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1 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
taines qualités romantiques et louables, cela peut flatter parfois le regard distrait, cela ne pénètre pas. Canaletto, discrèt
ce jour-là, à cause de la chaleur, n’avait pas de pantalon, sentit ce regard ardent sur sa nudité d’une minute. Elle tourna la
i à l’émancipation de leur race, — ceux de Tiflis. Il leur accorde un regard hâtif et conclut : « Tel quel, le couvent de San
aine ! Les prunelles flambaient en pelotes de phosphore, Dénouant les regards tels des nœuds de couleuvres Et sa bouche s’ouvra
dit, d’autres l’on redit. Le réalisme flamand offusque notre premier regard . Ces femmes sans beauté, c’est-à-dire dans lesque
ule l’enfant nu : les mains maternelles sont chargées de l’enfant, le regard lui est étranger. Et l’enfant aussi est distrait
omplirait en forme d’œuf si la tête de Joseph — une énergique tête au regard triste, au front embroussaillé, à la longue barbe
ement, la vierge de Quentin, à travers ses paupières baissées, n’a de regards que pour son fils, et c’est le père, le gardien,
2 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ère ! Je l’avais reconnu aux yeux, les mêmes beaux yeux qu’elle. D’un regard , il avait tout compris. Il me visait. Moi, nu, sa
t noir et sa cravate blanche, il m’examinait sans gêne, promenant ses regards sur ma poitrine, mon cou, mes bras. Je le considé
un rêve… Oui, j’avais rêvé cela ! Mais en promenant machinalement mes regards à travers la chambre, je vis, allongée sur le sol
e, comme chaque matin. Elle allait paraître ; elle allait me jeter un regard ardent et tendre. Mais non, ce matin, la fenêtre
gles et ce mur qui me cachait ma Lina comme pour les traverser de mon regard . Je commençai de m’habiller lentement, absorbé da
ayant soupir de soulagement sa poitrine avait dû exhaler, et de quels regards de meurtre ses yeux noirs avaient sans doute bril
obe. Elle entra dans le salon, et s’approcha de son père, toujours le regard fixé sur le sol. Alors M. di Baiano dit : — Ma fi
de lui demander pardon de ce qu’elle avait déjà souffert par moi. Son regard était toujours tendre et chargé d’amour, mais il
cours de mes réflexions. Mais que chargé de sentiments fut le dernier regard que je jetai à ma chambre, cette chambre dans laq
e à elle ! Mon cœur se gonfla. Ah ! que de souvenirs !… Ah ! mon long regard sur la colline, sur les maisons étagées, sur Sain
aux bains de mer du Pausilippe. J’étais fier d’être à son côté et les regards d’admiration qu’on lui adressait m’enivraient. Qu
Nous étions chastes. Mais il arrivait des moments, pourtant, où, nos regards se pénétrant, nos mains devenaient tremblantes, j
ensée que la fleur parfaite pour laquelle tous les yeux n’avaient que regards étonnés, éblouis, ou enchantés, était à moi, à mo
ntinoüs, à la bouche méprisante ; les effigies d’Antonin le Pieux, au regard d’éberlué ; de Marc-Aurèle, solide gaillard breto
de Caracalla, l’air mauvais avec son nez en cuillère ; de Gallien, le regard torve, enfoncé sous l’orbite, etc. — Pour ceux qu
de menace et de dédain, l’acuité spirituelle, très milanaise, de ses regards , jetés, en s’en moquant, sur la vie, n’ont pu le
ion quelconque, les terres mêmes basses auraient de ce côté arrêté le regard  ; 7° Cependant ce n’est pas un îlot ; car des hab
ns parlé, de celui qui porte aujourd’hui un belvédère, on embrasse du regard Pianosa tout entière, et on la voit encerclée de
budget, la rente, la monnaie accusent un abaissement considérable en regard des années précédentes, nul ne peut nier que, par
Emmanuel et de Garibaldi ! Depuis longtemps, l’Italie avait porté ses regards sur ces territoires d’Afrique voisins de la Sicil
es maisons dont les murs n’ont point d’ornements et qui s’offrent aux regards du passant dans la simplicité de façades toutes s
uvrent et se referment lourdement. À peine ai-je le temps de jeter un regard fugitif à l’intérieur des cours, où des formes bl
rique, ce point de vue sans race si l’on peut dire ? Mais tournez les regards vers le bassin oriental de la Mer latine, considé
ourbé tout au niveau du Plan, m’introduisant, par la pensée et par le regard , à l’intérieur de la Ville ; cherchant à voir les
dentique plusieurs figures de la fresque des Élus à Orvieto, lève ses regards au ciel (où une main postérieure et peu habile a
3 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
e et la mer, l’homme dans toute la nature, te révèlent toujours à mon regard adorant ! » Florence — Janvier 1894 (Notes de Voy
qui ondule, vivace et drue ; tout le reste est éteint et flasque. Le regard des yeux meurt comme étouffé sous la lourdeur des
bé, toute béante, toute ravie, avec un rien de songerie grave dans le regard fixe et réfléchi. Dans le premier jet de la compo
aits d’esquisse, puis, peu à peu, s’éclaire, s’agite, s’anime sous le regard , se complète, s’exprime et se béatifie en l’exalt
4 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
il embrassait mécaniquement sans un frisson pour sa jeunesse, sans un regard pour sa beauté, veille sur lui. Et lorsqu’il va a
a, c’est une Pietà superbe ; de Luini, une femme au sourire franc, au regard profond, à la chevelure étoilée de fleurs, où le
de guerre : les femmes se pressèrent derrière Stazia, pointant leurs regards vers le chemin escarpé, s’appuyant l’une sur l’au
r d’une jeune fille ; seulement ses yeux gris avaient par instants un regard mâle et résolu ; sa bouche aux lèvres pourprées g
tout à la fois. — Qui m’a invité à une lutte ? dit-il en promenant un regard circulaire. — Est-ce toi, Stazia ? — Je voudrais
elques pas, ne semblait pas avoir conscience du danger. Il fixait son regard devant lui, admirant la beauté de ces femmes en f
, semblant jouer avec ces jaillissements d’écume. Puis, reportant son regard sur les femmes, il vit le cercle se resserrer san
lque catastrophe. Dans le motif X, consacré à cette cité de feu où le regard ne découvre que les sépulcres des hérésiarques et
les, mais sans réussir à leur donner un air réellement féroce, ni des regards perfides. Il les a plutôt faits à l’image de ce B
gueilleux, quelques géants enchaînés se dressent menaçants encore, le regard chargé de défi (XXXI) ; et, tout au fond du puits
’il entend le langage des eaux, des fleurs, du vent, des oiseaux, des regards , des pierres et du feu, et il se montre entouré d
ur Botticelli et malgré la beauté de son œuvre, ou dut dissimuler aux regards cette Assomption si subtilement hétérodoxe. Elle
5 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
oir poli, épais d’un pouce, long de six et large de trois, attira mes regards  ; je m’en emparai sans savoir encore ce que j’en
la jusqu’au bout de la destinée d’amour où la jeta, dès l’enfance, un regard de l’Adorée, quel abîme interroger sur son origin
», regardait posément, cherchait l’autorité dans l’allure et dans les regards , « parlait rarement », à l’image de ses poètes vé
poétique, c’est-à-dire le point de vue éternel, seul importe. Née du regard de Béatrice, née des profondeurs de sa propre âme
dans les sillons où fume la bonne chaleur de la terra patrum. Et les regards du poète voient les ombres inévitables des êtres
Quand Ulysse arrive en vue de Schérie, ce qui frappe tout d’abord ses regards , aux premières lueurs du jour, ce sont « les mont
ou trois estages l’une sur l’autre », qui permettent d’embrasser d’un regard plus de plans que nulle part ailleurs. La vision
oir poli, épais d’un pouce, long de six et large de trois, attira mes regards  ; je m’en emparai sans savoir encore ce que j’en
hnique expérimentale ; il lui est plus facile « d’embrasser d’un seul regard même les branches les plus diverses et les plus l
. Le premier jour, on avait dû me voir, on avait peut-être surpris un regard qui avait paru indiscret, qui avait effarouché… À
, caché derrière mon volet, je faufilai, par cette mince rainure, des regards avides sur la chambre d’en face. Une chambre comm
cigare. En passant près de ma fenêtre, je lançai, par la rainure, un regard . Émotion ! Cette fois, il y avait du nouveau. Sur
fure, elle passa rapidement dans une autre partie de la pièce, où mes regards ne pouvaient pénétrer, du côté où se trouvait le
voluptueuses, trop joliment et nettement dessinées, sollicitaient mes regards , pour que je n’en vinsse pas à les caresser en pe
lair rose, était-elle nue ? Voir si peu, et s’exténuer l’esprit et le regard à supposer, à deviner. Cela irritait infiniment m
rasses, je crus saisir, au moment où elle relevait la tête, un rapide regard dirigé du côté de ma fenêtre ; j’en eus un trembl
relevant, elle jeta comme la veille, dans la même direction, le même regard furtif. Ah ! je ne m’étais pas trompé cette fois 
rer. À l’heure habituelle, elle parut ; elle lança comme la veille un regard vers ma fenêtre, et je remarquai son expression d
e pouvais plaire, j’attendis. J’étais ému. J’allais donc paraître aux regards de celle que, depuis tant de jours, j’admirais my
is un vif plaisir quand mes yeux touchèrent les siens. Je trouvai son regard très pur et très chaud à la fois, et il augmenta
arette et prendre un livre sur ma commode, je me levais, je jetais un regard indifférent dans la rue ; il arrivait, par hasard
vieille bonne ; — sa nourrice peut-être ? — Elle me vit et me jeta un regard rapide qui me fit infiniment de plaisir. Mais, à
bien elle m’attendrissait quand elle arrosait sa petite plante, et le regard que j’avais surpris, et qui m’avait déterminé à m
s et silencieuses comme si elles étaient mortes, et je fouillais d’un regard méfiant les coins trop noirs. J’installai enfin m
èvres un baiser brûlant. Alors elle ouvrit les yeux. Elle me vit. Son regard devint fixe. Elle me repoussa. Elle se couvrit le
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
disserte, dans quel aveuglement vivez-vous, si, au lieu de lever vos regards vers ces sublimes spectacles, vous les tenez fixé
d’Aristote et de Platon : « Aristote est donc celui qui a dirigé les regards et les pas du genre humain vers le but auquel il
7 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
eindre. Employez-moi et vous verrez que j’ai raison.   J’échangeai un regard avec Daniel. La belle assurance de ce garçon nous
emblait impossible que ce garçon de haute taille, à la voix nette, au regard impérieux, ne fût âgé que de quinze ans. Nous avi
que orné d’une chimère et de plumes. Les sourcils abaissés rendent le regard dur ; entre la barbe et la moustache, la bouche s
été l’amant d’une femme, je ne comprenais pas la signification de ce regard , ce qui l’amusa et lui fit m’adresser des gestes
le rouge Bucentaure. Ce n’est pas la galère splendide qui attire les regards de Ziorzio, mais le cortège qui s’avance. Les clo
ôte et, dès que j’eus remarqué leur figure, je ne pus en détacher mes regards . Barbarelli porte haut la tête. Les cheveux noirs
e intéressait songeaient, déjà, à se la disputer et elle arrêtait les regards de la multitude. En traversant la place Saint-Mar
, on s’aperçoit qu’une œuvre doit satisfaire la raison autant que les regards  ; que l’imagination et le génie ne conduisent à r
les yeux fixés sur le cadavre. On eût dit que sa vie dépendait de ce regard acharné. Je me reculai et voulus renvoyer l’appre
na vivante. Je ne vous parlerai donc pas de sa beauté. Dès le premier regard , je compris que je lui appartenais. Dès le premie
le premier regard, je compris que je lui appartenais. Dès le premier regard , elle eut peur, m’avoua-t-elle plus tard, de deve
oncé une parole, durant le repas. Elle promenait sur l’assistance des regards d’animal indifférent. Elle ôtait les bagues de se
age ; je la vis attirant le quartier maître et l’étreignant, sous les regards amusés de l’eunuque… Sans répit, ces scènes hideu
hrase, la tenture s’écarta et un homme de haute stature, barbe noire, regards vifs, apparut… Et, dès qu’il vit Giorgio, cet hom
voulu !… Je le comprends : elle l’a voulu… c’est une femme qui, d’un regard , d’un sourire, transforme un lâche en héros, un t
anicule, Alors que le soleil décroît sur les gazons, Suivre d’un long regard cette lueur qui brille Aux dômes éloignés, aux vi
ns l’Hymne à Rome, dont il donne lui-même une traduction italienne en regard , le poète est vraiment au-dessus de toute son épo
a prononçait. Sainte femme ! Que de consciences elle a remuées de son regard qui voit, que de pécheurs elle a confessés et pur
les yeux, et cette impression de sourire disparaîtra radicalement. Le regard sourit, lui, comme celui des chats, mais dans un
d’avoir retrouvé, sur la face colossale du Sphinx ce même sourire du regard de la Lise : étonnement un peu superficiel, car l
lle du Salon Carré la place reste vide d’où Monna Lisa suivait de son regard pensif ses visiteurs et ses adorateurs, on vient,
8 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
lui l’occultiste traditionnel, qu’ils aillent au Louvre affronter le regard du Saint Jean à mi-corps, son chef-d’œuvre. Dans
la vraie magie de l’intelligence brille d’un tel éclat que les autres regards semblent purement animiques. Il a nié la nécroman
, il l’a promis, il reviendra un jour, sans doute. Et elle n’a pas un regard pour Massimo, nulle pitié pour son amour : elle p
s de M. Laforgue. En tournant les feuillets d’un petit manuscrit, mon regard fut attiré par ce nom : Charpillon, qui, comme s’
er en maintes directions ses facultés qu’il se retourne pour jeter un regard sur sa vie passée et la revivre dans sa mémoire t
Cette jeune et agréable personne jouit d’une mimique exubérante et de regards démesurés où la prunelle implore et poursuit vain
9 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
une floraison inattendue de nouvelles. Les jeunes et les vieux ont le regard fixé sur la scène ; on dirait que la lumière ne v
mage voluptueuse qui avait éveillé ses sens, la caresse des mains, le regard qui parle, le sourire qui promet les lèvres, les
dit : « Ne serait-il pas temps de revenir ? » elle lui avait lancé un regard singulier. Certes elle l’avait regardé d’une curi
nnèrent un instant. … Soudain, Rosa se releva, regarda Emidio avec un regard singulier : — Donc, nous partons ? Et ils se remi
stinée peu enviable est inscrite sur cette figure. Figure trop calme, regard trop immobile, avec une finesse inquiétante, iron
ser courber sous le faix de leur mal, elles poussent à ouvrir avec le regard de leur espérance les portes de l’avenir. Tout d’
10 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
e est tombé, au milieu d’un paysage d’azur, cet être étrange avec son regard qui promet des voluptés inconnues et son expressi
es sont saillantes, les joues creuses. Le teint est blafard. Sous les regards d’Aldramino et de Mondella, il s’empourpre. — Voi
ent comme s’il offrait ses services ; et soutint, sans sourciller, le regard d’Antonio. — J’ai rencontré Mme Stella-Lucente au
e à la pensée de rester, elle, la femme d’un Stella-Lucente, sous les regards , inquisiteurs d’un peintre, d’un amant de la form
rencontrer les yeux mobiles de cet être ! Aurora sentait, aussi, ses regards , comme un contact. Deux ou trois fois, sa face s’
ravaillait, devant elle, sans desserrer les dents. Pourtant, certains regards la firent réfléchir, de nouveau, aux menaces de N
avec lui. Un homme est là qui se promène de long en large, épiant mes regards et mes progrès. Je sens son souffle près de moi.
ira-t-elle encore. D’un geste brusque, mais surtout avec un suppliant regard , elle arrêta Wellseley, qui s’avançait vers elle.
art, mais ils s’apercevaient que leurs voix tremblaient, et que leurs regards étaient graves. Au crépuscule, elle quittait la g
’absence de Nina Ceschini les étonnait, et elles ne quittaient pas du regard la table où le prince et la princesse de Wursbour
11 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
la sanguine de Windsor, le maître, qui fut doux entre tous, montre un regard aigu et préhensif, un regard d’aigle qui correspo
ître, qui fut doux entre tous, montre un regard aigu et préhensif, un regard d’aigle qui correspond à l’incroyable audace de s
seul, qui contemplait la mer, assis sur un rocher à pic. Il avait son regard fixé sur l’horizon et caressait sa moustache. Que
’un poil rude, Saint Jean, pour le désert, a fui la multitude. Son regard noble et grave étincelle de pleurs. Son front
té par l’adieu je couvre ton visage, Pour la dernière fois, d’un long regard d’amour ! Histoire. Cours et Conférences [ex
s obéissent au cerveau et leur dépendance grandit l’air d’autorité du regard . L’effort de la pensée abaisse sur les yeux l’omb
té si douce, avec des yeux aux paupières baissées qui alanguissent le regard et lui donnent un je ne sais quoi équivoque, myst
es de Dieu ; L’émerveillement n’avait point encore quitté Ce si calme regard , le sien ; Pourtant, pour ceux qu’elle avait lais
ps semblable au pouls battre ardemment À travers tous les mondes. Son regard luttait toujours Dans l’abîme pour y frayer Son s
s y entrerons comme dans un courant Et nous nous y baignerons sous le regard de Dieu. « Nous nous tiendrons tous deux à côté
ettent sur nous l’éclat de son corps souple et fier, la pureté de son regard , la grâce de ses gestes et de ses pas, elle nous
spersent et s’amassent. Tout autour de notre nid, aussi loin que le regard peut passer, Sont des champs dorés de boutons d’o
jusqu’à ce qu’une lueur pâle d’espérance meilleure vienne guider nos regards et nos pas. Alors, l’esprit atteint les régions c
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
amour à la perfection, et j’imitai tous les gestes, les sourires, les regards , les paroles, les expressions dont les amoureux f
coco, où les statues mutilées et noircies n’honoraient plus d’un seul regard les allées sans fin — et poussèrent enfin jusqu’a
13 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
Galilée approcha son œil de la lunette astronomique et prolongea son regard dans l’espace infini, il a bien fallu retrouver p
ur auxquels ils sont livrés. J’en ai vu beaucoup de charmantes… Leurs regards sont dédaigneux et froids durant la promenade, le
z à Milan, dont je serai partie alors sans doute, de venir arrêter un regard mélancolique sur le théâtre appelé Carcano, qui t
mis en évidence par son pinceau précis et coloré : les sourires, les regards , les manières, les cajoleries, les mignardises, l
te ou un petit pied impatient qui passe sous la jupe ; il surprend un regard insistant à travers le lorgnon, ou une confidence
quelques esprits dignes. Vers la fin de sa vie, ceux-ci forcèrent les regards d’un plus large nombre d’admirateurs à se tourner
étreint dans ce décor de rêve, sous ce ciel de lumière et de joie. Le regard de Laurent Évrard est aigu : il perce jusqu’au fo
sortant de la Chapelle-Sixtine, M. Pierre Jouve « embrassa d’un seul regard sa vie nouvelle et son esprit désormais réglé par
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
e terrible violence, ne peuvent ébranler sa volonté, ni détourner ses regards du point terminus de ses aspirations. Umberto Sav
15 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
paraît excessif qu’il puisse dire n’avoir rencontré que gens dont le regard demandait : Pourquoi le conflit, pourquoi de tell
au : Vénus est étendue nue, au premier plan, sur un lit de repos, les regards dirigés vers un petit chien qu’elle caresse (dans
re un autre soir où il gagna en quelques minutes 500 sequins sous les regards étonnés de ceux qui avaient répandu le bruit de s
en poète, c’est-à-dire précisément telle qu’elle se présentait à ses regards , parmi l’assaut de toute une flore, parmi le para
esi, M. Focillon nous dessine la silhouette de Carlo Gozzi, place, en regard des puissantes évocations du graveur, les amusant
les sourcils sévères, il regardait en dessous et paraissait toiser du regard un adversaire inconnu et redoutable et calculer m
it front. La barbe est courte, le visage maigre, le menton subtil, le regard vif et tranquille. Dans ce portrait, qui diffère
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
u’il me reconnut tout de suite, et nous causâmes un peu. Il avait son regard toujours fixé sur la mer, et caressait sa moustac
17 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
un trait net, rigide, précis ; le pli des lèvres est mélancolique, le regard est grave, les mains sont bien d’un réaliste, un
itienne, c’est le Pérugin, enfin c’est Botticelli. Ah, celui-là !… le regard de l’enfant, si inexprimablement émouvant dans sa
valiers hyperboliques qui se contentaient d’un mot, d’un souris, d’un regard . Mais le succès presque constant de ce théâtre de
18 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
on de ne pas négliger ses devoirs nationaux, il faut aussi porter ses regards au-delà des frontières, et l’Italie doit se fier,
un silence dédaigneux une indissoluble confiance en l’avenir. Aucun regard ne s’arrête sur les Allemands. Sans s’être donné
domine en Italie et qu’il est servi par une critique intelligente au regard clair pour laquelle les motifs d’ordre sentimenta
19 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
omme des ennemies nées. L’Allemagne et l’Angleterre ne se mesurent du regard que depuis une dizaine d’années. Il fut un temps
puissante. Aujourd’hui, les deux alliés de l’Allemagne se mesurent du regard , et multiplient leurs préparatifs à leur frontièr
castré dans le mur formaient un ensemble merveilleux qui attirait les regards et donnait aux patrons la gloire présente, tout e
ux cérémonies officielles. Les pauvres gens ne devaient pas jeter des regards furtifs par des portes entrebâillées dans la mais
ttes et harmonieuses limitait leur vue ; ils pouvaient embrasser d’un regard toute leur patrie, leur ville et la campagne envi
fins des sourcils, des lèvres moyennes sans être plates, des yeux aux regards obliques et luisants ? La gorge aurait tort de la
ieux, on découvrait de la finesse dans son sourire et du feu dans son regard … Sans être éclairé dans les arts, il y portait un
is grand comme un Dieu… Quand je vois ta figure honnête et bonne, ton regard tendre et sincère, ton front pur comme celui d’un
sa stricte valeur de vieille ferraille, pour l’enfermer, sans même un regard désintéressé, hommage à sa seule et immatérielle
20 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
 : tout au fond, il était un peu intimidé par la haute taille, par le regard indifférent du séminariste. Ils arrivèrent à la b
it à l’horizon dans un lac de rêve, et ce fond vaporeux absorbait les regards et l’imagination d’Antine comme par une attractio
s, — parlaient avec des vibrations mystérieuses. Antine plongeait son regard dans l’horizon incertain ; sur l’ombre couleur de
s, relevés sur un front haut et pâle, les yeux châtain très clair, le regard doux, la bouche bien dessinée : il était grand, s
le vieux avec un calme parfait, en fixant sur le fusil en question le regard de son œil bleu. — Ça n’a pas réussi. — Assez, di
jours de sa longue agonie Devant l’éternité seul avec son génie, Son regard vers le ciel parut se soulever, Le signe rédempte
21 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
’intelligence, je vois que le moment approche où il faudra tourner le regard vers ceux qui viennent après nous et qui nous pre
détache vigoureusement de tout ce qui est banal et conventionnel. Le regard que je viens de jeter sur ces jeunes gens marqués
22 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
lique. Elle est là, de profil, l’œil à demi fermé laissant sourdre le regard droit, presque vague, un regard de songe, qui se
’œil à demi fermé laissant sourdre le regard droit, presque vague, un regard de songe, qui se pose, très au loin, à un horizon
10. Toute la région mystique de son âme était trouble, ténébreuse, le regard de sa conscience n’y pouvait pénétrer ; cet espri
23 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
t en français pour la première fois par Antony Méray . Texte latin en regard . Paris, Isidore Liseux, 5, rue Scribe. 1876. Tand
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
, se révélant tout d’un coup, se montre cependant digne d’attirer les regards du grand public, ne fût-ce que le long d’une colo
25 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
cessaire. Le Christ réapparut aux multitudes chevauchant la mort, les regards fixés sur la nécessité de son acte. Cet acte fut
it perdu. Ainsi, lorsque Shakespeare regarda la vie avec son terrible regard de souffrant qui connaît toutes les souffrances,
et presque bestiaux, il est là, vengeur et immobile. Le rayon de son regard suscite les orages et les tempêtes et les belles
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
gner les impassibles « professeurs » d’un orchestré subventionné. Son regard , tour à tour olympien, caressant ou farouche, fou
core moins à les repousser en bloc ; mais pourquoi les envisager d’un regard inquiet, pourquoi ces réticences, qui ne peuvent
moureux ?), le jeune homme meurt en une allégresse surhumaine sous le regard de la vierge (de la femme ?). Mais attendez : son
27 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
és par M. Jacques Rouché n’ont pas cessé d’enchanter pour le moins le regard , si peut-être ils n’ont pas toujours strictement
stin, mais elle ne reverra plus sa mère. Car Luisa ne reporte pas son regard vers le ciel et elle ne fait pas allusion à une s
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