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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
je feignis l’amour à la perfection, et j’imitai tous les gestes, les sourires , les regards, les paroles, les expressions dont l
les rapides bonnes fortunes. Sous le masque de ma légende se cache le sourire amer de celui qui fut aimé et ne réussit pas à ai
n propre compte : « Sous le masque de ma légende, il y a peut-être un sourire , un sourire amer, mais dans mon cœur il n’y a que
pte : « Sous le masque de ma légende, il y a peut-être un sourire, un sourire amer, mais dans mon cœur il n’y a que l’angoisse
tacles qui à moi, au contraire, me donnaient envie de me moquer ou de sourire . Sa tête était encore toute remplie de ce romanti
2 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
toute une époque avec tendresse, avec cette tendresse de l’enfant qui sourit à un rêve composé de toutes les légendes éparses
lle tend toute notre volonté de conquête : l’Empereur. Et Charlemagne sourit à la mélancolie du fils de Frédéric. Et le poète
-nous. M. Marinetti, avec ses airs de révolté, ne peut que nous faire sourire . Sa doctrine est profondément bourgeoise, suranné
On se demande : est-ce encore un pamphlet contre d’Annunzio ? Et l’on sourit . Mais le poète ajoute sérieusement, en petits gra
st sûr ! parbleu, M. Doumic n’est pas un homme léger. Même pour faire sourire les jolies bouches de ses jolies auditrices, il n
égulières. En l’examinant mieux, on découvrait de la finesse dans son sourire et du feu dans son regard… Sans être éclairé dans
ran, « ce brave et digne homme de votre trempe » ? L’ombre de Pagello sourit finement et m’ouvrit Une Histoire d’amour, à la d
corps de l’adolescent en souriant aux étoiles :           Elle vous sourit , Ô étoiles, sur l’entrée de la Nuit, Phèdre l’ino
is je la vois derrière ta figure, je l’épie dans tes yeux et dans ton sourire , je sens sa forme entre tes bras. Alors sur l’éni
ive de sa poésie, faite d’une ironie triste, d’une tristesse qui veut sourire , comme lorsqu’il dit : Il me demande en entendan
des « curiosités » bizarres. Son âme de brocanteur s’épanouit dans un sourire  ; ce que voyant, la bonne, qui avait une mine à p
risa d’escompter une aubaine, alors que son cœur battait d’amour ! Le sourire effacé de la statuette lui promettait tant de bon
pensez-vous qu’elle y tienne beaucoup, cette famille ? L’homme eut un sourire dont l’expression énigmatique échappa à Bélisaire
es sur ses pieds délicieux, sa tête encadrée d’un geste émouvant, son sourire perdu, et les méplats de sa chair verte, suggesti
outes, de pareilles jambes minces, dans une attitude archaïque… Et le sourire effacé de chacune d’elles promettait le même et i
cet amour pour lequel Bélisaire eût fait des folies ! Ah ! les trente sourires de ces trente demoiselles vertes en rang d’oignon
partir successivement, pour la boutique du brocanteur ! Ces horribles sourires de chef-d’œuvre à bon marché narguaient le jeune
se nouvelle à celles qu’a déjà suscitées ce portrait. Suivant lui, le sourire qui flotte sur les lèvres de Mona Lisa ne recèle
onard aurait essayé de la distraire de sa mélancolie et d’éveiller un sourire sur ses lèvres en travaillant, comme en témoigne
i et d’espérance il lui advint de réprimander un enfant trop prompt à sourire et quand, quinze ans après, il retrouve le discip
oir alors peut-être découragé ; assez tôt les lèvres désapprennent le sourire , quand la cruauté des hommes enfonce dans les cœu
te et vaine tradition lyrique de « l’éternité de Rome ». Mais il sait sourire dignement du grotesque du petit monarque italien.
cci di Calboli dont M. Jules Claretie vient de préfacer les Larmes et Sourires de l’émigration italienne (1909). 19. L’Art et
3 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
e noieront dans la douceur de la chair des roses : sur ses lèvres, le sourire aura le trouble presque pâmé, comme le cœur ouver
vouée M. Gaston Deschamps, écrivain léger et dont les jugements font sourire . Ce critique n’a aucune autorité parmi nous, car
isi Pico sera utile. Quelques-unes de ses « sources » pourtant feront sourire , Larousse, Bouillet, et même Paul Albert et Demog
ons chapitres d’histoire littéraire, et qui pourrait nous empêcher de sourire à ouïr Verlaine dénommé « le chef de l’Ecole déca
4 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
cette minute, j’ai un frisson. Tout à coup son bras s’abaissa ; et il sourit  : — Bell’uomo ! dit-il. Cela m’ennuie de vous tue
sion de lui présenter son ami le vicomte de Gardanne. M. di Baiano me sourit fort gracieusement et me tendit la main. Il s’ass
ré sur elle. Et pour ce qui me regardait, cet homme du monde au léger sourire , aux propos d’une si fine politesse, ne méditait
ffreux bandit pour me faire disparaître de la surface de la terre. Je souriais maintenant de mes inventions de la matinée. Le cr
ccueillir les plus jolis rêves. IX Le matin, en m’éveillant, je souriais à la vie. Je me mis à la fenêtre, tout enchanté d
s… Mais une portière s’était soulevée, et le marquis apparaissait, un sourire bienveillant sur les lèvres, la main tendue. Deux
m’inclinai donc, jouant mon rôle de mon mieux, et avec, comme lui, un sourire d’homme du monde sur les lèvres, et en remerciant
la société, l’approuvant, lui venait donner son assentiment, avec ses sourires mondains et ses propos médiocres. Nous nous aimio
s quelque maison amie. Toutes les expressions de son visage, tous ses sourires , comme toutes les nuances de sa voix, maintenant
cates, tendres, roses, pudiques. Nous naviguions dans le ciel et nous souriions d’extase et de félicité… Ma souple et gracieuse L
institutions, il n’a pour les défauts et les péchés des hommes qu’un sourire indulgent de philosophe. Les ouvrages de M. Chled
ns, de la chair et de la pensée, se trouvent exaltés. Et lorsqu’il ne sourit pas amèrement avec des satires telles que le Géan
spères. Lorsque je passerai dans tes murs, les enfants, Si je leur ai souri , bondiront, triomphants. Reproduisant mon geste,
’Enchanteresse, toute blanche, là-bas, au bout du voyage, et qui vous sourit du seuil de la mer… Vous ne songez qu’aux palais
esque sans accent. Et ses yeux, soudain, ont cherché mes yeux. Elle a souri . Puis, très vite, elle s’en est allée. III. Un
ourir doucement, bien sage, bien calme et avec, aux lèvres, un gentil sourire … De quoi aurait-elle eu peur ? Le ciel l’attendai
a l’amusait ! La nuque au dossier du fauteuil, les yeux mi-clos, elle souriait , surprise et ravie. — Vos baisers, soupirait-elle
ages roses ! XVI. L’épisode de Paolo et de Francesca Bravant le sourire du lift et des caméristes, je m’étais, au sortir
outes les splendeurs du monde ! Vous avez vu le temple illustre où le sourire d’Athéna Polias dort, éternel, dans l’ombre des c
presque indifférence de ses gardiens actuels. C’est eux qui l’ont, le sourire  ! On a parlé des privautés du duc de Morny ! Un a
ie et la culture. Mais il n’ignore pas que les Muses gardent quelques sourires pour ses humbles travaux. Il sait les limites de
olitaine et de non moins amusants cortèges où on était tout étonné de sourire franchement d’un réalisme plus ingénu que caricat
5 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ntaigne et Ronsard, qui sont inimitables et qui le resteront ? » Elle souriait , ajoute le critique, de ces gens qui corrigent le
sont pauvres ; dis-moi pourquoi c’est lui que je veux, lui qui ment, sourit et trompe ? Je te dis ces paroles allant par les
es paroles allant par les jardins, par la colline ; et de loin la mer sourit parmi les myrthes et les oliviers, tandis qu’une
paroles ardentes qu’elle chante ne lui troublent le cœur : mais elle sourit , si pure, que je pleure si je pense à ce que je f
document, rédiger une biographie plus complète du Giorgione. Ceux qui sourient de la partialité de Vasari ne seront pas étonnés
r, soit la nuit. Carlo est naïf. J’avais bien remarqué que Barbara me souriait sans motif, mais, n’ayant jamais été l’amant d’un
aints peintres et sculpteurs. Barbara lui adresse des œillades et des sourires , Emilia lui répond et lui demande un rendez-vous,
autres armes que la gentillesse et la grâce. Je devinai sa pensée, au sourire avec lequel il me remercia de mes exhortations. A
ne d’étonner les sociétés les plus illustres. Aussi, Angelo R… fit-il sourire en affirmant avec condescendance que le jeune Bar
eure est venue de faire tomber le masque impénétrable dont l’ironique sourire cachait une figure d’humanité profonde et vraie.
ucles brunes, les lignes des joues, la suavité des yeux, le charme du sourire . Il me procure les rêveries qui empêchent de trop
mine par la victoire des bambins. Cette scène arracha un mélancolique sourire à Giorgio, et lui évoqua, sans doute, Castelfranc
musa, mais que je condamnai. Ils n’estimaient d’elles que leur corps, souriaient de leur intelligence ou en déploraient l’inutilit
agnait jusqu’à la porte et nous nous tenions longuement enlacés… Elle souriait , elle était heureuse et, quand je parvenais à vai
le comprends : elle l’a voulu… c’est une femme qui, d’un regard, d’un sourire , transforme un lâche en héros, un timide en assas
t la mélancolie des nostalgies qui ne s’avouent pas. M. Guido Gozzano sourit avec une tristesse des plus touchantes. Il aime t
afarde, démesurément large, n’est pas belle, et, sans l’énigme de son sourire , serait presque répulsive. Les yeux sont en contr
baine ? N’est-il pas à craindre plutôt que Celle dont le « mystérieux sourire  » a suscité un tel débordement de littérature mêl
utes vulgaires, communes, canailles. …………………………………………………………………………. Le sourire de la Joconde est une expression inexacte et cons
acrée. J’ai devant moi la grande photographie de Braun, la Joconde ne sourit pas, des lèvres du moins. La bouche est la plus f
plus fermée qui ait jamais été peinte. Voyez, au contraire, comme le sourire du Saint-Jean se trouve caractérisé, comme il rem
e, mais immobile. Mettez la main sur les yeux, et cette impression de sourire disparaîtra radicalement. Le regard sourit, lui,
x, et cette impression de sourire disparaîtra radicalement. Le regard sourit , lui, comme celui des chats, mais dans un sens to
des chats, mais dans un sens tout à fait différent de l’ordinaire, il sourit à une pensée et non au spectateur à qui elle oppo
t, à Giseh, d’avoir retrouvé, sur la face colossale du Sphinx ce même sourire du regard de la Lise : étonnement un peu superfic
ux qui seraient curieux de déchiffrer scientifiquement l’énigme de ce sourire et du charme ambigu de la Joconde, fille de l’int
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
ité, qui, pour regarder la vie avec des yeux sceptiques, avec un égal sourire de tous les instants, ne se révèle pas moins asse
à ma voix. Ah ! le triomphe de son « ennemi » ne lui déplut pas et il sourit en murmurant quelques mots.
7 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
janvier 1914, p. 401-406. La Joconde (Le Figaro, 3 janvier) Le sourire de la Joconde a fait surgir toute une littérature
rait de l’inouï et du fabuleux. Mais c’est surtout l’expression et le sourire qui sont étranges. Quand on s’arrête devant ces f
ires, les beaux phraseurs ont pu jaspiner à loisir sur l’Énigme de ce sourire . Ont-ils jamais compris que ce mystère réside tou
que ce mystère réside tout entier dans le désaccord de la bouche qui sourit et des yeux incomplets, aux paupières glacialemen
e numéro de Comœdia, une Joconde avec des sourcils et qui a perdu son sourire . Mais il se trouve ainsi que le véritable créateu
Mais il se trouve ainsi que le véritable créateur de cet énigmatique sourire , qui inquiéta tant de générations d’esthètes, fut
de frapper à mort l’Empire Russe. Je visai au cœur, mais — l’empereur sourit avec amertume — lo presi nel culo. » Voici des a
sachant méprisé, il exigeait qu’elle lui expliquât les causes de ses sourires ou de ses tristesses. Il lui jetait, aussi, bruta
chez lui, dans une chapelle vouée au culte de l’Idéal ! Et Wellseley souriait en caressant sa large barbe d’or ! * Obéissant à
a laissa retomber sur les genoux de la jeune femme, que ce manège fit sourire . Le bras se posa avec plus de naturel et de molle
ommencer le nocturne qu’il achevait. — Ce nocturne, fit-elle, avec un sourire plus délicat qu’une expression de mélancolie, ce
abandonné, pour un jour ou deux, ses forêts. Au-dessus de ce groupe, souriaient , dans leurs cadres, des portraits d’ancêtres. — A
ce tableau, il est fort réussi, ma foi ; je dois le reconnaître. Elle sourit , et songea à son portrait véritable. — À propos d
8 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
Frappé, en effet, à trente ans, au moment où la vie et la gloire lui souriaient , d’une attaque de paralysie, causée par ses excès
is » (66). Léonard ne mentionne l’Ancien Testament que deux fois pour sourire du temps et des mesures spécifiés à propos du dél
peintre mystérieux entre tous, de celui qui a donné à ses bouches le sourire du grand sphinx, à ses yeux des escarbouclements
n vient nous parler de « la ronde orgiaque des empereurs », cela fait sourire . Cela fait fort bien d’ailleurs sur la couverture
vivre est une tâche écrasante. C’est un pessimiste. Il ne fait guère sourire que les enfants. Le mouvement, dans ses œuvres, e
e saurait égarer, comme le guerdon suprême dont l’accueil final et le sourire récompensent les meilleurs et les plus grands. Le
elle, emplie Du fort envol égal des anges. Ses yeux priaient, et elle sourit . (Je vis son sourire.) Mais bientôt leur sentie
nvol égal des anges. Ses yeux priaient, et elle sourit. (Je vis son sourire .) Mais bientôt leur sentier Fut vague dans les sp
intes des doigts ressemblent au travers à des fleurs roses : Vos yeux sourient le calme. Le pâturage étincelle et s’obscurcit So
sée de la Mort, — Ah, Vie ! et ne dois-je avoir de toi à la fin Aucun sourire qui me salue, et nul enfant que celui-ci ? Vois
vis comica, que l’Anglais offrit largement à ses personnages. Saül ne sourit jamais. Il n’a jamais l’emportement sombrement jo
ai besoin de soldats ! » Il n’a pas le vague espoir de Macbeth, ou le sourire amer du philosophant Hamlet. Saül est une âme en
. Mauclair : « Le Salon des Artistes Français. » — M. E. Pilon : « Le Sourire de Paris : les Fenêtres fleuries. » Échos. Lé
te et vaillant compagnon était un homme trivial à force de vanité. On sourit de ses vantardises continuelles : « Il est le plu
aires sa silhouette très fine, très noble, très triste même malgré le sourire perpétuel des lèvres aristocratiques, ou à cause
gré le sourire perpétuel des lèvres aristocratiques, ou à cause de ce sourire indéfinissable des ironistes qui sont presque tou
n est venu plus léger : Ce monde où le poète est comme un étranger Te sourit  : laisse là les ennuis de la veille ; Chasse l’af
s salons parisiens, où l’on traite des belles-lettres avec un éternel sourire , et où l’on songe beaucoup à la croix qu’on aura
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
résenté comme un ambassadeur auprès d’un souverain tout-puissant : un sourire , un mot aimable, voire une boutade de Voltaire, é
et complaisant, promenant à travers l’Europe galante la grâce de son sourire perpétuel et de ses manières élégantes. Sans dout
i-même qu’une splendide erreur ? « C’est dans l’absolu divin que doit sourire la trinité de sa Joconde, de son Christ et de son
10 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
itoyen, l’homme point en lui, l’homme qui aime le beau, la nature, le sourire des vierges, le soleil, l’azur, la mer, les moiss
Ainsi se succèdent dans ses strophes les paysages et les marines, le sourire du printemps et la mélancolie rêveuse de l’automn
11 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
cia Bigo. Du Sodoma, c’est une Pietà superbe ; de Luini, une femme au sourire franc, au regard profond, à la chevelure étoilée
s égaux : il peut les mépriser, il peut regarder leurs œuvres avec un sourire indulgent, comme les produits d’imaginations mala
voix mélodieuse, continuaient à le regarder, hébétées, avec un vague sourire d’espérance. Ce fut Stérope la plus hardie : s’av
ommet de la falaise. — Vous vouliez des baisers ? — reprit-il avec un sourire calme.— Où sont donc vos hommes des bois, les Fau
moi retourner à la plage. — Il ne me voit pas, murmura-t-elle avec un sourire désolé. — Laissons-le retourner à la plage. Heurt
goûté l’amour, Orphée ? Dis. As-tu quelquefois goûté l’amour ? Orphée sourit et répondit non d’un signe de tête. Mais ses yeux
re ; et quand elle se trouva devant Stazia, celle-ci hocha la tête et sourit d’un air de dédain, puis elle se retourna vers Or
is il est probable que M. d’Annunzio aurait continué sa route avec ce sourire olympien qui est l’empreinte indéniable du génie,
12 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
’absurde, sa vie et sa croyance. Quelle leçon et comme cela apprend à sourire des gens qui s’apitoient confortablement sur la m
es de la presse sceptique. Rien n’est parfait : la tragédie même fait sourire , en ces temps de malveillance ! Les manuscrits
13 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
de jeunesse en fleur rayonne une blanche lumière. Et la mère vient et sourit au bonheur charmant de ses filles. Aligi, le frèr
attentivement le mouvement des lèvres, répondit « non » par signe et sourit malicieusement, tout content d’avoir vu ce que so
œufs et du lard, qu’une balle vous traverse la calebasse ! Zio Félix souriait toujours ; il tira sa tabatière de corne que ferm
i. Alors le brave homme et l’enfant s’abandonnèrent à leur joie : ils sourirent , se penchèrent sur le mur, sifflèrent, commencère
nvahis d’une joie profonde. Zio Félix surtout se sentait heureux : il souriait sans savoir pourquoi, il pensait au jour où Antin
Et puis, à dire vrai, je crois qu’il n’en a pas… Antine eut un léger sourire  : il croyait, au contraire, qu’en ce moment son p
Méfie-toi, mon petit lis, crois-en Zio Pera. Elia le laissa dire. Un sourire vague, triste, errait sur ses lèvres encore fraîc
mine tragique ou sublime pour répondre aux bravos déchaînés, avec un sourire étalant les dents blanches ou bien la bouche en c
ns l’éclosion d’une rose, dans la décomposition d’un cadavre, dans le sourire d’un enfant et dans le hurlement d’une tigresse e
14 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
it forcer son talent ; c’est de toute évidence. Rarement toutefois le sourire fut plus obstinément réfractaire à l’invitation d
la photographie du sculpteur Lucas : « yeux vides et sans expression, sourire qui n’est qu’une fade grimace, oreille affreuse,
ses ailes : étranger à la vie organique, sa bouche ne connaît que le sourire et la parole, il n’a pas d’âge, et, sauf sa subor
tre jugé. Je comprends la puissance de ces représentations dont l’Art sourit . Ce qui est resté le plus profondément gravé dans
une enfant irritable et désarmée aussitôt, incapable de feindre ; ses sourires , ses colères, tout est spontané, tout est vrai co
aviateur qui allait mourir en triomphant. Un héros anglo-saxon aurait souri de dédain. Le héros latin avait accepté l’offrand
ret : tout est mis en évidence par son pinceau précis et coloré : les sourires , les regards, les manières, les cajoleries, les m
poque les hallucine tellement qu’ils n’ont plus osé railler et que le sourire s’est figé tout de suite sur les lèvres de leurs
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
t jamais le droit d’émettre le moindre jugement esthétique sans faire sourire les véritables intellectuels, ont protesté au nom
16 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
malheureux qui n’ont su plaire que trop tard, quand presque tous les sourires étaient déjà distribués. Si, au lieu de Sagesse (
’eussent frappé dans son enfance au-delà de la mesure ordinaire : les sourires des femmes et le mouvement des grandes eaux. Et p
désert la chair brune et délicate et les cheveux de femme, et dont le sourire énigmatique nous fait saisir quelque chose qui dé
ns du plus vieux maître d’autrefois, comme à son principe initial, le sourire insondable, toujours accompagné de quelque chose
17 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ce singulier gentilhomme de grands chemins qui parcourut l’Europe le sourire aux lèvres et « la canne à la main ». Art. Le
vorables et à l’habileté d’un ministre dont le masque de bourgeois au sourire fourbe apparaît toujours derrière le visage d’une
e n’est plus là de l’imagination, mais une chose vraie et vivante. On sourit devant ces ruses de femmes déjouées par la roueri
ons montrer que c’est là, sur cette terre de délices, au milieu des «  sourires infinis de la vague » tyrrhénienne, qu’Homère a p
dans les trous creusés par les dents voraces des temps, l’éclair d’un sourire ironique, la réflexion, le clin d’œil du metteur
uissante et précise, est digne d’un poète philosophe nouveau qui peut sourire de tous les bavardages des journalistes, de leurs
es nymphes, des petites Dianes adorables. En elles, tout est grâce et sourire  ; le visage malicieux est aimable, les mines sont
adorais. Il me semblait que j’étais assis dans sa chambre, qu’elle me souriait d’un air de contentement plein de promesses, et q
de temporiser… Quand elle parut, je lui souris ; elle répondit à mon sourire , puis elle rougit et disparut… Maintenant, chaque
nant, chaque matin, je m’asseyais sur le bord de ma fenêtre et je lui souriais . Au bout de quelques jours, elle fit, en me voyan
sais : « C’est elle, c’est ma belle Psyché, celle qui chaque matin me sourit  ! » Près du pont de Chiaia, comme le trottoir est
ne, elle ne songea même plus à me faire la mine. Elle recommença à me sourire , et il me sembla que ses yeux étaient à son insu
ivait un mot que je prononçais d’une façon qui l’amusait ; alors elle souriait délicieusement. Elle avait retrouvé ses esprits.
18 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
truosi, n’est pas fâché, en sortant de ces deux livres, « de jouir de sourires et qui ne sont pas sur des lèvres de succubes ou
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
aine il n’existe aucun degré ! VIII. — Dans ses yeux et dans son doux sourire , l’âme, comme sur deux balcons, se montre, bien q
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
que lui coûtèrent les boucles, Casanova vit s’éclairer d’un charmant sourire des lèvres et des yeux qui l’intéressaient ; il a
21 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
e sacrifice s’accomplit au quatrième acte, tandis qu’Olga triomphe et sourit au bon génie de l’adultère… Il n’y a pas besoin d
signe par : Votre petite amie, ou elle termine par cette phrase, demi sourire , demi reproche : « Bonsoir et dormez mieux que mo
étreinte par lui, expectore des fleurs ; puis une autre grande femme sourit , la robe parée des mêmes fleurs ; ensuite trois g
22 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
n effort du cerveau, c’est-à-dire une puissante matrone qui aurait le sourire de l’Antinoüs. Plus on pénètre dans cette intimit
recueil de nouvelles qui ont le pouvoir d’amuser, de vous arracher un sourire , de vous faire admirer en M. Ojetti un observateu
23 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
rmis à la France, qui date du temps de Louis XI, d’avoir pour elle le sourire indulgent d’une aïeule. Tome CXI, numéro 415,
aucoup plus long que moi-même ! s’est écrié le vieillard, avec un bon sourire plein de philosophie. Quant à moi, il y a deux an
24 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
février 1906, p. 340-343. Gênes I L’aube fraîche d’avril a souri sur les monts Et scintille en saphirs aux arêtes
aise tout entière, l’âme délicieusement fautive de ce bon vieux temps sourit et gronde dans ces pages, écrites, comme l’auteur
cts humains qu’il compose pour nous dans son style léger et fort ; il sourit assez amèrement même, et au fond de son élégante
eloppent, en rythmes doucement brisés, des sentiments de tendresse où sourient de charmantes images. M. Alberto Tarchiani se rév
25 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
s comme ce professeur désabusé qui aime l’amour et qui cache, sous le sourire chrétien, un détachement si profond et désespéré
it, et je sais que son activité, en ce moment, a le don de vous faire sourire . Vous voyez toujours le romancier à travers l’avi
les clartés de la nature. C’est peut-être (M. de Régnier voulut-il en sourire ou s’en défendre), c’est peut-être ce Tito Bassi,
26 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
avait éveillé ses sens, la caresse des mains, le regard qui parle, le sourire qui promet les lèvres, les lèvres qui promettent
nfants ignares, quand nous le croyons plus calme et plus confiant, un sourire amer et farouche plie ses lèvres, dès qu’il pense
27 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ée et, en somme, « massenétisée ». Les fugues du Requiem suggèrent le sourire . Ailleurs, dans Othello et même dans l’éblouissan
s toutes ses délices, cette chose insaisissable, impalpable, lumière, sourire , poésie qui est la Grâce, Kharis, comme les Grecs
ouver le régime juste qui convient à ces terres slaves « nées sous le sourire de l’Italie », suivant la charmante expression du
28 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
entraîne avec lui Attilio, et dans un de ces élans qui peuvent faire sourire ceux qui sont en dehors de la folie amoureuse, le
29 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
t souvent jusqu’à la poésie. Il y a dans Cicognani un observateur qui sourit pour cacher un moraliste qui voudrait éclater et
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