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1 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
n M. d’Annunzio. Le roman ne relève pas d’une autre esthétique que le poème  ; le roman originel fut en vers : c’est l’Odyssée
evalerie ; les premiers romans français étaient, nul ne l’ignore, des poèmes , et ce n’est qu’assez tard qu’on les transposa en
endra : à qui voudrait-on faire croire que Don Quichotte n’est pas un poème , que Pantagruel n’est pas un poème, que Stello n’
ire que Don Quichotte n’est pas un poème, que Pantagruel n’est pas un poème , que Stello n’est pas un poème, que Salammbô n’es
un poème, que Pantagruel n’est pas un poème, que Stello n’est pas un poème , que Salammbô n’est pas un poème ? Le roman est u
as un poème, que Stello n’est pas un poème, que Salammbô n’est pas un poème  ? Le roman est un poème ; tout roman qui n’est pa
n’est pas un poème, que Salammbô n’est pas un poème ? Le roman est un poème  ; tout roman qui n’est pas un poème n’existe pas.
st pas un poème ? Le roman est un poème ; tout roman qui n’est pas un poème n’existe pas. Naïvement, intuitivement, les ancie
phorismes en classant sous la même rubrique, sous la même lettre, les poèmes et les romans ; ils distinguèrent seulement la pr
nt close pour quelques lustres, on nous permette de nous amuser à des poèmes . L’Innocente 1 de M. d’Annunzio, du moins, est un
oèmes. L’Innocente 1 de M. d’Annunzio, du moins, est une tentative de poème , où la vie nous apparaît doucement ou douloureuse
t en lui un rival, lui fit une guerre cruelle, et voilà qu’après, des poèmes tels que Giobbe et Lucifero (admirés de certains)
tains), il justifie par cette Atlantide l’attitude de ses ennemis. Ce poème devait être, selon l’auteur lui-même, une « satir
me, une « satire lyrique » des mœurs contemporaines ; un tel genre de poème n’est pas inconnu dans la littérature italienne,
ois, les Fleurs du mal. On ne connaissait encore, en italien, que les Poèmes en prose que Ragusa Moleti avait traduits, puis i
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
me Le dernier volume de M. Giovanni Cena, Homo, constitue un large poème , conçu en une série de petits tableaux, réalisé e
nt, le pessimisme présent et l’optimisme immanent, forme le rythme du Poème , qui met l’Homme dans ses âges, dans ses continge
rant double d’une grande mélancolie et d’un grand espoir, que tout le poème semble s’étendre dans une nuée claire, dans un vo
noni et Cie. Lugano Un autre poète, M. Francesco Chiesa, publie un poème , Calliope, aussi en sonnets, mais dans une vision
une vision architecturale serrée et parfaite, qui en fait le premier poème de la plus récente poésie italienne, conçu avec l
s tempêtes demeurent, ô Temple, et ils sont tes énormes pierres. Le poème se déroule dans une triple et admirable chaîne de
on essence éternelle, dans sa puissance centrale et rayonnante. Et le poème , d’une si haute envergure est d’un symbolisme ple
ns chaque attitude de l’étre, forment le charme et l’envergure de ces poèmes . Fausto Maria Martini : Panem nostrum. Cromo-T
3 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
étant poésie, peuvent ne pas être expliqués. Au surplus, ce sont des poèmes d’un verbe trop recherché, trop inutilement reche
la forme habillant trop le vide d’une poésie symboliste. Mais dans le poème Légende du Prince Siddharte, qui est une sorte de
es, mais où il y a une certaine émotion, comme celle contenue dans le poème Âmes sous verre, qui peut nous intéresser à ces â
du Cantique des Cantiques. Le recueil se complète par quelques petits poèmes d’une émotion un peu ancienne, mais d’une forme c
nge de critiques et d’écrivains lit et commente tous les ans le vieux poème de l’Occident. Paris aura ses « lectures de Dante
esthétique et morale de la vision dantesque (Audition du Ier chant du poème ). — II. La hiérarchie et la plastique des passion
s, Théo Varlet, M. et G. Nervat, et de M. Florian Parmentier, dont le poème est « impulsionniste ». Art ancien. Les Ferra
d Poète méditerranéen et gothique, par l’interprétation méthodique du Poème qui est l’Évangile moral de la race méditerranéen
des vieilles ballades populaires ; il étudie dans François Villon les poèmes de la vieille France, et c’est surtout l’Italie p
système, il connaissait, évoquait, déclamait à merveille le souverain poème , la famille entière brûlait avec lui d’un enthous
ations dantesques ; il a traduit la Vie nouvelle ; un de ses premiers poèmes décrit les jours d’exil que Dante passa à Vérone
tableaux constituent une illustration de ses idées poétiques, ou ses poèmes un développement littéraire de ses intentions pic
iquant mutuellement… Chez lui, le tableau continuellement engendra le poème , et inversement ». Si bien que nous le voyons sou
tous les temps et de tous les pays, estime la première nécessité d’un poème , à savoir : qu’il doit constituer, avant tout, un
éprenant sur la nature essentiellement mélodique et incantatoire d’un poème , auront à la lecture ou à l’audition objecté de b
qué, et le lyrisme a horreur des explications. Prenez les plus grands poèmes  : je songe à certaines parties du Paradis Perdu,
’action ou du développement des caractères ; cela n’appartient pas au poème . Sans doute pourrait-on citer les Géorgiques par
de trouver un sujet au tableau qu’on leur montre, ou de comprendre un poème . Cette exigence provient sans doute d’une habitud
la musique adoucit les mœurs ; un tableau est un précepte moral ; un poème doit être éducateur. Certains ont réagi ; on comm
ballades primitives. Quoiqu’il ne donne le nom de ballades qu’à trois poèmes  : Rose-Mary, le Navire Blanc, la Tragédie du Roi,
ce, la Cité de Troie, le Séjour d’Eden, Stratton-Water. Dans tous ces poèmes , quelque épisode d’histoire ou de légende se trou
aru, pour la première fois, en 1870, dans le recueil alors intitulé : Poèmes , par Dante-Gabriel Rossetti. Ils dataient de l’ad
trophes on possède plusieurs leçons successivement rejetées. Tous les poèmes de Rossetti ont supporté un traitement analogue,
es produisait. Inconnu de la foule, Rossetti était célèbre. Quant aux poèmes , il en donnait lecture, simplement, et, dit-on, a
ien définis et reconnaissables dans tout le prestige caressant de ses poèmes les plus beaux. C’est une femme de taille élancée
en partie détruit. Rossetti le compléta, l’amenda, y ajouta quelques poèmes nouveaux, et c’est ainsi qu’il parut, enfin, en 1
at de l’œuvre, que dans un de ses tableaux : Retrouvé, dans un de ses poèmes , Jenny, où fiévreusement s’évoquent les réflexion
vraies, d’un rythme aussi précis, de l’achèvement aussi parfait d’un poème . De Rossetti c’est le souci unique ; l’art seul l
mplète, en deux volumes, le premier intitulé : Ballades et Sonnets et Poèmes le second. Ce second volume contient la magnifiqu
a crée, l’explique, la soutient et la perpétue par-delà le trépas. Le poème se partage en deux sections : Adolescence et Chan
universel du mot ; ses tragédies sont très puissantes, de véritables poèmes de haine généreuse et de colère patriotique. Il s
sa, Liriche. Nuova Antologia, Rome J’ai déjà écrit ici même sur un poème vaste et beau, Calliope, de M. Francesco Chiesa.
semblable à la pierre, il est la pierre. Le lyrisme grandiose de ces poèmes s’exprime ainsi dans une terza rima absolument da
en irritant le lecteur qui ne cherche que la poésie dans un livre de poèmes , et non les expressions de la pitié d’autrui, c’e
mer sera le plus souvent un public d’oisifs et de désœuvrés. Tous ses poèmes se ressentiront des goûts de ce public. M. Bompar
assez grand théâtre. » Cela n’empêchera pas que, s’ils font de beaux poèmes , chacun les saura et les récitera ! Gloire plus b
était montré, jusqu’ici, seulement peintre et critique d’art. Le long poème Venere Agreste, qui vient de paraître, le révèle
r des œuvres nouvelles ses titres sûrs à une gloire très durable. Son poème de la Vénus des Champs a une importance certaine,
lieri, en choisissant l’octave, en écrivant dans cette forme son long poème , s’est placé donc volontairement, ou sentimentale
es Dieux s’en vont, d’Annunzio reste, Sansot En même temps que son poème , la Ville charnelle, M. F. T. Marinetti publie un
4]. Voici des vers de M. Jules Romains, extraits du Commencement d’un poème paru dans Poesia (juillet), qui sont très représe
débiles, — du moins, M. Jules Romains est-il capable de construire un poème , de l’orner de fortes images et d’y exprimer une
it aucun vide sur le plan spirituel : elle était donc inutile. Les Poèmes . F.-T. Marinetti : La Ville sensuelle, E. Sansot,
ges musiques à quoi nos oreilles sont plus accoutumées. C’est un long poème encore que la Ville Charnelle, tumultueux et frén
és de cuivre et de goudron… L’odeur chaude de la chair émane de ces poèmes violents et que des moralistes timides estimeraie
ochain numéro. Au moins, le fascicule d’août contient-il un très beau poème de Mme Lucie Delarue-Mardrus : « Discours pour un
, admirablement ordonnées, comme le premier jet, en prose, d’un grand poème . Il y a là, en vérité, la matière d’un poème, du
et, en prose, d’un grand poème. Il y a là, en vérité, la matière d’un poème , du Poème de Venise. Et M. Morasso nous présente
se, d’un grand poème. Il y a là, en vérité, la matière d’un poème, du Poème de Venise. Et M. Morasso nous présente une œuvre
es, des nations, de l’histoire ». Puis M. Morasso chante un véritable poème de la dentelle, un poème à peine gâté par quelque
toire ». Puis M. Morasso chante un véritable poème de la dentelle, un poème à peine gâté par quelques discussions, fort intér
emploie pas moins de 18 pages de la revue. Elle contient pourtant des poèmes de MM. Jean Richepin, E. Schuré, Cocteau-Gaubert,
ro 275, 1er décembre 1908, p. 531-537 [537]. […] Poesia (octobre). —  Poèmes de MM. Saint-Georges de Bouhélier, Léo Larguier,
Paul Hubert, Foulon de Vaulx, Jean Balde, de Mme Marie Dauguet et un poème en prose, « Pensées-Pierreries », de Mme Cæcilia
tendres pages de M. Charles-Louis Philippe Sur les maladies ; un beau poème classique où la rêverie de M. Jean Schlumberger p
iste une version complète et meilleure, ainsi que de plusieurs autres poèmes de Rossetti, dans un joli livre, sur les Prérapha
4 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
udyard Kipling, Alma Tadema, Hélène Vacaresco, Fred. Bowles. Tous les poèmes publiés par Poesia doivent être dits et analysés
holique demeurait fermé à son âme hellénique. Et maintenant, dans les Poèmes conviviales, au-delà de sa vague sentimentalité h
rdé dans le monde Me regarde, me demande : Qui suis-je ? Et dans les poèmes qui suivent Exiodes, le Poète des ilotes, dévoile
sie de nos désirs universels et du mystère de la vie, trouvent en ces Poèmes la plus haute expression que leur ait donnée la p
ie, qui sont d’un vrai poète. C’est surtout, en effet, comme suite de poèmes que vaut la Gioconda. Les musiciens italiens se p
e de la Gioconda n’est pas sans rappeler la manière de Semiramide. Le poème sur les marbres de Carrare et le poème sur la lum
r la manière de Semiramide. Le poème sur les marbres de Carrare et le poème sur la lumière de l’Égypte sont d’un lyrisme écla
répandue, profonde, donne une vie rare à chaque mot. Et dans certains poèmes , comme dans celui du « Petit Oiseau du Froid », l
e son mysticisme, en dehors de toute religion. Parfois, comme dans le poème Il Ciocco (La Bûche), après avoir décrit la douce
à celle de la terre de la famille, de l’homme qui raccompagne. Et le poème lumineux se clôt comme il avait commencé, sur des
ecueil, le Poète évoque la vision de la mort de son père. Il écrit un poème où l’Ombre de celui-ci voit apparaître l’Ombre de
elui qui, orphelin affamé, est devenu peut-être grand et immortel. Ce poème en terza rima, qui clôt le livre, est d’une sombr
s semble parfois fort ennuyeux. Aussi, dans les notes qui suivent les Poèmes , s’attarde-t-il à remercier une foule d’honorable
t douce surprise de lire à la fin des Canti di Castelvecchio quelques poèmes d’une poétesse inconnue : sa sœur adorée Maria. C
o quelques poèmes d’une poétesse inconnue : sa sœur adorée Maria. Ces poèmes vraiment exquis, d’un sentiment, d’une tendresse
, qui a beaucoup contribué, par des conférences et des récitations de poèmes , à répandre en Italie la littérature symboliste,
, E. Schuré, Marinetti, C. Mauclair, Catulle Mendès, E. Moschino ; un poème en prose de M. de Régnier et un fragment de prose
 Bowles et de Laurence Alma Tadema. Le fascicule de Mars ouvre sur un poème de F. Mistral et il contient une ballade de M. Pa
d’Arc de M. Clovis Hugues, quatre romances de M. Stuart Merrill, des poèmes d’auteurs italiens et anglais, — et, aussi, un po
cités de l’heure y apparaît. Une mâle et tendre sensibilité anime ces poèmes de forme régulière, au style sobre, soumis à la d
ans ma dernière chronique, et M. Sem Benelli, qui vient de publier un poème  : Un fils des temps (Un figlio dei tempi), en son
’art. Ce tempérament de penseur est celui que nous retrouvons dans ce poème  : Un fils des temps, où la vie d’un homme, depuis
ale dans la leur comme le parfum de l’encens s’exhale dans le feu. Le poème est le cycle d’une vie, vie devenue parfaite, dès
e elle tue tout individu. De Profundis clamavi ad te est un très beau poème en prose, c’est le cri de détresse et d’espérance
liens et français. On y voit de purs sonnets de M. Catulle Mendès, un poème de M. Marinetti, le Sarcophage de M. F. Vielé-Gri
é-Griffin, une Élégie d’Automne de M. Saint-Georges de Bouhélier, des poèmes de MM. G. Pascoli, F. Chiesa, A. Colautti, E. Mos
trefois qui nous était inconnu. Et l’impression que nous laissent ces poèmes publiés est vraiment celle de l’effort d’un poète
Neo-latini. Feuille bi-mensuelle. — G. A. Cesareo : Le Consolatrici, poèmes . Remo Sandron. Milan. — Luigi Orsini : I Canti de
poèmes. Remo Sandron. Milan. — Luigi Orsini : I Canti delle Stagioni. Poèmes . Libr. Ed. Lombarda. Milan. — A. Silvio Novaro :
Libr. Ed. Lombarda. Milan. — A. Silvio Novaro : La Casa del Signore. Poèmes . — Ottone Schanzer : Astrea, Vision mystique, en
stique, en un acte, en vers. — Fr. Pastonchi : Sul limite dell’Ombra. Poèmes . Renzo Streglio. Turin. — Alfredo Galletti : L’Op
core du Bellay a-t-il gardé religieusement le cadre et la symétrie du poème original, tandis que Lamartine qui, pour ses comp
de vue de la forme, et tout ce qu’il lui prit fut la division de son poème par couplets39. Que s’il paraît avoir emprunté si
anguzza-Lojosa, Palerme-Rome. — Giuseppe de’ Paoli : Solitaria Fonte, Poème , La Nave, Gênes. — G. Salvemini : Il pensiero rel
ccasion d’analyser sur le vif la part d’« ésotérisme » contenue en un poème de même famille que le sien : — « L’œuvre a été
et ne purent pas être oubliées. Sa lecture nous émeut comme celle du poème exquis d’une âme tendre et douloureuse. Stendh
tral : Mirella, Mario Chini tr., Fr. Treves, Milan. — P.-B. Shelley : Poèmes , Roberto Ascoli tr., Fr. Treves., Milan Les éd
ireille, le chef-d’œuvre mistralien, faite par M. Mario Chini, et des Poèmes de P.-B. Shelley, faite par M. Robert Ascoli.
i, roman, Remo Sandron, éd., Milan. — Romolo Quaglino : Cibela Madre, poèmes , Remo Sandron éd., Milan. — Romolo Quaglino : I M
Simboli, Remo Sandron, éd., Milan. — Francesco Rocchi : Pace d’Olivi, poèmes , Giovanni Fraioli, éd., Arpino. — Lao-Tse : Il Li
z bien pour déployer toutes mes ailes et me remettre dans mon Clovis ( poème qu’il avait commencé dès 1813 et qu’il abandonna,
5 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
entatives et essais épiques ». Ce sont, dis-je, des chants d’un grand poème épique où l’âme italienne se retrouvera peut-être
oème épique où l’âme italienne se retrouvera peut-être, des chants du poème de sa race que l’Italie attend encore. La concept
alent, M. Marradi, l’ont fait, M. d’Annunzio a écrit un grand et beau poème , Laus Vitae, où il chante en poète, très subtilem
. Et il ne chante pas la gloire ancienne, mais l’âme ancienne. Et son poème , si exubérant de beauté et aussi de graves défaut
ntement dans les esprits, aussi lentement que celui de la Laus Vitae, poème qu’on ne lit pas, mais qu’on lira, qu’on ne compr
Canzone del Carroccio. Dans la Canzone dell’Olifante, l’ordonnance du poème change, la poésie devient plus subtile, l’évocati
ace un jongleur qui chante la chanson de Roland ! Le premier chant du poème chrétien, où l’Empereur à la barbe fleurie menait
la Méditerranée à la Manche et à l’Océan ? Il est certain que peu de poèmes , et non seulement modernes, sont plus émouvants q
M. G. P. Lucini sur l’œuvre de M. Louis Le Cardonnel ; — ensuite, des poèmes , de la prose, à profusion, choisis avec un bienve
M. G. B. Siragusa du Liber ad honorem Augusti, de Pietro de Eboli, un poème satyrique du Moyen-Âge, consacré à l’Empereur Hen
eurs du paradis, songe avec mélancolie à son exil et souhaite que son poème lui rouvre les portes de Florence. Lui qui vient
Giacosa, les romans de M. Butti, les drames de M. Roberto Bracco, les poèmes de Mme Adda Negri, les essais de M. Ferrero, — no
omme élégant, ardent et charmant. Sa Conquête des Étoiles est un long poème touffu, plein d’obscurités où percent parfois de
M. Enrico Cavacchioli publie les Grenouilles Bleues, un recueil de poèmes . Ce poète est sans doute un des plus forts parmi
on de son énigme lyrique, la clé du songe qui lui fit écrire tous ces poèmes . Il annonce la mort du grand Poète, le grand Croq
C’est une attachante et sympathique figure que celle de l’auteur des Poèmes symboliques et religieux, groupés sous ce titre :
et qui ne regrette rien du monde, la page suivante où, dans un de ses Poèmes légendaires, consacré à nous décrire la conversio
ns, et c’est en mémoire d’elle qu’il a écrit un de ses plus délicieux poèmes , Frère Pusillanime. Souvent, bien souvent, quand
ais de pouvoir m’étendre plus longuement sur Dom Bruno Destrée et ses Poèmes légendaires, symboliques et religieux. Mais j’en
Fra Angelico […] Tome LXXX, numéro 290, 16 juillet 1909 Les Poèmes . Corrado Zacchetti : Livret de chants. Metastasio
que lui fit M. Louis le Cardonnel en lui dédiant un de ses plus beaux poèmes , le Vent dans la Nuit, M. Corrado Zacchetti s’exc
nt des pays méditerranéens. Et si l’on en excepte, en Italie, le beau poème tragique de M. E.-A. Butti, le Château du Rêve, s
anichelli, Bologne Entre une tragédie de d’Annunzio et un livre de poème de Pascoli, le public italien a à peine le temps
quelque sorte exaspérée et toujours surprenante, de l’auteur du grand poème incompris de la Laus Vitae semble fatiguer les es
sent les Primi Poemetti de et passionné disciple de Virgile. D’autres poèmes reproduisent des figures singulières de la vie ch
s dans du bronze antique, creux, mais extrêmement sonore. Et d’autres poèmes révèlent de plus près l’âme du chantre, tout agit
re entraîné dans le courant redoutable de l’émigration. Il composa un poème curieux, qui, malheureusement, est exprimé dans u
dant : toujours pour quelque chose la saison est bonne. L’idée de ce poème était sans doute fort jolie, fort généreuse surto
e italienne a accumulé ces dernières années un nombre considérable de poèmes pour mère de famille. Quelques-unes, comme la com
entier des Séductions, en chants égaux, en terza rima, est un unique poème consacré à l’âme et à la chair de celle qui va se
ité, par la même aspiration à une vie puissamment « seule ». Dans les Poèmes d’Orgueil, Mme de Saint-Point écrit : Qu’elle ex
a devancière. Elle sait être ironique et même fière. Et dans de longs poèmes , où les rythmes se chevauchent fiévreusement et t
endent à l’exaltation spirituelle très belle de la fin, comme dans le poème Per Via (Dans la rue), Mlle Térésah révèle cette
e l’essor d’une jeunesse intéressante. M. Federico de Maria publie un poème , la Légende de la Vie, où se révèle l’esprit d’un
une surprenante sobriété et un relief très sûr. La partie centrale du poème , consacrée à « l’Histoire et à la Vie », contient
consacrée à « l’Histoire et à la Vie », contient quelques chants d’un poème métaphysique de la création, absolument inattendu
na, au moyen-âge, ses premiers rythmes à la langue italienne. Dans le poème le Chaos, le poète dit : Alors le vieux Dieu pen
rranéens à la manière de Nietzsche, aurait signé quelques vers de ces poèmes . Et si parfois l’inspiration est pauvre et l’expr
s l’inspiration est pauvre et l’expression vulgaire souvent, dans des poèmes « graves », qui coupent le volume avec une harmon
1er septembre 1909 Les Revues. La Nouvelle Revue française : Un poème d’Émile Verhaeren sur Michel-Ange Intérim. Tom
te comme Émile Verhaeren et lui fournir l’occasion de publier un beau poème de plus (la Nouvelle Revue française, 1er août) :
Peut-être que oui, peut-être que non, et M. P. Buzzi a tenté un vaste poème psychologique en prose avec Vers l’exil. En atten
italienne. […] Tome LXXXII, numéro 298, 16 novembre 1909 Les Poèmes . Corrado Zacchetti : Le Disciple, Rome, Typograph
t de vers, justement louangé par M. Louis Le Cardonnel, et ce nouveau poème , le Disciple, qui ne nous vient plus d’Assise, ma
ntiques du quinzième siècle et dans sa langue natals publié nombre de poèmes que l’on peut supposer excellents à juger de ceux
échaîné et révolutionnaire d’il y a quinze ans. Certains passages des poèmes de M. Buzzi semblent, par le rythme et par la phr
e, gagne en puissance, en noblesse et en signification. En lisant les poèmes libres de M. Buzzi, qui évoquent pour nous les de
e et mépriser ouvertement le poète révolutionnaire. Mais la force des poèmes s’impose. L’émotion qui en prolonge et en brise l
d’un jiu-jitzeur. Cependant le poète pèche souvent per excessum. Son poème Aux Critiques est d’une inspiration basse et froi
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
. Ensuite, Eros, paru sous un nom féminin : Gina d’Arco, contient des poèmes simples, tendrement amoureux, qui semblent écrits
rogation, et il se renouvelle ainsi plusieurs fois dans le cours d’un poème , donnant une impression de violente originalité r
istiblement émue. Cette interrogation constante scande le rythme d’un poème d’une manière toujours inattendue, résonne souven
des jeunes poètes, de tous ceux qu’il a voulu rallier en écrivant le poème  : Ouvrons les vitres, qui peut être une voix d’ap
oète était tombée sur un livre, ce livre ne pouvait nullement être un poème d’Homère, mais qu’il s’agissait d’un manuscrit de
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
est fait : l’Italie nouvelle a ses rythmes littéraires nouveaux. Les poèmes de Rime Nuove (1861-1887) marquent en grande part
née, et qui amoindrit considérablement, assez souvent, l’émotion d’un poème , en l’abîmant dans un excès de pathétique, démocr
oètes, que dans les rythmes de leur langue originaire. La plupart des poèmes de Carducci, très beaux en italien, perdraient da
able. Mais chez Hugo, — ainsi que chez Leconte de Lisle, le poète des Poèmes barbares, avec lequel Carducci présente des analo
thologie a révélé un poète de vingt ans, M. Giosuè Bersi, auteur d’un poème  : le Sang, dont le style, serré sonore et pur, et
témoigne d’un organisme poétique duquel il faut beaucoup attendre. Le poème de M. Borsi nous fait penser à l’Intégralisme pro
ine, que pourtant elle contient. Le roman conçu ainsi à la manière du poème embrasse une étendue de vie toujours beaucoup plu
de la Révolution. M. Ercole Rivalta a écrit un très beau et très fort poème dramatique : David (V. Piva. Ed. Rome). M. R. Bra
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
en de commun avec les alexandrins. Un nouvel orage éclate à propos du poème burlesque, le Macaronicon, de Merlin Cocci : Casa
ble au commun des lecteurs, est cependant très inférieur au véritable Poème épique. Il en est des écrits comme des hommes. Le
rlando furioso, et déclara excommuniés ceux qui diraient du mal de ce poème . Je ne veux pas encourir l’excommunication. » Et
éditeur de Carducci, à Bologne, vient de publier le dernier volume de poèmes de M. Giuseppe Lipparini. Ce recueil, Poemi e Ele
eur superficiel ou lourdement traditionaliste. Dans Un Inceste, vaste poème en prose d’art et d’amour, il crée vraiment le « 
ne femme et de la Victime ne sont pas dans la grande stylisation d’un poème en prose, elles sont prises directement dans la v
9 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
rdre nouveau, les Giambi ed Epodi et les Rime nuove, c’est-à-dire des poèmes publiés durant une période de vingt-cinq ans. Ver
ullement être comparé à l’accueil que reçurent, hors de l’Italie, les poèmes de G. Carducci. Les revues et les feuilles quotid
tie de son œuvre a, psychologiquement, une portée générale ; mais les poèmes qui ont le plus de relief, et qui trouvèrent le p
nt le plus de relief, et qui trouvèrent le plus d’écho, sont bien des poèmes profondément, foncièrement italiens : de l’Italie
moins vrai qu’il y a là un assez grave obstacle à la diffusion de ses poèmes . Carducci appartient à l’aristocratie de l’art. S
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ui a affirmé aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de « vie totale » aussi parfait que son recueil L
, et qu’il est d’autant plus noble qu’il est plus apte à concevoir le poème comme poème ? » D’Annunzio peut faire répéter à
st d’autant plus noble qu’il est plus apte à concevoir le poème comme poème  ? » D’Annunzio peut faire répéter à un de ses pe
11 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
d’avance par un art mystérieux qui est celui de la Destinée. Ce noble poème humain a tenté M. André Lebey, qui en a rendu la
endant, tout le bien et tout le mal qu’on peut imaginer. Son essai de poème , Orpheus, qu’il publia en plaquette chez un édite
blia en plaquette chez un éditeur obscur, m’a fait désirer de lire le poème , puisque, selon mon avis qui n’est pas isolé, il
iens, et qui arrache à la lyre du poète les vers les plus délicats du poème . Et, opiniâtre comme le remords avec lequel elle
e M. Boïto n’a eu qu’une vision de poète, et qu’il faut demander à ce poème ce qu’il peut et doit nous donner : la poésie, av
la pénétration de son jugement, cependant ses romans, ses contes, ses poèmes , son théâtre, prouvent qu’il peut cultiver égalem
et pleine de saveur. » En conclusion, M. Zuccoli appelle Lilith « le poème capricieux d’un artiste extrêmement singulier ».
ubliés par M. Claudel, sous ce titre, L’Arbre. Ayant analysé les cinq poèmes dont le plus célèbre est Tête-d’Or, M. Zuccoli te
12 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
en et un avocat de premier ordre, mais notre littérature lui doit des poèmes , des comédies, des études admirables ; et ces Mém
oésie française contemporaine, M. F. T. Marinetti a lu et analysé des poèmes de Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, José Maria de
des dessins symboliques harmonieux et riches de Giuseppe Cellini. Le poème se compose de 8400 vers divisés en vingt et un ch
et un vers. Mes lecteurs français peuvent se passer d’une analyse du poème  : il a une allure puissante, superbe et originale
ir le monde catholique, et en effet une tempête se déchaîna autour du poème et de son auteur. Après le scandale Butti, nous a
la poésie. Son recueil Canti di Castelvecchio rassemble une série de poèmes inspirés par la campagne et par la vie des humble
aît si bien et où est son royaume ; dans ce recueil dont je parle, un poème (le Bûcher) est absolument admirable et il rester
être fut-il écrit sous sa dictée. Il y avait aussi quelques copies de poèmes italiens et latins non tracés de sa main ; puis p
espace. Ce que Segantini a voulu créer ici, c’est encore une fois un poème de tournoyante lumière et de chaleur, fixer les d
l’amour séparable de l’idée de famille, et les préludes idylliques du poème humain l’intéressent moins que la poignante épopé
tie dans un Nirvânah de neiges et de glaces », il faut l’imputer à un poème bouddhique dont on lui procura la traduction ital
13 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
puissant, Goethe, réalisa une tragédie gigantesque, où, comme dans le poème de Dante, se trouve un résumé de toute la pensée
possibilité héroïque de l’Occident de son temps. Or Goethe écrivit un poème superbe, dans lequel une vision de vie, rapide et
uge des religions et de la vie de l’âme. Il a créé Brand, merveilleux poème de l’homme qui se reconnaît impuissant à réaliser
ribaldina… M. Severino Ferrari eut l’honneur d’inspirer à Carducci un poème de délicieuse fraternité. Et il poursuivit son ch
ico, demeure comme un témoignage de sa culture et de sa force. De son poème Prométhée, comme de l’autre Kokodé, des strophes
tre, alourdie par la traduction latine que M. Cesare de Titta fit des poèmes romains de M. d’Annunzio. Lorsque ce volume parut
os romain », celui qui, dans les romans et dans ses autres volumes de poèmes , se montre toujours identique dans une identique
terrompt pour quelque temps la publication de ses Nouvelles ou de ses Poèmes lyriques des Romagnes ; il écrit avec tout son gr
ollalto fait paraître à la librairie Roux et Viarengo (Turin) un gros poème pathétique : Dei fugium. Échos Mercure. To
ntis » sert admirablement à la vulgarisation de la Divine Comédie, le Poème National. À Florence la Société Léonardo inaugure
enne… Cependant quelques bons livres ont paru dernièrement, romans et poèmes , d’écrivains connus et inconnus, qui répètent les
ue, le grand Cantique d’une jeunesse, qui compose ce vaste et profond poème en prose, s’éleva dans un hymne d’amour. La douce
dre ; après l’évocation historique qui est en même temps un très beau poème de M. Émile Gebhart ; après les travaux de recons
cardi : Per una Nave di Battaglia. Ode. La Patria (18 juin). Rome. Ce poème puissant du jeune auteur de Alma Mater a été part
courant d’art français social, il faut compter que d’Annunzio par des poèmes tout modernes, comme son Ode à Garibaldi, ouvre e
e vers, écrit, certes, par de très jeunes poètes, qui ont réuni leurs poèmes probablement en unissant aussi leurs ressources p
ile, puisqu’il révèle deux personnalités intéressantes de poètes. Les poèmes de M. Sergio Corazzini développent, en rythmes do
otagoniste de sa pièce malheureuse et en exprime l’âme tragique en un poème profondément psychologique, qui serait vraiment m
14 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
de mirliton que M. Augé de Lassus se plut à décorer ici du titre de «  poème  », avec la transparente ambition de finement, oh 
les. En revanche, Phryné fut un peu moins favorisée. La maladresse du poème contribua pour beaucoup sans doute à certain conv
hommage à l’épopée de sa race en en reprenant l’esprit dans son large poème du Roi Enzio, mais il a approché son expression,
traduction allemande tout au moins, consacrés à l’épopée finnique. Le poème du « pays de Kalev » ou du « pays des rochers »,
retrouve peu à peu dans la Divine Comédie, on s’est arrêté à quelques poèmes , à quelques versions précédentes, dont les profes
Dante arrêtèrent par l’écriture. M. Ottolenghi étudie de très près le poème Keter Malchut, Couronne de royauté, de Gabirol. I
nique, synthèse de celle de tout son temps, et qu’on retrouve dans le poème dantesque. Ce n’est pas ici la place pour une ana
ption diabolique, et vile par conséquent. On dirait qu’il n’y a qu’un poème , qu’un roman et qu’un drame, à voir l’amour rempl
, inconnu Caloandre. Il ne l’a pas lu ou n’a rien compris à ce vieux poème byzantin plus ou moins bien rajeuni, mais d’une i
rs d’Armide, il faudra les atteintes de l’âge bien plus encore que le poème de Quinault. Cet impudent caméléon, qui s’accommo
nt, particulièrement depuis trente ans, de mauvais romans, de mauvais poèmes , de mauvaises pièces, ourdis sur les dernières tr
ernières arrivées. Voici un exemple assez complet de cet art, dans un poème dédié par la poétesse à son mari. La sensibilité
la même conquête des espaces et des airs. Mais dans cet incomparable poème en prose de notre modernité, le premier « poème d
dans cet incomparable poème en prose de notre modernité, le premier «  poème de l’aviation », que d’Annunzio consacre au triom
enne elle-même. M. Paolieri, dont j’ai signalé, ici même un admirable poème champêtre, la Venere Agreste, est un des plus imp
urora, Éd. de l’Auteur, Rome. — Corrado Corradino : La Buona novella, poème , Treves, Milan. Enrico Corradini : La patria lont
Nolhac. […] Tome LXXXVIII, numéro 324, 16 décembre 1910 Les Poèmes . Pierre Jean Jouve : Les Muses romaines et floren
aître d’élection un juste tribut d’hommages et quand il composera des poèmes d’un accent plus personnel, il pourra ne pas reni
15 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
col lapis, Ricciardi, Naples De même, M. Marino Morelli, dans ses poèmes Scritte col lapis (écrites au crayon), se montre
ur la mort, tous ces chapitres parfaits, qui composent comme le grand poème fantastique (et précis) de la mort d’une ville, d
la péninsule. Son livre restera non seulement comme le document et le poème de la catastrophe horrible et belle, mais comme u
s. Le poète avait esquissé un sujet semblable dans un précédent court poème , mais ce nouvel inferno est plus ambitieux ; il v
e représenter lui et ses chanoines, douze cochons et un bœuf. Les Poèmes . Luca Rialcio : Poèmes apolliniens ; Bernard Gras
s chanoines, douze cochons et un bœuf. Les Poèmes. Luca Rialcio : Poèmes apolliniens ; Bernard Grasset, 3,50 Pierre Quil
1911, p. 138-142 [141-142]. Alfred de Vigny avait médité d’écrire un poème où serait exprimée la douleur sublime d’un dieu é
de la Nécessité : Nous serons au delà des temps et de la mort. Les poèmes de M. Luca Rialcio ne sont dénués ni d’harmonie n
Le lendemain, la Maurina et le Génois avaient quitté la ville. Les Poèmes . Émile Henriot : Petite suite italienne ; Dorbon
tes d’un parc abandonné ? Non, selon M. Émile Henriot, en ce poignant poème la Flamme et les Cendres, où le décor tenait si p
nnaires. C’est un symbole et une indication. L’esprit et la forme des poèmes qui composent les livres futuristes répondent à l
), c’est la qualité, le caractère même des images « futuristes ». Les poèmes de M. Corrado Govoni semblent inspirés de ceux de
me, qui se souvient de Baudelaire, qui n’est pas sans connaître les «  poèmes obscènes » de Verlaine, et qui remplace les valeu
teur puissant. Et l’énergie lyrique de ces poètes est telle que leurs poèmes sont énergiques et entraînants, et que MM. Paolo
ce. Mais, en revanche, quelle large, quelle sûre poésie, dans tout le poème de M. Govoni ! Et combien ce « poète nouveau » l’
tion, paru à Paris en 1904. On sait que la vigueur et l’élan de ces «  poèmes lyriques » signalèrent le jeune poète à la double
s âmes « communes » est si sereine et si tendrement souriante que ses poèmes s’imposent à notre sensibilité exaspérée, comme u
la personnalité du poète se montre dans toute sa force, et plusieurs poèmes nous empoignent, par la mélodie du rythme et par
e et par le sentiment profond des images, comme, par exemple, le beau poème l’Abîme. Amedeo Tosti : Nemesi carducciana. So
attaches politiques. Tome XC, numéro 332, 16 avril 1911 Les Poèmes . Jean Schlumberger : Épigrammes Romaines ; Biblio
e. C’est peu. On dit que le poète a lu beaucoup avant de composer son poème . On parle de quinze cents volumes. Qu’importe cel
t il y a de viandes et d’haleines (p. 41)… Il est vrai que la fin du poème n’est pas de Flaubert : e sappi tu quel che man
« Baudelaire a imité de Longfellow (mais en prévenant le lecteur) un poème qu’il a intitulé le Calumet de paix. Ce Calumet e
11, p. 844-852 [848-849, 851]. Revue hebdomadaire : fragments d’un poème de M. J.-L. Vaudoyer M. Jean-Louis Vaudoyer do
M. Jean-Louis Vaudoyer donne à la Revue hebdomadaire (8 juillet) des poèmes d’un art achevé : Album d’Italie. Nous détachons
plet sur la femme dans la littérature italienne. Il est accompagné de poèmes de Dante, Pétrarque, Michel-Ange, Vittoria Colonn
t Boccace. Faut-il rappeler l’ésotérisme de la Vita Nova, de certains poèmes de Pétrarque, et la première chaire de littératur
i : Un Laurent de Médicis n’aura plus la même obscurité (de certains poèmes de l’étranger), car son inspiration philosophique
guement discuté l’Humanisme de ce grand poète vivant, à propos de ses poèmes latins. Une discussion semblable, absurde et ridi
nt qu’en italien. Il vient de livrer au public, en même temps que des poèmes italiens, Poemi italici, son Hymne latin, Hymnus
mam, consacré aux fêtes du Cinquantenaire politique italien. Dans les Poèmes italiques, le poète évoque la figure d’un des plu
ns une recherche toute pensive, et lorsque la dernière affirmation du poème éclate, nous croyons « voir » une vérité qui nous
s tous les livres de l’un ou de l’autre. Leur fraternité se montre en poèmes qu’ils s’écrivent mutuellement, et qui sont presq
ilien Mario Rapisardi, l’ancien antagoniste de Carducci. L’auteur des poèmes Giobbe, Lucifero, et de tant d’autres, garde jusq
16 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
F.-T. Marinetti : La Momie sanglante, « Verde et Azuro », Milan Un poème noir et pourpre du plus bel effet décoratif. Sous
re précision, la vie du musicien et le caractère de son art. Enfin le poème était traduit en français. Le résultat fut mervei
t une nombreuse assistance. Après sa causerie, M. Marinetti a dit des poèmes de Verlaine, Baudelaire, Kahn, Tailhade, Maeterli
le de l’Ouverture beethovenienne, d’où devait résulter plus tard le «  Poème symphonique » de Liszt et ses conséquences pour l
e beaucoup. L’un, Giovanni Cena, publiait, il y a cinq ou six ans, un poème , Madre, de haut mérite ; puis il se taisait tout
même où il écrivait ces vers, un autre écrivain, rendu célèbre par un poème qui lui valait un procès pour atteinte aux bonnes
’étreinte prochaine où se perdra une fois de plus leur désir, dans le poème musical de Tristan et Yseult ; c’est la fatalité
oyens de la volonté et de la force. Un poète : Adolfo de Bosis, un poème  : Amori ac Silentio sacrum Et au milieu des e
ion à l’absurde de la grande sérénité humaine, ferme le cercle de ses poèmes , où maints aspects de l’âme contemporaine sont no
17 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
cuteur plein de finesse et de tact. Il a fait du « libretto » un vrai poème , d’une naïveté limpide et exquise : lorsqu’on pen
rinetti vient de faire à Milan, avec un grand succès, des lectures de poèmes de Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Gustave Kahn,
-799]. Étudier une légende illustrée par quelques vers d’un admirable poème  ; chercher ce qu’elle contient d’histoire ; recon
par A.-G. Corrieri. Tome XLIV, numéro 154, octobre 1902 Les Poèmes . F.-T. Marinetti : La Conquête des Étoiles, « La
jeunes hommes qui aient la patience et l’audace de construire un long poème pour leur œuvre de début. M. F.-T. Marinetti ne s
s flûtes élégiaques et La Conquête des Étoiles est tout simplement un poème épique : depuis René Ghil, qui s’imposait, dès so
tes. Le dénombrement des guerriers ou des vaisseaux, ce sera, dans le poème de M. Marinetti, le dénombrement des vagues, des
18 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
isse du Musée de Pesth, où cette fois il a vraiment rendu l’idyllique poème  ; c’est à peine indiqué, le pourpre léger des arb
coup les traductions en prose qui donnent la juste mesure de ce qu’un poème contient de véritable poésie. Les beautés de la f
i, après un silence remarquable rentre dans la vie extérieure par ces poèmes et par des conférences sur Dante. Girolamo Rovett
minente. À la prochaine fois le compte rendu des romans, nouvelles et poèmes . Tome XXXIV, numéro 124, 1er avril 1900
on, poète et voleur, peignit ses deux qualités opposées dans ses deux poèmes (deux testaments), et dans son Jargon ou Jobelin,
héâtral. Il est enfin des livres qu’on ne peut illustrer, ce sont les poèmes . On devrait toujours se borner à les parer de déc
, à l’Énéide, et surtout à la Divine Comédie ? Certes, entre tous les poèmes , celui de Dante apparaît comme le plus impossible
té gouaché. Ils sont très supérieurs à ceux des gravures. Le texte du poème se lit sur le recto des feuilles, le côté poil « 
ta sous toutes ses formes. Mais, pour créer des dessins où revécût le poème , des pages émouvantes et anagogiques, il eût fall
nsacrer, chacun selon ses dons, à l’interprétation d’un des livres du Poème sacré, et réjouissons-nous de ce que les dessins
lectuelle, a froissé plus de lecteurs qu’on ne peut croire ; c’est le poème de la mégalomanie littéraire ; M. d’Annunzio y ap
éressants pour des lecteurs français, et qui d’ailleurs pour tous ces poèmes de D’Annunzio et de Pascoli me mèneraient bien lo
cco de Florence, qui a eu ces mois une vogue extraordinaire grâce aux poèmes de Pascoli, continue sa marche avec la sûreté d’u
19 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
ut. Au bout de cinquante ans et souvent moins, la valeur émotive d’un poème ou d’un tableau est usée ; ce n’est qu’en suite d
ogno. Il Marzocco (25 juillet). — Étude, par Diego Garoglio, sur les Poèmes de Giovanni Pascoli, le plus beau recueil de vers
ent à la vie privée du grand poète de la douleur. On parle aussi d’un poème satirique trouvé parmi les papiers : il va sans d
20 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
en les mystifiant. Il imagina de faire un choix parmi les plus beaux poèmes de Henri Heine et d’Alfred de Musset, qu’il tritu
Jos. Étienne Jouy, dit de Jouy, en avait paisiblement confectionné un poème de sept cents vers, destinable à la Comédie-Franç
quand on écrit qu’il « imagina de faire un choix parmi les plus beaux poèmes de Henri Heine et d’Alfred de Musset, qu’il tritu
meilleur est sans contredit les Canti di Melitta (1910). Ce sont les poèmes d’une petite courtisane fictive de la Grèce ancie
de sa vie. Il avait déjà donné à Lacerba et à La Voce de très courts poèmes , d’allure étrange et nonchalante, qui avaient att
cité. Le Porto Sepolto (Udine, 1916) contient une vingtaine de petits poèmes qui sont parmi les meilleurs de la dernière génér
Annunzio : Patria ai Veneti tutto l’Adriatico. Échos. La Gazèle, poème oriental Mercure [Guillaume Apollinaire]. Tome
sait que les poètes orientaux aimaient la rime au point de bâtir des poèmes entiers sur une rime. Aussi est-ce un curieux, si
ée. Dans les derniers temps il donnait à la Riviera Ligure des petits poèmes en prose (Frantumi) et de spirituelles revues de
ittérateur. Autrefois il a offert à l’admiration des connaisseurs des poèmes presque parfaits au point de vue de la technique.
sympathie attentive, vient de réunir dans Orchestrine la fleur de ses poèmes lyriques en prose. Onofri a figuré parmi les théo
sse verbale tellement savante qu’elle peut sembler primesautière. Ces poèmes , très courts et souvent ramassés autour d’une ima
dans Fuochi di Bengala, publie des fragments de journal intime et des poèmes en prose qui se ressentent beaucoup de Baudelaire
es et sarcasmes d’Henri Heine, le surhomme de Nietzsche, comme sur un poème épique consacré à Bismarck par une célébrité de H
21 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
je vous envoie mon applaudissement fraternel », conçut de ces larges poèmes , de ces immenses fresques qui décorent les cathéd
nous sommes, de même on a renoncé aux grandes fresques poétiques, aux poèmes largement, longuement conçus et réalisés, pour ex
de Rome, là où les Romains les avaient laissées. L’autre écrivait les poèmes Palingenèse, Lucifer, Prométhée, l’Atlantide, s’e
a chanté les grands événements de sa patrie. Il a écrit un très vaste poème , les Laudes du Ciel, de la Terre, de la Mer et de
’homme et de la légende totale de son Pays. M. d’Annunzio a écrit des poèmes vibrants, lorsque Verdi mourut, lorsqu’un jeune r
virtuelle : c’était un thème à invocations lyriques, un beau motif de poème , non une réalité. Le Peuple revenait souvent dans
Florence et dans les campagnes toscanes, pas à pas, en se chantant le Poème , qu’il sait par cœur et qui, pour lui, sourd, en
. 665-672 [668-669]. On connaît le Ça ira de Giosuè Carducci, superbe poème plein de fougue qui chante l’enthousiasme de la F
able, frais et printanier. Les études critiques sur Dante, les grands poèmes latins de ce lauréat des concours d’Amsterdam, se
i l’on rapproche les traits de leur physionomie sociale épars dans le poème , on voit apparaître un type d’ailleurs connu : ce
onque. 2° Mais la Méditerranée est vaste ; heureusement un épisode du poème vient de prime abord restreindre le champ de nos
C’est sur cette phrase que se termine l’émouvant épisode, et dans le poème , il ne sera plus question des Phéaciens. Évidemme
ens. 5° Or voici que, interprété à la lettre, un double itinéraire du poème nous conduit bien clairement dans la partie nord
des environs de Naples. 6° Or voici que précisément un autre texte du poème appelle très vivement notre attention sur les ale
n volcanisme répondent à merveille aux indications qu’a pu fournir le poème . 14° Or le nom d’Ischia lui-même mérite toute not
s, qui veut capter la pré­sence féerique de la lumière. Vus comme des poèmes lumineux exécutés avec le souci de rendre toutes
ans les lieux où Dante a vécu est une perpétuelle illustration de son poème . » On trouve cette phrase d’Ampère en épigraphe à
que j’avais consacrées dans ma dernière chronique à sa traduction des poèmes de M. d’Annunzio. M. Hérelle passe pour un trop e
t, à ce que M. d’Annunzio trouve maintenant parfait le recueil de ses poèmes publié en français par les soins de M. Hérelle, d
contient la Nuit de Noël, consacrée à l’entreprise tripolitaine, des poèmes de jeunesse et des poèmes familiaux pleins de cet
consacrée à l’entreprise tripolitaine, des poèmes de jeunesse et des poèmes familiaux pleins de cet « intimisme » particulier
orger pendant que la poitrine s’essouffle. Mais l’âme lyrique que les poèmes respirent se veut géante, et elle s’affirme neuve
d’apostrophes, trop de cris sans suites, retentissent certes dans les poèmes futuristes, et les font sonner faux. Mais toutes
22 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ra l’acque, Puttaneggiar coi regi a lui fu vista ; vaut seul un long poème . Mais laissons de côté l’esthétique pour les idée
je ne sache pas qu’elle ait jamais songé à condamner en bloc tout le poème dantesque. Non, reconnaissons-le : Dante est rigo
CXXVII, numéro 480, 16 juin 1918, p. 757-768 [766-767, 767-768]. Un poème latin à la gloire des marins d’Italie Il a été
ent dans le port de Trieste torpiller le cuirassé autrichien Wien. Le poème débute par l’évocation des gloires romaines égalé
tibus ausi. Puis le père Rocci en vient au haut fait de Rizzo. Et le poème se termine par le récit du retour des vainqueurs.
idale Cibidal, Venzone Deuscheldorf. Ce dernier nom vaut seul un long poème , car quoi de plus italien que l’histoire de cette
res du Nord était en lui presque spontané. Il avait publié en 1901 le poème dramatique Nerone, dont il a laissé — dit-on — la
publier une édition de grand luxe de ses Carmina, c’est-à-dire de ces poèmes latins qui lui ont valu plusieurs fois le prix d’
des fragments de quelques vers. Car il n’y a presque jamais dans ces poèmes une véritable unité d’inspiration qui soit donnée
e, Milan, Treves M. Federico Tozzi a beaucoup progressé depuis son poème sur Sienne qui s’appelait La città della Vergine.
appelait La città della Vergine. Il nous donne aujourd’hui des petits poèmes en prose, Bestie, où l’on peut admirer souvent le
23 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
de Claude Monet, le peuple ne peut comprendre, artistiquement, ni un poème ni un tableau, parce que le peuple n’est pas dési
c’est le désintéressement. Pour le peuple, tout est dans le sujet du poème ou du tableau ; pour « l’intellectuel », tout est
ri de bravoure que profère dans la fumée l’homme à panache ; dans les poèmes , c’est l’anecdote encore et le sentiment : la poé
bscurité ; il destinait à tous, non seulement ce drame rêvé, mais ses poèmes et d’abord ses chroniques et ses conférences, si
tout ce qu’il touche, — don comme de fée : Hérodiade est peut-être le poème le plus pur, le plus transparent de la langue fra
rique de la Renaissance : La Bohème, comédie lyrique en quatre actes, poème et musique de R. Leoncavallo Pierre de Brévill
24 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
. Son petit livre Il mio Carso (Éditions de la Voce, Florence) est le poème en prose de la région où se développe notre plus
approprié des pages entières du mystique belge. Il laisse, dit-on, un poème inachevé sur les papillons. Guido da Verona
Emilio Settinelli (Milano, Studio Editoriale Lombardo) sont de petits poèmes en prose qui contiennent par ci par là des trouva
della Primavera (Firenze, La Voce), renferme peut-être ses meilleurs poèmes . Mais Govoni réclame une chronique pour lui seul 
mais très sûr et vivant. Il nous offre maintenant un petit recueil de poèmes en prose Doni della Terra (Milano, Studio Editori
é à la Lirica de Rome et à la Voce de Florence, mais on attendait ces poèmes pour le juger. Cardarelli est le chef, avec MM. B
quand cette méditation et ce rêve ont trouvé leur expression dans un poème , il laisse planer librement sa pensée sur les cho
nt pour cadre de ce tableau la légendaire Italie, la mère de tous les poèmes , l’auteur l’a rendu encore plus parfait, plus cla
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
politiques se sont plus d’une fois bombardés avec quelques-uns de ses poèmes  ; d’autres sont étudiés par les lettrés comme des
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
-147 [146-147]. Poesia (juillet-août-septembre) publie parmi tant de poèmes excellents, meilleurs et pires, des Epigrammes de
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
en soi, mais pour l’intégration d’un dogme scientifique-religieux. Le Poème est son acte de foi. Son utilité sociale fiance l
28 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
Gherardini. Livres nouveaux annoncés par les revues italiennes : Eva, poème d’Antonio Fogazzaro (Milan, Chiesa et Guindani) ;
aut-Empire, toujours debout dans sa sévérité latine, tout le solennel poème de marbre que le déferlement des invasions n’avai
29 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
rdinal Rampolla. » […] France-Italie (1er mars) : — Carlo Litani : «  Poèmes en prose. » — M. A. Maurel : « 15 jours à Venise.
, forme, comme dans tous les poètes, l’unique et vraie matière de ses poèmes . On ne rencontre chez lui aucun des thèmes compli
irmé surtout dans des récits en vers. La Fiancée de Chypre et Thécla, poème en neuf chants, sont écrits le premier en octaves
lysées : Saison anglo-américaine de Grand Opéra : l’Amore dei tre Re, poème de M. Sem Benelli, musique de M. Italo Montemezzi
c des ornements inutiles superflus et je crus qu’elle devait être (au poème ) ce que sont à un dessin correct, et bien agencé,
s louis-quatorziens29.Néanmoins, après avoir examiné quelques-uns des poèmes de Quinault, Calzabigi conclut que le plan dont i
en Italie), et bientôt s’esquissa une première collaboration, avec le poème d’Orfeo ed Euridice. Poète et musicien étaient fa
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
acer l’ancien, le catholicisme romain. Un auteur qui prétend que tout poème a quatre sens est un farceur, un fou ou Dante. D’
31 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
tte de Stein pour aller passer deux ans en Italie. Là il écrivit deux poèmes , deux élégies à propos d’un jeune garçon qu’il av
us tard, dans son « divan oriental », il se laissa aller à écrire des poèmes que les uranistes revendiquent comme une œuvre un
éro 376, 16 février 1913, p. 837-843 [842]. Le Divan (janvier) : — «  Poèmes d’Italie », par M. J. Semaize. […] Lettres ang
uis saint Augustin, et essaie de démontrer les tendances mystiques du poème par ses analogies avec les œuvres des contemporai
il y a plus de vingt ans, eut un retentissement si considérable. Les poèmes livrés aujourd’hui à la publicité affirment un vé
n, en veine d’écrire, compose plus volontiers un essai critique qu’un poème , et se montre plus soucieux de s’imposer au publi
t, il s’est retiré sur les bords de la Méditerranée, où il prépare un poème didactique sur les papillons. Sergio Corazzini a
est mort très jeune) et son œuvre se résume dans un petit recueil de poèmes . Il avait publié de son vivant le Piccolo Libro I
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
médie, rangée parmi les chefs-d’œuvre de l’esprit humain, est le seul poème épique de l’ère chrétienne. Mais l’admiration se
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
, mais rien que cela, a été vu par les auteurs de tragicomédies et de poèmes . Un séducteur pittoresque, un cavalier fantaisist
34 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
i. » Avec la science de l’harmonie des lignes, j’aurai chanté tout le poème de la Primavera lorsqu’elle arrive sur la terre d
35 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
yriques sur les oranges, les myrtes, et aussi sur l’eau, qui sont des poèmes exquis. À la Renaissance, la Ville morte a été bi
36 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
la défaite des « passéistes ». « La guerre actuelle est le plus beau poème futuriste qui ait apparu jusqu’ici », s’écrie Mar
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