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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
tini devait suivre ses traces, de même que le délicieux anonyme qui a peint les quatre tableaux de la Salle des sept mètres a
upements subordonnés à l’harmonie des lignes architectoniques ; il ne peint que des tableaux d’autel divisés en nombreux comp
ne avec Antonio Vivarini le Paradis de l’église San Pantaleone et qui peint avec le même Vénitien la Sainte-Sabine de San Zac
a présentation, supérieure à un petit portrait comme celui que Jacopo peignit dans sa Madone du Louvre Lionel d’Este y est agen
Son nom apparaît pour la première fois dans le polyptyque de Bologne peint en 1450 avec son frère aîné ; il y recherche déjà
est d’une vérité et d’un naturel jusqu’alors ignorés. En 1488 Alvise peignit un tableau pour la salle du Grand Conseil et l’an
1473 à 1482, il resta sans doute à Ascoli ; cette même année, il alla peindre son triptyque de Camerino, maintenant à Brera, et
2 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
e boutique à icônes. On raconte que trois ans après son initiation il peignit dans un tableau de son maître un ange si plein de
errocchio ? Des « peintres sacrés », dans la « boutique » desquels on peignait tranquillement de douces madones en causant sans
et ce n’est pas, non plus, par simple goût que, comme Ghirlandajo, on peint les célestes jardins. L’Étude de l’antique n’est
n Antoine Pazzi, dit « il Sodoma », fut appelé dans un couvent pour y peindre la vie de saint Benoît. Or, comme il peignait, il
é dans un couvent pour y peindre la vie de saint Benoît. Or, comme il peignait , il faisait mille folies, racontant aux bons père
bien dire valait mieux que bien faire. La vulgarité de ce peuple est peinte sur ces têtes sinistres qui garnissent les musées
ueurs de gobelets parcouraient les appartements. » Les salles étaient peintes par Giotto et les sujets qu’il avait traités avai
3 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
de Sébastien Mocenigo. Ce Nicolas Aldramino dessina convenablement et peignit quelques miniatures. C’est lui qui recopia, sans
eux me reviendraient meilleur marché, si je me contentais de panneaux peints . Un de ses amis les exécuterait, car il se déclar
s ferai, moi-même, le coffret, nous dit-il brusquement, et je vous le peindrai … — Qui es-tu ? demanda Dorsevigo. — Un élève de m
que je sens… — Que sens-tu ? — Que Zuccatto a tort en m’empêchant de peindre . Employez-moi et vous verrez que j’ai raison.   J
que je croyais sculptés, tant leur relief m’abusa, étaient simplement peints . Il y avait là des guirlandes de fleurs auxquelle
e quitter Zuccatto, dont il n’aimait pas le métier. — Je suis né pour peindre avec des pinceaux, en me servant de couleurs que
i avait uni, en dépit de toute vraisemblance, des femmes à des roses, peindrait des madones ou des anges, dans les tonalités et l
lui des déesses et des seigneurs qu’il fixa sur ses toiles. Si Titien peignait sa première œuvre avec le suc des plantes, mon Gi
ien peignait sa première œuvre avec le suc des plantes, mon Giorgione peignit , pendant toute sa vie, avec du soleil mêlé à ses
sède un de ces camarades : — J’ai envie de caresser cette femme et de peindre son portrait. Elle est si belle. — Ton ami ne ser
les hanches, certes je désire la caresser, mais j’ai surtout envie de peindre … je vois, dans des paysages, des lumières, des ar
suffisait à un artiste d’être devant ses panneaux ou ses toiles, pour peindre des madones dans leurs niches de pierre et des an
ant devant un modèle et en me donnant des conseils qu’il m’enseigna à peindre , mais en arrangeant son étalage les jours de marc
uvent chez lui, à la demande de Catherine D… et de Bianca V… Il avait peint bon nombre de coffres et achevait une madone. Il
’une belle fille. Aux premières lueurs du matin, debout et dispos, il peignait pour lui-même. Le manque de sommeil ne diminuait
tes, tu… — Je suis las d’entendre vanter l’art du Squarcione ; las de peindre des draperies en suivant des lignes rigides, sans
racher ainsi les secrets, de la vie ? — Aucun, Seigneur ! — Avec quoi peins -tu ? — Avec mes pinceaux… et avec mes doigts*… — 
t je vous le prouverai. Je lui demandai une fois encore : — Avec quoi peins -tu ?   Chacun lui adressa la même question, quand
sons, jaillissait toujours la même phrase : — Qui nous dira avec quoi peint Barbarelli ? — Tu as un secret Giorgione ! — Quel
soleil inondât l’atelier. Ensuite, il exposa ses toiles aux rayons et peignit dans la lumière. Quand il eut terminé avec ses ma
— Fais comme moi… — Ce n’est certes pas en t’imitant que Barbarelli a peint son « David » et son « Berger » ! * Vers la fin d
ranco et son enfance.   Quand il nous quitta, il dit à ma sœur : — Je peindrai votre portrait, Madame et je l’intitulerai « le B
te les accorde.   Pour établir la supériorité de son art, Barbarelli peignit un jeune homme nu et vu de dos. Un miroir refléta
l’aimais beaucoup. Il se tut quelques instants, puis ajouta : — J’ai peint , pour le maître autel de l’église où j’ai appris
comptes-tu faire, maintenant ? — Accomplir mon rêve. — Quel rêve ? —  Peindre à fresque — et décorer Venise. * Il entreprit ce
ent son amour de la beauté et la célébrité dont il jouissait. Giorgio peignait à l’huile, sur de la chaux. Il espérait que, grâc
Il commença par décorer sa maison, place San Silvestro. Il composa et peignit en camaïeu et en clair-obscur des scènes champêtr
t pas la signification de son œuvre. En réponse à leurs critiques, il peignit , sous cette allégorie immense, l’histoire de Fréd
ces enseignements, et je le vis écoutant le Giorgione. Peu après, il peignit , à l’imitation de Barbarelli, le long de la façad
t les membres sont bien proportionnés ! Fou, je le serai, quand je ne peindrai plus des arbres dont on dira : « Comme ils tienne
ore et, dites-moi, dites-moi, camarades, si jamais artiste dessina et peignit avec autant d’élégance et de vérité, des mains !…
bon de s’étendre, de discourir, de boire sous leurs rameaux ! » — Tu peins nos rêves de bonheur, s’écria Bordone. Tes seigne
reconnue jusqu’ici), car elle n’est que la transposition d’une œuvre peinte , le sculpteur ayant dû se contenter, comme modèle
le sculpteur ayant dû se contenter, comme modèle, du triple portrait peint par Philippe de Champaigne, aujourd’hui à la Nati
pta d’orner la façade longeant le grand canal. Il demanda à Titian de peindre celle du Traghetto del Buso et Palma fut chargé d
tre, célèbre, dans l’Italie entière, pour l’habileté avec laquelle il peignait les grotesques et enlaçait les feuillages et les
ace et leur valeur décorative étaient moindres. Seul, Giorgio pouvait peindre des cavaliers, des femmes, des enfants et des ani
tait à Pozzuolo des constructions couvertes de magnifiques grotesques peints et moulés en stuc, il y passa plusieurs mois. Il
ités remplies de curieuses ruines. Il retourna à Rome pour essayer de peindre des figures et partit subitement pour Florence où
galantes.   La très excellente Catherine Cornaro l’appela à Azolo. Il peignit son portrait, dirigea des concerts, des mascarade
ardin me passionnait plus, je le jure, que mes fresques… J’essayai de peindre la Maurina. L’attention avec laquelle je l’examin
le nom sans exciter les sarcasmes et les railleries. — Au temps où je peignais les salles du Palais, à Florence, me répliqua Zar
ré réclamaient un apaisement : le travail me devint une nécessité. Je peignis une Sainte Famille, le portrait d’un Chevalier de
ise. L’œuvre de Giorgione en effet modifie profondément tout l’art de peindre  ; jusqu’alors le peintre avait surtout été un col
sur l’Allemagne et les Allemands ; les rues espagnoles ; les maisons peintes de Lombardie ; les horreurs monumentales du cimet
LE SAINT                       Tes yeux sont fardés, tes ongles sont peints . LA FILLE                         Ah, seigneur j’
porte du temple s’ouvre, que sont les cercles de bois où se trouvent peints les signes du zodiaque et qui tournent sur un fon
mescesi alle parol ? Si, d’autre part, dit M. Thovez, il s’agit de peindre une fête où sont assis des satrapes, des éphèbes,
ns larges quelques dessins fignolés surprennent, et quelques panneaux peints , évoquant des bains de mer, sont bien peints, mai
nt, et quelques panneaux peints, évoquant des bains de mer, sont bien peints , mais théâtraux ; les gens ont l’air d’évoluer au
des lèvres du moins. La bouche est la plus fermée qui ait jamais été peinte . Voyez, au contraire, comme le sourire du Saint-J
ysa, tandis qu’il achevait ce bras lumineux. Ce suprême tableau a été peint en France, à Clos-Lucé, et pour la France. Voilà
t être les inventeurs de leur art. « Ainsi, m’a dit M. Boccioni, j’ai peint deux tableaux, dont l’un exprime le départ et l’a
nature, entouré d’ornements architecturaux et qui porte, sur un socle peint , en lettres capitales, les noms et titres de l’hé
4 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
aptivante Cécilia Gonzagua qui revit là, entière, en un petit panneau peint , un croquis à peine indiqué (une femme vue à mi-c
, elle répond par cet autre symbole, son portrait, — ce petit panneau peint qui est là dans cette salle du Louvre et pour leq
Il advint que Verrocchio fut chargé par les frères de Vallombrosa de peindre le Baptême du Christ, et Léonard obtint d’achever
x. Mais cette légende n’a que la valeur d’une tradition, car l’art de peindre avait toujours été celui auquel Verrocchio attach
l’Uffizi. Cette histoire que conte Vasari d’une Méduse plus ancienne, peinte sur un écu en bois, est peut-être une invention ;
son garçon a préparé une surprise. Ce n’était pas pour s’amuser qu’il peignit cette autre Méduse, le seul grand tableau qu’il l
ets d’une atmosphère singulière où se jouent des lumières variées. Il peignait les fleurs avec un bonheur si surprenant que dive
enait à un si curieux observateur, à un inventeur si ingénieux. Aussi peignit -il les portraits des maîtresses de Ludovic, Lucre
le mur humide du réfectoire où suintaient des sels minéraux, Léonard peignit la Cène. On racontait cent anecdotes sur ses reto
un bout à l’autre de Milan pour donner un seul coup de pinceau. Il la peignit , non pas à la fresque, où tout doit être « improm
omme qui prend congé de ses amis. Cinq ans après, le jeune Raphaël la peignit à Florence, au réfectoire de Saint-Onofrio, dans
l’on montre encore sa prison, aux murs couverts d’étranges arabesques peintes en couleurs, attribuées par la tradition à sa mai
t un transport d’inspiration, une extase prolongée. C’est alors qu’il peignit les tableaux du Louvre, ses œuvres les plus certa
lo a adopté les principes du vérisme, c’est-à-dire qu’il s’efforce de peindre la vie réelle ; or, dans la vie réelle, la musiqu
la Renaissance (collection Goldschmidt), le buste en bois sculpté et peint de Cécilia Gonzagua, qui pourrait bien être du Pi
5 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
éger, des cheveux par petites boucles claires, ainsi qu’il aime à les peindre . Le costume lui-même est sévère : manteau simple,
ouble sève. Mathématicien, il dicte, alors qu’aveugle il ne peut plus peindre , des traités qui sont à la Bibliothèque du Vatica
qu’il modelait en terre et revêtissait d’étoffes lourdes avant de les peindre , sont bien dans l’air, les groupes sont heureux,
neziano ; puis, c’est Rome où Nicolas V, ce grand bâtisseur, lui fait peindre les chambres de son palais. Mais si ce pape « ave
comble d’objets d’art, ce poète, cette mauvaise tête, voulut se faire peindre par Francesca, dans sa chapelle, à genoux devant
Pasti fit sept médailles d’elle ; le Pisanello, une. Francesca dut la peindre , naturellement. Il l’admit à la voir le jour où i
ngtemps à la cour de Rimini ; le duc Borgo l’appela à Ferrare. Là, il peint à fresque des salles entières du palais de la Sch
ec des hauts reliefs colorés. L’honneur était grand pour Francesca de peindre un prince qui avait attiré près de lui maître Jus
ti qu’il descendit, chez le père de Raphaël qui dorait des statues et peignait des vierges si roides et si dures, tout en écriva
voix de ténor au timbre exquis, à MM. Fugère, Bouvet et Isnardon qui peignent , chantent, font de l’escrime, boivent et dansent
l’Amour (Alcan). 3. Voir au Louvre le curieux petit panneau, où il a peint Pandolfo agenouillé devant la Vierge. 4. Cf. La
6 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
même où il aurait dû être. Le retrouver peu après à Rome, en train de peindre en trompe-l’œil la Grande Salle du palais du card
de soigner le cheval. Mais l’atelier l’intéressa, l’envie le prit de peindre . Tassi consentit, et de domestique il fut promu é
nt vers la lumière bienfaisante, tous ceux que tourmentait l’envie de peindre . Comment n’entra-t-il chez aucun de ceux-là ? Il
les Varie figure Gobbi ; il a même été jusqu’à Anvers où Van Dyck l’a peint les cheveux au vent, la moustache en croc, la roy
ombres ayant été indiqués au moyeu de la craie noire ou du crayon) de peindre d’après nature avec des couleurs, — aux champs en
bles ». Il ne sera jamais triste, et durant la peste s’enfermera pour peindre six tableaux où il croit qu’il sera question d’Ul
Chryseïs, de Cléopâtre et d’Antoine et de David sacré par Samuel ; il peindra pour Monsieur de Fontenay, pour Monsieur Passart
e, alors que les peintres du roi, cherchant « des effets de nature », peignaient des feuillages sur du fer découpé, pour raccorder
une des meilleures œuvres de Sanzio ; c’est le dernier tableau qu’il peignit dans sa manière florentine, avant que d’aller à R
sacre à Villon dans l’Homme criminel 14 : « Villon, poète et voleur, peignit ses deux qualités opposées dans ses deux poèmes (
u merveilleux pays, aux œuvres quasi mortes et ruinées, qu’aux pages, peintes , laissées vivantes par les géants disparus. C’est
s de Fragonard assez peu satisfaisants, une tête de prêtresse « était peinte d’une manière un peu trop doucereuse, on a été pl
ès Pietre de Cortone au Capucin. Ce jeune artiste a un peu de peine à peindre les chairs et à donner le vray caractère des airs
oignée et de l’étude qu’on remarque dans la figure académique d’homme peinte par le sieur Fragonard, cependant on craint que l
e cassée avait été amené en Italie par l’abbé Gougenot. Il venait d’y peindre , à son retour de Naples, deux tableaux expresséme
élabrées, croquait dans la campagne romaine les paysans et les bœufs, peignait le Sauveur lavant les pieds à ses apôtres pour l’
offrant chacun une figure de la Foi, de la Charité et de l’Espérance, peintes en grisaille sur un fond vert. 3. Au dernier mom
7 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
artistes régionaux et les Asiatiques ont créé un agiotage de la chose peinte qui la sort du domaine esthétique. D’après le Vin
sible au même sens que l’Église attribue à la résurrection des corps. Peindre , c’est en réalité transfigurer : faire passer du
me effet de propagation sonore : ce sont là des expériences. Quand il peint la Joconde, il crée une chose unique que nul jama
rovidence, dès 1516, la main sublime qui créa la Joconde ne peut plus peindre , à peine si elle dessine encore. Pourquoi, ce maî
tiques et un peu sauvages. Ils eussent plu aussi à Stendhal, qui en a peint d’analogues. J’avoue que, pour moi, je n’ai pu m’
lamente ; Venise ! tu n’es plus la cité triomphante, Que Véronèse a peinte assise en voiles d’or. Sur ta splendeur déchu
La foule, en mouvement, évoque dans l’espace, Les choses qu’aimait à peindre Canaletto. Et les trois étendards de Chypre, de
ne flamme attendrie. XVI Je t’aime à la façon de ces images peintes Que les murs de Venise étalent à nos yeux ; En
lencieux. Je t’aime sans espoir. Venise est ta patrie Aux ciels peints , ton image accompagne Marie, Et les anges resple
, dans une loggia attenante à l’édifice, une délicieuse Annonciation, peinte au xve  siècle par Juste d’Allemagne ; c’est enfi
la gare et les quais du port marchand, à Fanolo, un palais admirable, peint à fresque au dehors et au dedans. — Il faut ajout
penchée au bord de l’eau pour assister au Baptême du Christ 8, semble peinte hier par quelqu’un qui n’ignorerait aucune des re
foi tente une œuvre pieuse en donnant une grâce mystique aux figures peintes . Ils ont la volonté de profiter des connaissances
antes, il rend vivante la pensée. Devant la gravité des visages qu’il peint , une gravité mélancolique tempérée par beaucoup d
s créations. Il représente honnêtement la nature comme il la voit. Il peint l’homme avec tous ses muscles, les veines saillan
faut voir les mains, la finesse, l’élégance des doigts que sculpte ou peint Verrocchio ! La main du Christ qui découvre sa pl
sque de satyre qui lui vaut l’éloge de Laurent de Médicis. Le Pérugin peint à neuf ans, Fra Bartolommeo à dix et Andrea de Sa
ar suite de l’application à un seul genre de travail ». Il continue à peindre pendant toute sa vie. M. Marcel Reymond me paraît
venta pour diminuer Verrocchio et grandir Léonard, comme si celui qui peignit Sainte Anne avait besoin qu’on ajoutât encore au
ans plus tard, la même confrérie confia à Eusebio lui-même le soin de peindre la chapelle dédiée à la sainte. Il reçut pour ce
er à Milan et à Varallo ; en 1508, il était de retour à Verceil et il peignait pour la congrégation de Sainte-Anne, une image de
gendra le poème, et inversement ». Si bien que nous le voyons souvent peindre un rêve poétique, transcrire en vers maint tablea
alienne sont l’œuvre des Ombriens et des Vénitiens, parce que ceux-ci peignaient surtout à l’huile ou à la détrempe. Un fresquiste
ès des templiers, le plus grand poète de l’ère chrétienne devait nous peindre , dans un cadre théologique, l’incroyable agitatio
8 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
umanité ne lui doit de la reconnaissance que parce qu’il a dessiné et peint . Aux arts du dessin, il est vraiment le mage, cel
à Gregorio XVI de l’autre. D’un style sobre et vif, Angelo Brofferio peint les temps où se développèrent son enfance et sa j
précieuses de psychologue. La pièce est bien taillée, les personnages peints d’une main heureuse et sans hésitations ; cela pe
a Bibliothèque qui occupe les deux salles du fond. Les rayons en sont peints en blanc et s’élèvent jusqu’aux voûtes basses du
la nature avec d’autres yeux que les simples yeux de la chair. C’est peint , comme toujours, sur toile préalablement dorée, e
atifs ayant poussé au noir les versions précédentes, dont l’originale peinte à Pusiano. Il s’agit de l’Ave Maria a trasbordo,
choses qui entourent l’artiste, de l’hiver dans les neiges, qu’il les peint d’abord par pur enthousiasme pour la beauté de le
r d’expiation, la plus superbe créature que Segantini ait dessinée et peinte , pourrait être présenté désormais comme le type p
intre voulant exprimer des pensées de ne pas, avant tout, savoir bien peindre … ce qui n’est pas tout à fait dénué de raison. At
9 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ériel et c’est le naturalisme sans esprit, sans âme, l’art du morceau peint avec le plus de réalité possible, puis il s’élève
en rabattre de la moitié au moins de ses velléités. Pour continuer à peindre , il affecta l’humeur douce et conciliante : si on
militaire. Il fit son temps dans un corps de sapeurs. Là, d’abord, il peignit des paysages, des intérieurs d’église, épris d’un
ira l’artiste et l’envoya à l’école des brigadiers : or cela coûte de peindre , même à l’aquarelle. Fallait-il renoncer ? Allons
10 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
hez les Boursault-Coudray, Antonio avait annoncé que Wellseley allait peindre son portrait. Elle avait, tout aussitôt, essayé d
n chef-d’œuvre. Mais c’est ici que je travaillerai ! C’est ici que je peindrai mon tableau véritable, en secret ! Là-bas, j’exéc
ourquoi me fuyez-vous ? Hier vous ne m’avez pas reçue. — Antonio fait peindre mon portrait. Nina ôta son étole de fourrure, rem
is c’est avec le sang de ses veines qu’un artiste parviendrait à vous peindre dignement ! Il faut être la maîtresse d’un peintr
Je suis sûr que, plus heureux que Pietro Morga, John-Arthur Wellseley peint la figure de ses rêves ! Il l’installera chez lui
la proposition de Stella-Lucente, des allusions à la manière dont il peignait , chez moi, en compagnie de Morga et de Lowsky ; m
un portrait quelconque. C’est ici, délivré de cette présence, que je peins mon œuvre véritable. Votre musique soutient mon i
portes aux encadrements de marbre sculpté, leurs plafonds à caissons peints et dorés, leurs meubles rares, et, accrochés aux
ley auraient pu causer, à voix basse, sans être entendus. John-Arthur peignait silencieusement. Soudain, il examina Aurora, puis
second étage. Il entrebâilla la porte de la salle où Wellseley avait peint , jadis, le portrait d’Aurora. Dans le grand faute
h d’Alger ; un marché étincelle de loques, de burnous ; des boutiques peintes dans la clarté prennent des joies d’émaux autour
ouant sur les angles, variant sa diaprure, se coulant sur les façades peintes . Ce n’est pas la Venise des doges, ce n’est pas l
ès du Salon avec un troupeau de chèvres épigraphié virgiliennement et peint dans les allures régulières chères à Poussin. Je
it sortir de l’atelier de Léonard ; il est possible que le maître ait peint la tête de la Vierge et celle de l’Enfant Jésus.
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ion, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnair
gicides de tous les temps. Art ancien. Teodore de Wyzewa : L’œuvre peint de Jean Dominique Ingres (Frédéric Gittler) [extr
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
uliette, via Capuccini, on peut signaler un certain nombre de façades peintes , dont il ne reste malheureusement, pour beaucoup,
uences est la célèbre fresque de l’Annonciation que Juste d’Allemagne peignit en 1451 dans le cloître de l’église S. Maria in C
évolution et M. C. Bayet commence un commentaire critique des oeuvres peintes par Giotto à Assise. Le troisième fascicule de Si
13 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
des gens qui nous retournent des portraits individuels supérieurement peints et, par politesse, nous admirons, mais sans saisi
il nous donne. Son livre, qui commence fort justement par un portrait peint , est aussi un portrait écrit, portrait minutieux
d’abord la Madone de Saint-Antoine de Padoue. Le retable est célèbre. Peint par Raphaël en 1505, pour le couvent des religieu
qui le connaît bien, car il y a des liens de famille et d’habitudes, peint ce grand tableau d’une main vigoureuse : tous y e
14 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
Quand une femme a du talent, elle n’a pas besoin que la mode soit de peindre , elle peindrait contre la mode. Et c’est bien ! C
me a du talent, elle n’a pas besoin que la mode soit de peindre, elle peindrait contre la mode. Et c’est bien ! Ce qui est mal, c
outes ces conclusions, M. Silvagni tâche de reconstruire ce monde, de peindre dans ces souverains méprisés les hommes politique
ie énorme et monstrueuse. L’antique Poseidôn, terrible et beau, ne se peignait pas dans les cerveaux hellènes sous la figure de
oublier tout ce qui n’est pas elle et donnerait à penser que l’art de peindre a dit son dernier mot, et cela dès la première he
15 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
 ! Terre où pèse si peu l’ombre de tes cyprès ! Au portique la mort peint ses hideux secrets, L’art est grave : sans lui, q
ne chose admirable, et quoiqu’on dise qu’elle n’a pas été entièrement peinte par lui-même, il surpasse tous les autres peintre
avant tout, des dessins de Raphaël, et je voudrais avoir mon portrait peint par Velazquez. Il est plus simple que Rembrandt e
sible pour éviter tout ce qui reluit sur la chair ; on dirait qu’il a peint à travers un voile, tant ses têtes ont du moelleu
res creusées par les roues des chars ; sur les murailles des affiches peintes de jeux et de spectacles, les boniments des élect
fait justice du propos de Vasari racontant que le Vinci encore jeune peignit de sa main un ange qui était supérieur à toutes l
ce que son élève était capable de faire, alors qu’il pouvait le voir peindre constamment ? Faut-il ajouter enfin que, d’après
outer enfin que, d’après Vasari lui-même, Léonard aurait simplement «  peint  » sur un dessin de Verrocchio ? Sur la foi du mêm
vaut par elle-même, et il n’est pas nécessaire d’y insister. L’œuvre peinte vaut de plus par l’influence qu’elle exerça, non
rien : le vrai dans l’art est relatif à la personne seule qui écrit, peint ou compose dans quelque genre que ce soit ; le vr
16 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ille contorsions ; et je me plaisais à croire qu’elle était cet Enfer peint par le Dante, bondé de damnés. Je la comparais au
est peu à peu levé, et Messine nous est apparue comme un décor qui se peint et s’achève. Tout à coup, elle a resplendi, et la
mode, c’est-à-dire des portraits en pied. C’est de cette façon qu’il peignit celui du Cardinal de Trente, alors jeune. » Ce po
s pour une surprenante effigie de Cardinal, par le Caravage. Elle est peinte avec une décision dans le visage, avec une franch
présentées et où brillent surtout Rubens, avec le Saint Grégoire qui, peint en 1606 pour la Chiesa Nuova de Rome, figura ensu
énoy, avec une magnificence savoureuse et digne des grands siècles, a peint cette Venise que, après Chateaubriand et George S
. J’ai vu, je crois, ce que personne n’a vu, ce qu’aucun voyageur n’a peint  : les sots ! les âmes glacées ! les barbares !… P
mieux, semble-t-il, que l’épée, la plume et la fourchette. Tel il se peint au naturel dans ses lettres, tel nous le retrouvo
            Lui, Michel-Ange, un statuaire ;           Et le forcer à peindre en du plâtre durci        Une calme légende au ha
ec une soudaine amitié les vilaines fresques du plafond et les frises peintes du mur blanchi à la chaux. La salle, peu à peu, l
verrouillée dans son affreuse chambre tendue, ô dérision, d’un papier peint à joyeuses roses rouges, dans le cœur desquelles,
e chèvre comme les faunes antiques, pensif, le père dirige le chariot peint de diverses couleurs et la vigueur des beaux taur
t. Il y avait le salon laqué rouge, le salon laqué vert où les fleurs peintes s’insinuaient sous les vieux bois dorés des cimai
a ne recèle aucun mystère et n’est que contraint : lorsque Léonard la peignit (1499), elle venait de perdre une petite fille et
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
gination est supérieur à celui qui s’y abandonne. Il est plus aisé de peindre des Ogres et des Géants que des Héros et d’outrer
a dit sans feinte : « Tout auteur à ses défauts, Mais ce Goldoni m’a peinte . » Le peintre de la nature, écrit-il un peu plus
18 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ost, ni Voltaire, ni Crébillon fils n’auraient certes osé imaginer et peindre avec autant d’éclat. Mais la figure qui domine ce
otre évolution littéraire, les Novelle umane de M. Luigi Risso Tammeo peignent assez fermement une parcelle d’humanité suffisamm
aucune raison d’avoir été omises par l’éditeur belge, tandis qu’elles peignaient si bien la puissance intellectuelle du singulier
venture. Casanova a-t-il voulu, dans cette sotte histoire, essayer de peindre le côté légendaire, chevaleresque du caractère ca
es choses excellentes, en soi, mais inutiles chez un artiste qui veut peindre des aurores, des brumes colorées, des irisations,
nq ou six florins48 ». Peut-on, à certaines époques, aimer un paysage peint comme on aime la peinture de l’avarice, sans aime
édaignait point « faveurs venteuses » du sort, et se plaisait à faire peindre pour, les hôtelleries « l’escu de ses armes », se
? Moins coloriste et moins lumineux que Claude Gellée, avec lequel il peignait dans la campagne romaine, le Poussin, en prêtant
or sincero non piange ne ride. Tout au contraire, lorsque le Poussin peint dans le Déluge un cataclysme naturel auquel son t
présentent l’existence, tandis que nous représentons ses effets ; ils peignent le terrible, nous peignons terriblement ; ils déc
dis que nous représentons ses effets ; ils peignent le terrible, nous peignons terriblement ; ils décrivent l’agréable, nous déc
le musée architectural, les églises et leurs décorations sculptées et peintes  : le Baptistère et ses célèbres portes œuvres de
egardant la colline de San Martino avec ses gaies maisons aux façades peintes , terre cuite et bistre, qui s’étagent jusqu’au so
ière qu’on eût pu remarquer. C’était une bougie de parade, une bougie peinte qui se trouvait dans un grand chandelier de bois
émanait d’elle… Je revoyais sa chambre : son lit de cuivre, la bougie peinte devant la madone, un bouquet d’œillets sur la tab
le esclave !… Quel triomphe exaltant ! quelle joie inouïe ! La bougie peinte clignotait dans son chandelier de bois, et la gla
s que toi, j’étais avec toi… Je la serrai contre moi ; mais la bougie peinte était entièrement consumée ; la nuit devenait plu
ongé à ce maître trop vanté Segantini. Il est vrai que M. Vitteleschi peint l’Engadine, patrie picturale de Segantini. Il y a
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
4 000 fr. Un amateur donna ensuite 46 000 fr. d’une toile vigoureuse, peinte avec un art minutieux par Bartolomeo Veneto. Une
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
sa à Léonard, comme M. Romain Rolland le remarque, « l’humiliation de peindre une victoire des Florentins sur ses amis, les Mil
21 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
dans la cire (comme il semble que ce fut son goût habituel) une Flore peinte attribuée à Léonard (mais en réalité œuvre du xvi
lara sur l’honneur avoir vu Lucas modeler ce buste d’après une figure peinte de Léonard de Vinci ; et le fils même du sculpteu
erne. Ayant donc baptisé Lolo « Boronali », il entreprit de lui faire peindre un tableau… avec sa queue, préalablement munie d’
 X… a disposé, sur une chaise faisant office de chevalet, une toile à peindre à l’état de neuf. En ma présence, des peintures d
tistes, M. Gabriel Mourey passe en revue les diverses interprétations peintes et sculptées de Salomé et M. Paul Vitry donne un
monumental du palais de S. Sofia sur le Grand Canal, Pietro Longhi y peignit la Chute des Géants ; mais il revint vite à des t
d’Onofrio ; Madone de N. dell’Arca, terre cuite ; — relief en argile peint d’Onofrio, Sainte-Maria dei Servi ; portail en te
is d’autres fois, il les oublie dans des amours faciles. Il s’amuse à peindre « ces gentilles fillettes qui vont et viennent su
22 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ar l’acquisition d’une partie de la collection de statues et de vases peints antiques que le diplomate avait lui-même formée a
copies gréco-romaines de l’art grec du ve ou ive  siècle, des vases peints de Campanie et d’Apulie. La Pallas a atteint le c
e personne tout d’abord n’entendit et qui parut fort pieuse. Elle fut peinte sur une large bande de toile hissée, selon la cou
la ; Benetti dans une série de miniatures, médaillons, camées, verres peints , représente Garibaldi dans ses différentes tenues
on pourrait croire, un recueil de portraits. Certes, M. Jules Destrée peint avec talent MM. Sidney Sonnino et Giovanni Giolit
s saints Jean et Paul et leur gloire. Sur les parois de l’église sont peintes de nombreuses figures de saints. On a pu déchiffr
troisième fresque représente le martyre de saint Thomas de Cantorbéry peint peu après le martyre du saint. Le chevalier Renau
23 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
loire de nos maîtres dessinateurs, et la dernière consacrée à l’œuvre peint , dessiné ou gravé d’un des meilleurs artistes de
s poètes que cette guerre a encore magnifiés : le regretté Verhaeren, peint par son compatriote Th. Van Rysselberghe, d’Annun
oute conduits vers un nouveau réalisme que nous pouvons exprimer sans peindre des locomotives. Tous les efforts des peintres d’
te « d’après nature » dans une rue de Tanger. En premier plan, un mur peint en bleu. Ce bleu influençait tout le reste, et Ma
cette sensation de bleu qui dominait toutes les autres, il aurait dû peindre en bleu, ainsi qu’un badigeonneur, tout le pannea
à la couleur. Ce qui concorde avec ce que disait Cézanne : « Il faut peindre d’abord et dessiner ensuite10. » Et quant aux au
des ou résignées de ces hommes à demi fous. M. Moretti aime surtout à peindre les sacrifiés, les souffre-douleur, les humbles,
24 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
orceaux de grande valeur, notamment le célèbre Portrait de Mahomet II peint par Gentile Bellini lors de son séjour à la cour
lique, la joueuse de luth, et Violante, la nonnette ! IX. Le verre peint La Rosalba, délaissant, pour un jour, ses past
ord un jeune officier, en me désignant l’assemblage des constructions peintes à la chaux vive et qui semblent sortir de la mer.
r le château du Gouverneur, vaste construction de l’époque espagnole, peinte en rose, et dont les tons harmonieux s’aperçoiven
 : « Entre les deux premiers, Monsieur, il y a une différence. Racine peint les hommes tels qu’ils sont, Corneille tels qu’il
i concerne cette question. Après nous avoir rappelé que ces fresques, peintes sur les murs de la villa Tornabuoni, près de Flor
-être, n’a-t-il pas ainsi souligné l’angoissant mystère de la fresque peinte par Botticelli ! Voici la fresque de droite, tel
« le miroir de l’élégance ». En 1497, onze ans après qu’il avait fait peindre cette fresque sur les murs de sa villa, neuf ans
que si l’artiste n’a point d’amour pour cette vie qu’il se propose de peindre . Ce n’est pas le cas de Boccace. Je viens de reli
Ce personnage tenait une grande place dans ma vie. C’était un pantin peint en vert, en jaune, en bleu et en rouge. Je l’aima
25 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ction éthique. Mais cela n’implique pas la nécessité de s’abstenir de peindre les corps qui ne se déplacent pas et qui sont pou
plus vulgaire contingence, de l’obsession religieuse et morale. S’il peint quelquefois la volupté, c’est avec une si grande
que la réalité, dès que l’incertitude la torture. Le passage qui suit peint avec simplicité la qualité de son esprit ; elle y
r le roman de demain, elle ne sera pas l’expression exacte, celle qui peint toute la complexité de nos aspirations, comme de
la vie moderne, et aux sentiments qu’elle nous inspire. M. d’Annunzio peint la vie moderne telle qu’il la sent. C’est son dro
26 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
pictural en poésie, ne peut rien donner en peinture, et qu’un visage peint par un bon peintre lui sera toujours préférable e
27 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
e de Saint Basile, envoyaient déjà en Italie tous les tableaux qu’ils peignaient du Crucifiement, tous ces diptyques, à fond d’or,
28 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
n’a rien de la beauté ferme et de la certitude de modelé d’un visage peint par Giovanni. Les Portraits de deux jeunes hommes
ise. À la fin de sa vie Bartolommeo rechercha la finesse allemande et peignit les cheveux avec une minutie extrême. Il y avait
29 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
’être rentré au port. Dans les deux cas, les mêmes procédés servent à peindre l’horreur spéciale de cette situation : l’homme g
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