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1 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
ne œuvre distinguée. Le style est bien un peu lâché, ou, du moins, la phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase f
ché, ou, du moins, la phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase française — la phrase courante et type des Bourge
phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase française — la phrase courante et type des Bourget et des Maupassant —
moderne mot pour mot et « mot sous mot », on obtiendrait toujours une phrase française, mais une phrase courante, une phrase b
ot sous mot », on obtiendrait toujours une phrase française, mais une phrase courante, une phrase banale. 1. L’Innocente,
iendrait toujours une phrase française, mais une phrase courante, une phrase banale. 1. L’Innocente, par Gabriele d’Annun
2 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
r le monde civilisé, et c’est par loyauté que l’Italie fait sienne la phrase anglaise : Honesty is the best policy. Pour ces d
int de littérature en chambre, point d’enthousiasme à froid, point de phrases grandiloquentes et vagues dont le son offusque le
parlait. Le vent glacé éparpillait ses paroles, mais des lambeaux de phrases arrivaient à mes oreilles ; — Regardez… maisons d
e abondante explication historique, il a dû s’arrêter au milieu d’une phrase , faute de termes grecs qui pussent lui permettre
r numéro du Mercure la signification et la portée de cette crise. Une phrase lapidaire qui suit un article de Prezzolini en ca
tout le volume je n’ai pas découvert une seule exagération, une seule phrase vide, une seule fausse note. Par le temps qui cou
nale d’Italia, dont la grande presse française n’a reproduit que deux phrases qui, détachées du contexte, dénaturent la pensée
sociologiques les plus divers, non sans dévoiler le vide de bien des phrases et le néant de bien des illusions dont s’étaient
nt ambiguë, dénuée de clarté, pleine de circonlocutions, encombrée de phrases qui disent et ne disent point. Mais au moins déno
re aujourd’hui, après seize mois de guerre, qu’en dépit de toutes les phrases ronflantes la force prime le droit dans notre mon
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
Félix, elles ne prouvent que mon amour pour Mme P.. Il y a une seule phrase qui a pu paraître ambiguë à l’aimable Angela. Mai
ela. Mais je compte la lui faire relire et lui faire avouer que cette phrase ne prouve encore que mon amour pour elle. Je ne s
4 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
isloquer et de rompre une fois pour toutes la vieille structure de la phrase et les remparts surannés de la syntaxe usuelle. I
ué sa grimace, quand tu lui as reparlé de Wellseley ? Je parie… Cette phrase fut coupée par le retour de Stella-Lucente. — Vot
le désir de faire votre portrait qui l’a poussé à… Il n’acheva pas sa phrase . Aurora le considérait sans colère, mais avec un
l. Ce que vous supposez n’est pas ! Je vous en donne ma parole. Cette phrase prononcée d’une voix ferme et loyale, il se dirig
l, navré de voir l’immense émotion qui l’exaltait se traduire par une phrase aussi commune. — Mon heure préférée, répondit Aur
u’il n’y avait personne.. Mais elle insiste. Il n’avait pas achevé sa phrase , que Nina apparut. — Enfin, je vous rencontre, Au
Elle répondit comme une enfant : — Parce qu’elle a l’air méchant ! La phrase que Nina lui avait murmurée à l’oreille, une nuit
tourna vers la question d’art. Antonio eut, pour Wellseley, quelques phrases aimables. Il réussit à les débiter sans le fronce
si que je ne dois pas être jalouse… Ils eurent l’impression que cette phrase détruisait leur passé, mettait à nu les fibres de
nua : — Parce que je crois à ce qu’elle renferme ! Il lui souffla ces phrases à la face : — Parce que je veux le marquer avec u
Beppo qui est mort ! Voici la lettre. Antonio apprenait, en quelques phrases que Beppo avait été tué par une charge de plomb r
cheveux pliée dans un feuillet de livre et où était griffonnée cette phrase  : « Adio ! adio ! adio ! » — Voilà, dit Wellseley
cence du monde ! « Merci, mon père ! » Il répéta plusieurs fois cette phrase . Il l’achevait avec un petit rire de vieillard. D
rononça votre nom, monsieur Wellseley. Et, depuis, toujours les mêmes phrases reviennent à sa bouche. Elle va et vient dans la
, la nuit, avec la lampe… chut… ! écoutez… Un violon joua la première phrase d’un andante. Mes yeux rencontrèrent ceux de Well
réviser, de supprimer ou d’atténuer à sa guise les descriptions, les phrases , les mots par trop obscènes, d’embellir le style,
autres. Mais Jean Laforgue, grâce à la toilette dont il a revêtu les phrases difformes de Casanova, leur multipliant les éléga
ment, à côté de lui. Il y a outrance d’humilité, dans cette dernière phrase de M. Renato Serra. Aussi, est-ce l’une des grâce
5 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
s envois d’argent de M. de Bragadin. En octobre 1767, on trouve cette phrase dans les Mémoires : Mon frère m’avait remis plus
Casanova, et le fait prendre en flagrant délit de mensonge, c’est la phrase suivante, après que le moine arrivé sur le plafon
e de leur pays ; mais, pour qui sait lire entre les lignes, voici une phrase du travail de d’Ancona qui en dit beaucoup dans s
e par la main même de l’auteur. » Eh ! mais, monsieur d’Ancona, cette phrase peut bien se traduire par un seul mot : Bragadin.
inion, malgré votre voyage dans le Palais des Doges ? Voici une autre phrase , un peu plus explicite, de l’abbé Fulin qui vise
’aux Inquisiteurs d’État, il y en avait des motifs. C’est la dernière phrase de la lettre de Ballerini qui nous a permis d’écr
ntre, mais encore un conteur, ne l’oublions pas, et terminons par une phrase de ce conteur inimitable. En attendant, partout
té de son souffle lyrique, Carducci enveloppait étroitement, avec ses phrases et ses rythmes, l’esprit de ses contemporains. Le
térêt et les appétits qui triomphèrent, mais on les entoura de belles phrases pour leur conserver l’apparence de l’héroïsme, de
un remanipulateur, si spirituel qu’il soit, au point, par son tour de phrase , d’avoir pu donner le change dans une telle mesur
serait fait couper le cou sous la Convention. Aussi trouve-t-on cette phrase après sa mission en Hollande, pour laquelle il to
out l’homme ? Comment un éditeur a-t-il laissé perdre une aussi jolie phrase  ? Voici maintenant pour le Casanova gourmand, pou
ravailler, comme l’a fait le professeur d’Ancona. C’est d’abord cette phrase , au moment de son arrestation : On ouvre ma mall
nt ni l’orgueil espagnol, on me les rendra avec ma liberté. Ces deux phrases précieuses montrent bien, comme nous l’avons dit
qu’il va de lui-même au-devant de l’incrédulité du lecteur par cette phrase  : « Ce récit est vrai de tout point et pourrait ê
faits de l’année 1768 nous frappa, de même que nous avait frappé une phrase du même genre pour des faits de l’année 1767, où
un coin et lui parla. Très simplement et pas longtemps, deux ou trois phrases . Mais celles-ci probablement, étaient tout à fait
ée et qui a pu faire écrire à un homme tel que le Prince de Ligne des phrases comme celle-ci : J’ai connu Casanova homme célèb
d’août14. Néanmoins, fidèle à son titre, qu’il n’oublie pas, voici la phrase qui termine le chapitre XIV, l’avant-dernier. Nou
t ils entourent, suppliants, l’autel du roi Poséidon. C’est sur cette phrase que se termine l’émouvant épisode, et dans le poè
vécu est une perpétuelle illustration de son poème. » On trouve cette phrase d’Ampère en épigraphe à la courte préface de Mme
i forge, toutes les fois que la nécessité le réclame, des mots et des phrases intentionnellement maintenus dans l’ombre, car so
e de la pièce officielle serre encore bien plus près le mot à mot des phrases de Casanova ; car, dans l’édition Garnier, il y a
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
paraît obligatoire, puisque, dit-il, on a pardonné à Théophraste ses phrases d’Érèse, à Tite-Live sa palavinité, à Algarotti l
Albergati et Casanova, une véritable polémique ; voici, en effet, la phrase énigmatique que nous y relevons : « Il est vrai q
st lui, cette fois, qui est le philosophe, et non Voltaire. Certaines phrases de l’article Superstition dans le Dictionnaire ph
7 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
rie de M. Guido Bosio, qui (Gazetta Letteraria) rédige sur Wagner des phrases à résumer ainsi : « Wagner était un dégénéré supé
niment plus expressif : nous en avons un exemple dans Othello avec la phrase du « Baiser », dont la réapparition à la fin du I
8 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
r nous jugeons qu’il y a un plagiat bien plus répugnant que celui des phrases , c’est le plagiat des formes intellectuelles. Nat
c un crime si turpide que d’avoir vulgarisé en Italie quelques belles phrases  ? À quoi donc, depuis qu’il prit sa retraite, s’o
un peu de timidité dans l’éloge et quelques distractions, comme cette phrase incompréhensible : « è una poesia fatta di polver
9 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
re. La Stampa du 21 janvier lui consacra un article qui contenait ces phrases extrêmement perfides : Le Conseil des ministres
n’y transparaît qu’à travers un ton d’une extrême modestie. Sous les phrases très simples, très militaires, sans effet, on déc
t souvent à profit l’ignorance des Allemands et ajoutent au texte des phrases qui mettent le public belge en joie. Quant aux ci
uerre européenne. D’autre part, le prince de Bülow avait prononcé les phrases célèbres ; pleines de grâces teutoniques, sur les
iférée ». Et ce n’est pas à propos du Habsbourg qu’il cite la superbe phrase du prophète : « Ecce, constitui te hodie super ge
magnifiquement colorée, combien d’odes sur la résurrection latine, de phrases et de mots odieusement vieux et faux… Et dans le
D’abord, j’ai horreur d’un rythme trop marqué dans la succession des phrases . Ensuite, je trouve la langue italienne assez har
rons-le, démentir ses détracteurs ; s’il chante encore d’harmonieuses phrases après la guerre, il saura bien en chanter aussi q
atitude d’une destinée », déclare Tito Bassi, et il absout, par cette phrase d’une cynique naïveté, de la plus touchante des e
10 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e le cou à l’éloquence. Verbiage pour verbiage, je préfère encore les phrases sonores de certains de nos journalistes ou de nos
scours qu’il prononça, voici trois mois, à Montecitorio contenait une phrase qui exerça sur l’esprit des masses ouvrières de T
 », s’écria-t-il alors. M. Treves a beau expliquer aujourd’hui que sa phrase avait une portée générale, universelle, et ne s’a
M. Mesnil l’occasion d’apprendre que Basile n’a jamais prononcé cette phrase . Un mot pour finir. M. Mesnil écrit : « Je ne sui
e Piranèse, était chez nous célèbre, mais fort mal connu. De quelques phrases de Théophile Gautier, interprétant l’œuvre du maî
s escaliers, les piliers, les retraits des Prisons, M. Focillon a une phrase heureuse. L’œuvre de Piranesi est pareille à une
de contrastes entre le Nord et le Sud, de décadence latine, dans des phrases dans le genre de celle-ci : « Qu’importe, si, en
urs des enfants belges ? Il ne s’agit point, ici, de quelques simples phrases . Il s’agit de l’indice de la pire des anarchies,
t Baillet, en 1686, dans ses Jugements des Savants, à commettre cette phrase amusante : « Dante Alighieri, ou Alghieri, Floren
nymiques, sans nulle arrière-pensée de tendancieux chauvinisme, et la phrase ci-dessus n’entend pas affilier Dante à la lignée
11 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
’ai lu dans le carnet d’un pieux écrivain, mort en bienheureux, cette phrase  :  » “Une seule injustice commise à Jérusalem a c
té indirectes et de pure hypothèse. On sait qu’il ne proféra point la phrase de mélodrame : E pur si muove. Il dédaigne d’insi
e lancé inopinément dans l’obscurité. Elle interprète parfaitement la phrase qui la lui a suggérée : “La muraille de sa chambr
lable. J’ai pu comparer maints passages et j’ai rarement trouvé trois phrases consécutives qui n’aient pas été touchées. Herr B
ondante se désigne par : Votre petite amie, ou elle termine par cette phrase , demi sourire, demi reproche : « Bonsoir et dorme
ues. 1. En français dans le texte. 2. Citation incomplète ; la phrase se termine par ce vers : Non donna di provincia,
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »
ns l’erreur de cet homme extraordinaire, je viens d’écrire 4 pages de phrases plates. Cimbal était à la banque Borome avec moi 
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »
u départ de Milan, précisée dans le Journal, à la page 407, par cette phrase  : “Je partis de Milan à 1 h. 1/2 le 22 septembre 
14 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
précis. Ne détruiraient-ils pas la légende que permet de former cette phrase de Beyle, plus émouvante qu’une biographie : « G
oint aux manches fendues, serré par une corde d’or ? Tiens ! il a une phrase écrite sous la doublure de son capuchon… — C’est
fougueusement, sans hâte, soulignant par des intonations chaudes les phrases qui devaient évoquer, dans son esprit, des vision
ire à nos femmes un enfant aussi beau que celui-là ! Je rapportai ces phrases à Giorgio. — Sois heureux, ton nom est connu dans
ritage. Parmi les rires et les chansons, jaillissait toujours la même phrase  : — Qui nous dira avec quoi peint Barbarelli ? — 
iminua en rien la notoriété du Giorgione. On commençait à répéter ses phrases et ses discours, on en tirait des théories dont i
évère regardait-il ses propres peintures, pour prononcer de pareilles phrases . La toile qu’il me montra, le lendemain, restera,
M’approuves-tu ? lui demanda Ridolfi… Je devine à ton silence que mes phrases éloquentes te séduisent. Comme je t’aime, Titian,
s poètes. Giorgio embrassa la Vellani : — Je brûle sur les lèvres des phrases insensées, dit-il. — J’échangerais ma beauté cont
’est proposé la question et il y a répondu en empruntant à Goethe une phrase du Voyage en Italie, plus conforme à sa vraie pen
… — Depuis une heure… c’est la peste… Sans me permettre d’ajouter une phrase , il murmura : — Si vous avez peur, partez… Mais q
chevaux de Saint-Marc et le grand Canal… Quel châtiment ! » Voilà les phrases qui harcelaient mes oreilles et me rendirent hont
peut-être… ceux qui ont enlevé la Maurina… Avant qu’il eût achevé sa phrase , la tenture s’écarta et un homme de haute stature
… tu me délivreras… Tu as entendu cette femme prononcer de semblables phrases , Giorgio… toi qui as eu ton existence d’homme lib
gémissait comme un petit enfant… et elle est morte sans articuler une phrase … — Qui t’a indiqué notre retraite ? — Lorenzo. *
o…   (Plusieurs feuillets manquent, et le manuscrit reprend sur cette phrase  :)   … Mais il est impossible de dresser la liste
Canope et boivent du vin dans des calices de lotus. » Oh ! la jolie phrase , combien fluide, sonore, évocatrice ! La voici tr
er 1876 : Rome, hôtel de Londres, place d’Espagne. Je jure que toutes phrases tragiques et de jalousie sur A… étaient écrites s
15 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
employés par masses ou en solistes, l’italianisme fâcheux de certaine phrase (noli me tangere…), l’impersonnalité de l’inspira
nt plus encore qu’en artiste. Pour lui, comme pour Palestrina, chaque phrase de musique doit correspondre à une phrase du text
mme pour Palestrina, chaque phrase de musique doit correspondre à une phrase du texte sacré, il ne cherche pas à écrire des mo
en cette matière, M. Ferrero rappelle M. Henry Bérenger. Variétés. Phrases sur l’Art Remy de Gourmont. Tome XXXI, numéro
pteurs du public déclarent faits pour lui ; et, très à découvert, les phrases de désespérante banalité, aux harmonies flétries,
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
ée, qui sortait enfin victorieuse, comme emportée sur les ailes d’une phrase au vol large. Il commentait la Vita Nuova : quand
17 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
la volonté de Machiavel, duquel d’ailleurs l’auteur témoigne, en une phrase , une juste admiration. L’ordonnance même du livre
cier, « a vécu ». Quelques photographies portaient comme légendes des phrases du roman. Tome LX, numéro 212, 15 avril 1906
es assez souvent, parfois elles ne font que compléter ou embellir une phrase , remplacer un mot par un synonyme, une locution p
u style. Mais très souvent elles portent une lumière nouvelle sur une phrase , qu’elles renforcent par un mot explicatif, par u
remarques qui intéressent le style, ou qui précisent la pensée d’une phrase parfois en la modifiant, sont les plus nombreuses
expriment une satisfaction de la pensée de Stendhal, ou ajoutent une phrase pour la compléter, ou notent an changement à appo
ectif du jeune savant. Et ils revivent par ci et par là dans quelques phrases heureuses, qui soulignant des traits de la scienc
toresque, transcription de décors, se trouve rejeté dans les coins de phrase ou de pages. Il ne développe pas le décor, mais l
e phrase ou de pages. Il ne développe pas le décor, mais les quelques phrases où il a coutume de l’indiquer sont si complètes q
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
e de son siècle ». Or, dans la préface de l’édition Asse se trouve la phrase suivante : « Cet Italien était d’une salacité qui
19 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
rs une sorte de technicité obscène qui se voile, cérémonieusement, de phrases singulièrement savantes, car l’impuissance génési
as trop simple, au contraire ? Pourquoi cet étalage extraordinaire de phrases , d’images et de tableaux autour d’un poète aimant
ude de pensée de son œuvre. Selon sa fine et juste expression, chaque phrase de Gourmont contient une idée et chaque période c
20 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ignant pas de se répéter. Ses lettres peuvent se résumer en une seule phrase courte, elle ne sait dire que celle-là : Je vous
i un auteur qui composerait un roman par lettres pourrait trouver une phrase plus heureuse, plus délicate que celle-ci : — Bo
; ou, si je répondais, je m’arrêtais parfois tout net au milieu d’une phrase , et sans m’inquiéter de mon interlocuteur, je rep
qué, je le considérai en me demandant s’il n’y avait point dans cette phrase quelque intention de querelle. Ma foi, non. Aucun
a fille se mit au piano et commença de le jouer. Elle chanta quelques phrases . Je remarquai que sa voix était ferme : nous n’ét
e la race, à tel point qu’il en imite la tournure et l’agencement des phrases , et la sonorité, aujourd’hui rare, ou, comme on d
angue simple et pleine, élégante et nerveuse, se cristallise dans des phrases qui étincellent et réchauffent. M. Maurras n’a pa
tremblants d’effroi s’étend une funeste nuit55. Qu’y a-t-il sous ces phrases imprévues et mystérieuses ? Une conception étrang
les mœurs sont déplorables et plus les hypocrisies se compliquent des phrases d’une inutile décence. On peut bien se permettre
s d’Afrique voisins de la Sicile, et Crispi avait synthétisé dans une phrase répétée souvent les visées péninsulaires sur la p
ence. Du moins, peut-on dire que ce dédain des vaines idéologies, des phrases trop bien faites76, de l’art pour l’art, est une
21 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ation qui veut être à la fois la Grèce et l’Italie modernes. Ah ! les phrases , les phrases, qu’elles ont causé de sottises en n
t être à la fois la Grèce et l’Italie modernes. Ah ! les phrases, les phrases , qu’elles ont causé de sottises en notre pays2. »
ecteur l’atmosphère dont s’imprégna le traducteur. Sauf deux ou trois phrases elle est pédantesque et inutile. Il était superfl
22 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
ilieu ou la fin ne passe par aucun des cinq sens ». Il y a dans cette phrase plus de bois vert que sur les bûchers de l’inquis
t voilà pourquoi le Syllabus de Pie X ne vaut pas cette simple petite phrase  : « Un principe étant donné, il est nécessaire qu
ande, et peut-être impunément Léonard aurait imprimé cette redoutable phrase  : « Les règles de l’expérience qui sont les modes
n et le psychologue, la bonne Lorraine est un miracle vivant : chaque phrase de ses répliques rayonne de clarté, de mesure, de
èle en évidence et en beauté, surtout dans la partie où il discute la phrase de Maeterlinck qui déclarait avoir écrit Ariane e
même quand ils racontent une histoire vraie, ces artistes parlent une phrase cadencée et qui, aux motifs traditionnels de l’ar
uiconque vous verra ou entendra loue le Père céleste » ! Cette simple phrase contient la vraie réforme. L’amour trouve la véri
produit, ne sera qu’une opinion individuelle sans écho populaire. Les phrases du Vinci forment la charte du positivisme initial
leur vie, moments comparables à des points d’orgue en musique, où une phrase s’arrête, se prolonge dans l’attente d’une éclosi
23 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
À l’instant je lis dans une toute récente préface de catalogue cette phrase , citée de Fromentin : « Prétendre se distinguer p
ntée par des professeurs aux calculs mathématiques trop précis et aux phrases trop sonores, tel M. Adolfo Venturi, la critique
vers une vie plus pure et plus harmonique… ». Qu’on nous épargne des phrases où le rôle moralisateur de l’art est considéré « 
lus par l’étourdissante fantaisie de sa verve caustique, mais par des phrases musicales où perce un sentiment très vif des char
italiens, le poète voit une sorte de petit dictionnaire, où quelques phrases , qu’il est nécessaires que l’émigrant apprenne, l
ans une gerbe étincelante. Un paysan, du pays de Virgile, apprend les phrases qui seront comme ses timides coups de crécelle, d
uait toute l’exaltation de sa littérature, tandis qu’il les louait en phrases hésitantes empruntées aux odes mythologiques. Leu
st ainsi que M. Zuccoli a pu concevoir des contes brefs, rapides, aux phrases composées du moindre nombre de mots, des mots les
ins passages des poèmes de M. Buzzi semblent, par le rythme et par la phrase , de véritables traductions du français. C’est que
24 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ure, et les quelques cadences antiques qui résolvent plusieurs de ses phrases , le choix des mots et des agglomérations de mots,
, pour rappeler, avec les mêmes mots, des états d’âmes identiques. La phrase qui a servi à composer un paysage, un état de l’a
 » De tout l’ensemble de cette évocation nocturne qui finit sur cette phrase  : « C’était comme une nuit connue, qui revenait d
en leur temps, les Chants de Maldoror, où nous avons découvert cette phrase exquise dans son ingénuité : « Phallus déraciné,
s bras d’où pendent des haillons ! » M’est avis, Messieurs, que cette phrase , copiée au hasard dans un livre où il s’en trouve
ssant écrivain méconnu. Et aujourd’hui M. de Frenzi peut écrire cette phrase qui s’impose à la réflexion de tous les lettrés :
25 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
faire le sceptique, détournait adroitement, avec malice, le sens des phrases les plus innocentes d’Antine qu’il mettait souven
oreilles. L’autre relut posément, traduisit même en patois certaines phrases  ; Zio Félix enlevait et remettait ses lunettes, d
t aussi la flèche qui se plante dans toutes les mémoires, et c’est la phrase musicale qui chante sur toutes les lèvres. Le thé
d’obscurité dans deux ou trois passages, et une ou deux tournures de phrases trop directement empruntées du latin32. Je suis
cinquante mille francs par an… Et je trouve quelque effronterie à la phrase qu’Émile Zola répétait souvent à M. Reinach : “L’
l y ait à la fois des moitiés de vers du même Léonard et des bouts de phrase de La Harpe et de Chateaubriand ; que le Vallon s
26 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ations où la rondeur du cantabile, la carrure trop « musicale » de la phrase isolent un personnage du drame qui l’entoure et,
iats. Que G. d’Annunzio ait traduit quelques paragraphes et plusieurs phrases de G. de Maupassant, sans les accompagner d’inest
objet tangible, tout phénomène physique apparaissent, à travers leurs phrases , plus réels que la réalité ; et quant à la préten
27 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
nt de la syntaxe ; il s’efforce de rompre les allures routinières des phrases italiennes : on ressent dans ces tentatives l’inf
le bonheur du peuple… La fraternité universelle ne doit plus être une phrase creuse, mais une réalité… Si nous sommes unis, la
e la doctrine chrétienne. » Dans l’article en question, je relève la phrase suivante : En somme les gens qui interprétaient
ssées. C’est à quoi ses doctrines n’ont rien à voir. En lisant cette phrase , je n’ai pu m’empêcher de me répéter à moi-même l
que, — et par suite son auteur — autorise M. Henry Cochin à écrire la phrase citée ci-dessus, c’est ce dont je fais juge les l
28 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
iers de cadavres pour conclure sur les formes d’un viscère ? » Cette phrase est un exemple frappant de la manière de raisonne
nces tout à fait spécieuses. C’est là une habitude de son esprit. Les phrases du genre de celle que j’ai citée surabondent dans
e d’idées qui a passé par la tête de Lombroso lorsqu’il a écrit cette phrase . Je crois qu’il est donné à peu de personnes d’at
dement, son attention a été attirée de ci de là par des mots, par une phrase , où il voyait une confirmation de son idée fixe.
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
ait plus rien à me dire ; mais au lieu de se taire, il fabriquait des phrases et récitait des poésies horriblement longues. Qu’
30 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
au ban des poètes italiens ; la Critica sociale l’exécute en quelques phrases ironiques. Enfin une brochure anonyme, La Guerra
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