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1 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
car Aligi lui a recommandé de ne pas laisser éteindre la lampe. Elle pense  : Avant de me voir il verra Que la lampe est éte
et aussi leurs douleurs ; ils parlent longuement d’eux-mêmes. Et l’on pense que de pareils héros, quand ils se décideront, en
es. Il se sentait triste, triste ; il souffrait un peu de la tête. Il pensait à Nuoro, à ses camarades, aux belles promenades,
lix surtout se sentait heureux : il souriait sans savoir pourquoi, il pensait au jour où Antine dirait sa première messe, et il
ur cela, parce que c’est moi qui suis responsable, mais toi, qu’as-tu pensé de moi ? — Rien, je n’en avais pas le droit… — Ni
e de la nuit. Elle avait des intonations distraites : sans doute Elia pensait à autre chose qu’à sa chanson. Antine était derri
dans le silence toujours plus profond de la nuit. — Je sais à quoi tu penses , Antine. Tu penses : « À quoi peut bien lui servi
jours plus profond de la nuit. — Je sais à quoi tu penses, Antine. Tu penses  : « À quoi peut bien lui servir tout cet argent ?
« À quoi peut bien lui servir tout cet argent ? » C’est à cela que tu penses , n’est-ce pas ? — Non, non… — Ne me dis pas non.
colère, en empoignant au hasard un livre. Zio Pera s’en alla ; et il pensait  : — Ce garçon n’a pas la tête solide. Vous verrez
ère froide. Puis, à son habitude, il regretta sa violence. Qui sait ? pensait -il, — peut-être s’est-il repenti : et puis le Sei
i, avec la haine et le désir de la vengeance au cœur. Il n’avait qu’à penser à Elia, et à l’argent qu’Elia lui devait, pour se
voir le Ciel, je dis, moi, qu’on sent la faim. Qu’est-ce que vous en pensez , Zio Félix ?… — Tu es jaloux, parce que tu ne ver
cinés par la clarté de l’eau qui reflétait le ciel gris-perle. À quoi pensait -il ? Quelles visions traversaient ces yeux puis q
nse, il dut s’en aller en secouant la tête et en pliant le dos. Et il pensait  : — Il est muet comme un escargot. Mauvais signe.
ieu me rende mon autre œil ! Zio Pera était un redoutable devin. Elia pensait justement à la mort, et un soir il descendit vers
son comme un sanglier affamé ; quelque chose de terrible, — le démon, pensait -il, — le poussait et le tourmentait. Il sentait q
ntit un calme étrange, un sang-froid pires que toutes les colères. Il pensa  : — Il va vers le fleuve, il va se baigner. Le mi
irection et longer le fleuve. — Est-ce qu’il ne va pas se baigner ? —  pensa-t -il, déçu. Tout à l’heure l’eau sera froide. Le so
ecommença à battre irrégulièrement, convulsivement. En un instant, il pensa à mille choses, il revécut ces deux longues année
e M. l’abbé Thédenat sur les fouilles et découvertes du Forum nous ne pensons pas qu’il apporte une documentation nouvelle et,
. D’Annunzio Il paraît que l’« Arciteatro » que Gabriel d’Annunzio pensait élever à Albano, aux portes de Rome, sera constru
cques Richepin, Albert du Bois, Louis Payen, Allou. M. Valmy-Baysse a pensé qu’il serait justice d’ouvrir les portes du théât
hyllis rappelle la rectitude des lignes du Parthénon : Il y en a qui pensent , dit Racine, que cette simplicité est une marque
ière. Son œuvre est une paraphrase du vers d’André Chénier : Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. Et même voye
      Restera ferme et intacte.                  Je le promets. Elle pense au tombeau de sa mère ; elle pense à la vengeance
              Je le promets. Elle pense au tombeau de sa mère ; elle pense à la vengeance à accomplir, à la mort nécessaire
aît étrangement à considérer comme le centre perpétuel du monde, sans penser que la mort tue les villes et les races, comme el
aractéristiques soient à noter tout d’abord chez Lucullus, nous ne le pensons point. On ne peut guère parler de Scipion l’Afric
le, dit Burckhardt, peut montrer un pareil musée. — Mais il n’y a, je pense , dans le volume actuel, qu’un premier travail. Il
Quelquefois aussi ils prenaient des titres qui donnaient davantage à penser , comme les Erreurs amoureuses, les Antiquités, le
éditions de Letourneur des Méditations et Contemplations d’Hervey, je pense que c’est à ce dernier poète anglais qu’il emprun
oète anglais qu’il emprunta le titre de son premier recueil, comme je pense que c’est à Ossian qu’il emprunta le nom d’Elvire
e plus. Mais, n’importe, je voudrais l’avoir faite. J’y avais souvent pensé , et puis le temps présent m’en a empêché31. Il b
frappée de stupeur, la terre à cette nouvelle s’arrête. Muette, elle pense à la suprême heure de l’homme du destin, et ne sa
; si le délinquant n’était pas susceptible de s’amender, est-ce qu’on penserait à tous ces ingénieux et délicats systèmes ? Quant
ouvé dans une situation intérieure si affreuse qu’il ne pouvait point penser à de grandes entreprises extérieures. « L’importa
it, récemment encore, trop d’absurdes commentaires sur Rabelais. J’ai pensé qu’il fallait saisir la présente occasion d’analy
plus acharnés, et il est permis de croire que plus d’une fois ils ont pensé à l’expédient criminel d’une guerre. La dénonciat
int François d’Assise s’appelle (horreur !) Pietro Maironi. Cet homme pense que l’Église doit être sauvée par la puissance de
n se relisant, Lamartine, frappé par la consonance des mots aux élus, pensa à Ésaü qui, tout en rendant le même son, avait le
et surtout du beau début de l’ode de Rousseau au comte du Luc. Et je pense que c’est avec l’espoir de faire mieux que son gl
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
qui sont les traditions nationales du pays. On croirait que Carducci pensait à son œuvre même, quand il définissait le rôle in
ui est assez joli. Mais les Italiens ne veulent pas en rester là. Ils pensent à prévenir la misère des littérateurs. Un écrivai
les colonnes d’un grand quotidien que le gouvernement a le devoir de penser à la fortune des poètes. Il propose en conséquenc
r de penser à la fortune des poètes. Il propose en conséquence que 50  pensions viagères soient créées dans le but de permettre a
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
-bas. VIII. — La pensée est l’acte propre de la raison : les bêtes ne pensent point, je parle aussi de celles qui ont figure hu
maine et souffle de bétail !… « Ma vie intime n’est autre chose qu’un penser . » IX. — Entre toutes les bestialités, la plus s
en effet (qu’Aristote me le pardonne) on peut traiter d’ânes ceux qui pensent ainsi. XIV. — Certains fous prétendent que noble
vant l’expression de Rabelais, avec qui il a plus de rapport qu’on ne pense , qu’on conduira sûrement l’investigation. Évoquer
taliques seules, la clarté jaillit. Le poète avertit lui-même de bien penser à l’extérieur. Un autre moyen de le pénétrer cons
4 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
tiste. On doit toujours faire de son mieux : l’indolence de Rossini y pensa rarement, s’y résolut plus rarement encore. Sa fé
t, ce que pourra être demain pour elle l’Adriatique. D’aucuns peuvent penser que ces questions sont exclusivement italiennes e
ivalent de style moderne de la politique horizontale de Rome. On peut penser que la politique mondiale de l’avenir revêtira de
e publiait dans le Matin, le 21 septembre 1906, à une époque où on ne pensait à la guerre que d’une façon très problématique. C
et à nos éditeurs de musique ? On peut être collectiviste (bien qu’en pense notre excellent confrère Snell dans l’Humanité du
r, et l’artiste est avant tout un inventeur, mais jusqu’à présent, je pense que les deux créations, quoique analogues, ne peu
, un artiste, au moment de la création, ne cesse ni de regarder ni de penser , son activité est au contraire poussée au maximum
L’insaisissable vérité étant, en général, entre les deux extrêmes, je pense que l’esthétique collective et anti-individualist
douze personnes journellement. Il ne regretta jamais la Russie, mais pensait parfois avec une douce mélancolie au manteau imma
itesse des locaux, qui abritent déjà le musée du Génie, ne laisse pas penser que le nouveau musée puisse s’ouvrir dans le maus
ais promise ils puissent avoir une bonne boutique. Dans cet espoir je pensais qu’ils s’appliqueraient à devenir habiles et à ap
. Mais ce n’est pas le moment, parce que l’été on reste peu ici. J’ai pensé reprendre l’argent que j’avais sur la boutique et
je sais que tu chercheras consciencieusement. Celle maladie m’a fait penser à mettre en ordre mes affaires spirituelles et te
qu’elle meure. Si Cepperello vient me parler, je lui dirai ce que je pense . Je ne suis pas prêt à aller le trouver. Tu m’as
, et pour ôter toute vaine espérance à quiconque pourrait en avoir je pense faire mon testament et laisser tout ce que j’ai l
les notaires, archi-notaires, pourvoyeurs, sous-pourvoyeurs ont déjà pensé à s’engraisser malhonnêtement en ce pays. Pensez-
-pourvoyeurs ont déjà pensé à s’engraisser malhonnêtement en ce pays. Pensez -y donc, et faites votre possible pour que cette a
’eux que de Carrare. Je vous prie de me répondre de suite ce que vous pensez que je doive faire. Recommandez-moi au Cardinal.
c’est pourquoi je ne ferai rien, sinon ce que vous m’écrirez, car je pense que c’est son intention. Si, quand je vous écris,
sez-moi, mais j’ai un grelot pendu aux oreilles, qui ne me laisse pas penser à ce que je veux. Votre MICHELAGNIOLO sculpteur à
te est saine et sauve. Ce fut une chose bien plus difficile que je ne pensais que de la mettre en bas. Un homme a eu un acciden
ai donnés. Ils ont fait, me semble-t-il, une bonne affaire, et je ne pense pas qu’ils l’aient faite sans protection, de sort
oi de lui pour me le tenir présent à l’esprit. Si je ne devais plus y penser , je crois qu’immédiatement je tomberais mort.
t que je le garde en ma mémoire. Si mes yeux avaient aussi leur part, pensez en quel état je me trouverais. [De l’autre côté d
t vous en étiez certain et vous l’êtes, vous auriez dû, et vous devez penser que celui qui aime a très grande mémoire et peut
’autre contrat que vous savez, je ne sais maintenant ce qu’il faut en penser . Je me recommande à vous, et à messer Donato et a
e sur l’orbis terrarum que pour faire vivre en paix des tribus qui ne pensaient qu’à s’exterminer les unes les autres comme dans
esure d’ordre public. L’Origine du drapeau tricolore italien On pense généralement que le drapeau tricolore italien ver
à ce sujet, il se borna à répondre : « Si je ne l’ai pas dit, je l’ai pensé  »… Quoi qu’il en soit, il n’y eut que des velléit
égale, en solidité, celui des autres peuples de la Quadruple Entente. Pensons aux sacrifices qu’il a consentis, du plus grand c
oit à la conquête est illimité dans chaque nation. » Comme on peut le penser , les nationalistes italiens ont confiance dans l’
es troupes italiennes. Libres du côté russe, les Austro-Allemands ont pensé pouvoir détruire par un coup de hardiesse les ava
uelquefois un peu au hasard, par un correspondant italien. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de comparer les deux tex
5 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
portée de cette chasse féroce aux imitateurs vrais ou supposés ; ils pensent tout bonnement que ça ne pourra jamais finir. Ça
ournaux et en les mettant sous le nez des incrédules. M. de Roberto a pensé et composé un livre d’aventures amoureuses qui on
comparative, M. Mantegazza est un ami de la femme, à la Michelet ; il pense toujours qu’on peut tirer quelque chose de bon de
nnes règles de l’harmonie. Ce défaut, est encore plus sensible, si on pense que les sujets traités par M. Fogazzaro sont tout
ive de l’Étranger. Ça peut donner aux jeunes un élan heureux, si l’on pense spécialement que lorsqu’une littérature est riche
ses journaux attaquaient et blessaient ses adversaires. On peut donc penser que, si cette vie encore pleine de sève n’eût pas
tableau de la société romaine que nous annonçait le titre, et où nous pensions trouver la vie des premiers chrétiens selon les é
histes, mais comme Nietzsche n’était alors pas encore né, personne ne pensait à exploiter les sentiments directifs de ces deux
éressante, étudiée avec une patience infinie et un art peu commun. Je pense aussi que la langue dont l’auteur se sert a beauc
r le spectacle et, à ce qui paraît, l’a vivement goûté. À Milan, on a pensé à élever un monument à la mémoire de l’abbé Giuse
ettent maintenant de planter sa statue à côté de l’autre, et quand on pense que non loin de là s’élève aussi sur cette place
qui imposent les fécondes réflexions, et dont il est dit qu’ils font penser … Le spectacle est varié ; aux bouffonneries succè
oin et on serait forcé de constater qu’une bonne partie de l’humanité pense , exactement, comme l’assassin, que les gens qui n
éries, il ne se sent pas soulagé du mal dont il souffrait. » Mais on pensera bien qu’il y a d’autres singularités dans les hab
6 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
s seulement aujourd’hui. L’éducation de l’œil, contrairement à ce que pense Remy de Gourmont, ne s’étant pas accomplie parall
’y a entre eux qu’une analogie purement technique. Mallarmé voyait et pensait  ; Monet voyait seulement. Mallarmé tendait vers l
lassifications en isme qui embrouillent singulièrement les choses. Je pense qu’elles sont plutôt nuisibles au point de vue du
universel, je crois utile d’éclairer cette idée le plus possible. Je pense que vouloir abstraire le mouvement signifierait l
ce. L’annonce, à cette époque, d’un voyage de M. Salandra à Turin où, pensait -on, il ne pouvait pas ne pas rencontrer M. Giolit
e Rome capitale. Ces fêtes, qui unirent vraiment la nation en un seul penser , tandis qu’elles invitaient la jeunesse cultivée
venir de l’Italie que l’une n’aime pas moins que l’autre. Toutes deux pensèrent qu’elles devaient faire place à une nouvelle géné
els et d’esthètes, se sent en leur présence, parle comme ils parlent, pense lui-même ainsi et ne trouve aucun motif logique à
hanges intellectuels entre la France et l’Italie ». Les organisateurs pensent atteindre leur but en ranimant parmi les classes
ncent ; on les écrase, ils reviennent… Et tout cela n’est rien, si je pense à ce qui est ruiné à chaque instant, tandis que j
ce qui est ruiné à chaque instant, tandis que je parle, tandis que je pense , tandis que j’écris, sang et douleur d’hommes pri
ation désespérée ; elle ne lui fait pas une nouvelle conscience. Mais pensons à l’autre, à la belle passion tumultueuse et arde
ts italiens aux premiers temps de la guerre européenne, par celui qui pensa que l’Italie a décidé la sienne, volontairement,
gnent qu’ils ont été écrits par des hommes qui se donnent la peine de penser  ; il y en a qui contiennent de bonnes pages de po
sse renier ce que nous avons aimé, et, plus encore, ce que nous avons pensé avant la guerre : pourquoi des influences antérie
soi, il leur a dédié, par le roman, des pages émouvantes qui me font penser à des chants religieux sur l’esprit de sacrifice 
tère intellectuel de l’auteur se reconnaît ici ; Fogazzaro a toujours pensé à la possibilité pour le dogme d’accepter certain
de son esprit ; elle y évoque sa mère, qui vient de mourir : Elle ne pensait pas qu’un peu d’elle fût ailleurs, elle ne la che
s petites étoiles qui tremblaient au-dessus des monts de Carona. Elle pensait seulement que sa chère maman, qui avait vécu pour
d’un fait social ? Peut-être, suivant un mystique ; mais Luisa ne le pense pas : la vie est plus belle, pour qui en cherche
ue avec tant d’aisance, ne vaut pas la sobriété de nos écrivains ? Et pensez -vous que, pour le roman moderne, et même pour le
ôtres pour les relire. Mais les classiques ont exprimé une manière de penser et d’agir qui ne ressemble nullement à la vie mod
Il exprime avec courage, sans user de précautions oratoires, ce qu’il pense des doctrines, souvent magnifiques, qui caractéri
7 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
int de vue. Il ne sait se rendre compte de la manière de sentir et de penser des autres peuples. Étant incapable de pénétrer c
mobilisation des idées. On était pris à l’improviste. Que dire ? que penser  ? Instincts et traditions, impulsions et sentimen
à tous, une idée nationale : tous veulent le bien de la patrie. Tous pensent à l’avenir de l’Italie. Et tous ressentent au fon
sage en même temps qu’un lettré, lui a naturellement demandé ce qu’il pensait de la guerre. — De la guerre ? a repris le vieux
oment de triste rêverie : — Eh bien, non, vraiment, je n’aurais point pensé que les hommes fussent encore restes aussi sots !
ve une faiblesse politique, et, ignorant ce que les autres veulent et pensent , il finit par se trouver désarmé en face de leurs
mire la civilisation allemande. Pourquoi ? Parce que l’Allemagne n’a pensé qu’à ceci : conquérir nos esprits comme elle avai
n avec ses idées et ses responsabilités. » En ces temps, où les gens pensent en masse, où il n’est pire crime que de ne pas hu
ns faire la guerre, mais non en devenir les esclaves ; et nous devons penser dès maintenant à ce qui arrivera après la guerre.
ait pas avant la guerre la capacité et la méthode de travailler et de penser ne les aurait pas acquises après la guerre, par l
ens ont conservé leur sang-froid et n’ont pas abdiqué leur faculté de penser . Ce courage moral, cette fermeté au milieu de la
Office n’a pas encore une idée exacte de la géographie de la Grèce, —  pense-t -on sans doute là-bas au Pirée. Et l’on rit du don
8 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
le étude qui puisse y amener un peu plus de jour. Pour ce faire, nous pensons que le meilleur moyen est de prendre le récit lig
ombs, auquel on n’avait pas communiqué la durée de son incarcération, pensait qu’elle devait cesser avec le règne des inquisite
s avoir prouvé sans conteste que les choses n’ont pu se passer ainsi, pense-t -on que notre joie soit bien grande ? À présent, m
borer encore l’opinion que nous avons que, dans ses préparatifs, il a pensé à tout non seulement pour lui, mais encore à sauv
ette méthode, parce que ces œuvres, somme toute, pouvaient faire bien penser d’elle. Mais qu’on ne m’envoie plus des pages com
la blague ! C’est la “haute banque” de Rome qui a tout fait ! » Nous pensons que cette conception actuelle de l’histoire romai
c’est pour moi un fait de la plus grande évidence. Voilà pourquoi je pense que tout homme qui s’occupe de la marine moderne
uérir de tout ce que furent les marines anciennes ; voilà pourquoi je pense aussi que Virgile étant, sur la question de la ma
des plus curieux trouvé dans l’inépuisable Dépêche. On y trouvera, je pense , la preuve que les personnages des Mémoires sont
des peintres futuristes italiens et d’y confronter leur peinture. Je pense au prochain article me faire l’écho des vérités q
de ces hommes : ceux qui, comme moi, ont été de ses élèves ne peuvent penser à lui sans reconnaissance et sans émotion, si tou
la stabilité, la sécurité de demain. N’est-ce pas quelque chose ? Je pense , Monsieur, que vous aurez la courtoisie de publie
plus lourde. A-t-elle reçu la retouche du correcteur français ? Nous pensons que cette édition se rapproche davantage du texte
elier, qui ont soupé avec lui, — et savez-vous pourquoi ? Parce qu’il pense à la pauvre Charlotte, la maîtresse de Della Croc
si je n’oubliais pas Charlotte j’étais un homme perdu. Je résolus d’y penser  ! » N’est-ce pas là tout l’homme ? Comment un édi
de lui, ou est-ce un hors-d’œuvre ajouté par le remanipulateur, qui a pensé qu’elle cadrait bien avec le rôle fort bête que j
Lafleur, et les piqueurs La Ramée. Une seconde réflexion nous amena à penser que l’Assistance publique a des occupations plus
ez, etc… Le comte de Peralada Madrid, 9 février 1897. Il faut donc, pensons -nous, renoncer à avoir des renseignements à Barce
it pris de lui une idée simple et forte, et c’est ce qui fit que l’on pensa à lui dans le Conclave, au lendemain d’un pontifi
manuscrit porte Histoire de ma vie jusqu’à l’année 1797. Certains ont pensé que Giacomo, avec son sans-gêne habituel, aurait
it fait disparaître. D’autres, mettant de côté cette supposition, ont pensé que cette suite existait, et l’ont cherchée. Pour
, ou inventé, et par là suspecter tous ses récits, antérieurs. A-t-il pensé qu’un siècle après il pourrait bien se faire que
de Poussin et le Saint Sébastien de Mantegna, n’est-il pas permis de penser qu’un usage plus utile eût pu être fait des 150.0
ue en ligne droite. Demandons aux périples les plus anciens ce qu’ils pensent de la durée de cette navigation. Et Scylax, qui r
pénible. Les sommets permettant, par un effet auquel on n’avait point pensé , de découvrir de découvrir une belle vue ; il n’e
quoi nous surprendre, si nous ne savions combien ce sexe s’éloigne de penser autrement que par le nôtre. Brummel, le dandie an
es Poésies de G. d’Annunzio. C’est son droit. Il me plaît pourtant de penser que le poète lui-même a été plus indulgent, puisq
chêne. Qu’en sait-il ? N’est-il pas plus rationnel, au contraire, de penser que le fugitif se trouvait ici en présence d’une
ssion — et combien douce ! et, parce que douce, combien facile ! » On pense à la fois à Elisabeth Fœrster-Nietzsche et à Eugé
« artiste » et l’autre « bourgeois ». L’inquiétude du Tasse nous fait penser à celle du Saül d’Alfieri. Elle fut implacable. E
e le langage est en rapport très étroit avec la façon « de sentir, de penser , de juger ». Les différences de tout ordre exista
peuple d’avoir un langage à lui, expression de sa façon de sentir, de penser et d’agir. Le bas langage, ajoute-t-il, issu de c
aller voir si cette diablesse de fenêtre était toujours poussée ! Je pense , à présent, à la façon dont cette maison m’occupa
mée toute la journée ; et aussi tout le lendemain. Et je commençais à penser qu’elle ne s’ouvrirait plus jamais, et que je ne
stion touchant la maison d’en face ; il était inutile de lui donner à penser qu’elle m’intéressait. Je retournai donc dans ma
songeais à elle pendant des heures. Des heures bien douces, quand j’y pense . Je m’asseyais à ma table, tous mes papiers devan
voyais son beau visage, ses mouvements si purs, sa forme adorable. Je pensais aux émotions charmantes qui devaient agiter ce cœ
lle rentrerait. Je n’essayais point de lutter contre cet amour. Je ne pensais ni à ce que je tenterais, ni aux suites, à rien.
rd dirigé du côté de ma fenêtre ; j’en eus un tremblement d’émoi. J’y pensai toute la journée, mais à la fin je conclus que je
ard., je n’ai jamais pu y parvenir. J’en avais le plus vif désir ; je pensais que, dans l’eau, il me serait facile de lui parle
ve, que j’adorais, enivrait mes yeux. Quelques dames la saluèrent. Je pensais  : « C’est elle, c’est ma belle Psyché, celle qui
rande violence. Puis je me couchai, mais je ne pus m’endormir, car je pensais à la manière dont je m’y prendrais pour jeter ma
ra, feignant une grande colère, et ne ramassa pas mon papier, mais je pensai qu’elle serait bien obligée de le prendre tout à
de planches, d’échelles et de tréteaux, ce qui me gênait fort. Et je pensai d’abord à faire enlever tout cela. Et puis une id
accomplir ce qu’elle venait de faire en se jouant. Je n’avais jamais pensé sérieusement encore à monter chez ma belle Psyché
, Un poète d’Italie vous exalte avec le nom de votre naissance. Et il pense , non sans courroux, À ses mers lointaines. Et il
t fantôme changera… s’écrie M. Enrico Cavacchioli (qui n’est pas, je pense , l’auteur d’un livret pour Léoncavallo !) tandis
des phrases de Casanova ; car, dans l’édition Garnier, il y a : « Je pensai à la mettre en pension chez Mme Lamarre, sage-fem
9 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
rophe chacun puisse dire : moi j’aurais agi ainsi. Il faut que chacun pense  : on ne pouvait qu’agir ainsi. Et les personnes d
de vie que leurs gestes seront lents et synthétiques. En écrivant, je pense à la tragédie grecque originaire, voire même, et
éputé toscan Rosadi, pour demander au gouvernement « si et comment il pense préserver les œuvres d’art qui sont mal gardées d
en une phrase, une juste admiration. L’ordonnance même du livre fait penser au Principe du grand secrétaire de la République
ort de la civilisation », sont remarquablement conçus pour nous faire penser longuement. La ville terrestre veut être la cont
, qu’un parti unique arrive à dominer Paris et la France. Même alors, pense-t -il, un rôle du premier ordre serait toujours rése
e ; ce qui m’amena à dire hautement et sans ménagement tout ce que je pensais de la conduite de la Cour et de l’aristocratie vi
e. Quelques-unes des douze nouvelles réunies dans ce volume nous font penser que M. Giulio de Frenzi ne rit point lorsqu’il ob
ous prêtons aux anciens nos façons de voir après coup. César disparu, pensons -nous, la question se posait de savoir si la Répub
[général] Murat que le R. F. [roi Ferdinand] ne reconnaît pas. J’ai à penser à ce sujet. (Page 250). Quand des princes lorr
st surannée et populaire, donc elle n’en est pas une. Que devons-nous penser d’un livre qui nous annonce des apophtegmes ainsi
dont il examine aujourd’hui les œuvres. Il n’oubliera point aussi, je pense , le type moderne de l’homme de science, le fils d
ui je ne dîne pas est pour moi un barbare ! Les polissonneries, on le pense , ne manquent pas dans ce répertoire, si bien qu’u
Catane, sa patrie, est une des capitales de l’Europe littéraire. Que pensera-t -on en Italie de ce jugement ? Art ancien Tri
é déclarer le prix de ce livre inutile, car, l’imaginant tel, ils ont pensé que personne n’aurait jamais voulu l’acheter. »
ras de Lanzi, une traduction abrégée à l’usage des Français. Stendhal pensait n’y mettre que quelques semaines. Il fit bien en
ervelle vive et féconde, est plus durable qu’on ne l’aurait cru. Il y pense si bien qu’à peine arrivé il a acheté toute une c
es très compliquées, qui l’occupaient et le passionnaient23 ; si l’on pense enfin que ces neuf mois se réduisent à huit, pour
ûr divisés pas des courants adverses. Les « réformistes » de Milan ne pensent pas, comme les « intégralistes » de Mantoue ou le
itique, de ne pas subir le drame, d’en repousser les fantômes Si l’on pense à Clytemnestre, qui dans l’œuvre tragique se révè
à Argos et inéluctablement entraînée au meurtre d’Agamemnon ; si l’on pense à Hamlet, qui se révèle tout entier et à tout ins
une énorme fleur de lotus rouge ondoyant sur un lac de sang ; si l’on pense à Brand, qui révèle son impossibilité devant les
bien que mal ce passage peu lisible, et dont le sens serait : « J’ai pensé à traduire Lanzi (il a 1900 pages), et à faire de
ges), et à faire de cela un vol. de 450 (pages). Cela m’amuserait, je pense , de dicter le français à mon Mancas (son copiste 
ussi à être utile à sa sœur. C’est peut-être le seul lecteur à qui il pense , à ce moment-là. Même conception de son travail,
10 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
és et délicats, en sorte que par toutes ses lignes le visage parle et pense  ; rien n’est laissé à la vie intellectuelle. Par
eruggia, on vous a trompé : Nul peintre n’aima jamais la Joconde. Que pensent les peintres, et les plus modernes, de cette asse
res — une telle richesse imprévue de tissu sensible qu’on est porté à penser que les mots en liberté sont destinés à prendre l
ommes tous héros sur Terre du premier au dernier et vice-versa. On ne pense guère à l’héroïsme de notre père Adam, quand il c
ne belle voix, de beaux yeux… — Il est bien gras, objectai-je. — ’Que pensez -vous du mari ? demanda Stella-Lucente. — Je vous
nous dénoncerons pas. — Comment ? — Je parle beaucoup, ce soir… — Tu penses à ce que tu as raconté sur la Ceschini. — Peut-êt
uant à lui obéir, sers-moi ! — Devrais-je y trouver la mort ! Antonio pensait que Beppo était le seul être qui lui fût dévoué,
ment posez-vous, Aurora ? — Cela m’est égal, répliqua-t-elle. — Qu’en pensez -vous ? » me dit-il. Je regardai mon modèle. Donna
pidités ! Il ajouta d’une voix sinistrement enjouée : — Eh bien ! que pensez -vous de ce peintre ? — Je n’ai pas regardé ce qu’
s’est présenté à moi d’une manière aisée, je le reconnais. Mais, que pensez -vous d’un artiste qui reste stupide devant son mo
résulté de cette contemplation ? Rien ! Une exécrable ébauche. Qu’en pensez -vous ? — Vous êtes mieux renseigné que moi ; vous
de ne plus la voir. Arrangez-vous pour qu’il en soit ainsi. — J’y ai pensé . Nous donnerons sous peu une fête. Les Ceschini n
ntre. Un après-midi, il se montra plus nerveux que de coutume. — J’ai pensé à une chose, dit-il à Wellseley, les heures sont
ccablés du souci de ne rater aucune de leurs évolutions, ne sauraient penser à rien autre chose qu’aux divers mouvements de le
e fond de sa toile. « Antonio est capable d’avoir noté où j’en étais, pensait -il. Lorsqu’il rentrera, il regardera si mon table
Delphino, Albergo de l’Aquila, via Garibaldi, Venezia ! Hein ? Qu’en pensez -vous ! Les enveloppes étaient bien en vue. Il les
in de Wellseley effleurer la manche de son corsage. Brusquement, elle pensa qu’il y avait d’autres hommes dans la pièce, et q
seley se reprocha de l’avoir laissée partir. « J’aurais dû l’obliger, pensa-t -il, à rester avec moi. Puisqu’elle est fermement
Si j’ai suivi les Stella-Lucente, que Dieu damne ! c’est parce que je pense pouvoir mieux vous servir. J’ai, d’ailleurs, été
ec eux, la nuit ! Et l’atelier des Zattere ! Si je t’avais suivie… Je pensais bien qu’après le billet de la Ceschini tu irais c
— préface rédigée d’ailleurs par l’abbé Coltellini, — déclarera : Je pensai à restreindre la Musique à son véritable office,
où il ne nous importe ici que de relever les lignes suivantes : J’ai pensé , il y a vingt-cinq ans, que la seule musique conv
es lignes où le critique juge et se repent aussitôt : Comment ne pas penser que d’Annunzio est fini, lorsqu’on le voit exhibe
fixons avant de nous éloigner, est ce froid visage d’Alcibiade. On ne pense pas à l’adolescent qui apparaît sur le seuil du b
ux yeux fatigués qui le regardent dans la rougeur crue de l’aube ; on pense à l’autre, qui parle en Thucydide, d’une voix cla
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
eur s’écartait seulement de l’orthodoxie, tandis qu’aujourd’hui il ne pense rien, simple négateur sans doctrine. Tout homme a
que, et ensuite Goliard ou Gouliard, ou par gaudium, et malgré soi on pense au papegay (perroquet des maçons) et au gay savoi
de Dante, cette inaltérable conformité de manière, doit s’entendre de penser autant que de parler. L’oil a eu la traduction de
théocrate, ce qui le rend insociable et terrible, c’est l’idée qu’il pense , veut et frappe pour Dieu. En demandant l’aboliti
rait diminuer le mérite d’artistes comme Verrocchio ou Botticelli. Je pense que le critique français va un peu loin lorsqu’il
eure présente, tels qu’ils résultent de cet état de fait, le Cœnobium pense répondre par la liberté dans le choix des sujets
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
t d’années dans la petite capitale. — Quand j’en fus tout près, je ne pensais pas avoir d’autre maison que celle-là. Revenant d
étudié les sciences les plus germaniques et les plus fantastiques. Je pensais souvent à la chère cité, si seule au milieu de la
uvant, je sentis mon mépris qui se changeait en haine. « Et pourtant, pensai -je, cet homme duquel je ris, ce jeune homme ridic
Pendant ces longues années, moi j’ai vécu, j’ai vu, j’ai deviné, j’ai pensé , et lui est resté ici, dans la solitude, intact,
aura pitié de moi si je n’ai pas pitié de moi-même ? » Tandis que je pensais cela, le moi ancien pariait et déclamait. Je n’av
, voyant que je ne pouvais me délivrer de sa surveillance jalouse, je pensai qu’il me restait encore un moyen, et je sortis ré
13 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
 ! dit La Verdure, rompant tout d’un coup le silence. Un instant j’ai pensé que le dieu Momus, qui depuis si longtemps vous g
mphile est presque un enfant. Je pourrais être sa mère. Comme il doit penser à vous ! Cette entrevue, antique par sa simplicit
ore la tête de ses ennemis, et si le cadeau tarde, c’est lui-même qui pense à se le procurer. Malheureusement lorsqu’il abord
cette absence d’impétuosité sensuelle devient plus étrange lorsqu’on pense que l’œuvre de D’Annunzio est toute vibrante de d
ibretto » un vrai poème, d’une naïveté limpide et exquise : lorsqu’on pense que cette poésie a été appliquée aux thèmes music
tez la main sur vos bibliothèques ! Aux armes, camarades ! » Quand on pense que cet orateur entraînant a pu tremper dans un c
e amateur. On est peintre ou on ne l’est pas. L’amateur fait toujours penser à ces gens qui n’ont pas le courage — peut-être p
eville, sculpteur français qui produisit surtout en Italie et dont je pense , avec l’auteur d’Artistes oubliés, que nous avons
de les faire passer en France. » On ne sait ce que le vieux Mansart pensa de la proposition de Poërson, car il mourut avant
nt à peine, on croirait qu’ils se gardent d’intervenir. Cependant ils pensent , et ces mains que nous ne sentons pas frémir sont
« peinture qui fait oublier tout ce qui n’est pas elle et donnerait à penser que l’art de peindre a dit son dernier mot, et ce
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Il me parla da Dante et de Pétrarque, et tout le monde sait ce qu’il pensait de ces grands génies ; mais il s’est fait du tort
es grands génies ; mais il s’est fait du tort en écrivant ce qu’il en pensait . Je me contentai de lui dire que si ces grands ho
re à genoux devant ce grand homme, déclare-t-il avec emphase. — Je le pense comme vous, riposte Casanova, et j’aime à vous en
ami, moi son sincère admirateur34. » Ce qu’il écrit ici, Casanova le pensait -il en quittant les Délices ? Haller lui avait fai
i, sur Albergati et même sur l’Arioste, quelques paradoxes dont il ne pensait pas le premier mot. La satisfaction qu’il éprouve
15 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
barbe des Artusi et de la tradition, au mépris des habitudes, d’avoir pensé et créé comme il sentait. C’est en cela qu’on peu
entièrement disparu, cependant, de la langue française, cela donne à penser ou que ses dialectes étaient très diversifiés, ou
certains côtés, elle a quelque chose d’incomplet, d’inachevé si l’on pense à celui qui l’a accomplie. Il prit trop d’intérêt
s, Gluck ne fut qu’un piètre polyphoniste, et c’est sans doute à quoi pensait Haendel eu lui préférant « son cuisinier ». Son é
ses recueillies et qu’on les donne telles quelles, en pis-aller. Nous pensons bien qu’elles ne seront pas perdues ; qu’on tirer
au plus brillant, qui ne passe par toutes les tortures de la Croix ! Pensez donc. À Paris, un auteur dramatique sait pour qui
s les livres de cet ordre. Quand nous disons : résumé, c’est que nous pensons au grand ouvrage de Fr. Hurter3, dont nous avons
de l’historien, les hommes et les choses de ce temps. Cependant, l’on pense à Jeanne d’Arc, à « la grand’pitié qui est au roy
uniquer notre émotion ?… Il faut attendre et revenir. C’est ainsi que pense le Prix de Rome auquel on reproche de penser à Pa
revenir. C’est ainsi que pense le Prix de Rome auquel on reproche de penser à Paris. À qui penserait-il, s’il ne s’inquiétait
que pense le Prix de Rome auquel on reproche de penser à Paris. À qui penserait -il, s’il ne s’inquiétait de ceux auxquels il doit
et synthétiquement italienne, telle qu’elle puisse faire sérieusement penser à un printemps de renaissance dans la nation réno
plus confiant, un sourire amer et farouche plie ses lèvres, dès qu’il pense au monde lointain, à la lutte sans merci, aux vic
16 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
normément ; au lieu d’aller en surface, elle va en profondeur. Ainsi, pensais -je à la vue de cet immense palais qui se présente
opos de la couleur du pays, il m’est venu plusieurs réflexions : J’ai pensé qu’il serait d’abord fort dangereux de s’y abando
nt la nature cultivée et la nature inculte (désert et lacs d’eau), je pensais à ces trois caractères de l’Architecture : largeu
trés, tous y envient une place. Les écrivains qui veulent obtenir des pensions promettent aux grands de les immortaliser dans le
e et une signification humaine tout particuliers, comme en Ombrie (je pense à la Crèche, à Assise, où le théâtre italien semb
’invoquer le défaut de sincérité possible des réponses. M. Ferrière a pensé au poseur, « pour qui la sincérité est la moindre
rtout qui le met à l’abri du soupçon de jalousie de raté nous le font penser . Et il faut beaucoup attendre de ce jeune poète.
llement, une renaissance de tout son être dont il fait cet aveu : Je pensais bien que je prendrais ici une bonne leçon, mais j
n’eût pas manqué de faire, je suppose, si le fait était exact. Qu’en pensent les Stendhaliens ? Les Mémoires de Casanova fure
h ! si « parisienne ! » — et puis quelque peu hardie… et sommaire. Je pensais connaître, moi aussi, la psychologie des trois hé
d a connu Pagello de beaucoup plus près que l’honorable conférencier, pensais -je, il n’est pas indifférent de la consulter. » A
lles et si bonnes, tu parles une langue si mélodieuse… Tout ce que tu penses , tout ce que tu fais est juste et saint… Reste ce
pour être un jouet de quelques heures ; il s’était laissé faire sans penser à mal. C’était un être nul, un inutile fantoche…
ne, nous prendrons pour exemple le sage Salomon. Honni soit qui mal y pense  ! D’ici à cinquante ans nous nous entretiendrons
te la Provence, au milieu d’un nombre infini de châteaux. Je laisse à penser aux esprits aimables quels honnêtes plaisirs étai
philosophique d’Henri Malo est-il destiné aux très jeunes gens « qui pensent réussir » ou ne serait-il qu’un souvenir de l’ado
nt prononce, la tête courbée toujours sur le livre de l’exil. Virgile pense à Mélibée fugitif.                       I am it
plainte        de son antique pâtre fugitif. ………………………………………… Virgile pense que son voisin malheureux fuit des champs, oh ! n
les uns et les autres expliqueront harmonieusement la vie. Elle sait penser ainsi à la rivale supposée : Elle m’est inconnue
talienne. Dans le poème le Chaos, le poète dit : Alors le vieux Dieu pensa changer l’insensé Chaos, et de se donner quelque
cher les fuyants et longs fils jusque dans leur assiette. « L’animal, pensa Bélisaire, se rappelant un dicton américain, va c
de chèvre se mua en une saveur franche — « couleur locale », osa-t-il penser  — ainsi que celui des poires rêches, pierreuses c
ôliers avant le lundi matin. « Pauvre colombe altière et humiliée… », pensa Bélisaire attendri. « Aujourd’hui, du moins, ils
ter… puis hier, tout d’un coup, tout disparaît… tout se tait. Vous ne pensez pourtant pas que je laisserai les choses aller ai
ement rencontrer pour la première fois le type idéal de la femme. Que pensait -il alors de Totila ? Il n’en pensait, à la vérité
s le type idéal de la femme. Que pensait-il alors de Totila ? Il n’en pensait , à la vérité, plus rien et, chose étrange, dans s
grande famille de Gubbio. — À toute une famille ? — Si, Signor. — Et pensez -vous qu’elle y tienne beaucoup, cette famille ? L
rop jeunes encore pour la plupart — c’est du moins ce que je voudrais penser  — et qui n’ont pas encore donné leur mesure. Il f
d’indication de la pensée italienne contemporaine. Quoi qu’on puisse penser sur l’utilité de semblables réunions, elles répon
nler sous leurs pieds, par la fatalité des temps qui marchent, et, je pense , du crépuscule de l’aube d’une religion qui comme
es dernières grandes luttes du lyrisme français, il nous est donné de penser aux merveilleux échanges du lyrisme qui enveloppè
17 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ient la lui révéler. « Pour découvrir ce qu’un esprit aussi complexe pensait , il faut réunir ses divers aveux. On a déjà souve
ridicules. M. A. Antoniolli : Amor di sogno On n’aurait jamais pensé à écrire en 1850 un roman tel que Amor di sogno,
 ; mais je trouve un plaisir infini dans la certitude que personne ne pensera jamais à commémorer celui qui écrit ces lignes.
toute autre, fût-ce l’iroquoise ou même l’anglo-saxonne. J’aime mieux penser que la phalange « vériste »se paie gentiment notr
ténors usagés. MM. Planquette et Varney sont bel et bien vivants, je pense , et M. Lecocq lui-même est peut-être encore de ce
sentiment, c’est toujours religion. Les naïfs veulent s’affranchir et pensent avoir réussi, quand ils ont changé de collier. À
avoir raison. Voilà une belle histoire de persécution, et qui ferait penser que la civilisation n’a peut-être pas beaucoup ga
eur de quelque valeur : Aristophane ! Cependant, quoi qu’on puisse en penser , la pièce de M. E. A. Butti causa un vrai scandal
discussions, la pièce en question n’eut pas de juges éclairés, et je pense que l’auteur a bien fait de publier son drame à l
si souvent dans ses manuscrits, nous voyons pour ainsi dire Casanova penser sur le papier. Pour rédiger cette espèce de journ
d’une « Courte réflexion d’un philosophe qui se trouve dans le cas de penser à se procurer la mort. À Dux, sortant du lit, 13 
toute imbue de la poésie du sol natal, quelque chose enfin qui fasse penser à une sorte de Virgile roumain. Remarquons ensuit
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
reusement le fond de celui de la nation. Personne, dans le peuple, ne pense au lendemain : le jour même apporte, bien ou mal,
nts. Ils n’ont plus d’autres ressources que la mendicité, aussi je ne pense pas que ce fléau disparaisse de longtemps. Il est
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
parfois de très mauvais aloi, ni le dédain perpétuel qui souvent fait penser à une attitude de l’artiste plus voulue que spont
les vieux et les demi-jeunes sont trop occupés à produire plutôt qu’à penser . Les jeunes, au contraire, l’esprit ouvert à tous
Lou rasin brun boui dans la tino, Lou vin de Diéu gisclara lèu. nous pensons à l’invocation carduccienne : Lorsque sur les Al
ique duquel il faut beaucoup attendre. Le poème de M. Borsi nous fait penser à l’Intégralisme profond et noble de M. Adolphe L
pardi ou Carducci, par sa tournure et par ses pointes, nous fait trop penser à la puissance de la dialectique schopenhauerienn
20 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
les uns à faire le jeu de l’ennemi et les autres à le combattre ! Je pense qu’il y a des motifs plus proches, d’une saine ps
détruire que ne sont le culte du Droit et de la Justice ; mais je ne pense pas qu’ils auraient la même valeur de persuasion.
toutes les idées qu’exprime là l’auteur du Génie de Flaubert, mais je pense avec lui qu’au lieu de tant parler aux poilus du
n a souvent parlé aussi, celle de capitaux de France en Italie, je ne pense pas qu’il y ait lieu d’y compter de longtemps : l
el, prend place dans l’histoire sous ce nom Il bellissimo Inganno. On pense , on voudrait parfois penser aujourd’hui à ces per
oire sous ce nom Il bellissimo Inganno. On pense, on voudrait parfois penser aujourd’hui à ces perles noires qui renferment la
et « avoir une intelligence claire et une volonté résolue ». Que l’on pense aux avantages énormes qu’aurait un accord entre I
passé en Belgique, à Dinant, Louvain, etc., il ne fait, quoi qu’il en pense , de tort qu’à lui-même. Je ne me suis pas content
s précise de l’immense cataclysme. Quand j’ai parlé de l’Italie, j’ai pensé avant tout aux aspirations de ce peuple italien q
physique. Les souvenirs de sa vie aventureuse n’étaient pas, comme on pense , dénués d’intérêt. Peut-être les a-t-il rédigés e
université de Rome et actuellement secrétaire d’État au ministère des Pensions . C’est un des hommes qui connaissent le mieux l’œ
que MM. Torre, Barzilai, Arcà, Maraviglia et Amendola. On en arriva à penser que le mieux était de convoquer une assemblée des
dessus des intérêts particularistes et des instincts égoïstes… Car je pense qu’il ne convient pas de se cristalliser dans les
me de mentalité et de caractère, comme tous les problèmes. Pour elle, penser c’est agir ; et quand une vérité a été comprise e
À toute heure du jour, et la nuit, quand l’insomnie me tourmente, je pense à la tragédie qui inonde la terre. Je pense à la
insomnie me tourmente, je pense à la tragédie qui inonde la terre. Je pense à la France, tienne et mienne aussi. Je maudis l’
vese, la première du nouvel opéra de Mascagni : Lodoletta. Nous avons pensé qu’il serait peut-être de quelque utilité de résu
tiques assez délicats. Si l’on joue bientôt chez nous Lodoletta, nous pensons que le jugement qui en a été porté ci-dessus sera
résultats ? Aucun des fonctionnaires ministériels, comme bien vous le pensez , n’a jamais mis les pieds dans une école depuis q
21 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
du chambranle de la mansarde ou la grille mise en travers ; il a bien pensé , un moment, à ce moyen, en se servant de l’échell
dans une semblable entreprise ! Si poseur et ergoteur qu’on soit, on pense à autre chose, et il le fait dans une complète ob
époque, et que je n’ai plus de passion, mes instants d’attente, où je pensais tant souffrir, mais pendant lesquels je vivais si
tastrophe, et nulle autre chose. Sans doute, le père de Lina avait-il pensé à sauvegarder la réputation de sa fille, et renon
nces des clubs qui y participaient. Je regardais mon compagnon, et je pensais que, cet après-midi, il devait me présenter au ma
respectueusement la main de Mlle di Baiano. X Je ne savais que penser  ; je n’avais jamais vu personne mentir aussi bien
outes les objections que je croyais de mon devoir d’exprimer, mais je pensais bien qu’elle ne s’y rendrait pas et que nous part
tallation m’impressionna. En somme, je faisais un beau mariage. Qu’en penseraient mes parents ? Ils avaient, depuis beau temps, pri
petites histoires. Il fallait leur plaire. Je m’y appliquai, et je ne pense point que j’y réussis mal. Les amis du marquis, a
perçois rien qui ait été petit, qui ait diminué mon bonheur. Et si je pense au paradis, je n’y mets pas une autre joie que ce
ient d’elle. Elle ne le disait pas, mais je le savais bien quand elle pensait  : J’ai péché ; j’ai péché, je serai punie. Aujour
s hommes de mentalités analogues de se rapprocher, et parfois même de penser librement ; d’autre part la forme politique elle-
les deux côtés des montagnes, à toute la masse du peuple. L’homme qui pense risque donc infailliblement un conflit dès qu’il
saccords de tons d’âme, découverte par lui, exprimés par lui seul. Il pense à Boccace, à Machiavel, aux grands « anecdotiers 
s. Je m’y promènerai. Tu ne m’en voudras pas D’avoir porté là-bas mes pensers et mes pas, Et de m’être mêlé, sous l’azur qui m’
Stendhal a connu cet écrit : si, l’ayant connu, il n’en a rien daigné penser , il a eu raison. Mais, à l’opposite, sa propre ad
merciés, dégommés. » Ceci n’est pas beau, quoique poignant, quand on pense à l’homme et quelle intelligence, quelle capacité
me en lui non seulement une ou plusieurs découvertes dans la façon de penser et de sentir, selon la formule de Paul Bourget, m
littéraires d’Outre-Monts. Celles-ci, avec des cris éperdus qui font penser tour à tour à un délire de puissance qui ne sait
s !… Au lieu que, moi, je me sens défaillir… je suis là, tout pâle, à penser à vous, à me dire : « Quel sera son nom : Sonia,
qu’elle tenait ne tremblait même pas dans ses mains… « Les Anglaises, pensai -je, déçu, sont si rarement polyglottes ! » Et j’a
… écoute ! chuchotais-je. Écoute ! Laisse-moi t’expliquer… — Vous n’y pensez pas ! Vous devenez fou !… Ici ?… ici ?… Vous auri
composée et interpénétrable, en est-il de même des formes ? Je ne le pense point. La science qu’on peut évoquer pour dire le
a suivi la crise de la main-d’œuvre. Le commerçant comme l’ouvrier a pensé trouver aussi la fortune dans la nouvelle Afrique
ar des bonbonnes venant de l’oasis et contenant le liquide désiré. On pense quels frais et quels efforts réclame une culture
nneuse répondra par la fertilité au travail des agriculteurs, mais je pense que le commerce, grâce une sécurité inconnue jusq
apable de faire servir l’antique poésie italienne à exprimer quelques pensers nouveaux. Aussi le débat qui partage les poètes i
et dont elles forment le quatorzième volume. Casanova avait toujours pensé que les nombreuses correspondances, conservées au
t les salons d’aviation bien supérieurs aux salons de peinture. Je ne pense pas qu’il puisse devenir fou, perdre la tête comm
qu’il arrachait étaient le seul salaire qu’il demandât. Depuis, j’ai pensé que ces dents devenaient probablement et très jus
appaient. Une fois, je vis un poisson sur la table de la cuisine. J’y pensai longtemps, me le désignant du nom de Biomoulour.
22 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
erais heureux de posséder une telle femme, si belle et si honnête. Je pensais cela et pas davantage. Or, quelque temps après, e
C’est un péché pour lui, un très grand péché. L’homme juste en effet pense des choses justes. Et c’est en pensant des choses
qu’il trouvera au ciel un Seigneur propice à sa cause. Mais ceux qui pensent en leur cœur des choses défendues assument la mor
ce siècle et qui se glorifient dans leurs richesses : et ceux qui ne pensent pas aux biens futurs, leurs âmes sont vidées de t
u’il intéresserait les lecteurs du Mercure de France de savoir ce que pense un des bons critiques d’Italie des tentatives de
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
blanches. Je ne songeais guère à m’arrêter à toutes ces beautés. J’ai pensé seulement que si jamais je voulais vivre quelques
ec joie. Je ne lui ai pas dit les choses tendres et charmantes que je pensais en courant la poste, de Rome à Foligno. J’étais t
24 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
la pire espèce, dignes de la rigueur de son tribunal ; ce qui a fait penser aux malins qu’il n’y a aucun crime plus impardonn
vision nette des petits côtés pratiques des choses laides. C’est, je pense , pour cela qu’il arrive à s’enivrer de lui-même j
é à une jeune femme de France, douée de beaucoup d’esprit, ce qu’elle pensait de ce roman : « Je voudrais qu’il fût plus simple
i depuis longtemps n’imite pas les autres ; il sent avec son cœur, il pense avec sa tête, il voit les choses à sa manière ; i
et non pour autre chose… » je ne lui dirai pas tout le bien que j’en pense et tout le plaisir que ces chants personnels, ind
treints, aux figurines humbles, plaisantes, inoffensives, ce qui fait penser à un plateau chinois patiemment historié. Mais en
ieurement de tous les attraits d’une forme impure. » Remy de Gourmont pense , comme Stendhal, que la forme fait partie de la p
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ons, en la transformant en crainte filiale. Évoluera-t-il encore ? Je pense que oui, dans certaines limites. Je pense qu’il e
. Évoluera-t-il encore ? Je pense que oui, dans certaines limites. Je pense qu’il est en train d’évoluer comme aspiration et
r, pourquoide votre côté, ne cherchez-vous pas à tuer les grands ? Il pense que si un député parlait de la sorte, c’est qu’il
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
est beaucoup de maux à la fois, dont le moindre n’est pas celui qu’on pense . L’occultisme lasse vite par sa niaiserie. Le bou
ire, ont disparu depuis longtemps de la vitrine de M. Alcan, et je ne pense pas qu’ils reviennent de sitôt. Dans vingt ans, M
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
ement dans le goût et la décoration, et c’est là, quoi qu’en puissent penser ceux qui attachent beaucoup de gloire à la distri
ance dans ce genre. » Le mot salacité, qui était inconnu à Nietzsche, pense M. Hofmiller, éveilla chez lui l’idée de sagacité
28 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
rieur de Léonard par lui-même, voici comme il sentait, voici ce qu’il pensait  ; et s’il se trouve quelqu’un d’indifférent au ba
ettres couronnées (sacrées), parce qu’elles sont la suprême vérité. » Pensait -il que l’ère théologique finissait ou bien, en es
rtunata, toute rouge dans le coucher du soleil. Elle lui demanda s’il pensait rester à Sorrente. Il répondit qu’il trouvait ce
, c’est que le paradoxe eût paru trop violent. Mais il a dû souvent y penser , car c’est au Napolitain qu’aboutit logiquement s
nt pas encore le désir de l’âme inique qui est celle de l’homme », il pense à César Borgia, à Sforza et aux tigres qui bondis
homme dont la composition se révèle à toi comme une merveille d’art ! Pense au respect que tu dois à l’âme qui habite une tel
l’expérience prétendre à l’autorité pontificale. La gent pédagogique pensa succéder au sacerdoce et l’instituteur de village
sont celles qui s’enfoncent profondément dans le sol, et, pour avoir pensé si juste, il subit le déshonneur d’être revendiqu
est véritablement le dogme universel quoique incessamment muable. Je pense , avec Pythagore, que l’homme, à l’état accompli,
in. Il me plaît aujourd’hui de grouper quelques Poètes, des jeunes je pense , dont un caractère au moins, celui du souci de la
to ? Il me faut l’ombre où je m’enfonce davantage. Seul avec mes pensers , je m’accoude au rivage, Je regarde le long fris
rection : Le patient, laborieux et opiniâtre Verrocchio lui apprit à penser et à chercher, ce qui n’était pas peu de chose. À
ement dans leurs habitudes, dans leur personnalité. Le savant italien pense que les fonctions intellectuelles supérieures doi
nt une construction nouvelle. Singulier état d’esprit : les Vénitiens pensent avoir tout sauvé en préservant une marqueterie. I
ur apaiser les mânes du suicidé… Cette adaptation étonnante nous fait penser une fois de plus que nul n’a le droit de retouche
es plus ingénieuses de la science. Tel texte, sur la combustion, fait penser à Lavoisier ; tel autre, sur le mouvement de la t
s’y plurent, s’intéressèrent à cette Béatrice… Ce nom de Béatrice fit penser à une Béatrice Portinari, qui avait été fort joli
908, p. 524-528 [526]. Rome n’est pas tout à fait ingrate à Beyle. On pense à lui, quoique tardivement. On va sceller une pla
rien. Je sens, dans la pluie, encore, ma voix qui me fait peur, et je pense que je suis tombé, et je sens que je suis perdu p
quoy, à dire la vérité, je le trouve si ferme et si heureux que je ne pense point qu’il soit possible de mieux faire en cet a
lève de la connaissance du monde à celle du ciel et nul n’a jamais pu penser , sans aberration à séparer ces deux échelles de l
e et que l’on appellerait aujourd’hui un homme de gouvernement. Il ne pense , ne parle et n’écrit que pour ses pairs ; jamais
gantini. L’édifice, construit par l’architecte Hartmann, pourra être, pense-t -on, inauguré le 9 septembre prochain, neuvième an
., jusqu’aux portes de Rome. J’ai déjà dit tout le bien qu’il fallait penser de cet ouvrage, où les souvenirs d’histoire sont
esse qui constituait la meilleure défense de l’empire, en soit venu à penser que la paix finirait par la rendre trop paresseus
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
esco Cosentini. Professeur à l’Université Nouvelle de Bruxelles Je pense que nous assistons et que nous assisterons à une
e Scienze sociali (Rome) La question posée est des plus ardues. Je pense qu’on ne peut pas faire de prévision à longue éch
30 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
nité et cette radieuse beauté des œuvres proclamées, ou priait-il, ou pensait -il, ou pleurait-il ? Il eut un plus grand tort en
; il méprise le détail de mauvais aloi, il veut le simple parce qu’il pense au grand, et qu’il soit byzantin, gothique, itali
sembler hasardée lorsqu’il est question de Verdi, mais j ai toujours pensé que chez ce maitre la magui-loquence donna souven
31 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ré, ennuyé par l’hostilité de ses supérieurs hiérarchiques, nous font penser avec regret au bon curé Dom Abbondio, de Manzoni.
e l’Œuvre belle. Et il est tellement poète qu’il parle en vers, qu’il pense en vers, qu’il sent en vers, toujours. Il a quitt
lles et incomparables de Bilitis. Les hexamètres de M. Lipparini font penser , par leur pureté de cristal admirablement taillé,
ui troublent le cœur : mais elle sourit, si pure, que je pleure si je pense à ce que je fus. A. S. Novaro : Cestello
ébite devant un étranger. — Mais cette Barbara est belle et, quand je pense à la couleur de son corps dans la nuit, à sa tête
omme je le suis ! Après avoir admiré et caressé leurs corps nus, j’ai pensé que Lucia avait, elle aussi, une chair semblable
venir. Seul, le furieux amour que je leur porte me rend malade. — Je pense comme vous, mon garçon, répondit le docteur* — Eh
chevalet. — Qui t’a servi de modèle ? — Personne. — Je l’ai créé. Je pensai  : « Et tu as créé aussi la peinture ! » — Croyez-
igner sur la jeunesse et les ancêtres de Barbarelli me tenta. Mais je pensai que cette indiscrétion détruirait sa confiance et
oin de tourner autour. Tu t’assieds devant elle et cela suffit. Qu’en penses -tu ? — Que tu es un grand peintre… — Et toi, un g
us t’en rendons grâce ! — J’ai été faible… — C’est de ton âge ! — Que penserez -vous de moi ? — Le plus grand bien ! — Comment vi
nificence, les productions qu’il avait exécutées jusqu’alors. — Qu’en penses -tu, Titian ? Le Cadorin s’approcha et les examina
s jeunes seigneurs, qui causent et jouent du luth, dans ces tableaux, pensent de même. Aussi ne s’étonnent-ils pas de voir, à l
la Bastille, nom qui est la corruption probable de Mattioli. On peut penser que cette thèse est la bonne. Tout s’y tient. La
* — Certes, ils ne se trompaient point, ceux qui prétendaient que je pensais à la Maurina, pendant que je travaillais aux fres
se perdirent. Quand il vit Morto et la Maurina installés à Cadore, il pensa qu’ils y demeureraient quelque temps et courut à
ofonde diversité de tempérament et d’énergie lui défendait de vouloir penser et écrire pour une élite de notre temps. Et rien
sonnelles. Déjà, le pauvre Marcel Thibault m’avait clairement donné à penser qu’une femme comme Isabeau ne se comprend que par
s cruels rencontrés par cette transformation que l’aimable femme fait penser en ses infortunes. Cette folie de Charles VI comm
parcoure la monotone réponse de Marcellien : Sachez de vray que mon penser , tout mon vouloir et mon désir, j’ay mis du tout
est si doux de voir la lumière, de voir le soleil ! est-ce qu’on ne pense pas, cette fois, à la plainte d’Iphigénie : « Ne
encore j’ai vu un article où on parlait de ce casse-tête, destiné, je pense , à rester tel. » Il me semble, quant à moi, que
génies ont des cerveaux qui brûlent leurs cheveux de bonne heure. Je pense que la sirène pourrait bien être… laissons planer
tout au moins, qui demandent à la littérature de l’émotion qui fasse penser , du sentiment, des sensations même, qui atteignen
caractère expressif, science du modelé, gravité du coloris, qui fait penser aux admirables fresques du maître aux Eremitani d
arçons de café se croient souvent obligés de le prévenir de ce qu’ils pensent être une méprise et qui est de la recherche. Je n
nir ses fous autour de lui. Il est chef d’orchestre et il cherche, je pense , le sublime accord parfait entre les différents r
32 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
art pour lui-même n’apparaît pas ici le vrai but de l’auteur. Ils ont pensé alors à la mission que s’est imposée don Lorenzo
out le mal que M. Cecconi écrit de Paul Bourget et tout le bien qu’il pense de Felice Cavallotti, duquel j’ai eu l’honneur de
ières choses : des bœufs accouplés et une vache dont l’exécution fait penser à Durer, et des oiseaux fantastiques, des sautere
îtant au hasard des guerres et des émois sanglants, au coin sûr où il pense ne recevoir trop de horions, se domestiquant avec
guerre de 1870 porta un grand coup au militarisme européen (nous qui pensions , âmes naïves, que c’était juste le contraire !) e
à l’auge peuvent faire une œuvre d’art bien supérieure (ceci est, je pense , incontestable) à tel cadre où fleurissent les fl
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXI »
e mon auberge, on jouait la comédie dans un souterrain. Tout le monde pense que la musique est actuellement, à Naples, dans u
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »
arts qui me rend trop difficile sur le beau dans tous les genres, je pensais que, grâce à mon système et à 3 ou 4 heureux hasa
35 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
cher qu’elles fussent d’un sentiment un peu rapide, mais on n’eût pas pensé lui en vouloir des vues d’art neuves et transcend
on ? de nos préférences pour les traductions en prose ! Pour nous qui pensons qu’il suffit d’être plus ou moins obligé de rendr
rête l’oreille à ses discours ; il n’a pas le cerveau en ordre, il ne pense pas comme tout le monde ; d’autre part, souvent i
engeance. — Que fais-tu ? Pourquoi t’offenser de nos baisers ?… À qui penses -tu ? … Viens-tu pour nous mépriser ?… Ni tes vers
Palmieri. Les premières compositions d’après l’Enfer furent gravées, pense-t -on, par Baldini pour l’édition florentine de Land
e de méridional ; cette bourrasque d’œuvres géantes, pierres qui font penser , fresques qui chantent et prient, figures de bron
nt de l’année nouvelle ; il leur a fait déjà recommencer celles qu’il pensait pouvoir adresser à Paris. Il y revient sans cesse
ler, gagner cette confiance raisonnée sans laquelle il n’est rien, et penser enfin, ce qu’il avait peu fait jusqu’ici, je croi
tout. Nous n’avons jamais compris pourquoi M. Maggiorino Ferraris ne pense pas à confier la direction littéraire de la Revue
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
estime sans appeler notre enthousiasme ; Carlo Fornara, réaliste qui pense à l’interprétation de la nature, tempérament bien
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »
Fin du tour d’Italie en 1811. La pagination, commençant à 99, donne à penser qu’il manquerait la première partie de ce voyage,
38 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
Moyen-Âge. Un souffle immense passe dans le lyrisme de Gabirol. L’on pense à Dante, invoquant « la lumière éternelle, qui se
ur sort la béatitude, Et laisse-moi ondoyer dans ta lumière. Et l’on pense à la Laude Creaturarum de saint François, lorsqu’
urs pressés de mon cœur qui t’aime partout, et je ne peux souvent que penser à toi, sans t’écrire. Nous n’avons personne pour
e d’une sentinelle en faction. Milan, 19 septembre. Je t’écris et je pense au bruit assourdissant d’une roue qui tourne dans
’imagination ! Vous croyez ça ? Il est fort difficile d’être Dieu. Je pense ne pas déplaire à M. Marinetti en le comparant à
lus réelle expression populaire, depuis l’origine du théâtre. Il faut penser que la plupart des douleurs des classes pauvres n
du meurtre de Concini, sa femme, Léonora Galigaï, maréchale d’Ancre, pensait qu’elle allait simplement être reconduite à la fr
, numéro 319, 1er octobre 1910, p. 408-410. En ce juillet romain, je pense à la Toscane ; Où partout monte un chœur léger d’
t une âme autour d’elle frémir, Où, là-bas, le cyprès, sur la colline pense , Où l’on voit, au lointain, pesante de silence, Q
ls sacrifient à la mode, si l’on entend par ce mot une disposition de penser et de sentir commune à toute une époque, mais ils
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
e je l’ai vue pour la première fois en liberté. Je cherchais à ne pas penser à ce rendez-vous avant d’y être, pour ne pas deve
40 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
age, on est venu, en chantant, à ma porte d’entrée que je n’avais pas pensé à réouvrir après l’avoir fermée en présence de M.
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
enri Ghéon doit se servir d’une épingle pour écrire, à moins qu’il ne pense par points ou ne tende vers cet idéal : ton vers
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
[34-35, 43-44, 47-48]. M. Scipio Sighele. Sociologue (Italie) Je pense que nous assistons, non pas à une dissolution, ma
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
Elle est réelle à plus d’un point de vue. Elle n’existe plus, si l’on pense que l’inflexible Ajax se jette sur son épée, parc
44 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
Il n’y a un peu de plaisir dans la vie qu’à dire presque ce que l’on pense  ; c’est un plaisir que peu de gens osent se donne
-comique, beaucoup de musique, des fêtes, et la joie d’être libre, de penser à vivre et non à tuer. Il en est de même dans tou
45 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
s. La forme en est très pure, un peu monotone, pas très originale. On pense invinciblement à Lamartine : poésie d’hier. L’Am
46 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
qu’il s’agissait d’un manuscrit des Lettres de Cicéron. M. Léon Dorez pense en effet que Pétrarque est mort en travaillant à
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
er, et caressait sa moustache de la main gauche. Je lui demandai s’il pensait rester à Sorrente et il me répondit qu’il trouvai
48 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
é à dépasser la renommée de Guido Guinicelli, comme Alexandre Manzoni pensait que son chant à Napoléon n’aurait pas à craindre
49 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
Casanova aux Délices, et que nous avons déjà citée, pourrait donner à penser qu’il y avait eu à ce moment, entre Albergati et
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