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1 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
bauche, qui connaît toutes les hideurs des violents qui l’ont eue, se sent indigne de son amour, et de l’amour vierge du pât
la grotte et sont restés purs, la femme croit qu’elle renaît. Elle se sent impure, mais elle croit que tout en elle s’élance
al, lorsque son fils arrive, voit son père, voit celle qu’il aime, et sent toute l’horreur des choses fatales qui doivent êt
bouche. Il n’implore pas. de pitié ! Il demande le sacrifice. Il se sent digne de la lutte atroce et de plus de souffrance
sait que lui souhaiter le Paradis. Mila est plus consciente. Elle se sent indigne et sait être humble. Elle est encore une
ndre intention ironique ; par le ton qu’il prête à leurs discours, on sent qu’il prend au sérieux ses personnages. Il les cr
equel les étoiles jetaient des lueurs fugitives et changeantes. Il se sentait triste, triste ; il souffrait un peu de la tête.
e l’œil méchant de Zio Pera. Il n’aimait personne, voilà tout ! Et il sentait un grand vide en lui-même : il se sentait déclass
ersonne, voilà tout ! Et il sentait un grand vide en lui-même : il se sentait déclassé, triste, humilié ; il se sentait homme.
nd vide en lui-même : il se sentait déclassé, triste, humilié ; il se sentait homme. La grande solitude mystérieuse de la tanca
il ; et leurs yeux reflétaient la splendeur jaune de la tanca. Antine sentait en lui quelque chose de semblable à la joie super
ent le séminariste, envahis d’une joie profonde. Zio Félix surtout se sentait heureux : il souriait sans savoir pourquoi, il pe
croyable, réussissait souvent à vaincre son grand frère. Alors Antine sentait un frisson de colère, une lueur mauvaise s’alluma
coups, en lui criant des injures. L’enfant n’y comprit rien ; mais il sentait les coups, et il se mit à pleurer, ses yeux purs
Sant’Elias pour son bonheur, pour le bonheur de son fils, le fils se sentait profondément triste et malheureux, parce que l’ho
sur un ton de raillerie si plaisante, si compatissante, qu’Antine se sentit rougir, dans un de ses habituels accès de honte q
cintillements verdâtres et rougeâtres. À la différence d’Elia, Antine sentait toute l’angoissante magie nocturne, mais il ne s’
père était créancier de son maître pour des sommes énormes, et il en sentit un trouble étrange. — Cinq cents, — dit-il, et ce
ite avant l’heure. Que veux-tu ? Tu ne peux pas savoir, toi, comme on sent le besoin d’argent quand on n’en a pas. Un homme
c quelqu’un, avec un garçon qui se fait prêtre sans vocation ? Antine sentit se dissiper sa colère, et une sensation d’angoiss
es mains se glacèrent, il eut un brouillard épais devant les yeux. Il sentit qu’Elia disait la vérité, et il eut une grande en
evêtit la soutane, se mit sur la tête sa barrette de séminariste : il sentait une tristesse morne, un profond dégoût de lui-mêm
fleuve prit une transparence glauque de voile ou de cristal ; et l’on sentit passer un souffle ineffable de lointaines odeurs,
derniers jours, il s’aperçut de son ingratitude, et s’en affligea. Il sentait déjà comme un regret étrange de choses perdues. I
, adressée par le recteur du Séminaire au curé d’Ottana. Zio Félix se sentit frissonner : il s’attendait à quelque grand malhe
tes, devenait toujours plus pâle, et ses lèvres étaient de cendre. Il sentait la vie s’en aller de lui ; il ne se faisait pas d
n lui avait remis une lettre d’Antine. Il ne pouvait la lire, mais il sentait que sous cette enveloppe était quelque affreuse c
rtir les boyaux par la bouche… Une vie terrible commença pour lui. Il sentait que si Elia revenait à la tanca, il l’assassinera
Qu’est-ce qu’il disait, le borgne, la mauvaise langue ? Zio Félix se sentait comme assailli par un chien enragé qui le mordait
autre, puis une autre encore. Alors Antine n’écrivit plus. Zio Félix sentit que son fils était perdu sans retour pour lui, et
n’avait qu’à penser à Elia, et à l’argent qu’Elia lui devait, pour se sentir trembler et ne plus voir clair. Jamais, dans tout
us être pâle. — Et pourtant, voyez, Cagliari, c’est si beau que je ne sentais pas la faim. La mer… — La mer ! Laisse-nous donc
. Et quand on a faim, on aurait beau voir le Ciel, je dis, moi, qu’on sent la faim. Qu’est-ce que vous en pensez, Zio Félix 
regardait avidement, — peut-être portait-il quelque lettre ! — et il sentait battre son cœur. Mais, au printemps, la lettre n’
ses lettres étaient de plus en plus tristes, presque désespérées. Il sentait la nostalgie de son pays et de sa douce vie passé
urs qu’Elia était arrivé, il ne l’avait pas encore vu ; mais il avait senti sa présence, et depuis quatre jours il ne buvait
terrible, — le démon, pensait-il, — le poussait et le tourmentait. Il sentait que si Zio Pera n’avait pas été dans la maison, i
s il ne pouvait surmonter la puissance infernale qui le dominait ; il sentait que quand viendrait le moment fatal il égorgerait
nca, il s’élança hors de la cabane. Après le premier frémissement, il sentit un calme étrange, un sang-froid pires que toutes
e couteau affilé depuis si longtemps. Tout combat avait cessé ; il ne sentait pas le sachet de reliques qu’il portait sur la po
om du Seigneur réveillait au fond de son âme mille échos endormis, il sentit sa joie mauvaise se changer en remords, son étonn
ou une vision ? Il ne le sut pas ; mais à peine les eût-il vus qu’il sentit grandir en lui non seulement cette impression mys
ès probablement Cariani. La qualité assez ordinaire de sa peinture se sent d’autant mieux que le voisinage de l’admirable et
son intellectualité un véritable lien national, jamais elle n’a plus senti l’urgence d’une forte unité des esprits devant le
ertaines douceurs de tolérance qui montraient combien son âme antique sentait la puissance des grandes nécessités philosophique
e grand nombre d’incidents a toujours été le refuse des poètes qui ne sentaient pas dans leur génie ni assez d’abondance, ni asse
une histoire de l’art à Naples. Ici, la matière était neuve et l’on y sent quelques tâtonnements fort excusables. M. de Bouc
monde civilisé, et ils conçoivent je ne sais quelle humiliation à se sentir isolés au milieu d’un siècle où l’on pourrait pre
des vers, à la stupeur du public ! Ce dernier, bien entendu, n’a pas senti , un instant, diminuer sa faim. Loin de là, son hé
âme que vaut surtout la poésie de Lamartine. Je plains ceux qui ne le sentent pas. (1) Cf. Valentine de Lamartine, par Marie-Th
2 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
; il suffit que ces jugements soient sérieusement motivés et que l’on sente leur sincérité et leur logique. Le livre se tient
zaro sont à citer : « En chacune des pages de l’œuvre de Fogazzaro on sent la présence de l’auteur. Il semble qu’entre les l
uillité, avec art : vous êtes en présence d’une autre âme. » Quand on sent cette présence, c’est que l’écrivain est doué d’a
t doué d’assez de génie, d’assez de force pour s’extérioriser ; on la sent dans les plus froids, dans les plus volontairemen
et les autres déplorent la totale absence de la saveur du terroir. On sent , en Italie, le défaut non seulement d’un grand ce
s est renouvelé par la finesse de l’analyse et l’observation que l’on sent personnelle et neuve. Quoique la forme soit celle
e. Le mot « virgilien » a été écrit à propos de M. Pascoli. Nous nous sentons , dit M. Garoglio, en présence d’un grand artiste
es, interprète cependant la nature avec une profonde originalité ; on sent que les choses ont eu sur lui une influence direc
nnage de Robespierre y joue un rôle scrupuleusement historique. On ne sent pas, dans ce drame, l’approche de l’Empire ; Robe
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
aravant. J’avais le désir de l’amour, mais non le pouvoir d’aimer. Je sentis alors que je n’aimerais jamais, que je ne pourrai
rais jamais connaître les égarements et les ardeurs de la passion. Je sentis alors que je pourrais posséder des femmes, que je
erchai donc à créer en moi, à tout prix, la passion de laquelle je me sentais incapable spontanément ; j’essayai de toutes les
ésemparer mou esprit. Je possédai le corps de femmes innombrables, et sentit battre sur ma poitrine d’innombrables cœurs d’ama
refléter en eux mon visage, et je voyais briller en eux la joie de me sentir près d’elles, et cependant mes yeux ne se voilère
nait de déclamer avec grande emphase un lied stupidement émouvant, je sentis mon mépris qui se changeait en haine. « Et pourta
de moi, et si j’y consentais, il m’écoutait avec curiosité, mais sans sentir , sans comprendre, sans revivre avec moi ce que je
n geste de colère. Mais quand je fis un mouvement pour m’en aller, je sentis son bras qui m’étreignait avec violence et j’ente
te resta dans l’eau frémissante du bassin. Après quelques minutes, je sentis que son corps s’enfonçait et devenait flasque. Al
4 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
accord complet avec la Triple-Entente sans déchaîner la tempête qu’il sent gronder et qu’il veut éviter dans l’intérêt même
re histoire d’hier, frappaient l’imagination populaire en lui faisant sentir la puissance et la grandeur du lien national. L’é
ration ne fut pas le dernier facteur de ce sentiment. L’étranger fait sentir au paysan calabrais ou sicilien, à l’ouvrier piém
s un autre. Il écrit dans une revue d’intellectuels et d’esthètes, se sent en leur présence, parle comme ils parlent, pense
e souplesse merveilleuse et apte aux nuances les plus subtiles. On se sent décontenancé presque jusqu’à la stupeur en présen
l’accord méditerranéen ; mais soudain l’incident du Carthage nous fît sentir que l’Italie était isolée en Europe. On ne donner
coup d’arrêt de la Marne, qui nous rendit la respiration et nous fit sentir que la marée des barbares était repoussée pour to
e le Pape aurait dû être un des protagonistes de ce drame et il ne se sentait pas de taille. On dit qu’il écrivit une lettre an
hée dans ces rides, indestructible. On ne voit plus les hommes, et on sent leur fourmillement : ils sont petits, perdus dans
Et en se reconnaissant lui-même et chacun de ceux qui l’entourent, il sent la sagesse qui l’encombrait s’évanouir ; c’est al
vouloir tout de go fonder une religion dont le besoin ne se fait pas sentir . Mais il n’en reste pas moins que les moyens de l
e locomotion, le mouvement pour tout dire, ont modifié notre façon de sentir , lui ont donné un prétexte excellent pour se reno
la plus fâcheuse vers laquelle des esprits puissent s’orienter. S’ils sentent un besoin impérieux de piété, les Français qui se
la loi de cette vie terrestre, obsédante par ses contrastes, mais on sent très bien qu’ils sont dans l’attente, qu’ils espè
ompris. Et il y eut des heures où, tel un saint François d’Assise, il sentit vivre dans la matière même le souffle et l’esprit
l’au-delà. Quand il lève les yeux et qu’il contemple l’infini, il ne sent pas crier en lui la douleur immense de l’homme ép
it de dire ainsi, et Franco ne respirait plus : — Je me suis toujours sentie différente et détachée de toi dans le sentiment q
ement vrai, à ce qui est sûrement juste, ici, sur la terre, tu aurais senti ce besoin d’agir que j’éprouvais. Tu sais bien co
bien comment je t’aurais voulu en certaines choses. Par exemple, qui sent mieux le patriotisme que toi ? Personne. Hé bien,
cette terre, des choses que nous pouvons comprendre, que nous pouvons sentir  ! » Ainsi parle Luisa Maironi ; et que pourrions-
u me caresses aux bonnes heures où le corps s’alanguit et où l’âme se sent trop seule. Moi-même je mettrai tout mon savoir à
’elle nous inspire. M. d’Annunzio peint la vie moderne telle qu’il la sent . C’est son droit. — Hé bien, moi, j’en ai assez,
e : « Leur vie n’était rien en comparaison du but à atteindre », nous sentons qu’il faisait abstraction de sa douleur de père p
ocrate, impérialiste, aimant son pays avec une ferveur passionnée, il sentait fleurir un rêve de domination dans son esprit dis
5 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ému, et tant souvenir y devient sentiment. Il y a deux manières de «  sentir  » l’épopée. Et il ne s’agit pas des deux manières
nération spontanée au milieu d’une multitude, de l’épopée littéraire, sentie et exprimée par un homme seul, un poète. Il y a d
grands que les hommes n’arrivent pas à les comprendre, pas même à les sentir . Pour en éprouver quelque émotion, ils sont oblig
e leurs effets, ont voulu débarquer. On les a retournés en tous sens, sentis , tâtés, oscultés, puis on a jeté leurs paquets da
; dans celui de la femme, rien que de la campagnarde ; et pourtant on sent autre chose : moins de fond vulgaire que chez nou
de sa femme, qui allaitait le plus petit, il s’est mis à chanter. On sentait qu’il chantait pour lui, et que nos visages nouve
tait pour lui, et que nos visages nouveaux ne l’intimidaient pas ; on sentait , à la manière dont allait sa voix, qu’il était en
ersonne n’a pu me le dire. Il m’a frappé de crainte et de pitié. J’ai senti une chose irrémédiable et terrible. § 26 juillet
L’on se rencontrait partout, l’on se coudoyait sans cesse, l’on ne se sentait pas étranger l’un à l’autre. La ville avait une â
rs intérieurs manquent de ce que nous appelons le confort et l’on n’y sent point le charme de ces chambres que l’hôte famili
res d’affirmer leur existence, de déployer leur force, de jouir. On y sent partout la tension des énergies en lutte. Les hom
la première fois. La nature commence à révéler ses secrets : l’homme sent qu’il lui appartient, qu’il n’est point au milieu
d’un jardin de délices mortes. Il veut la connaître, il l’observe, il sent que ses mystères vont s’éclaircir, que des vérité
plus grave : c’est l’esprit même de la religion qu’on renie, on ne se sent plus chrétien, on perd la foi. Bien des gens ne p
. L’homme est debout, les fantômes de la nuit se sont évanouis, il se sent frais et dispos, il est jeune et vigoureux, il ve
s habitants. La terre et la mer sont remplies de désir ; et chacun le sent . Aucun âge ne préserve de cette passion qui exalt
s d’un grand espace dans un visage ou hébété ou farouche, qu’elles se sentent rondes, longues ou droites, du haut en bas et jus
généreux qu’éprouve l’esprit français à vanter tout pays chez qui il sent la palpitation d’une activité nouvelle, mais auss
ssent désolé la Provence ou le Roussillon. Jamais on n’a si fortement senti à quel point les deux nations étaient une même fa
er la profonde consolation à tout moment, ainsi que l’éthéromane aime sentir sous sa main le flacon bienfaiteur. Ils n’ont pas
posé un mauvais fondement… Le ciel veuille qu’à mon retour se fassent sentir les conséquences morales de ce que m’a appris la
ruines de Rome, n’ait voulu trouver que le sens de la vie. Il n’a pas senti la mélancolie et l’impression de destruction qu’i
lé, lui donne une sensation de puissance, de volonté de puissance. Il sent qu’il a le même génie que ces artistes, il veut a
ise et sainement pratiquée, peut assouvir. Georges-Olivier Destrée le sentit bien ; et, comme son âme était profonde, il lui f
e chacun rend hommage. Et, dans son for intérieur, certainement il se sent plus fait pour sympathiser avec l’honnête et cons
e titre du premier volume : Innocent III, Rome et l’Italie : ce titre sent la monographie, et c’est bien, en effet, par le t
on chercherait vainement dans tout le théâtre italien un écrivain qui sente une ferveur de la création tragique comparable, à
es qu’il y en a à Rome dans le Prato pour sécher la lessive que je ne sentirais point s’éveiller mon désir. Je voudrais bien que
re, et celui du souvenir de la race. Ni l’un ni l’autre n’a jusqu’ici senti et exprimé le lyrisme de la création méditative,
r la nécessité d’une plus grande liberté dans l’expression rythmique, sentie par l’âme contemporaine, sont de la très belle et
ouverts étaient ternes et moites, la nappe sale. La serviette dépliée sentait le rance. Bélisaire mangea, car l’homme est fait
ules électriques se renvoyaient leurs piteuses lumières, Bélisaire se sentit « seul au monde ». Sa tristesse crut aussitôt jus
de paille faisaient ombre sur le carrelage en briques délavées. Cela sentait le renfermé. Comme il avait la migraine, Bélisair
de vingt ans eût entendu tout cela de sang-froid ? Bélisaire, lui, se sentit tout à coup le héros prédestiné. — Qui est là ? d
olets clos, il ne put rien distinguer à cause de l’obscurité. Mais il sentit son abandon récent ; une fine odeur de Vere novo
ièce, oui, Monsieur… seulement, elle n’est pas à vendre. Bélisaire se sentit pâlir. — Alors que fait-elle dans cette vitrine ?
resques, mais la plus fine des villes d’Ombrie. Hélas ! il ne pouvait sentir ni sa beauté ni sa finesse… Il sentait surtout ce
d’Ombrie. Hélas ! il ne pouvait sentir ni sa beauté ni sa finesse… Il sentait surtout ce relent sui generis s’exhalant des rigo
ses lui semblèrent agréables, compréhensives et bienveillantes. Il se sentit enfin en confiance. Parvenu au premier étage, il
nnie positiviste et fascinés par un idéalisme méthodique profondément senti par la conscience moderne occidentale. Assoupli p
rte sur l’évolution spirituelle du positivisme même. Les positivistes sentent un peu le terrain s’ébranler sous leurs pieds, pa
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
historique et l’intérêt documentaire. D’ailleurs, Casanova lui-même a senti le besoin de se ménager le crédit de ses lecteurs
s d’Europe, avec une complaisance inlassable et une vanité dont il ne sent pas le ridicule. À Munich, à Paris, à Bruxelles,
seul, l’électeur de Bologne lui demandent le récit de son évasion. On sent , à travers le texte des Mémoires, que Casanova n’
vers6 ». Pourtant, lorsque Voltaire parle à Casanova d’Algarotti, on sent qu’il est moins désireux d’exprimer ses propres s
ccessoires, indique le moyen d’imiter le tonnerre et les éclairs ; on sent , à travers sa réponse, que le metteur en scène, l
son Christ et de son Bacchus. » Soit ; c’est sans doute pourquoi nous sentons cette divine trinité si étrangère à notre humaine
nérales abondent je retiendrai surtout celle-ci, où j’ai plaisir à me sentir tout à fait d’accord avec l’écrivain : « L’art (q
7 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
able. Les Allemands détestent Bruxelles. Ils la trouvent docile et la sentent irréductible. Ils l’ont désarmée, jusqu’aux coute
que de son point de vue. Il ne sait se rendre compte de la manière de sentir et de penser des autres peuples. Étant incapable
connaît pas sa propre âme et refuse aux autres les vertus dont il se sent possesseur. De là lui vient le sens de sa supério
e avec justesse qu’en ce qui regarde les intérêts de la patrie, il se sent simplement l’égal de n’importe quel citoyen et qu
de guerre, et gardent une âme ferme au milieu de la tourmente. On en sent les effets dans la résistance opposée à l’arbitra
étents s’efforcent de porter leur contribution à l’œuvre commune. On sent ici que les auteurs de la protestation ont eu sur
organiser la résistance et se défendre de la misère, lutte où tous se sentent étroitement solidaires, — lutte silencieuse surto
instruments des organisations politiques respectives ». C’est ce que sent le bon peuple, qui fournit l’immense majorité des
changé de patrie si, dans ma propagande en faveur de la guerre je me sentais le devoir de traiter l’ennemi avec une intoléranc
En écrivant pour l’élite oublieuse, vous avez exprimé ce que la foule sent et veut, confusément, mais ardemment. Et votre id
ur on entend parler de mort et de blessés. Le cousin Giovanni a déjà senti l’odeur des bombes autrichiennes ; il est mainten
sait avant tout à la conscience des dirigeants du parti, qui devaient sentir la nécessité d’interpeller toutes les organisatio
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
. Le goût de Voltaire était trop souple et trop délicat pour qu’il ne sentît pas l’erreur dont il se rendait coupable. La répa
ec le sentiment qu’il voulait inspirer à ses auditeurs. On voyait, on sentait la violence qu’il se faisait pour retenir ses lar
qu’il consacre à l’Arioste comme un hommage éclatant, mais tardif, on sent à chaque ligne le souvenir de cette scène ; et il
ites, d’ailleurs, et injustes, comme il ne manque pas de le lui faire sentir  : Il me parla da Dante et de Pétrarque, et tout
on auteur de comédies, et rien de plus32. » Peut-être Voltaire a-t-il senti l’ironie ; peut-être n’a-t-il pas voulu recommenc
9 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
’évader. Casanova, qui ignorait les motifs de sa détention, qui ne se sentait pas coupable de crimes d’État, fautes auxquelles
our le reste de mes jours. Cette idée affreuse me fit rire, car je me sentais maître de ne rester esclave que très peu de temps
dupes qu’il faisait en composant et dictant lui-même les réponses, on sent néanmoins percer en lui la croyance à la fatalité
éflexions philosophiques d’une haute portée, de controverses, où l’on sent l’ancien séminariste, de points de vue historique
i, pour la première fois dans la vie de l’irrésistible séducteur, fit sentir au héros, qui se trouvait à Londres, que l’âge ve
e plus grand des cœurs poétiques, partout où la magie de vivre se fît sentir plus vive à la plus frémissante des imaginations,
au grand jubilé de 1300 ; et c’est à un degré peut-être unique qu’il sentit « l’influence de l’année miraculeuse », puisque «
smes de saint Thomas, cherchant à surprendre jusque-là quelque nuance sentie , vécue, de la foi du Moyen-Âge. Ceci était à voir
rents en France. C’est que, voyez-vous, chaque nation a sa manière de sentir , et ce n’est pas quelques années passées à Bologn
je puis me permettre ce barbarisme. Et nous les aimons parce que nous sentons que nous avons en eux le point central, le chef q
outer du mensonge : on ne s’appelle pas sérieusement Dorival ; ce nom sent le Marivaux, un nom d’amoureux de comédie, comme
s les gens qui me connaissent de près ou de loin. Je me suis toujours senti citoyen du monde et si je suis spécialement lié p
je comprends moins pourquoi M. Pierre de Bouchaud ou Mme Jean Dornis sentent le besoin de donner de temps en temps des livres
ir venir que de la nature50. » Et en effet, rien de plus rare que de sentir par l’original de notre âme. Il n’est point de ré
me demeure sans importance. On ne craint pas de témoigner que l’on ne sent qu’une beauté basse, en ajoutant que la bêtise es
trop de sauvagerie, par conséquent ; pas tant de naturel qu’on ne se sentît en pays habité, et, chose pas dédaignable, bien h
rmée. Quoi qu’il en soit, tout de même qu’au vingtième siècle on peut sentir la poésie de la nature sans voir la nature, au di
voir le paysage et l’interpréter à un point de vue artistique sans en sentir la poésie. Cournot eût distingué dans ces deux di
e mars (1893) que nous allâmes visiter les cataractes du Niagara… J’y sentis l’air ambiant vibrer et la terre trembler sous me
r l’univers. Rien d’étonnant à ce que, malgré son jeune âge, elle ait senti la sauvage beauté d’un aspect de la nature dont l
e de l’Italie septentrionale, la proximité relative de la mer se fait sentir partout. Le second, c’est que, tandis que le cerc
lindre à essence, le ventre chauffé par la tête de l’aviateur, que je sentis tout à coup l’inanité ridicule de la vieille synt
est là qu’une attitude. L’élément cérébral, volontaire, y domine ; on sent trop ce que l’auteur a voulu, on sent trop qu’il
bral, volontaire, y domine ; on sent trop ce que l’auteur a voulu, on sent trop qu’il n’y a pas, dans ces pages, un coin émo
jardin d’un asile d’aliénés, où chacun s’éloigne de son voisin, veut sentir sa parfaite solitude, veut vivre uniquement avec
rfait « libéré », il eut l’inquiétude de son plus sûr penchant. Il se sentait poursuivi par les haines, qui ne furent pas toute
ue les hommes et la vie lui donneraient pourrait le satisfaire. Il se sentait né pour de grandes joies, mais il savait toujours
s, parce que le langage est en rapport très étroit avec la façon « de sentir , de penser, de juger ». Les différences de tout o
r différemment, c’est aussi parler différemment » et « différences de sentir , différences de parler ». Le dictionnaire de la l
our le bas peuple d’avoir un langage à lui, expression de sa façon de sentir , de penser et d’agir. Le bas langage, ajoute-t-il
gage, ajoute-t-il, issu de ces façons si particulières de vivre et de sentir , sert, entre autres, comme « fonction de protecti
d’en face ouverte à deux battants. J’eus un mouvement de plaisir, je sentis un petit choc au cœur. Pourvu que cette chambre,
té, tout à côté de moi, il y avait une existence féminine. Je l’avais sentie à travers les murs ; son fluide avait agi sur mes
us tenir en place. Il me fallait absolument sortir. Aussi bien, je le sentais , les Survivances n’avanceraient guère cet après-m
bougeais pas, je respirais à peine, j’étais semblable au chasseur qui sent bondir son cœur en voyant vers la fontaine, près
de celle que, depuis tant de jours, j’admirais mystérieusement ! Que sentiraient les beaux yeux de ma Psyché, quand ils se poserai
inir, et portèrent tellement au comble l’énervement dans lequel je me sentais que je donnai de grands coups de poing sur ma tab
j’étais inondé de sueur, mais j’éprouvais une telle joie que je ne le sentais pas. J’eus envie de passer incontinent chez elle
et de me dire encore que non. Mais l’énergie l’avait abandonnée. Elle sentait que je voulais, et que j’avais plus de volonté qu
int !… Le matin, je la revis. Elle me considéra avec tendresse, et je sentis tout mon cœur s’élancer vers elle. Je pris un peu
e étais-je arrivé dans sa chambre que j’eus la surprise délicieuse de sentir ses deux bras entourer mon cou. Elle me baisait l
eux parfumés me frôlèrent, et comme elle était appuyée contre moi, je sentis les battements précipités de son cœur. Elle était
issance. Et il pense, non sans courroux, À ses mers lointaines. Et il sent battre le pouls formidable De la militaire German
 15 du VIIIe volume, cette preuve indéniable de la paresse dont il se sentait envahi : « Je vieillis ou j’ai vieilli, je le sen
10 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
s pas à le savoir. Je jouissais de chaque minute, je la buvais. Je me sentais augmenté, grandi par cet amour. Je ne faisais plu
d je la retrouvais, quel bonheur de lui dépeindre ma souffrance et de sentir qu’elle, autant que moi, avait souffert de notre
lleures heures, c’étaient celles où je rêvais. Alors seulement, je ne sentais plus que je l’attendais, que toute ma vie s’élanç
it contre moi, je la respirais… Dès que j’entrais dans sa chambre, je sentais son parfum me pénétrer, j’étais grisé… Une veille
à ce qui me plaisait et me faisait battre le cœur. Mais, ce matin, je sentais que le chemin que je suivais était bon, quelque i
out… Aussi, un peu plus tard, quand cette fenêtre s’entrouvrit, ne me sentis -je pas autrement surpris, ni ému. Je m’y attendai
vue, ma Lina, une seconde seulement, mon cœur se mit à chanter, et je sentis à travers mes veines glisser une force, un bonheu
public, officiel, et, dans peu de mois, j’épouserais sa fille. Je me sentais l’âme légère. J’eusse envoyé des baisers au rayon
is les lèvres ; le marquis me regardait d’un air indifférent, mais je sentais qu’il m’observait. J’entendis un pas léger glisse
ne point l’ouvrir. Sa fille et moi le lui demandâmes ; ici nous nous sentions plus libres que là-bas, où nous aurions retrouvé
 !… Elle n’était plus ma maîtresse. C’était une jeune fille, et je me sentais pour elle un nouvel amour. On eût dit que jamais
narines qui battaient un peu, je poussais un profond soupir ; et nous sentions tous les deux que le lien qui nous unissait nous
grand que nous, hélas ! « Si ! toujours ! toujours ! toujours ! » Je sentais son âme pleine de larmes et prête à déborder. C’e
res, des plantes, des ruisseaux, des collines et des bêtes. Nous nous sentions sur le cœur du monde. Nous étions les enfants de
Nous montions, nous avions chaud, le rude soleil nous caressait, nous sentions sous nos pieds avec amitié la pierre dure. Parfoi
mplâmes, nous le possédâmes avec bonheur. L’âme de Lina vibrait, elle sentait la beauté. Et ce pays admirable, qui paraissait ê
de la perfection. Elle était pareille à ce pays de Syracuse. Je l’en sentais la fille. Et contempler les lignes du paysage ou
mer. Où l’emmenais-je ? Vers quoi ?… L’avenir ! Quel avenir ?… Je la sentais émue, craintive, anxieuse… Alors je l’attirai à m
nus dans des cadres limitatifs de tout essor. Goethe, très affranchi, sentait profondément l’inanité des efforts de ce milieu,
t les satisfactions de sa présence, mais Euphorion — ombre et homme — sent le besoin de jouir des facultés de lévitation qui
iter son cœur, contribueront à faire entendre qu’il y a des façons de sentir sans faiblir, et que l’excès, l’abus sont de simp
dedans ne laisse rien apparaître, hors de ses lueurs, ne laisse rien sentir hors de sa bonne chaleur. La violence du foyer es
près de mourir, peu à peu remplacé par la peinture à fresque. Ils le sentent . L’enthousiasme a déserté leurs cœurs. Or George
m’en aller, Figline ! Ton pèlerin arrive à cet âge sévère, Où l’homme sent qu’il a sa meilleure œuvre à faire. Il lui faut l
et à marcher avec les précautions que doivent prendre les femmes qui sentent craquer leurs vêtements par derrière, par devant…
de haut lignage, en question n’a pas crié, justement parce qu’elle a senti que deux êtres assortis se cherchaient. Les famil
u Baptistère, Quand les cloches sonnaient ce Dimanche in Albis, J’ai senti dans mon cœur se lever ton grand Lys. Les orgues
seulement une ou plusieurs découvertes dans la façon de penser et de sentir , selon la formule de Paul Bourget, mais aussi l’a
italiennes, d’épiciers, de bouchers et de marchands de tabac, mais on sent ici que l’islam règne en maître. Des mosquées nom
ards du passant dans la simplicité de façades toutes semblables. On y sent une existence intérieure secrète et mystérieuse.
se réjouir à la vue du foyer retrouvé et de la Turquie prochaine, ils sentirent un immense émoi s’emparer d’eux. C’était non seul
, impressions et souvenirs, nous avons un bon livre de choses vues et senties , appréciées et raisonnées ; des paysages de Tosca
traces antiques ». Cet historique et d’ailleurs anodin désir, je l’ai senti se ranimer en moi, vieille marotte, en contemplan
je ne sais pourquoi, en une même sensation, le bonheur physique de me sentir vêtu de toile fraîche et de respirer les premiers
marche. Je ne vis dans le compartiment que mon père. Heureusement, je sentis dans mes bras mon génie, Maldino. Mon père regard
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
particulièrement à Naples. (L.) Une certaine rudesse inculte se fait sentir jusque dans les premières classes de la société.
aturel. (Toute cette relation est bien froide, comparée à ce que j’ai senti en 1811-1813.)
12 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
s les pages des autres, surtout. Il suffit d’employer un adjectif qui sente l’épidémie, pour être classé parmi les suivants d
théorie et la pratique il y a heureusement un abîme : chaque amoureux sent que son cœur, que ses sentiments n’ont pas encore
s scientifiques. La science avant tout ! Il y a des occasions où tous sentent un besoin insupportable de devenir des savants :
des clairs, le grain très gris des ombres, toute cette exécution qui sent la fresque donne à ce panneau une haute saveur. A
subtil, et, entouré par des images de jeunesse, d’avenir, de vie, il sent partout la Mort, la Mort, la Mort ! Ce sentiment
lairer encore l’âme d’Alexandre Zeno ; il a compris le mystère, il se sent fort, il trouve que la vie est partout, puisqu’el
t-il pas quelque injustice à juger avec notre manière particulière de sentir cet art spécial qui dérive d’un tempérament si di
ecommencer l’opération si, quand ses blessures sont guéries, il ne se sent pas soulagé du mal dont il souffrait. » Mais on
héroïque du reste, ayant en horreur la guerre pour laquelle il ne se sent aucune aptitude, — et que nous trouvons ici « s’a
13 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ies du drame divin, la voyageuse put dire bien réellement : — « Je me sentais toute autre, avec une âme ingénue comme celle d’u
la tradition, au mépris des habitudes, d’avoir pensé et créé comme il sentait . C’est en cela qu’on peut comparer son art primit
, livré aux caprices de la mer, offrant au soleil ses membres nus, il sent de son corps gigantesque s’élever une forêt et na
isent plus vite que le désir (Fort comme la mort). Rien ne fait mieux sentir l’inutilité absolue de l’effort humain que l’impu
l’illusion de se détacher de tout, d’oublier tout, de ne plus voir et sentir qu’en soi, le silence des grands espaces vides, s
ppuyait tendrement sur lui. En passant sous un arbre penché, il avait senti son oreille à elle contre sa joue à lui… Quand il
voulu tomber à genoux. Et comme Rosa riait d’un rire mécontent, il se sentait presque monter les pleurs aux yeux, dans son ango
se désespérant devant l’incrédulité et la défiance ; vainement… Elle sentait que désormais tout moyen de se défendre lui était
la guerre n’était pas précisément le fait d’un chef de religion. » On sent que de tels papes, à une telle époque, n’avaient
s’instruisaient que dans leur art. C’est en le pratiquant qu’ils ont senti que rien ne lui était étranger et que tout leur é
14 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
es qui encombrent la voie directe du Beau. Le Beau, c’est ce que l’on sent être Beau, c’est ce qui, même sans plaire, s’impo
iration, et ces vérités infinitésimales ne peuvent que la mal servir. Sentir , tout est là, et il faut le redire, et il faut le
ément, je ne puis m’arrêter à aucune esthétique, le tout consistant à sentir  ». L’art tient à l’âme. La médiocrité présente de
15 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
« Que veux-tu ? — lui dit-il. — Veux-tu le plaisir de dominer, de te sentir le maître et le seigneur ? Crois-tu que cela puis
vec M. André Lebey. Son récit est constamment rapide et passionné. On sent que M. Lebey a plaisir à raconter ce qu’il racont
qu’il ait éprouvé le dramatique de la vie vécue, jusqu’à ce qu’il ait senti , lui le premier, les frissons, tous les frissons
cherche encore, mais qui depuis longtemps n’imite pas les autres ; il sent avec son cœur, il pense avec sa tête, il voit les
ngénu et grave, encore roide et pénétré de son maître, et chez qui on sent sourdre pourtant les harmonies profondes qui vont
n qui a tant détruit, les bienfaits de la centralisation se sont fait sentir en dirigeant sur la capitale ou les villes les pl
16 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
re et, partant, moins crevant. Si dès l’abord on est estomaqué, on se sent moins gêné par la suite, puisque au premier insta
aude Creaturarum de saint François, lorsqu’il chante : … Mon cœur se sent forcé de porter vers toi une laude de gloire, et
êt. En Lombardie, par Venise, c’est l’influence byzantine qui se fait sentir  ; on la sent encore dans les provinces méridional
e, par Venise, c’est l’influence byzantine qui se fait sentir ; on la sent encore dans les provinces méridionales où elle se
en ne voit que les reins des cohortes célestes : c’est là sa façon de sentir l’immatérialité : il ravale la beauté du ciel à u
e le désir et le transpose en clef mentale : il faut être malade pour sentir érotiquement une œuvre d’art, si elle est belle.
écieuses des civilisations disparues sous des aspects que de suite on sent véritables. — J’ai dit que son livre sur la Sicil
urterelles. Leur vol neigeait de blancs aveux dans la pénombre ; nous sentions sur nos cœurs cette douceur frôler en nous, longt
issables dans le monde, que contient le mot : méditerranéen. Le poète sent , confusément peut-être, que la force spirituelle
mée nous était connue et qu’elle ne sort pas de la manière d’être, de sentir et de s’extérioriser du « pathos esthétique » d’a
nvenable, que le piment africain est terriblement répandu et que cela sent le nègre d’une façon furieuse (surtout dans le Vi
bre vin. Et puis c’étaient les soirs à la caresse immense, Où l’âme sent une âme autour d’elle frémir, Où, là-bas, le cypr
dre à épuiser la volupté du moment en contemplant la destruction, « à sentir plus profondément la vie par la vision de tant de
r ses personnages tout ce que nos contemporains peuvent dire, peuvent sentir et peuvent murmurer par une belle nuit vénitienne
à la mode, si l’on entend par ce mot une disposition de penser et de sentir commune à toute une époque, mais ils y sacrifient
lé par lui-même » ; il dut, « à ce monument du génie humain de s’être senti , dans une seule minute, plein de passion et de cl
17 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
de Vinci imprime à ses figures un tel cachet de supériorité qu’on se sent troublé en leur présence. Les pénombres de leurs
sible de se borner à le regarder matériellement. En face de lui on se sent comme isolé sur une cime devant laquelle s’ouvren
souffrit cruellement ; toutefois cette abjection, dans laquelle il se sentait tombé, lui procurait parfois, comme il le confess
l’héroïne, sur laquelle la suite de mon récit édifiera le lecteur. Je sentis que j’avais, effectivement, été trop loquace. Je
it que sa femme porte un cœur irrité, qui ne s’est jamais révolté. Il sent que ce cœur est à la merci d’une passion ou d’un
une lueur d’impatience illuminait ses yeux ; il la haïssait, quand il sentait qu’il ne pouvait même plus la faire souffrir. Il
es chasse l’attendrissement qui avait effleuré l’âme d’Antonio. Il la sent à lui, quand elle supplie ou lorsqu’elle tremble.
s, Stella-Lucente entre et me salue avec courtoisie : — Eh bien, vous sentez -vous en train ? J’éclatai de rire : — Cette brute
. Oui, vraiment, je tremblais. Dès que j’eus mon crayon à la main, je sentis que je ne ferais rien qui vaille ! J’étais devant
ner mon modèle, sans rencontrer les yeux mobiles de cet être ! Aurora sentait , aussi, ses regards, comme un contact. Deux ou tr
vous aime ! Il s’approcha. Elle eut un mouvement de recul, quand elle sentit la main de Wellseley effleurer la manche de son c
ait de palais Stella-Lucente, Wellseley leva les yeux. Soudain, je le sentis serrer convulsivement mon bras. — Enea ! cria-t-i
je ne le savais pas ! Elle s’est évanouie contre moi : et, quand j’ai senti cette pauvre créature sans force, vaincue, innoce
nt contraints, par la rime, car ils sont de tous les peuples ceux qui sentent le plus justement ce qu’ils disent. Ils n’ont ni
musique de traduire non seulement les paroles, mais l’âme cachée qui sent parfois tout autrement qu’elle ne s’exprime, — en
s sujets, Point de Dieux, point de Diables, Ni fêtes ni ballets, Cela sent trop l’enfance. — Mais, M. le Bailly ! On peut ai
18 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
dit-il, le portrait intérieur de Léonard par lui-même, voici comme il sentait , voici ce qu’il pensait ; et s’il se trouve quelq
sur les tablettes d’un hiérophante juif, elle est vivante et nous la sentons incessamment en nous et autour de nous. Dieu est
de la fablation littéraire ; il veut le trouver dans les choses et le sentir directement, sans un commentaire qui n’est jamais
qui est laid, mais qui comprend la beauté du pêcheur, qui souffre et sent ce qui lui manque, à lui, qui cherche, qui voudra
rtie la moins forte de ses manuscrits et aussi la plus passionnée. On sent qu’il regimbe contre des jugements injustes quant
égorgement, spectacle aussi loin de mon goût que l’est de ma façon de sentir l’état mental d’un homme qui tue sa femme infidèl
oyer de ma peine, Sur ma bouche éprouver le miel de ton haleine, Et sentir ta chair vivre à travers le granit ? Je te réc
ur la vie que l’on menait à Milan, et, en lisant ce beau livre, on se sent vraiment humilié de notre pudibonderie et de notr
s découvert. Tous les mouvements tendent à en accentuer l’énergie. On sent qu’ils obéissent au cerveau et leur dépendance gr
isons d’un sage scepticisme. Pendant deux ou trois générations, on se sentit l’esprit libre comme il ne l’avait jamais été dep
s par lesquels tant de gens indignes s’élevaient au-dessus de lui. Il sentait « son cœur éclater ». Le cloître exaspéra ses sen
st en arrière est sans liaison intime avec elle ; elle n’y fait point sentir sa présence et n’y marque point la saillie de ses
pas compris… » Comme s’il s’était jamais agi de comprendre ! Il faut sentir . Pour qu’on ait pu comprendre, il faudrait avoir
ivant Dans la secrète croissance duquel la Colombe Est parfois, on le sent , Lorsque chaque feuille que Ses plumes touchent D
lleurs la physionomie moderne de la ville qui revient surtout et l’on sent que, bien mieux que des antiquailles, c’est ce qu
, ma présence rien autre       N’ajoutera qu’un glaive. M. Poizat a senti le besoin de s’écrier dans son drame : Je t’appo
l, à l’un ou à l’autre, parmi de misérables cotes mal taillées, où se sentait la peur intense de la pauvre Sérénissime, très pe
dans une terza rima absolument dantesque de forme et d’esprit : Je sentais en moi redevenir grosses, graves, mes veines : le
À l’évocation de la floraison franciscaine quel esprit cultivé ne se sent ému ! Cependant, ce courant si pur prépara l’éclo
a nature déposait en faveur de Dieu les hommes l’aient d’autant moins senti . Ce sont là des accidents de transition, des accè
eul, abandonnant ses troupes. Sa fermeté était-elle à bout ; s’est-il senti faiblir lorsqu’il n’eut plus à se roidir contre l
romantique. Elle garde donc en puissance le rêve dont tous les hommes sentent le besoin impérieux à quelques moments de leur vi
19 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
te la créature s’y résume de la tête aux pieds. À la contempler on se sent enveloppé d’une tiédeur de draps, bercé par un ro
Le Piémontais est vivement discuté, mais avec plus de justice, et se sent , sinon aimé, du moins compris. Pourtant Milan le
e de production. On respire à Paris une étrange atmosphère, on ne s’y sent pas seul à lutter, à chercher, parmi les cohues r
un tableau que vous m’apportez-là ? Et de ce jour le Piémontais s’est senti récompensé de son infaillible foi en l’indivisibi
20 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
, de la Nécessité. Si cette volonté collective et suprême ne fait pas sentir la toute-puissance de ses arrêts qui meuvent le d
qui attendent inévitablement leurs tempéraments d’exception. Ibsen a senti le besoin de bâtir des châteaux pour se donner si
d’intérêt, encore que discutable en maint endroit peut-être, mais on sent que l’auteur connaît à fond ce dont il parle, ce
pays qui regarde constamment son passé pour renouveler sa force et se sentir digne d’aspirer à quelque grande conquête dans le
il, plus ou moins clairement, que Paris est la ville unique ? Je l’ai senti , je l’ai compris, cette fois, mieux que pendant m
immenses me donnaient, à certains moments, une véritable ivresse. Je sentais frémir autour de moi toutes les forces de l’histo
… les aristocrates. Ah ! bene h aïr (Page 182). La manière de sentir de l’Italie… est absurde pour les habitants du No
accueilli dans sa maison pour le sauver de la misère. Le grand homme sent que pour créer il a besoin d’un amour autre que c
aux maîtres de la Lombardie, ne vaudrait-il pas mieux croire qu’il a senti les sortilèges du pays lombard ? » Cette énormité
i13, qui, au milieu de son bavardage critique, historique, et timide, sent bien les arts, en sa qualité d’Italien. Il n’a pa
roubler les miens, et me porter à la discussion, au moment où il faut sentir . J’ai donc résolu de faire un extrait de l’histoi
ui ne pouvaient le compromettre. Et si, le livre une fois paru, il se sent pris d’affection pour cet enfant qui lui a coûté
s paysans étaient frustrés de leur récolte par le fisc, lorsqu’ils se sentaient rongés par les impôts de consommation, et que l’É
ement. C’était là le vice de la fondation d’Octave, vice que celui-ci sentit assez pour avoir voulu, en se retirant, éviter d’
21 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
llo, qui, ce jour-là, à cause de la chaleur, n’avait pas de pantalon, sentit ce regard ardent sur sa nudité d’une minute. Elle
lement entre ses doigts boudinés, m’attire au fond d’un cortile. Elle sent l’ail, la sueur et le musc. Elle me propose, la l
e tromperie la possession de sa femme, parvient à nous intéresser. On sent que lui aussi aime Francesca ; il devine que son
est le fruit de longues études historiques et archéologiques ; on le sent , je dirais même qu’on le sent trop, tellement que
s historiques et archéologiques ; on le sent, je dirais même qu’on le sent trop, tellement que plusieurs fois on aimerait ap
gardent d’intervenir. Cependant ils pensent, et ces mains que nous ne sentons pas frémir sont les instruments dociles et pourta
22 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
e son séjour à Paris en 1842 : « Parmi les musiciens parisiens, je me sentais invinciblement attiré vers Berlioz, en dépit de s
ie, que le marché mondial soit envahi par ses produits. » L’Allemagne sentait que la position commerciale qu’elle s’était acqui
et on est empoigné sans défense. Quand elle s’écrie : « Pleure ! » on sent ses yeux mouillés sous sa lorgnette. On cède frém
me lui ait consacré un article célèbre, était due au besoin fortement senti il y a quarante ans de se délivrer de la mièvreri
cessé le malheur et la honte ; la paresse de ne pas voir et de ne pas sentir a cessé. Et les messagers aériens nous annoncent
n mouvement propre qui est la vie ou rythme de l’objet4. Il s’agit de sentir ce mouvement et d’enrichir cette sensation par la
son, de même que notre intelligence resterait superficielle sans « le sentir  » et « le vouloir ». Il est évidemment difficile
ie les audaces et les libertés politiques des futuristes commencent à sentir qu’il faut, pour lutter contre les écoles d’avant
grand étonnement et non moins de plaisir ; et s’il est vrai que vous sentez en vous, comme vous me l’exprimez, de l’estime pe
l’âme, remplissant l’un et l’autre de tant de douceur que je ne peux sentir ni l’ennui ni la crainte de la mort, tant que je
ait menacé. Non pas qu’ils eussent l’espoir de prendre sa place ; ils sentaient très bien que l’opinion publique ne leur avait nu
nd conscience de son énergie et de sa vigueur, l’élite intellectuelle sent qu’elle a des devoirs nouveaux. Il y a des public
parlementaire d’une part, et les articles de l’Avanti de l’autre, on sent très bien qu’il y a deux tendances au sein du par
il serait de la dernière banalité de dire que le besoin s’en faisait sentir . Tel qu’il a été improvisé, dans l’extrême urgenc
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
aru, malgré son aridité, plus propre qu’un discours coordonné à faire sentir la singularité de l’ouvrage, Je connais mal les h
lusion sur la décrépitude de Rome qui se prétend éternelle, qui ne se sent pas vieillir et qui toute caduque s’obstine à dom
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
réalité profonde et totale, inaccessible à l’expérience et perçue et sentie par l’esprit qui ne peut orienter que vers elle l
tre. En stimulant notre désir naturel de la vérité et en nous faisant sentir plus vivement nos impuissances, ces sciences nous
25 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
passant à Caldiero, il y a quinze jours, et riant avec elle, il s’est senti paralytique de la moitié du corps. « Fermez la po
l est tellement poète qu’il parle en vers, qu’il pense en vers, qu’il sent en vers, toujours. Il a quitté les métropoles où
aires. Mes sages paroles ne plurent que médiocrement à Barbarelli. Il sentait en lui d’autres armes que la gentillesse et la gr
e vibra aussi violemment devant la beauté. Celles qui l’écoutaient le sentirent et elles décernèrent à l’artiste de tels éloges q
ai le courage. J’ai assisté à la plus affreuse des tragédies et j’ai senti comme si je l’avais tenu dans mes mains, battre l
, être signée par Bellini lui-même. Ziorzio devina ma pensée. — On ne sent pas la chair, la belle chair, sous ces vêtements,
elle qui va toucher les cordes de la mandore a les doigts écartés. On sent , à leur crispation, qu’ils viennent d’arracher, à
iennent d’arracher, à l’instrument, une suave mélodie… Giorgio, on la sent vagabonder, à la recherche d’un écho, dans le pay
talie, curieuse prescience !) que l’ambassadeur donne à son souverain sentent leur diplomate humilié, forcé de « se plier aux c
t la renommée de Michel Angelo Buonarotti et de Leonardo da Vinci. Il sentit qu’il n’arriverait jamais à égaler ces maîtres et
ra-t-il… Et doucement il commença :   — Dès que je vis la Maurina, je sentis qu’elle serait le tourment de ma vie, ma passion
cœur un de ces traits que l’on ne peut arracher sans mourir. J’avais senti , pendant qu’elle me racontait son histoire, ageno
mbons entre ses mains, il se vengera cruellement. Il est puissant. Je sentis qu’elle ne me croyait pas… Nous offrions à l’amou
a tête en plomb, les pieds enracinés au sol, les genoux soudés… et je sentais que Giorgio Barbarelli, le Giorgione, allait mour
x. Elle me raconta sa vie : — Giorgio a honte de moi, me dit-elle. Je sentais que la révolte, la jalousie travaillaient sa cerv
t vraiment intéressants. On ne doit pas lui pardonner de ne pas avoir senti sa mort véritable lorsqu’il acheva Daniel Cortis.
uperstitions de son temps. La distinction de cette victime fait mieux sentir tout ce qu’il y eut de ténébreusement morbide dan
sur les épaules l’Agneau mystique, le Bon Pasteur. Alors le Saint se sent pris plus ardemment de la volupté de mourir : Le
sur les affaires politiques et économiques des États européens qu’on sentait partout la nécessité d’ôter cette charge des épau
ne précèdent que de cinq mois l’attaque que Stendhal, ici, commence à sentir sous forme de goutte et qui l’emportera le 23 mar
ose sous le règne des amateurs d’anarchie, artistique ou autre. On se sent porté aux extrêmes et si on ne hurle pas avec les
. N’est-ce pas l’heure de convier à cette admiration tous ceux qui se sentent plus seuls, parce que cette divine femme a été en
escendras dans le fond de la vallée, toi aussi, eau : et toi aussi tu sentiras l’immonde, qui nous est commun à nous tous. Que d
examiner de très près. Il analyse le mélange d’influences qui se font sentir déjà dans l’œuvre des frères Limbourg ; il indiqu
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
auraient aidé aux transformations de l’esprit poétique dont Carducci sentait l’ardent besoin, entraîna le Poète à se servir de
voix de renaissance, et que, comme autrefois à Athènes et à Rome, on sent palpiter dans une formidable synthèse, à Paris, l
rellement vers les quelques exceptions qui nous semblent, ou que nous sentons être, les plus significatives. Incontestablement,
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
dissimulation des félins. Sous la patte, ou le calame de velours, on sent la griffe frémir de rage contenue. Il importe ass
lleurs le plus grand — d’entre eux : et leurs compatriotes l’ont bien senti qui depuis des siècles ont pris l’habitude d’appe
en, cette poursuite a duré soixante-dix ans ; et quand le vieillard a senti sa main trembler, ses yeux se voiler, tandis que
28 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
les chrétiens : le Dieu crucifié a crucifié les hommes. Mais le poète sent rejaillir des sources de son être toute la séréni
monument de ses Carmina plus immortel que l’airain, comme le Dante se sentait appelé à dépasser la renommée de Guido Guinicelli
29 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
es clichés astraux, et les massacres ont eu lieu en Arménie !!” » On sent bien que M. Péladan tient surtout contre les mauv
est bien autre que Henri Kronberg : il ne vit pas dans les nuages, il sent l’amour à l’italienne, un amour tout plein de pas
trois pages de M. Mascagni ; de M. Puccini, plus de six ; et sans me sentir le courage de prolonger ou de réitérer trop souve
stance de la terre au zénith comme diminuée, le ciel comme rapproché, senti plus spacieux autour de soi, et surtout ce n’est
il a tellement séduit non seulement tous ceux qui, dans un public, se sentent des entrailles de père ou de mère, mais tous les
es fascinations du vieux serpent de la Genèse. — Le problème de faire sentir sans aucun ciel, sans aucune atténuation de la co
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »
Lanzi qui, au milieu de son bavardage critique, historique et timide, sent bien les arts en sa qualité d’italien. Il n’a pas
31 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
l’air, d’un arrangement gauche, d’une incroyable maladresse : on les sent tellement ajoutés, ils jouent, si mal, d’ennuyeus
t plus fâcheuses qu’elles sont faciles à lire, toujours agréables. On sent que la sensibilité de l’auteur est très supérieur
rce de bonheur ? Le lecteur de journaux aime d’instinct Lombroso : il sent en lui un allié, un frère, un défenseur ; Lombros
s d’une grande importance sociale. Lombroso a été l’un des premiers à sentir que tout le droit pénal est construit sur de faus
uptueuse, Mélanie aux yeux glauques et brillants d’une étrange flamme sentaient le frisson, le vent de la folie effleurer leurs t
l’Europe semble une révélation de leur destinée future. Elle se fait sentir aussi entre les individus de ces deux nations qui
imagée qui voulait avoir les frissons d’une révolte dont personne ne sentait aucunement la nécessité. Il est impossible de pas
grosse faveur, étant donné l’état effroyable des finances. Natoire en sent tout le prix et s’empresse d’écrire : « Je n’y a
e Dante. 29. Le maître fit aussi de la gravure, mais peut-être ne se sentait -il pas alors de force à tailler lui-même les plan
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
l’absence de the husband, j’ai dû lui paraître dur et pédantesque. Je sentais que je ne paraissais pas aussi tendre que je l’ét
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
Rome. À son retour, son mérite commença à se faire jour et Cochin se sentit pris pour lui de la plus vive sympathie. […] L
34 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
, était nécessaire pour tremper le moral du peuple italien, lui faire sentir l’immensité du conflit et l’immédiate réalité du
repli stratégique. Mais quand même, malgré tout, à seule fin de faire sentir leur force une fois de plus aux Autrichiens si so
l avec vigueur contre la manœuvre : Pendant que le peuple italien se sentait profondément solidaire de l’armée combattante, s’
nent claires ; on connaît toute l’ambition des nationalistes. Et l’on sent que, parmi les grands Italiens du passé, il en es
les conditions, contre la tyrannie des Allemands et des Magyars ne se sentent pas trahis au sein de l’Entente, et ne puissent s
légions yougoslaves. Les nationalités opprimées d’Autriche-Hongrie se sentent donc désormais énergiquement soutenues par l’Ital
ce pour résoudre les grands conflits actuels. En quelques lignes bien senties du Secolo milanais (n° du 12 août), M. Luigi Pero
ntrés au Ministère afin d’échapper à l’école, pour laquelle ils ne se sentaient ni vocation ni amour et ce sont ces gens-là qui d
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
Beust, le chancelier autrichien, voulait « voir venir », prêt, on le sent très bien, à se dégager si les choses tournaient
36 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
nt, parmi la trépidation haletante des dernières légions païennes, de sentir si imminente leur catastrophe. Dans l’autre armée
voulut point se résoudre à une existence disciplinée, précise. Il se sentait , avec impatience, ramené à lui-même, et, par lui-
37 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
réfléchir, et à écouter sans parti pris, avec ingénuité ; et ils ont senti qu’un jugement consciencieux ne se pouvait borner
e inexplicable, elles semblent être sujettes aux états exceptionnels, sentir travailler dans l’atmosphère commune des puissanc
Christ pèse les péchés des hommes avec les pierres du ruisseau, nous sentons une main assez rude si on la compare à celle du m
épileptique de personnages dont l’outrance semble la vie normale. Ils sentent bien que la musique est sacrifiée inutilement — s
38 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
r, assez indépendant pour avoir écrit : « À dire vrai, je n’ai jamais senti ni compris l’amour de la patrie » ; dans un autre
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
oin d’être protégés contre des forces, vis-à-vis desquelles nous nous sentons impuissants, comme les météores, les épidémies ;
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