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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
tériquement les trois ouvrages où Dante a laissé voir sa très secrète pensée . Le traité de l’Élocution vulgaire est probableme
ngue de bronze qui, mise en fusion à la flamme du génie, reçoit de la pensée une empreinte fidèle et indestructible. » En d’a
es intelligences célestes se pénètrent, le mortel ne peut échanger sa pensée que par le langage. Adam parla avant Ève. « Nulle
rt, sous ce symbole biblique, une intention historique. Dante noie sa pensée dans un flot de citations et de souvenirs scolast
sons ; en elles seules sont descendues à leurs lèvres les plus hautes pensées des poètes. Pour qui met quelque doctrine dans se
par le parti romain. Le vrai titre de ce traité serait : De la libre pensée en langue vulgaire, en ayant soin de remarquer qu
d’individu à individu et ses opérations constituent la liberté de la pensée . Pour le premier mot prononcé par le premier homm
le pouvoir temporel. Comme Bologne, la Sicile est louée pour sa libre pensée , manifestée par l’empereur Frédéric et son digne
e des titres, ainsi que nous le voyons déjà revendiquer la liberté de pensée . Ni monarchie universelle, ni république universe
aite de religion ? Le De Vulgari Eloquio enseigne à exprimer la libre pensée en langue vulgaire, le Convito va nous révéler la
mer la libre pensée en langue vulgaire, le Convito va nous révéler la pensée de Dante ; le titre déjà emprunté à Platon (Convi
ou relativement à la chose dont on parle ou relativement à sa propre pensée . Louer quelqu’un en face, c’est le forcer à se lo
t dans la partie rationnelle ou volonté. La bonne manifestation de la pensée est la meilleure chose du discours et j’aime notr
chant du Dante. Victor Hugo met sans cesse un effet à la place d’une pensée , une image en appelle une autre, comme des accord
ulu, pesé, mesuré et jamais son art ne l’emporte sur la rigueur de sa pensée  : le salut nouveau, ce n’est pas la poésie italie
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
lisation en Italie au temps de la Renaissance. Dans la solitude de sa pensée , alors que personne en Allemagne ne daignait même
rands romantiques français du siècle dernier, est tout entier dans la pensée trop aiguë et par cela même trop inquiète de l’ar
e moderne en multipliant sans cesse nos sensations, nos émotions, nos pensées . Non. C’est lady Macbeth. Le poète parle de Macb
o, parue d’abord dans une double importance. Elle résume nettement la pensée de Guyau sur les conceptions de temps et d’espace
la philosophie l’avenir éclatant des nouvelles affirmations de notre pensée . M. Annibale Pastore affirme que l’œuvre de Guyau
la vie de la raison. Avec Guyau devait commencer une révélation de la pensée vraiment lumineuse et vigoureuse. Un âge nouveau 
de précurseur. L’étude de M. Annibale Pastore nous montre combien sa pensée est encore féconde. G. G. F. Hegel : Enciclope
tte collection, a paru dernièrement le Problème de la liberté dans la pensée contemporaine de M. Giovanni Calò, qui étudie la
ain la Vita Letteraria, publie des volumes de vers et de prose, où la pensée la plus jeune semble chercher éperdument ses ryth
3 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
nce, d’ombre et de recueillement, une seconde avait fait la nuit à ma pensée . Ne pouvant concevoir une désillusion, une non co
elli fécondait mon inexpérience et guidait mon esprit, car aucune des pensées qui accompagnent la création d’une œuvre ne se pe
illera la fleur d’amour pur, laissant de son casque ailé s’envoler sa pensée vers la Princesse du Rêve : il est l’âme sœur et
lilas et les roses. » Que j’étais loin du chatoiement frivole et sans pensée et sans forme de l’Art dit Moderne, de courte dur
la matière brute, celui que vivifie le sentiment et le royaume que la pensée illumine pour percevoir Dieu. L’Art peut être pur
zur, comme un grand aigle, lorsqu’il maîtrise la Forme pour animer sa pensée . La Forme, seule, a le pouvoir de contenir ce que
le travail, au lieu de le faire disparaître devant l’expression de la Pensée , comme chez le Vinci et son école par la perfecti
noble la recherche approfondie de l’expression d’un sentiment, d’une pensée , avec la modestie obéissante et sévère du métier
hrétienne est morte, avec elle la source de l’inspiration des grandes pensées s’est tarie : notre époque est de science, le sca
des êtres essentiels, charpentés d’une souple ossature, animés d’une pensée , vivant dans une atmosphère, donnant l’aspect d’u
s qu’il prit sa retraite, s’occupa M. de Vogüé, sinon à vulgariser la pensée d’autrui ? Besogne honorable, même ; mais enfin,
meuvent autour de son génie et ordonner un recueil où son œuvre et sa pensée seules seraient étudiées : Le Mallarmiste, tels l
illustre. Ce poète imaginatif et harmonieux manque vraiment un peu de pensée et de mystère ; il chante et s’amuse de son chant
? Parce qu’ils écrivent d’une langue différente leurs amours ou leurs pensées  ? Primitif, classique, décadent, ces trois mots o
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
une sorte d’hymne des temps nouveaux les orientations récentes de la pensée mondiale. Il donna un rythme immuable aux aspirat
l’Hymne à Satan, qui, s’il n’est pas esthétiquement parfait, ni d’une pensée très profonde ni d’un style très noble, est cepen
rmation ; dans la prose aussi, le poète de Satan ne révèle jamais une pensée vraiment profonde, vraiment profondément neuve, s
les spirituels qui remuent le monde qui se renouvelle, compliquent de pensée mondiale la culture italienne, et semblent être a
éditerranéenne, où tous nos dieux apparaîtront dans la lumière, où la pensée humaine, art, philosophie et science, se sublime
s écrivains, dont les noms sont liés par une analogie immédiate de la pensée , et par les tendances et le labeur communs. Dans
arable sans doute, par son influence sur l’orientation générale de la pensée , à celle de la loi de la gravitation ou à celle d
ypothèse kantienne de la Volonté les deux plus grandes théories de la pensée spiritualiste contemporaine, l’une qui aboutit à
is, l’expression de la vision de M. Papini trahit l’originalité de sa pensée . Aussi nous laisse-t-il assez froids lorsqu’il co
re, qui, par la hâte de la production et par le raccourci forcé de la pensée , peut lui faire trop souvent reprocher des attitu
ivains — et j’entends par style non seulement le contour verbal de la pensée , mais aussi la méthode même et l’orientation géné
5 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
maître italien ; chacun pourra maintenant connaître l’essentiel de la pensée du Vinci en lisant les textes choisis qu’a tradui
vraiment catholique par sa magnanimité à reconnaître les droits de la pensée . La prétendue Réforme, comme dit Bossuet, qui opé
des facéties ou des fables se mêlent aux inventions et aux profondes pensées  : c’est le pandémonium d’un cerveau vraiment omni
réverbère sa réalité contingente. La vue s’empare du phénomène et la pensée s’élève jusqu’à sa cause : tout tient entre ces d
tre ces deux termes. On ne trouve pas de négations positives dans les pensées de ce grand observateur, et son attache aux mathé
l’œuvre et l’étude, sert à une foule et à la politique. La liberté en pensée ou en acte suppose une mentalité saine et une vol
d on ne peut oublier qu’ils suffisaient à le faire brûler vif : cette pensée horrifiante pèse sur le jugement et risquerait de
à l’utilité et à la beauté de l’univers (53). » Le thème majeur de la pensée Léonardesque revient, toujours plus affirmatif :
l’Écriture qui est la suprême vérité », il marque la zone de la libre pensée . Ce qui ne peut faire l’objet d’une démonstration
prits, pour celle de sa pure conscience, il renonça à la gloire de sa pensée , il accepta de n’être, devant la postérité, qu’un
s de poètes qui cherchent des rythmes nouveaux pour exprimer quelques pensées nouvelles ; à Florence, il y a deux ou trois poèt
ture d’annunzienne y est très évidente. Mais il y a en plus une vague pensée orientale, ondoyante entre l’Orient bouddhique et
bé Zanella ou M. Boïto, qui eurent à leur manière plus le souci de la pensée bien exprimée que celui de la forme habillant tro
de M. d’Annunzio, en y ajoutant une préoccupation contemporaine de la pensée et un souci bouddhique. Tout son recueil semble u
nd poète y est analysé dans son apport remarquable de sincérité et de pensée , dans les éléments multiples de sa poésie tantôt
’aiguillonne ! Un ami rencontré, ma force et mon appui, Occupe ma pensée et partout où résonne Sa gloire ; en quelque en
abondance de mots, ni des efforts de gosier pour donner du corps aux pensées . » […] Histoire. Bagneux de Villeneuve : Le
et leur dépendance grandit l’air d’autorité du regard. L’effort de la pensée abaisse sur les yeux l’ombre des sourcils tendus.
e encore. L’essentiel, dans cette figure, c’est qu’on y voit agir une pensée forte et que les moyens d’expression restent admi
e des palais qui sont de sombres forteresses. Le Pensieroso résume la pensée profonde de la ville. À Venise, le Colleone étonn
t presque pas humains parce qu’ils obéissent moins à des rudiments de pensée qu’à de simples réflexes. Sa manière de représent
e que, dépassant l’expression des formes vivantes, il rend vivante la pensée . Devant la gravité des visages qu’il peint, une g
ses muscles, les veines saillantes sous la peau et le front plein de pensée . Comme sculpteur, son souci du réalisme lui fait
e Hello dédaignait avec de si hauts arguments. Les tendances de notre pensée contemporaine sont plus hautaines, plus puissante
de la bonne lignée manzonienne, sans avoir toutefois l’étendue de la pensée du seul grand romantique italien du siècle dernie
révèle son effort, qui ne fut pas des moindres dans l’histoire de la pensée du xixe  siècle, pour atteindre la Synthèse idéal
continuée. En dehors de cette initiation continuelle à la plus haute pensée italienne, il semble que les études littéraires d
eine lucide, se désintéressant de tout, de l’art et de lui-même, sans pensée ni sentiment d’aucune sorte. En vain des amis le
ée par des choses quotidiennes, qui est au fond des sentiments et des pensées de tout artiste, ne s’est extériorisée chez lui,
pussent entendre notre baiser Tandis qu’aux vents nous jetions toute pensée de la Mort, — Ah, Vie ! et ne dois-je avoir de to
l’acteur Silvain. L’attitude verbale de Saül ne suit pas toujours la pensée du texte italien. Le roi, tourmenté par le dualis
e froidement ; dès qu’ils semblent effleurer une vérité connue, notre pensée complète le balbutiement du vieil auteur ». De là
tit Stace. Le poète ne sera plus libre. Il sera obligé de façonner sa pensée d’une certaine manière. De même qu’il arrangera s
. Comme des graines jetées par un divin semeur, leurs songes et leurs pensées germeront peu à peu, fleuriront, accorderont leur
i en affirme les qualités d’originalité, aux deux points de vue de la pensée et de la forme, c’est-à-dire de l’harmonie réalis
forme neuve, capable d’habiller et de représenter, sinon d’animer une pensée neuve, un sentiment nouveau de la vie des choses
orgique des antiques Orti Oricellari, berceau fleuri et parfumé de la pensée humaniste, anime le dernier chantre. J’ai déjà re
e. Sa critique s’exerce sur la vie, et sur la trame mystérieuse de la pensée contemporaine. Dans les Essais réunis sous le tit
7, vous y lirez que la Réformation émancipa l’Occident, affranchit la pensée , provoqua ses nouveaux développements, et que, né
ligieux, tandis que l’Aristotélisme abrita les mouvements de la libre pensée . Du legs antique si une tradition méritait le bap
des mots et on s’exprime : c’est dans la création qu’il faut lire la pensée divine. Là, aucune interpolation : le texte est b
mparaison du peintre Raphaël Sanzio, qui depuis des siècles arrête la pensée audacieuse de l’éternel Attila par ses fresques i
otin : il lui semble que sa foi s’agrandit et s’élève : et de fait sa pensée perçoit, par la comparaison, un plus grand nombre
ne réforme désormais ne modifiera la marche des idées ; la liberté de pensée se manifeste de toute part ; les humanistes l’ont
que les abus pussent continuer. Il ne viendra à aucun esprit sensé la pensée de fermer le tribunal parce qu’il renferme des ma
ire librement le texte hébreu. Ce fut donc la Papauté qui émancipa la pensée , qui fomenta ses nouveaux développements, qui sac
ateur du déterminisme expérimental. Comme puissance et originalité de pensée , comme émancipateur des intelligences, qu’est-ce
evons à la civilisation moderne : par exemple, affranchissement de la pensée , mépris des autorités, triomphe de la culture sur
e passé scientifique des hommes, libération de l’individu, chaleur de pensée véridique et aversion pour l’apparence et le simp
t l’exposant du Théâtre d’idées ; M. Roberto Bracco, du Théâtre de la Pensée  ; M. François de Curel, du Théâtre de la Foi ; M.
rd avec M. Dumur sur l’interprétation qu’il convient d’attribuer à la pensée de Nietzsche en ce qui touche au protestantisme.
evons à la civilisation moderne : par exemple, affranchissement de la pensée , mépris des autorités, triomphe de la culture sur
e passé scientifique des hommes, libération de l’individu, chaleur de pensée véridique et aversion pour l’apparence et le simp
lier, si l’on excepte ce qui a trait à la technique de l’art et de la pensée . […] Tome LXXV, numéro 275, 1er décembre 1908
es d’Orient, de l’Orientalisme, de toutes les influences que, dans la pensée de M. Ferrero, contenait cette chose : cosmopolit
ce de son talent, à Daumier. 3. Léonard de Vinci : Textes choisis : pensées , théories et préceptes, Fables et Facéties tradui
6 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
a su mettre sa propre intelligence dans ses figures et y incarner sa pensée infiniment subtile pour l’admiration et l’éblouis
te si frappant avec nos écrivains d’aujourd’hui. Alors on n’avait des pensées et des passions que pour le Risorgimento, et pour
et à scruter l’infini, l’atrophie, la dégénérescence, l’agonie de la pensée en de telles recherches sans espoir ? Peut-être.
t nés les Philippe et les Louis. »  » Dante prête à Hugues Capet ses pensées , et ses pensées ne me paraissent guère bienveilla
pe et les Louis. »  » Dante prête à Hugues Capet ses pensées, et ses pensées ne me paraissent guère bienveillantes. Il est inu
oli, plus fort et plus libre, peut semer dans ses vers ces audaces de pensée et de forme vers lesquelles son talent d’artiste
vient à l’esprit, pour son amusement et certainement sans la moindre pensée de publication ; engageant de savantes controvers
nce du détail dignes des vieux Maîtres —  il peut enfin développer sa pensée totale dans des formes de son invention, auxquell
crescendo, sans nulle solution de continuité, qui régit l’œuvre et la pensée de Segantini. § Le point de départ d’abord. Qui n
f et appliqué devant la nature que le maître aux yeux humbles et à la pensée concentrée des périodes suivantes ; celui-ci ne r
u après la catastrophe du Schafberg, — que, dans l’arrière-fond de sa pensée , le maître préparait un cycle historique dont, s’
par Segantini le temps qu’en a duré le dessin ; il a été hanté par la pensée , que ses écrits ont si souvent exprimée dans la s
Segantini l’heure de la prédominance absolue des préoccupations de la pensée sur celles de la pure et simple représentation de
pour longtemps. Une grande préoccupation domine peu à peu toutes ses pensées . Il sait qu’il a coûté la vie à sa mère, qu’elle
ndit à ses yeux ; sur cette tige, c’est toute une efflorescence de sa pensée qui s’épanouit : la tige sera un tronc, les feuil
ffirme un troisième titre, caractéristique d’une nouvelle étape de la pensée de Segantini et mêlant l’idée de l’amour divin, m
lors apparaît un quatrième titre, nœud gordien de l’enchevêtrement de pensées auxquelles s’adonne Segantini : l’Ange de la vie.
les premiers à comprendre qu’on y tienne, — à savoir explicitement la pensée de l’artiste, nous n’admettons pas qu’on nous la
expressives hardiesses réalistes destinées à clairement expliquer sa pensée . C’est la Mauvaise mère. Et l’on vit plus netteme
Faut-il insister toujours sur ce fait que plus sa conception agite de pensées graves et exige d’attention et de réflexion, plus
réalistes qui ne pardonneraient pas à un peintre voulant exprimer des pensées de ne pas, avant tout, savoir bien peindre… ce qu
7 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
er en elles-mêmes ; elles saluent en Carducci le grand résumeur de la pensée littéraire de ces trente dernières années. Elles
. Pascoli s’est développée dans le sens d’une vie active, profonde de pensées et de nostalgie, et de plus en plus entraînée ver
nt le poète vibrant de toute sa douleur, arrivé au sommet calme de la pensée philosophique et d’une philosophie éprise d’un rê
s des caractères philosophiques nouveaux, ni un système nouveau de la pensée , elle nous intéresse comme une force de vie, un p
, Salerno. — Giacomo Leopardi : Choix d’œuvres en prose (Dialogues et Pensées ), trad. par Mario Turiello, Perrin. Échos. La
d’arbres, et les figures qu’il imagine sont, pour lui, les signes de pensées profondes ; pour grossières qu’elles soient, elle
brillaient. Ainsi, il avait saisi les mots « œufs et lard », et, à la pensée des festins somptueux qu’ils allaient avoir penda
appa la poitrine. Ah ! de telles paroles répondaient pleinement à ses pensées  ! Antine feignit de continuer à lire, tout en pro
sions traversaient ces yeux puis qui n’avaient jamais pleuré, quelles pensées couraient derrière ce front pur que la douleur n’
mauvaise se changer en remords, son étonnement en pitié ! Toutes ses pensées se mêlèrent, le fleuve, le ciel, la terre, toutes
e à travers ses lunettes noires. Et dans ce bouleversement imprévu de pensées et de sensations, il vit clairement les yeux bleu
mourir. Il disparaît à 84 ans, après avoir enseigné les dogmes de sa pensée sans originalité à de nombreuses générations d’él
tre injustes lorsqu’ils saluent au passage un vieux travailleur de la pensée , qui s’en va. La poésie de Pascoli, douloureuse d
domine comme toujours la poésie de Pascoli ; elle en rythme toute la pensée . « La vie — dit le poète dans sa préface — sans l
me toute la pensée. « La vie — dit le poète dans sa préface — sans la pensée de la mort, c’est-à-dire sans religion, sans ce q
dances de leur temps et qui en sont l’écho sonore des passions et des pensées , les poètes magnifient la vie, après avoir scellé
idéalisme a-t-il horreur du mystère et de l’ombre. Les lignes de ses pensées sont nettes et lumineuses. Vous ne trouverez poin
oésie de l’homme dans la société… la poésie de l’homme dans sa propre pensée … Ainsi l’atmosphère du drame nouveau sera la poés
tique… Cette affirmation d’un idéal nouveau se rapporterait, dans la pensée de l’écrivain, à Phyllis autant qu’à d’autres œuv
voyez, ce n’est déjà plus chez Phyllis la langue de Racine, pleine de pensée intense et concise, rasant la prose suivant le mo
ientifique, c’est-à-dire une poésie philosophique faite d’idées et de pensées plus que d’impressions. En Italie, M. Giovanni Ce
ôle de Mazzini fut très simple et fut immense. Il synthétisa toute la pensée révolutionnaire qui s’acharna à réaliser l’absurd
, mais il mourut sans avoir un seul instant fléchi devant la règle de pensée et d’action qu’il s’était imposée et qu’il avait
étique de la poésie, en donnant à l’Italie ses rythmes de force et de pensée renaissante. Après lui, tout l’effort poétique du
et Young, le Tasse et Pétrarque, ses poètes favoris, son verbe et sa pensée , comme la brise en passant sur un verger en fleur
et mauvaise. Dieu seul et le poète savent comment naît et se forme la pensée . Les hommes ne peuvent ouvrir ce fruit divin et y
agédie30, son ode est parfaite. Il n’y manque rien de tout ce qui est pensée , style et sentiment ; il n’y manque qu’une plume
pide. Lamartine (strophe XIX). Oh ! qui m’aurait donné d’y sonder ta pensée , Lorsque le souvenir de ta grandeur passée Venait
bras croisés sur ta large poitrine, Sur ton front chauve et nu que la pensée incline,                 L’horreur passait comme
aire une concession : classique pour l’expression, romantique dans la pensée , à mon avis c’est ce qu’il faut être40. Retenons
it demeurée le premier théâtre du monde, mais il l’était surtout à la pensée qu’il allait trouver, au service du cardinal, l’e
purifiée de toute laideur mondaine, rendue à sa primitive idéalité de pensée et de sentiments. M. Fogazzaro surgit du parti né
té assez particulière, au milieu de tous les courants impétueux de la pensée contemporaine qui cherche son expression et son n
ée contemporaine qui cherche son expression et son nom. Ses œuvres de pensée peuvent être très belles et utile, s’il les réali
Que t’a prêté longtemps l’épouvante ou l’erreur, il exprime la même pensée que Young dans son troisième chant : Et la stroph
à passer au crible tous les vers d’un poète, pour en faire tomber les pensées , les expressions et les usages qu’on a pu rencont
ne lisait plus Lamartine, c’est qu’il n’avait apporté au monde aucune pensée nouvelle et que sa lyre n’avait fait entendre que
uant à son autre assertion, que Lamartine n’a apporté au monde aucune pensée nouvelle et n’a fait entendre que des chants déjà
8 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
antes et présentes, comme dans la Chanson de Roland. Mais l’étonnante pensée métaphysique qui se balance sans jamais se rompre
grand nom empêche aussi, ou tente d’empêcher, les coups d’ailes de la pensée critique libérée de toute contrainte. L’Église n’
a Divine Comédie, mais qui fut également un grand philosophe, dont la pensée féconda tout son temps, et contribua à l’orienter
tre déjà l’admirable figure de Jehudah ben Hallevy, qui émut toute la pensée médiévale, et avec les grandes affirmations orien
ons Vitæ, par lequel se renouvela la théologie chrétienne. Il suit la pensée de Gabirol et sa conception cosmogonique, synthès
très remarquable de de M. Ottolenghi, et des rapports réels entre la pensée et le lyrisme de Gabirol et de Dante. M. Ottoleng
et d’hypothèses amassées à son époque, Léonard formula telle ou telle pensée rapide en guise de conclusion ou comme centre de
nt les racines par lesquelles elle s’est gonflée de tout le suc de la pensée péripatéticienne au moment même où elle allait el
et peut-être avoir sur les doigts — d’avoir si franchement exprimé sa pensée . Mais ce jugement sincère n’en a que plus de vale
sions, dans le domaine des Archétypes, le plus haut où atteigne notre pensée . La zone transcendantale de la spéculation se con
t véritables. — J’ai dit que son livre sur la Sicile est une œuvre de pensée et de déduction ; mais je dois ajouter qu’il y a
ois ajouter qu’il y a même là, sans lui en faire un reproche, trop de pensées et trop de déductions. C’est le livre d’un raison
chille Segard montre une grande admiration pour la civilisation et la pensée grecques ; il les a recherchées et comprises ; il
e ceux qui l’imitaient. Mais le goût d’un classicisme modernisé de la pensée et du langage, d’un heureux épanouissement, en pl
ession de la parole écrite. Il conquit et imposa la stylisation de la pensée dans l’écriture en comprenant que toute expressio
à la Poésie, et qu’il vient d’offrir plus directement à la France sa pensée et sa plume, et les rythmes mêmes de sa langue li
Dana, chercher d’expliquer l’origine du fleuve Omo… Et puis… J’ai ma pensée , j’ai même mon empire, une parole romaine à rendr
no… La signification de l’énigmatique devise est surtout plus dans la pensée centrale du roman que dans sa forme, dans ses exp
e, nous étonne, nous émeut même alors que nous nous apercevons que la pensée exprimée nous était connue et qu’elle ne sort pas
ndément rythmiques et musicaux, auxquels il faut parfois sacrifier la pensée et le discours même, au profit d’une évocation tr
te. Elle consiste essentiellement en deux mouvements parallèles de la pensée et de l’expression ou, si l’on aime mieux, en la
ient nouvelles, mais qui subissaient sans cesse les ondoiements de la pensée étrangère. Les œuvres d’Alfredo Oriani furent tou
rôle de contempteur de toutes les orientations du sentiment et de la pensée communs et surannés, y compris la morale, a toujo
e nom et par l’œuvre d’Alfredo Oriani se ferme, pour l’histoire de la pensée et de la littérature italiennes, un cycle de cent
n’observe pas l’anxieuse méditation qui les féconde, la fièvre de la pensée qui les brûle, le spasme d’originalité qui les to
l’auteur accorde à la science. Le style n’en est point littéraire. La pensée n’en est point profonde ni neuve. Une très grande
embre 1910 Ésotérisme et sciences psychiques. Paul Vulliaud : La Pensée ésotérique de Léonard de Vinci, in-18, Bernard Gr
 130-136 [133]. M. Paul Vulliaud vient de refondre son travail sur La Pensée ésotérique de Léonard de Vinci. Le nombre de page
imental un souvenir inoubliable, et lui ne la trompe-t-il pas déjà en pensée avec toutes, « avec la petite Vénitienne qui pass
l’Humanisme opposé à la Réforme comme véritable initiation à la libre pensée , une pénétrante analyse de la manière philosophiq
mme une énorme gerbe ; Si tu n’as pas brandi, lyre tonnant en toi, Ta pensée vers la Forme offerte à ton étreinte, Alors ce du
9 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
eu, parce qu’elle pourrait obstruer la recherche du style et gêner la pensée , que l’on peut occuper plus hautement. J’y ai vu
conscience religieuse a accompli pour s’exprimer en matière d’art. Sa pensée n’est pas seulement dans les formes plus qu’humai
ur eux-mêmes aucune fonction nouvelle ; ils se contentèrent d’être la pensée directrice de l’état florentin. Usant quand il le
i a amèrement reproché ses vices, mais il l’aime passionnément, et la pensée qu’il est à jamais éloigné d’elle trouble la visi
ns tout le domaine économique, cette scission s’est produite entre la pensée qui dirige et le bras qui exécute. Les petits pat
rit s’aiguisait singulièrement et acquérait, outre la dextérité de la pensée , une profonde connaissance des hommes. À la fin d
et en dépit de mille errements, malgré la rhétorique qui entrave leur pensée , le caractère formel de leurs controverses et le
st jeune et vigoureux, il veut user de sa force, il veut agir ! nulle pensée importune n’entravera sa marche, il a confiance e
vantage. Memento [extrait] […] Revue bleue (30 janvier). « La pensée de la Renaissance », par M. Péladan. « Pages lib
périodes de haute culture. Une telle évolution de la matière vers la pensée , qui est en son essence harmonie et musique, abou
constatons l’évolution, parfois contradictoire dans le détail, de la pensée de Ruskin. Mais, chaque fois, l’auteur emploie le
e de Ruskin. Mais, chaque fois, l’auteur emploie les ressources de sa pensée et de son style à l’exposé et à la défense de thé
l’autre d’une ardeur si incroyable qu’il le moleste et lui ôte toute pensée et tout soin. Celui-ci aimera avec transport, et
publie sous ce titre : « L’émotion nouvelle. Propos de femmes », des pensées de Mme Aurel. Elles sont exquises. Celle-ci, par
style d’annunzien et qui contraste avec la simplicité bon-enfant des pensées de M. Beltramelli. Mais toute l’éloquence de Faun
e23 et vivifié notre civilisation de toutes les richesses d’art et de pensée des civilisations antérieures. C’est à Rome que G
que. » Il trouve au contact de cette ville une plénitude de vie et de pensée , un renouvellement, une renaissance de tout son ê
ien n’est plus attachant que de suivre, en tournant ces feuillets, la pensée de cet esprit ingénu et ouvert, en qui se reflète
l’on nous dit tout à coup, au tome IV, que la Croisade fut la grande pensée du règne d’Innocent III : il n’est pas question d
sée du règne d’Innocent III : il n’est pas question de cette « grande pensée  » dans les trois tomes précédents. Seul, l’ordre
fraîcheur, bercé par le doux chant des rossignols et par l’amoureuse pensée barbentanesque60 de voir Madame de Mondragon avec
vice-légat et sur la façon dont on a passé la Semaine Sainte, mais la pensée des belles dames ne le quitte pas ; elles revienn
nt de Saintes Vierges et qu’il n’entrait pas dans l’esprit la moindre pensée de luxure. Vous, quand vous étiez ici à pareils j
étique. Si l’élan de la poétesse française est bien plus vaste, et sa pensée plus profonde, la poétesse italienne se rapproche
, s’intéressant à tout ce qui, de près ou de loin, pouvait ramener sa pensée vers la jeune femme, il retrouvait partout son so
’un papier peint à joyeuses roses rouges, dans le cœur desquelles, en pensée , elle laissait tomber tant de larmes… Et jamais e
désirable. La place nous fait ici défaut pour développer toute notre pensée  ; peut-être le ferons-nous prochainement. De simp
t la recherche philosophique avec les innombrables spéculations de la pensée sociologique et historique. Cette confusion toute
orique. Cette confusion toute moderne de la philosophie pure et de la pensée s’exerçant dans tous les domaines de l’expérience
u enlever au Congrès de Rome son caractère général d’indication de la pensée italienne contemporaine. Quoi qu’on puisse penser
pondent au besoin de discussion, d’examen collectif d’un moment de la pensée . Ce sont les Congrès de Philosophie qui tiennent
, le Congrès de Rome, nous éclairant surtout sur l’état présent de la pensée italienne, nous montre que l’Italie, n’étant poin
ses et non données par la science. Un absolu revirement général de la pensée vers les spéculations purement transcendantales,
aspiration de ses organisateurs. C’est que toutes les tendances de la pensée italienne n’y étaient pas représentées. Ces tenda
ez les autres peuples intellectuels pris ensemble. Car la force de la pensée italienne est essentiellement une force d’assimil
ns, si leur type de culture est naturellement aujourd’hui celui de la pensée française (où se concentrent et s’expriment toute
, il est indéniable que les Italiens apportent au labeur commun de la pensée des œuvres où l’assimilation est étonnante comme
rès appréciable au moins dans un pays où le « type lombrosien » de la pensée , borné, satisfait et professoral, semble dominer.
ir dans leurs balances, et qu’elle est impondérable. Une des pages de pensée les plus émues qu’il m’ait été donné de lire ces
se demandant « s’il n’est pas possible, même dans les rapports de la pensée , de conquérir un autre moyen de langage, plus lib
dans la presse. On a pu entrevoir, comme déployées, les forces de la pensée italienne contemporaine. Elles ne sont pas telles
ble même, tels que M. Buzzi, chez ces artistes « d’avant-garde » à la pensée profonde et longue, et à l’élan irrésistible et e
ise les rythmes gagne le lecteur. Cette émotion tient souvent lieu de pensée . Elle est toute romantique, toute comprise dans c
nombre d’intellectuels dans tous les pays et que sur certains pays la pensée de ses écrivains exerce toujours la plus vive att
10 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ue, où, comme dans le poème de Dante, se trouve un résumé de toute la pensée occidentale, c’est-à-dire de toute la possibilité
vé la régénération de la femme, a révélé ‘es plus grands drames de la pensée et du sentiment contemporains luttant, souffrant,
de toute contradiction sociale. Avec plus de mouvement, de fougue, de pensée , réalisant le véritable drame implexe, le théâtre
simplement dans les domaines du rêve. Ensuite, il fut dominé par une pensée centrale, inconsciente peut-être chez le Poète, m
gé par sa haine contre le sexe qui le domine. Dans la Ville Morte, la pensée centrale est fournie par la lutte contre le Desti
utale de l’occulte, pour vaincre le Destin, tue la sœur ignare. Cette pensée est belle et vaine. Mais toute l’action se relève
continuer son drame au-delà des limites de l’action scénique, dans la pensée animatrice qui était avant et après l’action, jus
es instincts presque immobiles de la foule avec les convulsions de la pensée indomptable. — Le poète du « Théâtre Ésotérique »
oins, comme il s’agit ici de deux remarquables poètes, arrêtent notre pensée dans une mélancolie qui naît, en réalité, des sou
oir, les yeux clos ; il me plaît Ne contempler que vous, mes secrètes pensées . XIII Yeuses, je me veux à votre ombre allo
entir digne d’aspirer à quelque grande conquête dans le domaine de la pensée , art ou science, pour couronner solennellement en
ée, ne reste pas étranger non plus aux dernières manifestations de la pensée qui palpite au-delà de ses bornes montagneuses. A
traductions est indéniable. Dans les grands moments d’angoisse de la pensée , dans les longues périodes, parfois séculaires, q
ne civilisation, ou plus souvent d’une orientation particulière de la pensée collective, les chevaliers du merveilleux surgiss
sens de la vie complète des nations ; il me semblait arriver avec la pensée jusqu’au fond des contradictions insolubles qui a
conclusions de cet ouvrage, abondant d’observations et souvent d’une pensée si haute. On peut faire quelques réserves sur les
acer un mot par un synonyme, une locution par une autre, préciser une pensée ou même une boutade ; dans ce sens, elles ne relè
Review . Les remarques qui intéressent le style, ou qui précisent la pensée d’une phrase parfois en la modifiant, sont les pl
teur là où la censure lui empêchait de coucher sur le papier toute sa pensée , qu’il devait remplacer par des points de suspens
jour Il y a des modifications qui expriment une satisfaction de la pensée de Stendhal, ou ajoutent une phrase pour la compl
ement entièrement belle. Ils font des séries de pièces, liées par une pensée commune où ils s’efforcent par l’ensemble de donn
mble leurs particulières conceptions des rythmes, et en arrêtant leur pensée sur une opposition de métriques, ils révèlent en
à l’ennuyeuse besogne de traduire un livre ennuyeux, se mêlaient des pensées d’amour. Et c’est ainsi, pour des motifs pratique
à moitié fait ? Rien absolument ne nous permet de connaître la vraie pensée de Beyle, à cette date de 1812. Mais j’ai peine à
mment le royaume de Naples, plié devant la monarchie, rebelle à toute pensée , hors quelques rares foyers de révolte, ralentit
i l’écrase. À côté du socialisme, le républicanisme, fils aussi de la pensée septentrionale, ne joue qu’un médiocre rôle, et s
on que tomberont les antagonismes de toute espèce, les oppositions de pensée et les oppositions d’intérêts. Mais cette œuvre f
rame musical, qui est : d’Action ou mélodique (Claudio Monteverdi) de Pensée ou de leit-motif (Wagner), d’idée ou d’atmosphère
11 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ts mystères, à ces ambitieux plus avides de plaisirs matériels que de pensées profondes, et des maîtresses de peintre deviendro
en est au livre, « à tous ces moyens indirects de transmission de la pensée que la civilisation a créés et qui ont ainsi modi
i : « Je ferai une fiction qui signifiera des choses grandes ». Autre pensée de Léonard épinglée au premier chapitre : « On ne
cité qui est la parure et la décence des belles images et des claires pensées . Ils ne se dissimulent pas les difficultés qu’ils
s les simulacres de la Beauté et détruisaient tous les vestiges de la Pensée . La différence est que la barbarie d’aujourd’hui
12 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
encent et se compénètrent. L’idée que l’objet fait jaillir dans notre pensée , intensifiée simultanément par le souvenir et l’i
bistes instinctifs. Que mon ami Apollinaire me permette d’exprimer ma pensée sur toutes ces classifications en isme qui embrou
r lequel nos yeux se posent prend immédiatement la vitalité que notre pensée lui imprime. Ensuite, il n’existe pas d’art stati
es réalités lointaines ou opposées seront reliées seulement par notre pensée et par notre sensibilité. Je crois en outre, mais
urnaliste brillant et quelquefois trop spirituel d’il y a dix ans. La pensée est mûre, le style adapté. Il se défend de haïr l
me du livre est surtout dans la psychologie des personnages, dans les pensées qui échappent à l’écrivain et à son héros, dans l
nt donc ceux qui disent maintenant : « J’ai heureusement évolué ; mes pensées d’autrefois ne sont plus, et c’est pour mon énerg
dant, c’est la qualité de leur œuvre, qui projette son reflet dans la pensée du public, et la vertu exaltante de leur effort.
énitude dans le bonheur ou le plaisir décevraient, troubleraient leur pensée . Il leur faut, pour se bien mettre à l’œuvre, des
— je parle au point de vue intellectuel, — si nous osions négliger la pensée des rêveurs qui essaient d’orienter vers l’idéal
iques. On lui a reproché son défaut de précision, le flottement de sa pensée dès qu’il a eu la franchise de révéler ses doutes
pas savoir quel est ce mystérieux océan d’aspirations où sombre leur pensée quand ils essaient de se connaître ; ils mettent
ent et magnifie la spontanéité ; il laisse flotter avec indolence ses pensées comme de vagues lueurs flottent à la surface d’un
que Luisa et Franco, le heurt devait se produire. Un jour, leurs deux pensées s’opposent plus nettement : — Peut-être ne m’aim
e fleuve des faits pour n’écouter que la musique religieuse dont leur pensée retentit chaque jour. § La noble tristesse d’un G
t trouvé leur expression dans un poème, il laisse planer librement sa pensée sur les choses et sur les êtres, et tout cela, « 
pprend combien peu de chose c’est qu’un acte humain, quand une grande pensée ne le consacre ; et c’est bien de cela que la poé
ence contre l’assaut de certaines réalités, et rendre sa vigueur à la pensée italienne. Il est certain qu’un tel idéal ne sign
poter quel che tu debbi — veuille toujours pouvoir ce que tu dois. La pensée de M. Corradini opposerait-elle donc une règle st
i a bien montré quelles fins il voudrait assigner à l’évolution de la pensée italienne : il la désire, pour l’avenir, plus sou
de drapeaux. L’Italie a porté sa contribution à tous les ordres de la pensée  ; ce qu’elle a pris, elle l’a développé et modifi
13 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ne maîtrise dont lui seul peut-être, dans l’espèce, était capable. La pensée de Monteverdi en acquiert une insoupçonnable soup
harmoniste, et il faut un maître d’avant-garde pour nous restituer sa pensée dans sa vigueur native. Les conquêtes de Montever
ommencée. Irénée, à Lyon, avait formé un centre grec, de langue et de pensée . Rome, plus voisine, mieux outillée, plus ambitie
Romagne ; et les deux livres montrent une originalité de forme et de pensée , âpre, robuste, indépendante, qui place M. Beltra
st un pays trop long que l’Italie ! Où est-elle, cette capitale de la pensée , du verbe, de la poésie, de l’art qu’est Paris ch
ster sans cesse dans l’indécision de savoir ce qui reste intact de la pensée du Maître et ce que l’adaptateur a jugé bon de lu
le d’arrêter l’élan du désir et d’empêcher qu’il ne se meurtrisse. La pensée du suicide naît, se précise et s’impose : épuisé
é à la comprendre, est une jouissance de révélation sans pareille. La pensée de la Rome antique est présente sous ses admirabl
tranger et que tout leur était indispensable. Toutes les formes de la pensée exigent les mêmes dispositions d’esprit : il n’es
recherches, aux incertitudes, à tout ce qu’un art demande de suite de pensées . Ils étaient à la fois élèves et disciples, rien
ite de pensées. Ils étaient à la fois élèves et disciples, rien de la pensée du maître ne leur échappait, son action réfléchie
, en 1827, l’Italie frémissait d’une volonté rebelle, qui secouait la pensée de ses penseurs et le lyrisme de ses poètes, comm
étoiles comme un essaim à travers l’écheveau des fils qui portent la pensée des hommes… » La vision de notre activité collect
ain tirage, il sera du reste facile de les faire disparaître. 7. La Pensée Impérialiste Italienne. — L’Europe Artiste. Septe
14 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e l’autorité à la fois chez lui et chez nous, pour la rectitude de sa pensée , pour le charme de son style, pour la hardiesse a
243]. Le Jules II de M. Julian Klaczko est un livre d’érudition et de pensée que j’ai eu grand plaisir et profit à lire. C’est
on consacrée par l’âge de formuler un jugement sur un homme ayant des pensées à lui seul, une indifférence hautaine, un mépris
rs à accueillir, parce qu’elle permettait de modifier tant de fois sa pensée , et de si bien raffiner pour atteindre à la perfe
ans les maisons de Florence, abandonnées peut-être un peu aux légères pensées par la mort de Savonarole — le dernier racontar q
force du terme, le chef-d’œuvre de Léonard, et le type de son mode de pensée et de travail. Dans le domaine de la suggestion,
rapport y eut-il entre une Florentine vivante et cette créature de sa pensée  ? Par quelles étranges affinités la personne et l
de l’intérieur, c’est comme le dépôt, cellule à cellule, des étranges pensées , des rêveries fantasques et des passions exquises
té, dans laquelle l’âme a passé avec toutes ses maladies ! Toutes les pensées et toutes les expériences du monde y ont gravé et
ramassant en elle-même dix mille expériences n’est pas neuve ; et la pensée moderne a conçu l’idée de l’humanité comme le rés
l’humanité comme le résultat et le résumé de toutes les forces de la pensée et de la vie. Or, Donna Lisa pourrait être présen
 ; ils prenaient ses paroles au pied de la lettre, matérialisaient sa pensée , ne pénétraient pas dans l’intimité de son âme. L
15 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
on que se faisait Hegel de l’État, conception qui se continue dans la pensée de Treitschke, pour qui l’État est la Force et la
eux poète s’efforce de sortir de son monde de parade. Il poursuit des pensées mystérieuses et subtiles avec son style suranné q
es, souvenirs fantastiques et militaires, croquis de gens de lettres, pensées  : on y retrouve tout. Il y a des progrès dans, la
C’est là tout Arminius, c’est là tout le génie germanique, dans cette pensée , dans ces moyens et dans ce but ; il est là tout
nne le jour à des millions d’œuvres trahissant un singulier effort de pensée et de volonté, mais auxquelles manque le double a
aux prises avec la vie ; si nous devons lui demander non seulement sa pensée , seulement son sentiment, mais encore des actes r
plus forts aux plus beaux. C’est dans ce pays que l’originalité de la pensée , de la recherche et de l’invention a ses bases le
ples des universités allemandes, inclinaient le génie latin devant la pensée allemande, les Français connaissaient à peine ce
des moteurs ou autres forces mécaniques il n’y a plus aucun effort de pensée à faire. Mais nous avons tous abandonné ces moyen
sentation. » Car nous savons que tout ce qui existe, existe par notre pensée , et que même nos propres sensations n’existeraien
sée, et que même nos propres sensations n’existeraient pas sans notre pensée . Lorsque la sensation produite en nous par un ob
ticipe des deux ; elle est pour ainsi dire la vie même, ou la matière pensée dans son action et chaque artiste est le centre d
sseurs qui Italam gentem ad latinitatem informant et élève ainsi sa pensée et son lyrisme jusqu’aux combattants : Qui — Nun
s’évertue à confirmer son incompétence notoire dans l’histoire de la pensée et de la poésie. Luigi Tonelli : Lo Spirito Fr
livre de M. Renato Fondi sur Chamfort, essai de reconstruction de la pensée du grand moraliste où l’enthousiasme l’emporte qu
e suivante : En somme les gens qui interprétaient contre l’Église la pensée de Dante connaissaient fort mal cette pensée et e
aient contre l’Église la pensée de Dante connaissaient fort mal cette pensée et encore moins la théologie. Ils s’arrêtaient au
irconstance plus royaliste que le roi, en interprétant à sa façon les pensées contenues dans les vers de Dante, alors que certa
ferme de vaincre la brutalité matérielle des faits par la force de la pensée pure. Et c’est cet idéalisme poussé à outrance, c
e de leur programme s’amincit, se vide ; et si quelque douanier de la pensée y faisait une perquisition, il n’y trouverait pro
sance leur permettant de les défendre. Si nous n’avons plus que cette pensée pour nous guider et pour consolider notre œuvre,
le du monde… Tout homme, si neutre qu’il soit, s’il est capable d’une pensée libre, doit frémir en son âme et souhaiter que l’
nous évadons du monde physique et nous rentrons dans le domaine de la pensée pure, c’est-à-dire dans le seul mental et psychiq
16 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ndérables », de ne pas tenir compte de certaines manifestations de la pensée européenne et d’outre-Atlantique qui s’insurge dé
un trait et mettre à part. Elles sont insuffisantes, pour traduire la pensée des gouvernements, de l’Allemagne d’abord, de l’A
faut accueillir des observations aussi justes et aussi conformes à la pensée de l’élite de la nation française que celles form
reproduit que deux phrases qui, détachées du contexte, dénaturent la pensée de l’auteur, mais dont on peut lire la traduction
ion intégrale dans la Bataille syndicaliste du 9 juin. Il résumait sa pensée par cette formule très nette ; « Tout et tous pou
toires militaires ou de révolutions politiques, mais des œuvres de la pensée qui continue son travail en dominant les événemen
ères artificielles des intérêts. Quand on supprime l’expression de sa pensée , l’Avanti ! publie comme article de fond quelqu’u
ses aptitudes psychologiques à produire une forme donnée d’art ou de pensée , en un mot de civilisation ; mais le produit est
au milieu de la démence des hommes en lutte l’unité persistante de la pensée humaine et l’union secrète de ses meilleurs repré
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ogmatisme jaloux et intolérant, se retranchant hors des progrès de la pensée et de l’esprit humain. La libre spéculation relig
ns les rites. Il y a donc aujourd’hui un déséquilibre énorme entre la pensée religieuse des différentes collectivités chrétien
pour quelques formes historiques, relativement récentes, d’état de la pensée et de pathologie de l’esprit religieux (résumées
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
par la course. La lutte s’exaspérait entre l’expression rétive et la pensée , qui sortait enfin victorieuse, comme emportée su
es injures et des enthousiasmes que leur imposent les passions et les pensées parmi lesquelles ils se sont développés. Je ne cr
19 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
n Italie, et dont les deux qualités maîtresses sont la sérénité de la pensée et la perfection plastique. Le mot « virgilien »
me semble, au contraire, que plusieurs ne marquent pas entièrement la pensée de M. Oliva, lequel n’a pas su prévoir que les le
dini, à propos desquels nous puissions avoir le désir de connaître la pensée de M. Capuana. Ugo Ojetti : L’arte moderna a V
peinture, même en dehors de la peinture, comme la manifestation d’une pensée générale, d’un sentiment, comme une des expressio
20 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
des pièces à tiroirs et la place parmi les œuvres d’art sérieusement pensées et noblement exprimées. J’ai plaisir d’affirmer c
de Rivoli, et c’est une joie que de pouvoir passer sans trouble d’une pensée à une autre, de pouvoir goûter dans le calme ces
otre raison naturelle ; il nous faut rétablir la concordance entre la pensée , parfois chancelante, de notre élite et l’instinc
s, soumis aux mêmes réflexes, nous repassons dans les pas et dans les pensées de nos prédécesseurs. « Acceptons cette nécessité
iences, fort de l’appui de plusieurs illustres savants, honneur de la pensée française, va continuer ses études expérimentales
s escrire pour vous exposer, avec tout le respect imaginable, quelque pensée que j’ay, eu esgard au service du Roy, pour leque
pas frémir sont les instruments dociles et pourtant fervents de cette pensée . Dans la nature à laquelle ils restent extérieurs
ieux peut être que, précisément en cet instant le plus mystique de sa pensée , Raphaël ne semble pas aussi éloigné qu’il le fut
21 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
un âcre parfum de sensualité mêlé aux tendresses de la prière. Et la pensée qui suivait la grande idée de l’éternité, qui évo
s, de Remy de Gourmont, se plaisait à faire remarquer la plénitude de pensée de son œuvre. Selon sa fine et juste expression,
emy de Gourmont pense, comme Stendhal, que la forme fait partie de la pensée . Il exagère même cette idée en disant avec Hobbes
ression… » De l’accord parfait entre la noblesse et l’élévation de la pensée et la pure élégance d’une forme choisie, il ne po
liens qui ont ainsi à vaincre une double difficulté : s’assimiler une pensée étrangère et exprimer leur jugement dans une lang
et il fait appeler deux des chefs les plus en vue pour connaître leur pensée s’ils en ont une. L’entrevue se passe tandis que
22 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
augmenté de nombreux passages inédits. L’habitude qu’elle avait de la pensée de son maître lui servit pour adoucir certains te
t en lui d’autres armes que la gentillesse et la grâce. Je devinai sa pensée , au sourire avec lequel il me remercia de mes exh
t pu, je le jure, être signée par Bellini lui-même. Ziorzio devina ma pensée . — On ne sent pas la chair, la belle chair, sous
nt de la perpétuelle disparition de tout, il se plaît à rattacher ses pensées d’un instant à des souvenirs illustres d’Italie,
religion, c’est-à-dire d’une foi directrice capable d’orienter leurs pensées . Le spiritisme est incontestablement une foi nouv
ant à Goethe une phrase du Voyage en Italie, plus conforme à sa vraie pensée  : « J’ai gravé dans ma mémoire une image singuliè
l’amour des femmes n’anéantit pas les désirs qu’elles éveillent. Des pensées que je n’avais jamais eues s’amusaient avec les a
eues s’amusaient avec les angoisses de ma cervelle troublée. Quelles pensées  ?… J’étais incapable de les définir… C’était plut
et moi, qu’elle aimait follement, je lui enseignais les soupçons… Ces pensées m’accablèrent et le besoin de confier mon secret
de mon cœur. Quand je chantais, en m’accompagnant sur le luth, cette pensée  : « La Maurina t’attend », donnait à ma voix une
œur. J’avais oublié mon crime. Je t’avais oublié ! Je n’avais plus ni pensées , ni conscience, ni remords. Je voulais jouir de c
devoir publier tout un livre, Nemesi carducciana, sur un aspect de la pensée carduccienne, laquelle ne peut à aucun titre inté
les bienfaits d’Aphrodite ! Leurs paroles sont mesurées ; mais leur pensée violente s’emporte jusqu’au crime et à la volonté
le culte d’Adonis en a plus encore. C’est une lente pénétration de la pensée occidentale par la pensée de l’Orient. Pénétratio
s encore. C’est une lente pénétration de la pensée occidentale par la pensée de l’Orient. Pénétration progressive, qui continu
babylonienne à la foi naissante, inclinant ainsi l’ancien mode de la pensée devant le nouveau ou même peut-être la pensée dev
nsi l’ancien mode de la pensée devant le nouveau ou même peut-être la pensée devant l’amour. Mais la porte ne peut s’ouvrir en
, c’est d’avoir donné au maître le moule où il lui a plu de couler sa pensée . L’intensité dramatique de l’apparition de la Fil
jusqu’au milieu du xvie  siècle était le foyer de la poésie et de la pensée humaniste. Ce « nid d’aigles » exerçait une puiss
me n’est en réalité que l’aspect exotérique, gros et populaire, de la pensée nationaliste, dont l’ésotérisme se recommande des
le pédant et le conventionnel dont sont contaminées dès l’école notre pensée et notre sensibilité françaises. Il semble pourta
x mots : Platonicisme et Paganisme. M. Paul Vulliaud a donné, dans la Pensée ésotérique de Léonard de Vinci et dans la Crise o
is dans un sens tout à fait différent de l’ordinaire, il sourit à une pensée et non au spectateur à qui elle oppose ladite pen
il sourit à une pensée et non au spectateur à qui elle oppose ladite pensée comme une énigme. J’ai dit ailleurs mon étonnemen
nge diabolique : qu’on pardonne ces rapprochements qui trahissent une pensée trop complexe. Le même mystère, qui attirait les
ce fut sa dernière œuvre, le total de sa recherche, l’extrémité de sa pensée subtile et que sa main se paralysa, tandis qu’il
’œuvre entier du monde artiste exalte. La « valeur de poésie » de ses pensées , de ses paroles, agit dans les tréfonds de l’espr
ui fasse penser, du sentiment, des sensations même, qui atteignent la pensée … Grazia Deledda : Nel deserto, Treves, Milan
ille douleurs de la vie, ou à travers les labyrinthes de l’art, de la pensée , et de tout le délire humain. Cet avertissement u
les Et des sentiments identiques, des préoccupations semblables de pensée et d’idéale volonté foisonnent dans l’œuvre d’un
jà indiqué dans son volume de nouvelles Anime inferme, sur le fond de pensée où il le brode fort savamment, est plein d’un esp
23 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
t cette préoccupation constante de votre ami qui n’a pas quitté votre pensée un seul instant. En suivant Bassadona, que vous a
pouvoir être pour vous qu’un embarras ou un danger, soutenu par cette pensée généreuse qui ne vous a pas quitté : Que mon père
euse qui ne vous a pas quitté : Que mon père ne soit pas compromis, —  pensée sublime dont vous avez escompté avec certitude le
r la meilleure de l’Europe. Pas une seconde, il ne se fût arrêté à la pensée de donner sa fille à un étranger, à un étranger i
t ; je venais de me réveiller. Peu à peu, je reprenais conscience, ma pensée se dépouillait de l’ombre ; la vie me ressaisissa
une route morne, en larmes, et m’appelant d’une voix désolée. À cette pensée , devenu furieux, je donnais des coups de poing su
r les intentions du marquis ? Est-ce que je connaissais le fond de sa pensée  ?… J’étais loin, en somme, de me trouver dans une
e que mon imagination et mon cœur embrassaient. Et je m’exaltais à la pensée que la fleur parfaite pour laquelle tous les yeux
ie. Aujourd’hui je suis heureuse, un jour j’expierai !… Lorsque cette pensée déprimante la traversait, on eût dit que tout d’u
ique beauté morte dont le rêve nostalgique fait trembler encore notre pensée . Car Lina pour moi exprimait au physique l’idée d
pense risque donc infailliblement un conflit dès qu’il extériorise sa pensée , et devant l’inévitable attaque ne peut échapper
, mais ne l’ont point enchaîné… Il ne ménage rien et dit hardiment sa pensée … Fléau des princes, il les flagelle par droit div
’ébauche d’une scène où tous les droits humains, de la chair et de la pensée , se trouvent exaltés. Et lorsqu’il ne sourit pas
qu’aurons-nous à retrouver au juste ? Qu’était-ce que l’Océan dans la pensée d’Homère ? Qu’est-ce que ce nom représentait pour
livement cosmographique, les pays de Circé et des Morts sont, dans la pensée d’Homère, voisins l’un de l’autre, et appartienne
 grands hommes » de la troisième Italie, de ces nombreux tyrans de la pensée et du sentiment, qui dominent la volonté des géné
Au contraire de celles-ci, elle ne détermina aucun mouvement dans la pensée et dans l’expression lyrique du monde. Elle ne se
re il dérobe au regard de l’infidèle son foyer comme il lui cache les pensées de son esprit. De temps en temps les portes s’ouv
besogne intellectuelle la plus urgente est de redonner à l’Italie une pensée originale et forte, digne de la grande nation qu’
ant qu’il se peut, les complications. Philosophie. G. Matisse : La Pensée répond-elle à une mise en jeu d’énergie, 1 broch.
l’activité mentale que M. G. Matisse développe dans sa brochure : La Pensée répond-elle à une mise, en jeu d’énergie ? Il réf
ouvoir tirer des expériences d’Atwater et fait rentrer les lois de la pensée dans celle de l’énergétique universelle. Il s’élè
rire à me voir courbé tout au niveau du Plan, m’introduisant, par la pensée et par le regard, à l’intérieur de la Ville ; che
vant dans sa fruste grandeur, surtout si l’on fait abstraction par la pensée (les restaurateurs du Louvre, plus scrupuleux que
nture, la poésie, et « s’adonne à la philosophie par amour des hautes pensées  ». S’il a tant de cordes à son arc, que n’en décr
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
t, pour m’expliquer mieux, de déduction se projetant après de longues pensées et transposée dans la manière synthétique. De fai
spécial, qu’il suffit d’indiquer sans autre intention de critique. La pensée ne se dégage pas d’elle-même, après un exposé pat
25 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
nsondable et inexplicable ; il est double et triple, et par-delà leur pensée visible on démêle confusément un monde d’idées se
nzo Peruggia ne se décourage pas. Puisque personne ne lui a donné une pensée italienne toute faite, puisqu’il ignore où se tro
par conséquent, elle fût une œuvre complète, exprimant totalement sa pensée . Or, la Joconde n’a ni cils, ni sourcils ! Commen
Dieu lui-même à me faire cocu, ce qui sera enfin digne de moi. » Les pensées des grands hommes données par l’Almanach purgatif
du 29 juin 1913 : « Suppression de l’histoire », les anecdotes et les pensées de l’Almanach citées plus haut sont entièrement f
uite. Peut-être même lui reproche-t-il de ne s’être pas indignée à la pensée de rester, elle, la femme d’un Stella-Lucente, so
ez ces lampes, considérez avec moi ce rio. Ne croyez-vous pas que les pensées de vengeance, d’amour et de mort peuvent atteindr
h. Tome CVII, numéro 400, 16 février 1914, p. 823-831 [831]. […] La Pensée de France (20 janvier) : […] M. J. Jallia : « La
J’y avais été épouvantablement malheureuse, En arrivant chez moi, la pensée que je ne me trouverais plus, plus jamais, avec d
n là son visage ; mais il n’y avait pas d’âme, dans ses yeux ; pas de pensée sur son front ; pas d’esprit, sur sa bouche. * Qu
erai là, continuellement ! Je ne te laisse qu’une liberté : celle des pensées et des rêves. * La disparition des Stella-Lucente
e la divinité et la beauté peuvent faire naître de plus idéal dans la pensée humaine, je l’ai vu, de mes yeux vu, réalisé sur
e Haydn ? Rien. Vous vous appropriez mes conversations, mes amis, mes pensées , mes aventures : vous me volez tout, jusqu’à ma f
C’est alors que Stendhal intercala quelques réflexions, souvenirs et pensées personnelles au texte italien, ajoutant avec une
s où l’aventurier vénitien se complut, même rétrospectivement, par la pensée à défaut du geste. Dans les trois derniers volume
rs communs, et surtout à tous les Français qui savent la gloire de la pensée de l’art de l’Italie dans les siècles passés, qui
26 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
parce qu’il est presque impossible de voler à M. d’Annunzio une seule pensée qui ne soit pas de Frédéric Nietzsche ou de quelq
ce de celui-ci pour ses belles paroles et de celui-là pour ses belles pensées  ; ce qui est nécessaire, c’est de nous goûter les
ans mon jugement, quoique très franc, d’une franchise démodée, aucune pensée irrespectueuse pour notre grand écrivain : je tro
pas la férocité simple des Atrides ; et c’est par des raffinements de pensée qu’ils en arrivent à commettre les mêmes crimes.
it monter plus haut que lui. Réaliste, épris de nature, il enferme la pensée mystique qui le guide dans le corps des hommes et
ttitude des Athlètes, l’allégresse des Amants ; mais, tout à coup, la pensée de la mort imminente vient le troubler, et il en
ti a vécu son personnage. Peu à peu, par cette réaction naturelle des pensées dominantes, la paix vient éclairer encore l’âme d
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
ie a la fureur des sonnets ! » Puis, sur la difficulté d’enfermer une pensée complète en une forme poétique si brève, il obser
d’Annunzio, quelques dramaturges italiens continuent leurs œuvres de pensée ou de sentiment, et contribuent à la « nationalis
uelle expression de M. Henry Austruy. Et Unique vit toujours selon sa pensée , sans jamais connaître de déceptions, car elle a
28 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
nde part de responsabilité aux socialistes officiels. Loin de nous la pensée de vouloir atténuer leurs fautes qui sont grandes
nte. Mais il ne faut pas nous laisser distraire un seul instant de la pensée que le danger le plus grave subsiste sur le front
plupart des quotidiens italiens répondirent en affirmant que pareille pensée était bien loin de l’esprit de MM. Lloyd George e
franco-anglaises contre l’offensive allemande. Voilà qui complète la pensée de l’article qu’il écrivit, après Caporetto, en c
our les décrire marquent dans les groupes qui prétendent à diriger la pensée italienne. L’action des républicains, celle des s
ur moral est excellent. C’est l’essentiel. Voici, au hasard, quelques pensées exprimées dans ces gazettes pour en montrer l’esp
xe — et son proche parent, le sophisme — sont l’un des éléments de la pensée humaine. Nul ne songera, d’ailleurs, à l’établiss
ces réserves, nous estimons qu’il sera intéressant de suivre, dans la pensée d’Italie, les derniers sursauts, les spasmes d’ag
une faute qui n’est pas imputable à la volonté des hommes, mais à la pensée , qui n’a pas compris de prime abord les avantages
une place pour mon nom à côté du sien dans un coin bien intime de ta pensée . Rien ne me touche plus profondément que de m’ent
faut pardonner. J’étais victime d’une espèce d’aboulie partielle. Ma pensée allait vers vous presque tous les jours, sous la
véritable unité d’inspiration qui soit donnée par le sentiment de la pensée . Il transforme le réel avec des images souvent ét
leria Notturna, de N. Moscardelli, il y a des images nouvelles et des pensées très délicates, mais la guerre, où il a été bless
29 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
d en collier sous le menton. Les deux plis à la naissance marquent la pensée lourde, qui ne se fait jour que du nez très pénib
, un regret… Impavide et froid, — je veux dire aveugle, sourd et sans pensées , — il ne s’arrête, et, par les cantons suisses, g
France, comme un formidable Titan à l’exubérance vitale, alterne des pensées cruelles et coupables à d’autres suaves et vertue
la colonne superbe et le vert laurier qui faisaient de l’ombre à mes pensées fatiguées… » M. Brisset repousse dédaigneusement
t pour illustrer son beau texte de « … à l’ombre desquels mes tristes pensées trouvaient le calme » (Sonnet II, à Laure morte).
et de son étude, de donner à ses lecteurs la possibilité de suivre sa pensée . Il ne songe pas davantage à faire la clarté dans
sse relative de l’intelligence et des muscles, ainsi les géants de la pensée expient, par la dégénérescence et par les psychos
joindre ces notions précieuses recueillies dans d’autres cycles de la pensée , notions sans lesquelles l’artisan domine trop l’
Ces quatre petites planches sont de grandes œuvres, par le faire, la pensée et la divination. Parfois aussi, la scène se mode
aux marins morts en Chine ; trois merveilles d’harmonie, d’images, de pensées , de mouvement, qui nous rappellent le d’Annunzio
ns le Marzocco), il revient à l’harmonie large et joyeuse, quoique la pensée soit moins originale que dans la composition préc
courants si radicalement opposés, si hostiles même l’un à l’autre, la pensée de Taine ne s’est jamais franchement décidée et n
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
quelque mouvement lyrique nouveau, quelque affirmation rythmée de la pensée contemporaine. En dehors même du double mouvement
ronie. Nous ne trouverons pas dans son œuvre les préoccupations de la pensée de M. Cena ou de M. Chiesa, ni le classicisme lyr
31 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
tiques n’ont touché un marteau ni regardé travailler un ouvrier, leur pensée est plus haute et ne s’abaisse pas à ces vulgarit
bares et des Sonnets, quelle variété est la sienne dans l’union de la pensée et du sentiment, de la fantaisie et de la vigueur
se, et dont les inflexions mêmes de la voix rendent les nuances de la pensée . Peut-être ainsi aurez-vous une idée de l’enthous
onfortés, soulevés au-dessus des vulgarités quotidiennes, capables de pensées plus larges et possédés d’un plus grand amour de
hie historique, n’est pas nécessairement un mauvais psychologue de la pensée théologique du Moyen-Âge. M. Gauthiez a été, en c
des gravelures cyniques, bien dans l’esprit de l’auteur et aussi des pensées profondes, des aperçus historiques, des prévision
intéressant que le récit de ses fredaines. Son livre fourmille de ces pensées qui montrent la lucidité et l’élévation de son ju
’érudition la plus profonde… chaque mot de lui est un trait et chaque pensée un livre. Or, pour mettre ses acteurs en scène,
héaciens, « illustres navigateurs dont les nefs ont la science et les pensées des hommes », et qui, au dire de Zeus lui-même, «
ers la demeure, alors Athènè, la déesse aux yeux clairs, eut d’autres pensées  ; et elle voulut qu’Ulysse se réveillât et vît la
rveau, pour qu’il oppose aux formules de sa sensibilité émue quelques pensées . M. Rivalta semble s’efforcer vers de larges visi
’utilité ou à l’agrément, et si la nature y est représentée, dans une pensée générale, comme ne s’applaudissant que de ces ava
e nous nous laissons mourir. « Et je n’ai pas encore trouvé parmi mes pensées l’émeraude qui chante la verte Espérance », dit l
blement, une évolution se dessine et s’accomplit dans su manière ; sa pensée peu à peu s’affine et bientôt se mûrit, s’élève,
, et poussent les individus à « créer, presque inconsciemment et sans pensée de dissimulation, des langages spéciaux ». C’est
iculier, véritables mots d’argot, destinés, non plus à communiquer la pensée , mais à la cacher aux profanes, ce sont les langa
u fraîche, jasait, murmure de gouttelettes tombant dans un vase. Sans pensée , sans volonté, je regardais et j’écoutais ; je m’
merveilleux trésor immaculé ! Elle s’était entièrement emparée de ma pensée . Il n’était plus question des Survivances. Mes no
licitaient mes regards, pour que je n’en vinsse pas à les caresser en pensée … Aucune jeune fille n’est plus charmante que la j
ue, si elle me voyait quotidiennement, j’occuperais, petit à petit sa pensée , je ferais un peu partie de sa vie. Ensuite, le h
, mais cela avait pris quelque temps, car jamais encore auparavant la pensée ne lui était née qu’un étranger pût venir en Ital
s pensé sérieusement encore à monter chez ma belle Psyché, mais cette pensée -là couvait silencieusement en moi depuis longtemp
qui, depuis tant de jours et tant de nuits, était le seul objet de ma pensée  ! Dans cette chambre que je voyais à la fois de s
32 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
a et pas davantage. Or, quelque temps après, en me promenant avec ces pensées , je rendis hommage à la créature de Dieu, songean
urien brûla la bibliothèque de l’Octogone, véritable sanctuaire où la Pensée nouvelle, païenne encore par ses procédés spécula
trop impersonnel pour séduire, et la hardiesse, assez modérée, de sa pensée n’est pas soutenue par le verbe. Poète sincère, c
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
nchin. C’est qu’une préoccupation nouvelle a détourné le cours de ses pensées  ; et s’il est venu à Genève, ce n’est pas assurém
ù l’amour est surtout une curiosité de l’esprit, un libertinage de la pensée , où la vanité sert de prétexte aux plus gros scan
décembre 1907, p. 573-576 [575]. Textes choisis de Léonard de Vinci. Pensées , Théories, Préceptes, Fables et Facéties, traduit
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
montrait celui-ci méditant la mise à exécution de la dernière grande pensée de César : la conquête de la Perse. Seul celui qu
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
faire éclater. Ce qui ruine les croyances établies, bien plus que la pensée négatrice, c’est la théologie, par son effort de
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
t l’autre prétention vont devenir incompatibles avec le progrès de la pensée scientifique et avec une plus rationnelle concept
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
sombre. Après s’être arrêté quelques instants, comme saisi de quelque pensée soudaine, il continua son chemin en silence, rega
orps, ont apparu aux hommes comme un seul vivant. Terrible et perfide pensée . Moi qui aujourd’hui méprise, je serai méprisé ;
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
e, une puissance nerveuse d’attaque et une élévation de culture et de pensée , qui, après avoir étonné les polémistes pédants e
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
s’élèvent à des manifestations très nobles, très profondes, de leurs pensées , ils parlent en rythmes, ils chérissent l’image,
40 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
be. Ah ! regrets ! il revoyait les eaux de jadis En son inoublieuse pensée et les collines de jadis ! Et le livre ouvert de
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
laquelle descendent leurs vertus sur les choses d’ici-bas. VIII. — La pensée est l’acte propre de la raison : les bêtes ne pen
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
une harmonie et l’art d’une école. Les monuments peuvent être nés de pensées différentes. Ils ont été exécutés par les mêmes m
43 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
ce langage incompris était clair et simple ; sans autre désir que la pensée , il la précise dans de grandes lignes plus proche
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