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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ème ciel. IV. — Voici la succession des cieux : Lune, Mercure, Vénus, Soleil , Mars, Jupiter, Saturne, étoiles et le cristallin
oile soir et matin, comme la science par la parole et par l’écrit. Le soleil et l’arithmétique servent à tous et l’œil ne peut
e idiome terrestre. V. — Dissertation symbolique sur la révolution du Soleil  : « Ô ineffable sagesse, régulatrice universelle,
dans l’histoire, puisqu’elle n’a jamais pu élever un temple au grand soleil , mystique d’une essence spéciale, puisqu’il invoq
t un philosophe, il ne dirait pas que son commentaire sera un nouveau soleil destiné à remplacer l’ancien, le catholicisme rom
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
x l’homme se relève, et qu’il exalte sa terrestre forme de vie que le soleil gouverne, et que plus haute il la rende à ses fil
les attitudes du philosophe devant la nature merveilleuse des pays du soleil , de ces « pays méditerranéens », qu’il voulut ché
rande, sur la mer, assis sur un rocher à pic. C’était vers coucher du soleil . Il me rencontrait si souvent qu’il me reconnut t
ontraient à la pointe Santa Fortunata, toute rouge dans le coucher de soleil . Il dit : « Par là venaient les Sarrasins pour pi
3 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
rs la joie. C’est la Saint-Jean, le jour où, selon les Phéniciens, le soleil au paroxysme de son amour embrasse la Terre. Ces
emble cerner d’une auréole sinistre le jeune homme qui ne voit pas le soleil , qui n’entend pas le chant ensoleillé, et qui lai
noces. Chacune porte sur la tête une corbeille remplie de blé, or et soleil  ; au milieu du blé, symbole de l’abondance, est u
ix et les souhaits de l’abondance. Alors, par la porte ouverte sur le soleil , entre le souffle de l’Infini, la volonté de la m
sont plusieurs, ils ont tous la faux. Ils sont fous, ils sont fous de soleil et de vin, de mauvaise envie et d’infamie… Ils ve
e, hurle contre la porte fermée. Les moissonneurs, ivres de vin et de soleil , fous de mauvaise envie et d’infamie, s’abattent
x contre le mystère de la porte close. Ils veulent la belle proie. Le soleil et le vin, les deux feux immenses des terres méri
eté du foyer contre l’opprobre des contacts impurs et atroces sous le soleil flamboyant, sur le champ à peine moissonné… Alors
e la croix sur le seuil et ouvre la porte aux hommes ivres de vin, de soleil , de mauvaise envie et d’infamie… Et la houle form
aient sa venue, appuyés au mur de la tanca, qui dominait la route. Le soleil était couché. L’étrange et vaste paysage s’endorm
gement dans la sauvagerie de ce paysage sarde. Aux premiers rayons du soleil , les chaumes parurent se changer en grand tapis d
s poulains s’ébattaient, hennissant, frémissant, la croupe luisant au soleil  ; et leurs yeux reflétaient la splendeur jaune de
Et Antine continua à s’ennuyer, à s’assombrir. Il se levait quand le soleil était déjà haut, et passait presque toute la jour
ient à l’ombre courte des maquis et des murs. Seulement au coucher du soleil le souffle frais du fleuve montait et se répandai
e nuit, il plut, et le fleuve grossit, trouble, livide. Mais quand le soleil reparut un charme indicible s’étendit sur la tanc
ssait avec ses feuilles pointues lavées par la pluie, étincelantes au soleil  ; mais la menthe fleurissait encore et mettait so
’à la chapelle de saint Costantino, posée sur les monts où le soir le soleil disparaissait comme un énorme diamant. — Saint Co
se baigner ? — pensa-t-il, déçu. Tout à l’heure l’eau sera froide. Le soleil était couché ; la splendeur du ciel rouge orangé
l atteint les hauteurs d’une véritable inspiration cosmique et dit au soleil  : Ô Soleil, tu n’es pas éternel — ni seul ! — e
s hauteurs d’une véritable inspiration cosmique et dit au soleil : Ô Soleil , tu n’es pas éternel — ni seul ! — et aux nébule
s est d’une grande beauté : La terre fumait : elle levait contre les soleils couchants des profils frissonnants et, dans des e
oir contemplé, sans chagrin, les splendeurs augustes de la Nature, le soleil qui se répand partout, les astres, l’eau, les nua
êtres au profil jupitérien. Les yeux fermés il voit dans son sang le soleil . Aussi son idéalisme a-t-il horreur du mystère e
i le caractère de ce poète et la beauté de son œuvre. Il est, sous le soleil méditerranéen, des petites villes champêtres et o
étiques, les Élégies parisiennes, la Beauté de Paris ; nous lirons le Soleil natal. Un amour serein de la vie et des félicités
ombés d’une bouche humaine, éclaire, embrase, embellit tout, comme le soleil qui luit dans les cieux, et soulève les âmes les
de ce merveilleux enfant du Seigneur que Dante salua en le nommant : Soleil , a été accomplie par un des plus fervents néo-cat
tiennent plus ou moins de réminiscences, que, par exemple, l’Hymne au Soleil soit imité de Léonard, que, dans l’Isolement, il
4 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
le sa jeunesse lorsqu’il s’éloigna du charme des vierges dansantes au soleil du printemps, lorsqu’il ouvrit son âme aux ardeur
lui, l’homme qui aime le beau, la nature, le sourire des vierges, le soleil , l’azur, la mer, les moissons flottantes dans les
sir, de la beauté. Depuis, un lourd cauchemar a hanté les esprits. Le soleil a été banni des temples chrétiens : le Dieu cruci
les offices secrets ou les occultes messes mystiques : c’est en plein soleil qu’ils cultiveront, voulant en boire et faire boi
5 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
l’apothéose d’un Paris transfiguré et glorifié, saisi, au coucher du soleil , à l’heure de cette lente invasion des rues et de
, cette humble forme d’art, qui, même dans sa gloire éphémère (car le soleil la décolore, la pluie la mouille et la macule, le
l ne vaudra par lui-même, et l’individu prouvera sa dignité, comme le soleil , par son éclat et sa chaleur. Une pareille énonci
losophe italien a découvert la théologie naturelle. Pour le Vinci, le Soleil est un vicaire de Jésus-Christ beaucoup moins con
pour blâmer ceux que veulent louer et adorer les hommes plutôt que le Soleil , ne voyant pas, dans l’univers, un corps aussi ma
euve qui n’est pas géométrique, Épicure de méconnaître la grandeur du Soleil  : il ne critique que des observations, parce que
ontraient à la pointe Santa Fortunata, toute rouge dans le coucher du soleil . Elle lui demanda s’il pensait rester à Sorrente.
-il dû tomber en admiration devant ce pêcheur napolitain, dressant au soleil , sur la proue de sa barquerolle, son jeune torse
raiment stupide pour s’intéresser à un feu follet qui passe, quand le soleil chaque jour nous éblouit ! § Le lecteur a dû épro
i fait demeurer l’âme dans la prison du corps, sans trop de peine. Le soleil ne luit que pour montrer à l’œil de l’homme cette
us sage formule de ses libertés. Après lui, il n’y a plus de place au soleil de Dieu pour aucune inquisition ni de Torquemada,
lumière indistincte : ciel encore brûlé                       par le soleil disparu… Corrado Govoni : Gli Aborti, Taddei-
onne en aumône, semblables à un dimanche en province, semblables à un soleil hivernal qui éclaire du vin sur le seuil d’une po
passé revit dans ma mémoire ; La place de Saint-Marc éclate en plein soleil , Et j’hésite un instant à fouler tant de gloire.
appliquée à l’extérieur des édifices et, dit M. de Foville, « sous le soleil de ce climat, ces trompe-l’œil ne semblent plus d
i haut que, regardant de là vers le bas, À peine pouvait-elle voir le soleil . C’est dans le Ciel, à travers L’Éther, comme u
arla, comme Les étoiles quand elles chantent dans leurs sphères. Le soleil était, alors, disparu ; la lune annelée Était par
e le verre d’un sablier. Au profond des croissances visitées par le soleil la libellule Est suspendue comme un fil bleu lâch
mes devant tant de souvenirs de beauté et de force épars sur l’île du soleil . Dans quelques sonnets, réunis sous le titre Sone
n fais pas, je suis convaincu d’être plus menteur qu’un Parthe, et le soleil n’est pas levé encore que je demande mon pupitre,
à l’aube, comme vers une bataille : Il arriva le premier. Contre le soleil il se leva, la grande tête droite, et le tumulte
re 1908, p. 253-273 [253-257, 262, 266-273]. Nue, la vérité, comme le soleil cru, devient invincible puisqu’elle aveugle. Vêtu
fesser : aux notes de son édition du Nouveau Testament, il dit : « Le soleil illumine le monde, pourquoi n’en serait-il pas de
semblable à la vie des hommes, la Ville d’Orient, luxurieuse dans le soleil et sous la lune et les étoiles, qui dresse vers l
près mystiques, la Levrette du firmament, les Perdrix impossibles, le Soleil moraliste dialogueront et ce sera pour dire l’ant
marmonnent et se lamentent comme des mendiantes lasses ; le henné du soleil roussit la chevelure des étoiles ; les routes tra
asseoir les fillettes du port, Dont le teint est fardé d’embrun et de soleil Et le corps assoupli par l’audace du vent. Des gr
amment aux parapets D’où l’on voyait déjà, sur l’horizon grisâtre, Le soleil émergeant s’embrouiller aux mâtures Parmi la rous
à ses tableaux d’épouvante un peu de la couleur et de l’éclat que le soleil de la Riviera devait jeter sur le charnier gênois
de nuit, puisque ses protagonistes méprisèrent « le mouvement que le soleil prêterait à la lagune avec ses scintillements, to
eauté ! Laisse tomber les jours, puisque tu les fécondes ; Laisse les soleils fuir, laisse mourir les mondes. Je te dirai cela,
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
a monture, vous pouvez renoncer à savoir l’heure autrement que par le soleil  ; si je donne à un charpentier un fer de hache sa
iolent et superbe ; c’était un fruit poussé au bord de la mer sous un soleil de feu ; c’était le sentiment royal, effréné, qui
terrasse, menaient leur existence quotidienne, le ciel était pur, le soleil rayonnant : mais tout cela me paraissait triste e
e réfléchissais donc, assis devant ma fenêtre, tandis que l’ardeur du soleil décroissait peu à peu. Cependant, cinq heures app
aux arbres de la Villa Nationale étaient enveloppés par les rayons du soleil baissant. J’étais nerveux et je cherchais à le ca
llant, je souriais à la vie. Je me mis à la fenêtre, tout enchanté du soleil et des colombes dans l’azur. Mon naturel, avec so
e. Je me sentais l’âme légère. J’eusse envoyé des baisers au rayon de soleil qui glissait dans ma chambre, teignant toutes les
étendus sur quelque promontoire, contemplant le spectacle sublime du soleil couchant sur la mer, Lina devenait pâle, elle me
s promenades, des ascensions dans la montagne. Nous marchions sous le soleil , joyeux de ses chauds rayons qui nous épousaient.
croisaient dans le sentier. Nous montions, nous avions chaud, le rude soleil nous caressait, nous sentions sous nos pieds avec
gardaient de loin, stupéfiés ; les tas de chanvre resplendissaient au soleil d’août, au sommet des piques des cordiers. Le sil
ébarque Ulysse se trouve en un point de l’île « où sont les levers du Soleil et la maison de l’Aurore31 ». La première express
de radeau flottant qu’elle me fit un soir de novembre 1904, après le soleil couché, lorsque, du haut des collines de Marina d
île, cet ensemble est à la lettre tourné vers l’aurore et le lever du soleil . Les marins antiques préférant les plages à échou
« Tout le jour, la nef voyage sur la mer ; jusqu’après le coucher du soleil , et l’heure où les chemins s’emplissent de ténèbr
e le monde entier de ses eaux tumultueuses, et qui, à l’endroit où le Soleil se couche dans ses ondes, baigne les régions habi
le texte, des hommes enveloppés de ténèbres et de brumes : jamais le soleil ne les éclaire de ses brillants rayons, ni quand
de l’Occident, celles qui baigne le fleuve Océan, ne voient jamais le soleil . En ces régions déshéritées, la trajectoire de l’
e de l’astre passe au-dessous de l’horizon, elle est souterraine ; le soleil s’emploie à éclairer non pas les Vivants, mais le
bien montré auparavant : Trois fois, pour Ulysse et son équipage, le soleil s’est couché sur l’horizon de Circé, et trois foi
savons où est le Nord, où est l’aurore, ni où disparaît sous terre le soleil , ni où il s’élève au plus haut. Que faire en un p
uestion de ténèbres), mais sous lequel on ne peut s’orienter ; car le soleil lui-même reste invisible. On approche de l’Océan,
désert, une roche stérile, la bannière d’Italie y devrait flotter au soleil , au vent, à la tempête, avec cette devise : De ce
récieuse que partout ailleurs dans ces pays brûlés par les ardeurs du soleil . Les Turcs constructeurs de fontaines ont beaucou
éens, s’étend la cité indigène aux rues resserrées et fraîches, où le soleil trouve à peine l’espace nécessaire pour promener
la pratique de la guerre coloniale, les aguerrir contre le climat, le soleil , parfois aussi contre le manque d’eau. À l’heure
is, non loin des portes de Tripoli, un campement de Bédouins. Sous un soleil de plomb, au milieu de la chaude atmosphère de l’
ie de bersagliers. Ils marchent gaiement, presque en ordre, malgré le soleil accablant. Leur but est Gargarech, lieu illustré
acas, des cris, des foules, toute une jungle d’effervescences sous le soleil , sous ce soleil ! Heureux qui pourrait garder, da
des foules, toute une jungle d’effervescences sous le soleil, sous ce soleil  ! Heureux qui pourrait garder, dans sa fraîcheur
rits, ça ne le décourage pas trop. Il aime les roses, les couchers de soleil ensanglantés, l’Homme qui marche de Rodin (dont l
e dansera réellement au milieu de son cadre et que chaque fois que le soleil se couchera, du pont des Arts nous verrons tout P
énéalogie géographique de Circé, « sœur d’Aiétès, et comme lui née du Soleil qui éclaire les vivants et de Persé, fille de l’O
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVI »
u’a la noblesse de promener un carrosse une heure avant le coucher du soleil sur le rivage de Chiaga et de Margelina. (Existe
p de voitures. L’été on va au Mole ou à Pausilipe avant le coucher du soleil .
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
la nature que ce qu’impriment à Paris des gens qui n’ont jamais vu le soleil de Naples réfléchi dans cette mer charmante. Le g
paraître à pied. Ainsi ceux qui n’ont pas de voiture attendent que le soleil soit couché pour sortir sans que leur vanité ait
9 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
février 1909, p. 452-462. 25 juillet 1896. — Dès le matin, lever du soleil sur Messine : une ville entourée d’un seul palais
oète eût pu tirer de cette évocation une description magnifique. § Le Soleil s’est peu à peu levé, et Messine nous est apparue
et terrible. § 26 juillet. — De loin nous avons assisté au lever du soleil sur Naples. On vante beaucoup cette vue et ce spe
ettre à la parole de ses concitoyens, s’ils n’avaient pas de biens au soleil . L’estimation était faite d’une manière très favo
a et une vue de San Simeone il Piccolo avec des maisons roses dans le soleil dénotant une grande finesse de vision et un senti
e terrienne, le sicilien Capuana, poète païen de la force du désir au soleil , G. Verga, rude et fataliste, Mme Deledda, tendre
nt le goût inné des Latins pour la mesure fait aussi un harmoniste du soleil , enseignerait le mieux quelle peinture correspond
s barbares !… Pourquoi ces créatures voyagent-elles ? Arrivé comme le soleil se couchait, j’ai trouvé toute la population alla
anche, je compris cela à merveille. Il faisait un temps admirable, un soleil d’or, un ciel bleu pâle, presque blanc, comme nou
re… Le seul droit réclamé par ce peuple, c’est le droit à sa place au soleil  : ce droit-là, il en jouit, et ne le cédera pas.
l’autre côté des monts, chaque jour il vit se lever plus éclatant le soleil de la gloire pour son ancienne amie et son génére
dans le sexe maternel, apaisant la monstrueuse luxure de la fille du Soleil et de l’Océanide, agite les membres douloureux de
l y a ici au Palais beaucoup de chambrières avec lesquelles, quand le soleil était dans la constellation du Lion et celle du P
femmes ne laissent point d’y être belles sous les rayons tièdes d’un soleil adouci quand, se promenant à leur bras, on se pen
ptistine sont comme un couple de juments de Barbarie, belles comme le soleil . La Bruyère53 embellit aussi ; vraiment elle sera
au bord du Rhône miroitant, Avignon se pâme sous l’ardente caresse du soleil caniculaire. Gloire aux frais ombrages de Barbent
ascoli, le poète des campagnes et des hommes puissants et simples, du soleil , des montagnes bleues et des eaux tranquilles, éc
s) vers des appels immenses de la mer, vers l’existence exubérante de soleil et de rêve, sans espoirs et sans attentes, comme
La Sixtine est obscure, et ses murs mal construits : Le plus roux des soleils n’en chasse point la nuit ! À quoi bon s’acharner
paisible, sur les belles pierres cuites de la dominante Rocca que le soleil couchant tiédissait, malgré la saison avancée ? É
Bélisaire attendri. « Aujourd’hui, du moins, ils pourraient jouir du soleil et s’aimer librement à la lumière du jour et en p
deux amants montèrent en voiture. Quoiqu’on fût au mois d’octobre, le soleil dardait ses rayons sur la glèbe dont les sillons
lac minuscule et charmant. Derrière de hauts et tendres peupliers, le soleil perçait avec rage les ramures grêles ; hostile à
’un moulin rustique, conduit au petit temple que dorait chaudement le soleil déjà sur son déclin. Son fronton triangulaire sou
Emmanuele. Quand le jour baissait dans la vieille rue provinciale, le soleil oblique dorait un instant les méplats de ses épau
revint admirer la Déesse et la voir se dorer et vivre à la lumière du soleil couchant. À la contempler, il oubliait l’heure. L
passe et repasse En montre au ciel la couleur. — Ce matin l’ardent soleil Forçait à cligner les yeux Et mettait dans l’eau,
10 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
lambe comme une torche… § Il est charmant de sortir le matin quand le soleil n’est pas encore chaud, et d’errer à l’aventure d
pèce de gens dont les mœurs sont celles des êtres habitués à vivre au soleil . Après déjeuner, de grosses femmes dorment assise
philosophie tendre, dont les amertumes se sucrent de tout le miel du soleil de là-bas, préside aux gestes dramatiques de ce m
suc des plantes, mon Giorgione peignit, pendant toute sa vie, avec du soleil mêlé à ses couleurs. Il a su trouver, dans des ca
, tant son contentement m’amusait. Le ciel était magnifique autour du soleil . Les mosaïques, les marbres et les colonnes étinc
place Saint-Marc, où s’ouvrait la foire. Je m’y rendis au coucher du soleil . Les boutiques étaient nombreuses et bien achalan
aient d’une draperie verte le tableau que je contemplais. Un rayon de soleil le coupait obliquement, au moment où j’arrivais s
cia avait, elle aussi, une chair semblable à du marbre chauffé par le soleil . Quand je la rencontre, dans la rue, j’imagine se
en m’enlevant mes plaisirs ! Je mourrai certainement loin de mes deux soleils  ! Lucia, Alexandra ! Giorgio vous attend. Approch
Après avoir rendu compte de ma mission, je me dirigeai, au coucher du soleil , vers le Rialto. J’allais franchir le pont lorsqu
Venise, Seigneur. J’aurais été navré de ne pas admirer ce coucher de soleil , avec vous. L’air chargé de poussières d’or enric
se trouva, pendant un instant, en travers du canal et illuminé par le soleil . Puis, les avirons le poussèrent à quai. — Regard
s deux compères : Giorgio attendit, pour se mettre au travail, que le soleil inondât l’atelier. Ensuite, il exposa ses toiles
aux, un fragment de chair nue, il sortit en le laissant sécher par le soleil . Titian et son complice examinèrent alors les hui
r… et utiliser, comme couleurs, les flammes des charbons et celles du soleil . — Palma, comment sais-tu cela ? — Vous me soupço
llir par des reflets d’or sombre ? Elles les lavent et les sèchent au soleil , pendant de longues heures. Ne les avez-vous jama
travaillait joyeusement, en pleine lumière, aidé par son apprenti le soleil . Parfois, il descendait sur la place pour juger l
je le serai, certainement, lorsque j’offrirai à la divine lumière du soleil des nudités ternes ; quand je ne saurai plus trad
ardins ? Avec quelle nonchalance cette fleur ne s’offre-t-elle pas au soleil en se penchant sur une fontaine ! Aussi, avec que
femmes ! comme elles brillent, sur la pelouse bordée par un chemin de soleil où s’avancent un berger et ses chèvres ! Rires et
de M. Henri de Régnier ; à preuve, ce sonnet : LA CHARMILLE Que le soleil rayonne ou que l’autan gémisse, Malgré le midi ru
m’apprêtais à quitter Venise, lorsqu’un soir, peu après le coucher du soleil , Lorenzo, l’apprenti préféré de Barbarelli, se pr
as des escaliers. Elle me conduisit dans sa chambre, s’endormit et le soleil dora son corps… Ce ne fut ni l’orgueil d’une vict
choses naturelles… la beauté telle que la décriraient les arbres, le soleil , les fleurs, les eaux vivantes, les enfants et le
; comment il faut modérer les chairs, choisir les paysages ; faire du soleil , une couleur ! Il leur a tout appris t il est mor
1911, p. 355-359 [358-359]. En se promenant dans ces pays baignés de soleil , l’auteur a découvert que la France pourrait bien
de la « perfide Albion », qui semble bien posséder comme l’empire du Soleil Levant une odeur spéciale ; puis il donne des asp
es Princes et bien d’autres », il est devenu au Châtelet un misérable soleil avec des rayons tremblants en papier doré. C’est
 :                   — Il est si doux de voir la lumière, de voir le soleil  ! est-ce qu’on ne pense pas, cette fois, à la pl
egardaient passer les vaisseaux sur le canal, un jour de jeûnes et de soleil … » que l’on retrouve, fort gentiment rimé, mais
ncens. Par les mourants juillets, du haut du Janicule, Alors que le soleil décroît sur les gazons, Suivre d’un long regard c
Tramontane très froide, un peu de goutte. « Premier froid de l’année. Soleil superbe. Projets de voyage à Sabiaco et à Tieli. 
and, à coup sûr, qu’il n’est « illustre », Paolo Uccello, à côté du «  Soleil  » auroral d’Italie, pour me servir d’une expressi
ndit sur les glaciers énormes, dans les hyménées qui vécurent avec le soleil  ; les solennelles et petites paroles prises aux b
el et secret, dit-il, de cet abîme que ne viola point la flamme des soleils ou l’éclair des pioches, dans cette ronde énorme
e par l’étude de ses œuvres où domine l’amour de la couleur, fille du soleil . Le Barbarelli, enfant et favori de Venise, est m
11 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
u des marbres anciens qui semblent s’être dorés, en mûrissant sous le soleil , comme de beaux fruits. Les arbres et la prairie
fets de plein air : une Servante riant et une Vieille Femme campée au Soleil . Une autre étude est, je crois, antérieure : La M
l’Enfant Juif, la Rieuse, l’Enfant Malade et l’Impression d’Enfant au Soleil , D’abord, l’Âge d’Or : une jeune fille enlève de
ssion de portail ; — le Sportman, homme de belle santé, pris en plein soleil sur un champ de courses, insolemment campé, le gi
é, le gibus provoquant, le veston tendu, fouetté d’air vif, trempé de soleil  ; — l’Enfant au sein, vorace, animalement absorbé
12 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
mme une tortue dans sa carapace. Chevalier de la lune et chevalier du soleil ont perdu leur prestige pour des générations lect
d’un tableau exposé au Salon des Indépendants sous le titre : « Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique… » Boronali s’exprima
a déclivité penchante des collines Fiesole étend ses clos parfumés au soleil , et moi je regardais le soir de cornaline sonner
et. Mon premier soin en arrivant à Milan est de courir à la poste. Le soleil , la poussière me donnait soif d’une lettre de mon
et par une large route entièrement découverte, nous étions brûlés de soleil et chacun ressemblait à un tas de poussière mouva
tte triste différence, c’est la misère, hideuse et pâle aussi sous le soleil dont elle parvient à corrompre les doux rayons. D
d’un peuple serré, chantant, criant, courant dans la poussière et le soleil , et la foule, qui s’ouvrait pour laisser passer l
de flambeaux luttant avec une triste impuissance contre les rayons du soleil dans sa force. Des femmes, des hommes, des enfant
leurs cris charmants, d’autres jouaient du violon et du piano, et le soleil colorait en se couchant tous les anges du frontis
courûmes à moitié, toujours poursuivis du Dôme, noyé dans les feux du soleil couchant, et nous redescendîmes à la porte de Rom
prends mon parti lorsque je me trouve devant le tableau des Chiens du Soleil . Mafarka se battant à côté de son frère Magamal,
vision charmante d’une Venise amoureuse, jeune et gaie sous un ardent soleil , une vraie ville d’Italie pour un amour de vingt
l’intense chaleur du jour, c’est le décor du ciel qui flamboie : « Du soleil en fusion, de l’or partout, en bigarrures, en moi
définitive griserie… » Qui donc s’acharnait à dénier tout pouvoir au soleil italien ! Sa magie ne s’exerce-t-elle pas encore
faisait frissonner : aller quérir le mystère de la vie, même en plein soleil , en pleine lucidité d’observation. L’auteur du Da
pour la vivacité de leurs mouvements, aux lézards qui s’évertuent au soleil sur les marches des escaliers de marbre. Il dével
ur la plage crépusculaire, parmi le fracas des violons, le coucher du soleil et l’horreur des Casinos, partie des myriades d’A
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
              Mistral. (Redresse-toi, race latine, sous le manteau du Soleil  ! Le raisin brun bout dans la cuve, le vin de Die
r lui-même, le pauvre poète fait un dard d’or, et le lance contre le soleil  ; il regarde comment il s’élève, comment il brill
forgé son dard, qui s’appelle : Fureur, et il l’a lancé non contre le soleil lointain et indifférent, mais contre la poitrine
Quirite, en revenant, regardait en haut la ville carrée, éclairée de soleil , et il murmurait un chant lent saturnien) ; Fiè
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
le distribuerai à pleines corbeilles. Il sera la lumière nouvelle, le soleil nouveau qui se lèvera, tandis que le soleil ordin
a la lumière nouvelle, le soleil nouveau qui se lèvera, tandis que le soleil ordinaire va se coucher, il épandra la lumière à
il épandra la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres, parce que le soleil accoutumé leur refuse sa lumière. S’il est quelqu
lienne, mais la religion qui va se lever, tandis que le catholicisme ( soleil ordinaire) se couchera. Archéologie, voyages.
15 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
oître d’arbres le lac rayonnait, Sacré, attendant la victime promise. Soleil , tu étais vraiment au centre du ciel, quand Je te
etc., le tout orné d’invocations à Darwin, à la Justice, à la Loi, au Soleil , à Trieste, etc. Journaux et revues [extrait]
16 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
, la populace se dilatait là, et, au reflet des auréoles, mieux qu’au soleil des carrefours, elle prenait des entournures d’or
lottait, à peine d’hier, la blonde langueur des vieilles religions du Soleil . Et brusquement, voici que c’était la nuit, la nu
es. Ce n’était plus le fracas de la Rome païenne. Du dehors, du grand soleil , ne venait pas le rugissement des lions déchirant
t les anciens confesseurs en leur tunique de fantôme. Ce fut comme un soleil revenant visiter l’ombre qui le couva. Mais dans
17 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
n cœur et s’ouvraient dans les pampres roux, dans l’opulence rouge du Soleil d’automne. Chaque grain de raisin contenait une g
nstigateur : la soif inapaisable de l’Argolide, trop enflammée par le soleil et par l’extraordinaire richesse de ses entraille
, Vers les cités qu’on rêve et les jardins féconds. Déjà souffle au soleil une plus molle haleine, Le Printemps étincelle, e
nes-Moroses, Albâtres, cipolins, porphyres, marbres roses Qu’avive le soleil de reflets violets, Debout au bord du golfe, où
ain s’est amolli, Une brise légère a dissipé la brume, Et, vivante au soleil , la ville ancienne exhume Ses orgueilleux rempart
l’âme patricienne Des ancêtres couchés dans leur gloire ancienne… Le soleil s’est éteint sur les bois automnaux, Le soleil
gloire ancienne… Le soleil s’est éteint sur les bois automnaux, Le soleil agonise aux vitres ; les meneaux Tombent en poudr
celui de la « maladie du siècle ». Campanella, l’auteur de la Cité du soleil , fut un representative man, selon la parole d’Eme
l, la ville grouillante, vivante, chantante, riche en guenilles et en soleil , largement assise à côté de son volcan, telle une
par la douleur humaine des six siècles qui ont suivi l’avènement du «  Soleil  » du Moyen-Âge, selon le mot de Dante. Le poète R
ne surent le concevoir. Nous nous rapprochons de Dante qui l’appela «  Soleil  ». Le mensonge de Celano était même nécessaire, c
cience des relativités. Nous savons que, retenus entre la terre et le soleil , toutes nos conceptions de ce qui est en dehors d
se inéluctablement à notre mentalité. Et nous nous arrêtons devant le soleil , comme devant le terminus, la borne extrême que n
s le climat seul, la splendeur d’une nature luxuriante, l’ardeur d’un soleil rarement voilé, qui ont entretenu cette mollesse,
18 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
ui ont sondé, avec anxiété les ténèbres et aussi la pleine lumière du soleil . Vous n’êtes pas seul avec un livre qui vous raco
che aux mœurs des courtisanes, si votre Théophile Gautier a dit : Au soleil tirant sans vergogne Le drap de la blonde qui dor
pauvre qui mourut sur la cendre en se faisant chanter le Cantique du Soleil Laudato sie, mi signore, cum tucte le tue creatu
19 (1890) Articles du Mercure de France, année 1890
une fleur étonnante. Qu’elle était belle et harmonieusement douce au soleil  ! J’ai tâché d’en donner une transcription en for
20 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
t un désir impatient vous saisit de retourner là-bas… la nostalgie du soleil et la lassitude de nos trop modernes capitales.
urnoyante lumière et de chaleur, fixer les derniers feux au zénith du soleil disparu derrière une terre déjà drapée d’un peu d
en place. Mais nous savons déjà, par d’autres œuvres, que le feu des soleils couchants est une gloire d’entre toutes celles de
de maîtrise parfaite où, en plein labeur interrompu sous l’accablant soleil de midi, une soif presque animale s’étanche, ceci
l’a décrit à la Revue des Deux-Mondes. Dans tout le rayonnement d’un soleil couchant reflété par le lac, une barque presque d
c’est d’une grandeur admirable ; presque tout l’espace appartient au soleil et à son embrasement dans le ciel et dans son ref
21 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
s choses, était avide d’éther, de ciel et de lumière, — un œil que le soleil fascinait étrangement, surtout aux heures magique
entrée magnifique, à la mélodie de plusieurs instruments, costumé en soleil , dans « une lueur capable d’espoiter la veuë la p
res aux ombres bleues où, durant le midi, les troupeaux s’abritent du soleil  ; ou la rivière avec la note farouche d’un train
rlent les bords : dans un lointain très reculé, la grande équation du soleil dans le ciel se pose, magistralement ; autour du
isissable toutes les perfections, c’est humanisée, chaude de sang, de soleil et de passion, la Déesse… Et cette figure-là, vou
M. Louis Pille sur le Temple de la Victoire à Athènes et le Temple du Soleil à Rome, jardins Colonna ; et c’est à peu près tou
figurée très heureusement par la tête du Divin Sauveur au centre d’un soleil . Enfin, quelques lueurs, plus lumineuses que cell
ndication, la promesse d’où va germer l’enchantement et la joie, — le soleil d’Italie aidant, et aussi des hasards heureux, à
éclosion de son génie ; mais ce sera plus encore à la nature même, au soleil , à la lumière particulière du merveilleux pays, a
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
eures, belle vue du Vésuve, dont les contours étaient éclairés par le soleil qui se levait derrière les deux monts. Celui qui
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
lac de Varèse et un mille plus haut celui d’Arona, le lac Majeur. Le soleil se levait environné de vapeurs. Les coteaux infér
24 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
sans routes. Il dit encore : Ainsi, divine Italie, sous ton juste Soleil , ou dans les ténèbres, aguerrie Et prudente, avec
eureux de leur santé, se complaisant près des eaux courantes, sous le soleil qui les chauffe et les fait vermeilles, qui allum
tri de limon, s’agite le couchant ; les coteaux d’un rayon modeste de soleil vont recevoir la gloire. Tome XCVI, numéro 3
et fastidieux, a été particulièrement aimé par la jeunesse éclose au soleil des réalisations il y a quelque dix ans. Ceux qui
ertilité est extraordinaire. Des pluies suffisamment abondantes et le soleil napolitain mettent en œuvre cette richesse du sol
inte Caruso vers l’ouest, la double ligne disparaît sous la vague. Le soleil achevait alors de se coucher, et la brume du soir
s sur le bord du ruisseau. Et les vêtements sèchent à la splendeur du soleil . « ·Après que Nausicaa et les servantes eurent ma
l, que de champs fertiles, que de collines inondées par les rayons du soleil , que de forêts inoffensives et utiles, que de bos
i ne l’a pas dépassée. Cet art bouillonnant de vie, rutilant comme de soleil jusque dans l’expression douloureuse, est bien le
e toilette et un vieux fauteuil. (En Italie, le confortable, c’est le soleil qui l’apporte.) Mais la hauteur du plafond et la
. Nous étions au mois de juillet, à six heures du soir, les rayons du soleil avaient déjà cessé de brûler la colline ; elle ét
ts, ce matin, jouaient. Aux balcons pendaient des draps, que le grand soleil rendait éblouissants. On entendait des servantes
nom, parce qu’elle ressemblait à la Psyché du musée — les fanfares du soleil me tiraient dehors. J’eusse voulu quelquefois me
e jeune fille n’est plus charmante que la jeune fille napolitaine. Le soleil , là-bas, tandis qu’il mûrît les fruits les plus r
ner dans ce paysage si beau, au pied des jardins du Pausilippe que le soleil dore, en face des montagnes de Sorrente et de Cap
on, qui exalte les poètes. M. Luciano Folgore chante : Sur la mer le soleil , avec ses armées flamboyantes, met en déroute les
des navires, et ils élèvent leurs bras maigres, vers la face rouge du soleil . Ou bien, avec M. Marinetti, c’est l’apothéose d
de brouillards, quand mon esprit sera réveillé par quelque rayon d’un soleil vivifiant, peut-être, dis-je, confierai-je tout c
25 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
usé de le porter plus loin. Elles se seraient fondues et déplumées au soleil noir de ces prunelles. Arsène Houssaye est peut-
enfante la mienne ! Morga était heureux. L’atelier des Zattere que le soleil inondait, et dont les fenêtres étaient ornées de
si elle était suivie. C’était un matin d’une limpidité admirable. Le soleil dorait les Fondamenta. La lagune gris bleu reflét
’est mon âme, ma vie que vous avez prise, s’écria-t-elle. Un rayon de soleil s’étendit comme un vernis d’or sur le tableau. — 
souvent, sur la lagune morte, en revenant de Torcello, au coucher du soleil . Les gonds de la porte grincèrent. Aurora se reto
qu’une de ces feuilles volantes avait volé vers la mer : « Coucher du soleil vu de la passerelle. Lever de la lune ; mer de bo
villes d’Italie, très pittoresques, palais rouges, arcades rongées de soleil , aspects de Venise, de Sienne, choisis parmi ceux
ble de densité bleu sombre ; sur les maisons, près du canal, un jeune soleil s’essaie à dorer les surfaces, jouant sur les ang
du large, du frisson, des courbes d’étoffes, de la nuit qui vient, du soleil qui tombe, où il a pris un reflet blême et chaud
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
rire à Jules II : « Je suis attaché à toi comme les rayons le sont au soleil . » Et Ludovic, prisonnier au château de Loches, s
27 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e de qui avait passé la lumière sereine et les illusions éthérées des soleils couchants d’Italie ; c’était celui que l’on connu
ne. On peut encore voir cet ange à Florence ; c’est comme un rayon de soleil dans l’antique tableau, froid et laborieux. Mais
, il les aurait suivies dans les rues de Florence jusqu’au coucher du soleil  : il nous a laissé quelques-unes de ces esquisses
, où la ciselure des bords court de droite à gauche comme un rayon de soleil . Michel-Ange avait vingt-sept ans ; Léonard en av
28 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ré les efforts de l’artiste, c’est Giovanni Bellini avec déjà tout le soleil de l’école vénitienne, c’est le Pérugin, enfin c’
ie, en Sicile. Il n’est que trop vrai que nous ayons sur cette île du soleil quelques préventions défavorables ; même les Ital
ement la légende, il la réduit à des proportions qui mettent l’île du soleil sur le pied de tout autre pays, où l’on vole et l
29 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
dans le calme ces impressionnantes et éloquentes notations. Aller du soleil d’Italie à la fougue du maître d’Amsterdam, de la
e la société italienne, grâce sans doute à son habitude d’attendre le soleil pour aller se coucher, et il savait les rendre av
es fenêtres et acquérir des stores pour protéger ses chefs-d’œuvre du soleil . « Mais non, on aime bien mieux laisser la foule
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
es fonctionnaires français, d’où il assiste au lever et au coucher du soleil . Puis il ajoute, et cela donne un bien curieux ap
31 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
ton parler Et vogue vers d’étranges plages. Vogue en une tiédeur de soleil occidental Riant aux céruléennes solitudes : Entr
32 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
irait-elle qu’à plonger en une ombre mauvaise des œuvres qui, loin du soleil , auraient pu nous sembler de suffisants phares sa
e Sainte-Agnès, des colombes volettent en se jouant. Du firmament, un soleil jeune et magnifique comme l’adolescence de l’anné
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
, les trompettes du Jugement dernier de l’Italie qui veut sa place au soleil de l’art contemporain ! L’Italie est fatiguée de
34 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ux, sera tendre, brillante, nouvelle, pleine de silence et de luxe au soleil du printemps, qui est toujours le même ?… Et la v
produites par la vue du beau et de la nature : les paysages dorés de soleil , un lac paisible où dorment des reflets, une sour
tait le petit cimetière de Castello, tandis qu’elle-même jouirait du soleil , de l’amour ! Luisa ne voit que cette circonstan
35 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
’étend au fond de sa barque, livré aux caprices de la mer, offrant au soleil ses membres nus, il sent de son corps gigantesque
36 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ives, pleines surtout de vieilles pierres et de tableaux, de coups de soleil et de ruelles ombreuses, de nature et de légendes
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