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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
ège de France, M. Guglielmo Ferrero publiait le t. IV de son histoire romaine  : Antoine et Cléopâtre. Il comprend les événement
e gouvernement violent et stérile du triumvirat avaient jeté le monde romain . L’historien continue presque exclusivement de ce
’affermir un trône doublement menacé, à l’extérieur par la domination romaine , à l’intérieur par de nombreux mécontentements. L
mme un monarque asiatique. Maître des provinces orientales du domaine romain par le traité de Brindes (où est indiquée pour la
rero s’est appuyé, ici, sur l’autorité de Letronne, Égypte grecque et romaine , dont l’explication, complétée par les développem
pour lui de sa double situation de potentat oriental et de magistrat romain  ; cela, jusqu’au jour où, faussant définitivement
rtout les évaluations d’éléments sociaux d’où cette nouvelle histoire romaine tire son intérêt le plus important et le plus nou
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
re commune. Le gibelin compte quatorze dialectes italiens ! Celui des Romains est le plus honteux (turpissimum) de toute l’Ital
Les gens d’Apulie barbarisent honteusement, à cause du voisinage des Romains . » Après des citations de mots divers de chaque
teur, on l’avait dénoncé comme hérétique et il fut exilé par le parti romain . Le vrai titre de ce traité serait : De la libre
incipatus  ; il l’appelle temporelle pour ne pas offusquer le pontife romain . Toutefois, sa monarchie n’est point nationale, c
divise en trois points : La monarchie est-elle nécessaire ? Le peuple romain a-t-il le droit de l’exercer ? L’empire universel
jus) n’est que la volonté de Dieu. Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain , donc le peuple romain a droit à l’Empire. L’argu
té de Dieu. Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain, donc le peuple romain a droit à l’Empire. L’argument semble si pauvre q
le si pauvre qu’il nous en donne un autre, bien étonnant. Si l’empire romain n’avait pas été prédestiné au sceptre universel,
ne serait pas mort pour le rachat de l’humanité au nom d’une sentence romaine . Jésus a péri comme blasphémateur de Moïse, dont
conçoit, car cette fois, celle-là seulement, il attaqua la suprématie romaine , en forme dialectique et à visage découvert. Tout
n en latin. (Le lecteur est prié d’entendre par le latin l’orthodoxie romaine et par le vulgaire la doctrine secrète professée
3 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
et les Français du Midi existait plusieurs siècles avant la conquête romaine . Les voyageurs, grecs, en passant la Garonne avai
er dans un autre monde. C’est le sang ibérique, bien plus que le sang romain , qui, après le sol et le climat, a fait les Mérid
personne pour la nommer d’après une manie ou un accident. L’invasion romaine ne fut que la première des grandes invasions hist
mpreinte s’est marquée. Qui a latinisé la Gaule ? Les administrateurs romains ou les prêtres romains ? Il me semble très probab
Qui a latinisé la Gaule ? Les administrateurs romains ou les prêtres romains  ? Il me semble très probable que la conquête ling
stique de la Gaule fut l’œuvre de l’Église et non de l’administration romaine . La Gaule ne produisit, même dans les premiers si
nsé. Quelle langue parlerions-nous sans les missionnaires de l’Église romaine  ? Il est impossible de s’en faire une idée exacte
es missionnaires, que l’on se demande encore comment l’administration romaine a pu si rapidement imposer sa langue en de si vas
guère possible : nous sommes, linguistiquement, les fils de l’Église romaine . Et si le français, malgré de violentes tendances
Il ne faut pas oublier, en effet, que si la Gaule a été une province romaine , elle a été depuis, et pendant plus longtemps, un
uérante finit par imposer au peuple son sang. Si les rares patriciens romains égarés en Gaule purent çà et là modifier la teneu
pays de belle civilisation. Elle a conservé de précieuses traditions romaines  ; c’est par elle que l’antiquité nous a été connu
trophées, bases dédicatoires, qui couvrirent au temps de la grandeur romaine ce mont Capitolio, à la fois sanctuaire et citade
s ; des églises, d’anciens édifices furent abattus pour permettre aux Romains de faire à l’empereur une entrée digne de lui. Le
récieux à consulter pour la période encore si mal connue du Moyen-âge romain , et nous ne relèverons que quelques détails typiq
sans arrêt de justice. — Une vieille tradition faisait également aux Romains un devoir de posséder un lion vivant ; on le ment
, selon le titre, l’île ancienne des temples grecs et de l’occupation romaine , un livre de promenades et d’observations, inform
c conviction. On le voit souvent aux chasses au renard de la campagne romaine , tandis que, sur les bords de la rivière Pescara,
affermir dans le siège même de son pouvoir, eut à soutenir contre les Romains et contre les Italiens, contre le vieil et indépe
chapitre supplémentaire, l’auteur fait un curieux tableau de la Curie romaine et des réformes qu’Innocent III sut y apporter. D
aire (il fut élu à 37 ans), à la figure imberbe et pleine d’imperator romain . Pierre Gauthiez : Lorenzaccio (Lorenzino de M
179, novembre 1904, p. 465-472 [467-470]. Henri Thédenat : Le Forum romain et les Forums impériaux, Hachette, 5 francs La
32, l’archéologue italien Piale en ait établi la fausseté. — Le Forum romain presque entièrement exploré et découvert aujourd’
règne » et l’art de son siècle fut le commencement de l’art impérial romain . Il transforma la capitale en bâtissant des templ
successeurs continuèrent l’œuvre entreprise et l’on sait comment les Romains , en adoptant l’architecture grecque, la modifière
ément épris des grands symphonistes, cherchaient à cultiver le public romain par une série d’exécutions orchestrales et de ten
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ai plus besoin d’aucune figure. IL — Frédéric de Souabe, empereur des Romains , interrogé sur la nature de la noblesse, répondit
ur d’un système personnel, un penseur indépendant, qui secoue le joug romain . Croyant d’une religion qui n’a pas de nom dans l
sera un nouveau soleil destiné à remplacer l’ancien, le catholicisme romain . Un auteur qui prétend que tout poème a quatre se
gré ? Autant il éclate que Dante professait une religion autre que la romaine , autant j’hésite à expliquer une croyance du trei
blesse, quoique très vraie en soi, ne vise pas exclusivement l’Église romaine , fille dégénérée et vile des nobles apôtres, si l
raal. Amfortas, le roi-pécheur, le pontife coupable, incarne l’Église romaine , qui s’est servi de la sainte lance pour disputer
lacer dans sa fonction. Le Parsifal de Dante s’appelle l’empereur des Romains , qui aurait fait monter avec lui sur le trône le
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
ntiment des difficultés de la vie jusqu’au doute quant à la puissance romaine et jusqu’à l’égoïsme bourgeois quant à lui-même ;
nière dont l’historien a compris le caractère d’Auguste. Or, le monde romain était-il mûr, ou non, pour une conception monarch
. Aussi versés qu’ils fussent l’un et l’autre dans le droit politique romain , ils ne purent point ne pas se ressentir des infl
un usage essentiellement monarchique et contraire au droit public des Romains , celui du serment de fidélité exigé des populatio
’empereur une allégeance beaucoup plus étroite que celle des citoyens romains . » Or, le sens de cette différence est considérab
i cette « allégeance » était beaucoup moins étroite pour les citoyens romains , c’est qu’elle les attachait, non pas à un monarq
’effet (favorisé) des mœurs politiques de l’Orient, le chef de l’état romain , — mais à un simple « princeps senatus », à un si
is l’Occident latin ne s’était pas encore dépris du type du magistrat romain dont la tradition républicaine avait combiné les
ition républicaine avait combiné les traits. Dans son étude du milieu romain , M. Ferrero a discerné maintes raisons qui milita
e sont ces tendances conservatrices (donc aristocratiques et, au sens romain , républicaines), qui, dès après Actium, s’accusèr
6 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ra écrit à son intention sur les amours de Hugues et Parisine. Les Romains et les Concerts modernes Le Corea, le vieux mo
salle de concerts populaires. Il deviendra ainsi l’« Auditorium » des Romains modernes qui commencent à désirer entendre de la
ver de l’absorption pour entrer dans l’action. Il ne pouvait pas être romain , car les Romains manquaient de volonté pour se dé
ion pour entrer dans l’action. Il ne pouvait pas être romain, car les Romains manquaient de volonté pour se détacher de l’actio
ibles et invincibles, dominateurs de l’âme de toute la race. Pour les Romains , tout ce qui était terrible devait être vaincu ;
es les résignations plates et de toutes les plus âpres violences. Les Romains , par l’amour effréné du geste et de la ligne, et
ourdie par la traduction latine que M. Cesare de Titta fit des poèmes romains de M. d’Annunzio. Lorsque ce volume parut, le gra
on et de verve, et de hautaine noblesse dans l’évocation, les Élégies Romaines ne pouvaient pas secouer l’admiration du public,
Rome. Or, le défaut principal de ce recueil est justement le « pathos romain  », celui qui, dans les romans et dans ses autres
t à grossir invraisemblablement, et qui devient lassante. Les Élégies Romaines révélèrent cependant sous des lumières toujours d
tée complexes. Tome LX, numéro 210, 15 mars 1906 Épigrammes romaines Jean Schlumberger. Tome LX, numéro 210, 15 mar
iet tourment chaque nuit te ramène Vers moi, fantôme vain de la Louve Romaine . Tu trempes dans mes eaux ta tétine et la mords H
conciliation entre les deux forces opposées qui ont déchiré l’Empire romain . M. Ferrero craint que cet équilibre ne]soit pas
de nous donner le troisième volume (édition française) de l’Histoire romaine qu’il publie sous le titre de Grandeur et Décaden
tout que le premier, qui contient les vues de l’auteur sur l’histoire romaine , vues si fortes dont nous avons examiné déjà la p
i terriblement enchevêtré que la dernière révolution de la République romaine , celle qui commença à la mort de César pour finir
esque impossible à comprendre la dernière révolution de la république romaine . Je crois que la république romaine était plus vi
nière révolution de la république romaine. Je crois que la république romaine était plus vivante que l’on ne croit ; mais, même
es hommes, et c’est ce caractère des hommes de la dernière révolution romaine que M. Ferrero restitue, en un tableau plein de v
utes les modifications qu’on retrouve autographiées dans l’exemplaire romain . Par l’examen de l’édition de 1826, qui fut réimp
our lire avec plus de plaisir une inscription vraiment gravée par les Romains dans le lieu, où pour la première fois, ils cessè
hant et dissimulant (Page 323). Sans toutes ces qualités, le peuple romain l’appellerait villano (paysan) et ne dédaignerait
divers aussi bien que l’existence d’une ville provinciale à l’époque romaine , il faut également reconnaître qu’au point de vue
ens te couvrent ! — M. l’abbé Thédenat, dont les travaux sur le Forum romain ont été si appréciés, consacre deux volumes à la
Les documents sont assez nombreux ailleurs pour l’étude des monuments romains et « c’est bien à tort que l’on a voulu voir dans
ernement de l’empire. Elle avait été le principe même de la puissance romaine , et, toute ruinée qu’elle fût par les guerres civ
si grande place, sont donc plutôt républicaines, au sens politique et romain du mot. Tel est le point de départ du gouvernemen
nt donc, chez Auguste, ce sentiment si fort du rôle de l’aristocratie romaine , ce sentiment qui l’empêche de concevoir la const
même de la question, dont dépendait la constitution intime de l’État romain . La question était de savoir si l’empire serait g
ns, choisis à Rome par les comices et par le sénat parmi les citoyens romains , d’après las règles fixées par les anciennes lois
eureusement, épuisée par un siècle de guerres civiles, l’aristocratie romaine , la véritable, non pas celle des parvenus issue d
me un pouvoir qui, pour être vraiment fécond, au sens de la tradition romaine , eût dû être organisé aristocratiquement. C’était
résenter cet instinct. Ses amis, parmi lesquels il y a un journaliste romain qui a cru défendre Corrado Brando comme un avocat
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
franco-italo-autrichienne, en 1869 et en 1870, essai que la question romaine fit, d’après les apparences, échouer. M. E. Clerm
néral Oudinot, envoyé comme médiateur armé entre le Pape et le peuple romain , se voyait poussé, par un entourage ultramontain,
elléités (1867). Notre corps expéditionnaire occupa Rome. La question Romaine en était donc au même point qu’au début, qu’au mo
ela fût possible), faisait volte-face, le 25 juillet, sur la question romaine . Résolu d’abord à payer du retrait des troupes fr
8 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ont bien des poèmes profondément, foncièrement italiens : de l’Italie romaine , de l’Italie du Moyen Âge, ou de l’Italie moderne
e XV, numéro 69, septembre 1895, p. 308-319 [312-313, 319]. […] § Les Romains , peuple guerrier, étaient peu aptes à l’art. Ils
eloppement. Les Étrusques furent les premiers artistes que virent les Romains , mais rien n’indique que l’art qu’ils pratiquaien
elle de briques, mais à part quelques statues rien n’indique chez les Romains un sentiment de divinité ou de passion. La tyrann
tre de Marc-Aurèle indiquent que quelques artistes vivent encore. Les Romains , dans leur triomphe, ne furent que des iconoclast
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
es de la pensée mondiale. Il donna un rythme immuable aux aspirations romaines de ses contemporains, qui ne voyaient plus qu’un
its les plus évolués tenaient à affirmer leur éloignement de l’Église Romaine , nous intéressent bien moins aujourd’hui, où d’au
ers livres du Poète, sa joie de se savoir non indigne de la tradition romaine , et la fierté libre-penseuse de son esprit social
plus grande source d’inspiration à Rome et en Grèce. Son inspiration romaine , qui est d’ailleurs la plus servile, c’est-à-dire
endrées, dans le livre une Anglaise cherche ces menaces des murailles romaines au ciel et au temps. Continus, intenses, noirs,
out c’est l’évocation continuelle des dieux, des héros, des triomphes romains . Le besoin de rythmes nouveaux, qui en changeant
10 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
’artiste, pussent sauvegarder la moralité des Naïades antiques et des Romains modernes. La discussion menaçant de se prolonger
y avons gagné un tableau très attachant des destinées de la statuaire romaine , où, une fois de plus, il se montre le digne émul
es cathédrales de Sienne et de Florence, le dôme de Pise, les églises romaines à côté de nos cathédrales du nord ? C’est en Fran
gne, je dois mentionner encore Le Palais de Tibère et autres édifices romains de Capri, par G. Weichardt, de qui l’on connaît d
onne une idée probablement très juste de ce qu’était l’île à l’époque romaine , — couverte de palais, de villas, de villes et de
nçant ensuite pour se relever partiellement, si bien que des édifices romains qui bordaient le rivage sont restés recouverts pa
nt heureusement réhabiliter, dans les planches de M. Weichardt, l’art romain que tant de froides et maladroites imitations dep
après une série d’épisodes qui se nouent au brouhaha de la grande vie romaine , une dernière scène se passe dans un petit couven
Ses romans, qui paraissent d’avance dans les feuilletons des journaux romains , ont ce seul défaut d’avoir quelques pages trop v
11 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
n des Berbères ; l’auteur a vu en Tripolitaine d’intéressantes ruines romaines . Les Revues. Memento [extrait] Charles-Henry
ées du Nord et de l’Adriatique et la mentalité obscurcie de la région romaine ou sauvagement superstitieuse du Sud, existent en
core les mêmes différences qu’Edmond About signalait dans la Question Romaine  ; ces différences sont suffisantes pour créer des
e à se défendre contre l’agressivité déguisée et patiente de l’esprit romain  ; les autres, encore asservis, sont sans cesse he
, et dès le commencement de l’époque impériale ne seront plus que les Romains de la décadence. Les portraits de femmes exprimen
rtirait guère de son tonneau que pour être mené au poste. — Parmi les Romains , c’est une bien autre série : le gras Pompée ; Ci
comme nul ne l’ignore, sans doute, une des voies d’accès de l’Empire romain , et à Plaisance débouchaient trois des routes pri
i avec Imola, Faenza, Forli, — la campagne autrefois cultivée par les Romains , — Ferlimpoli, Césène, enfin Rimini avec San Fran
hie de Cola di Rienzo abonde en de semblables pages. La vie du Tribun romain est représentée avec une opulence telle de détail
Il dit : « Soulever à nouveau je voulais cette ville qui est vôtre, ô Romains . Injustement, je meurs. » Il s’approcha du billot
traverse depuis quelque temps est étonnamment peuplée d’oiseaux. Les Romains y ont connu un Columbarium promontorium. Voici, à
s pour découvrir le pays. Sur le chemin du Belvedere, près des ruines romaines du palais d’Agrippa, une des rares aiguades de Pi
choses : au bas des montagnes les plus éloignées de la mer la station romaine de Juliola avait un port à tout le moins fluvial.
ppelle le Coghinas, en patois sarde le cuisant ; pourquoi, à l’époque romaine , c’était le Thermos, c’est-à-dire le très chaud,
Review, […] Mr Thomas Ashby consacre un savant article à la campagne romaine . […] Tome CIII, numéro 382, 16 mai 1913
us violents renouveaux. Citons encore Liriche, une revue anthologique romaine de poésie et de prose, où se retrouvent quelques
se réalise bientôt dans cette Afrique du Nord où, au temps jadis, les Romains avaient su établir des colonies prospères et rich
dont les indigènes n’ont jamais su tirer parti. La présence de ruines romaines , villes, fermes fortifiées et châteaux, indique q
es de l’Égypte, les deux nations latines pourront réaliser cette paix romaine qui a réuni autrefois les pays de l’Afrique septe
fils de l’historien, une étude sur Giuseppe Belli, le poète du patois romain . […] Tome CIV, numéro 388, 16 août 1913
atif qui apprend là-bas l’Histoire du monde méditerranéen, l’Histoire romaine surtout, nul climat plus suggestif. Ah ! cette Hi
toire romaine surtout, nul climat plus suggestif. Ah ! cette Histoire romaine  ! Je me servais du bon vieux bouquin de Duruy, ce
parents des élèves en savent quelque chose ! Passons. Pour l’Histoire romaine de Duruy, voici comme les choses avaient lieu. El
out à fait qu’avec la chaleur : c’était le moment aussi où l’Histoire romaine m’apparaissait dans sa lumière, dans son atmosphè
ude de l’Empire. C’était, dans le silence des jours brûlants, la Paix Romaine … Griserie historique, évocation, fascination ! My
rès légitime de son éminent auteur. M. Cagnat : À travers le Monde romain , Fontemoing, 3 fr. 50 M. R. Cagnat, dans cette
ble que savant sans encombrant bagage d’érudition, À travers le Monde romain . Dans les essais intitulés : « Figures de Romaine
, À travers le Monde romain. Dans les essais intitulés : « Figures de Romaines au déclin de la République » et « Figures d’impér
de Romaines au déclin de la République » et « Figures d’impératrices romaines  », nous retrouvons de vieilles connaissances : la
veloppa, que plus de marchandises, venues de tous les points du monde romain , s’accumulèrent sur les quais du Tibre, à l’Empor
ales ; pour le surplus, le culte d’étrangers que les cultes des vieux Romains laissaient, comme ils laissaient les gens des aut
ie, et autres souvenirs) ; « la Sorcellerie et les Sorcières chez les Romains  » ; « la Vie de garnison et la religion des solda
ins » ; « la Vie de garnison et la religion des soldats dans l’Empire romain  » ; « Naufrage d’objets d’art dans l’antiquité » 
mpire romain » ; « Naufrage d’objets d’art dans l’antiquité » ; « les Romains et la conquête de l’Afrique du Nord ». Les Re
à la Renaissance et notamment Io développement de l’art architectural romain , il y caractérise ce qu’il appelle l’art de la Co
ui nous reste le plus cher est celui de liberté. Une étude sur l’art romain du xviie  siècle donne à l’auteur l’occasion d’ét
hellénique avait pénétré profondément l’Italie centrale sous l’Empire romain . C’est une tombe grecque somptueuse qui a été mis
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
ortée l’examen et les appréciations de l’auteur : « Les congrégations romaines et les papes Paul V et Urbain VIII se sont trompé
poètes, pleins de hardiesse innovatrice, réunis autour du périodique romain la Vita Letteraria, publie des volumes de vers et
et continuer la rédaction définitive de la biographie du grand homme romain , pourrait, si on le retrouvait, disputer ce funèb
13 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
pas ceux-là que je pourrais leur répondre comme Marcus aux patriciens romains  : “Ceux qui se prévalent des efforts d’autrui ne
s chrétien répugne-t-il à laisser une œuvre qui soulèvera la jalousie romaine  ? Ce sage, sur le déclin de sa vie, a-t-il abdiqu
s ou moins intelligentes du monarque. J’espère que l’enthousiasme des Romains n’est pas dû en trop grande partie à un engouemen
ninsule. La Vita Letteraria, de Rome, nous a montré surtout le groupe romain . Mais en dehors de ces groupes, que lie une affin
ées. » […] Histoire. Bagneux de Villeneuve : Le baiser : l’Orgie romaine , Daragon Edmond Barthèlemy. Tome LXXI, numéro 
0 [129]. Pour comprendre ce qu’il est convenu d’appeler la corruption romaine , — par suite, pour discerner le peu d’intérêt his
s monstrueuses faite aux premiers Césars et à divers autres empereurs romains . Il n’y a guère qu’Héliogabale7 qui la justifie :
uger des poètes. Mais il se reprend : « C’est l’histoire de la poésie romaine  : doit-elle devenir celle de la poésie française 
initiative de commémorer publiquement le nom de Stendhal dans une rue romaine . Un comité s’est constitué pour la pose prochaine
n, annonce dans son dernier numéro que la Nuova parola, le périodique romain d’Arnaldo Cervesato, se fond désormais avec elle.
casme quelque peu douloureux contre les affirmations d’un journaliste romain , qui a prétendu prophétiser l’avènement du génie
méro 269, 1er septembre 1908, p. 149-154 [153-154]. Voici des vers de M. Jules Romains , extraits du Commencement d’un poème paru dans Po
ux que leur ont donné en s’y usant des écrivains débiles, — du moins, M. Jules Romains est-il capable de construire un poème, de l’orner
end douteuse. L’antipape de Wittemberg, après avoir traité le pontife romain de démon, n’en but pas une chope de moins : ce n’
onde opprimé. Il n’y a plus aujourd’hui en présence que l’orthodoxie romaine et la philosophie comparée qui fleurit sous les M
de ce qu’était au iie  siècle de notre ère la résidence d’un empereur romain qui se piquait d’être artiste. C’était à la fois
 : à Sienne, à Pise, en Ombrie, dans quelques villages de la campagne romaine , ou, en France, dans Arles la Souveraine, et en m
nise la Courtisane. Pour le Scandinave, la vue du gigantesque cadavre romain ne pouvait pas être compensée par l’enveloppante
507-512. M. Guglielmo Ferrero, dans ce sixième volume de son histoire romaine , achève l’étude de la période d’Auguste31. Dans l
te ne s’abusait point. Si l’Italie s’était exagéré la vertu de l’épée romaine dans ce dénouement, Auguste, lui, connaissait « l
monarchique, qui demandait au renouvellement de l’ancienne tradition romaine , c’est-à-dire de la tradition républicaine et ari
de la Perse), l’autre cause, inhérente à la substance même de l’état romain , était l’urgence, clairement aperçue par Auguste,
ns, choisis à Rome par les comices et par le sénat parmi les citoyens romains , d’après les règles fixées par les anciennes lois
tique, libéralisme, raffinement de la culture, échec au conservatisme romain , fin de la mission de l’ancienne aristocratie. Et
nt », figurait en quelque sorte ce contrepoids, grâce auquel la chose romaine , tout en devenant universelle, devait garder son
tradition et obligé Auguste à gouverner selon le programme des vieux Romains , … n’était pas à même de respecter ces idées… et
mœurs et d’intérêts qui travaillait alors en ses profondeurs le monde romain . Certes, que ce conflit se soit résolu dans le se
bre 1907. 32. C’est une des idées de M. Ferrero que l’administration romaine était, encore dans les premiers temps de l’Empire
14 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ste de grande valeur voulait me persuader un soir que même le Colisée romain pouvait être un sujet de tableau. Cela n’empêche
lemande ! M. de Bülow n’avait pas complètement échoué dans sa mission romaine . Cette campagne de dérivation du sentiment public
tié de France (février à avril). M. M. Mersanne : « Forum, méditation romaine . » […] Lettres américaines. Henry Johnson : Th
ée à travers la rhétorique des professeurs encombrés de réminiscences romaines et les illusions des nationalistes qui la croyaie
sien testament spirituel d’adhésion complète à la religion catholique romaine . Sa dernière lettre à sa mère est encore un testa
r ami Guglielmo Ferrero et moi, ou nous n’avions causé que d’Histoire Romaine . Que la même idée se soit présentée à deux hommes
e s’appellent Magenta et Solférino, oui, mais aussi Mentana (question romaine ), Tunis et Bizerte (canons pointés sur la Sicile)
unitaires ? L’Italie est chose nouvelle dans le monde depuis l’empire romain  : elle est en devenir, elle est au commencement !
alistes au nom de l’Internationale. Nous eûmes déjà le « Saint Empire romain de nation germanique », nous pourrions avoir « l’
, prétendait étreindre le monde dans son mécanisme de fer, le pontife romain surgissait, défenseur des nations et de la Libert
x était demandée par les Empires centraux afin de rouvrir la Question Romaine et de toucher à la loi italienne de la liberté de
ui la promulgua — dans une assemblée révolutionnaire, la Constituante romaine de 1848 sous l’inspiration de Mazzini. Elle a don
endant, n’a pas cessé d’être à l’ordre du jour. Dans Bylichnis, revue romaine d’études religieuses, un journaliste versé en ces
ent celui qui seul aurait des motifs pour ne pas soulever la Question Romaine , afin de ne pas entraver l’œuvre de pacification
et, en Italie redenta, Aquilée, — qui fut une des étapes des légions romaines et le quartier général des empereurs au temps des
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
l reste peu de chose, — les Latomies, le théâtre grec, l’amphithéâtre romain , des fragments recueillis par les musées — à coté
. Les découvertes des archéologues italiens se multiplient sur le sol romain . La nécropole du Palatin intéresse tous les savan
ain. La nécropole du Palatin intéresse tous les savants. Le squelette romain , surpris dans sa fosse millénaire insoupçonnée, s
16 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
énotant que le savant historien de la Corse et des Tombeaux des papes Romains (traduc. de F. Sabatier, 1869) était aussi un obs
s abondent dans ses promenades érudites et charmantes par la campagne Romaine , les monts Volsques ou Herniques, avec les ruines
histoire de Frédéric Ier et d’Antonia de Bergame, qui mourut comme la romaine Lucrèce. Bientôt, Lorenzo Lotto, Sebastian del Pi
re certaines vues à Victor-Emmanuel, en ce qui concernait la question romaine et la conduite du roi de Piémont envers la France
en qui s’incarne la plus haute manifestation des esprits florentin et romain , de Corrège à Parme, et surtout de Giorgione et T
ro 332, 16 avril 1911 Les Poèmes. Jean Schlumberger : Épigrammes Romaines  ; Bibliothèque de l’Occident, 10 fr. Pierre Qui
p. 800-804 [801-802]. M. Maurice Denis a composé pour les Épigrammes Romaines un frontispice où des jeunes femmes assises, prè
rsque le vieux Tibre entend dans l’ombre rôder le fantôme de la Louve romaine , il n’essaie pas d’endormir sa plainte par un mur
extrait] Revue historique, mars-avril 1911. G. Bloch : « La Plèbe romaine  », 1re partie (Revue des théories principales mis
en cours, depuis Vico jusqu’à nos jours, sur la question de la plèbe romaine ) ; […] Philosophie. Memento [extrait] Georg
L’industrie a toujours été médiocre à Rome ; aussi de tout temps les Romains ont été un peu mendiants. Le riche, comme le patr
nt que cris de « mort », et non sur un ton de gaieté ou de folie. Les Romains aiment beaucoup un jeu de cartes inventé pour eux
ent de faire en Italie quelques découvertes intéressant l’archéologie romaine . On a mis au jour un cippe milliaire de la voie A
d’une salle de concert, on a retrouvé les restes d’une ancienne voie romaine au pavé polygonal, et les vestiges d’un édifice d
s, repenser l’œuvre. Le monde grec politiquement était mort, le monde romain était politiquement encore vivant, mais des inqui
France ? N’a-t-il pas, comme chacun de nous, sucé le lait de la louve romaine , n’est-il pas plus que nous l’héritier de Rome ?
nnissement des licornes se mêlent à leur voix… » Page 17 des Élégies romaines  : L’hanno in custodia i Saggi. A l’ombra d’un a
ment au testament de la marquise Matilde, elle appartenait à la Curie Romaine . Celle-ci, ne pouvant pas y gouverner directement
uses, financières et politiques — en Italie et en Europe. La Campagne Romaine , qui, pendant de longs siècles, était en les main
aine de Rome. Le manque de force et d’organisation de la municipalité romaine mettait la ville à la merci des Colonna, des Orsi
istorien. Tome XCII, numéro 337, 1er juillet 1911 Méditation romaine Louis Le Cardonnel. Tome XCII, numéro 337, 1er
e se grandir héroïquement l’âme, La tristesse et la paix des horizons romains . Ou, penché vers le Tibre aux eaux lourdes et f
911, p. 593-599 [598]. Revue historique (mai-juin 1911) : « La Plèbe romaine  », fin, par G. Bloch. […] Les Revues Charles
n Michele lui ont montré cc qu’ils avaient retrouvé dans la statuaire romaine  : la solidité robuste d’un corps d’homme. D’autre
ion de la Rome antique est aussi longue que l’histoire de l’antiquité romaine elle-même. Mais l’association professionnelle a s
it pas jusqu’à lui dénier toute valeur. Il est certain que la société romaine , comme toutes les sociétés antiques, reposait sur
dait service à la tribu, et surtout à l’aristocratie de la tribu. Les Romains eurent peu d’esclaves au début, parce que leur ac
atin comme dans le monde hellénique, d’une véritable réprobation. Les Romains , comme les Grecs, estimaient que le fait de remue
ement. Il n’était pas seulement inutile, il était dangereux. La foule romaine , nourrie par les apports d’outre-mer, comblée de
ables ; dans l’exemption aussi de la tutelle qui effraya toujours les Romains  ; dans l’affranchissement des incapacités qui fra
e, en particulier et comme l’un des plus stables, celui des portefaix romains . Bien que tous les collèges fussent considérés co
Farnèse. On y remarque particulièrement de belles œuvres grecques et romaines (la Vénus de Madrid, une Diane et une Minerve déc
ome païenne et chrétienne, la beauté rayonnante des vingt-huit routes romaines , la marche des légions dont chaque pas marque une
aliens ont d’ailleurs arrachées de l’invisible, mais sensible énergie romaine , en ouvrant cette brèche de Porta-Via qui détrôna
17 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e, sous son vêtement d’apparat, se cachent les ossements du paganisme romain , que dis-je, prélatin, préhistorique même, ce ne
, fut primitivement un tombeau, le môle d’Hadrien ; les substructions romaines en ont été retrouvées par le colonel Borgatti ; m
et l’empereur Frédéric Barberousse ; il a vu les querelles des barons romains , le Grand Schisme d’Occident ; plus tard, Alexand
s les moments d’abondance et qui était ensuite revendue aux marchands romains . Il recélait aussi le trésor des Papes, enfermé d
siode. La chasteté des premiers chrétiens écœurés des mœurs sales des Romains devait fatalement se plaire à cette plastique épu
croyable : nos sculpteurs sont partis, comme ceux d’Italie, du débris romain , du sarcophage chrétien, mais l’époque romane, tr
üddeutsche Monatshefte (avril) […]. M. J. Hofmiller intitule « Salade romaine  » des impressions de la ville éternelle, où se mê
sous la direction du colonel Borgatti. Dans la section de topographie romaine figureront des reproductions en plastique d’ancie
-de-Latran, etc. Une section sera consacrée à l’histoire des costumes romains , avec une série de groupes en cire, anciens perso
e l’édoniste capricieux et éphémère André Sperelli, épris d’élégances romaines baroques, à l’aviateur Paolo Tarsis de son dernie
fleuve Omo… Et puis… J’ai ma pensée, j’ai même mon empire, une parole romaine à rendra italienne : Teneo te, Africa. Ah ! si tu
aire du sicilien Méli ressemble peu à celui du vénitien Goldoni ou du romain Belli. La littérature dialectale, surtout en Ital
Rome que n’étonnait pas le faste de sa cour —, que le jeune cavalier romain Joconde lui pouvait être opposé en rival, le prin
ome LXXXVII, numéro 319, 1er octobre 1910, p. 408-410. En ce juillet romain , je pense à la Toscane ; Où partout monte un chœu
u’ici ces deux points ? Le projet belge, approuvé par la municipalité romaine contre versement d’une première caution de cent m
 324, 16 décembre 1910 Les Poèmes. Pierre Jean Jouve : Les Muses romaines et florentines ; A. Messein, 3,50 Pierre Quilla
lyriques primitifs. Mais il n’aurait pas été frappé par la révélation romaine et florentine, s’il n’avait, dès longtemps, été n
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
isons, on est envoûté à la fois d’ombre et de passé. Comme dans l’âme romaine où les traditions s’amalgament, il n’y a souvent
les d’Herculanum. On attend beaucoup des fouilles de la célèbre ville romaine . Dernièrement, le gouvernement italien a accepté
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
rne, dont les racines très anciennes, d’une vieille famille princière romaine , semblent mûrir parfaitement ce fruit d’un temps
èque des Sciences Modernes de Bocca frères, à Turin, son Histoire des Romains . Je parlerai dans une prochaine chronique de cet
20 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
vamment sur le Culte rendu aux souverains dans l’antiquité grecque et romaine . Cela commence avec Alexandre, aux rois de Macédo
ts plus précis. Le gouvernement passait aux laïques. L’administration romaine renaissait, ayant, en plus, ce qu’elle tenait de
ait ajouté le génie néo-grec et qui adoucissait sa primitive sévérité romaine . Déjà, dès la fin du ve  siècle, l’influence byza
bacchanales, s’ouvrirent sur l’azur limpide du Paradis. La robustesse romaine , spiritualisée, s’estompa dans la gloire de la re
21 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
aussi une Aspasie du Musée de Berlin, un Conducteur de char du Musée romain du Capitole, et l’original de l’Apollon dit « Cho
infidèle ou d’hérétique qui n’appartient pas à la religion chrétienne romaine . La notion d’humanité est née et la tolérance cro
premier ordre où il fonde la théorie de la corruption dans l’histoire romaine . On sait qu’une des originalités de ce puissant h
n d’être un italianisant ; et j’ai assez souvent déploré l’académisme romain , pour pouvoir dire qu’il nous serait parfois util
rop véridiques. Puis il nous invite aussi à y chercher Flora la belle Romaine , et Archipiada et Thaïs. Je crois qu’elles y sont
le s’adoucit de molle beauté sicilienne ou s’y stylise dans un profil romain attendri.   Comme nos villes et nos plaines s’ouv
ittérature anglaise le génie démocratique hérité des Hellènes par les Romains  ? Les Théâtres. Théâtre de l’Œuvre : Le Roi B
, de même que d’autres appartiennent au groupe florentin ou au groupe romain . L’Italie contemporaine n’a pas d’écoles littérai
aient à longs cris, et plaisantaient bruyamment, et sur le vieux pont romain , des chars attelés de mules passaient en longues
exemple de la lutte du Pape contre le féodalisme et le municipalisme romains , une monographie comme en pourrait écrire un spéc
, protoscrinarius : tels sont en gros les rouages de l’administration romaine jusqu’à 1143, date où commence une nouvelle pério
ù commence une nouvelle période. C’est alors la période de la Commune romaine , dont la création fut une suite de la révolution
cia, et, plus profondément, de la prépondérance prise par la noblesse romaine et certains éléments municipaux à la faveur de la
antipapes. En 1145, Eugène III doit reconnaître un Sénat créé par les Romains , organe dont l’histoire, jusqu’au milieu du xiiie
auteurs italiens n’ont pas su exécuter et que les publics milanais et romains n’ont pas su apprécier, a ceci de commun avec les
est à peu près nul dans l’esprit littéraire national. Quant au public romain , il ne faut plus oublier que c’est celui qui a hu
représentaient et y maintenaient les traditions fastueuses de la cour romaine . Au temps où se place notre récit, c’est-à-dire,
ble rase de toutes les affaires, ennuyeuses et en secouant l’ambition romaine — si toutefois vous en ressentez quelque atteinte
logne, il en dit aujourd’hui l’histoire. Cité étrusque, puis municipe romain , avec un entre-deux gaulois (Boii) dont elle ne g
’assimilation. Héritiers directs des puissances spirituelles latines, romaines , les Italiens ne sont point, en philosophie, des
arquables éléments germains et anglo-saxons, si enfin, à l’instar des Romains , ils n’ont pas une philosophie mais des philosoph
in de fer de Rome à Ostie, réclamé depuis longtemps par la population romaine qui voudrait avoir un moyen de communication rapi
22 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
au une haute saveur. Ah ! que nous voilà loin des matrones de l’école romaine , des Vénus et des Dianes des Grecs, de ces étrang
aies. Je commence à soupçonner M. Ferrero d’avoir oublié son histoire romaine  ; à moins qu’il ne trouve gaies la guerre civile
Voyages, archéologie. Dom Guéranger : Sainte Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles, V. Retaux, 2 vol., 7 f
é d’histoire religieuse, et de nouveau raconta « la conquête du monde romain au profit du Christ par ses apôtres et leurs succ
elle où il fut déposé. — Il faut ajouter que le tableau de la société romaine que nous annonçait le titre, et où nous pensions
ta d’établir par les inscriptions que telle famille de l’aristocratie romaine avait été chrétienne ; que telle autre pouvait bi
ent : Plus me plaist le séjour qu’ont basty mes ayeux Que des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me pla
23 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
p. 609-614 [611-614]. De cette série d’études de critique historique romaine , Hommes et choses de l’ancienne Rome, nous nous c
x », « la Légende d’Hercule ». « Un philosophe ministre sous l’Empire romain  » (à propos du Sénèque de M. René Waltz, dont on
nu pour une plus ample critique : « L’Histoire sociale d’une montagne romaine . » Il ne faudrait pas beaucoup de morceaux pareil
re son petit effet, ce n’est pas une raison pour falsifier l’Histoire romaine . Voyons cette suite d’hypothèses. L’hypothèse géo
peuple. Mommsen avait cru qu’il s’agissait simplement ici de la plèbe romaine , des pauvres, et pour lui la loi Icilia était une
ntrer comment cette interprétation de la loi Icilia fausse l’histoire romaine . Qu’il me suffise de rappeler un fait : un autre
« potaches » et leurs parents de renchérir et de dire : « La grandeur romaine  ? Les grands hommes de Plutarque ? De la blague !
out fait ! » Nous pensons que cette conception actuelle de l’histoire romaine se ressent, plus encore que de sa science, de l’h
reprenait la vision lyrique et épique du monde et de Rome, là où les Romains les avaient laissées. L’autre écrivait les poèmes
aptitudes de journaliste, les ricaneurs sceptiques des « boulevards » romains et milanais, et les poètes vraiment nouveaux qui
e fois, à propos d’un poète national, toute la rhétorique du souvenir romain que les Italiens se répètent depuis les débuts de
nt depuis les débuts de la guerre, comme si l’Afrique était une terre romaine à reconquérir de droit, et non la merveilleuse pr
souvenir historique, parce qu’elle avait été la capitale de l’Empire romain et la résidence des papes. L’activité moderne de
sous la direction de Lanciani, de 1879 à 1890. Toute l’ancienne ville romaine peut être aujourd’hui reconstituée, bien qu’un ti
ullement, comme on le croyait, le cours suivi par le Tibre à l’époque romaine . On a pu refaire aussi plus exactement l’histoire
« jusqu’à l’hérésie », jusqu’à traiter, dans le Purgatoire, l’Église romaine de « puttana sciolta », comme aurait pu le faire,
itique, du Florentin molesté et finalement exproprié par le Souverain romain . L’esprit municipal qui, dans Rome, s’était dress
gi en véritable Espagnol, et que la Señora Dolorès s’est comportée en Romaine . C’est tout ce que notre amoureux retire de cette
secrétaire d’État, c’est-à-dire du Pape, des attributions de la Curie romaine , notamment en ce qui concerne la nomination des é
t des Champs Phlégréens : elle a été là, des siècles avant la période romaine , un poste commercial très important ; et à l’est
ar par les côtes d’Europe, Ulysse a longé en dernier lieu les rivages romains , puis le Latium ; et il commence à côtoyer la Cam
r rapport à la mer, abaissée de plusieurs mètres depuis la république romaine . On en trouve les preuves les plus apparentes dan
zzoles, à Baia, à Capri, sans parler des rivages du Latium, des côtes romaines et toscanes, etc. 37. À Ischia même, sur notre po
lumineux que Claude Gellée, avec lequel il peignait dans la campagne romaine , le Poussin, en prêtant à celui-ci le goût des pe
trop divers. — On y a certes retrouvé des restes nombreux d’édifices romains  : thermes, théâtre, hippodrome, temple des Dioscu
nts, ou qui semblent tels, et couverte de ruines, — surtout de ruines romaines . Malheureusement tout cela dans un livre, même av
pu déjà se rendre compte que celle-ci repose en partie sur des ruines romaines et en partie sur une antique voie dallée. Ces fou
par l’idée que la fête de Piedigrotta descend directement de la fête romaine de Bacchus, et parce que j’essayais d’en démêler
convenait à merveille à un pays de mines. 28. Aux époques grecque et romaine , l’île s’est rappelée Pithecussæ, puis Ænaria ; p
24 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
nale d’Italia ressemblait en tous points à un numéro du grand journal romain qui passe pour être l’organe de M. Sonnino, si ce
à la ville, qui avait pour les attirer autre chose que ses antiquités romaines  : Arènes, Maison Carrée, Tour Magne, etc… Le 10 n
ements — la monarchie, d’après Dante — ayant été réalisé par l’Empire romain , il fallait remettre cet idéal entre les mains d’
avant le 25 octobre, là-bas en Sicile, en Sardaigne, dans la campagne romaine , en vingt autres lieux, des villages entiers, peu
Plus tard, ils durent émigrer du côté de la Porta Angelica, les dames romaines ne supportant aucune odeur sauf celle de la camom
rône avec des lionceaux sur les côtés, vraiment fait pour un Empereur romain et fils de Charlemagne. N’a-t-il pas fait décorer
rché à évoquer de l’histoire vivante. Si ses reproductions des ruines romaines ont pu atteindre à cette valeur d’intensité qu’el
upée d’érudition, attentive aux fouilles de Campanie, éprise du passé romain dont elle cherche à restituer la vie réelle. Il d
s Ricci ; il démontre que si la faiblesse, à ce moment-là, de l’école romaine de peinture, la plus regardée par les Français en
cuirassé autrichien Wien. Le poème débute par l’évocation des gloires romaines égalées par les héros de cette guerre, entre lesq
rf, quelle dérision et quelle sottise ! Altino Une vieille cité romaine réapparaît après quatorze siècles de sépulture, c
très grandes. La louve du Capitole On sait que la municipalité romaine conserve toujours dans une cage sur le Capitole u
souterraine, oratoire primitif en l’honneur des deux frères, martyrs romains . La petite église actuelle, construite sur l’orat
25 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
épublique de Florence, trois cardinaux et plusieurs nonces à l’Église romaine . Cassandre naquit à Blois en la quinzième année d
, César, Lucullus, Cicéron, Pompée, ont un relief puissant ; le monde romain fourmille de vie et d’action. Ce livre est le fru
Les travaux sur l’art antique concernent spécialement l’architecture romaine et n’offrent que trois envois importants. De M. H
de M. Corradini qui encadre en cinq actes la vie du grand conquérant romain , depuis le passage du Rubicone jusqu’à la mort, e
lassique ; l’auteur a emprunté aux plus grands historiens de l’empire romain le secret d’une forme lapidaire. Umberto Silva
ourageusement un thème plein de difficultés, car autour des empereurs romains toute une légende de monstruosités et de crimes a
26 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
transformations du Forum, et tous les grands souvenirs de l’histoire romaine reviennent peupler cette solitude et ces décombre
, en montrant les plus belles, les plus pures énergies de ses divines Romaines , dans des affabulations simples en même temps que
érable, si le premier nous donne les idées de l’auteur sur l’histoire romaine , le second contient la mise en pratique de ces id
n considérations sur l’état général de la science touchant l’histoire romaine , chose qu’il eût au moins pu faire, comme Duruy p
un des documents les plus importants sur l’histoire de l’impérialisme romain  ». Les premières guerres d’Orient « accrurent rap
n dernière de la force brutale. Examinant ce qu’était devenu le Sénat romain parmi cet énorme développement social, l’historie
rrero est arrivé à en faire : « l’homme le plus étrange de l’histoire romaine  », dit-il ; le « deus ex-machinâ de l’histoire ro
de l’histoire romaine », dit-il ; le « deus ex-machinâ de l’histoire romaine  », pourrions-nous presque ajouter d’après lui. Si
le de Lucullus des traits déjà visibles dans la conduite des généraux romains dès la guerre contre Antiochus le Grand, et même
cantile et démocratique fut favorisé, jusqu’à devenir le tout du fait romain . Ce fait, d’ailleurs, devenu universel, n’en fut
res accomplies par César et les événements intérieurs de la politique romaine  ». Si jamais guerre fut « la force qui, à un cert
rôle de Lucullus52 par l’éminent historien italien dans son Histoire Romaine . On lira avec intérêt la réponse suivante de M. F
politique d’expansion ouvertement agressive. Jusqu’alors la politique romaine avait attendu passivement les occasions d’élargir
es devises qui auront toujours cours, — a vu cela. Parlant de la Paix Romaine , inaugurée par Auguste, il dit, à propos de la bo
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
lesquelles le patriotisme va en s’affaiblissant. Seul le catholicisme romain peut remplir cette mission ; le néo-catholicisme
nque pas grand’chose ; le 3e étage ploye sous le poids des historiens romains , je préviens sa rupture en le soutenant avec du M
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »
albus, fondateur du théâtre d’Herculanum, à cheval. Ridicule de dames romaines , déjà âgées, faisant faire leur portrait en Vénus
29 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
lui de la République de Venise, l’autre horizontal, celui de l’Empire romain . Les voiles rouges de la flotte des doges montaie
l’intérieur des terres. L’Adriatique était son principal empire. Les Romains n’avaient pas considéré l’Adriatique de la même m
vivaient près de mille ans. Qu’elles étaient à plaindre ces matrones romaines des premiers siècles, pour lesquelles l’usage du
où l’on remarque tout d’abord l’« étiquette » employée par le Comité romain pour l’organisation civile en vue de la victoire,
d. Non pas que l’Allemagne ait précisément créé ce dernier idéal (les Romains , en effet, l’avaient déjà fort bien conçu et réal
t actif est mort dans l’ombre du cloître où il vivait. Les Maisons romaines M. Gino Calza rappelle quelques usages des mai
opernic, et d’où il partit pour attendre la sentence de l’Inquisition romaine . Il y revint répétant sa fameuse protestation : «
prodromes de la paix exciter les convoitises de chacun. Les journaux romains ont aussi une grande place dans la vie de la nati
niversité de Rome ; c’était Beloch qui y faisait les cours d’histoire romaine . De nombreux historiens et philologues italiens s
partis ont tout de suite pris position. Dans les journaux milanais et romains , de gauche et de droite, on n’a pas trouvé une no
es boules de Médicis.) 59. Michel-Ange connut Cavalieri, gentilhomme romain faisant de la sculpture, pendant l’automne de 153
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
er d’Asie-Mineure, d’autres archéologues en font honneur à un artiste romain des premiers temps de l’Empire, et d’autres l’ont
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
erons des connaissances utiles, nous obtiendrons les ouvrages, et ces Romains , avec leur goût antique, ne sauront où se placer.
32 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
lus efficaces, ou il finira par faire parler français ses personnages romains . Dans Miraggio, M. Lucio d’Ambra racontait l’adul
l n’en demeure pas moins évident, qu’en octroyant à un descendant des Romains une hospitalité déjà multitoulousaine, notre Opér
en Lombardie, en Toscane, dans les Marches, les Abruzzes, la Campagne Romaine , l’Ombrie, et de l’autre côté des Apennins, les r
nçons de tse mordre les uns les autres, dans leur rage de vérité. Les Romains , ignorant la vérité, ignoraient le plaisir de mol
est notre Massenet, à nous !… », déclarait à son propos un impresario romain récemment interviewé. Et voici que cet homme intr
33 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
néo-italien, M. d’Annunzio nous a fait parvenir ses agréables Élégies romaines 2, œuvre d’un poète sûr et précieux. J’en traduis
34 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ec Condé pour s’en séparer immédiatement, veut se faire élire roi des Romains , perd, reprend et reperd son duché, s’amourache d
: la Digue, l’Allée de Middelharnis, le Bœuf… § Maintenant, le poison romain va faire son œuvre. Claude arrivera dans la ville
houspillés par des buffles au cours d’une promenade dans la campagne romaine  ; c’est le cuisinier qui se rebelle, c’est le sui
u dehors, le moindre incident prend du relief dans la lente pulsation romaine  : Ce monde noir par les rues losangées de lave, s
départ à la belle passion qu’il avait inspirée à une jeune princesse romaine  ; petit drame amoureux qu’on retrouvera, en deux
aux votifs, dessinait les villas délabrées, croquait dans la campagne romaine les paysans et les bœufs, peignait le Sauveur lav
mbolise la civilisation pesante et les religions sans idéal du peuple romain . — Du même auteur, le Panthéon d’Agrippa, avec un
35 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
et la Bibliothèque pontificales aux premiers siècles ; sur la maison romaine du ive  siècle découverte et déblayée sur le Cæli
ez souvent ironique. Il n’est pas dupe. La vantardise yankee amuse ce romain dont l’imagination est capable d’aller bien au-de
mérique du Nord constituent-ils une nation ? À peine. C’est un empire romain qui attend l’heure des craquements et des séparat
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
outissent toutes les deux à la rédaction d’une grande revue féministe romaine . Là elles reconnaissent leur valeur et vivent leu
37 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
un savant allemand, où toutes les sanies des civilisations grecque et romaine se trouvent classées et cataloguées avec la patie
38 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
arinetti, inventeur du futurisme, encadré par des agents de la police romaine . Au-dessous, cette légende : Arrestation du futu
ustrent le livre, atteste l’influence prépondérante des civilisations romaine et italienne dans ces contrées. Personne d’ailleu
39 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
le Torse de Phidias et les Parques du British Museum, et, dans l’art romain , certains fermes portraits tels que le Vitellius
40 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
par deux des représentants les plus illustres de l’antique patriciat romain . Et les deux jeunes, gens, émus et surpris, murm
u leur congé, ils s’en allèrent émerveillés, raconter dans les salons romains comment le pape venait de lancer une danse nouvel
architecture classique, relevés et restauration de monuments grecs et romains , — un peu bien délaissés aujourd’hui, je l’ai con
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