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fois l’accès vers cette riche vallée du Pô qui a toujours attiré les peuples du Nord, — et le débouché vers l’Adriatique, qui
ire allemand, imbu de la force brutale, ne comprenant rien à l’âme du peuple belge, dont il interprète l’attitude de la manièr
amment à répandre la vérité et à défendre la cause de l’autonomie des peuples . Tome CXI, numéro 414, 1er juin 1915 À l
ai passé en Belgique les premiers mois de la guerre et qui connais le peuple belge, je puis certifier que tout ce qu’il dit de
s profondes de cette incapacité absolue de comprendre l’attitude d’un peuple habitué à la liberté, qu’on observe chez l’envahi
main aux survivants des populations qu’ils viennent de massacrer. Le peuple allemand en général jouit du privilège enviable d
sait se rendre compte de la manière de sentir et de penser des autres peuples . Étant incapable de pénétrer ce qui se passe dans
singulier, de ce moment de paroxysme qui précéda l’orage. Imaginez un peuple méridional qui assiste depuis neuf mois à la guer
Bülow, le 19 décembre, l’état des esprits en Italie : La majorité du peuple est favorable à la conservation de la neutralité
c l’Allemagne et l’Autriche en dépit des sympathies naturelles de son peuple , c’était notamment à cause de l’hostilité et de l
gner depuis lors entre les deux États et, qui pis est, entre les deux peuples , il est à espérer que le rapprochement actuel eff
ue la Russie ; en revanche, il y a plus d’esprit démocratique chez le peuple russe que chez le peuple allemand, tandis que si
e, il y a plus d’esprit démocratique chez le peuple russe que chez le peuple allemand, tandis que si l’on se place au point de
en à faire dans le conflit. Mais comme elle est la déesse de tous les peuples , tous prétendent l’avoir de leur côté. Ce n’est g
sion dont il avait été témoin dans le salon de M. Joseph Reinach. Le peuple français, qui est un observateur si pénétrant de
de Molière et Balzac, n’a pas la faculté de saisir la psychologie des peuples qui l’entourent. Prenez ses auteurs de voyages et
ec quelle légèreté et quelle superficialité ils jugent l’étranger. Le peuple français a une si haute idée de lui-même qu’il ne
s a une si haute idée de lui-même qu’il ne peut considérer les autres peuples que par rapport à ses habitudes, à ses institutio
urs allemands, nos ateliers des chefs et des ingénieurs allemands. Le peuple américain s’est habitué à les considérer comme le
reté impardonnable, elle a toujours considéré les Américains comme un peuple de marchands enrichis, sans un art, sans une litt
de l’Italie lui conquièrent l’estime des gens pour qui la valeur d’un peuple se mesure à la puissance de ses armées. J’avoue q
elle thèse politique contingente, à défendre ou à attaquer tel ou tel peuple  : ils s’imaginent certainement faire ainsi œuvre
ent prudents par crainte que l’occupation ne soit pas définitive ; le peuple se trouve mieux matériellement, notamment au poin
é généreux, spontané, expansif, primesautier, profondément humain, du peuple italien : on le voit, au cours de ces pages, s’ex
le voit, au cours de ces pages, s’exalter au récit des souffrances du peuple belge et accueillir ses orateurs à la fois avec u
d’eux-mêmes, n’y a-t-il pas excès quand un gouvernement dispose d’un peuple , même pour une attitude sublime ? M. Destrée a fa
ano me riposter : « Oui, puisque ces bévues répondent à un besoin des peuples en lutte. » Et cela est évident, car chaque chose
ficiellement compliquer ou aggraver les raisons de conflits entre les peuples . Les hommes de science et les philosophes feraien
des organisations politiques respectives ». C’est ce que sent le bon peuple , qui fournit l’immense majorité des combattants :
e les hommes d’étude qui restent chez eux voudraient enseigner au bon peuple qu’il faut haïr l’ennemi ; bon nombre d’entre eux
philosophie, de la science, est la tâche des différentes nations ; un peuple est destiné par ses aptitudes psychologiques à pr
tuels et oppose à ces charlatans de l’intelligence la grande masse du peuple qui souffre en silence. Cet article de Tosatti es
encore à la force brutale que se mesure dans l’ensemble la valeur des peuples et qu’un peuple grandit dans l’estime du monde en
brutale que se mesure dans l’ensemble la valeur des peuples et qu’un peuple grandit dans l’estime du monde en proportion des
is de tout ce qu’il y a d’énergie, d’intelligence, de volonté chez le peuple italien ; on s’aperçoit de quel effort suivi la n
’Italie, spécialement pendant la guerre libyque… Aujourd’hui tous les peuples de l’Europe sont en campagne, engagés dans la plu
qu’il veut restituer la liberté et l’indépendance ethnique aux petits peuples et qu’il cède Chypre à la Grèce pour la raison mê
ts francophiles d’une plèbe ignorante et crier des insultes contre le peuple d’où sont nés Kant et les maîtres de l’Homme nouv
leurs écrivains français parce qu’il se refusait à envelopper tout un peuple dans une haine aveugle et voulait garder, même vi
responsable des conditions tragiques où se trouvent actuellement les peuples de l’Europe, assiégés par la barbarie la plus atr
préparation au désarmement, la paix internationale, la fraternité des peuples , imitant en cela et même surpassant en hypocrisie
ande a cherché, par une tartuferie sans nom, à rejeter sur les autres peuples . Les faits sont irréductibles et je défie quiconq
entier, comme les auteurs de la plus horrible, vile, basse félonie de peuples que connaisse l’Histoire, et ce ne sera que raiso
en à voir avec cet idéal socialiste sacré pour lequel tous les autres peuples — à l’exception du tudesque — luttèrent pendant d
talie devait entrevoir sa grande mission de tutrice de la liberté des peuples et de la civilisation véritable, je dirai plus :
2 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
est réellement. Le premier portier d’hôtel venu à Rome, une femme du peuple à Milan, une gentille « ragazza » de Gênes ou de
peu, le remords, avec la honte et la colère s’insinuaient en eux. Le peuple italien est, comme le français, un peuple dans le
re s’insinuaient en eux. Le peuple italien est, comme le français, un peuple dans lequel vit intensément, chez les plus fruste
dû à une défaite militaire, était nécessaire pour tremper le moral du peuple italien, lui faire sentir l’immensité du conflit
réactions qui appartient aux Italiens plus qu’à n’importe quel autre peuple latin. § Il n’est rien qui entache l’honneur de c
quel autre peuple latin. § Il n’est rien qui entache l’honneur de ce peuple dans la cruelle, l’horrible leçon que la perfidie
de Dijon. — C’est qu’il est dans leur tradition de donner la main aux peuples qui ont à lutter pour leur liberté ou leur indépe
ra se prononça-t-il avec vigueur contre la manœuvre : Pendant que le peuple italien se sentait profondément solidaire de l’ar
venir s’ouvrirait devant l’Italie, si elle assumait le patrocinio des peuples orientaux et balkaniques ; « il en résulterait po
uis vingt ans, ici et ailleurs, de faire apprécier les qualités de ce peuple italien, si mal connu et souvent si injustement d
r leur résister (voir la traduction de cet article dans le Journal du Peuple du 15 décembre). Près de deux mois plus tard, à l
spondant en Hongrie de ce journal, article traduit dans le Journal du Peuple , du 15 décembre 1917. Le traducteur ne serait-il
gratuitement en insinuant comme il le fait que j’ai voulu diminuer le peuple italien. J’ai dit et crois avoir prouvé au contra
dans ce qui s’est passé sur l’Isonzo, rien n’entache l’honneur de ce peuple . Pour tous ceux qui auront lu objectivement mon a
ite sans réticences, sans hypocrisie ; ses plus ardents partisans. Un peuple qui était prêt à faire la révolution, à abattre l
it rien d’impérialiste, qui était, bien au contraire, la révolte d’un peuple généreux contre la monstrueuse puissance austro-a
Quand le fameux chanteur de la chapelle Sixtine, Testore, mourut, le peuple dont sa « voix blanche » faisait les délices voul
hissée, selon la coutume, au-dessus de l’entrée de l’église. Mais le peuple comprit les allusions et tout le monde se tordit
rant mentionnant qu’on en trouverait la traduction dans le Journal du Peuple , du 15 décembre 1917, M. Piérard écrit : « Le tra
e l’extrait du journal hollandais se trouve, dans le n° du Journal du Peuple que j’ai indiqué, dans un article signé en toutes
le pays d’où ils écrivent ; chacun d’eux s’intéresse spécialement au peuple dont il partage la vie et s’efforce de comprendre
d j’ai parlé de l’Italie, j’ai pensé avant tout aux aspirations de ce peuple italien que j’aime entre tous et au milieu duquel
 ; je me serais interdit de chercher à l’influencer. J’estime que les peuples comme les individus ont le droit de prendre par e
imple pékin, d’insinuer le trouble et le doute dans la conscience des peuples victimes de la sauvage agression allemande. On n’
t vendu et que la place fut vide, les lamentations commencèrent et le peuple étant mécontent, les choses menaçaient de mal tou
e à l’ancienne emprise allemande et affronter la dure lutte contre ce peuple de proie, mais son âme se ressentait encore de sa
lui, elle raisonnait un peu à sa façon en pensant à tel ou tel autre peuple  ; aujourd’hui tout cet ancien kaisérisme est diss
hiavélique désir de conserver une Autriche affaiblie contre de jeunes peuples désireux de reconquérir leurs droits, l’Italie sa
on des rois-tyrans ne peut se faire que par l’œuvre de libération des peuples tyrannisés. Gaetano Salvemini : Delenda Austri
uellement sont asservies par elle. Dire comme certains que ces divers peuples ne pourront se soustraire à la prédominance de le
leurs anciens bourreaux germaniques. Sans doute, qu’ensuite tous ces peuples s’unissent en une vaste confédération danubienne
ateurs les plus connus ont discouru un peu partout pour convaincre le peuple de prêter largement à l’État. M. Nitti, ministre
es qui ont nettement pris leur parti des nécessités actuelles : et le peuple italien doit se féliciter qu’il ait apporté au ca
it nécessaire pour dire les ciels, les végétations, les pierres et le peuple clairsemé qui la parcourt… Ouvrages sur la gu
qu’il avait oubliée. Ce révolutionnaire héroïque, paladin du droit du peuple et des peuples, aima la France par-dessus tout ;
bliée. Ce révolutionnaire héroïque, paladin du droit du peuple et des peuples , aima la France par-dessus tout ; comme polémiste
ramme adriatico-balkanique de nature à lui valoir le consentement des peuples de l’Entente, et en même temps à rallier autour d
ington n’avaient qu’à s’entendre pour travailler à l’émancipation des peuples qui seraient capables de former cette solide barr
t s’accentue et devienne radical et absolu. Il est nécessaire que les peuples qui luttent ; dans les plus, difficiles condition
du Congrès », l’essentiel était de résoudre la question du droit des peuples . M. Trumbitch déclara « inutile toute contestatio
es, et que les transformations dans les esprits et les sentiments des peuples s’opèrent avec la même foudroyante rapidité, dans
barie qui, chez eux, était innée, de même nous, Nations de l’Entente, peuples de liberté et de démocratie, avec nos propres déf
in que l’on mettait à couper les communications spirituelles des deux peuples était la seule cause d’un dissentiment non substa
en plein sophisme — que son corollaire, le principe de la liberté des peuples , n’a aucune force pour résoudre les grands confli
aternité. Sa docilité, unie à sa fermeté, permettent de croire que le peuple anglais pourra, le drame fini ; reprendre sa marc
a solidarité de la race à travers tout l’empire. Il a été reproché au peuple anglais de ne pas avoir favorisé à temps la digni
uerre dans l’Afrique du Sud, …………………………………………………………………… L’histoire du peuple anglais à toutes les époques nous interdit de cro
ertus de l’âme anglaise. Si on veut enchaîner l’avenir politique d’un peuple , qui a fait lui-même son histoire, aux résidus po
ire anglaise par la simple théorie des profits et pertes, et c’est le peuple anglais qui de tous contient le plus de substance
s jours, en dépit de toute® les contradictions que la métaphysique du peuple allemand ou la logique des peuples latins observe
ntradictions que la métaphysique du peuple allemand ou la logique des peuples latins observent sans cesse dans la vie anglaise,
ra concilier ses propres intérêts vitaux avec les intérêts des autres peuples de l’Adriatique. Les Serbes, Croates et Slovènes
itaires visait non seulement la liberté, mais la vie des citoyens. Le peuple innocent et pris au dépourvu se trouva placé tout
es. Dans toutes leurs déclarations, dans tous leurs actes, ces deux «  peuples frères », comme ils s’appellent, sont indissolubl
aves, nous souvenant que les Yougoslaves sont avec nous et forment un peuple assez mûr pour se gouverner lui-même. Ces sages
lus que certain. Quand l’Italie est entrée dans l’affreuse mêlée des peuples , Boïto se fait honneur d’avoir épousé le parti du
bre dernier19, M. Armando Tartarini s’est demandé d’où venait que les peuples latins, et plus spécialement les Italiens, eussen
re les divers groupements européens, « le plus civilisé est celui des peuples germaniques » (il più civile è quello dei popoli
dolescent ne peut tirer d’autre conclusion que celle-ci : « Les seuls peuples rigoureusement civilisés et progressifs d’Europe
uls peuples rigoureusement civilisés et progressifs d’Europe sont les peuples germaniques et tous les autres, qui, avec l’Itali
vres écrits par des gens qui jugent de la valeur de civilisation d’un peuple par le nombre de kilogrammes et de tonnes qu’il a
barie », ou la « barbarie » pure et simple des Italiens et des autres peuples de l’Entente ! Ne vous semble-t-il pas que l’heur
3 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
favorable… C’est que ce bâtard, qu’Uguccione Contrari avait imposé au peuple , était devenu, sous la direction de Guarino, un d
e Tolstoï, qui n’en admet qu’un seul, — celui qui est intelligible au peuple . L’une et l’autre opinion me semblent identiques
car je crois que l’art est, par essence, absolument inintelligible au peuple . Qu’il s’agisse de Racine ou de Mallarmé, de Raph
s’agisse de Racine ou de Mallarmé, de Raphaël ou de Claude Monet, le peuple ne peut comprendre, artistiquement, ni un poème n
t comprendre, artistiquement, ni un poème ni un tableau, parce que le peuple n’est pas désintéressé et que l’art, c’est le dés
est pas désintéressé et que l’art, c’est le désintéressement. Pour le peuple , tout est dans le sujet du poème ou du tableau ;
intellectuel », tout est dans la manière dont le sujet est traité. Le peuple s’arrête devant l’Heureuse Famille de Greuze (ou
opulaire en aucun pays. Il est donc bien indifférent, relativement au peuple , que telle œuvre d’art soit obscure ou lumineuse,
ion : si vous croyez, comme Tolstoï, à l’infaillibilité artistique du peuple , cela pourra vous donner des déceptions. Il faut
uple, cela pourra vous donner des déceptions. Il faut donc laisser le peuple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni
us donner des déceptions. Il faut donc laisser le peuple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni l’art pour le peupl
euple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni l’art pour le peuple . Le peuple ne goûte pas l’exception, et, je le ma
té ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni l’art pour le peuple. Le peuple ne goûte pas l’exception, et, je le maintiens, l’
eption. Il est remarquable qu’en ses romans, destinés en apparence au peuple , Victor Hugo ne fit jamais au peuple aucune conce
romans, destinés en apparence au peuple, Victor Hugo ne fit jamais au peuple aucune concession. Ses derniers vers représentent
it du Victor Hugo », le monstre se trouva adouci et comme aplani : le peuple des lecteurs passa sans peur la main sur son dos
it bien que, pas plus aujourd’hui que du temps de Racine, ce n’est le peuple qui fait les durables réputations. Je suppose que
toute sa splendeur ; et en bas, dans les rues de Milan, passaient un peuple de gens aussi fantastiques, peuple mobile et visi
ns les rues de Milan, passaient un peuple de gens aussi fantastiques, peuple mobile et visionnaire. Léonard était le dernier h
ouvrir pour les Ioniens, la soudaine renaissance des descendants d’un peuple illustre, et l’évêque grec, l’Odyssée à la main,
r de sa puissance, où les circonstances auront ébranlé son crédit, le peuple pour prix de sa foi réclamera de son idole un mir
paraissant à la fin du xve  siècle en pleine Renaissance au milieu du peuple florentin, le subjuguant soudain, le dominant pen
e, même pour nous, fascinant et mystérieux. Que l’on se représente le peuple florentin tel qu’il était à cette époque, fin sub
uite à la transformation profonde que subit, quatre années durant, ce peuple subjugué par la seule puissance de la parole du p
reconnaît la cause principale de cette apparente transfiguration. Le peuple florentin avait une imagination vive, plastique,
plut à exalter jusqu’à l’angoisse les craintes qui hantaient l’âme du peuple . Il suscitait de terribles et vengeresses visions
sainte colère allait se décharger sur l’Italie maudite pour punir ses peuples impies et ses prélats hypocrites. Étonné par cett
irectement révélés, et bientôt saisi, secoué, emporté, bouleversé, le peuple de Florence, hier encore insouciant et frivole, t
. Il se trompait : ce n’étaient point ses idées ni sa religion que le peuple aimait, c’était lui, le farouche prédicateur qui
ble tombe, accompagnée d’éclairs et de violents coups de tonnerre. Le peuple tient bon et se laisse mouiller. Il attend, il at
e croire qu’il s’était parjuré, qu’il n’avait été qu’un imposteur. Le peuple accepta bénévolement tout ce qu’on lui racontait
te furent en même temps les plus acharnés défenseurs de la liberté du peuple . Les institutions établies sous l’inspiration de
l but de mon étude était de montrer, les rapports de Savonarole et du peuple florentin, l’influence qu’ils exercèrent l’un sur
uer complètement par-là l’ascendant rapide que Savonarole prit sur le peuple florentin. Il est bien certain de tous les peuple
onarole prit sur le peuple florentin. Il est bien certain de tous les peuples d’Italie à cette époque étaient doués d’une imagi
4 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
et des Albanais. Si nous appliquions le principe du consentement des peuples , que nous devrions appliquer, car il est notre ra
laire énumérait dans cet article qui fil sensation, les griefs que le peuple italien lui-même formule contre le gouvernement :
utes les spéculations. Ses mesures fiscales frappent exclusivement le peuple . Ses mesures en faveur des familles des combattan
la spéculation et d’interdire aux riches de s’enrichir tandis que le peuple meurt pour sauver le pays. Une capacité énergique
ù ne se soit pas réalisée l’union sacrée qui jette d’une seule âme un peuple vers ses destinées intégrales. Un se souvient dan
venir essayer de nouvelles intrigues, nous pouvons le prévenir que le peuple de Rome a toujours le même esprit qu’en mai derni
oblème de l’Adriatique, qui est le problème fondamental pour le grand peuple latin, eût été tranché à son détriment, si la cha
ctif de l’unité italienne. Septentrionaux, méridionaux et insulaires, peuple et bourgeoisie ont, pour la première fois, dans l
des fils qui est l’Italie unifiée. On exagère quand on affirme que le peuple ne participa pas au Risorgimento ; on oublie, ent
d’une élite. Mais aujourd’hui, c’est toute la nation qui combat : le peuple entier non seulement a subi la guerre, mais en pa
politique italienne ; les exploiteurs du nouveau régime couvraient le peuple d’impôts, sévissaient contre les aspirations popu
t dans un esprit national ; elles commençaient à donner leurs fruits. Peuple et bourgeoisie eurent leur nouvelle génération (c
d avec l’analphabétisme. À présent, contre cette infériorité de notre peuple , cette génération a lutté avec succès. Les démocr
hie ? Vraiment, il est impossible à l’historien de se passionner. Les peuples ne valent pas plus cher les uns que les autres. D
es alliances ne sont durables que si elles ont pour base l’amitié des peuples . Il y a aujourd’hui, entre Italiens et Français,
isant qu’il est politiquement inoffensif), secouaient le sentiment du peuple . Battisti, député du Trentin, d’Annunzio, en dern
nque pas d’inscrire la macchietta de l’Italien, de cet échantillon du peuple italien qui est autour de lui, cocher, cicerone,
duite contre le même ennemi laissera des souvenirs durables. Mais les peuples ne vivent pas de souvenirs. Ils ne vivent pas non
front est contre l’Autriche, mais l’ennemi idéal est l’Allemagne. Le peuple n’a jamais fait de distinction et les gens cultiv
e jouissance de la capitale allemande, la gentilezza antique de notre peuple , notre sens de la mesure et du goût à la manie du
e sens de la mesure et du goût à la manie du luxe et du colossal d’un peuple de parvenus. « Qui parle au xxe  siècle de peint
évidence que les Allemands n’ont pas la capacité d’assimiler d’autres peuples ou de gouverner paisiblement une confédération de
er d’autres peuples ou de gouverner paisiblement une confédération de peuples . C’est-à-dire que leur grandeur est à son apogée,
mais l’hégémonie européenne est destinée à l’Allemagne. Pourquoi les peuples la craignent-ils ? La domination de l’Allemagne a
ls, mais il ajoutait : « Devant ce genre de puérilité, moi, fils d’un peuple sage, je souris des dents, mais en dedans je fris
tion allemande ». « N’a-t-on pas posé à Stuttgart le principe que les peuples supérieurs ont droit à la tutelle sur les races i
atrocités commises, mais pour l’obscurité de leur guerre. « Quand un peuple a eu quelque chose de pur et de durable à donner
ar l’histoire et reconnue par les conventions et par les coutumes des peuples de civilisation européenne. Ils ne reçoivent pas
e Encyclique est un document de valeur médiocre : Qui dirait que ces peuples armés les uns contre les autres descendent d’un m
des gouvernements ; au dedans, par le cœur, cor cordium, au sein des peuples meurtris. Pour cela, il aurait fallu un grand hom
de Mazzini. Elle a donc de profondes racines dans le sens du droit du peuple italien, et cela doit assurer le Pape de sa stabi
individu. Le génie individuel, évidemment, a cédé le pas au génie des peuples . Cette Puissance morale redoutable et bienfaisant
sacrifices de tant d’hommes qui s’immolent non pour l’hégémonie d’un peuple , mais pour la liberté de tous, comme il vit dans
ps qu’ils y sont, que désormais ils ne font plus qu’un avec la terre. Peuples , races, nations, depuis presque deux mille ans so
t pourvus des moyens matériels nécessaires pour faire connaître à des peuples de langue et de culture différentes l’histoire de
compte de quelle façon ses sacrifices éveillent l’émulation chez les peuples qui combattent à ses côtés. Ouvrages sur la gu
le sursaut de révolte, d’indignation devant les attentats contre les peuples , les violations du droit des gens et le sentiment
e moment est venu de délivrer les terres irrédentes. À cette heure le peuple force ses destinées. L’Italie entre en guerre. Pe
on de ceux qui veulent la grandeur de leur pays et qui travaillent le peuple afin qu’il prenne conscience de lui-même en usant
ue M. Corradini, ayant le culte des héros, ait admiré profondément le peuple japonais : il a étudié le sens de la vie politiqu
peuple japonais : il a étudié le sens de la vie politique de ce petit peuple et loué sans réserves son ardente soumission à la
r les nations et les hommes dans un coupable optimisme ! « La vie des peuples , écrit-il, est un drame et non pas une idylle. »
ne autre : la vertu nationale devient alors cette « puissance qu’a un peuple de s’individualiser, d’affirmer son moi, pour ain
. Il songeait toujours à quelque sursaut, à quelque brusque réveil du peuple italien dont l’Europe entendrait, toute surprise,
aux problèmes primordiaux dont la solution immédiate était imposée au peuple italien par sa raison de vivre et son rang de gra
’est son effort à la fois inutile et si noble qui le rend la risée du peuple . Mais le résultat, quand tous les roquets de la c
s témoins. Ô Tito Bassi, que n’étais-tu à la lois ton empereur et ton peuple … au lieu d’un misérable histrion exploité par ton
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
ettent en colère pour fort peu de chose et se calment de même. Le bas peuple n’a aucune espèce d’éducation. Ce sont les hommes
ateur et très juste. L’auteur napolitain n’a pas pu parler du goût du peuple pour toute espèce de vol domestique, goût qui les
te se fait sentir jusque dans les premières classes de la société. Le peuple va armé de couteaux. On lui trouve un air frappan
troce et qu’on ne compte pas plus de 40 meurtres par an. La langue du peuple paraît criarde d’abord et grossière ; elle est én
quartiers ont des dialectes, comme il est naturel de l’attendre d’un peuple plein de vie, pour lequel la religion n’est pas u
6 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
moins importantes en réalité que les caractères psychiques de chaque peuple et son histoire. Il est inutile de démontrer comb
s. Le facteur immanent qui a fait la grande et sanglante histoire des peuples est donc l’impérialisme, qui, d’abord inconscient
e. La muse de ce fils de pauvres paysans piémontais est bien celle du peuple , du vrai peuple. Elle en a, avec l’inculture et l
fils de pauvres paysans piémontais est bien celle du peuple, du vrai peuple . Elle en a, avec l’inculture et le sans-gêne, la
u à imaginer le Barde qui revenait exprès de l’exil pour conduire son peuple à la victoire. Hélas ! Si tout n’avait pas été fa
s, les mers se prêtent aux orientations politiques et économiques des peuples  ; il n’est sur leur surface uniforme de routes né
u’elle le méconnaisse. Quelqu’un qui s’entendait à la psychologie des peuples , Alfred Fouillée, cite ce vieux proverbe italien 
e serait un grand pas de fait vers la paix durable que souhaitent les peuples . Dans cet ordre d’idées, ce que nous venons de di
nt les limites, aussi larges que l’on voudra, mais précises. » Quels peuples mieux que le peuple italien et le nôtre sont capa
larges que l’on voudra, mais précises. » Quels peuples mieux que le peuple italien et le nôtre sont capables de comprendre e
chapeau : « Le grand écrivain italien Mathilde Serao déclare que les peuples s’instruiront à l’école de l’énergie française, n
nomiques une action trop déterminante dans l’évolution historique des peuples pour ne pas leur attribuer l’importance qui leur
modestes établissements, du coup les échanges intellectuels entre les peuples latins se ralentirent. Alors qu’Espagnols, França
le maître buvait en abondance l’eau des fontaines ? Presque tous les peuples de l’Orient ont mis l’abstinence de vin au nombre
soulevées par la guerre ; il désire une coopération entre les divers peuples et le développement du sentiment de la solidarité
fécondes, et non de chanter les louanges de la science de tel ou tel peuple , plus ou moins privilégié. Les nouvelles archives
s, de part et d’autre, va-t-elle intervenir, aidée par l’alliance des peuples français, italien et autres ligués pour la défens
les livres et dans les actes de l’Allemagne impériale. Son message au peuple russe est, à ce point de vue, digne d’être médité
tuer le monde politique sur des assises nouvelles et solides. « Aucun peuple , proclame M. Wilson, ne peut être forcé d’accepte
ffectué s’il n’a pour but d’assurer la paix au monde et le bonheur du peuple … La fraternité universelle ne doit plus être une
s cours universitaires d’Oxford, sir Herbert Warren parla en latin du peuple italien et de la guerre qu’il soutient. Italus,
res. Ouvrages sur la guerre actuelle. Ettore Ponti : La guerre des peuples et la future confédération européenne. Alcan, 3 f
7-151 [142]. Le livre du sénateur italien Ettore Ponti, La guerre des peuples et la future confédération européenne, a été écri
hâterai point de dénoncer d’avance la gloutonnerie impérialiste d’un peuple conduit par des hommes si habiles, et prudents. I
ut le conflit de deux idéals, l’idéal de perfection qui est celui des peuples méditerranéens et l’idéal de puissance qui est ce
des peuples méditerranéens et l’idéal de puissance qui est celui des peuples germaniques du Nord. Non pas que l’Allemagne ait
sion avec l’idéal de puissance. Il n’est pas contraire au juste qu’un peuple soit aussi cultivé, instruit, riche et vaillant q
puissance pour lui, mais il est inconciliable avec la justice que ce peuple ne se serve de ses dons et labeurs que pour augme
site et exploiteur. Elle se considère sans doute vis-à-vis des autres peuples comme Rome vis-à-vis des barbares, mais outre que
é de ce labeur, dans la méthode avec laquelle il l’a poursuivi que le peuple italien a montré une volonté, une énergie que bea
carte de sucre ; toutes mesures de précautions qui furent imposées au peuple avec prudence et habileté. Il n’y eut pas d’à-cou
énuer ce que les nouvelles mesures pouvaient avoir de vexatoire. À un peuple qui est trop épris de sa liberté et de son indépe
C’est un des aspects les plus curieux de la guerre, ce besoin qu’a le peuple italien d’être convaincu, de saisir les raisons e
i restreignaient la liberté du consommateur, il a dû les expliquer au peuple non seulement par des considérants clairs et préc
re qui, publiées dans tous les journaux de la péninsule, habituent le peuple à admirer et à aimer son armée nationale. La pres
intervention est loin d’avoir été inutile, étant donné le prix que le peuple italien attache aux jugements de l’opinion publiq
de l’arrière. Malaise analogue à celui qui se manifesta chez tous les peuples de l’Entente et qu’aggravait alors une pénible si
uisque les survivances de l’ancien neutralisme ont été nombreuses, le peuple italien n’en a eu que plus de mérite à les rendre
t un état d’esprit de guerre qui égale, en solidité, celui des autres peuples de la Quadruple Entente. Pensons aux sacrifices q
se font plus fermes, plus intenses, plus tenaces. » Du temps que le peuple prend conscience de son énergie et de sa vigueur,
angermanisme sous toutes ses formes ; elle en a expliqué le danger au peuple , et elle-même désire ardemment se libérer de son
en plus rapprochée de la France. À l’élan sentimental qui entraîna le peuple italien, après la déclaration de guerre d’août 19
ont à peu près complètement disparu. Voyant son territoire envahi, le peuple italien a réagi comme tous les peuples qui ont un
oyant son territoire envahi, le peuple italien a réagi comme tous les peuples qui ont une forte conscience nationale. Tant que
’user de tolérance envers ceux qui entament la force de résistance du peuple . Si « l’œuvre d’empoisonnement » se poursuivait
s, de toutes les tactiques humaines, il existe une loi morale que les peuples ne violent jamais impunément. » Voit-on les fils
ur Brentari écorne notre frontière du sud. Mais rendrons-nous tout un peuple responsable de l’erreur de quelques hommes ? Lais
ngues, de races et de partage des eaux, et non pas d’après le vœu des peuples et les traditions de leur histoire. Mais quelle e
é et les Bernhardi de l’armée s’accordent dans leur mépris des petits peuples et dans leur culte de la force qui suffit à leurs
a pas réussi à éveiller la peur ; elle a excité au contraire chez les peuples surpris à l’improviste, affaiblis par une longue
rrefours qu’il est le Surhomme, qu’il a tous les droits et les autres peuples à peine celui de cirer ses bottes. — Nous arrivon
es auront échappé au danger de la servitude et de la mort civile. Les peuples conserveront le droit de disposer d’eux-mêmes ; e
éro de novembre-décembre de la Friedens-Warte, on trouve un Appel aux peuples germaniques, adressé par le baron Marschall von B
7 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
n’y crois pas), ignorante de l’industrie des farines, conseillait au peuple manquant de pain de manger de la brioche. Si le m
facteur économique, — toujours dans le cadre aventinien, — au facteur peuple . La chose est très simple : il n’y a qu’à recouri
e les terrains domaniaux de l’Aventin furent, vers 456, distribués au peuple . Mommsen avait cru qu’il s’agissait simplement ic
est-il que ce n’est pas sur l’Aventin, mais sur le Mont-Sacré, que le peuple se retira par deux fois (493 et 449), la deuxième
de la Sicile. Tout Sicilien le sait. Tout Sicilien, de l’élite ou du peuple , connaît son nom, son âme, sa volonté lyrique et
a clarté spirituelle de la Cène de Léonard. Il admonesta ou exalta le peuple de sa nation, en différentes occasions, ému par d
le, combien en est-il qui se forment une idée, même approximative, du peuple italien ? Combien entrent en contact direct avec
mative, du peuple italien ? Combien entrent en contact direct avec le peuple  ? Et je ne parle même pas ici de ces touristes dr
se plus vivement que tous les hommes qu’ils croisent. Ils ignorent le peuple ou ne cherchent en lui que ce pittoresque extérie
es moins bons côtés et ne donnent aucune idée des qualités réelles du peuple . De là résulte que l’on emporte souvent d’un prem
aux yeux du voyageur, le passé écrase le présent, dans la vie même du peuple , il le paralyse trop souvent aussi. Beaucoup d’It
e à invocations lyriques, un beau motif de poème, non une réalité. Le Peuple revenait souvent dans leurs discours, mais ce peu
une réalité. Le Peuple revenait souvent dans leurs discours, mais ce peuple n’était qu’une vague entité, quelque chose d’auss
entité, quelque chose d’aussi précis que Dieu, et de même nature ! Du peuple véritable, de la masse des travailleurs qui produ
questions économiques qui seules étaient d’un intérêt direct pour le peuple . Ils apportaient dans les luttes du moment le mêm
alienne, il n’y eut pas d’entente profonde entre la bourgeoisie et le peuple . Si la cause de l’unité fut néanmoins populaire d
t provoqué un enthousiasme extraordinaire dans la jeunesse et dans le peuple , accessibles tous deux à ces émotions fécondantes
posaient. La bourgeoisie n’a rien fait, ou presque rien. La misère du peuple était grande partout, son ignorance non moins gra
lienne, et surtout ceux qui en ont profité, ont ignoré les besoins du peuple , ils ne s’en sont aperçus que lorsque le peuple s
ignoré les besoins du peuple, ils ne s’en sont aperçus que lorsque le peuple s’est révolté ; ils ont essayé alors d’étouffer c
er ces révoltes dans le sang et le peu qu’ils ont fait depuis pour le peuple , ils l’ont fait par peur. Il a fallu les soulèvem
l’arbitraire qui y régnait dans administration, arbitraire tel que le peuple seul portait toujours les charges de la communaut
n Émilie et en Toscane : partout on regrettait l’ancien régime, où le peuple ne devait pas se saigner à blanc pour entretenir
ie que les oasis de ce désert qu’est la Tripolitaine. C’est ce que le peuple italien finira par comprendre à ses dépens ; il l
action modératrice sur la tendance à la rhétorique si marquée dans le peuple italien. Depuis la Renaissance l’alliance du géni
eilleur témoignage de la vitalité profonde et des qualités intimes du peuple auquel ils appartiennent : la nation devrait les
ifesté leur patriotisme. Si l’on parle individuellement aux hommes du peuple , travailleurs de l’industrie ou de la terre, on e
e et la plus importante est la distinction entre la bourgeoisie et le peuple . En dépit de certaines apparences de familiarité
bourgeois, il ne remploiera jamais quand il s’adressera à un homme du peuple , mais il dira voi, ou, avec une nuance de familia
u. Habitué dès son enfance à cette séparation des classes, l’homme du peuple accepte en général ces distinctions sociales comm
evant l’héroïque conquête de la Tripolitaine, de ne pas comprendre le peuple italien. L’accusation est d’autant plus plaisante
on est d’autant plus plaisante que la bourgeoisie connaît très mal le peuple en Italie et se préoccupe aussi peu que possible
eu intelligents qui résident longtemps en Italie traitent les gens du peuple avec bonté et avec égards, et pour ainsi dire sur
pied d’égalité ; beaucoup d’entre eux ont plus de vrais amis dans le peuple que dans la bourgeoisie, car les travailleurs leu
Dans toutes les parties de l’Italie que j’ai visitées, j’ai trouvé le peuple plein de qualités admirables : bon, généreux, pol
is gouvernement, telle est la source de tous les maux dont souffre le peuple italien et en premier lieu de son ignorance. Main
ester le privilège d’une classe, ainsi qu’à la poussée instinctive du peuple incité à la lutte par les nécessités économiques
ominent, il n’a pas su adapter ses méthodes d’action aux besoins d’un peuple qui diffère complètement du peuple allemand tant
méthodes d’action aux besoins d’un peuple qui diffère complètement du peuple allemand tant par sa situation économique que par
tre. C’était la révélation soudaine et terrifiante de la puissance du peuple prenant conscience de lui-même : il lui suffisait
Ainsi se creusait de plus en plus profondément le fossé qui sépare le peuple de la bourgeoisie. D’un point de vue national éle
et dans l’enrichissement des affairistes, une collaboration entre le peuple et l’élite des intellectuels serait désirable. J’
our autrui. Sous une gangue d’ignorance et de préjugés séculaires, le peuple italien possède des trésors d’activité latente qu
r que des circonstances favorables. L’élite ne pourrait-elle aller au peuple , lui apporter l’aide de son savoir, contribuer à
avoir, contribuer à le rendre conscient ? Hélas ! ceux qui parlent au peuple , ceux que l’on voit et que l’on entend partout, c
qui faisait dès lors partie intégrante de leur génie ? Sans doute le peuple ressentira-t-il indirectement quelque avantage de
onnaissance, l’esprit de critique et d’investigation. Mais le sort du peuple dépend surtout de lui-même et ce n’est que par so
carrière politique, comme « membre du Conseil spécial du capitaine du peuple durant le semestre qui va du 1er novembre 1295 au
e, devant l’invasion allemande, en 1792, la colère révolutionnaire du peuple et la bataille de Valmy. Une traduction en vers f
coûtait rien pour enrichir leurs créatures. Ils étaient despotes ; le peuple foulé était compté pour rien. L’État était endett
bien, malgré les lettres de cachet, malgré les corvées, la misère du peuple et le bon plaisir du roi et des ministres. Chère
oi et des ministres. Chère France ! qu’es-tu devenue aujourd’hui ? Le peuple est ton souverain, le peuple, le plus brutal, le
ance ! qu’es-tu devenue aujourd’hui ? Le peuple est ton souverain, le peuple , le plus brutal, le plus tyrannique de tous les s
e reine publique, gouvernement affreux et qui ne saurait convenir aux peuples modernes, trop riches, trop savants et trop dépra
nergie assoupie tout le nerf dont elle est susceptible ? Aujourd’hui, peuple misérable et digne de pitié, inutiles au monde co
s. Elle représentait pour eux ce que représentait la Bastille pour le peuple de Paris. C’est de cette tour, où l’on enfermait
nniers, qu’un des chefs républicains s’écria dans une proclamation au peuple  : « Les Bourbons sont chassés pour toujours. » Le
ncore une fois, par des harmonies nouvelles, l’unité de tradition des peuples néo-latins. Et là encore le poète a mis comme fon
tion de la vigueur rêveuse de ceux que Calvin appelait « les rudes du peuple  ». Le poète a résumé l’espérance et la terreur hu
tait plein d’un grand enthousiasme, d’une profonde admiration pour le peuple italien, c’est-à-dire pour les travailleurs, arti
et pour cette élite consciente qui a gardé les meilleures qualités du peuple et qui sait les devoirs qu’elle a envers lui. C’e
du mal de l’Italie. Or ils ne sont en réalité que les exploiteurs du peuple italien et leur rhétorique patriotique cache impa
nt ils obéissent. Ils se vantent maintenant d’être suivis par tout le peuple , et au début de la guerre il y eut effectivement
tant les nationalistes avaient fait habilement reluire à l’esprit du peuple , surtout du peuple du Midi, peu instruit et aspir
stes avaient fait habilement reluire à l’esprit du peuple, surtout du peuple du Midi, peu instruit et aspirant de toutes ses f
longue poésie (canzone), douze sonnets, une autre poésie intitulée Au peuple , et une chanson avec chœur : les Larmes de la rei
ger à tout vent et vanter ensuite la constance ; proclamer heureux un peuple désespéré. Carnage, sang, rapines, colère, épouva
ro 360, 16 juin 1912, p. 745-767. Il y a, dans l’Odyssée d’Homère, un peuple pour lequel le grand aède n’a pas assez de louang
ieux » ; les Phéaciens, restés à tout le moins, pour la postérité, le peuple de Nausicaa, la vierge aux bras blancs, faite de
it facile de montrer que, loin d’être un mythe, les Phéaciens sont un peuple de chair et d’os : une colonie phénicienne très a
es donc s’accomplir les prophéties de mon père qui a établi ici notre peuple  ! Un jour viendra, m’a-t-il dit, où une de nos ne
ira-t-il à ne pas nous couvrir de cette redoutable montagne. » Et les peuples terrifiés préparent douze taureaux, et ils entour
ujourd’hui le nom de touristes ? Les Français n’étaient pas encore le peuple le plus sportif du monde, que l’ancien régime les
la puissance assimilatrice que la France exerce sur les races et les peuples étrangers, soit qu’elle les absorbe en elle, soit
n caractère nouveau. La Péninsule n’a pas été appelée à l’aide par un peuple opprimé ; son action n’a pas été précédée par la
énie autochtones que celle même de Rossini. Il ne s’y trompait pas le peuple alors opprimé qui y reconnaissait l’incarnation d
age populaire, M. Niceforo l’explique par cette nécessité pour le bas peuple d’avoir un langage à lui, expression de sa façon
on a même dit frappé — séquestré, délivré enfin par la versatilité du peuple , et qui ne regagna Rome que pour mourir. — Pour c
de Crécy, et il faut tout un siècle de guerres et de calamités sur le peuple de France pour arriver à l’épopée de Jeanne d’Arc
domestiques ou le portier, me méfiant des commérages infinis du petit peuple de Naples. Je regardais d’en bas sa fenêtre, elle
ostumes de bain fort décents, presque sévères, à peine décolletés. Ce peuple voluptueux, et qui adore l’amour, se montre au ba
tifs aux Phéaciens, on constate qu’ils décrivent de très près chez ce peuple un état social étranger à la civilisation grecque
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ois, la parfaite harmonie entre les passions et les réalisations d’un peuple exubérant de puissance qui se révèle dans les siè
le portée contre son pays, ses gouvernants avides et insatiables, son peuple aplati sous un joug, attaché en esclave au char b
ays séparés par la tradition et par les origines mêmes des différents peuples , et pour aboutir à la réalisation unitaire d’un o
a péninsule par quelques grandes affirmations de la volonté d’être du peuple italien nouveau-né. Les livres : Juvenilia (1850-
classique, et semble si étranger aux besoins animiques nouveaux d’un peuple , que l’Ode reste toute lumineuse dans sa lumière
imposer son idéal d’élévation des esprits et des formes, afin que le peuple nouveau-né fût en tout digne d’aspirer, après sa
ie, emprunta aux Grecs, en les transformant selon le caractère de son peuple orgiaque, légiférant et guerroyeur. Partout le Po
gréco-judaïco-latines) ; le monde boréal (Germains et Anglo-Saxons et peuples encore inconnus) ; le monde oriental (Slaves et O
, qu’il peigne le triomphe de l’Italie surgie toute nouvelle emmi les peuples . Le patriotisme provençal de Mistral et l’italie
là son plus sûr titre de gloire. Les spectacles de plein-air et le peuple [extrait] Gabriel Boissy. Tome LXV, numéro 231
9 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
à grande voix Rome, on lui avait donné Byzance ! Il n’épargna pas au peuple de son pays l’épithète de « lâche », et le fustig
nir, qui ne seront plus les triomphes des rois, mais les triomphes du peuple sur l’âge noir de la barbarie ? Et, de même, quan
e, c’est la déesse mère de l’Italie, c’est la déesse mère de tous les peuples  : qui ne la reconnaît pas pour telle a le cœur pl
éro 69, septembre 1895, p. 308-319 [312-313, 319]. […] § Les Romains, peuple guerrier, étaient peu aptes à l’art. Ils lui donn
. Ils lui donnèrent pourtant une empreinte nouvelle : le portrait. Ce peuple avait coutume de promener aux pompes funèbres les
rs. À Rome, bien dire valait mieux que bien faire. La vulgarité de ce peuple est peinte sur ces têtes sinistres qui garnissent
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
le tapage de la rue de Tolède, on ne peut se figurer à quel point le peuple de Naples est criard, vif et gesticulateur. La da
Leur amour pour tout ce qui est spectacle perce de tous les côtés. Le peuple se sert beaucoup de tambours, de castagnettes et
el, les lointains, tout y est traité avec un art infini. — À Noël, le peuple fait des neuvaines, en disant ces Presepi, ou dev
11 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
Occident, par-delà ces clartés éternelles, le monacal Moyen-Âge. Les peuples chrétiens d’Orient ne fréquentaient point les égl
ossuaire de préservatrices reliques circulait parmi l’imploration des peuples . Ce fut l’époque des reliques.  De toutes parts,
la condition qu’il abolirait le culte des Images. Et pourtant, si les peuples chrétiens d’Orient durent jamais être, par le lan
. Sous le narthex des basiliques, on les voyait déclamer, montrant au peuple le crépis jaune, boueux, qui recouvrait maintenan
sans gloire, sans aucun retentissement de ses actes dans le monde. Le peuple , qui n’est si idolâtre que par ce besoin qu’il a
ance, en la reportant sur les objets représentatifs de l’éternité, le peuple ne voulut point se résoudre à une existence disci
rict, sans développement immédiat, sans correspondance dans l’âme des peuples , l’Agneau sanglant disparut, en effet, dès que l’
plation n’était point, semble-t-il, pour faire date dans l’âme de ces peuples qui n’auront jamais d’âge. Qu’on nous excuse d’al
12 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
le dur labeur de la terre, dernier ouvrier ou dernier paysan parmi ce peuple de paysans et d’ouvriers que Giacomo Vettori empl
ion menaçant de se prolonger pendant plusieurs séances du Conseil, le peuple décida de couper court à cette logomachie et d’y
maintenant, ça lui a passé. Celui qui, sans aller au secours d’aucun peuple , vit toujours la vie la plus étrangement mouvemen
eur à lui et celui de toute la famille. Mais les choses marchent : le peuple , longuement labouré par les démagogues, réclame i
ait pas céder à temps, d’où un malentendu sourd et dangereux entre le peuple et la couronne. Quelques échauffourées ont pour é
gé de la composition du nouveau cabinet et il s’empresse de calmer le peuple avec la promesse de l’amnistie. Tous ces événemen
de la Princesse Béatrice, revenue d’une longue promenade au milieu du peuple . Elle lui a apporté, comme son cadeau de noces, c
cette amnistie qu’on vient de concéder à l’occasion de mariage, et le peuple l’a couverte de fleurs et de bénédictions. Le roi
ur leur témoigner ces sentiments de gratitude qui gonflent le cœur du peuple . Du haut du balcon, le Roi, la Reine, les Princes
e. Achille Luchi a manqué son coup et le sang innocent de l’enfant du peuple a été vengé par le sang d’une jeune vierge innoce
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
rre, de sa mer, de ses héros. M. Pascoli commence à chanter devant le peuple et devant le monde un autre aspect de la vie inté
colie du fils de Frédéric. Et le poète nouveau chante aussi pour deux peuples l’éternité de leur identité lyrique. Qu’importe s
lle orientale, qui n’est plus qu’un palais en ruines, où la poésie du peuple , qui fut si ardente, va s’éteignant, il m’est che
enjolive une belle femme, comme un costume traditionnel s’adapte à un peuple . Il est certain qu’en elles-mêmes ces surfaces, p
la profusion, l’abondance, la dispersion et, comme le caractère de ce peuple , c’est une expansion, mais rien de plus. L’observ
sagers, et nous sommes envahis. Ce sont, pour la plupart, des gens du peuple , des travailleurs, qui vont à Gênes chercher la c
our montrer l’unité lyrique profonde des manifestations musicales des peuples . La critique nouvelle désirée par M. de Rinaldis
époque de classicisme, répondait au même besoin, car il s’essora d’un peuple nouvellement organisé, anxieux de se créer un tré
au xve  siècle. L’on n’avait aucune idée d’immenses agglomérations de peuples régis par les mêmes lois, gouvernés d’une manière
r les sens et par l’esprit ; ils ne cessèrent non plus de divertir le peuple par des fêtes d’un luxe et d’une beauté extraordi
ndres. L’assiette de l’impôt ne pesait pas presque entièrement sur le peuple , comme il arrive aujourd’hui en Italie. Les impôt
n faisait place à l’initiation personnelle. Politiquement parlant, le peuple n’avait qu’un très faible pouvoir légal. Le gouve
appartenaient à la corporation des médecins et droguistes. Mais si le peuple n’avait pas de pouvoir reconnu par la loi, il éta
eureux coup de main. Aussi les ambitieux flattaient-ils volontiers le peuple et recherchaient-ils ses faveurs. Ce fut la condu
as dans la misère la majorité de la population. Ce n’est point que le peuple fût toujours heureux ; mais ses malheurs dérivaie
se réfugier à la campagne, dans leurs villas. Les artisans et le bas peuple restaient forcément à Florence, où, dans les logi
ntado, il faut mettre la guerre au nombre des fléaux dont la masse du peuple avait à souffrir. Elle se faisait par des mercena
un prix subir le joug de Florence, nous fait voir quelle animosité le peuple était capable de ressentir envers une cité qui n’
ore la terre et bientôt il explorera le ciel. Les relations entre les peuples se multiplient ; le développement du commerce les
ent de la réalité ambiante, et c’était dans la profondeur de l’âme du peuple auquel ils appartenaient qu’ils trouvaient la sou
petite population par la célébration de son unanimité religieuse. Le peuple y vit ses « heures de flamme » sacrée, comme au M
génieusement groupées et mises en valeur contradictoirement. C’est un peuple essentiellement « réaliste » qui a pu concevoir l
au même degré acteurs et spectateurs. Les acteurs sont des enfants du peuple de Sordevolo. Ceux qui détiennent les rôles princ
La Revue hebdomadaire : M. G. Ferrero explique la « corruption » des peuples Le fameux professeur G. Ferrero donne à la Rev
qui, suivant les âges, prennent telle ou telle forme : et tantôt les peuples guerroient l’un contre l’autre ; tantôt ils se dé
t dans les formes propres à notre sensibilité l’enthousiasme de notre peuple pour la vaillance libertaire de l’Italie ; après
ance, les nobles infortunes désastreuses, pour célébrer le génie d’un peuple fraternel ! À l’exemple de Victor Hugo et de Vign
ez croire quel fonds de bien-être il y avait dans tout l’aspect de ce peuple . Bien-être, entendons-nous, tous avaient l’air gu
’air gueux, en guenilles, souffreteux, mais n’importe, il y a dans le peuple italien quelque chose qu’on ne peut imaginer aill
nd plaisir de l’Italien, c’est de vivre… Le seul droit réclamé par ce peuple , c’est le droit à sa place au soleil : ce droit-l
t l’émotion nous touche. Les Émigrants dans la lune, parlant du grand peuple mystique de l’Occident contemporain, des Russes,
e que de moi, seul Dieu, dans l’Éternité que je refais, se répande un peuple fait de mes atomes, et chacun avec ses seules for
rs qui, l’année dernière, se sont abattues sur la belle Italie et son peuple , Gorky se dresse de toute sa hauteur de grande fi
tion et de solidarité humaine qui font grand honneur et à Gorky et au peuple chez lequel il a trouvé une seconde patrie. Le no
malheur de l’Italie. C’est aussi un éloge chaleureux et documenté du peuple italien. Après les actes héroïques de nos marins
tes manifestations de solidarité humaine et de rapprochement des deux peuples . Tome LXXXII, numéro 299, 1er décembre 1909
nt nombreuses dans la péninsule, aussi nombreuses que chez les autres peuples intellectuels pris ensemble. Car la force de la p
ès de Rome nous a un peu renseignés sur l’apport des Italiens (un des peuples les moins mystiques du monde, peuple peu dionysie
r l’apport des Italiens (un des peuples les moins mystiques du monde, peuple peu dionysien, dans le sens nietzschéen, si l’on
14 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
vril 1897, p. 155-157 [156-157]. Ce n’est pas à eux, ni d’ailleurs au peuple , que s’adresse l’Histoire populaire de la peintur
, p. 137-141 [139]. […] L’Anglais a une mauvaise réputation, parmi le peuple . C’est le seul étranger, avec les Grecs, sur lequ
i — Raguse. Sur les Napolitains : « Ils aiment la vie. À l’opposé des peuples avides qui la préparent sans cesse et ne la viven
d à sourire des gens qui s’apitoient confortablement sur la misère du peuple , des journalistes qui pleurent sur les pauvres, à
la contrée, égorgeait les agneaux et les chevrettes. François, que le peuple vint consulter, prit son bâton et entra dans la f
personne. » Le loup le suivit, se coucha à ses pieds, devant tout le peuple , et François dit encore : « Frère Loup, tu fais b
15 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
nt Prodicus et Anaxagore, et fut loué par Socrate et bien aimé par le peuple , la tragédie se trouvait déjà égarée dans les pro
os grands tragiques semblent résumer l’âme et les espoirs de quelques peuples ardents, mais ils ne font en réalité que couvrir
erre ou de deuil de toute une race. Dans les aspirations confuses des peuples mécontents domine vraiment la dikè, le destin ven
a vengeance toujours nouvelle. Dans le foyer inépuisable de l’âme des peuples nourri par l’éternelle souffrance des dominés sou
n des Atrides synthétisait la fureur insatisfaite et inapaisable d’un peuple conquérant, c’est-à-dire de tous les peuples qui
faite et inapaisable d’un peuple conquérant, c’est-à-dire de tous les peuples qui ont une histoire. C’est l’instinct révolution
menacé par l’avalanche de la montagne, poursuivi par les cailloux du peuple , hué par une folle, tel le symbole vain de son gr
e. Wagner était un héros, au milieu de sa race. Il voulait pousser un peuple très vieux, et presque nouveau-né, aux plus grand
leur prête une extrême souplesse d’allure devant l’esprit de tout un peuple , qui doit pouvoir se reconnaître entièrement en e
eau temple doit pouvoir accueillir ensemble la religion et l’art d’un peuple . Aujourd’hui le Théâtre et le Musée sont les deux
lemente ai Servi, a été enlevée en plein jour la délicieuse Madone du Peuple de Lippo Memmi ; mais les voleurs, effrayés par l
sur l’Italie du précieux chapitre qu’il consacre à la psychologie du peuple florentin d’après les œuvres de sa grande période
dans la fable, mais se compliquant naturellement de toute la vie d’un peuple . Mme Deledda ne possède pas les qualités d’un gra
aussi l’amour. Il vécut avec rudesse et avec puissance au milieu d’un peuple héroïque, dont il partageait les labeurs et les f
livrer au bourreau les conspirateurs acquittés : ce qu’il fait. Et le peuple , subitement éclairé par cette mobilité de nature
atione, que des lois postérieures vinrent consolider dans l’esprit du peuple . Telle fut la lex de tertiâ decuriâ, qui flattait
t-ce la faute des gens bien élevés, si des moines ont corrompu le bas peuple , si brave quand il s’appelait Samnite, et si pleu
es cris horribles sous ma fenêtre… et jette des cris (Page 259). Ce peuple a deux croyances : les rites de la… et la jetatur
rs marchant et dissimulant (Page 323). Sans toutes ces qualités, le peuple romain l’appellerait villano (paysan) et ne dédai
nouvelles. la peur des rois, qui retombe en tyrannie sur la tête des peuples (Page 119). C’était, en revanche, un spectacle
re leur pays aux dominations étrangères et au régime féodal. C’est un peuple qui aspire à vivre comme les autres peuples, à s’
au régime féodal. C’est un peuple qui aspire à vivre comme les autres peuples , à s’arracher aux tutelles industrielles du dehor
nes de son activité. L’Autriche, demeurée en arrière de tant d’autres peuples , et si longtemps vouée à l’exploitation militaire
rdeur, les deniers publics, et stérilisé, pour une longue période, un peuple entraîné dans des entreprises surannées. L’épisod
ois. Elle correspond en tout cas à une misère endémique, qui ronge ce peuple du Sud comme une lèpre incurable, et qui apparaît
e magnifique suscita leur d’énergie qui a vivifié et illuminé tout un peuple , c’est à peine, hormis quelques cercles de lettré
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
volte est donc naturelle contre une telle oppression au moment où les peuples se mettent à lutter pour se libérer des oppressio
mouvement général. Une dissolution religieuse, prise au sens que les peuples s’émanciperaient de toute religion, est impossibl
e le général Oudinot, envoyé comme médiateur armé entre le Pape et le peuple romain, se voyait poussé, par un entourage ultram
17 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ur bon sens évident, ils n’ont pas encore eu d’effet bien visible. Le peuple italien ne s’y intéresse pas : telle est la vraie
ouvenirs singuliers, étonnants, gardés dans la tradition immuable des peuples attachée à un rocher, à une grotte, à la tour d’u
e d’inspirer Bojardo et l’Arioste, était dans le sentiment général du peuple italien. Le héros de Roncevaux impressionnait l’e
ste, après avoir « mûri » dans le foyer populaire toujours ardent. Le peuple italien gardait l’image du héros telle que la lég
du Rhin. Mais la source première elle-même de l’admirable épopée des peuples chrétiens, de l’incomparable légende, la chanson
théâtre italien. Si, à la fin de 1798 et au commencement de 1799, le peuple applaudit avec fureur Il matrimonio ebraico, qui
e peut se substituer à Caloandre. Boileau s’écrie : Et toi, rebut du peuple , inconnu Caloandre. Il ne l’a pas lu ou n’a rien
ichir et à s’élever dans le plan matériel de la vie contemporaine des peuples , pour que l’effort des poètes vrais et jeunes ne
e et dans sa propre famille. — Il dit aussi que l’extrême pauvreté du peuple le force à porter fréquemment ses enfants à l’hôp
me rappela de l’intérieur de l’église où il n’y avait qu’un homme du peuple malade et en prières. Nous tournâmes alentour de
’adore quelque conformité avec mes tristes étonnements. — Les voix du peuple , si touchantes dans le Béarn, si solennelles en A
en France pour le cercueil, tel était le convoi d’un pauvre enfant du peuple que nous suivîmes, dans la rue ou il Borgo di Por
s, dans la rue ou il Borgo di Porta Romana. Il passait au milieu d’un peuple serré, chantant, criant, courant dans la poussièr
la sainte pleurante et voilée. Théodose confessa ses crimes devant le peuple dans cette église dont les portes en cyprès, char
os de la dernière heure, celui qui exaspère le désir et l’orgueil des peuples d’où il surgit, l’aviateur. Paolo Tarsis est le h
ntiment général, atavique sinon toujours ethnique, lie les différents peuples dont la langue, littéraire et officielle, que l’o
ntielles, de quelques « réactions » sentimentales communes à tous les peuples de la péninsule, d’une orientation, d’un modus vi
ue, forge et renouvelle chaque jour. La représentation de la vie d’un peuple au moyen de son patois manque de véritable élévat
eaux, ne s’harmonisent que sur un plan très superficiel de l’âme d’un peuple . Il y a de la couleur locale, mais à la manière d
s grands conflits dramatiques de l’Âme humaine ne se résument pour le peuple que dans quelques motifs de luttes sentimentales
quelques motifs de luttes sentimentales ou des angoisses du gain. Le peuple ne sera à jamais que le chœur, et non le protagon
a beauté d’un grand conflit individuel cessent par cela même d’être «  peuple  ». Les écrivains qui se consacrent à la représent
tion du mot… Je ne lui reproche qu’une chose : son amour pour le menu peuple qu’il prétendait protéger à sa façon. C’est le se
, à une demi-journée de chemin de fer de la frontière. Nous sommes un peuple qui commence à voyager, c’est entendu, mais nous
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
Chapitre LXIII La dernière classe du peuple à Naples est célèbre, dans toute l’Europe, sous l
est malheureusement le fond de celui de la nation. Personne, dans le peuple , ne pense au lendemain : le jour même apporte, bi
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
ste se divise en trois points : La monarchie est-elle nécessaire ? Le peuple romain a-t-il le droit de l’exercer ? L’empire un
droit (jus) n’est que la volonté de Dieu. Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain, donc le peuple romain a droit à l’Empire.
a volonté de Dieu. Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain, donc le peuple romain a droit à l’Empire. L’argument semble si p
nce exacte de ses amis. Or, le latin ne connaît le vulgaire de chaque peuple , ni par conséquent ses maîtres ; toute chose qui
ait divulguées qu’à ceux-là. En revanche il les aurait exposées à des peuples de langue étrangère et il aurait dépassé son mand
20 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
petits chats. Ils sont l’image vivante de l’admirable fécondité de ce peuple . Fécondité trop grande, folle fécondité. Ici, les
généralement dépenaillés et fort sales. Ils ne jouissent pas, dans le peuple , d’une trop bonne réputation ; le fait est que j’
ines sont entourés cependant d’un petit respect familier dans le menu peuple napolitain. Ils sont réputés connaître à l’avance
Il y en a d’autres, traditionnels, et qui remontent à l’antiquité. Le peuple a conservé la superstition du mauvais œil, de la
n s’élève, cinq musiciens aveugles, assis sur des chaises, donnent au peuple un concert. Ils ont des yeux blancs, ou les paupi
es fortuites prenaient corps en moi les souvenirs les plus beaux d’un peuple qui, comme le vôtre, eut comme souffle inspirateu
mme le vôtre, eut comme souffle inspirateur de ses œuvres le vent. Un peuple qui, apportant le parfum des myrthes et des olivi
ant une pièce d’argent, Barbarelli salua, sans vergogne, une fille du peuple qui traversait un pont : — Combine-moi un coffret
ujours. Les coups de canon se succèdent. Ils ont pour écho la joie du peuple qui salue les porte-drapeaux de la République. Le
curité. Quelle que soit son ignorance des choses de la République, le peuple sait que nulle cité, au monde, ne songerait à riv
s signes que ne savent pas distinguer les princesses. — Les filles du peuple t’enthousiasment donc bien ! — Moins que les cour
ant du travail aux peintres, sculpteurs, mosaïstes et architectes. Le peuple était confiant et fier, les marchands riches, le
sés. Elle profita du carnaval pour s’introduire, déguisée en femme du peuple , place San Silvestro. Elle y trouva sa cousine Bi
s biens au Sénat. On arme cinquante galères. Une poudrière éclate. Le peuple est consterné. Après quelques escarmouches, on en
rents tenaient, près des ports, une auberge que fréquentaient le menu peuple et les étrangers. Elle versait à boire à cette ca
uer cette constatation. Oui, la France devient vulgaire et surtout le peuple qu’on cherche à élever par tous les moyens possib
i. N’importe, l’opinion qui fît d’elle une sorcière, répandue dans le peuple par les ennemis de la Maison d’Orléans, n’éprouva
ants les plus illustres de Rome sont des Allemands et des Anglais. Le peuple , à Rome, ne semble propre ni aux sciences, ni aux
églises privilégiées, qui sont lieu de sûreté pour les assassins. Le peuple n’a pas abdiqué son caractère sensuel et féroce.
ureaux. On fait courir aussi, non montés, des chevaux, de la place du Peuple au Capitole, après leur avoir introduit une mèche
yer certaines redevances. En montant sur le trône, le marquis, élu du peuple , devait être chaque fois reconnu par le pape. Le
un des plus fermes soutiens du trône apostolique, ratifia le choix du peuple . Mais c’est surtout pendant le règne des Niccolo 
sement de la race léonine des d’Este, il a fallu l’affaiblissement du peuple par les guerres meurtrières, il a fallu les intri
çait à ce point de mettre la main non seulement sur la vie morale des peuples , mais aussi sur les affaires politiques et économ
du profond Palatin, Arcs triomphaux, dressés après les hécatombes Des peuples que la Ville immole à son destin. Obélisques, s
re, M. Giovanni Saragat (Toga-Rasa), s’est inspiré aussi de la vie du peuple sarde. La Sardaigne, qui fit la fortune un peu tr
oula sur un étroit espace, et qu’ils redoutaient, en asservissant des peuples de même race qu’eux, vigoureux et belliqueux comm
une réaction normale et qui se retrouve dans les annales de tous les peuples , étaient commandées par des nécessités économique
tre-mer, comblée de distributions gratuites, entretenue aux frais des peuples vaincus, n’avait nulle conscience des services qu
ares ; la poussée conquérante s’est brisée à la défensive de certains peuples , qui ne se laissent plus entamer par les légions,
es. On doit supposer qu’ils ne furent pas étrangers aux sécessions du peuple sur les collines des environs de Rome, sécessions
Valentinien II dira que les charcutiers peinent jour et nuit pour le peuple . On essaye de se soustraire à sa fonction en alié
: il y a « l’éducation artistique de la Démocratie », les « droits du Peuple à la Beauté », et autres clichés pour discours de
Certes, nul plus que nous ne souhaite l’avènement d’une société où le peuple serait vraiment sensible à la Beauté ; mais, en a
ait dans les vœux de Gabriel Tarde. Dans ses écrits sur le Rythme des peuples latins, le sociologue qui songea à puiser à cette
ainsi que l’écrivit Littré, un type de culture identique s’imposa aux peuples qui devaient créer, dans l’évolution admirable de
lle de l’illustration de l’histoire littéraire une et double des deux peuples . À Bruxelles, après des conférences sur Dante et
a chaîne des sensations et des sentiments séculaires et continus d’un peuple  ; c’était, en un mot, la Tradition. Assez souvent
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
ous dit. Philippe Monnier : Venise au XVIIIe siècle, Perrin Le peuple était gouverné avec douceur, mis à portée de sati
s qui avait des vues d’édilité, prenait soin de multiplier ; aussi le peuple de la capitale a-t-il constamment manifesté un vé
e, « dont les anciennes vertus se dissolvent à l’air nouveau », et du peuple , « admirable réserve sociale », mais qui n’a « ja
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
ais Casanova insiste avec une obstination qui n’est pas si sotte : un peuple sans superstition serait un peuple de philosophes
nation qui n’est pas si sotte : un peuple sans superstition serait un peuple de philosophes, et les philosophes ne consentiron
ntéressante : « Il est des sages qui prétendent qu’on doit laisser au peuple ses superstitions, comme on lui laisse ses guingu
’opération. Cela dépend de la prudence du médecin. Peut-il exister un peuple libre de tous préjugés superstitieux ? C’est dema
de tous préjugés superstitieux ? C’est demander : peut-il exister un peuple de philosophes 18 ? » Doit-on croire que Voltaire
23 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ne » grandes, majestueuses et fières, ni la punaisie des Juifs, ni le peuple du pont Saint-Barnabé ; l’or et le sang en débauc
, le silence, — je suis assez indulgent pour annoncer aux Rois et aux peuples que M. Brusa a donné le titre de Fiume Rosso à un
qu’en juin 1899. Il est incroyable qu’on se tue si lestement chez les peuples soi-disant civilisés : le sabre, l’épée, le fusil
io qui, le premier, aménagea la villa hors les murs, près la porte du Peuple . C’est ce Scipion, alors cardinal-ministre, qui é
s anarchistes, de leur faire croire qu’ils pèsent sur les destins des peuples … « … Au contraire, l’internement dans des maisons
sible : « À considérer la situation et la destinée analogue des deux peuples , le Hollandais et le Vénitien durent leur triomph
on ne lui dispute pas ses aises et son champ. Il y a aux origines des peuples et de leur puissance, comme des villes et de leur
parce que rien de ce qui touche à M. d’Annunzio ne peut échapper aux peuples civilisés — il faut savoir que l’auteur du Fuoco
nt les plus réactionnaires, les plus impérialistes ; il dédaignait le peuple , les socialistes et les républicains ; ses livres
s ses compatriotes d’une rudesse entièrement déplacée. Nous sommes un peuple de bons enfants qui avons toutefois la caractéris
absurdité sociale, on inspire au Prince la confiance absolue dans son peuple , comme si ce peuple était un personnage bien conn
n inspire au Prince la confiance absolue dans son peuple, comme si ce peuple était un personnage bien connu, toujours le même,
ui se passait en haut, d’où vient la lumière, dit-on. En bas, tout un peuple pleurait ; c’était simple et profond : en haut, j
plumets blancs : le pape ; les fantoccini écoutés, perdu dans le bas peuple en veste et en bonnet ; le jeu de boules le long
elle symbolise la civilisation pesante et les religions sans idéal du peuple romain. — Du même auteur, le Panthéon d’Agrippa,
à souhaiter qu’il ne franchisse jamais ces bornes, car il suffit à un peuple d’avoir un Fogazzaro pour recommander non seuleme
e la race, dont il examine l’action sur le génie des individus et des peuples . Elle le conduit à une intuition historique d’une
24 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
encore une fois ce besoin impérieux qui de temps en temps pousse les peuples , dont la vie collective devient de plus en plus c
aliser en un symbole rythmé, en une action faite de poésie, la vie du peuple des Abruzzes, présentée dans quelques paradigmes
mpli. Maintenant ce sont les chœurs de la mort. Aligi est jugé par le peuple . Il sera mutilé et enfermé dans un sac avec un ch
avec un chien mâtin et jeté dans le fleuve. Telle est la sentence du peuple contre le parricide. Ornella, Ornella seule, voit
ls, devant le cadavre de Lazaro, tandis que la férocité justicière du peuple attend en frémissant d’impatience. Aligi dit à se
est elle qui a tué Lazaro, que c’est elle la victime de la justice du peuple . Le chœur chrétien des Érynnies la repousse et l’
l’Ange muet. L’Ange muet est là couvert d’un drap noir, porté par le peuple . Mila achève sa confession. Par haine contre Laza
lève tout un échafaudage de châtiments, fait défiler la procession du peuple bourreau, accentue le dramatique « extérieur » av
ristianisme lui ont donné dans l’imagination ardente et craintive des peuples de l’Italie méridionale. On peut m’objecter qu’Es
ur l’Italie, l’histoire, l’art, le passé et le présent, le pays et le peuple en notant au passage toutes les manifestations ac
e. Ils savent que le théâtre en vers est par excellence le théâtre du peuple , le génie poétique et le peuple ayant la même ing
vers est par excellence le théâtre du peuple, le génie poétique et le peuple ayant la même ingénuité, le même idéal. Quelle fo
capables par leur force typique de représenter la quintessence de ce peuple peu catholique, très païen, fort, travailleur, pl
e la Science », en montrant les superstitions les plus anciennes d’un peuple , bouleversées et détruites par la brutalité des «
l fut théiste et démagogue. Il conçut la célèbre formule : Dieu et le Peuple . Il en créa de nombreuses, et très heureuses, qui
sophismes du xviiie  siècle et de la Révolution, ne peut conduire les peuples qu’à l’anarchie. S’il y a donc opposition et conf
re de ce malentendu ruineux n’est pas sans utilité pour apprendre aux peuples ce que peuvent leur coûter leurs gouvernements su
, quand ils raisonnaient sur la conduite ou les sentiments des autres peuples , de considérations positives, ni d’une méthode bi
nd malaise économique pour tourner contre la France l’irritation d’un peuple affamé. Tout incident était gros de conséquences
aigne. 6. Zio, nom familier que l’on donne en Sardaigne aux gens du peuple déjà âgés. 7. Saint Élias et sainte Barbe. 8. V
25 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
n’est que l’aboutissement d’une période de culture ; ce n’est plus un peuple qui se cultive, c’est un peuple qui s’est cultivé
période de culture ; ce n’est plus un peuple qui se cultive, c’est un peuple qui s’est cultivé et qui ne se cultive plus. Mais
, celui qui commande à de si impétueuses puissances sera seigneur des peuples et aucun génie ne résistera à ses implacables for
i est allé à Jérusalem et qui a étudié sur place le passé du prétendu peuple de Dieu s’aperçoit du mirage littéraire dont la t
issants qu’ils endorment. Chez les gens simples, enfin, les naïfs, le peuple (exemple : le Maléfice et nos pièces de ce genre)
arse lagune ! Ô miracle ! vraiment que le geste orgueilleux D’un peuple osant planter, d’une âme peu commune, Dans la me
t su construire ; Déjà votre paroi cède et craque en tous lieux ; Peuple  ! à la majesté des aïeux tu déroges ; Je cherche
Et pour mieux renforcer ta vertu captivante, Ta rue, où marche un peuple à l’image des dieux, Mêle aux trésors de l’art u
cellence des armes et celle des lettres et qui fait que la langue des peuples est dans la plus haute splendeur sous les règnes
Médicis, qui profitait du pouvoir pour embellir Florence et amuser le peuple .   Mais, vers cette époque, à Ferrare, un adolesc
» Sa parole âpre, « sans ornement et sans art », va répandre dans le peuple les lieux communs de la révolte. On brûlera à Flo
armi eux quelques amis. Notre temps ressemble au temps d’Horace : Ce peuple ne brûle aujourd’hui que de la rage d’écrire ; je
s de mai, où le grand Roi poète, un Médicis, chantait des chansons au peuple , qui s’aimait en saluant le printemps renaissant.
cation avec d’autres au rapprochement spirituel et politique des deux peuples dits latins. M. Fausto Torrefranco : Il futuro
miniature paradisiaque de Fra Angelico ! Saint François, qui parut au peuple comme un second Jésus, qui était thaumaturge, gra
onnages ; la comparaison historique en étendant l’horizon cérébral le peuple d’une multitude de points forcément profanes. Dan
hez les humanistes, descend dans la rue, et ameute les écoliers et le peuple , il veut régner avec le réformateur : les étendar
sse les exploits de M. de Valentinois ! Le docteur saxon méprisait le peuple , et comme, sous sa plume, les idées se colorent v
és à ses soldats outre la solde, il prenait si réellement le parti du peuple que celui-ci le tenait pour un libérateur. Les po
oublé d’un renard », qui enflamma vraiment l’âme de ses soldats et du peuple gênois. De ce rude plébéien, Napoléon a fait ce m
de cet orgueil et de cette puissance. M. Morasso explique : « Chaque peuple laissa à Venise les ornements de sa plus grande f
le de Venise comme de « l’écrin du monde ». Tout siècle, dit-il, tout peuple a légué à Venise un joyau de sa plus pure lumière
exubérantes et les plus fastueuses des civilisations, à l’apogée des peuples , des nations, de l’histoire ». Puis M. Morasso ch
est au contraire une richesse. Il est à remarquer d’ailleurs que les peuples faibles sont volontiers musiciens, tandis que les
urs que les peuples faibles sont volontiers musiciens, tandis que les peuples forts se passent souvent de musique. 5. Voy. Mer
26 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
rivée à ce degré de décadence littéraire et même intellectuelle où un peuple , ne produisant plus rien, est devenu par surcroît
evenu par surcroît incapable de comprendre les productions des autres peuples  ; à l’incapacité se joint la paresse. Et quel sty
27 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
e l’Église gardait intacte la langue qui lui avait servi à dominer le peuple , le peuple, perdant sa ferveur, ou incapable de r
gardait intacte la langue qui lui avait servi à dominer le peuple, le peuple , perdant sa ferveur, ou incapable de résister plu
circulation des mots, tels que : innocent, incompréhensibles pour le peuple . En résumé, parenté de langue ne signifie nulleme
royaume germain. Toute aristocratie conquérante finit par imposer au peuple son sang. Si les rares patriciens romains égarés
ageusement réactionnaire, toujours fidèle à son programme d’ennemi du peuple , toujours sur la brèche pour son idéal d’individu
més, remaniés au cours des âges, enjolivés et ennoblis, les palais du Peuple Romain, qui retrouvèrent tout leur prestige dans
ue et que d’Ortona à Otrante, leur passage a laissé dans l’esprit des peuples , dans le type de la race, où les yeux bleus et le
rme où évoluaient des foules, où s’entassait à certains jours tout le peuple des Quirites ; c’était une grande place pour une
emps, le Président Roosevelt du haut de son trône puissant prêche aux peuples la nécessité d’affermir et d’affirmer leur indivi
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
du Tibet. Une évolution véritable serait sa chute et épargnerait aux peuples de semblables mésaventures. Pourtant, c’est un fa
a maxime des Jésuites) — est contrainte de s’adapter à la culture des peuples auprès desquels elle est en honneur ; de s’adapte
29 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
le corps des hommes et des femmes qu’il a sous la main : la fille du peuple qui a quelque peu de front pose une Vierge, — sa
à côté de lui, est Polyxène Sforza. Et devant la duchesse, devant le peuple , Bagnoli, le scribe, lit la sentence ; il fait at
urs, Felice Cavallotti aurait eu un portefeuille. Voit-on ce poète du peuple et de la République dans les fonctions de ministr
une seule et même chose du paysan sicilien et du brigand ; on voit ce peuple à travers les nouvelles mélodramatiques des vieil
sins apparaissent ici ce qu’ils sont très réellement, c’est-à-dire un peuple primitif et guerrier, haineux, fourbe et cruel, a
pensera bien qu’il y a d’autres singularités dans les habitudes de ce peuple , en majorité chrétien, et que des séries de pierr
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
n l’espèce « un épileptique influencé par l’impressionnante misère du peuple , en Italie » ? Faut-il, au contraire, avec le Pr 
voir oublié ici sur terre exprès pour le donner en exemple aux autres peuples … Les documents apportés par MM. Ladame et Régis
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
ui brûle aujourd’hui est un peu plus élevé et à droite de l’autre. Le peuple de Naples crie à tue-tête et demande toujours. Le
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
règle sans exception et qui s’accorde bien avec la sensibilité de ce peuple né pour les arts. Si l’on donnait un opéra de Cim
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
entièrement, au moins dans les grandes collectivités. Les exemples de peuples très religieux en grande décadence, d’athées très
34 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
illes ainsi que l’histoire nous l’apprend avec surabondance. Quand un peuple n’est pas assez bête pour supporter l’exercice si
tendance était de cacher au vulgaire les secrets de la nature. Que le peuple sache ou ignore les véritables mouvements des ast
rtance, une vérité ou une erreur étant également inertes aux mains du peuple . « Après, vous m’apprendrez l’Almanach pour savoi
ion n’a peut-être pas beaucoup gagné quand on substitua la justice du peuple à la justice de l’Église. Enfin, cela fait toujou
toutes les sources d’inspiration ; les autres, qui croient que chaque peuple a ses nourritures esthétiques spéciales, désirent
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
uand, par une sorte de contagion, ces sentiments se répandent dans un peuple , quand, aux heures solennelles de l’histoire, la
36 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
vre sur un canaletto grandiose à force d’être sinistre, pour qu’il se peuple , instantanément, de fantômes ! Une lumière s’allu
ntre comment, dans la vie élégante de Venise, où l’aristocratie et le peuple se mêlaient parfois dans les grands jours de fête
uple se mêlaient parfois dans les grands jours de fête, les danses du peuple devenaient à leur tour le régal de la noblesse. L
ts fantastiques de Palazzeschi et les sœurs et les moines dont il les peuple n’ont rien à faire avec les images de ses devanci
parler ; les dames lui content leurs aventures les plus secrètes : le peuple veut le forcer à composer un code de lois nouvell
très intéressante causerie que M. Eugène Montfort fit à la Maison du Peuple , sur la « Chanson de Naples ». Le directeur des M
urs s’ils n’étaient contraints, par la rime, car ils sont de tous les peuples ceux qui sentent le plus justement ce qu’ils dise
existât une grande Revue, organe des intérêts communs de deux grands peuples , de leur désir de s’entendre toujours mieux ; il
37 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
’il signalait entre les deux côtés des montagnes, à toute la masse du peuple . L’homme qui pense risque donc infailliblement un
l’art chercha la jointure de l’os, et l’indiqua au bourreau. Tout le peuple les entourait, suspendu, retenant la respiration 
taine, il n’y a là, en fin de compte, rien qui doive surprendre. À un peuple réel répond, comme on aurait dû s’y attendre, un
à un genre littéraire : la poésie bucolique en honneur au milieu d’un peuple de bergers. Mais ces diverses interprétations fon
— Qu’est-ce que Homère indique au-delà de l’Océan ? Trois choses : le peuple et la ville des Cimmériens, le havre de Perséphon
Orcu. Pour les étrangers qui débarquaient dans l’île, c’était tout un peuple voué aux cultes infernaux. Sans doute les Phénici
xe  siècle la terre de Tripolitaine était si peu dans l’habitude d’un peuple qui ne cherche point à rendre la vie aux choses q
gora, le forum, un minaret d’où le muezzin aux amples poumons crie au peuple la volonté de l’heure qui passe et quand il s’ape
e s’assouplit et s’anime. Les rapports sont incessants entre les deux peuples , et se marquent dans l’esprit comme dans les mœur
ette partie de la péninsule, d’ailleurs, garde les vestiges moins des peuples de l’antiquité qui y vécurent que des conquérants
us tard, torrent de feu sacré, devait courir à travers les veines des peuples  ; sans doute, les trois années qu’il vécut de not
38 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
Mais tel que, rayonnant de foi et de courage, Il surgit aux cris d’un peuple combattant, Quand il voulut ramener, avec son cœu
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
a philosophie et aux beaux-arts dans le développement historique d’un peuple , dans le tableau général d’une époque ; il leur a
40 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
gratuit) par 2 à 3 000 personnes qui s’y donnent rendez-vous, gens du peuple , militaires, etc. » Le Palais des Doges à Venise
a pas que de causer de l’effroy, par la disposition où se trouvoit le peuple à quelques affreux désordres. » Tous les palais o
41 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
n a trouvé très malpropre l’idée d’aller tourmenter ce vieux et noble peuple qui depuis quinze cents ans, Arménie de l’Afrique
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