaliste et psychologique, avant que
thème de magnifique compréhension première de toute la vie. Certes le style futuriste, si l’on peut s’exprimer ainsi, est tro
33 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
nce, clarté de la composition, propriété de l’expression, vivacité du style , tout concourt à captiver le lecteur et à fixer d
alia irredenta » : le Trentin, Trieste, l’Istrie, la côte dalmate. Le style des monuments, dont de belles reproductions illus
en attendant que surgissent après la guerre un nouvel art, un nouveau style , une nouvelle science, une nouvelle philosophie,
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
la beauté, et qui n’est que la régularité, de ce qu’ils appellent le style et qui n’est qu’une mécanique stylisation, de ce
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ositives jouissances que la truculence du détail ou le charme réel du style . L’historien et le lettré peuvent escompter quelq
36 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
descriptions, les phrases, les mots par trop obscènes, d’embellir le style , farci d’italianismes, par une tournure plus litt
et donnent en pâture à leur solitaire intumescence certains livres de style ordurier, cachés derrière les autres. Mais Jean L
esforges et d’Andréa de Nerciat… Suis-je injuste quand je déprécie le style français de Casanova ? Il est bien mauvais, n’en
a pas fait passer dans ses paroles ces moments de son cœur, et si son style n’est pas en conséquence de diverses couleurs, co
e d’Annunzio est fini, lorsqu’on le voit exhiber un vieil exercice de style , comme la Vita di Cola, qui nous ramène à une épo
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
éments nombreux, esthétiques et scéniques, de cette tragédie de grand style sont superbement harmonisés. Le vers fondamental
38 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
, à la non-critique, à la vulgarité des sentiments, à la platitude du style . C’est un des moyens d’abrutissement les plus pui
eurs » sont un produit du journalisme dont ils ont les procédés et le style  : la lecture de leurs livres ne réclame ni plus d
de la propre main de Botticelli, tant ils portent l’empreinte de son style , tant ils manifestent sa science de décorateur et
r malheur, il n’a pas toujours écrit les expressions faciales avec le style désirable. Même plusieurs faces choquent par leur
39 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
héories pas assez nouvelles sur l’amour avant et après le mariage. Le style est très peu soigné : il faut donc attendre une œ
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