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1 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ontenait une goutte de sang du Dieu. Les hommes en enflammaient leurs rêves , ils plaignaient le sort du grand captif et se to
té de la vie et la stupidité de la mort. Il se lança d’un bond sur le rêve , comme un félin qui s’aplatit pour bondir plus ha
tes n’ont pas pu créer une Poésie. L’Urbs était trop ardente dans son rêve impétueux de conquête et trop glorieuse de son ma
t individualiste. Chaque Romain était Rome, et couvait en lui seul le rêve d’un empire. Aussi Rome n’eut-elle pas d’aristocr
être hindou, car les Hindous manquaient de force pour se détacher du rêve , se relever de l’absorption pour entrer dans l’ac
erveilleux poème de l’homme qui se reconnaît impuissant à réaliser un rêve plus vaste que les limites de son horizon. Cepend
illoux du peuple, hué par une folle, tel le symbole vain de son grand rêve stérile. Dans tous ses héros et ses héroïnes, Ibs
inck accomplit un remarquable effort, avec ses puissantes qualités de rêve plus que de recherche. Les visions qu’il a réalis
lité psychique. Le théâtre de l’Avenir recherchera là sa puissance de rêve , ses qualités anoblissantes par le rêve, à côté d
echerchera là sa puissance de rêve, ses qualités anoblissantes par le rêve , à côté du Drame Héroïque à la Wagner. Malheureus
abriel d’Annunzio sous l’influence de Maeterlinck fit tout d’abord un rêve terrible de folie et de sang. Il écrivit le Songe
théâtre de d’Annunzio se confina tout simplement dans les domaines du rêve . Ensuite, il fut dominé par une pensée centrale,
n tragique revient s’appesantir sur les âmes imprudentes. Et le frère rêve l’inceste ; et, pour ne pas accomplir cette volon
dus. Nos besoins dramatiques nouveaux sont faits de précision dans le rêve et de clarté dans une vision qui traduise non les
Les toits épars contre le vent qui les assiège, Vers les cités qu’on rêve et les jardins féconds. Déjà souffle au soleil
est de printemps fleurie Et, pure sous le ciel, la mer de Ligurie Qui rêve en souriant jusqu’au Phare lointain, Enfouissan
ier construit S’allonge entre la Tour et le vieux Baptistère. Et le rêve , surgi devant la face austère Des monuments de ma
conçoit un drame contemporain. Il enveloppe ce drame des voiles d’un Rêve , qui semble vivant et présent par la vertu du Sou
ort. Sur toutes les routes, ils doivent traîner la domination de leur rêve de liberté. Ils connaissent la nécessité qui impo
eune homme qui avait voulu connaître la vie, qui était parti avec son rêve pour vivre avec intensité et avec liberté. Et par
campagnes italiennes, où la tradition de la force, de la valeur et du rêve , est sacrée comme une loi divine, comme un culte.
gré la malpropreté si stupide de ses rues et les……, toute l’Europe ne rêve que Paris. vexations de sa police (Page 67, en
me. Le type de cette jeune femme, pas très jeune, pas très belle, qui rêve d’une extase infinie et ne sait pas s’y résoudre
: le Moyen-Âge ? Réalité ou légende, saint François est celui que nos rêves ont créé. Il est indestructible, car il fut le Pr
le, car il fut le Précurseur-Poète, et la vie des Poètes est faite de rêves , et les rêves n’ont rien à craindre du scalpel de
le Précurseur-Poète, et la vie des Poètes est faite de rêves, et les rêves n’ont rien à craindre du scalpel de l’anatomie hi
, l’Enfant de volupté, le Feu apparaissent comme les réalisations des rêves d’un fort beau cerveau, très moderne, très inform
ques. Les quelques jeunes poètes qui poursuivent au-delà des Alpes un rêve de renaissance théâtrale par la hauteur et par la
vers le naturalisme et vers le psychologisme, M. Giacosa jeune fit un rêve moyen-âgeux très pur, et écrivit sa célèbre Parti
it pu, avec la même psychologie, créer un autre fantôme dans un antre rêve d’art. Ce manque d’« absolu » dans la manifestati
in de posséder ce qu’un autre homme possède, parce qu’il juge que son rêve vaut plus que la vie de sa victime. Un banquier e
remière victime, et aurait pu trouver un autre homme épris d’un autre rêve qui aurait agi de la sorte, et ainsi de suite. Ce
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
met calme de la pensée philosophique et d’une philosophie éprise d’un rêve de fraternité humaine de paix, d’amour presque pa
igines lointaines de sa culture gréco-latine. Il s’est plongé dans le rêve hellénique, qui est l’expression la plus complète
ssions gigantesques, aux amours éperdues de la terre, de la vie et du rêve . Dans la maison de Lazaro di Royo quelqu’un chant
scure et toute faite de craintes vagues, noyées dans un mysticisme de rêve , d’où se détache, comme une nécessité évidente, c
ssé par les injonctions peureuses et farouches des femmes, arrête son rêve sur la brebis galeuse, fait un geste vers elle po
terrible. Il détache de l’inconnue enchanteresse ses yeux remplis de rêve . Cette femme est le feu central des grandes flamm
son fils avant l’entrée de l’étrangère et dans sa longue attitude de rêve devant celle-ci, pressent le drame. Or, il arrive
teau et sa hache il taille dans un tronc d’arbre la figuration de son rêve . Tout le trouble de son âme de somnambule, au hau
re malade, faible, visionnaire. Il est loin de la vie, perdu dans ses rêves sans fin. Il est dans ces limites vagues de l’âme
ond sommeil. Elle ne voit rien, elle n’entend rien, elle est comme en rêve , et répète les paroles prophétiques que son fils
sur sa poitrine et de l’autre le fait boire ; déjà, dans son état de rêve , elle disait les paroles de la Passion de Marie,
Annunzio est de ces derniers. En tant que dramaturge, il est parti du rêve esthétique et cruel des Songes, a tenté la tragéd
La ligne argentée de la tanca s’évaporait à l’horizon dans un lac de rêve , et ce fond vaporeux absorbait les regards et l’i
le lui perce le jarret ! — Malin comme un vieux renard, mais ce qu’il rêve ne réussira pas. Pendant son voyage, et au pays,
les bouquets de leurs roses amères, là-bas était la paix, l’oubli, le rêve longuement poursuivi. Les oiseaux de marais, cach
se, qui endormait toute douleur, tout souvenir, tout remords, dans un rêve profond et clair comme les eaux du fleuve. Elia a
ense solitude de celui qui a voulu se créer un monde modelé selon son rêve … Au vérisme des anciens maîtres il substitue son
oètes magnifient la vie, après avoir scellé sa réconciliation avec le rêve , ils ont compris que c’était l’instinct du poète
ie dramatique. Son imagination claire et qui ne s’embarrasse point de rêves fumeux, sa tendance à tout simplifier, son aversi
le vent ; et ce frisselis mélodique évoque en mon cœur nostalgique un rêve ébauché autrefois. Un grand frisson énamouré co
c’est-à-dire à une nation qui politiquement n’existait pas, son grand rêve d’unité dans l’action. Mazzini fut le créateur et
érablement. Et si sa plus grande faute est de ne pas avoir compris le rêve fédéraliste que Gioberti présentait gauchement à
de la poudre se lève, Le frappe avec un sceptre… il s’éveille, et le rêve Tombe devant la vérité. Manzoni (strophe VII). A
ationalisme qu’aujourd’hui nous détruisons enfin par l’orgueil de nos rêves métaphysiques nouveaux. M. Romualdo Giani, avec u
ujours insupportablement ennuyeuse, car elle n’a plus la puissance de rêve des doutes légendaires, et s’égare dans un pédant
compris que l’éducation de l’enfance doit être faite par les voies du rêve et de l’art, par les visites aux musées et par le
rs par le grand romancier, dont la préoccupation catholique hante les rêves et déforme l’art. Le roman vient de paraître, et
âme plus neuve, une force plus fervente, une promesse de puissance de rêve et d’expression, qui soit par cela même une prome
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
une fois le véritable état des choses, et nous montre surtout que le rêve de renaissance théâtrale, poursuivi à Paris avec
évoque l’image byzantine et catholique de la naissance de Venise. Le rêve ne se révèle pas en un langage de paroles, il est
omprises, car M. Enrico Corradini, polémiste ardent et homme d’idées, rêve d’une organisation politique nationaliste en Ital
éelle, et abîme les dramatis personœ de tout drame historique dans un rêve de mort et de gloire. C’est dans ce rêve perpétue
out drame historique dans un rêve de mort et de gloire. C’est dans ce rêve perpétuellement renouvelé à tous les carrefours d
4 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
mais d’un enfant qui aurait connu l’ardeur de la vie et la douceur du rêve . » — C’est en effet le livre d’une croyante qui s
pour le cruellement forcer à se rendormir sans la réalisation de son rêve . Ce sont là jeux de poète. Musique. L’Orfeo
nt de sa nuque au nimbe de ses cheveux… » André Sperelli convalescent rêve de baiser les belles mains qui égrènent au piano
souvenirs de sa passion déclinante, et refait avec une autre femme le rêve d’amour que ces mêmes mélodies berçaient autrefoi
de de l’inconnu et le besoin d’expliquer ce qui échappe aux sens : le rêve où se noie l’esprit, pour se libérer de la souffr
ussade de vieux célibataire sans famille, sans amis, sans affections, rêve du bonheur qu’il a manqué par lâcheté ou par indé
e, qui est son fils ; et l’âme dolente qui a sacrifié toute sa vie au rêve orgueilleux de sa maternité se brise dans l’effon
suite. Les Poètes comme d’Annunzio, Pascoli, de Bosis, poursuivent un rêve de beauté et de synthèse esthétique tout vibrant
ition, avec des esprits nouveaux, des compréhensions plus larges, des rêves plus hardis, des forces plus complexes que celles
i, dans sa lourde incohérence, se heurte à toute esthétique et à tout rêve d’esthète. Il y a à peu près dix ans, en janvier
la Poésie. Toute la mélancolie de l’Esthète cherchant à réaliser son rêve toujours lointain est dans un prélude. Une grande
t pour toutes les choses belles rêvées, que la vie a laissées dans le rêve , que le rêve a cachées dans le plus profond de se
les choses belles rêvées, que la vie a laissées dans le rêve, que le rêve a cachées dans le plus profond de ses voiles myst
5 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
t ces arbres ébranchés et ces roses… Et la bleue et rose apothéose de rêve de l’Angélico… Seule, la Vierge du Ghirlandajo, e
M. d’Annunzio, le premier pas vers son théâtre tragique d’Albano ; un rêve encore lointain, pour lequel travaillent et le po
le vieillard, c’est Alexandre Zeno, qui, arrivé à ses derniers jours, rêve les joies terrestres les plus belles et les plus
andre sur son lit, le visage calme, comme apaisé dans un sommeil sans rêves  ; l’enfant l’appelle en vain, et il lui touche la
t déjà désillusionné ; avide de beauté il n’a eu que la beauté de ses rêves incomparables… Il ne fut pas moins grand que malh
ocialistes ne se soucient guère de la république, qui pour eux est un rêve déjà trop insignifiant, et ils se seraient gardés
our la dernière fois scintiller dans le golfe où Gênes resplendit (un rêve fit scintiller autre chose en son âme héroïque) ;
du Militarismo : une confiance aveugle dans un avenir, que M. Morasso rêve et souhaite comme le triomphe de l’individualisme
s par jour, Paris serait Belleville ou Charonne : c’est sans doute le rêve socialiste, ce n’est pas le mien. Quant aux femme
c’est affaire « au grand mareschal des logis ». Mais, la façade qu’il rêve s’élèvera, l’effroyable et lourde façade d’une pl
6 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
nt noyés dans une vapeur violette, apparaissent comme une création du Rêve à travers la gaze noire du Sommeil ? De quelle pl
gineux abîmes où l’on va tomber, où l’on tombe, les abîmes infinis du rêve . Comme si un cercle eût été tracé là par un puiss
r, il n’a pas lu les catéchismes où l’action politique est la sœur du rêve des marchands d’esclaves. Il ne sait pas quels so
a s’ennuyait, il s’ennuyait même énormément. — C’est pour cela que je rêve , avoua-t-il à Wellseley dans le fumoir où nous pr
e, avoua-t-il à Wellseley dans le fumoir où nous prenions le café, je rêve beaucoup trop. Je n’ai pas, comme Lowsky, l’ambit
des millionnaires chez Paillard ou à Armenonville. — Ça dépend ! — Je rêve trop, moi ! Ici à Venise, c’est tout naturel. Je
d’un condottiere, je vous le jure ! Je suis un malheureux ! Mais les rêves prennent ici de l’ampleur, au milieu de ces palai
e cette parole, et sur sa face l’émotion de son cœur arrêté. Oui, mes rêves ont ici toute leur allure ! Ils ne sont pas emmur
n, avec sa chair ! Il est nécessaire de connaître ses sentiments, ses rêves  : Qu’espérer d’un passant qui fera votre portrait
eureux que Pietro Morga, John-Arthur Wellseley peint la figure de ses rêves  ! Il l’installera chez lui, dans une chapelle vou
e aventure ? — Je suis à vous. — Une aventure romanesque… — C’est mon rêve . — Périlleuse, peut-être. — Dieu vous entende ! —
Lui auriez-vous raconté les vôtres ? Les aventures de votre cœur, ses rêves , ses désillusions ! Elle me regarde avec des yeux
mon nom prononcé, comme dans une hallucination. — L’hallucination du rêve qui vous possédait ! En m’apercevant, la réalité
elle. Mais elle ne fut bientôt plus qu’une pauvre créature domptée. —  Rêve  ! maintenant. Rêve, murmura-t-il. Je te permets d
fut bientôt plus qu’une pauvre créature domptée. — Rêve ! maintenant. Rêve , murmura-t-il. Je te permets de songer à qui tu v
ter le scandale ou le drame.   Elle se réveilla, ragaillardie par les rêves vengeurs de la nuit. Elle fit dire à Stella-Lucen
uellement ! Je ne te laisse qu’une liberté : celle des pensées et des rêves . * La disparition des Stella-Lucente intrigua la
là, le palais Stella-Lucente ! Est-ce que je suis fou ? Est-ce que je rêve  ! Enea, regardez… Les deux fenêtres de la chambre
ndant, et compose des mélodies. Je le crois heureux. Il a réalisé son rêve  : avoir un rôle dans une aventure romanesque, Low
assez effrayante pour la politique de Berlin. Mais ceci n’est que du rêve . Ces dernières lignes sont assez intuitives, pui
que du rêve. Ces dernières lignes sont assez intuitives, puisque le rêve s’est réalisé ; mais ce qu’il faut retenir c’est
derrière les arbres ; les vieilles bigotes qui font naître en lui les rêves bizarres et lascifs ; les fontaines qui vont mour
7 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
érateurs, — aux jeunes, notamment, qui n’oublient pas leur fardeau de rêves superbes sur le seuil du journalisme quotidien !…
nt avec cette passivité curieuse du temps, et rejetant son idéal, son rêve , bien au-delà des communes barrières. Quand on co
les arts mécaniques d’aujourd’hui ; pour lui c’étaient plutôt là des rêves , émis par un cerveau fatigué et toujours en trava
périmentait avec des couleurs, essayant, par une étrange variation du rêve de l’alchimiste, de trouver, non pas le secret d’
l’herbe devenue fine comme une chevelure. C’est le paysage non pas du rêve ou de l’imagination, mais des endroits bien retir
oyons cette image se développer peu à peu dans les productions de ses rêves  ; s’il n’y avait pas de témoignage historique pré
ature de sa pensée ? Par quelles étranges affinités la personne et le rêve ont-ils pu se développer si éloignés et si rappro
e de Piombino, chaque lieu de son séjour paraissant agité comme en un rêve fiévreux. Il lui restait à faire un autre grand t
ce qu’il attachait à la possession de ces Îles. Toujours hanté de son rêve turc, il y voyait autant de cailloux où poser le
e frontispice posthume d’une œuvre qui est le traité de la logique du rêve . Les Journaux. Stendhal et Mathilde Dembowsky
ables désirs, est resté trop professoral : il nous a rogné la part du rêve . Tome XXXII, numéro 120, 1er décembre 1899
8 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
acable énergie l’état-major, limité dans son action, endigué dans ses rêves , ont mené la guerre sur un front qui, de tous les
peut-être excessive. Une vitalité exubérante lui interdit autant les rêves sociaux que les doutes intérieurs et la fait asse
s ou de la vie ce qui est simplement l’effet d’un contraste entre nos rêves d’hier et la réalité d’aujourd’hui. Ils se mépren
saient de se connaître ; ils mettent dans leurs passions et dans leur rêves un peu de cet infini qui les domine et les épouva
r une meilleure leçon d’énergie à un mystique exalté seulement par le rêve et qui oublie la nécessité de l’action afin de mi
Leopardi il aime à se perdre dans sa contemplation. Il médite, et il rêve , et puis, ensuite, quand cette méditation et ce r
Il médite, et il rêve, et puis, ensuite, quand cette méditation et ce rêve ont trouvé leur expression dans un poème, il lais
sa pensée sur les choses et sur les êtres, et tout cela, « l’ombre du rêve et l’ombre de la chose », tout cela forme la plus
e soumission à la patrie. Aussi avec quelle véhémence accuse-t-il les rêves pacifistes d’entretenir les nations et les hommes
e, aimant son pays avec une ferveur passionnée, il sentait fleurir un rêve de domination dans son esprit discipliné par l’id
, le labeur qui réconforte et qui libère. Il a consacré à formuler ce rêve les pages les plus fortes que je connaisse. Le rê
cré à formuler ce rêve les pages les plus fortes que je connaisse. Le rêve de M. Corradini, depuis l’intervention, s’est enc
iental auquel aujourd’hui l’Italie, encouragée par les nationalistes, rêve avec enthousiasme. L’impérialisme méditerranéen,
te histoire pourrait aussi s’appeler : la merveilleuse psychologie du rêve mise en regard de la piteuse réalisation de l’act
ce qui doit inquiéter le moins un homme bâti pour être habité par le rêve . Si Tito Bassi, vêtu de pourpre comme César, s’ét
er qui eut l’imprudence de donner un corps, sinon des cadavres, à son rêve dans lequel il aurait pu si somptueusement se dra
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
ignification d’une méthode. Concorder dans l’unité générale, c’est le rêve . — Leibnitz, qui eut la passion de l’unité et de
eligieux. Le Poème est son acte de foi. Son utilité sociale fiance le rêve , besoin passionnel, avec la réalité, constatation
10 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
nçoit jamais le coït normal et fécond, patriotique ; les amours qu’il rêve et qu’il fait paraître dans ses œuvres sont de pu
ravoure d’un bel italianisme, tels que le : Tout m’abandonne… Adieu, rêves de gloire, un certain finale du IIIe acte qui no
cond acte notamment contient d’admirables pages parmi lesquelles le «  rêve de Cassio », supérieurement chanté par Maurel. Le
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
librement. Plus que le duc de Valentinois, épris lui aussi d’un grand rêve de domination impériale, âpre dans les plaisirs,
aient tous les esprits, Léonard put réaliser une grande partie de ses rêves grandioses. Peintre sacré et peintre profane, ord
12 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
vers la Beauté ! Je n’imagine pas de meilleure aventure, Et je ne rêve pas d’une autre éternité, Bellini ! que de vivre
plus forte. Qu’importe si le fruit de mon espoir avorte, Et si mon rêve heureux ne fleurit qu’à moitié ? Ne pourrai-je
s l’ont amaigri. Dans sa cellule, il écrit des canzoni exaltés où son rêve de destruction se précise : « Ô Dieu ! s’il était
oème, et inversement ». Si bien que nous le voyons souvent peindre un rêve poétique, transcrire en vers maint tableau de lui
es vers sont construits dans son imagination ; ce sont des jardins de rêve , pleins de douces lumières qui coulent sur les pe
l’intéresse, tout ce qui n’est pas purement l’art lui répugne : il ne rêve jamais d’améliorer l’humanité, de lui ouvrir le s
ées fabuleuses de l’inspiration où la vie réelle devient abstraction, rêve éternel : là où Eschyle « stylisa » la matière po
in, après les avoir nouvellement découverts, M. Chiesa peut écrire ce rêve étrange de la pierre, Minute tragique, où la pass
sse : un chrétien même fervent ne cesse point d’être un pécheur. Quel rêve ont donc fait ceux qui se figurèrent que l’homme
re à pacifier l’état intellectuel. Chaque esprit, sans abandonner son rêve , tâche de le christianiser et Cecco d’Ascoli tire
rist roi de Florence et changea les mœurs. Ce fut la réalisation d’un rêve  : on n’entendait que des chœurs spirituels, les d
rgies ordinaires d’action, et en éveille d’autres, extraordinaires de rêve . Enfin, c’est la même transformation dionysiaque,
s formes : elle est tonte romantique. Elle garde donc en puissance le rêve dont tous les hommes sentent le besoin impérieux
dans Arles la Souveraine, et en mille points ailleurs, possèdent ce «  rêve potentiel », mais à Venise il est pour ainsi dire
figuration des âges morts, et qui par cela même à l’homme qui vit de rêve , comme la plupart vivent de calculs, offrent l’ab
l’Italie. Venise continue d’accueillir les phalanges des quêteurs de rêve , exaltant en eux, par le déploiement savant de se
Venise ne peut pas répandre sur un esprit gigantesque le bonheur d’un rêve prolongé. Mais elle lui offre un lieu de repos su
mphe sur un esprit, Venise est la souveraine absolue, sa paissance de rêve étant composée non seulement par l’orgueil humain
ssé là le fameux plan de César et d’Antoine, la conquête de la Perse, rêve de tous les ambitieux qui, ces deux derniers du m
13 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
Tome CI, numéro 373, 1er janvier 1913, p. 93-121. VI Ce fut un rêve . Toutes les nuits, j’allais trouver Lina, et nous
rase, et sans m’inquiéter de mon interlocuteur, je repartais dans mon rêve . Le matin, je ne bougeais pas de chez moi ; je po
s plus impatient. Les plus insignifiants détails me jetaient dans des rêves infinis ; tout, pour moi, devenait l’occasion d’u
ment faire ? Comment vivre ensemble, ensemble toujours, comme dans un rêve  ?… L’épouser ! Impossible. Elle ne s’y trompait p
ut se lever. On eût dit que quelqu’un marchait. J’entendais, comme en rêve . Puis des craquements se succédèrent, des marches
si cela s’était passé réellement ou en songe. C’était fou… c’était un rêve … Oui, j’avais rêvé cela ! Mais en promenant machi
e mettre au lit, la tête calmée, et prête à accueillir les plus jolis rêves . IX Le matin, en m’éveillant, je souriais à
nvoyai un baiser à tout cela, un baiser au passé. Adieu ! Adieu ! mon rêve  ! adieu, ma folie !… Cependant, dès que je fus en
ujours je voyais si près et qui était loin et hors de portée comme un rêve . Quelles minutes celles où, libres enfin de nous-
n avec une force renouvelée ! Oui ! quelles journées de lumière et de rêve  ! Quels souvenirs embaumés pour m’y réfugier main
es chaudes lèvres vivantes, je baisais l’antique beauté morte dont le rêve nostalgique fait trembler encore notre pensée. Ca
fermi, on suivra la trace marquée par l’auteur de l’Âme. On suivra le rêve éperdu du dramaturge épris de la grande leçon tra
dique, il ne fera point grâce à la mollesse, à la dispersion, au vain rêve , à la fausse sensiblerie : mais le sentiment fort
, qui fut appelé le premier des hommes modernes, et qui n’eut d’autre rêve que d’errer, « d’errer à travers toutes les caste
léger du fardeau que j’enlève Aux hommes, travaillés par leur orageux rêve . Je leur dirai : laissez tomber ce joug pesant, G
nt la table des magazines. Je m’amusais à parler seul, comme quand on rêve . Je disais : « Une dame est là, en face de moi… u
et bourrasque, son chemin éternel, et ses yeux, dardés sur son grand rêve , ne voient même pas les pigeons qui, tout le jour
re, devaient retrouver l’occasion de lutter encore pour la défense du rêve islamique dont la Tripolitaine avait vu le déclin
r ses fruits. Tripoli peu connue était pour beaucoup comme un pays de rêve où le travail devait recevoir la juste rémunérati
manque un peu ici : la chaleur, et surtout, — tel est proprement mon rêve présent, — j’y aurais le bonheur de suivre des « 
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
irer, après sa renaissance politique, à sa renaissance esthétique. Le rêve était prématuré, naturellement. Un organisme coll
n nœud de vie se déplaçant dans un espace très grand, l’espace de ses rêves , il peut évoquer, toujours autour d’un homme ou d
mer, était un jouet. Avec lui, après une journée tellement remplie de rêves , et tant remuée par les voix des collectivités qu
15 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ère descendue de l’Olympe, surgissaient en visions ces créatures d’un Rêve . Le rayonnement animique de l’œuvre de Botticelli
s autres, pour que l’ombre et le mystère soient propices aux êtres du Rêve que je vais évoquer. Il faut Ie parfum d’amour de
t prouvé et ne le sera jamais. Si des dogmes autrefois nourriciers du rêve sont usés, vieillis, l’esprit toujours jeune est
16 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
émédiablement : celui qui est devant elle n’a rien de commun avec son rêve  ; elle a aimé un homme qui n’existait pas, et auj
muet et tendre de Massimo n’a pas été sans effet : en sortant de son rêve maladif, en rentrant dans la réalité de l’amour,
e parlez plus : je suis toute à vous !… » C’en est fait de l’amour du rêve  : l’amour réel, tendresse et sensualité, dévoueme
. Le moment, d’ailleurs, était favorable à ce mélange de vérité et de rêve , parce que les maîtres des deux écoles commençaie
llesse est indépendant du lieu que j’habite. Quand je ne dors pas, je rêve , et quand je suis las de rêver, je broie du noir
ni ; de longs dialogues tels que : le Philosophe et le Théologien, et Rêve  : Dieu-Moi ; il y a le Songe d’un Quart d’Heure d
17 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
oque avec tendresse, avec cette tendresse de l’enfant qui sourit à un rêve composé de toutes les légendes éparses dans le ra
n héros loin des événements, au centre des évocations, au centre d’un rêve de langueurs et de mort. Le roi prisonnier des Bo
Le roi Enzo représente l’Empire vaincu — l’Empire qui fut ensuite le rêve désespéré de Dante. Il représente aussi le dernie
a rapproche (plutôt qu’il ne crée une séparation), elle avait fait le rêve de créer, dans les Balkans, un grand marché pour
n d’ensemble de l’époque. Il semble que l’homme se réveille d’un long rêve pénible qui l’avait tenu oppressé sous l’angoisse
feu aux bibliothèques pour délivrer l’humanité de « ces calvaires de rêves crucifiés, ces registres d’élans, brisés » ; de t
ses ancêtres avaient vécu, illustres et puissants. Mais troublant ses rêves de bonheur, le souvenir des discordes et des crim
e, en Italie, le beau poème tragique de M. E.-A. Butti, le Château du Rêve , sur lequel je reviendrai, et les nobles tentativ
ppels immenses de la mer, vers l’existence exubérante de soleil et de rêve , sans espoirs et sans attentes, comme un marin f
à son étreinte. Encore exalté par la promenade de la veille et par le rêve éveillé de la nuit, Bélisaire s’en fut errer aux
spérer en elle toutes ses possibilités, de se créer une atmosphère de rêve où la réalité de sa stérilité se noierait dans le
dins nulle feuille Ne bouge. Ô soir émouvant ! Suivant chacun notre rêve , Soudain nous ne parlons plus. Mais dans nos deux
taire, toute sensibilité démagogique, sont dédaignés par le poète. Un rêve impérialiste incomparable gonfle les poitrines de
18 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
et sa beauté le long des côtes de la Provence et de la Ligurie. Là il rêve et il crée. Son énergie, nourrie de solitude, lui
de l’intelligence. Que comptes-tu faire, maintenant ? — Accomplir mon rêve . — Quel rêve ? — Peindre à fresque — et décorer V
ence. Que comptes-tu faire, maintenant ? — Accomplir mon rêve. — Quel rêve  ? — Peindre à fresque — et décorer Venise. * Il e
u’il me donne ! Je serai fou, lorsque, poursuivi par le souvenir d’un rêve plastique, je me dirai : « Il ne faut pas le raco
étendre, de discourir, de boire sous leurs rameaux ! » — Tu peins nos rêves de bonheur, s’écria Bordone. Tes seigneurs nous e
e de celui qui se tait ! Ne me tente pas, ô pâle suivante !… Pour ton rêve , pour le rêve que je te donnai, Je ne suis pas ce
se tait ! Ne me tente pas, ô pâle suivante !… Pour ton rêve, pour le rêve que je te donnai, Je ne suis pas celui-là, celui-
endormir sa plainte par un murmure de gloire, mais il s’associe à son rêve désespéré : ………………… Les fils, ô farouche, sont m
vieux Montmartre : « Des Polonais pauvres, aux yeux d’angoisse et de rêve , se sont assis sur le bord du trottoir, et ils ma
politique et guerrière ; si les circonstances ne s’y prêtent pas, il rêve . L’industrie a toujours été médiocre à Rome ; aus
t le génie de son immortel aïeul. Mais nous ne sommes pas au bout. Le rêve du poète peut monter plus haut encore. On déploie
la vraie valeur mystique qu’a voulue l’auteur, par contre tant de ces rêves perdent à être concrétisés. Au deuxième acte, au
femme vindicative et tenace, fille d’ErcoIe II, Lucrèce, pour que le rêve de Jules II pût prendre corps et que le cardinal
ur propre penchant pour l’art et la science. C’est en poursuivant son rêve de grandeur et du pouvoir absolu que Jules II fai
t, on vole : « Comment ne pas être artiste en face de ces horizons de rêve où la beauté le dispute au grandiose ? » et on es
lle était pour eux le but intangible vers lequel tendaient tous leurs rêves , leur idéal, leurs possibilités d’amour, leur amo
ines ! Que de cadavres tu devras rouler, et de pays et d’hommes et de rêves , avant que tu arrives au terme auquel tu tends, à
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
e « homme de Dieu », Ambrogio Borgognone, obstinément plongé dans son rêve mystique figuré sur des murs d’églises ou de couv
sicale », leur effort à entourer les figures d’une fine atmosphère de rêve et de poésie ! Paradoxe encore, je veux le croire
20 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
e (où M. Zola, avec peu de bonheur, s’instruisit et s’édifia pour son Rêve ). Là, que cela soit fini et que, l’ère du roman i
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
ou à l’admiration envers l’Être qui lui apporte la réalisation de son rêve ou l’apaisement de ses douleurs. Et quand, par un
22 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
           Que moi je te reste. Si l’orage déracine les domaines Du rêve , et la misère s’installe Là où ton désir élevait
arges, des maisons basses et en granit ; la plus belle cathédrale des rêves d’Adrienne et des églises du ive  siècle, encombr
rs la ville avec une telle rapidité que je crus passer au milieu d’un rêve dont les ailes m’éventaient. Ici, la voie est tra
es et d’ornements d’or. Nous le suivîmes longtemps des yeux, comme un rêve qui nous tient dans la stupeur, et nous rentrâmes
te sagesse et le courage exalté de notre race. « Toutes les forces du rêve gonflaient le cœur des terrestres tournés vers l’
de sa sœur Isabelle pour Paolo, elle se tue. Vana est une créature de rêve , qui rappelle celles de Maeterlinck. Elle a devan
isément de cette logique implacable qui nous étreint dans ce décor de rêve , sous ce ciel de lumière et de joie. Le regard de
23 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
cette femme enrobe de satin blanc, les cheveux égayés de jasmins, qui rêve , l’œil fixe et profond, accoudée sur le marbre où
: il ne la voit pas, subjugué qu’il est par ses idées délirantes. Ses rêves fous l’obsèdent, il n’est plus capable de saisir
les têtes des femmes avec une nouvelle violence ; c’étaient comme des rêves de grande destruction, comme des aspirations à un
s femmes se turent. Et à l’instant où elles caressaient de monstrueux rêves de sang, Orphée monta et apparut au milieu d’elle
bondance qui dépasse l’imagination. Toutes, vous êtes belles comme un rêve … Il se tut un instant : le fracas de la mer l’emp
sé, aux artistes, qui ont édifié sur le monde un lieu conforme à leur rêve . Je vous prie de croire, etc. ÉMILE BERNARD.
24 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
mmet solitaire, Semblable à une faux sur une grande enclume, Tout est rêve . La lande originaire Vers le rêve propage ses o
sur une grande enclume, Tout est rêve. La lande originaire Vers le rêve propage ses ondes Nues, ainsi que le désert sans
ases pour leur conserver l’apparence de l’héroïsme, de l’idéal, et du rêve généreux. Mais combien le résultat final était lo
n de la question sociale par la collaboration des classes n’est qu’un rêve d’esprits ingénus et débonnaires. Dans leur lutte
nchée par un éclair qui la fait paraître plus bleue. Nulle part ou ne rêve ainsi, dans un air plus surnaturel, en des solitu
a pas de raison pour ne point l’admettre. Laissons-le couleur de son rêve . D’ailleurs cette ignorance où l’on se trouve de
raisonnable, c’est-à-dire libre de cœur, sinon libre d’allures, quel rêve que ce tableau de la renaissance italienne vécu p
mour savoureux comme un beau fruit d’été ?…Une jeune fille, pleine de rêves , souriante, et frêle, et crédule ?… Voilà donc la
me distraire un peu d’elle. Or, les rues de Naples ne portent pas au rêve , elles apprennent le vrai ; elles enseignent aux
tait ma belle Psyché serait bien vain. Cette nuit-là, je fis de jolis rêves  ; je me levai le lendemain, plus léger que depuis
’air. Quand ma Psyché parut, toute fraîche, charmante, belle comme un rêve , je lui envoyai des baisers. Puis je lui montrai
rdi, Manzoni, avaient été séduits, ou fatalement poussés, par le même rêve . Comme eux, les lyriques de l’Italie, devenue nat
ccentuent. Le sens intimiste même n’est pas étranger aux rythmeurs de rêves titaniques. Mes yeux, mes yeux, regardez l’horiz
25 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
ite ville, le soir ; une fenêtre où se colle le front d’une femme qui rêve , ou prie… « Es-tu celle qui demande la paix noct
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
les satisfont pas. D’Annunzio demeure isolé, enfermé dans ses grands rêves tragiques ; l’esprit littéraire italien, fatigué
27 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
es six sœurs Anguissola, qui traversent la Renaissance comme un clair rêve de féminité supérieure. Quelle captivante figure
de l’espace, Et ruisselant à rebours pour remonter leur lit ; Et mon Rêve reconnut avec effroi L’énorme face spongieuse de
lus grand soin, et le conflit qu’il provoque entre ses besoins et ses rêves , conflit dont il est la première victime, donne m
28 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
euse et emportée, à l’amertume qu’inspire la réalité si différente du rêve . À l’Italie moderne, un tel poète ne pouvait manq
29 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
ais bien moins belle que leur vie réelle, qui ne fut pas seulement de rêves et d’extases, mais de luttes même sociales et de
30 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
pathie de race et de tempérament pour les Français, tradition latine, rêves unitaires, désirs d’expansion, ambitions impérial
urs successeurs, tous ceux qui dès leur enfance avaient été bercés de rêves irrédentistes et désiraient la guerre contre l’en
31 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
la Philosophie telle que la voit Boèce, Béatrice, — autant d’êtres de rêve ou d’idéalisation appartenant à la mystérieuse fa
32 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
e, avec une érudition étonnante, l’histoire de l’idée de la vie comme rêve et illusion à travers les littératures et les phi
la générosité. Si vous voulez que nous vivions, désormais, sans aucun rêve , nous pourrons y consentir, et nous et tous les n
aux nécessités qui ont décidé sa création. En un mot, ce n’est pas le rêve  ; mais, comme l’a laissé entendre l’un de ceux qu
contra Gherardo Perini, « le plus ancien de ses amants idéaux, de ses rêves vivants… ». 56. Francesco Fattucci, chapelain d
33 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
er refuge, un palais de marbre et d’or, en pleine Venise, la ville du rêve où les doges, dédaigneux du vulgaire possible, ch
34 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
on ami l’attend et quand la triste réalité s’offre à elle, au lieu du rêve caressé de nouvelles félicités, l’épuisement de t
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