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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
uer. Cette fois, il était guéri. Il ne lui restait plus qu’un mauvais souvenir et le plaisir de la vengeance dont le récit occup
itation, cette imitation n’a absolument rien de servile ; mais il y a souvenir plutôt qu’imitation volontaire et consciente. Dan
et fière. » Or, ce qu’on vient chercher à Syracuse c’est surtout les souvenirs de la civilisation grecque et il faut véritableme
Lucia, les façades du palais Montalto et du palais Lanzo évoquent le souvenir du Moyen-Âge, tandis que les vieilles et pittores
morent les guerres du xvie  siècle. Palerme, au contraire, vit par le souvenir de la domination normande. C’est la chapelle Pala
oïncide avec la fête païenne Paliliæ, qui est célébrée le 21 avril en souvenir de la fondation de Rome. Il paraît en effet, selo
histoire du Christus imperat, les chrétiens zélés, afin de chasser le souvenir des vieux cultes, décidèrent de les remplacer par
rt tragique. D’autres églises consacrées au même saint rappellent des souvenirs césariens. De même Sainte Marie Antiqua remplaça
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
oir suprême de renouveler les plus belles énergies de son pays par le souvenir des plus antiques gloires, en continuant ainsi la
nière de vie le Dédain, et comme dogme spirituel la Volonté, fille du Souvenir , le Poète ouvrait le chemin à tous les espoirs. T
aldiens devenus politiciens, meneurs, gouvernants, ses chants dont le souvenir de la gloire latine alimentait presque toujours l
sentait intellectuellement l’Énergie nationale. Et il représentait le souvenir collectif, l’âme vigilante de l’histoire. Déjà de
e les gouvernements lâches, en faisant toujours appel aux énergies du Souvenir , au besoin pour couronner l’œuvre militaire accom
ès de pathétique, démocratique ou autre. Dans l’Idillio Maremmano, le souvenir nostalgique d’une idylle de sa jeunesse dans les
es Odes Barbares et il l’a en quelque sorte déformée avec l’excès des souvenirs du classicisme helléno-latin. Il a peut-être auss
uple orgiaque, légiférant et guerroyeur. Partout le Poète ne voit que souvenirs . Et parfois, comme dans l’ode devant les Thermes
devant les Thermes de Caracalla, devant la misère contemporaine, les souvenirs de l’antique grandeur le saisissent avec une tell
3 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ur, M. Remy de Gourmont, qui organise cette partie de la revue. On se souvient qu’il y a déjà donné, en français, des Marginalia
mes villas, mes fermes, mes établissements sont à toi ; va, et que le souvenir de ton père t’attriste ! » Le fils, touché, veut
e l’attention la plus bienveillante. Edmondo de Amicis nous offre ses souvenirs (Ricordi d’infanzia e di Scuola) pleins de philos
art, en 1897, à une expédition au secours de la Grèce ; tout frais de souvenirs classiques, il croyait alors à Thémistocle, à Ari
qui aiment la poésie chez nous et dont le nombre n’est pas mince. Ces souvenirs m’ayant approché des poètes, je me trouve embarra
par le Wiener Verlag et orné de nombreuses illustrations. Caron s’est souvenu que le peintre des Hautes-Alpes étant né à Arco,
eilli, soupçonneux, misanthrope, ruiné de débauches, poursuivi par le souvenir de ses crimes, — et cette ville tragique, par sa
trois siècles nous avaient fait prendre en horreur. — Aussi bien, le souvenir de Tibère pèse aujourd’hui encore sur l’île ensol
L, numéro 144, 1er décembre 1901 Histoire. Comte de Reiset : Mes souvenirs  : Les Débuts de l’Indépendance italienne, préface
e. Tome XL, numéro 144, 1er décembre 1901, p. 785-791 [790-791]. Ces souvenirs intéressent par les événements qu’ils retracent e
étaire à Saint-Pétersbourg. Il est à souhaiter qu’un second volume de souvenirs nous fasse connaître ce qu’il y vit. Celui-ci a u
4 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
e Josaphat et des rivages de la Mer Morte ; la notation des multiples souvenirs qui se lèvent et l’assaillent à chaque pas dans J
, les ruines de Syracuse, d’Agrigente et de Sélinonte, Palerme et ses souvenirs admirables de l’époque normande, la Palatine et M
habitude fâcheuse de mettre en fiches, sans précaution critique, des souvenirs de lecture. Mais a-t-on le droit de prononcer le
magination, c’est à lui qu’il revient, avec la nostalgie des premiers souvenirs , à travers son culte d’artiste voué à la nature.
de ses jeunes années ; l’amère mélancolie des choses finissantes, le souvenir des tendresses lointaines tourmentent vainement s
ont rencontré à peu près les mêmes images : chaque senteur évoque un souvenir et provoque un désir. L’ardent parfum qu’exhale u
éférées que sa maîtresse lui joue un soir de mélancolie, retrouve les souvenirs de sa passion déclinante, et refait avec une autr
-Laffitte, de Croissy ou de Sartrouville, que sont liés ses meilleurs souvenirs d’amour. — C’est à elle qu’il demandera la guéris
onservé au paysage normand la première place dans son œuvre. Tous ses souvenirs de jeunesse, toutes ses émotions d’artiste et ses
and il s’éloigne des côtes, le marin se détache peu à peu de tous les souvenirs dont il a vécu ; loin de lui, sans lui, la vie de
t entièrement à la merci de ses compagnons. G. d’Annunzio s’est aussi souvenu du récit de Maupassant dans une autre de ses nouv
’un caprice d’un jour peut faire peser sur toute une vie humaine, les souvenirs , les regrets qui envahissent l’âme quand elle se
r éclairent d’une révélation accablante la pauvre âme en peine qui se souvient . Cette situation fait le sujet de la jolie nouvel
homme et qu’elle aurait pu être à lui, s’il avait osé comprendre. Le souvenir qui fait tout l’intérêt du récit, la promenade en
roman de sa jeunesse n’était plus qu’un très lointain et mélancolique souvenir , la mère se réveilla et en elle surgit l’impérieu
et. Parmi les étrangers auxquels G. d’Annunzio a rendu l’hommage d’un souvenir trop fidèle, il n’en est pas dont les tendances,
la proue quelqu’un ricane… ? La Mort. Le Poète est « trop chargé de souvenirs , trop hérissé de peut-être » ! Et quand il nous a
5 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
pe prophétique des temps modernes ». M. Fogazzaro l’a remplacé par le souvenir de Piero Maïroni. Nous retrouvons les disciples d
qui sont les nôtres ; ce que nous rencontrons remue en nous d’obscurs souvenirs  : nous sommes de cette race, nous appartenons à c
ois nous y avons été. Je dirai ici, sans ordre, suivant le caprice du souvenir , ce que j’ai vu là-bas de surprenant. Le récit de
accumule tous les exemples que lui fournissent ses lectures, tous les souvenirs que conservait sa mémoire précise. » C’est la man
r ; tableaux de mœurs, sciences héroïques, légendaires ou champêtres, souvenirs classiques abondent dans ses promenades érudites
lyrisme romantique joyeux ou douloureux. M. Roccatagliata-Ceccardi se souvient . Chaque étape de son inspiration est suscitée par
ardi se souvient. Chaque étape de son inspiration est suscitée par un souvenir  ; un souvenir extérieur, je veux dire collectif,
nt. Chaque étape de son inspiration est suscitée par un souvenir ; un souvenir extérieur, je veux dire collectif, national ou si
t de l’art qui veut être national. Mais comme il n’est tel que par le souvenir , et qu’il ne traduit pas en rythmes des attitudes
tique, sa passion politique, sa passion historique, lorsqu’il « ne se souvient plus », et qu’il chante en ton mineur la léopardi
énergie, nourrie de solitude, lui accordera peut-être de « ne plus se souvenir  », et de découvrir en son âme seule quelques beau
miggini, Modena M. Massimo Bontempelli est aussi un poète « qui se souvient  ». Il ne cherche point non plus la transposition
il ne suit ces deux tendances extrêmes du lyrisme contemporain. Il se souvient . Mais son souvenir est plus formel que substantie
tendances extrêmes du lyrisme contemporain. Il se souvient. Mais son souvenir est plus formel que substantiel. L’histoire de sa
fait pour M. Roccatagliata-Ceccardi. Dans les Odi, M. Bontempelli se souvient de quelques grands hommes de l’énergie nationale,
souvient de quelques grands hommes de l’énergie nationale, mais il se souvient aussi des grandes figures humaines, telle celle d
ve qu’un aspect du poète mort, l’aspect hellénique. C’est encore le «  souvenir  » qui remplace l’inspiration, j’entends l’inspira
o Silvio Novaro place encore ce poète dans le nombre de ceux « qui se souviennent  ». C’est de la poésie douce, mélodieuse, classiqu
r une rencontre de circonstances fortuites prenaient corps en moi les souvenirs les plus beaux d’un peuple qui, comme le vôtre, e
L’un, Pietro of Siena, est un drame en trois petits actes. Si l’on se souvient de Measure for Measure, on en retrouvera la donné
nous lui parlâmes de son origine, il détourna l’entretien, mais il se souvenait avec émotion de ceux qui l’élevèrent en le laissa
connue, en se déplaçant, détruisit ce tableau fugitif dont Ziorzio se souviendrait . Dans ses yeux, qu’il fermait à demi, à cause de
oleil. Les boutiques étaient nombreuses et bien achalandées. Je ne me souvenais pas d’avoir vu un tel assortiment de verreries, d
apprécié son interlocuteur, qui reprit : — Je vous en offre… Je ne me souviens pas de la somme qu’il proposa. — Vous hésitez ?…
ition de tout, il se plaît à rattacher ses pensées d’un instant à des souvenirs illustres d’Italie, de France et de la Grèce, et
— Non, tu tournerais, comme je le fais, les yeux de l’esprit vers le souvenir … et tu verrais les couleurs et les lignes… — Seig
iens. De nombreuses ébauches encombraient l’atelier de Giorgio. Je me souviens d’une Vénus endormie, d’une Judith, d’une femme a
i les ordres qu’il me donne ! Je serai fou, lorsque, poursuivi par le souvenir d’un rêve plastique, je me dirai : « Il ne faut p
ité, un peu languide, une songerie lucide et précise où se mêlent aux souvenirs illustres les plus menues joies de la vie : J’a
, qu’il a si incomplètement aimée ! Quelle parole que onze ans ! Mes souvenirs n’étaient point amortis ; ils ont été vivifiés pa
a peine. J’éprouve bien que ce qui est sentiment pur ne laisse pas de souvenir . J’étais sur le point de m’attendrir ; je courais
aux yeux et le cœur gros. Ce qui est sentiment pur ne laisse pas de souvenir , et c’est l’image du bonheur qui s’efface le plus
Une Favorite de Victor-Emmanuel II, et dont M. Jarro a recueilli les Souvenirs , adaptés de l’italien par Mme Jean Carrère. Favor
a demeure ! Que je regarde, le plus longtemps possible, mes amis, mes souvenirs , mon atelier, mes toiles. Tu les achèveras, Palma
nuyais, répondis-je, et le sommeil me tracassait. La Maurina, vous en souvient -il, n’avait pas prononcé une parole, durant le re
he marchand. On te servira des mets excellents et des vins dont tu te souviendras dans ta vieillesse. Mais, écoute-moi bien : quand
ue jour, je désirais davantage les plaisirs dont j’étais comblé. Leur souvenir me harcelait devant mes fresques. C’est à eux que
actices des forces surprenantes. — Les hôtes de la reine Catherine se souviendront longtemps de ta gaîté, me dit le cardinal Bembo.
a… Pourtant, ils étaient nombreux ceux qui la possédèrent ! Ils ne se souvenaient pas d’elle ! Pourquoi n’étais-je pas comme eux ?
retrouverai. Adieu, Seigneur… Adieu, Messer Giorgio, et toi, Zaratto, souviens -toi de Lorenzo… Zaratto retint l’apprenti par le
, tu accompagneras Zaratto à la guerre. Tu le serviras fidèlement, en souvenir de moi… * Un jour terne envahissait, peu à peu, l
re, à M. Marinetti. Il s’agit, au surplus, d’un néoromantisme, qui se souvient de Baudelaire, qui n’est pas sans connaître les «
, messieurs les poètes, au secours ! Littérature. Émile Gebhardt : Souvenirs d’un vieil Athénien, 1 vol. in-18, 3 fr. 50, Blou
t. Tome XCI, numéro 334, 16 mai 1911, p. 359-363 [361-362]. Dans ces Souvenirs d’un vieil Athénien, où se trouvent rassemblés le
emprunts de M. d’Annunzio sont un fait. Il y en a bien d’autres. Mais souvenons -nous qu’en d’autres temps on lui en aurait fait u
ses des Boïardo, des Ariosto, des Tasso, elle aurait déjà le droit au souvenir reconnaissant de la postérité ! Il est vrai que l
naliste, avec Miscellanea Carducciana. C’est un volume consacré à des souvenirs de la vie et de l’œuvre de Carducci. M. Benedetto
iculeuse et très copieuse, s’est appliquée cette fois avec bonheur au souvenir d’un poète qui représentera dans l’avenir — toute
e ! Memento [extrait] Le Correspondant (10 juillet). […] — «  Souvenirs des zouaves pontificaux », par M. le Gonidec de T
quoique gâtée par une mauvaise restauration… » La Joconde n’est qu’un souvenir et un témoin effacé. J’ai vu un jour resplendir c
es marges « illustrées » par Stendhal ; reliques vénérables, précieux souvenirs qui ne pouvaient tomber en de meilleures mains qu
x qui ont frappé le directeur des Musées nationaux n’ont pas voulu se souvenir que son autorité, comme celle des conservateurs,
uerait que l’on ait proscrit, des fêtes du cinquantenaire de 1859, le souvenir du libérateur. Proscription habile : ainsi l’on l
l ensemble de l’école romantique. Tous atteignirent des prix élevés. Souvenir des bords du lac de Garde , par Corot, monta à 76
6 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e qui surmonte l’édifice, et d’où il a tiré son nom, y a été placé en souvenir d’une apparition miraculeuse, qui advint sous le
e d’artiste français, dont nous avons maintes raisons de respecter le souvenir , sinon même de le parer d’un peu de gloire peut-ê
strations. Un commentaire et des notes discrètes mettent au point les souvenirs du biographe italien, et de bonnes reproductions
t aussi aimé au-delà qu’en deçà des Alpes. On a cherché en Italie les souvenirs extrêmement nombreux de Roland, ces souvenirs sin
a cherché en Italie les souvenirs extrêmement nombreux de Roland, ces souvenirs singuliers, étonnants, gardés dans la tradition i
enne, jusqu’à l’Île de Roland, l’isola Orlandina sur l’Adriatique, le souvenir littéraire est aussi vif et aussi immuable. Avant
t l’esprit de n’importe quelle race. Cette émotion n’est pas faite de souvenirs obscurs perdus le long du fleuve des siècles d’at
ce moment à moins de recommencer après que j’aurai reçu vos premiers souvenirs . Ce sera peut-être une chose tout à fait différen
lan, 31 août 1838. J’ai bien à vous remercier, Monsieur, de votre bon souvenir , jeté à travers vos voyages. Cette lettre a été p
rique ou amoureuse, l’Italien dort. Jamais sa voix ne murmure dans le souvenir . La romance, qui nous inonde le cœur de larmes, l
tenante. Le 10 septembre. Le pauvre Violet se meurt en ce moment. Te souviens -tu de lui ? L’orage, qui ébranle le ciel et fait
crypte du couvent de Saint-François d’Assise, par M. A. Polart ; les souvenirs d’Italie et de Sicile (Orviéto, Sienne, Palerme,
par les feuilles de la pauvre rose jaune morte dans le vent. Vana se souviendra du « double destin » dont lui avait parlé le héro
viendra du « double destin » dont lui avait parlé le héros, elle s’en souviendra , lorsque, étreinte par son double amour pour le m
dans ces armoires mes robes les plus belles ? » demande Isabelle, en souvenir de l’homonyme, l’Isabelle d’Este, qui avait vécu
d’Italie… » Giulio Cambiaso crée un autre être de la petite Vana, en souvenir d’une Indienne qui avait laissé tomber une rose j
langage. Le Théâtre sicilien de MM. Capuana et Martoglio On se souvient des représentations de la troupe Grasso à Marigny
bite un couplet sur le mal du pays, car il est des Abruzzes, et il se souvient de son âtre lointain dans cette nuit de Noël où l
ire en vers légers. Il ne semble pas que M. Nozière se soit davantage souvenu de celui-ci que de celui-là, et il a développé la
de la ville. Son opulent passé, la variété et la magnificence de ses souvenirs , ses monuments et ses palais, on en peut trouver
poir : n’est-elle pas en train de se créer de ce décor sentimental un souvenir inoubliable, et lui ne la trompe-t-il pas déjà en
dans cette Venise lumineuse, douce et joyeuse. Et ce sera vraiment un souvenir inoubliable au cœur de ce jeune héros, celui de c
sque brutale du présent. C’est le même procédé d’art par lequel on se souvient que Maupassant nous faisait frissonner : aller qu
une prise et qui en donne pour son argent à la petite Française. Joli souvenir à épingler dans sa mémoire entre une excursion à
italiennes. À de certains jours, et dans ses meilleurs moments, il se souvient de Christiane Vulpius qu’il a laissée dans sa mai
ée dans sa maison à Weimar, et qui vient de lui donner un fils. Il se souvient même de Mme de Stein. Mais d’autres fois, il les
plus personnel, il pourra ne pas renier les strophes inspirées par le souvenir de son œuvre : Si tu n’as pas tremblé dans ce T
7 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
bonne et où nous avons tant vécu ensemble pendant vingt ans, vous en souvenez -vous ? Je viens vous dire combien les humains s’o
e combien les humains s’occupent en ce moment de vous et exhument les souvenirs que vous nous aviez laissés. Ils s’ingénient à tr
es archives discrètes et inviolables de la préfecture de police. Vous souvenez -vous de notre dernière entrevue ? J’étais si atti
et la reconnaissance pour ceux qui nous ont fait la vie heureuse, le souvenir du service rendu ; ce qui est beau et louable en
nom ? me demanda le marquis en s’inclinant comme dans un salon. Je me souvins alors de ce que sa fille m’avait dit, touchant sa
ont il me fallut bien me contenter. Ce gentilhomme voulait effacer le souvenir d’une nuit déshonorante en ne l’évoquant point, e
e la terrasse, et sa fenêtre à elle ! Mon cœur se gonfla. Ah ! que de souvenirs  !… Ah ! mon long regard sur la colline, sur les m
i, à moi ! Nous partîmes pour la Sicile. De ce voyage, je conserve un souvenir inoubliable. Je n’imagine pas qu’autre vie que la
rce renouvelée ! Oui ! quelles journées de lumière et de rêve ! Quels souvenirs embaumés pour m’y réfugier maintenant dans mes jo
ui vient décider d’une vocation.                     Je suis libre ! Souvenez -vous. Je suis la cible ! Souvenez-vous de ce terr
                    Je suis libre ! Souvenez-vous. Je suis la cible ! Souvenez -vous de ce terrible Espoir, et que je serai digne
impoli, Césène, enfin Rimini avec San Francesco, la porte Aurea et le souvenir tragique des Malatesta. — Mais on parle peut-être
ements, je les préfère pour ma part à ces lions de M. Bugatti, qui se souviennent trop des frises où les rois d’Assur les perçaient
liers de l’Isle-Adam. La renommée de E. A. Butti grandira. Et l’on se souviendra de son testament pathétique, si courageusement ro
l’une, l’écrivain évoque, sans grande émotion apparente du reste, les souvenirs de son long et laborieux séjour dans sa ville flo
le nom de riu di Castello ; la construction des Génois a effacé tout souvenir antérieur. Sans doute notre Cocyte est bien modes
lle, voici quelques vers écrits après la tragédie douloureuse dont le souvenir est resté dans toutes les mémoires. Ils ont été c
ote de police est exacte, aurait tenté dans ses Mémoires d’effacer le souvenir de cette liaison avec la mère de Manon. Il a écri
de tels yeux, Qu’il semble qu’on les ait déjà vus dans les cieux. Ton souvenir me reste, enflammé d’espérance, Et je puis dire e
fre hamidien qui, en un instant, ont évoqué à mon esprit de lointains souvenirs de Stamboul ou de Brousse. L’une d’elles, située
des hostilités, les marins le coulèrent et gagnèrent le rivage. On se souvient cependant de la visite que fit, il y a quelques a
s vôtres et j’en suis particulièrement heureux, surtout lorsque je me souviens que cet ordre a été créé par Napoléon. Un soldat
[828]. Avec l’ouvrage de M. Joseph L’Hôpital, Italica, impressions et souvenirs , nous avons un bon livre de choses vues et sentie
al au lecteur, mais, par ce temps de vacances, il me passera quelques souvenirs personnels). Ma première jeunesse s’est écoulée e
inage à Némi » (la nymphe Egérie, la grande Diane d’Aricie, et autres souvenirs ) ; « la Sorcellerie et les Sorcières chez les Rom
Ou encore Scapin-Priape. J’imagine que M. G. Capon a tiré ce choix de souvenirs , étiqueté par lui : Casanova à Paris, du fatras p
fatras posthume primitivement publié en 10 volumes à « Leipsick ». Se souvient -on que ce fatras « licencieux » fut mis à l’Index
les Poesie scritte col lapis et dans Poesie per ridere, il évoque ses souvenirs de gamin et d’écolier. F.-M. Martini lui ressembl
nt désespérément. « Cette époque de mon enfance à Rome m’a laissé des souvenirs très précis. Les plus lointains remontent à l’âge
es les amandes à enveloppe dure comme un os et y ressemblant. « Je me souviens des fêtes de l’Épiphanie. J’étais joyeux d’avoir
lamentant de ce que des bohémiens m’avaient peut-être enlevé. « Je me souviens aussi du supplice des cafards qui revenait chaque
vec moi, qui m’accrochais à ses jupes. À la porte du couvent, elle se souvint d’avoir oublié de prendre la dent arrachée. Elle
ais je ne compris rien à l’intrigue de la pièce qui, autant que je me souvienne , devait en partie se passer en Orient. Lorsque to
sta longtemps rêveur. J’essayai à plusieurs reprises de connaître ses souvenirs , ses impressions sur les années qui s’étaient éco
quité qui y vécurent que des conquérants normands du Moyen-Âge, et le souvenir des luttes contre les Sarrasins, les Grecs, les L
ecce offre tout le rococo, tout le mauvais goût des Espagnols et fait souvenir de leur occupation trop longue. — Cependant, c’es
e normande, bien massacrée ; Ravello, le golfe de Naples, Capri, — le souvenir de Tibère et de ses « petits poissons », qui sera
6. 40. Od., X, 275. 41. Qu’on me permette ici, à propos d’Elbe, un souvenir personnel. En quelques heures, le matin, j’avais
et s’appelle le monte Falcone, mais plus absorbé encore dans le grand souvenir de cet autre aigle, Napoléon. J’avais rencontré u
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
de l’époque du séjour et suivi de la référence : Journal de Stendhal, Souvenirs d’Égotisme, Vie de Henri Brulard, Correspondance
rbre, vous seriez encore à temps pour devenir des Dieux. Vous ne vous souvenez plus de la route du Paradis terrestre, mais je sa
rvante qui ait voulu de mon nom. Et Don Juan maintenant vit parmi ses souvenirs morts et ses espérances inutiles, et n’a d’autre
riblement longues. Qu’y avait-il de commun entre nous désormais ? Les souvenirs du passé lointain épuisés, je ne pouvais parler a
ntenant que tu es avec moi, que je t’aime, que nous parlons des pâles souvenirs du passé, et de l’amour et de la beauté du monde,
e, et il me semble que quelque chose me manque de quoi je n’ai pas un souvenir précis… Quand la joie me saisit, avec ses rires s
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
dait Voltaire ; mes livres sont tous excommuniés. » Mais il semble se souvenir de ce trait quand il écrit dans le Dictionnaire p
res de sa vie. Après tant d’années écoulées, il en conserve encore le souvenir attendri et en note jusqu’aux moindres particular
r en verser, il faut que l’âme soit profondément émue. » Il semble se souvenir , en cette occasion, de l’algarade qu’il avait fai
ste comme un hommage éclatant, mais tardif, on sent à chaque ligne le souvenir de cette scène ; et il a soin de citer, comme l’u
fflers, qui le charma ; ainsi avait fait cet autre grand fou, dont le souvenir s’évoque tout naturellement quand il s’agit de Ca
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
Dans cette ville, et précisément dans cette maison, il retrouvait le souvenir d’une des liaisons les plus pathétiques de sa car
mots tracés avec la pointe d’un diamant. Toute l’amertume de ce beau souvenir , toute la tristesse des années enfuies et des amo
à Genève, ce n’est pas assurément pour y rechercher le pâle et triste souvenir d’une femme adorée, mais pour y voir Voltaire ou,
oire fugitive et contait d’une voix toujours enthousiaste les humbles souvenirs dont l’insignifiance lui échappait ; à moins qu’o
ait de retrouver dans les villes où il faisait métier de séducteur le souvenir des conquêtes qui avaient précédé les siennes. Au
ter un peuple de philosophes 18 ? » Doit-on croire que Voltaire s’est souvenu ici de sa conversation avec Casanova ? ou n’est-i
11 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nière facile et débonnaire s’efface devant la vision d’une patrie, au souvenir de ce que l’Italie attend ; l’auteur appartient à
séduire mon intransigeance wagnérienne. J’ai conservé de tout cela un souvenir dont je n’ose plus contrôler l’intérêt. Depuis, j
de leurs aspects le plus pittoresque et le plus caractéristique. Les souvenirs vous assaillent devant ces beautés et un désir im
i, sans être ennemis, subissent, à leur insu, l’influence des mauvais souvenirs communs. Ainsi, les vieilles querelles laissent m
rre, il arrive à des méditations et à des comparaisons profondes. Ses souvenirs personnels et les malheurs d’une jeunesse bien tr
it lui-même, et né aussi pour être vagabond, cet homme, dont on ne se souvient maintenant que parce qu’il a écrit le récit de sa
finition est trop courte, s’il croit avoir tout dit. Voici la mienne. Souvenons -nous que le sujet est métaphysique. Un objet véri
i une feuille volante, datée « ce 2e septembre 1791 », et intitulée «  Souvenir  ». « Le prince de Rosenberg me dit en descendant
scrit, mon regard fut attiré par ce nom : Charpillon, qui, comme s’en souviennent les lecteurs des Mémoires, est le nom de la harpi
nous avions joyeusement oublié les ficelles il incorpora la salade de souvenirs adroitement travestis, et la confiture de ses ins
pétale de rose, une fermeté et une simplicité magistrales évoquent le souvenir de Velazquez. Mais elles sont bien loin les petit
distinction, éveillé, averti sans initiative, qui a tout vu et qui se souvient de tout, traduit en langue généralement compréhen
12 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
héâtre magnifique qui couvrait de ses marbres et de toute sa pompe le souvenir même du théâtre en bois, d’Eschyle, de l’artiste
amais, dans l’histoire ou dans la légende, dans le présent ou dans le souvenir . Quelle tragédie, si ce n’est celle d’Eschyle et
sé le couple humain de la force insoucieuse et de la sagesse faite de souvenirs immémoriaux, dans Siegfried et Brunehilde. Wagner
re est arrondie au vent, Ils ont appareillé, sont au large, rêvant De souvenirs qui font leurs tâches plus cruelles ; Et toujou
la mort peint ses hideux secrets, L’art est grave : sans lui, qui se souviendrait d’elle ? S. Gimignano Thou hast a word of
fou d’amertume, Ont illustré son nom d’une gloire posthume, Par leur souvenir à jamais anobli. Que le peintre attentif orne l
surtout que la tradition de ces airs « populaires », pas plus que le souvenir du texte y attaché jadis, fût périmée absolument
ire. Voici qu’un Pape est enterré dans la baignoire Où des corps nus… Souviens -toi de ces tièdes corps !… IX Ce lit secret
allardi, Milan L’esprit italien, qui se nourrit sans doute trop du souvenir de sa gloire passée, ne reste pas étranger non pl
. Les Revues. La Revue générale : Entrevue de Wagner et Rossini ; souvenirs sur Beethoven Charles-Henry Hirsch. Tome LXI,
me des voiles d’un Rêve, qui semble vivant et présent par la vertu du Souvenir , immémorial et pourtant ineffaçable, qui l’anime 
qui retiennent l’héroïne sur le sentier de l’amour défendu et dont le souvenir trop tenace la pousse au suicide ? Dans tous les
x du Vinci lui-même ont rarement le même accent. Si l’on veut bien se souvenir que Verrocchio se consacra presque exclusivement
ar la tête » de Stendhal, le 29 octobre, au milieu des énervements du souvenir et de l’attente, tandis qu’il voyait avec inquiét
t. Comme il en est pour tous les amoureux, cette seule association de souvenirs devait le lui faire chérir. Ce n’était point faço
homme qui savait faire travailler ceux qui l’entouraient ; si l’on se souvient que jamais Beyle ne fut aussi mondain, élégant, e
n, l’avoir continuée, beaucoup grâce au prestige et à la nostalgie du souvenir , s’était-il laissé entraîner à poursuivre, de cri
à l’Histoire de la Peinture. (Journal, p. 442.) Mais ce n’est qu’un souvenir qui passe. § L’ouvrage, si longtemps interrompu,
netta, de son vrai nom Angela Pietragrua. Il lui avait dédié, on s’en souvient , le livre à sa naissance, à la fin de 1811. Mais
aintes. Et l’Histoire de la Peinture, qui l’avait autrefois aidé à se souvenir d’elle, lui servit alors à l’oublier. Elle fut un
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
aire du sang de sa race. Et son esprit est émerveillé et ému, et tant souvenir y devient sentiment. Il y a deux manières de « se
t l’esprit du prisonnier les images de l’Empire dompté, les images du souvenir glorieux et des pressentiments douloureux, et l’i
gens gâtent par leur verbiage télégraphique une belle tragédie. Vous souvenez -vous du récit de la mort du vieux Pline par son n
ce qui peut enchanter l’esprit, charmer l’imagination et éveiller le souvenir  ! La nuit, comme le vaisseau ralentissait sa marc
r idéal est d’acquérir la gloire ici-bas et de s’immortaliser dans le souvenir des générations futures : idéal purement humain.
u son aspect effrayant : la mort est un sommeil dans l’immortalité du souvenir , un sommeil paisible entouré d’images heureuses :
e, où le théâtre italien semble vraiment né), on n’en retrouve que le souvenir . En Sicile, notamment, et dans certains pays de l
Guerre de Montauban, excellerait à dresser sur une place de Dijon le souvenir qu’on y garde du défenseur de 1870. § À quelque c
oethe et de Chateaubriand à Anatole France, le charme de Rome, de ses souvenirs et de ses ruines. L’idée, l’image que nous nous f
mener dans l’Arabie déserte à la porte de Rome : quelle ville ! quels souvenirs  ! Mais Chateaubriand a vu Rome avec une âme d’ho
vécu, illustres et puissants. Mais troublant ses rêves de bonheur, le souvenir des discordes et des crimes, qui sans cesse ensan
du Vendredi-Saint, commettre un crime irréparable ? Troublé, Jean se souvint en cet instant des joies ineffables qu’il avait g
sibles ; ils s’en servaient pour pacifier leur âme et la détacher des souvenirs tumultueux du monde. Un souffle des Fioretti, ven
e, Frère Humble, Frère Ange, et Frère Pacifique. Combien souvent leur souvenir m’est revenu, leur vie cachée en Dieu, leur puret
(Florence), ouvrage en bronze d’Andréa Pisano, par M. C. Imandt ; des Souvenirs de Sicile (Castelvetrano, Taormina, Montreale, Ag
ncs faux de la génisse palpitant sous le choc amoureux du taureau. Ce souvenir hante l’esprit de Phèdre. « Ah, ma mère, crie-t-e
que jusqu’au jour. Février passe ; le carnaval n’est déjà plus qu’un souvenir et l’été resplendissant nargue le printemps timid
e comparaison. Celui qui a dit que l’homme était un ange déchu qui se souvenait des cieux aurait bien pu ajouter que c’était le d
enait des cieux aurait bien pu ajouter que c’était le désespoir de ce souvenir qui le conduisait souvent à rechercher les paradi
né aux très jeunes gens « qui pensent réussir » ou ne serait-il qu’un souvenir de l’adolescence de quelqu’un qui a réussi ? C’es
ont vibré dans deux délires pareils : celui de la nature, et celui du souvenir de la race. Ni l’un ni l’autre n’a jusqu’ici sent
vait ramener sa pensée vers la jeune femme, il retrouvait partout son souvenir . Jamais fils ne remplit plus dûment le désir de s
ssaient ce jour-là de longues heures de liberté. Rougissant un peu au souvenir de sa servitude, elle expliqua comment le dimanch
ait son silence précieux. Bélisaire, heureux, avec le respect que son souvenir attachait aux œuvres anciennes, contempla cette v
lète. De sa pseudo-dramatique aventure, il effaçait volontairement le souvenir . Trop aimé et trop déçu, cela faisait une assez j
i-ci, qui a le mérite d’être tout frais et encore peu connu. Dans ses Souvenirs , publiés tout dernièrement par le comte Marc de G
au général Pollio. M. H. Houssaye lui-même, qui cite fréquemment les Souvenirs de cet officier, publiés en 1867, ne paraît pas c
écision à ce moment, alors qu’ils ont pu disparaître dans un livre de souvenirs rédige un demi-siècle plus tard. Cette lettre a é
14 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
abilité et la courtoisie excessives de don Elia le subjuguèrent. — Te souviens -tu, Antine, des coups de poing que je t’ai donnés
irène qui appelait ; enchanteresse, qui endormait toute douleur, tout souvenir , tout remords, dans un rêve profond et clair comm
temps. Dans les discours d’occasion prononcés à leurs funérailles, le souvenir des batailles pour l’indépendance est mêlé aux ti
épendance est mêlé aux titres de leurs ouvrages. Mais, en réalité, ce souvenir se voile de plus en plus dans le cœur des jeunes,
Il suit âge par âge les transformations du Forum, et tous les grands souvenirs de l’histoire romaine reviennent peupler cette so
a poésie, jaillie de la terre comme l’eau de la fontaine, enchante le souvenir . Nous avons lu de Paul Souchon les Élévations poé
cérité, le premier centenaire de la naissance de Giuseppe Mazzini. Le souvenir du grand agitateur génois a rempli des colonnes d
mme je pense que c’est à Ossian qu’il emprunta le nom d’Elvire. On se souvient qu’Ossian avait épousé une fille de Branno nommée
emprunta surtout des images, encore — ces emprunts ayant été faits de souvenir  — les images étaient-elles plus ou moins déformée
et rafraîchi par ma respiration, Doux sentier dont si amèrement je me souviens , Colline qui me plaisais et m’ennuies à présent,
ès le dernier soupir exhalé, sa dépouille est restée immobile et sans souvenir , veuve d’une si grande âme, ainsi, frappée de stu
yants, les bras croisés sur la poitrine, il s’arrêta, assailli par le souvenir des jours qui n’étaient plus ! Il revoyait et les
trophe XIX). Oh ! qui m’aurait donné d’y sonder ta pensée, Lorsque le souvenir de ta grandeur passée Venait, comme un remords, t
principe et la fin de toutes les créations de l’esprit. S’il s’était souvenu de cette vérité fondamentale, il n’aurait point d
s’octroyer les droits absolus de marraine du drame mis en musique. Le souvenir religieusement gardé de la souveraineté exercée d
I, numéro 200, 15 octobre 1905, p. 589-595 [589-590]. Nos lecteurs se souviennent sans doute de la critique que nous avait suggérée
ns visible. Si Lamartine ne nous avait pas dit lui-même qu’il s’était souvenu , dans le Poète mourant, de quelques strophes de c
26. Ce n’est pas le seul qu’il ait traduit ou adapté. Je lis dans les Souvenirs de Charles Alexandre que Lamartine lui avait donn
is, il disait : « M. de Fontanes lisait d’une voix universitaire ! » ( Souvenirs et portraits, t. III.) 43. Corresp., t. III, p.
hes en vers de huit pieds, d’une tournure madrigalesque ou précieuse, souvenir involontaire et comme inconscient des petits poèt
15 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
ette infériorité auprès d’un aussi bon latiniste que Ludovic le More. Souvenons -nous qu’un Pétrarque n’attendait l’immortalité qu
« Combien d’empereurs et de princes ont passé dont il ne reste aucun souvenir  ; ils n’ont cherché qu’à agrandir leurs états et
euse dont on ne connaît que le chiffre, Ph., qui a laissé un livre de souvenirs sur Nietzsche, encore inédit, mais dont quelques
n corps nu sous l’eau de la Grotte d’Azur. § Nous ne croyons pas nous souvenir , il est vrai, que Nietzsche ait jamais évoqué dan
t dans le Nigromant de l’Arioste, et Bandello écrit à un ami : « Vous souvient -il d’un de nos camarades qui, voulant forcer cell
es parterres de fleurs recréés du zéphyr, Venise ! tu m’en as ôté le souvenir , C’est par d’autres attraits que tu nous persuad
ndes. Elle est de 1483. Lorsqu’on vient de Padoue et qu’on a gardé le souvenir des détails de la statue fameuse de Gattamelata,
ssion restent admirablement simples. Devant le Colleone, on évoque le souvenir du Pensieroso, qui songe douloureusement dans son
t qu’un artiste très secondaire, travailleur, mais mal doué. On ne se souvenait de son nom que parce qu’il eut la chance d’avoir
es diverses fonctions intellectuelles est encore fort discutée. On se souvient des communications contradictoires qui ont été fa
réfugiés et à tous les artistes de la terre natale ; Dante-Gabriel se souvenait d’y avoir vu passer, enfant, aussi bien les révol
e par la mort ravie ou de l’amante lointaine qui ne s’est pas livrée. Souvenirs d’études italiennes ou intuition de son propre fo
ymboliste une très appréciable influence. Bien des artistes s’en sont souvenus , et M. Claude Debussy a tissu, pour en soutenir l
I, numéro 262, 16 mai 1908, p. 315-321 [318, 319]. Fernand Laudet : Souvenirs d’hier : Rome, Gascogne, Perrin, 3,50 [extrait]
Souvenirs d’hier : Rome, Gascogne, Perrin, 3,50 [extrait] Dans ses Souvenirs d’hier, M. Fernand Laudet a évoqué le passé de Ro
ntômes de Shakespeare défilent alors, ou luttent ensemble, dans notre souvenir ému. Dans le tumulte de la superbe névrose humain
aire son drame, fait venir ici David, qui devant le cadavre du roi se souvient d’être poète, reprend sa lyre, et chante, pour ap
italienne, et sa culture fait vibrer ses enthousiasmes devant tant de souvenirs de beauté et de force épars sur l’île du soleil.
ateurs ignorants ? Il suffit de quelques-uns, sincères et véritables. Souvenons -nous de ce mot d’Épicure écrivant à l’un de ses c
ne fut qu’une ivresse passagère et qui ne laissa de trace que dans le souvenir ému des hommes d’exception. L’art, à Santa Maria
aime que parce qu’il nous a arrachés à leur juridiction. » Il faut se souvenir que le clergé possédait le tiers des terres en Ge
’ai déjà dit tout le bien qu’il fallait penser de cet ouvrage, où les souvenirs d’histoire sont heureusement mélangés aux sensati
its abondants et pleins de notations précieuses où passent les grands souvenirs , les fautes et les crimes de la terre italienne,
mes de notre génération doivent beaucoup à Gabriele d’Annunzio. Il me souvient encore du temps où nous lûmes l’Enfant de Volupté
dignes du poète qui les inspira : Encore une fois, il a jeté dans le souvenir des hommes plus de merveilles visibles et sensibl
16 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
de Monténégro et d’Albanie. Mais notre sœur latine a, elle aussi, ses souvenirs historiques dont le poids l’entraîne, et elle vou
bjet fait jaillir dans notre pensée, intensifiée simultanément par le souvenir et l’imagination, tend par ses subdivisions prism
té-intelligence, tout l’Univers. Nous pouvons, par la volonté, par le souvenir , et par l’imagination, lancer nos sensations-idée
jette d’une seule âme un peuple vers ses destinées intégrales. Un se souvient dans quelles circonstances le gouvernement du roi
ment, d’après Guglielmo Ferrero, sur cette cause spéciale. Il faut se souvenir que M. Giolitti était une sorte de dictateur parl
e devra avoir l’amitié franco-italienne. Méfions-nous de la force des souvenirs historiques comme principes ! « Sans doute, concl
et l’Italie. Cette guerre conduite contre le même ennemi laissera des souvenirs durables. Mais les peuples ne vivent pas de souve
mi laissera des souvenirs durables. Mais les peuples ne vivent pas de souvenirs . Ils ne vivent pas non plus de sentiment. Il y a,
fait de distinction et les gens cultivés n’en font pas non plus. Nos souvenirs historiques nous offrent des images et des formul
ste et rêveur qui se plaît à jouer le barbare et qui fleurit de beaux souvenirs et d’égarements emphatiques une fondamentale arid
de la guerre, sur lequel est imprimé, en allemand et en espagnol : «  Souvenez -vous de la trahison de l’Italie ! » Il est facile
te défendra l’homme de la décomposition déterminée par la lenteur, le souvenir , l’analyse, le repos et l’habitude. L’énergie hum
nter. S’ils sentent un besoin impérieux de piété, les Français qui se souviennent de Pasteur et pas mal d’Italiens trouveront plus
livre que l’immense histoire de l’humanité pensante et s’exaltant au souvenir de l’héroïsme antique. En prenant pour cadre de c
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
le sont au soleil. » Et Ludovic, prisonnier au château de Loches, se souvint peut-être de la gloire léonardesque de sa souvera
reprises, qu’on les relevât avec le soin qui s’attache à un si noble souvenir . » Il est donc nécessaire que le Comité des foui
18 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
e ; il a sur l’art des idées personnelles : mais il s en est trop peu souvenu dans sa conférence, à laquelle nous assistions, e
370 [368-369]. […] Dans la Gazetta Letteraria, on lira volontiers les Souvenirs d’enfance et de jeunesse de Luigi Capuana. La Vit
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
d’Italie, oliviers, chênes-verts ou pins-parasols, tous plus épais de souvenirs que de frondaisons, on est envoûté à la fois d’om
e, le Mont Testaccio, le mur d’Aurélien ; la Rome chrétienne avec les souvenirs de sainte Hélène et Saint-Jean-de Latran ; le pat
20 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
x jeunes Italiens que les nations ne se nourrissent pas uniquement de souvenirs et de regrets et que même dans l’art il faut avoi
s avoir été édifiés sur l’intimité des Stella-Lucente, emportaient le souvenir d’avoir vécu des heures inoubliables chez des gra
oudray, consul de France. Quelles anecdotes l’ont amusée ? Il ne s’en souvient pas ! Les autres invités apparaissent à Antonio ;
aits, pendant que vous écoutiez les sérénades et la voix de l’amour ! Souvenez -vous de mes paroles ! Si Antonio est aveugle, moi
res, et, comme les arbres qui chantent un moment, je n’en garde aucun souvenir . Je suis sûr que, plus heureux que Pietro Morga,
ions de cette coquette danse. Mais il se ravisa vite, soit rappelé au souvenir de son auguste mission, soit retenu par un peu de
le, à Trévise, où nous avions notre maison de campagne. Oh ! c’est un souvenir banal. J’avais terminé mes études, et ne devais p
Antonio s’avança : — C’est moi, Aurora, c’est moi ! — Vous ! Elle se souvint qu’Antonio l’avait trouvée belle, avant le dîner,
serait trop long à vous raconter ! Je suis faible et terrorisé par ce souvenir trop lourd pour mon âme, trop affreux pour ma vie
 : il est comme l’éternité dans l’instant ; il n’a point besoin de se souvenir . « La bonne musique, écrit encore Stendhal, ne se
s de lecteur. C’est alors que Stendhal intercala quelques réflexions, souvenirs et pensées personnelles au texte italien, ajoutan
tils. L’action simple et toute psychologique évoquerait volontiers le souvenir de Tristan, et l’influence wagnérienne n’est pas
lège de salles spéciales. Elle avait déjà donné l’an dernier, on s’en souvient , un Portrait de conventionnel attribué à David, q
irer une édition française, la mode étant alors aux Mémoires et aux «  Souvenirs  », authentiques ou apocryphes. Mais, comme on ne
une, intitulée : Georges Roux, — et ce fut un trait de lumière. Je me souvins qu’au xviiie  siècle, à Marseille, vivait un arma
les deux grandes nations latines, qui sont attachées à leurs glorieux souvenirs communs, et surtout à tous les Français qui saven
21 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
moi. — Croyez-en le vieux coquard que je suis. Je conserve encore le souvenir vivace des cuisses brillantes et dodues d’une jeu
ait au loin la Capraja et la Gorgona, et il se laissa emporter par le souvenir du comte Ugolino, et rapidement, puisque j’écouta
Barrès se recommande, en marge, d’Ernest Renan et de Goethe. Et il se souvient d’avoir crié à des étudiants parisiens : « Mettez
t et un cimetière, on a l’essentiel d’une patrie (!?!). « Le précieux souvenir de Tigrane Yergat, qui, âgé de vingt-huit ans, vi
ble sur les peintres et quiconque y séjourne tient à en fixer quelque souvenir et l’impression si spéciale de la lumière jouant
qui est une des meilleures aquarelles de la série ; de M. Bobin, des Souvenirs de Venise ; de M. Neukomm, Saint-Marc, la Chartre
n ses forces qui fut admis à contempler : et je voudrais fixer ici le souvenir de quelques-unes des plus notables pièces de ce m
22 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
et qu’il ne percerait pas le plancher. Objection. — Si l’on veut se souvenir que l’esponton est de fer et non d’acier, que la
te ; les faits oubliés de l’occupation byzantine, comme en Sicile les souvenirs et les ruines de la grande époque grecque, ou, pl
encore une fois, à propos d’un poète national, toute la rhétorique du souvenir romain que les Italiens se répètent depuis les dé
che, et pour admettre son Train en vitesse, il n’y a vraiment qu’à se souvenir d’un voyage en chemin de fer la nuit et de l’aspe
e, mais fragmenté, ou plutôt évoqué par détails, à mesure que dans le souvenir du peintre se présente une des expressions de phy
étrangers, hôteliers, guides, cochers, marchands de curiosités ou de souvenirs , personnages d’une honnêteté très relative, obséq
sivement littéraire et historique. Ils avaient l’esprit hanté par les souvenirs du passé et leur tendance naturelle à faire de la
stallée à Rome. Pourquoi a-t-on fait de Rome la capitale ? par simple souvenir historique, parce qu’elle avait été la capitale d
on pays ensoleillé, très païen, de cette terre d’Otrante où domine le souvenir littéraire et passionnel de Sapphô désespérée. Et
i est restée celle des gens policés. Mais que M. Mesnil interroge ses souvenirs  ; a-t-il été embarrassé à Bologne quand il a parl
ngt-quatre ans avant, l’avait fait mettre aux arrêts, accompagnant ce souvenir d’une belle réflexion philosophique : Ce gouvern
casanovistes : Retrouver, dans les pays parcourus par l’auteur, des souvenirs contemporains ou postérieurs, des lettres, des do
tous des produits trop violents de la culture gréco-latine. Ils s’en souvenaient trop. Mais tandis que d’Annunzio avait été le poè
vivre et de souffrir en douceur, toute la bonté des promesses et des souvenirs , de la vie merveilleuse et de la mort immanente,
tradition aussi importante que celle des Phéaciens n’ait laissé aucun souvenir . Il faut donc se rabattre sur notre deuxième régi
nom actuel, et dans le nom actuel de la roche qui porte sa ville, le souvenir bien clair de la toponymie homérique. En face de
À un âge plus tendre encore, s’il nous est permis de rappeler ici un souvenir personnel, nous étions surtout frappé, dans la de
retour dans la patrie, et les lieux de son enfance au charme fait de souvenir , si l’on excepte encore le didactisme des descrip
retiennent par leur beauté, leur pittoresque, aussi bien que par les souvenirs . Toute la région est une terre volcanique, comme
1912, p. 849-855 [855]. […] La Revue critique (10 juillet) : […] — «  Souvenirs de Venise », par M. J. Longnon. La Revue du Temp
de Milan, de je ne sais quel groupement, à l’Empereur d’Allemagne, en souvenir d’une visite faite à la capitale lombarde par des
se mêle à la rêverie romantique ; mais il ne faut pas s’aviser de se souvenir des Maîtres-Chanteurs en l’écoutant. Cette musiqu
ons que la mort ouvre à toutes les curiosités, on le cherche dans les souvenirs et le potin des contemporains, on le cherche part
Chez Plon, les Jubilés d’Italie, de M. Henry Cochin, sont surtout des souvenirs d’études : études sur Pétrarque, les fêtes de Mas
 celles-là même dont le vieux drame de la Tour de Nesle a conservé le souvenir . — Mais la malédiction jetée par le vicaire de Di
par jour tout ce que je fis après ce jour-là, mais, autant qu’il m’en souvienne , voici quelle a été mon existence durant cette pé
doardo Scarfoglio, et d’autres. On bataillait dans des revues dont le souvenir demeure, La Cronaca Bizantina, la Favola rotonda.
23 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
été plutôt froid. Les raisons en sont multiples : beaucoup de gens se souviennent de ce qu’a coûté dans le Trentin, après le retour
e journal le député Oddino Morgari a raconté à plusieurs reprises des souvenirs de ses voyages faits en Europe et notamment en Fr
tarder aux petits artifices, aux petites astuces, au petit marché des souvenirs … Aujourd’hui il s’agit vraiment de guerre et non
et austro-allemande et celle de leurs paladins — de leurs paladins : souviens-t -en et que s’en souviennent l’Avanti ! et la Direc
lle de leurs paladins — de leurs paladins : souviens-t-en et que s’en souviennent l’Avanti ! et la Direction du Parti italien — n’o
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
t d’être acquises pour le Musée du Luxembourg. Est-ce le moment de me souvenir que j’ai des premiers défendu cet artiste, alors
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »
ement les monts de Brianza. [Je crois que même sans la présence et le souvenir de Mme P., je préférerais Milan à Naples et à Rom
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
igno. J’étais tout troublé. J’allais l’embrasser ; elle m’a dit de me souvenir que ce n’était pas l’usage du pays. Elle m’a dema
27 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
tonner outre mesure. Au début de la guerre, les Allemands, qu’on s’en souvienne , ont fabriqué semblablement de faux numéros du Pe
Adam abonde aussi en descriptions et constatations curieuses comme en souvenirs historiques. Il a du coloris, de l’abondance, — p
tte guerre, ont fait preuve d’une germanophilie par trop zélée. Il me souvient notamment de certain correspondant de Sofia qui,
Sa bravoure morale n’était pas inférieure à son courage physique. Les souvenirs de sa vie aventureuse n’étaient pas, comme on pen
alie et que l’ardente polémique de ces dernières semaines est déjà un souvenir du passé, nous pouvons l’examiner avec plus de sé
and Woods, pour leur interdire de trafiquer des manuscrits, lettres, souvenirs , livres et autres documents connus sous la dénomi
à la lecture. Mais elle nous a donné dans le même temps un volume de souvenirs grotesques et humoresques, Zingaresca, où l’on re
Guido Gozzano, liront avec plaisir ces mélanges posthumes (contes et souvenirs ) qu’on vient de publier sous le titre L’Altare de
véritable écrivain et un humoriste de premier ordre. Ses récits, ses souvenirs sont vifs, primesautiers et, bien que la matière
28 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
s pèlerins passionnés. Ce décor connu et aimé, ce décor de paix et de souvenir , est étrangement mêlé à la tempête guerrière qui
appelle Licenza. C’est une longue et fatigante rêverie entrecoupée de souvenirs de guerre et de France, où il est surtout questio
olo Mastro Spirituale (Milano, Studio Editoriale Lombardo). Mélanges, souvenirs fantastiques et militaires, croquis de gens de le
ous le pseudonyme anagrammatique du capitaine Oudanc, il a publié ses souvenirs d’officier de zouaves pendant la retraite de Serb
’idée excellente d’en réunir les documents les plus importants et les souvenirs les plus curieux dans un musée destiné à conserve
uis très obligé, et vous prie, si vous le voyez, de me rappeler à son souvenir un nombre infini de fois. Quand vous m’écrirez, p
e vous voudrez. Votre, bien torturé, MICHELAGNIOLO BUONARROTI, Vieux souvenir d’un feu qui n’a pas été reconnu. Traduit de l’i
guerre, le second poursuivant implacablement tout ce qui rappelle le souvenir du neutralisme et peut en faire craindre le retou
diplomatiques, il a des vues nettes et souvent originales. Qui ne se souvient en Italie de ces précieux commentaires sur les op
ccès fera que les ressentiments du passé ne seront bientôt plus qu’un souvenir  ; j’espère que nous oublierons toutes les erreurs
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
e Papus à cette liste, mais Papus monte-t-il encore à sa tour ? Je me souviens que, vers 1890, étant allé voir M. Ribot, à la Ph
30 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
sson aux bourgeois libéraux, fanatiques de Béranger et encore émus au souvenir de Parny. Quel scandale à voir cette cathédrale g
mais d’une autre sorte, un petit dessin à la craie rouge, dont on se souvient certainement pour peu qu’on ait, au Louvre, exami
de captivité dans les bas donjons, où l’atmosphère semble chargée des souvenirs barbares du temps féodal, et où l’on montre encor
ntrée la curieuse lettre dont on nous a donné les brouillons dans les Souvenirs d’égotisme : « Puis-je espérer, à force d’amour,
meurèrent rebelles et s’efforcèrent longtemps encore de réveiller les souvenirs de la liberté d’autrefois : aussi les ducs les te
31 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
brettiste ordinaire de Verdi serait un nègre d’ingratitude s’il ne se souvenait pas des formules d’Aïda, quant à son tour il se f
ait été que le simple et le candide dont les légendes ont conservé le souvenir . C’était aussi un homme d’une volonté admirable e
32 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
u recueil, nous en donne un exemple ; c’est de la poésie civique, des Souvenirs saignants de la campagne d’Afrique, cette campagn
lent amour pour Blanchemarie, sa sœur : mais d’elle il veut garder un souvenir pur et beau, et c’est pour cela que, sans l’avoir
esthétique, Saveria, qui, à son tour, est liée d’une liaison faite de souvenirs et de vices, de désirs et d’émotions, de haine et
qu’il appert du tome publié chez Flammarion : Douze ans en Abyssinie, souvenirs d’un officier, par P. de Lauribar. — M. P. de Lau
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
tion historique. Dante noie sa pensée dans un flot de citations et de souvenirs scolastiques, non qu’il sacrifie à la mode de son
traordinaire série des dernières œuvres de Titien, évoque aussitôt le souvenir de la Vénus du vieux Rembrandt au Louvre et de la
34 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
s empereurs iconoclastes avaient aboli déjà la représentation. Ils se souvenaient de la prophétie jadis faite à Yézid : au Khalife
n ne put concevoir de suite une telle souffrance6. L’on avait tant de souvenirs à proscrire ! non, la douleur, au-delà de la terr
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
après quelques heures, par le genre de maladie par laquelle, si tu te souviens , nous le vîmes frappé il y a quelques années…, et
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
ster-Nietzsche, la sœur dévouée. Elle évoque dans son volume tous ses souvenirs de Sorrente, ses entretiens avec Nietzsche, les a
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
me avait plusieurs causes : l’antiquité de la république, de glorieux souvenirs , les moyens que le commerce offrait pour subsiste
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
i calme et toujours souriant, s’excite et paraît exaspéré par ce seul souvenir . C’est d’ailleurs cet incident qui assombrit son
39 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
l chante et s’amuse de son chant, mais, lavoix tue, il ne reste qu’un souvenir de syllabes musicales. Il est bien inférieur au c
40 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
u contraire des cités qui s’ensevelissent doucement et retiennent des souvenirs splendides qui animent de poésie leur atmosphère,
in d’être les “mortes”, les villes anciennes, toutes jaillissantes de souvenirs dans leur fraîcheur d’ombre et de silence, ne son
où la figure morale et physique de cette grande actrice, où tous les souvenirs d’alcôve, toutes les folies et les postures amour
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