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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
me tend la main en me disant : « Adieu ! à ce soir. » Le soir, même scène . En vain Casanova promet les cent guinées, en vai
ù la Charpillon était précisément occupée à prendre un bain ; mise en scène admirablement préparée et dont l’effet ne pouvait
te, après une satisfaction tout illusoire. Cinq ou six jours après la scène du bain, alors qu’il réussissait à éviter la bell
dire sans proférer une parole. Ce n’était pas un jeu ; mais c’est la scène du bain qui se répète avec quelques variantes. Pe
e coiffeur qui ne se contentait pas de lui mettre des papillotes. Une scène effroyable s’ensuivit : bris de meubles et de vai
a maîtrise personnelle demeure également indiscutable dans la mise en scène , l’intérêt continu du récit, l’adaptation des per
te énervée tient en haleine le lecteur pendant plus de cent pages. La scène de la séduction, la première visite de l’amant ch
s tentatives et les premières promesses, les défaites successives, la scène du lit, celle de la grille, où le Morenito joue l
2 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ont en seconde soirée Le Chien du Jardinier, de Lope de Vega (mise en scène de M. Gual) et une reconstitution intégrale de La
rs-tins, destinée à cacher le souffleur et les musiciens, séparait la scène du parterre tapissé de gazon. De l’autre côté de
séparait la scène du parterre tapissé de gazon. De l’autre côté de la scène , des cyprès taillés aux ciseaux formaient le corr
n cri et virent Mme de Ponticello jaillir de l’un des portiques de la scène et s’arrêter, interdite, en deçà de la haie de la
t décidément au-dessous de la moyenne la plus discrète. Vous voyez la scène d’ici. Nous étions au bord de la mer, près de Pis
t connus. Ce qui est invention ne pouvait pas trouver place parmi ces scènes que l’histoire et la légende nous racontèrent mil
ays. Grâce aux soins scrupuleux de D’Annunzio et de  Duse, la mise en scène était parfaite ; le gros public trouva en ces dét
éraires de l’œuvre : le second acte, qui présente au premier plan une scène d’amour entre Paolo et Francesca, et au second un
rendre une pièce de D’Annunzio pour un bazar d’antiquités. La mise en scène de la Francesca a joué un trop grand rôle dans l’
e forme littéraire. D’Annunzio, Corradini, Butti, travaillent pour la scène  ; Fogazzaro même, qui paraissait indifférent à ce
son dernier roman Il Fuoco, il ne semble viser qu’aux triomphes de la scène et, à ce qu’on dit, il prépare une nouvelle tragé
s artistes les plus célèbres, qui ose se permettre en fait de mise en scène tous les caprices et tout le luxe dont son imagin
eusement de rentrer chez soi avant l’aube. Peu à peu, le goût pour la scène l’emporta ; ses pièces commencèrent à réveiller l
ent des autres. La physionomie de ce personnage résulte à travers les scènes vives et réelles qui donnent à la pièce une allur
fait parler aux héros de Francesca da Rimini ! La pièce a été mise en scène avec beaucoup d’intelligence. Elle a été jouée av
illées avec une empreinte aristocratique d’art, on rencontre quelques scènes négligées, que la hâte et l’insouciance gâtèrent.
pu jouer au Teatro Valle de Rome, à cause de plusieurs difficultés de scène . Le drame de M. Corradini qui encadre en cinq act
t intérêt devient extraordinaire lorsqu’on voit enfin paraître sur la scène les femmes des Césars, si funestement ambitieuses
Lyona, qui est un yacht) nous transporte dans un monde assez irréel : scènes d’amour, de trahison et de crimes au bord d’un ya
3 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
e tragédie, dont la donnée est si curieuse, ne soit pas vivante, à la scène . Certes, la composition en est harmonieuse, et la
M. d’Annunzio, et l’on peut, dans la tragédie antique, citer maintes scènes troublées et violentes. La Ville morte eut certai
it chevalier le frère de sa maîtresse, Antonio dei Atti. Ah, la jolie scène  !… La cour du palais est pleine des nobles et des
nstater que rarement un personnage a su disparaître si à propos de la scène , à l’heure même où son rôle allait perdre toute s
é fine et un talent plein de goût, n’était pas complet : une suite de scènes charmantes qui manquaient d’un fort lien ; l’épin
adini a su choisir des couleurs riantes, pleines de lumières, pour la scène entre Ercole et Saveria ; il y a des traits singu
beaucoup de succès ; la reconstitution a été d’ailleurs parfaite ; la scène était fixe et en relief ; les personnages portaie
e Mimi et de Rodolphe qui en est le vrai sujet, remplit à peine trois scènes , et le reste, cadre disproportionné à cette minia
teur du second acte et de la moitié du troisième, c’est le metteur en scène extraordinairement habile qu’est M. A. Carré. Tou
amour. Les meilleures pages de sa partition se rapportent à elle : la scène dernière du premier acte, où les deux amoureux « 
t, et fît à la musique une place, fût-elle restreinte. Bizet, dans la scène des Arènes, de Carmen, d’Indy dans la Fête du Cha
e spectacle est varié ; aux bouffonneries succèdent avec symétrie les scènes sentimentales dont certaines sont empreintes d’un
s voyages, j’ai vu fusiller, pendre, lyncher, massacrer ; j’ai vu des scènes horribles en tout genre et des morts de toute esp
4 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
chi de détails élégants, notamment pour ce qui a rapport à la mise en scène , soignée jusqu’au scrupule, — vient de réaliser à
monieuse ; le public, plus juste, à rendu hommage à la maîtrise de la scène et à l’intention hautement originale. On ne peut
vie, la mesure, le dessin des personnages, le développement sobre des scènes y sont complets ; c’est un bon roman, audacieux e
envisagé que comme un opéra, et on l’imaginait dans les décors de la scène , à travers les beautés d’une musique puissamment
icile, en lisant la Tragédie, de me soustraire au pressentiment de la scène et de la musique. Sans doute, la vision telle que
d’être, ses mérites, son but : ici le poète, libre des entraves de la scène , suivait son inspiration dramatique et traçait d’
n profondément les cendres de sa mère assassinée, jusqu’à la dernière scène , où, en jouant le rôle d’Oreste, il s’oublie et a
odes qui se nouent au brouhaha de la grande vie romaine, une dernière scène se passe dans un petit couvent aux environs de la
milieu, mérites qu’il faut reconnaître à l’auteur. Dès les premières scènes , les personnages montrent leur physionomie : nous
joutent rien, et l’abdication gâte l’effet sobre et poignant de cette scène très belle et d’une puissance dramatique rare. Ri
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
mble en avoir perçu. S’il y eut bien de l’indécence, ce fut aussi une scène noblement tragique, que celle où l’ex-doge Ludovi
telle émotion qu’il tomba sans connaissance. Je cherche en vain cette scène aux dernières pages du livre. Cette minute suprêm
atre tableaux de la Salle des sept mètres au Louvre, représentant des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, artiste popu
lonaise. Contemporain d’Altichiero, maître Wilhelm ne conçoit pas des scènes grandioses, des groupements subordonnés à l’harmo
6 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
l’artiste de son chemin est ici présenté à rebours. L’auteur place la scène dans un milieu d’artistes lyriques, de musiciens,
pirituelle et hardie qui a remporté un succès éclatant sur toutes les scènes d’Italie, notamment à Rome et à Milan. L’auteur l
, à l’arrangement amusant, une longue histoire en plusieurs actes aux scènes naïves et franches, — un second plus magistral, o
imité l’allure caricaturale des brigands d’opérettes qui arrivent en scène d’un air sinistre en roulant de gros yeux et fais
mpossible ; offre-t-il, au contraire, une succession ininterrompue de scènes animées, d’épisodes dramatiques, il entraîne l’ar
e de Landini29. Les dix-neuf estampes que l’on possède présentent des scènes impressionnantes, dont quelques-unes très animées
our Dante, Botticelli s ordonna certainement de reproduire toutes les scènes des drames qui se déroulent dans la Divine Comédi
en placé ses figures et leurs doubles, si bien, relié entre elles les scènes de chaque acte, qu’il a évité tout ce qui, dans l
succèdent, on est retenu par l’ingénieuse présentation de la mise en scène et par le caractère humain du drame. Ce sont les
les attitudes de Dante et de Virgile suffisent pour communiquer à la scène un parfum de vérité. Le motif XII représente la v
damnés se devine à la seule indication des têtes, émane l’horreur des scènes de carnage ; devant le suivant, on ressent la mêm
le infortunée des âmes qui se livrèrent aux pires dépravations. Cette scène , uniquement composée de figures isolées, présente
s ont été modelées en brun comme pour servir de carton ; celles de la scène suivante, second tableau du même acte, sont au tr
u’étreignent et châtient des reptiles (XXIV et XXV)38 ; et toutes ces scènes présentent des groupes extraordinairement animés.
nt par les anges aux ailes verdoyantes (VIII) a fourni le sujet d’une scène animée40, et c’est un petit tableau d’une immense
l’œuvre de Callot ou de quelque autre chantre de l’humaine misère des scènes d’où suinte plus de tristesse, des types inspiran
écrivent d’augustes paraboles dans le motif XXIX. Quant à la dernière scène achevée, elle a, quoique allégorique, le charme d
t le désarroi des grands dignitaires, ces ordres sans un but… Quelles scènes , quelles révélations pour un jeune Prince brusque
s œuvres, par le faire, la pensée et la divination. Parfois aussi, la scène se modernise : on a parlé de Fiorilli et de la Co
t le public le plus défiant, car, savamment placés après une série de scènes piquantes, légères et spirituelles, ils ne pouvai
o et Giovanni Pascoli : Odi Tandis que M. Butti revient donc à la scène avec tant de vigueur et de succès, une autre flor
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
d’accord et s’échauffèrent aisément au même degré d’enthousiasme. La scène la plus forte de cette véritable comédie, où Casa
’étaient mis en tête de représenter Alzire, n’avaient point, dans les scènes pathétiques de la tragédie, témoigné, au gré de l
, et leur reprocha durement de ne pas verser de larmes véritables. La scène de l’Arioste est la seule qui marque une entente
ge éclatant, mais tardif, on sent à chaque ligne le souvenir de cette scène  ; et il a soin de citer, comme l’un des morceaux
e. Un jeune musicien, M. Ildebrando da Parma, a composé la musique de scène de l’œuvre, musique chantée de planus cantus, qui
8 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
tier est un chef-d’œuvre ; le monologue de Desdémone, l’Ave Maria, la scène d’Othello, portent l’empreinte d’un grand musicie
Othello est une œuvre marquée d’unité. J’en trouve la preuve dans la scène  II de l’acte III entre Othello et Desdémone, comm
ieu te tienne en joie, ô maître de mon âme, et dans plusieurs autres scènes qui sont développées suivant le modèle symétrique
n à la fin du IVe acte provoque une très intense émotion : La mise en scène est fastueuse. L’interprétation est bonne. M. Sal
9 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
national, du sort de ses héros, du sort de ses dieux. « Et il orna la scène de fort belles décorations », dit Aristote. La vo
’aristocrate Périclès, regardait en souriant les autels, le trône, la scène du théâtre magnifique qui couvrait de ses marbres
science égoïste et brutale, allait envahir les autels, le trône et la scène , allait s’étaler dans sa toute-puissante arroganc
le toutes ses volontés et toutes ses terreurs, il faut réunir quelque scène de Hamlet et quelque scène de Faust. Pour précise
outes ses terreurs, il faut réunir quelque scène de Hamlet et quelque scène de Faust. Pour préciser mes données, je me sers a
clame la mort5. La musique de Wagner a su la première dévoiler sur la scène , par l’enchevêtrement de ses thèmes conducteurs,
et satisfaisant, pour la mort de l’esprit simplement simiesque de nos scènes , et pour la résurrection de l’esprit théâtral, il
e l’individu. Tout le théâtre doit abolir ses divisions mécaniques en scènes , qui obligent l’auteur à inventer les plus sots m
eur à inventer les plus sots moyens, pour qu’il y ait toujours sur la scène au moins une personne qui agisse. Le théâtre nouv
ifférencient point de ceux de la Révolution. Mais chaque armée a sa «  scène de mœurs », comme chaque saison a sa mode. La rue
Antonio da Fabriano, avec sa Mort de la madone au milieu des apôtres, scène touchante voisine de celles inventées par notre g
e si elle s’efforce d’imiter Ibsen ; cependant la compréhension de la scène , l’invention sentimentale et la puissance de cert
e bonne et qui a bec et ongles. Cicéron, heureux de reparaître sur la scène laissée vide par César, ne voit dans Marc Antoine
uteur, et ne nous gâtait ainsi toute émotion. Cependant il y a là des scènes fortes et sûres. Et la vanité arrogante de l’inte
et Léonard avaient perdues, qualités d’illustrateur et d’inventeur de scènes délicieuses. S’il avait à cela joint le dessin de
alleria Rusticana, que son auteur devait transporter plus tard sur la scène et à laquelle la musique de Mascagni valut une po
la même époque des traductions du norvégien Ibsen, notamment quelques scènes des Prétendants à la Couronne ! Verga me remercia
et par la profondeur de la matière intellectuelle et expressive de la scène , gagnent quelques pieds du terrain que la silhoue
pplaudissements d’un théâtre. Il a gardé pour tout ce qui touche à la scène les enivrements d’un collégien. Tout autre succès
Gabriel d’Annunzio. 2. Vitruve aussi nous parle des trois genres de scènes , au point de vue purement décoratif, avec des col
de vue purement décoratif, avec des colonnes, statues, etc., pour la scène tragique des maisons particulières et des édifice
10 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
a montagne, qui dort à côté de la grotte, du pâtre. Il lui raconte la scène de l’étrangère poursuivie et son geste pour la ch
à la tragédie grecque : les chœurs du premier et du dernier acte, la scène entre Créon et Hémon, d’Antigone, se déroulant ic
, par la force des choses épanouies, devient le pâtre-artiste ; ni la scène d’amour qui suit avec cette superbe puissance ver
es angoisses. Certes, la colère jalouse de Silvia donne matière à des scènes assez dramatiques, mais qui, il faut l’avouer, ne
utalité presque animale. Il y a, dans la Fille de Jorio, une suite de scènes violentes qui, parfois, ne sont pas sans vigueur.
nunzio sait éteindre une lampe avec beaucoup d’adresse. Les dernières scènes du second acte sont d’une force réelle. Le dénoue
le séminariste. Ainsi, peu après son arrivée, il fut témoin de cette scène . Plusieurs vaches du troupeau étaient dévorées de
la le surlendemain, le soir, au bord du fleuve. Antine assistait à la scène . La nuit était à peine tombée : la lune nouvelle
itions, dirigées par l’auteur, sont quasi secrètes. Nul étranger à la scène n’y peut assister. Cette tragédie au titre évangé
différentes, plus élancées, avec les colonnes de style corinthien. La scène sera entièrement construite en pierre, comme cell
degli eroï, Gabriele d’Annunzio, transportât sa volonté d’art sur la scène et il est logique que les jeunes poètes qui se so
nge, c’est un homme sans descendance. Les poètes ont donc escaladé la scène et demandé le secours du comédien diseur de vers,
rchent — les jeunes poussant les vieux — contre les accapareurs de la scène , faiseurs de théâtre, mercanti, oiseaux de proie,
vit les personnages les plus divers. Il ne semble pas qu’elle soit en scène  ; on la dirait chez elle ou chez des amis qu’elle
mainte leçon profitable. On remarquait un soin particulier de mise en scène mouvementée, la mimique intelligente et libre des
riand de profondeurs psychologiques et d’atmosphères musicales sur la scène  ; le succès de librairie est dû aux qualités très
s, un jeune homme de vingt ans, qui paraît admirablement doué pour la scène tragique et qui adore l’œuvre de son père. Mario
rs que j’ai compris bien des dessous du grand drame, bien des petites scènes de la grande comédie. « Cette année, en causant,
traditionnelle des Italiens, ne bouleverse pas leur conception de la scène lyrique, et, demeurant foncièrement mélodique, ch
ogrès : la dilatation d’estomac. Elle devient telle qu’elle amène des scènes d’anthropophagie. (On sait d’ailleurs que ce vice
ulie, peut-être, en effet, Lamartine aurait-il songé à lui dans cette scène  ; mais comme il mourut longtemps après elle, il n
53. Signalé à M. Louis Sonolet, auteur d’un essai sur le Prêtre à la scène , dans l’Art du Théâtre (n° d’octobre) — où l’on t
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
tome IV des Mémoires, et il mérite, tant par l’agrément de la mise en scène que par l’intérêt des propos échangés, de piquer
circonstances et le caractère du personnage ; mais dans l’ensemble la scène est exacte et rien ne peut en altérer la valeur h
e humeur s’exhale en réflexions à peine polies. Il faut lire toute la scène , qui est des plus divertissantes. En vérité, à ce
de Voltaire. Un jour, ayant besoin de renseignements pour la mise en scène de Sémiramis, il se hasarde à consulter l’auteur
rre et les éclairs ; on sent, à travers sa réponse, que le metteur en scène , l’impresario, est plus flatté encore que le poèt
12 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
et l’esponton de Casanova, je suis bon prince, je vous cède toute la scène sur le toit ; il l’a escaladé malgré sa façon abs
u de marbre, bases de tout le récit, disparaissent, et, avec eux, les scènes du toit, les feuilles de plomb mises à l’envers,
se dépouillait de l’ombre ; la vie me ressaisissait. Tout de suite la scène de cette nuit s’était représentée à mon esprit, e
s, que je ne doutai plus. Je n’avais point rêvé. Cette extraordinaire scène s’était bien déroulée ainsi, cette nuit. Je me le
avait dit son père ?… Oui, que lui avait-il dit ?… Car enfin toute la scène de cette nuit était invraisemblable ; à présent q
t et ne m’y trouvât pas ?… S’il n’y avait eu aucun subterfuge dans la scène d’hier ?… Je pris ma canne et mon chapeau et me p
urpris à moitié nu dans la chambre de sa fille. Mais, apparemment, la scène de l’autre nuit ne comptait plus ; elle était abo
n dans la période active de son amour mystique pour le Christ par une scène que nous retrouvons dans Goethe comme préparation
qui rattachaient les magiciennes à leur culte païen. L’une et l’autre scène , qui se terminent d’une façon symétrique, ici par
en retrouve le flamboiement de ses amours primitives dans la dernière scène qui le remet en contact avec la cohorte de ses am
aires et méconnus, de E. A. Butti fut celui de s’être efforcé, sur la scène italienne si pauvre, vers quelques « représentati
. Avec Flammes dans l’Ombre, il présenta aux Italiens l’ébauche d’une scène où tous les droits humains, de la chair et de la
cherche à décrire une particularité de la rive par une naïve mise en scène , comme en imaginent volontiers les montagnards ou
long de la pente, n’y a-t-il pas là toute la partie occidentale de la scène homérique ? De plus, indépendamment de la convent
intéressent par des détails que les smaltes précisent avec éclat. Une scène , la Résurrection de Lazare, la frappe parce que,
pparut d’une qualité artistique qu’on rencontre bien rarement sur des scènes plus vastes et diversement subventionnées. To
ématique », par M. Vito Volterra ; […] Les Horizons (février). — Une scène du « Michel-Ange » de Fr. Hebbel. […] La Revue h
tre des Champs-Élysées à l’art du bel canto. Les pensionnaires de nos scènes lyriques subventionnées ne pourraient que tirer p
e M. Romagnoli est sur le point de doter l’Italie de quelques grandes scènes de plein-air — à l’instar du « Plein-Air » frança
que les spectateurs n’auront point à l’applaudir. C’est le metteur en scène , M. Meyerhold. Il s’est déjà fait en Russie une t
s petits chapitres, — une minute, — à l’ombre d’une rose. XXI. Une scène À quoi bon mentir ? Je t’ai vue… je vous ai vu
« Je croy, dit-elle par la bouche d’une des dames qu’elle a mises en scène , je croy qu’il n’y a nul de vous qui n’aît leu le
haleureux éloges. On contempla bien rarement en l’endroit une mise en scène aussi soignée à toutes sortes d’égards. Ces Joyau
x de la Madone, inspiré par un fait-divers, reste un fait-divers à la scène . Néanmoins avec son intrigue heurtée et sa brusqu
as d’aller voir et c’est sur lui surtout que repose la pièce. Mise en scène , décors, interprétation, sujet et livret même, à
e femme, pâles tous les deux, les écoutaient, non sans impatience. La scène monta bientôt à un diapason si élevé, si effrayan
is l’émotion avait été si forte que Severini s’évanouit. Devant cette scène sublime d’amour conjugal, les futuristes assemblé
nombreuses marionnettes de grandeur naturelle qui s’agitaient sur la scène  ; mais je ne compris rien à l’intrigue de la pièc
e de morts les uns après les autres ; puis, devenue plus intense, des scènes entières avec leur décor infernal. Mais à aucun m
13 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
sentiellement un dessinateur, et en conséquence il choisit figures et scènes d’une telle spontanéité de plastique et d’une tel
grâce parisienne de ces petites femmes en miniature ! Ces nombreuses scènes doivent sans doute être comptées parmi les plus b
ouvement cinématographique. « Enfin, l’humoriste se révèle dans cette scène vivante et mouvementée du Bon Marché, avec ses co
le fastidieuse, pétulante et exigeante de femmes ; — dans cette autre scène des Folies-Bergère, où un étranger se trouve enve
d’un funèbre tragique, et atteint le paroxysme de l’atroce dans cette scène d’assassinat en une bourgeoise chambre à coucher,
a su — (comme il nous le fait voir dans cette exquise série d’intimes scènes musicales ; le Violon, le Piano, le Trombone, le
sort pas du giron ecclésial. Toutefois un nouveau personnage entre en scène et prend une place sans cesse agrandie, le savant
 541-544 [541-542, 544]. Théâtre de l’Œuvre : Malia (Le Maléfice), scène sicilienne en trois actes, de M. L. Capuana (9 ja
l nous offre, la grande couleur locale qu’on y trouve. On voit sur la scène un personnage de jeune paysanne hystérique qui se
le dans de tels rôles, — c’est d’un agrément restreint, tout comme la scène finale, entre deux amants rivaux, dont l’un, s’ar
’avoue que, pour moi, je n’ai pu m’empêcher de détourner la tête à la scène de l’égorgement, spectacle aussi loin de mon goût
onstituer un événement. À Lodi, Desaix évoque, en quelques lignes, la scène du fameux passage de l’Adda. Désireux de s’instru
’envers du théâtre de Victor Hugo, sur la préparation et la mise à la scène de ses œuvres. […] Le drame de Victor Hugo avait
elle-même demeure traditionnelle et ne se libère que dans les petites scènes de la prédelle. Le dernier des Ferrari, Gaudenzio
portables et presque invisibles. Stéphane Mallarmé prétendait que les scènes des Sorcières, devraient être jouées devant le ri
la nouvelle que l’adaptation d’une tragédie d’Alfieri présentait des scènes , des personnages, des situations, auxquels l’étra
au conflit des antagonistes, si n’est qu’elle sert de prétexte à une scène de vague jalousie de la part de Michol, une scène
t de prétexte à une scène de vague jalousie de la part de Michol, une scène qui dépasse absolument le cadre de la tragédie or
e qui dépasse absolument le cadre de la tragédie originaire. Et cette scène , inutile et par cela même peu émouvante, dérange
inutile, ou elle ne sert qu’à amoindrir le caractère de Michol par la scène de la jalousie. Et M. Poizat lui-même a été peut-
as. On peut, ainsi qu’on le fait pour Shakespeare, retrancher pour la scène moderne quelques passages, quelques scènes ; on n
espeare, retrancher pour la scène moderne quelques passages, quelques scènes  ; on ne doit rien ajouter, et on ne doit pas surt
tique admirable de M. Pizzetti. Il a créé pour la Nave une musique de scène toute particulière, une polyphonie vocale très no
oque : description topographique des lieux (complétée par les notes), scènes de mœurs, etc., etc., tout y est. » C’est donc le
[extrait] […] Le Tasse est le deuxième peintre italien porté à la scène par un auteur français. Léonard de Vinci, a, en e
14 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ousaine mémoire, il réussit sans peine à ce soin superflu. La mise en scène de Paillasse est l’une des plus adroites qu’il ai
rise jusqu’où il a développé ses incomparables facultés de metteur en scène , M. Albert Carré dorénavant peut imposer ce qu’il
u’à Monteverdi, de qui l’émouvant Orfeo, traduit et tout prêt pour la scène , est, bigrement plus neuf aujourd’hui même que Ph
ainsi pardonner en devenant l’éducateur au moins intermittent que nos scènes lyriques subventionnées ont à coup sûr le devoir
de la tolérance dont jouissaient les Juifs à la Ville autant qu’à la scène était, dans l’esprit philosophique qui se dévelop
dantes et cède à une éloquence théâtrale un peu trop facile, mais des scènes encore sont solides, âpres, impressionnantes ; on
ra, il terrifie l’orchestre, le mâte, le muselle ; il tyrannise et la scène et la salle. Tout tremble sous sa poigne et ses c
Si tu voyais l’église du San Popolero, tu ne l’oublierais jamais. La scène où Jésus lave les pieds de ses apôtres, représent
pleurent. Ne savoir pas dessiner est un supplice continuel devant ces scènes que l’on voudrait faire comprendre à ceux qui ne
uses faiblesses de l’œuvre ? Qu’importe la faiblesse littéraire de la scène où Isabelle danse, car l’évocation de l’écrivain
s pour se reposer dans la peinture de petites toiles représentant des scènes de la vie familière. Nous ne sommes pas très rich
ridional — est d’un consciencieux journaliste. Je noterai surtout les scènes de pillage qui désolèrent Messine ; les pressenti
Les considérations épisodiques se suivent, selon les nécessités de la scène . On voit la ficelle, les épisodes sont plaqués, c
reste de la pièce, c’est-à-dire au deuxième acte. Ensuite, c’est une scène dans la boutique de la repasseuse, où deux sergen
liers à M. Nozière. Je ne doute point de lui voir un jour porter à la scène la Felicia d’Andréa de Nerciat ou quelque récit d
c’est une entité littéraire, c’est le décor obligatoire de certaines scènes , l’accompagnement de certains actes, le leitmotiv
vera de la vision de Venise que juste ce qui convient pour situer les scènes de son œuvre, mais on observera la réunion sur la
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
ne langue somptueuse et imagée, même trop recherchée çà et là pour la scène , trop « livresque », et peut-être certaines scène
ée çà et là pour la scène, trop « livresque », et peut-être certaines scènes ou monologues gagneraient-ils en naturel et en in
16 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
allet comique de la Reine, de Baltazar de Beaujoyeulx pour la mise en scène , de Gérard de Beaulieu et Jacques Salmon pour la
-être l’idée de remonter jusqu’à Rameau. La comparaison des œuvres la scène serait seule instructive, et elle est devenue néc
immuable justesse expressive de l’inspiration qu’on découvre dans la scène très analogue de Castor et Pollux, par exemple, o
Parques du même ouvrage et les Champs-Élysées de Castor et Pollux aux scènes similaires d’Orphée. Enfin, il faudrait tout comp
endue de nouvelles. Les jeunes et les vieux ont le regard fixé sur la scène  ; on dirait que la lumière ne vient plus du Nord,
quel public devra-t-il s’adresser ? Savez-vous combien l’on compte de scènes italiennes qui décident du succès d’une comédie o
aples, Gênes, Florence, Bologne, Palerme et Trieste. Il y a aussi des scènes de second ordre, mais qui ont des traditions et d
r par bien des traits à Mailloche et à Chicot que Maupassant a mis en scène dans la nouvelle intitulée : l’Âne (recueil de Mi
ant l’assassinat, et qui s’intercale là un peu comme, dans Hamlet, la scène des Comédiens. Ce spécimen de la comédie italienn
17 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
Et maintenant, Lecteur bénévole, écoute ma chronique : * La première scène est au palais Stella-Lucente, après un dîner que
l devant vous… Et, prévenant une demande d’Antonio, il lui raconta la scène qui venait de se passer entre Nina et lui. Le rir
jours les vraies dispositions de son esprit. Il décrivit, ensuite, la scène qui s’était déroulée, dans l’après-midi, entre le
hambre. Oui, elle ne paraissait pas souffrir. Jamais je n’entendis de scènes . Cela dura jusqu’à la mort d’Antonio. Les fièvres
ieur et, vraiment, parfait. Le spectacle, décors, lumières et mise en scène , fut d’une qualité artistique à quoi on ne s’atte
comparaison, et à tous points de vue, ne soit guère en faveur de nos scènes subventionnées. Art. Le Salon de la Société Na
se délectent, par goût de dépravation, à la description vulgaire des scènes d’animalité humaine, et donnent en pâture à leur
, aux attitudes et aux mouvements des chanteurs et enfin à la mise en scène . C’est une illusion absurde de beaucoup de chante
e en Aulide, tous sujets qui, à l’époque gluckiste, paraîtront sur la scène de l’Opéra de Paris, Dans les critiques qu’il fai
n’est pas douteux que, du chœur nombreux, du ballet, de la [mise en] scène , magistralement unie à la poésie et à la musique,
tragiques grecs, et surtout Euripide ;, de varier les caractères des scènes , les mètres des vers, afin de permettre au musici
avart, plaisantent assez spirituellement la Lettre du bailli. De la scène lyrique Quinault n’est plus le roi. Lisez ma Poét
Mondonville, écrivait Coquéau en 1779. Il admira cet enchaînement de scènes , ces successions variées de formes musicales qui
d’où sont datées un certain nombre de ses lettres, lors de la mise en scène d’Alceste à Bologne, en 1778. Il fut ensuite à Na
18 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
lle époque. Des officiers, des journalistes italiens m’ont décrit les scènes impressionnantes dont ils furent témoins au momen
is qu’il y ait quelque chose de changé en Italie, on le voit dans les scènes de la rue, dans l’attitude des foules ou des poli
rre. — Nous arrivons à ses tableaux du « front de l’Isonzo » avec des scènes typiques comme la procession du matériel, des mun
choses vues, et où se succèdent de larges tableaux aussi bien que des scènes familières. C’est la Terre qui tonne (Artois, Ita
et j’ai ensuite traduit les deux admirables livres de Luigi Barzini : Scènes de la grande Guerre, qui contiennent les plus bel
par les « virtuoses » du chant ou du ballet qui se succédèrent sur la scène du Nuovo pendant le xviiie  siècle ; la Archieri,
anini, la Pasta, la Boccabadati, la Ungher se firent applaudir sur la scène du Nuovo qui bientôt devint il Verdi. Le dernier
le caractère était loin d’égaler en splendeur tragique la nôtre, les scènes lyriques italiennes retentissaient des puissantes
tte technique triomphe. Il en est de même au troisième, dans toute la scène de la venue soudaine et de la mort de l’héroïne.
roisième acte et, enfin, l’entrée inopinée de Lodoletta, ainsi que la scène mortuaire, si doucement soulignée par le quartett
lus tard on a d’autres figures de Saints, une crucifixion et quelques scènes de la Nativité, parmi lesquelles une crèche qui e
qui est certainement une des plus anciennes représentations de cette scène . Il y a aussi des fresques du xve et du xvie  si
19 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ement adapté aux dimensions du local, il n’est pas jusqu’à la mise en scène , où l’on ne dût constater une ambition visible à
démie Nationale de Musique, pour tout ce qui se rapporte à la mise en scène . C’est un petit commencement ; il ne faut pas déc
n auteur dramatique que des éléments insuffisants. Je ne vois pas les scènes à faire. La partie anecdotique sur le Dante est i
des polémiques ont éclaté. Un auteur a-t-il le droit de porter sur la scène des hommes en vue ? Un acteur peut-il se déguiser
par d’évidents dons naturels. La direction de M. Messager, la mise en scène de M. Carré, les décors de Jusseaume sont ce qu’i
ableau, tant il en occupe la majeure partie, et tout autre peintre de scènes paysannes, M. Jules Breton, par exemple, se serai
us attarder à l’analyse de qualités plastiques et à un don de mise en scène , de coupe du motif, qui ravissent les statuaires.
20 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
re que l’on trouvera surtout dans ce livre, parmi des églogues ou des scènes de pèlerinages. Rome était encore à ce moment la
une lutte amusante qui se termine par la victoire des bambins. Cette scène arracha un mélancolique sourire à Giorgio, et lui
gger un portrait et deux coffres.   Pendant les fêtes, se déroula une scène assez comique. La voici telle que Barbarelli me l
voulu exprimer ? demandai-je. — Rien, Seigneur. J’ai assisté à cette scène derrière le maître-autel de l’Église, à Castelfra
an Silvestro. Il composa et peignit en camaïeu et en clair-obscur des scènes champêtres où se révéla, dans toute sa splendeur
l’influence qu’exerçait Giorgio sur ses contemporains. Il acheva des scènes bibliques : un jugement de Salomon ; des épisodes
d les paysages qui forment les fonds de mes toiles ou le cadre de mes scènes pastorales ne jetteront plus sur elles l’air… l’a
Elle y trouva sa cousine Bianca. Les deux malheureuses se firent une scène terrible qui fut interrompue par la brusque appar
a que jamais il n’abandonnerait son maître et s’adossa au mur. Quelle scène tragique ! On n’entendait, dans cette pièce magni
oula aux pieds. Piétro intervint et roua de coups son adversaire. Des scènes semblables se renouvelèrent souvent. La Maurina n
t l’étreignant, sous les regards amusés de l’eunuque… Sans répit, ces scènes hideuses sortaient de ma mémoire… sans diminuer m
to… puisqu’elle ne t’a pas appartenu… Jamais je n’avais assisté à une scène plus tragique et plus belle. Morto s’était assis
  Le deuxième acte, la Chambre Magique, que, pour rappeler la mise en scène des mystères, le poète appelle la seconde mansion
sprit, la flèche empennée est le Fils qui donna son sang37. C’est une scène émouvante que la lutte entre le condamné et ses b
œuvre de d’Annunzio avec son souffle dantesque est à faire éclater la scène  : nul depuis les Grecs n’avait osé lui demander t
re n’est pas médiéval du tout. Où trouvera-t-on dans les mystères des scènes d’une intensité pareille aux supplications de la
s de la poésie rhétoricienne. Il faut bien l’avouer, il n’y a pas une scène chez eux qui vaille une des fresques de d’Annunzi
ier vers a son origine incontestablement fixée : c’est le début de la scène  i de l’acte III d’Il Pastor Fido, de Guarini, je
urs, « la volonté » de créer une tragédie de race. On le voit dans la scène la plus poignante, celle où Flamme pousse Marrudo
intérieure très chrétienne. Là où Fogazzaro échafaudait ses mises en scène de sacristies rebelles, M. Vincenzo Gerace dresse
on leur a accordé des défenseurs. Voici le résultat de cette mise en scène  : les deux gardiens du Salon Carré mis en cause o
, p. 39. 33. Acte  III, p. 41. 34. Voyez mon Histoire de la mise en scène dans le théâtre religieux du moyen-âge, Paris, Ch
pas louer M. Astruc d’avoir eu la belle audace de porter l’œuvre à la scène . 41. Nouvelles acquisitions françaises Ms 1051 f
21 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
n école, apparut nettement le métier de librettiste, commença sur nos scènes lyriques le règne de ces mercantis cyniques et ro
pements ou évolutions de masses et les moindres détails de la mise en scène dénonçaient la gaillarde origine avec une convict
ent chez nous la routine des pseudo-fonctionnaires que notre première scène lyrique hospitalise. Ensuite, il n’est guère niab
esauts, des hoquets. Il aurait mieux valu qu’il ne tolérât point à la scène quatrième du second acte, une coupure aussi super
é adjure, de passer sous silence les choristes et M. Noté. La mise en scène de meure toulousaine. M. Rouché devrait bien remo
uccesseurs. Il a froidement égorgé la vache à lait des « loges sur la scène  », et voici qu’il implante et prodigue les répéti
t avec peine à rendre un style (il y a une lettre de Catherine sur la scène ) d’inspiration furieuse, haletant, presque frénét
out obtenir, dans l’existence militante où elle se voue désormais… » Scène inouïe ; fulguration d’amour, brûlant comme une é
dante, aux héritiers d’un auteur qui a fait gagner des millions à nos scènes lyriques et à nos éditeurs de musique ? On peut ê
parfois un peu cherchée, — toutefois qu’ils évoquent intensément les scènes vécues, les épisodes de l’expédition. C’est à Lem
ux Milanais avec la Norma et, durant le premier acte, fut rappelée en scène seize fois et cela, selon la plus ancienne tradit
dans un digne silence », M. Giolitti. Et on voit celui-ci rentrer en scène avec un télégramme ardemment patriotique, adressé
22 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
fier l’un à l’autre ! Rosso imagine de reproduire simplement certaine scène vue de ses propres yeux : une jeune fille ayant r
s, groupés au hasard d’une rencontre dans une voiture publique, cette scène unique traduite en un style sévère et ferme, exéc
jets aussi différents l’un de l’autre que la mort dudit Orphée et des scènes de jeu dans les villes d’hiver. Il y a peut-être
23 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
aume Tell, par contre, ne jouissait que d’un décor usé, d’une mise en scène dont le toulousain pompiérisme reportait à quinze
du Couronnement de Poppée, que nous connûmes, il n’y a guère, sur la scène du Théâtre des Arts. Bref, le plus captivant de l
t dans la coulisse, pour, à tel autre moment climatérique, rentrer en scène et reprendre officiellement le pouvoir. Ceci étai
ue les pièces de théâtre et jusqu’aux acteurs français parcourent nos scènes  ; nous savons que le théâtre et de roman ne suffi
e de lettres ne percevait pas autre chose que la matérialité de cette scène . Derrière lui et autour de lui : le vide, le vide
ot que nous dirions si nous étions maîtres de l’amener à la fin de la scène que nous devons prévoir ? Tito Bassi n’est ni un
grandes nations latines. Les techniciens allemands entrèrent donc en scène , même les techniciens de la culture : professeurs
ctuelle. Luigi Barzini : En Belgique et en France (1915), suite des «  Scènes de la Grande Guerre », traduction de Jacques Mesn
ture en est peut-être moins immédiatement saisissable que celle des «  Scènes de guerre » précédemment parues. Mais aussi l’his
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIX »
Vinci. Le genre noir et majestueux de Vinci convenait surtout à cette scène . Bossi a pris un coloris illuminé de partout. Il
25 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
e avait un éclat tellement surnaturel, en cette nuit, que seule cette scène y semblait possible. Un poète eût pu tirer de cet
échirés, mutilés ; malades, ont défilé devant eux. Puis a commencé la scène la plus stupide que je sache : Deux pauvres diabl
pour l’esclave, de l’autoritaire pour l’inférieur. Enfin, après cette scène d’inquisition médicale, on les a laissés aller av
ystères, qui demandaient une trop bruyante préparation et une mise en scène trop compliquée, tels que le Jugement dernier et
emble, en patois, oubliant le texte et les strictes convenances de la scène . Cette foule considérable n’est préparée que par
’humour caustique et énorme : Ubu Roi, se sont traînées avec peine de scène en scène sans toucher ni même rejoindre un instan
austique et énorme : Ubu Roi, se sont traînées avec peine de scène en scène sans toucher ni même rejoindre un instant l’atten
e Beuron, qui ont représenté au mont Cassin, en grandes fresques, les scènes principales de la vie de saint Benoît. Comme eux
de lutter, par la naïveté du coloris, avec les archaïques peintres de scènes mystiques. Il est amant de la nature, à l’exemple
ist sur fond d’or du Siennois Simone Martini ; de curieux Lorenzetti ( Scènes de la vie de saint Étienne) ; un beau triptyque,
retto Nuzi, daté de 1365 ; un grand panneau avec prédelle offrant des Scènes de la vie de la Vierge, œuvre capitale de la jeun
e du mythe d’où ils naquirent, ce qui nous est révélé dès la première scène de l’œuvre, où se lamentent les mères des héros t
l n’y a plus dans cette étude aucun trait pittoresque, aucune mise en scène , aucun décor, toute parure qui eût été vaine aprè
26 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
n française : Les Bains de Bade au xve  siècle, par Pogge, Florentin, scène de mœurs de l’âge d’or. Traduit en français pour
histoire mélancolique où il y a de jolies pages. Les nouvelles et la scène symbolique réunies sous le titre de In hora morti
27 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
, et, dit-il, « je découvris bientôt que Goldoni était un génie de la scène auquel le monde des lettres anglais n’avait jusqu
gèrent autant que les écrivains anglais, bien qu’il ait écrit pour la scène française. » Poussé par M. Chatfield-Taylor, le D
euse. Je me suis même assoupi un moment et j’ai rêvé. Je revivais une scène à laquelle j’ai souvent assisté à Florence : une
impressions, ils les retrouveront dans toute leur intensité dans les Scènes de la Grande Guerre vues par Luigi Barzini. Le pr
28 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
e, dont, au cours d’une analyse aimable, il traduit un fragment de la scène du second acte, entre Paul Dartigny, Lucie et la
viie  siècle, l’idée du triomphe prévaut dans l’interprétation de la scène du Crucifiement, idée païenne quant à ses résulta
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
raiment dire de tout son œuvre théâtral : « Ai-je voulu parler sur la scène du masque fidèle de l’homme éphémère ? Est-il néc
30 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
. PISANI . PICTORIS . et une date, — et tout en haut, éclairant cette scène , un mince croissant de lune… Jamais poète ne fit
ème degré, impression nulle. D’Annunzio n’a pas voulu admettre que la scène a des exigences spéciales, et il y reste littérat
arquait l’Avanti, le journal des socialistes, — il se présenta sur la scène , « tout luisant, du crâne à la pointe des bottine
ui livra la République Vénitienne à Bonaparte, il se passa une de ces scènes si fréquentes alors, et que l’emphase des discour
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
d’omettre cet épisode ; c’est la vie entière du poète qu’il remet en scène , depuis la fuite en Espagne tout enfant, sous le
32 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
nes auparavant. Qu’un dramaturge tire de circonstances semblables une scène à effet sur le théâtre, rien de mieux ; qu’un rom
on temps, tableaux admirablement dessinés, de personnages bien mis en scène et bien vivants sous sa plume, tous décrits et no
la chapelle et les appartements de la villa de quantité de fresques : scènes bibliques ou religieuses (notamment le délicieux
ement de sainte Catherine par les anges), compositions mythologiques, scènes de la vie réelle, etc. Ce merveilleux ensemble dé
n ombre, de plus de vie, d’explications intimes, qu’en leur éclat des scènes plus illustres : la région domestique des impress
t un trait et chaque pensée un livre. Or, pour mettre ses acteurs en scène , Casanova avait pendant 20 ans couru l’Europe, et
n très spéciale de mettre, dans sa tempête, tous les vents du ciel en scène  : il avait besoin de faire entendre que, tirée ai
elques pas à faire pour paraître devant la vierge aux bras blancs. La scène qui suit, une des plus belles de l’Odyssée, est t
n donner, moins d’ailleurs pour lui-même qu’en faveur des héros de la scène — tel un prince qui prélève des impôts sur la plè
personnalité définitive. Pendant vingt ans, Verdi régna ainsi sur les scènes lyriques sans cesser de produire un instant, mais
lair d’un sourire ironique, la réflexion, le clin d’œil du metteur en scène . Littérature. Bibliographie Verlainienne. Con
33 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
temps le fatiguera ; il tombera dans la peinture, sans équivoque, des scènes modernes — sans en lire le hautain caractère de d
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ammé de son pathos esthétique, et monta résolument à la tribune de la scène et de l’hyposcène, et devint presque exclusivemen
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
mple dévotion d’honnêtes artisans, ne doutant point de la réalité des scènes religieuses qu’ils se chargeaient de représenter
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
l ne me comprenait pas. Le son des mots qui évoquait en moi toute une scène , les associations d’idées d’un parfum, d’un nom,
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