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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
arducci fut la politique. Une bonne partie de son œuvre se compose de poésies politiques, et de politique nationaliste. Il est
mais il est inutile de formuler en vers un programme de conquête. Les poésies patriotiques de Carducci ont un intérêt local, ma
te unanimité. Revenons à M. Rod. Il apprécie ainsi le caractère de la poésie de Carducci : Avec elle, nous sommes aussi loin
e de Carducci : Avec elle, nous sommes aussi loin que possible de la poésie intime ou personnelle, à laquelle nous ont accout
ont accoutumés le romantisme et ses succédanés. Nous revenons à cette poésie en quelque sorte, ou civique, qu’affectionnaient
, dans son discours sur l’université de Bologne : « L’Italie, dans la poésie , dans l’art, dans la philosophie, a ressuscité po
faiblie. » (Op., I, p. 23). De quelque abord difficile que soit cette poésie , les Italiens en ont compris de bonne heure la ha
es de commentaires. Son nom est acclamé comme celui d’un « père de la poésie  ». Les plus brillants poètes de l’heure présente,
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
numéro 181, 1er janvier 1905 Échos. Une revue internationale de poésie Mercure. Tome LIII, numéro 181, 1er janvier 19
1er janvier 1905, p. 160-168 [167-168]. Une revue internationale de poésie paraîtra dans les premiers jours de janvier, à Mi
revue avec M. Sem Benelli, au cours de la série de Conférences sur la Poésie Contemporaine qu’il fait chaque année dans les pr
qui se révéla, à trente-six ans, poète et grand poète. Depuis lors la poésie de M. Pascoli s’est développée dans le sens d’une
la recherche à jamais inassouvie des voix éternelles de l’âme. Cette poésie nous apparaît aujourd’hui comme atteignant son pl
lune intangible ; tous ces éléments immortels de la légende et de la poésie de nos désirs universels et du mystère de la vie,
rouvent en ces Poèmes la plus haute expression que leur ait donnée la poésie contemporaine. Ici l’amour ne montre pas sa face
réant des adjectifs avec une couple de substantifs, en apportant à la poésie italienne toute la richesse des allitérations et
c la volonté de réaliser en un symbole rythmé, en une action faite de poésie , la vie du peuple des Abruzzes, présentée dans qu
ssance verbale et plastique qui est le caractère le plus précis de la poésie de M. d’Annunzio, ne nous montrent la sorcellerie
es Nurroi, il était d’Ottana, misérable petit village déchu, dont une poésie populaire dit : De quatre-vingt-deux messes que
Sa ferveur catholique atteignait chez lui un degré de noblesse et de poésie tout à fait exceptionnel. Il avait le culte suran
saluent au passage un vieux travailleur de la pensée, qui s’en va. La poésie de Pascoli, douloureuse dans sa vision, hardie et
périorité de l’action sur la parole. La Mort domine comme toujours la poésie de Pascoli ; elle en rythme toute la pensée. « La
llitérations et d’onomatopées dont lui seul a su vraiment enrichir la poésie italienne contemporaine. Une sensualité sexuelle,
jours le même. Jamais il n’en verra de plus magnifique. Or, la jeune poésie française semble animée de cette inspiration sere
contradictions de ces efforts pourtant parallèles — tous rêvent d’une poésie plus largement objective et vivante. Ils nous rév
héâtre poétique, comment mieux s’y prendrait-on qu’en l’appelant « la Poésie de la Vie en action ». Il était logique que le po
evivaient, ils s’étonneraient qu’en présence d’une telle floraison de poésie dramatique l’on désespérât de l’avenir de cet art
s directeurs pour le véritable théâtre, c’est la situation faite à la poésie auprès du public par les poètes eux-mêmes. Il est
n perdant le vers, on a mêlé des arts voisins, comme la musique et la poésie , qui n’eussent jamais dû se confondre, on a accum
se multiplie — ont été grâce à lui inaugurés des samedis mensuels de poésie et d’art. M. Valmy-Baysse est courageux, il a foi
utes exemplaire et féconde, comme l’eau de la fontaine a coulé, et sa poésie , jaillie de la terre comme l’eau de la fontaine,
de tout l’univers à son état d’âme, peut-être d’un grand secours à la poésie dramatique. Son imagination claire et qui ne s’em
pièce d’humaine psychologie, de la rendre émouvante et d’habiller de poésie les passions de ses héros. Paul Souchon a eu le m
ragédie devait s’enrichir et par quoi elle serait renouvelée était la poésie . Ainsi voyez à quoi le romantisme, en ses dernièr
et et la belle allure romantique, devra tenir compte avant tout de la poésie , qui est sa mère et qui est répandue comme un écl
est répandue comme un éclat sur les êtres, les idées… les choses… la poésie de l’homme dans la nature… la poésie de l’homme d
êtres, les idées… les choses… la poésie de l’homme dans la nature… la poésie de l’homme dans la société… la poésie de l’homme
e de l’homme dans la nature… la poésie de l’homme dans la société… la poésie de l’homme dans sa propre pensée… Ainsi l’atmosph
me dans sa propre pensée… Ainsi l’atmosphère du drame nouveau sera la poésie … Notre sensibilité, aiguisée par le temps admirab
très païen, fort, travailleur, plein d’imagination, de passion et de poésie , au milieu duquel Gabriele d’Annunzio lui-même es
tous les mots et tous les gestes de ces personnes dramatiques, par la poésie subtile des expressions, par l’atmosphère ardente
eau général des valeurs et des formes, en esthétique et en morale. En poésie , quant à la forme, ce besoin du nouveau s’est aff
ent symboliste et vers-libriste. Maintenant c’est l’esprit même de la poésie qu’il faut enrichir de toute la sagesse contempor
se contemporaine et de toute notre modernité pensive. On préconise la poésie dite scientifique, c’est-à-dire une poésie philos
é pensive. On préconise la poésie dite scientifique, c’est-à-dire une poésie philosophique faite d’idées et de pensées plus qu
ienne Kahn y révèle un talent jeune et déjà sûr, dans Mélancolie, une poésie où se rencontrent des qualités d’harmonie et de c
âme poétique italienne. Carducci a renouvelé toute l’esthétique de la poésie , en donnant à l’Italie ses rythmes de force et de
s apparaissent soucieux des nouvelles complications esthétiques de la poésie , de plus en plus faite de philosophie et de certi
ue c’étaient les trois notes qu’il y faisait entendre. Mais comme les poésies qui le composaient étaient d’un genre nouveau, il
même d’une touche discrète, les ressemblances qu’il y avait entre les poésies de Lamartine et les siennes, car il est impossibl
rut (1820) dans une ode remarquable17. Or, comme ses deux recueils de poésies avaient paru en 1817 et en 1819, qu’ils avaient f
r accent, de leur tristesse, sans qu’on pût démêler nettement dans sa poésie ce qui était au Tasse, à Pétrarque ou à Young. Qu
que tardivement. Il ne l’était pas mieux quand il disait : « Si les poésies fugitives de Ducis sont tombées aux mains de Lama
s leur douce cordialité et animé à produire que ne l’eussent fait les poésies d’André (Chénier) quand elles auraient paru dix a
entiment ; il n’y manque qu’une plume plus riche et plus éclatante en poésie . Car, remarque une chose, c’est qu’elle est tout
it sans doute emprunté davantage. Stendhal, comparant le Cinq-Mai aux poésies que cette ode avait inspirées en France, s’exprim
our trouver quelque chose à blâmer dans ce chef-d’œuvre de la moderne poésie italienne, je ne vois à reprendre qu’un peu d’obs
re chose. Il n’aurait pas dit qu’il fallait renoncer aux vers dans la poésie moderne ; car le vers ou le rythme étant le beau
rsitaires42. « Il faut sortir de nos rhétoriques pour voir le vrai en poésie  », disait un jour Lamartine à Aymon de Virieu43.
le adversaire. Jeune, il se délectait avec la Henriade, Mérope et les poésies badines de Voltaire ; vieux, c’était avec sa corr
u’il a été lui-même au début de la Restauration, l’annonciateur de la poésie nouvelle. On a rapproché certains vers des Médita
« J’étais, dit Lamartine, et je suis resté toute ma vie un amateur de poésie plus qu’un poète de métier48. » En disant cela,
tra qu’il se connaissait assez bien de ce côté — il craignait que ses poésies ne lui fissent tort aux yeux de ceux qui distribu
e ! Vingt fois, après ses premiers triomphes, il voulut renoncer à la poésie , il lui dit adieu en vers admirables. Il y revena
qu’au rossignol de ne pas chanter ; ensuite parce que ses recueils de poésies lui étaient payés à peu près ce qu’il voulait et
piration. La recherche érudite passe devant l’art. Et ce n’est pas la poésie , mais la littérature qui la moule, en lui apporta
celui qui, dans la fougue pleine d’envergure d’un style tout fait de poésie et de précision, résuma presque, de nos jours, to
’expression, qui soit par cela même une promesse de renouveau pour la poésie nationale. L’isolement, la dispersion, ces belles
er quelque profonde impression de leur sentiment. Comme pour la jeune poésie française, une des plus belles caractéristiques d
gions de l’Italie semblent devoir être nouvellement glorifiées par la poésie de la génération de poètes qui monte. En elle, je
a Gaston de Foix. Il me révéla par son geste toute la sincérité de sa poésie , dans ces évocations de l’histoire connue, dans c
ce que je voudrais être. Je le préfère de beaucoup à Boileau pour la poésie . Quand pourrai-je le lire en anglais ? J’ai lu ce
là me donnent une furieuse envie d’apprendre leur langue. Je crois la poésie anglaise supérieure à la française et à l’italien
s lignes étaient écrites quand je découvris dans Écouchard-Lebrun une poésie légère intitulée : Elvire et Azor. Lamartine l’av
s Loyson, il semble lui avoir inspiré à son tour une de ses dernières poésies , celle de l’Enthousiasme, qui parut dans le Lycée
 J’ai adressé cette harmonie en 1829 à Manzoni. Je venais de lire ses poésies lyriques où le grand poète éclate tout entier. »
Hocher qui, dans une jolie épître, l’avait détourné de renoncer à la poésie . 36. En ses notes sur la composition du Crucifi
pas tout naturellement à l’esprit, et comme si. pour un Lamartine, la poésie était autre chose qu’un chant fait de sons plus o
liquer qu’il ait duré si longtemps, qu’il dure encore, si vraiment la poésie des Méditations et des Harmonies ne répondait pas
ds de naissance, il est impossible de nier que Lamartine apporta à la poésie française une note nouvelle, qu’en chantant l’amo
n mode religieux il fit pour elle ce que Pétrarque avait fait pour la poésie italienne avec ses Sonnets et ses Triomphes de l’
c’est par l’âme aussi et par la musique de l’âme que vaut surtout la poésie de Lamartine. Je plains ceux qui ne le sentent pa
ore. 48. Cf. les secondes Méditations. Commentaire des Adieux à la poésie . 49. Il écrivait à M. de Genoude, le 26 juin 1
. En cela encore Lamartine lui ressemblait : « La grammaire écrase la poésie , écrivait-il un jour à Victor Hugo. La grammaire
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
nudo. Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907, p. 554-559. La jeune poésie italienne M. Remy de Gourmont a vu avec une pa
emblent vraiment suivre les mouvements et les désordres que connut la poésie française il y a quinze ou vingt ans… Plus que de
y a quinze ou vingt ans… Plus que de véritables « écoles », la jeune poésie italienne présente, en réalité, des groupements d
définitif, nettement reconnaissable. Un Essai sur les tendances de la poésie italienne contemporaine serait encore prématuré.
enne contemporaine serait encore prématuré. Car on peut dire de cette poésie qu’elle traverse une crise de recherche, une péri
mporaire, fugitive, mais qui représente assez bien l’état d’âme de la poésie italienne. Maintenant les aînés sont clairement e
le œuvre de virtuose ; après les douceurs lunaires et potagères de la poésie de Pascoli, souvent toutefois très belles, les je
e serrée et parfaite, qui en fait le premier poème de la plus récente poésie italienne, conçu avec l’unité d’idée et de réalis
rtie de la jeunesse fatiguée d’entendre et enfin anxieuse de voir. La poésie à clichés est morte vraiment, malgré la complète
ser à toutes les imitations, les adaptations, les assimilations de la poésie de ses compatriotes, et dans des hexamètres et de
4 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
n’ont fait connaître de G. d’Annunzio, en général, que les romans. Sa poésie , dont le caractère saillant réside plus dans la f
enaces aux hésitants, aux timides, aux tardifs, se mêlent, dans cette poésie fiévreuse et emportée, à l’amertume qu’inspire la
ghianti spade, E il canto, ala d’incendio, divora i boschi e va. Les poésies publiées par Carducci dans ces dernières années,
s ces dernières années, Piemonte, La Bicocca, Cadore, sont encore des poésies nationales. Le poète y retrouve souvent la flamme
ile sont les symptômes d’un malaise qui ne peut pas être guéri par la poésie . Ce n’est pas le cas de discuter ici cette théori
conception grecque de Géa, à la philosophie réaliste de Lucrèce, à la poésie bucolique qui nous charme à toute heure chez Virg
e d’Enotrio Romano — premier pseudonyme de Carducci. Dans la série de poésies qu’il a nommées Printemps helléniques, nous revie
t latin, qu’il ressuscite avec intensité dans les Odi barbare. Si ces poésies ont marqué une audacieuse tentative d’innovation
qu’il passe en revue les maîtres du sonnet, cette forme si pure de la poésie , il rappelle la perfection d’art que lui apportèr
l est bien peu de gens qui peuvent parler avec compétence d’une telle poésie . Ce que l’on peut lui reprocher, c’est, parfois,
5 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
, est à cet égard un modèle d’habileté et vraiment d’art tragique. La poésie du clair de lune, argentant peu à peu le panorama
é pour l’ancienneté décorative est trop connu à Paris et ailleurs. La poésie italienne n’avait donné, jusqu’à ces dernières an
ses instruments, sa métrique. Les recherches nouvelles qui font de la poésie italienne actuelle la plus avancée peut-être qui
éation de Poesia, par le désir de faire connaître en Italie la grande poésie moderne étrangère, — et surtout française. On éta
l’attente de quelque chose de nouveau. Importer en Italie la dernière poésie européenne était déjà une grosse et utile tâche p
et Naples, qui consistaient dans la déclamation des manifestes et des poésies , bien que troublés trop souvent par la violence h
liste — la même révolution que les futuristes accomplissaient dans la poésie et dans l’art. Les rédacteurs de Lacerba et les f
ts les plus curieux de notre époque curieuse. Lacerba, ajoutant à la poésie et aux théories artistiques une révision des préj
fait injuste de vouloir nier ses grands mérites. Pour rester dans la poésie — la seule chose qui nous doive occuper ici — il
o dei motori) ; de Cangiullo (dont on doit lire surtout les dernières poésies parues dans Lacerba). Sans compter Marinetti, ini
ts en liberté et le lyrisme synthétique Presque tous les livres de poésie dont j’ai cité les titres sont écrits en vers lib
Futurisme, a vu aussi la création des mots en liberté, qui font de la poésie futuriste quelque chose qui se détache de toute p
qui font de la poésie futuriste quelque chose qui se détache de toute poésie connue, au moins dans ses moyens. Marinetti, obsé
ce de toutes les anciennes manières d’écrire et de versifier. Dans la poésie française nous avons la plus prochaine préparatio
i le verbe, mais renonce aux innovations typographiques et donne à sa poésie le nom de lyrisme synthétique. Il s’agit toujours
échit qu’il y a dix ans à peine on ne pouvait concevoir en Italie une poésie qui ne fût païenne et classique — carducciana ou
rmettent de reconstituer la tragédie dans son entier. J’espère que sa poésie séduira les âmes délicates, et que son horreur in
Aurora, en se tournant vers Morga. Elle fut bien vite touchée par la poésie des variations que le pianiste improvisa sur un a
e et qui voulait plutôt entrer au théâtre. Heureusement pour nous, la poésie l’a capté dans son adolescence et le retiendra to
ffit de lire ce volume pour avoir une idée tout à fait complète de la poésie palazzeschiana. Je vais transcrire tout de suite,
i ora smorti appaiono spaiono lenti. Toute la première période de la poésie de Palazzeschi se trouve résumée dans ce contrepo
affirment, chaque fois qu’ils ont l’occasion de parler de lui, que sa poésie n’est pas du tout futuriste. Ces messieurs, qui r
e chronique, il ne faut pas envisager le Futurisme comme une école de poésie qui donne des recettes sur la manière de faire le
it pas sans danger dans l’atmosphère où les autres respirent. Mais la poésie de l’Incendiario a bien ses caractères à elle, qu
iario a bien ses caractères à elle, qui la distinguent de toute autre poésie italienne et étrangère. Il faut ajouter, pour la
au courant qui ont tout lu ou tout feuilleté. Il connaît très peu la poésie italienne et encore moins la poésie française : l
feuilleté. Il connaît très peu la poésie italienne et encore moins la poésie française : les autres lui sont absolument fermée
ne rencontre chez lui aucun des thèmes compliqués et solennels de la poésie romantique ; sa langue n’est pas excessivement fa
d’archéologie. Il crache volontiers sur la rhétorique, divinité de la Poésie , l’Incendiario se clôt avec une canzonetta qui a
ument rien. « Ce sont les épluchures — explique le poète — des autres poésies . » Et il conclut : « Les hommes ne demandent plus
n le remplit ». L’amour est à lui-même sa propre musique et sa propre poésie  : il est comme l’éternité dans l’instant ; il n’a
ns doute la musique est plus souple que la littérature et même que la poésie pour noter les sons de l’âme ; mais toute l’œuvre
temporains, — l’union intime, la fusion en une œuvre d’art une, de la poésie , de la musique ou de la danse (ou de la plastique
lequel semble s’être faite la réforme gluckiste, ne concevait pas ses poésies sans musique : musicien autant que poète, il se l
s conseils qu’il donne peuvent se résumer ainsi : 1° Suprématie de la poésie sur la musique : « les traits du visage », c’est
atie de la poésie sur la musique : « les traits du visage », c’est la poésie  ; « les parures brillantes », c’est la musique. «
pensai à restreindre la Musique à son véritable office, de servir la Poésie par l’expression, et par les situations de la Fab
ût un peu sévère a dit en France que l’opéra étoit le grotesque de la poésie  » ? — « Les sujets historiques pèchent par une tr
pour lui et plaire comme musicien… Aujourd’hui que les deux sœurs, la poésie et la musique, marchent séparément, il arrive sou
avenir, la réunion des trois « sœurs éternelles » : Danse, Musique et Poésie , qui « ne peuvent être séparées sans détruire le
e ». De la majesté, de l’énergie, des brillantes imaginations, de la poésie del Signor Metastasio, dépendent, à mon sens, la
les plus prévenus. Je crois que l’on ne peut révoquer en doute que la poésie la mieux adaptée à la musique soit la plus belle
doute que la poésie la mieux adaptée à la musique soit la plus belle poésie , et que la musique la mieux adaptée à la poésie s
ue soit la plus belle poésie, et que la musique la mieux adaptée à la poésie soit la plus belle musique et que, par conséquent
t la plus belle musique et que, par conséquent, la nation qui aura la poésie la plus expressive pour sa musique, aura de même
rsuit Calzabigi, qui supposent que la musique soit indépendante de la poésie et que le compositeur puisse suppléer par l’excel
nombreux, du ballet, de la [mise en] scène, magistralement unie à la poésie et à la musique, il ne résulte un tout extrêmemen
ému par l’intérêt qu’il prend à l’action et par la délicatesse de la poésie  ; et son cœur ravi doucement par les sons de la m
nalement inspira à Gluck une musique merveilleuse sous une détestable poésie , tandis que jusqu’alors il n’en avait écrit que d
en avait écrit que de la vulgaire sur les drames divins et la céleste poésie de M. 33. » Calzabigi ne faisait d’ailleurs, dan
ai pensé, il y a vingt-cinq ans, que la seule musique convenable à la poésie dramatique, et surtout pour le dialogue et pour l
et pour composer de la musique excellente pour un drame ; que plus la poésie étoit serrée, plus la musique qui chercheroit à l
r, d’après sa véritable déclamation, seroit la musique vraie de cette poésie , la musique par excellence. … J’arrivai à Vienne
il y proclame que c’est dans l’accord complet de la musique et de la poésie que dépend un bon opéra ; il conseille de préfére
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
sont surpassées d’un bond de lion. Un sang nouveau bouillonne dans la poésie italienne, un sang ardent qui a des bruits courts
le divin silence vert. Il ne semble plus enfiévré sans répit par sa poésie de liberté et de gloire. Il a des moments de calm
des, une Esthétique universelle, qui fasse partie du patrimoine de la poésie mondiale. Carducci reste un grand poète italien.
éral, il n’y a pas en eux une idée centrale qui soit nouvelle dans la poésie du monde, capable de résister à toute transpositi
ne commune. Je dis : sans une idée centrale qui soit nouvelle dans la poésie du monde, car l’esprit intime, le souffle animate
cupations émeuvent l’esprit profondément philosophique de la nouvelle poésie , de la plus jeune, de celle non encore célèbre, q
aphysique nouvelle, dans la hiérarchie des attributs nouveaux, que la poésie , la philosophie et la science doivent lui assigne
nfermer le besoin d’image, qui est l’âme et la raison d’être de toute poésie , et avouent ainsi leur impuissance esthétique. La
ar les éléments de révolte contenus dans tout l’œuvre, de prose et de poésie . Déjà des jeunes penseurs s’efforcent de prendre
éjà réalisé, ou vont réaliser des œuvres puissantes. Ce n’est plus la poésie verbale qui enveloppait parfois le drame psycholo
réunit dans sa composition des éléments de réalisation empruntés à la poésie et à la musique. Le style y est imagé et rythmiqu
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
s au nombre de trois ne correspondent guère à la notion commune de la poésie « fiction de rhétorique mise en musique ». Vraime
és, a commenté l’Alighieri et en termes admirables de solennité. « La poésie , dit-il, est une théologie. Les traces de la scie
es siècles… J’irai jusqu’à avancer que la théologie n’est rien qu’une poésie de Dieu et une fiction poétique… Non seulement la
rien qu’une poésie de Dieu et une fiction poétique… Non seulement la poésie est théologie, mais encore la théologie est poési
… Non seulement la poésie est théologie, mais encore la théologie est poésie . » Est-ce assez clair ? Peut-on dire plus explic
porte sur la rigueur de sa pensée : le salut nouveau, ce n’est pas la poésie italienne, mais la religion qui va se lever, tand
eur effort à entourer les figures d’une fine atmosphère de rêve et de poésie  ! Paradoxe encore, je veux le croire, le passage
Joseph appuyé sur un moignon singulier, sont d’un art dénué de toute poésie et de tout mystère ; et si admirables que soient
8 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
exceptionnel et n’eut d’influence que sur la génération suivante. La poésie patriotique de Carducci n’avait plus d’écho parmi
parle au xxe  siècle de peinture allemande, de musique allemande, de poésie allemande parle d’une nébuleuse sans noyau et san
que chose de pur et de durable à donner au monde, toujours un halo de poésie s’est formé autour de ses armes. » Cette guerre,
de l’école historique et les teutonneries philosophiques de Croce, la poésie moderne et l’ancienne comme poésie et seulement c
neries philosophiques de Croce, la poésie moderne et l’ancienne comme poésie et seulement comme poésie. Un petit volume de Sag
roce, la poésie moderne et l’ancienne comme poésie et seulement comme poésie . Un petit volume de Saggi critici (Firenze, La Vo
mme poésie. Un petit volume de Saggi critici (Firenze, La Voce) où la poésie de Pascoli était, pour la première fois, abordée
mort de phtisie en août. Il jouissait d’une certaine renommée par ses poésies simples et nostalgiques, où se rencontraient quel
Canto de Buzzi (Milano, Studio Editoriale Lombardo) est un recueil de poésies médiocres sur des sujets surannés avec la métriqu
Corrado Govoni apparaît encore dans les listes du futurisme, mais sa poésie nostalgique et paysanne, décadente et primitive,
sûr de ses moyens d’artiste qu’il aboutit presque sans efforts à une poésie exquise et compliquée, riche de surprises et de n
la langue riche et fouillée ne détruisent pas l’atmosphère de sombre poésie qui tombe parfois, malheureusement, dans la froid
rès bien et qui a la conscience de l’acuité de son introspection : sa poésie est trempée dans l’abstraction philosophique et p
mots bien choisis. Néanmoins Cardarelli s’est assuré sa place dans la poésie italienne contemporaine et son œuvre mérite d’êtr
a Veglia et l’Abbeveratoio, vient de publier son troisième recueil de poésies (Tatuaggi, Firenze, La Voce). Il est en train de
. M. Novaro) continuent, malgré la guerre, à maintenir le culte de la poésie pure : d’autres ont surgi sur leurs traces : La D
ectuelle. Tout écrivain — et tout lecteur — a le droit de préférer la poésie d’un site ou le sens d’une jolie métaphore à la r
nt que tout « l’au-delà » de cette volupté, — idéalisation du couple, poésie des seules étreintes durables, — apparaît au lect
, sans doute, n’a jamais parlé aussi nettement sur ce point ; mais sa poésie , si puissante dans sa mélancolie, légitime en soi
quand une grande pensée ne le consacre ; et c’est bien de cela que la poésie de Pascoli est comme pénétrée. Notre haine, ce qu
e sur cette philosophie ? Pascoli aime les hommes ; c’est pourquoi sa poésie est pleine de leur souffrance et de leur inquiétu
eur inquiétude. Sur ce point il ressemble un peu à Fogazzaro. Mais sa poésie est plus voilée, plus mystérieuse, surtout moins
égard. On n’a pas voulu comprendre la profondeur et la sérénité de sa poésie , et c’est là la raison qui fondera précisément, d
nir, sa gloire et son influence. Les conflits peuvent se terminer, la poésie d’un Pascoli ne finit pas dans l’esprit des homme
 Sanctis de reconstruire l’histoire de l’esprit national à travers la poésie , se propose uniquement de comprendre la poésie en
national à travers la poésie, se propose uniquement de comprendre la poésie en tant que poésie, et l’art dans sa pureté dériv
la poésie, se propose uniquement de comprendre la poésie en tant que poésie , et l’art dans sa pureté dérive au fond de lui, e
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
spectateur doit avoir la conscience de se trouver devant une œuvre de poésie , et non devant une réalité empirique, et qu’il es
o peut faire répéter à un de ses personnages le mot de Novalis : « La poésie est le réel absolu. » Novalis ajoute : « Plus une
parlent en rythmes, ils chérissent l’image, âme du rythme, sève de la poésie . Lorsqu’ils descendent au niveau de la foule, et
oli. V. Muglia. Messine M. Luigi Cucinotta publie une étude sur la Poésie de la Douleur et du Foyer dans l’œuvre de G. Pasc
10 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
Tome X, numéro 50, février 1894, p. 178-184 [184]. Elle est morte la Poésie  ! proclame M. Sfenosa. Voyons, Monsieur, ne blag
donc conscience que vous étranglez cette pauvre Muse ? D’ailleurs, la Poésie morte, je ne vois pas pourquoi vous continuez à f
nt à qui les logeait et les nourrissait de légères ou même d’obscènes poésies latines. C’est la contrepartie et souvent la paro
es poésies latines. C’est la contrepartie et souvent la parodie de la poésie latine mystique du moyen-âge. Quelques-uns de ces
ail d’argent ; qui ne voit du premier coup que cela, très pictural en poésie , ne peut rien donner en peinture, et qu’un visage
11 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
dessus des autres, et fait dans ce but d’ingénieux parallèles avec la poésie , la sculpture et la musique. Assurément Léonard e
science est invention et mesure qui forment simplement le corps de la poésie  : invention de matière et mesure dans les vers, q
féconde curiosité : il apportait l’imagination dans la science et la poésie dans l’observation, ce rêveur de l’homme volant,
l’apologie et, le comparant à la sculpture, à la musique et même à la poésie , il le proclame incomparable. Le peintre, selon s
pression, parce qu’il la considérait incomparablement supérieure à la poésie . Cette opinion, la plus faible de celles qu’il ex
assez haute et assez nerveuse — ce qui à mon avis est l’élément de la poésie de Carducci qui peut vraiment nous intéresser, —
raction des contingences quotidiennes, ce qui est déjà un pas vers la Poésie . Souvent, cet état de noblesse, retrouvé dans la
s, malgré toute différence de sentiment sur les valeurs réelles de la poésie de Carducci, et sur les défauts des qualités de M
t remarquer ici même, dans une de ces Chroniques consacrée à la jeune poésie italienne : à Rome et à Milan, il existe des grou
que la Préface de M. Enrico Cardile n’explique point, mais qui, étant poésie , peuvent ne pas être expliqués. Au surplus, ce so
nsée bien exprimée que celui de la forme habillant trop le vide d’une poésie symboliste. Mais dans le poème Légende du Prince
s d’être remarquée. Sa langue est pure, et son esprit est nouveau. Sa poésie a une saveur d’originalité qui fait espérer. Elle
arquable de sincérité et de pensée, dans les éléments multiples de sa poésie tantôt épique, tantôt pastorale, parfois vraiment
nt un travailleur fougueux : voyez de quelle délicatesse et de quelle poésie il est capable dans son Mariage de sainte Catheri
ait, en même temps, un journal, the Germ, afin de revendiquer pour la poésie « la situation à laquelle son grand développement
Ford-Madox Brown, de Hunt, de Millais, des articles critiques ou des poésies de Coventy Patmore, de William Bell Scott, de Woo
la France l’œuvre de Rossetti, et exerça sur le naissant mouvement de poésie symboliste une très appréciable influence. Bien d
Contemporary Review d’octobre 1871. Sous le double titre : l’École de poésie charnelle. — Dante-Gabriel Rossetti —, l’auteur i
et plus pénétrante, qui touchait aux harmonies les plus suaves de la poésie grecque et de la poésie italienne. La Maison de
touchait aux harmonies les plus suaves de la poésie grecque et de la poésie italienne. La Maison de Vie, c’est, à proprement
t critique moderne en Angleterre, John Ruskin, et en transférant à la poésie anglaise ce qu’il dit de l’art : « Rossetti doit
placé au premier rang de ceux qui ont élevé et changé l’esprit de la poésie moderne, — qui l’ont élevé dans ce qu’il a attein
ans Saül, toute la passion politique d’Alfieri devient cependant pure poésie , le poète s’élève jusqu’à l’évocation d’un « type
sicien, il demeure aussi comme une évocation plastique de l’éternelle poésie , jusqu’à la catastrophe du roi. Et entre l’âme to
uvre ainsi conçue. Ce vers est souvent laid, rude, brisé, dépourvu de poésie . Mais il enveloppe de ses rythmes les âmes tragiq
II, numéro 262, 16 mai 1908, p. 381-384 [384]. Dante, Béatrice et la Poésie amoureuse. Essai sur l’Idéal féminin en Italie à
ssimo Bontempelli n’a pas la même puissance d’abstraction lyrique. Sa poésie est plus intime, sa langue est moins vigoureuse,
sort de Aurelio Ugolini, mort trop jeune, a été peut-être triste. Sa poésie n’est pas belle. Et ce qui lui fait surtout du to
tout du tort, à mon gré, en irritant le lecteur qui ne cherche que la poésie dans un livre de poèmes, et non les expressions d
p rempli d’expressions apitoyées, pour que cela ne nous agace pas. La Poésie , l’Art, sont en dehors des contingences réelles d
ts de ce public. M. Bompard en arrive à craindre la floraison d’une «  poésie à la Capus », née du désir qu’auront les auteurs
al préjuger des poètes. Mais il se reprend : « C’est l’histoire de la poésie romaine : doit-elle devenir celle de la poésie fr
C’est l’histoire de la poésie romaine : doit-elle devenir celle de la poésie française ? » Or, voici la conclusion de l’articl
. Remy de Gourmont : Les Hommes et les Idées. Dante, Béatrice et la Poésie amoureuse. Essai sur l’Idéal féminin en Italie, à
l féminin en Italie à la fin du xiiie  siècle : Dante, Béatrice et la Poésie amoureuse 26, M. Remy de Gourmont nous prouve que
ionnels de l’art religieux, donne assez de noblesse pour remplacer la poésie disparue des vieilles peintures ; en copiant la n
s : « J’irai jusqu’à avancer que la théologie n’est rien autre qu’une poésie de Dieu… non seulement la poésie est théologie, m
la théologie n’est rien autre qu’une poésie de Dieu… non seulement la poésie est théologie, mais encore la théologie est poési
… non seulement la poésie est théologie, mais encore la théologie est poésie . » Nul ne se méprendra sur le noble sens de ces c
iement savant de ses charmes, tontes les plus petites possibilités de poésies qui sont renfermées dans l’âme même du plus prati
12 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
er parmi les plagiaires. Les meilleures et les plus connues entre ses poésies — par exemple le Guado — sont bien à lui et ne ma
i, qui est peut-être le meilleur de ses livres. On a de lui aussi des poésies politiques (il était franc-maçon et blocard) et a
phiques (Bologna, N. Zanichelli). Il avait survécu à sa gloire et ses poésies ne survivront pas beaucoup à leur auteur. Gabr
s son discours de Quarto, des Prières qui sont bien au-dessous, comme poésie , des Canzoni d’Oltremare qu’il débita pour l’expé
asse. Il connaît admirablement la littérature française moderne et la poésie populaire arabe. Rentré en Italie au commencement
et typographiques du futurisme ; il est dans la ligne maîtresse de la poésie moderne. Il ne ressemble à personne : faut-il lui
donner une note personnelle, mais on y cherche vainement ce reflet de poésie qui charme les foules. Si vous avez un esprit de
ses délices, cette chose insaisissable, impalpable, lumière, sourire, poésie qui est la Grâce, Kharis, comme les Grecs l’appel
contre les écoles d’avant-garde, renouveler les genres épuisés de la poésie et les formes surannées de la versification. On t
littoral, se proposaient pour fonder quelques chaires. Le Prix de poésie latine Dans une assemblée récente, l’Académie
nte, l’Académie Royale d’Amsterdam a décerné le prix international de poésie latine qui fut tant de fois remporté par Giovanni
égralement traduites en français. Alors que, dès leur apparition, ses poésies , promptement répandues par ses amis, trouvaient d
lland : La Vie de Michel-Ange, a eu beaucoup plus souvent recours aux poésies qu’aux lettres, et les quelques passages qu’il a
de vue de la technique. Malheureusement il n’y avait pas beaucoup de poésie et moins encore de nouveauté. Depuis quelque temp
de son ressort. Il donne à leurs piteuses aventures un-rayonnement de poésie qui nous attache malgré nous. Avec les riens qui
t conquis d’un coup, il y a vingt ans, une célébrité bruyante par des poésies socialistes et larmoyantes, a réuni dans Le Solit
bien vivants. Arturo Onofri : Orchestrine, Naples, La Diana La poésie italienne, après les ravages de M. d’Annunzio, tr
symboliste. On commence à comprendre — enfin ! — ce que c’est que la poésie et en particulier la poésie moderne. Soffici, Pal
omprendre — enfin ! — ce que c’est que la poésie et en particulier la poésie moderne. Soffici, Palazzeschi, Govoni sont des po
’en signaler l’importance. M. Arturo Onofri, dont l’évolution vers la poésie nouvelle a été suivie avec une sympathie attentiv
poèmes lyriques en prose. Onofri a figuré parmi les théoriciens de la poésie pure et sans sujet appréciable : il adore les anc
l’art et un art raffiné mais il n’y a presque jamais le frisson de la poésie . Maria Ginanni : Montagne transparenti, Floren
to ; M. Corrado Alvaro, enfin, avec Poesie in Grigioverde, fait de la poésie de guerre qui n’est pas gâtée par la rhétorique e
firmer son incompétence notoire dans l’histoire de la pensée et de la poésie . Luigi Tonelli : Lo Spirito Francese contempor
aux enchères publiques est située dans un lieu solitaire et plein de poésie . La Statue de Pie X Le sculpteur Enrico Ast
sieurs provinces dans tous les pays ont leur littérature dialectale ; poésie , prose, grammaire, dictionnaire. Ainsi en est-il
son jeune âge a été ramoneur, cultive d’agréable façon la prose et la poésie de la vallée d’Aoste. Cependant aussi bien dans l
oème épique consacré à Bismarck par une célébrité de Hambourg, ou les poésies « d’une férocité innocente » que l’Allemagne a vu
du Pape. 62. Tombeaux des Médicis. 63. Michel-Ange parle ici de ses poésies . 64. Tommaso dei Cavalieri. 65. Un des meilleur
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
lités profondément émotives, et d’émotion profondément évocatrice, la poésie de Giulio Orsini est celle du dernier romantique,
et lente des objets de la nature, ainsi que nous l’observons dans la poésie de Pascoli ou de Francis Jammes, ou dans celle de
e range avec les nouveaux philosophes qui voient dans la fusion de la poésie et de la philosophie l’avenir éclatant des nouvel
ompatible avec la philosophie… ». Novalis avait déjà affirmé que « la poésie est le réel absolu ; plus une chose est réelle pl
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
nt la langue, en cherchant d’autres rythmes, des rythmes latins, à la poésie , reprenant en cela des tentatives qui ont leur or
ou plus exclusivement poètes que leur prédécesseur, ont reconduit la poésie dans ses domaines. Et après avoir tenté la transp
lentement un grand bien aux poètes italiens jusqu’ici détournés de la poésie par l’exaltation de l’histoire, mais ce bien ne s
r tudesque de Sicile jaillirent, en effet, les premiers rythmes de la poésie italienne, et là fut façonnée la première éléganc
ccio. Dans la Canzone dell’Olifante, l’ordonnance du poème change, la poésie devient plus subtile, l’évocation atteint un degr
ière scolastique. Et il émeut, car il invente des harmoniques pour la poésie épique nouvelle. Memento Giordano Bruno ne
ans une ville orientale, qui n’est plus qu’un palais en ruines, où la poésie du peuple, qui fut si ardente, va s’éteignant, il
lles d’un art spirituel : l’Architecture, la Peinture, la Musique, la Poésie . Ah ! tout cela qui veut se survivre ! Je revis l
contre l’abus des spectacles en plein air qui ne servent pas la vraie poésie . Lettres allemandes Henri Albert. Tome LXXV
Dornis, le Roman italien contemporain 11, qui complète la série de la Poésie italienne contemporaine et du Théâtre italien con
, puisque les sommets de la philosophie se perdent dans le ciel de la Poésie ), l’autre par la patience ou même par l’intellige
e, la douloureuse suavité ; et il nous donna, de quelques-unes de ses poésies , des traductions très heureuses dans un essai, au
unesse de Dom Destrée, épris uniquement de peinture, de musique et de poésie . Mais, au milieu d’un de ses voyages d’art, et da
e j’aimais déjà avec ferveur : l’art chrétien, le recueillement et la poésie du cloître, saint Benoît, les bénédictins, l’Ombr
esthétique » du mythe hellénique, Pascoli en a découvert à nouveau la poésie que la science scolastique, plus puissante que le
usqu’ici senti et exprimé le lyrisme de la création méditative, de la poésie métaphysique, élément fatal d’une cosmogonie nouv
Carroccio) et la troisième (la Chanson de l’Olifant) déjà parues. La poésie épique de Pascoli, cette tentative admirable d’ép
s races qui fut l’Italie, a à la fois les qualités de tendresse de sa poésie géorgique et les qualités plus rudes, plus puissa
emporain, du « Tibre sacré » et de « Rome éternelle ». Note sur la poésie italienne Amalia Guglielminetti : Seduzioni,
ne synthèse et comme un signe humain, telle la figure de Napoléon. La poésie « psychologique » semble se renouveler en Italie,
le se renouveler en Italie, comme en France, par l’œuvre féminine. La poésie féminine était jusqu’ici très faible en Italie. O
oor-Pompilj ou le pathétisme socialiste de Mme Ada Negri, comme de la poésie . D’autres femmes, très nombreuses, s’acharnaient
, s’acharnaient à atteindre la renommée de ces deux, en faisant de la poésie avec l’esthétique des fleurs en aquarelles. Assez
itable poétesse, celle qui sans doute tient aujourd’hui la tête de la poésie féminine italienne. Mlle Amalia Guglielminetti se
sexe dit faible, s’exalte lyriquement enfin, et crée des œuvres d’une poésie toute vibrante de « vérité », merveilleusement sp
L’Italie n’avait point suivi jusqu’ici cet admirable renouveau que la poésie moderne française, malgré des hostilités absurdes
s’accuse pas encore dans les expressions et dans le style, et que sa poésie soit plus éloquente qu’imagée, Mlle Amalia Guglie
Il libro di Titania, Ricciardi, Naples Une autre analogie entre la poésie française et la nouvelle poésie féminine italienn
Naples Une autre analogie entre la poésie française et la nouvelle poésie féminine italienne m’est offerte par le Livre de
i : Poesie per ridere, Quitieri. Milan M. Luigi Siciliani dans ces Poésies pour rire garde le classicisme de son expression,
ue très intéressant, M. Siciliani montre la consistance pensive de sa poésie , faite d’une ironie triste, d’une tristesse qui v
. Novalis avait remarqué que la séparation de la philosophie et de la poésie est faite au détriment des deux, et est l’express
mot, devait porter à une volonté de conciliation entre philosophie et poésie , en même temps qu’entre philosophie et science. C
era en même temps réalisée la conciliation de la philosophie et de la poésie . La revue Cœnobium, qui a posé ce problème à ses
uzzi, montre à son tour, dans son dernier recueil, Aéroplanes, que la poésie nouvelle d’Outre-Monts sait exprimer les aspirati
15 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
nthologie de l’Amour, une collection internationale de chansons et de poésies érotiques, quelques-unes assez bêtes. Il reste to
nzoni avait la simplicité du génie. M. Fogazzaro vient de publier ses poésies (Poesie Scelte, Milan, Galli edit.), qui ont tous
nous présente les Rime novelle (Bologna, Ditta Zanichelli édit.), des poésies très fines, charmantes, mélodiques. La Caccia di
la dernière partie du recueil, nous en donne un exemple ; c’est de la poésie civique, des Souvenirs saignants de la campagne d
nous lance à la tête des romans, des drames, des nouvelles ; seule la poésie a pu échapper à ce massacre, et je l’en félicite
t inadmissibles ; M. G. P. Lucini est de ces derniers. Son recueil de poésies , Il Libro delle imagini terrene (le livre des ima
t à rendre ses symboles et ses images tout à fait compréhensibles. Sa poésie est harmonieuse, souple, riche de vibrations ; qu
moment, n’ayant artistiquement aucun intérêt. Ce gladiateur était en poésie un romantique en retard, et il embarquait sa muse
de sa vie d’action. Un duel, un procès, un discours à la Chambre, une poésie ou une pièce de théâtre, voilà les étapes habitue
16 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
roduction. Ode à la Guerre, est en effet assez médiocre ; c’est de la poésie presque à la Déroulède, du patriotisme en vers sa
fférents ouvrages, on remarque bien clairement une confusion entre la poésie lyrique et la poésie dramatique, comme si l’on te
remarque bien clairement une confusion entre la poésie lyrique et la poésie dramatique, comme si l’on tentait d’employer dans
Bourget d’Italie appréciait la fantaisie bizarre de Mme Rachilde, la poésie d’art de M. Pierre Quillard, l’étrangeté névrosée
o, via luminosa, divino baccio del sole, etc., disent le ton de cette poésie où, malgré le titre, il y a peu d’ombres. Cho
17 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ançais, des Marginalia sur E. Poe et sur Baudelaire (5 juillet) et la Poésie française contemporaine et l’’influence étrangère
i cette voie et qui se préparent à monter le Calvaire du roman, de la poésie , du théâtre. Nous, les jeunes, ne pouvons que ten
ître son roman Miraggio, qui venait après quelques pièces et quelques poésies et un tas d’articles et de nouvelles éparpillés ç
téraires : je voudrais le savoir apprécié par tous ceux qui aiment la poésie chez nous et dont le nombre n’est pas mince. Ces
ques mois, personne ne pouvait croire que M. Arrigo Boïto donnât à la poésie italienne une œuvre nouvelle, car ce Nerone, long
qu’il faut demander à ce poème ce qu’il peut et doit nous donner : la poésie , avant tout, l’expression incisive d’un talent ho
n, et la représentation des sentiments les plus divers trouve dans la poésie du poète des attitudes nouvelles, exquises ou tra
18 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
gue]. Tome XCVI, numéro 353, 1er mars 1912, p. 210-214 [213-214]. La poésie heptanésienne n’a plus guère aujourd’hui pour la
eu des contingences qui remuent les personnages de ses nouvelles. Une poésie large et sûre, émue par toute chose, s’est revers
Barbare di G. Carducci. Mosettig. Trieste. — Pierre de Bouchaud : Les poésies de Michel-Ange Buonarotti et de Vittoria Colonna.
ardies et des inversions un peu violentes, toute la rude beauté de la poésie carduccienne. Citons quelques vers caractéristiqu
uvé que, par sa puissance lyrique digne des plus belles époques de la poésie , son chant était celui de toute sa nation. Quoiqu
’est pour cela, pour cette sincérité géorgique que la très littéraire poésie de Virgile ne connut pas, c’est pour cela que les
. Pascoli a renouvelé ainsi « la matière » de l’Épopée, en créant une poésie épique puissante, faite de tendresse et de demi-t
Un érudit italien, M. Aldo Ravà, a découvert récemment un recueil de poésies inconnues sur la mort de Louis XVI, dont il a pub
en italien. Voici la traduction du frontispice : Le Tribut du cœur, poésies de Lorenzo da Ponte, poète pour dix ans de l’empe
séquieux serviteur. LORENZO DA PONTE. Le recueil comprend une longue poésie (canzone), douze sonnets, une autre poésie intitu
ecueil comprend une longue poésie (canzone), douze sonnets, une autre poésie intitulée Au peuple, et une chanson avec chœur :
anson avec chœur : les Larmes de la reine de France. Voici, parmi ces poésies , un passage satirique assez curieux : LA RÉPUBLI
t l’exemplaire, des critiques assez curieuses de quelques-unes de ces poésies et faites à un point de vue purement littéraire,
dehors de la production ordinaire de son pays. Gabriel d’Annunzio. Poésies . Hérelle tr. Calmann-Lévy Je ne puis pas parle
io poète. On a remarqué avec étonnement que l’apparition du volume de Poésies de d’Annunzio, traduit par M. Hérelle, n’a rien a
ses attaches mêmes, pas trop évidentes et irrécusables, avec toute la poésie française contemporaine qui l’a inspiré sans cess
sentimentaux et bavards. Un livre inutile. Pierre de Bouchaud. Les Poésies de Michel-Ange et de Vittoria Colonna. Grasset
Grasset De même, le livre que M. Pierre de Bouchaud consacre à la Poésie de Michel-Ange et de Vittoria Colonna est un livr
nnages et leurs actes ; de là, dans les beaux-arts, plus d’art que de poésie  ; de là, en poésie même, une inclination à l’éloq
es ; de là, dans les beaux-arts, plus d’art que de poésie ; de là, en poésie même, une inclination à l’éloquence plutôt qu’au
qu’il en soit, tout de même qu’au vingtième siècle on peut sentir la poésie de la nature sans voir la nature, au dix-septième
ysage et l’interpréter à un point de vue artistique sans en sentir la poésie . Cournot eût distingué dans ces deux dissociation
ynthèse, restait étranger à l’élément le plus humain du paysage, à sa poésie même. Le mérite de chacun des arts se développe d
précisément, nous sommes si singulièrement émus devant la pénétrante poésie des eaux du Moïse sauvé, dont le calme et les moi
d’esprit que l’incompréhension du premier à l’égard des vérités de la poésie et de la religion, et la méthode du second57, ne
ier numéro du Mercure de France, qu’il ne goûte pas ma traduction des Poésies de G. d’Annunzio. C’est son droit. Il me plaît po
que ses dons de traducteur ne sauraient s’adapter tout à fait à la «  poésie  » de l’auteur du Canto Novo. Certes, lorsqu’un au
ade honorait les restes mortels du disparu. L’annonce d’un recueil de poésies de Pascoli préfacé par sa sœur pouvait irriter to
les et sérieuses études : V. Pica, qui fut d’ailleurs l’exégète de la poésie mallarméenne, F. Ermini, Lucini, etc. […] Hist
on lointain ; cette échappée, dans ce jardin, sur l’infini, est d’une poésie profonde. Des marbres et des fontaines complètent
elli — lequel donna pourtant jadis une si belle et grande promesse de poésie vraie, mais que le facile succès a égaré — une di
me, comme on peut parler de la littérature collective, en prose et en poésie françaises, qui, s’inspirant de l’interpsychologi
yrisme et sa prosodie, très libres, épiques et héroïques, et de cette poésie futuriste. Celle-ci est pourtant la première expr
vement, du monde érotique. On se rattache à la grande tradition de la poésie . Le poète n’est que la bouche du dieu collectif,
i de tout ce qui passe dans une rue. Là, les tendances entre la jeune poésie française d’avant-garde et l’italienne s’accentue
19 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
Et quelles émotions lorsqu’elles s’aperçoivent de la vérité ! Les Poésies complètes de Giosuè Carducci Le nom de Giosuè
Ce volume de la Maison Zanichelli de Bologne, qui présente toutes les poésies de Carducci depuis 1830 jusqu’à 1900, vient d’avo
deste de ses premiers jours de bataille. En une semaine l’édition des Poésies complètes, 10 000 exemplaires, a été épuisée.
i poème, d’une naïveté limpide et exquise : lorsqu’on pense que cette poésie a été appliquée aux thèmes musicaux de Chopin, on
Nuova Antologia à M. Giovanni Cena, fort connu en littérature par ses poésies . Le nouveau Directeur, dont le goût et la moderni
ogique, issu du sol florentin, naturalisé en France et ennobli par la poésie renaissante, aboutit aux floraisons de la Nuit de
se est unanime à louer M. Marinetti d’avoir organisé ces auditions de poésie française. Tome XLII, numéro 150, juin 1902
se réduire au geste d’une seule main. Cela est surtout patent pour la poésie et l’architecture. Cela est vrai aussi pour la pe
20 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ur moi, devenait l’occasion d’un départ pour je ne sais quel monde de poésie . Un mot, un geste, une couleur, un son, et je m’é
connaîtrait le danger et l’aventure ! Voilà ce qu’on me retirait : ma poésie et mon bonheur. Plus de mystère, plus de risque e
tine, qui l’autorisent à publier son livre. Mais que de force, que de poésie suggestive, dans un si grand nombre de pages. Je
inzième siècle et que le douzième avait déjà reçu de l’antiquité). La poésie aura été l’organe de Dante, et son moyen de l’exp
M. V. Bérard a préféré y voir une allusion à un genre littéraire : la poésie bucolique en honneur au milieu d’un peuple de ber
ouvait lui fournir, dans ses manifestations ou dans ses résultats, de poésie et de couleur. Le Mouvement scientifique. G. S
renouveaux. Citons encore Liriche, une revue anthologique romaine de poésie et de prose, où se retrouvent quelques talents in
en face de l’autre, disposées à s’entendre, comme incertaines. La poésie italienne d’aujourd’hui par M. B. Crémieux. M.
ujourd’hui par M. B. Crémieux. M. Benjamin Crémieux écrit sur « la poésie italienne d’aujourd’hui et quelques poètes ». Ici
musicales ». Lui seul, enfin, a été capable de faire servir l’antique poésie italienne à exprimer quelques pensers nouveaux. A
vieille langue classique, — le goût de l’anoblissement du réel, de la poésie historique, du vers bien frappé, l’acceptation de
au contraire, affichent leur lassitude des formes académiques, de la poésie érudite et livresque :                  Prends l’
aiment ressenties (et non point inventées et non point stylisées). La poésie familiale et bucolique de Pascoli, — les Laudi de
sie familiale et bucolique de Pascoli, — les Laudi de d’Annunzio — la poésie française depuis Baudelaire et Verlaine jusqu’à F
ontes. Assurément il y avait chez leur auteur d’abondantes sources de poésie intime, une âme d’une grande richesse et d’une gr
ère allemand et d’une mère italienne », cultive aussi la peinture, la poésie , et « s’adonne à la philosophie par amour des hau
a cinq ans, avec la Via del Rifugio, et a réuni l’année dernière ses poésies sous le titre de Colloqui. Maintenant, il s’est r
iré. Umberto Saba, juif de Trieste, auquel nous devons deux volumes : Poésie  ; Coi miei occhi, a chanté les nostalgies de sa v
 Martini lui ressemble comme un frère dans ses Poesie Provinciali. La poésie de ces jeunes gens est une poésie de seconde main
ère dans ses Poesie Provinciali. La poésie de ces jeunes gens est une poésie de seconde main, très lasse, très mélancolique, t
me et de souffle et cela les sauve au moins du défaut perpétuel de la poésie italienne : l’emphase. Ils ont le mérite d’avoir
uelque chose de nouveau dans le train-train héroïque et sensuel de la poésie de notre pays. Plus large et plus important, surt
urisme se réclament ces jeunes auteurs anglais. Outre les extraits de poésie de Buzzi, Marinetti et Palazzeschi, habilement tr
écembre 1913, p. 621-628 [628]. […] France-Italie (1er novembre) : — Poésie de M. Louis Le Cardonnel. — M. J. Bertaut : « Le
21 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e le même, malgré le miracle géant représenté par deux colosses de la poésie mondiale contemporaine : d’Annunzio et Pascoli. L
aractéristiques idéales de sa nouvelle vie. Mais tout en donnant à la Poésie d’Annunzio et Pascoli, voire même Carducci, elle
e et lourde « poétesse sociale » qui signe Ada Negri, le primat de la poésie féminine italienne. Dans le nombre sérieux et san
sme de Vittoria Aganoor-Pompily n’aura exercé aucune influence sur la poésie italienne contemporaine. Mais elle a eu le bonheu
almore qu’il s’agissait ! De ce voyage, il est resté des lettres, des poésies — elles ont été publiées24 — et un fragment d’alb
s plus opulents de la littérature française, depuis qu’il naquit à la Poésie , et qu’il vient d’offrir plus directement à la Fr
lon la forme du bras masculin. » Mais il dira avec une plus originale poésie  : « La douceur et la tristesse du jour étaient di
rose de demain, la prose évoluée dans ses rythmes, à la manière de la poésie . Car la conception d’une prose et d’une poésie co
es, à la manière de la poésie. Car la conception d’une prose et d’une poésie composées d’éléments en quelque sorte « statiques
. Il a affirmé la sainteté de certains gestes qui semblent sans nulle poésie , et il en a fixé la beauté profonde. Il a pu ains
la solitude qu’il ne soit satisfait de la pénombre. Il s’essaie à une poésie différente, il réalise une esthétique diverse, il
es deux catégories pratiques : la Musique (et son complémentaire : la Poésie ) et l’Architecture (et ses complémentaires : la S
tes méditerranéens. M. Zilliacus a parfaitement compris le sens de la poésie de Pascoli, si diverse de celle de d’Annunzio et
Pascoli, si diverse de celle de d’Annunzio et aussi puissante. Cette poésie est un des plus étranges mélanges de l’esprit mod
construire des machines, mais que la vie intellectuelle repose sur la poésie … On n’avait pas encore tenté jusqu’ici une synthè
22 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
soleil et la lassitude de nos trop modernes capitales. Échos. La Poésie française en Italie Mercure. Tome XLV, numéro 
3, p. 855-857 [857]. Dans ses trois dernières conférences-lectures de poésie française contemporaine, M. F. T. Marinetti a lu
Jean Moréas, Francis Vielé-Griffin et Émile Verhaeren. Ces séances de poésie française contemporaine sont de plus en plus goût
complètement aux études philologiques et philosophiques, revient à la poésie . Son recueil Canti di Castelvecchio rassemble une
es de la Toscane, où il oublie qu’il est né en Romagne. Ces nouvelles poésies sont presque toutes le pendant de ces autres qui
cher) est absolument admirable et il restera dans l’histoire de notre poésie . Cette vision profonde de l’univers, de ses avata
’ici, qui eut donné une image vraiment complète de la grandeur, de la poésie écrasantes de l’Alpe et de la beauté morale aussi
ne synthèse de poète, une œuvre de haute envergure, toute imbue de la poésie du sol natal, quelque chose enfin qui fasse pense
23 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
vain. G. Grimaldi : Maternità Maternità, par Giulio Grimaldi, poésies nobles et remarquables pour la simplicité du ton
ples que M. Brusa a donné le titre de Fiume Rosso à un petit livre de poésies  ; lesquelles ont le but exclusif de stigmatiser l
end décidément une attitude boérophile et anglophobe. À remarquer une poésie de M. Lipparini pour le vieux Krüger, dont les ye
e qui donnent la juste mesure de ce qu’un poème contient de véritable poésie . Les beautés de la forme qui ne cachent souvent q
teur est là pour ajouter entre parenthèses : « (à se mouvoir) » et la poésie est sauve (CLIV). C’est ainsi que trop de concisi
e décorations purement ornementales. Art évocateur par excellence, la Poésie crée ses images comme elle crée sa musique ; il e
ssent doucement et retiennent des souvenirs splendides qui animent de poésie leur atmosphère, — Venise s’est réveillée d’un so
t que la politique ne l’avait pas encore empoisonné. Du haut de cette poésie , riche et puissante, il parle en homme libre, san
bon nombre d’années, à gagner la grande médaille d’or au concours de poésie latine d’Amsterdam, nourrit dans son âme une harm
scrète pour que ni l’un ni l’autre ne gâtent le sens et le goût de la poésie pure. À remarquer aussi, comme un heureux symptôm
qu’illumine le délicieux épisode, des filles de Jethro, « mélange de poésie héroïque et de poésie pastorale », a fort bien di
eux épisode, des filles de Jethro, « mélange de poésie héroïque et de poésie pastorale », a fort bien dit Rio. 28. Un de ses
24 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
u monotone, pas très originale. On pense invinciblement à Lamartine : poésie d’hier. L’Amante, par Adolfo Maspes (Milan, Gall
et même plus original. — Carducci et son école, ce n’est pas toute la poésie actuelle en Italie, mais les Barbares tiennent un
25 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
quoique plus compliquée ; influence pareille à celle de Racine sur la poésie française, qui eut pour conséquence un siècle ent
peinture tous les siècles ! » Et même deux fois par siècle, comme la poésie , comme tout. Au bout de cinquante ans et souvent
. Les Ballades, toutes en la forme italienne traditionnelle1, sont de poésie tendre, sensuelle ou philosophique ; le vers y su
26 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
éploiement de volontés fermes et diverses, qui caractérisent la jeune poésie italienne, ne semblent pas aboutir à quelque réal
nouvellement écloses, sont dignes de remarque. Ainsi que la prose, la poésie nouvelle ne présente point un caractère national,
ni, s’efforcent de rythmer le lyrisme de leurs aspirations, mais leur poésie est faible et leur enthousiasme verbal est sans e
e ce poète dans le nombre de ceux « qui se souviennent ». C’est de la poésie douce, mélodieuse, classique et patriotique. Mais
est de la poésie douce, mélodieuse, classique et patriotique. Mais la poésie de M. Novaro est assez riche de mouvements intéri
vieillesse. Il est le frère des pasteurs de Virgile, dont je lis les poésies divines. En attendant la mort, j’ai entrepris l’é
ie et l’atteindre ! Que votre cœur décore cette chasse aventureuse de poésie  ! Que vos sens jouissent… et vous ne croirez plus
 Marinetti. C’est la même application de la comparaison, âme de toute poésie , aux organismes surchargés de la vie contemporain
gération d’une tendance. Mais, en revanche, quelle large, quelle sûre poésie , dans tout le poème de M. Govoni ! Et combien ce
st celle qui dérive de Pascoli ou de Francis Jammes, et qui chante la poésie infinie et calme des choses très simples. L’autre
ste, malgré tout, non de vouloir être banale, mais d’être sereine. Sa poésie , comme celle de M. Armando Granelli, le poète de
as de raisonnements scolastiques ou sous les formes compliquées de la poésie rhétoricienne. Il faut bien l’avouer, il n’y a pa
a fin du xve et jusqu’au milieu du xvie  siècle était le foyer de la poésie et de la pensée humaniste. Ce « nid d’aigles » ex
epuis l’apothéose de M. Nijinsky et l’avènement de M. d’Annunzio à la poésie française, on est assez enclin à se pâmer vis-à-v
dans une longue préface, insiste sur le caractère « national » de la poésie de l’auteur des Odi Barbare. C’est sans doute le
re, tour à tour, l’éclosion des grandes époques littéraires. Après la poésie provençale, vint le lyrisme sicilien, ombrien et
des deux peuples. À Bruxelles, après des conférences sur Dante et la Poésie médiévale faites par le signataire de ces lignes,
nom de M. Angelo Conti chante dans l’esprit des derniers venus de la poésie et de l’art. Fort rares sont ceux qui peuvent rés
ttéral ou symbolique. Elle est presque uniquement dans la « valeur de poésie  », c’est-à-dire d’abstraction et de généralisatio
blesse, et que l’œuvre entier du monde artiste exalte. La « valeur de poésie  » de ses pensées, de ses paroles, agit dans les t
sés » avec une quotidienne et bestiale brutalité. La même « valeur de poésie  », de la vision et de l’expression, enthousiasme
s est courte, le style en est sobre ; la forme d’une limpidité que la poésie italienne n’avait plus connue après l’épanouissem
i tua immédiatement les premières tentatives modernes des différentes poésies régionales et romantiques en langue italienne, il
ux cas de clinique d’où l’on peut extraire maintes pages de gracieuse poésie à l’usage des lectrices qui préfèrent les Sonates
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
r qu’il y ait au monde des amateurs de folklore et des professeurs de poésie comparée. Ils vivaient et parlaient comme vous et
même plus. Il prêtait foi à certaines paroles, s’émouvait à certaines poésies , s’exaltait à certains spectacles qui à moi, au c
; mais au lieu de se taire, il fabriquait des phrases et récitait des poésies horriblement longues. Qu’y avait-il de commun ent
28 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
sans doute c’est le principe de la richesse ; et la richesse est une poésie à son tour. Enrico Corradini : Le Sette lampad
r une note à ma Chronique et précisément au passage qui se réfère aux poésies de Giulio Orsini. Et voilà pourquoi : à la suite
li, ayant à se plaindre de la critique, publiait depuis trois ans ses poésies sous le nom du dit Giulio Orsini, autour duquel t
e du vieux comte Gnoli. Naturellement, le jugement que je donne des poésies de MM. Gnoli-Orsini reste toujours le même. L. Z
l’Italie ! Où est-elle, cette capitale de la pensée, du verbe, de la poésie , de l’art qu’est Paris chez vous ? Où est-il, le
certains que, toute question d’archéologie à part, le pittoresque, la poésie et la beauté de Rome n’y ont point perdu. — Le ci
ecueil de lyriques Amori ac Silentio sacrum, dédié à ses amis et à la Poésie . Toute la mélancolie de l’Esthète cherchant à réa
29 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
pas eu de Philosophie et ses excellents poètes n’ont pas pu créer une Poésie . L’Urbs était trop ardente dans son rêve impétueu
hes, frappé par l’horrible marée du positivisme brutal qui envahit la Poésie du théâtre. Le théâtre de Maurice Maeterlinck peu
’un monde. Il faut que le dramaturge s’élance dans les domaines de la poésie vers les sommets de l’art fait de douleur et de j
l sera général et profond. En puisant ses thèmes à la source de toute poésie civile, de toute culture héroïque, de tout mouvem
tti. Son intelligente entremise a déjà beaucoup fait pour répandre la poésie française en Italie. Il est juste que nul n’ignor
, qu’il avait jeté sur ses épaules de poète, il devint troubadour. Sa poésie devint plus profonde, plus grave, moins amoureuse
armes très heureuses, l’Italie espéra un renouveau merveilleux de sa poésie , quelque grande affirmation qui, après Carducci,
temporains et inconnus. M. Beltramelli fait presque toujours œuvre de poésie , et il est un admirable évocateur, comme j’ai eu
M. Francesco Picco étudie particulièrement les Salons français et la poésie italienne au xvie  siècle. De son évocation limpi
e, est faux sous le rapport de la couleur et manque par conséquent de poésie . La couleur des Stanze est beaucoup plus vraie ;
a tragédie Francesca da Rimini, de M. G. A. Cesareo, est une œuvre de poésie , et, malgré des défauts très graves dans l’expres
e, écrivant à l’abbé de Pure les trois préfaces à ses trois livres de poésie , dit : « … dans la seconde je traite les conditio
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
ier toute la faveur qu’il méritait. Lorsqu’il publia cet Essai sur la poésie épique, qu’il présente comme une sorte d’appendic
rnière tragédie encore inédite de M. Gabriele d’Annunzio un apport de poésie et d’âme extraordinaire. Un jeune musicien, M. Il
31 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
j’ai presque le devoir d’en parler mal, — écrit sa prose comme de la poésie , en petites périodes rythmées. Il est curieux de
son auteur connaît bien toutes les ruses et toutes les finesses de la poésie italienne ; mais c’est son caractère qui choque,
en assure le Camaldule en l’interrogeant, et composait couramment des poésies latines : elle chantait « à voix de syrène » et n
nache ; dans les poèmes, c’est l’anecdote encore et le sentiment : la poésie qui n’est pas lyrique, qui conte des histoires, e
é de quelques excès — représentatif d’un moment et d’une nuance de la poésie française. Poète d’exception cependant, il le fut
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
nt un mot ou deux, attire singulièrement M. Henri Ghéon. Il mesure sa poésie essentielle au compte-gouttes. Le résultat étonne
33 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
ublié un article à signaler pour son incohérence. C’est intitulé : La Poésie française contemporaine. Les Symbolistes dans leu
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
s à la Société de géographie, il a paru aussi un recueil de Proses et Poésies choisies dans cette petite et remarquable collect
35 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
Il devait trouver sa revanche plus tard. Ensuite il se consacra à la poésie et fit les livrets d’opéras de Verdi. Il écrivit
ses esquisses des dernières années, est un savoureux chef-d’œuvre de poésie et d’esprit, qu’on voudra relire souvent. M. P
les éléments de son art, dont il fait ressortir les rapports avec la poésie européenne moderne. Il y a dans ce livre beaucoup
ué ou d’un sauvage très profond. Mais il est le poète du détail ; ses poésies tombent quelquefois dans la simple énumération de
de la parole simple et toscane et, par-ci par-là, même des lueurs de poésie . G. Ravegnani, Sinfoniale, Ferrare, Taddei. — 
ue toujours humble et provinciale, ils se haussent souvent jusqu’à la poésie . Il y a dans Cicognani un observateur qui sourit
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
i 1907, p. 176-180 [180] […] Balla Ignacz : Dél (Midi), un volume de poésies  : impression d’Italie, chants patriotiques, vers
37 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
il est vrai) et signé, dans la Fraternité du 13 février courant, une poésie , Baise-Main, que je publiai voilà six ans dans le
38 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
individualité… Sixième point : organiser une battue aux lièvres de la poésie patriotique, de la rhétorique, du mensonge patrio
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