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1 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
15, p. 665-681 [677]. […] L’Italie sera peut-être territorialement le pays qui s’enrichira le moins. Elle obtiendra Trente,
crifice tout national, mais qui n’en pèse pas moins lourdement sur le pays , et qui est imposé par des événements dans lesque
nt sur le pays, et qui est imposé par des événements dans lesquels le pays n’a aucune responsabilité. C’est une naïve concep
ne responsabilité. C’est une naïve conception que de s’imaginer qu’un pays se jettera de gaîté de cœur dans la mêlée, alors
qui, à cette heure tragique, sont responsables des destinées de leur pays . Il reste entendu que, le jour où l’Italie jugera
terait plus de quatre milliards, somme écrasante pour les finances du pays qui n’a pas les ressources des grands belligérant
t avec le consentement de la confédération helvétique. L’attitude des pays balkaniques provoque toute la vigilance de l’Ital
one, les ritorni desiderati, le retour à fa nationalité italienne des pays que l’Autriche s’est appropriés. L’intérêt supéri
l’aperçu le plus synthétique et le plus vivant de la situation de ce pays , écrasé mais non vaincu, qui ait été donné jusqu’
, nul n’y prend garde. Une indifférence féroce les entoure. La vie du pays les exclut. Après avoir défoncé des forteresses e
, ils sont arrivés sur le seuil de l’inconquérable. Au centre même du pays vaincu, ils ne sont que des exilés. Pis que cela,
rupture des relations avec l’Allemagne, qui était à peu près le seul pays fabriquant ce colorant par synthèse chimique, et
u malheur des autres. L’unique moyen efficace pour vaincre les autres pays dans la lutte économique parait être la diffusion
e manière subreptice, n’avait pas été accueilli favorablement dans le pays . Le rapprochement franco-italien qui, était dans
s. Mais la tension nerveuse exaspérée par l’attente croissait dans le pays  ; on finissait par vivre dans une atmosphère de s
oup plus d’impôts. J’ai l’idée qu’il en sera de même là-bas, dans ces pays où vous dites qu’on est en train de se battre !…
parlement était encline à écouter les avis du grand chef ; le sort du pays demeurait à la merci d’intrigues de couloirs. Alo
ction de la rue comme l’unique moyen de faire respecter la volonté du pays et d’amener le triomphe de la conscience national
elatives à la guerre, à l’histoire moderne de l’Italie, à l’avenir de pays , au sort des provinces italiennes soumises à l’Au
l. Mais je ne puis m’empêcher de remarquer que les démocrates de tous pays oublient bien facilement leur principe de respect
abjection par laquelle Montecitorio se supprimera lui-même devant le pays . Assez vils pour ne pas vouloir la guerre, ils se
développement de la législation sociale l’Allemagne apparaît comme le pays le plus démocratique d’Europe. Les Allemands, en
sentiment profond n’ont pas jugé nécessaire d’y renoncer parce que le pays est en état de guerre. Ils entendent l’« Union sa
uter de ce qui ne regarde pas le secret des opérations militaires. Un pays fort, qui se trouve impliqué avec toutes ses ress
n Belgique sous la domination allemande, il ne parle de l’état de son pays depuis l’occupation étrangère que par ouï-dire ;
oborer de beaux raisonnements métaphysiques l’action guerrière de son pays . En lui répondant dans le dernier numéro de la Cr
ieux. Quand je lis les opuscules et les articles qui me viennent des pays alliés, et particulièrement de la France, et que
gnes de faiblesse, ou tout au moins l’indice que les esprits dans les pays latins et slaves ne sont pas à la hauteur des évé
e ne suis pas fait pour cette besogne et je déplore que dans d’autres pays mes collègues en philosophie s’en soient chargés,
e si misérablement faussé par les nationalistes sectaires de tous les pays . L’élaboration de l’art, de la philosophie, de l
la réunion de Zimmerwald, où les minorités socialistes des différents pays d’Europe ont renoué les liens rompus de l’Interna
publique. On ignorait Thalie en France et ceux qui avaient visité le pays étaient ceux qui répandaient les idées les plus f
ciant publiquement à la protestation qui réunit en France et dans les pays alliés ceux qui estiment que la lutte contre le m
d’aspect absolument sinistre, à ce Vandervelde qui, en union avec son pays , représente à cette heure dans le monde la plus g
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
re les victoires proches et lointaines et la farouche noblesse de son pays , s’il n’est pas enfin le chantre d’une affirmatio
eur de l’expression d’un temps ou d’une collectivité vaste, lorsqu’un pays tout entier se reconnaît en lui et l’exalte, est
s inconscientes, les aspirations les plus occultes de sa race, de son pays , de sa communauté, trouvent dans le poète leurs e
de son œuvre est celui de l’accusation impitoyable portée contre son pays , ses gouvernants avides et insatiables, son peupl
é dans l’espoir suprême de renouveler les plus belles énergies de son pays par le souvenir des plus antiques gloires, en con
eux et inflexible saluait les personnages de la monarchie, qui, en un pays constitutionnel, jouent souvent, non sans grotesq
s le sang de l’insurrection générale les plus anciennes vertus de ses pays séparés par la tradition et par les origines même
it par les pires erreurs, si des hommes de talent régirent le sort du pays , ils furent encadrés trop souvent par des ambitie
idylle de sa jeunesse dans les maremmes, les marécages toscans de son pays natal, la mélancolie qui s’enlace, se noue et se
écrit enfin la page qui doit rester dans l’histoire littéraire de son pays . § La signification de l’œuvre de Carducci a surt
iècle, ont transformé la situation politique et puis l’esprit même du pays nouvellement constitué. Son Esthétique est donc f
e la vie d’une nation, où un homme est élevé aux sommets héroïques du pays , où il entre vivant dans le Walhall. On ne discut
u contraire lui-même l’impression d’un orage, l’orage de l’âme de son pays , s’abattant avec tous ses éléments séculaires con
ndiale la culture italienne, et semblent être attendus par l’élite du pays , et particulièrement féconds. Or, il faut remarqu
ns que les principaux acteurs le sachent ou le veuillent, de tous les pays qui furent dits latins, et de tous les grands cen
déjà peu à peu, dans notre inconscient, des éléments qui, de tous les pays méditerranéens en réveil, élèvent leurs voix de r
tre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance
3 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
qu’il était riche, ce qui était assez rare dans l’aristocratie de ce pays , et qu’il avait un fils et une fille, l’un et l’a
ne déesse, vivait à mes côtés. Nous voyagions dans le plus magnifique pays qui ait été créé sous le ciel. Enfin, l’été était
es avec bonheur. L’âme de Lina vibrait, elle sentait la beauté. Et ce pays admirable, qui paraissait être le sien, dont elle
primait au physique l’idée de la perfection. Elle était pareille à ce pays de Syracuse. Je l’en sentais la fille. Et contemp
système, ce poète incapable d’atteindre à un style, aura donné à son pays les œuvres littéraires les plus profondes de ces
nts de la Valteline. Tome CI, numéro 376, 16 février 1913 Au pays de Circé Philippe Champault. Tome CI, numéro 3
prendre. À un peuple réel répond, comme on aurait dû s’y attendre, un pays réel. Mais à côté de ces hommes de chair et d’os,
e savoir ; et pour cela soumettre les renseignements d’Homère sur ces pays à la méthode d’investigation qui a donné pour Sch
ussi parfois rigoureuses, qui le relient à ses voisins ; et, comme du pays des Morts nous distinguerons le fleuve Océan, ce
r ; et presque sur cinq, car la station d’où est parti Ulysse pour le pays des Laistrygons aura aussi ses exigences : elle n
près incompréhensibles. Les uns y ont vu les courtes nuits d’été des pays septentrionaux, les autres un régime pastoral, mo
illonnent sont « faciles » et en longues lignes droites. Mais tout le pays en arrière est montagneux, et encore à l’heure ac
es, à fort bien pu être la guette d’où Ulysse a tenté de découvrir le pays . Si de là il n’a pas aperçu la ville de Lamos, c’
affirmer, qu’il lui faut peu de temps pour arriver chez Circé ; 2° Le pays de la magicienne est une île ; le héros le dit tr
0 ? Passons maintenant aux traits spéciaux à telle ou telle partie du pays de la Magicienne : 11° Le port où débarque Ulysse
répond bien à la guette sur laquelle monte le héros pour découvrir le pays . Sur le chemin du Belvedere, près des ruines roma
isonniers de la Magicienne, ont cessé d’être des hommes ! III. Le Pays des Morts A) Les données du texte L’île d
du texte L’île de Circé, maintenant Pianosa, a partie liée avec le Pays des Morts, qui reste à découvrir. Car une distanc
chent au fleuve Océan, qui est à proprement parler le vestibule de ce Pays . Si bien qu’il va falloir trouver l’Océan et les
était particulièrement embarrassante pour M. V. Bérard, qui place son pays des Morts, non pas au sud-ouest de sa Circé, mais
n contresens, retrouver cette malencontreuse orientation au départ du Pays des Morts48. Et alors il a bravement imprimé que
s’écartent vers le sud et vers le nord sont donc considérées comme le pays des Morts ; et le détroit aux grands courants est
t le détroit aux grands courants est lui-même l’Océan et l’accès à ce pays . Notre nef odysséenne, dont les courses précédent
. Leurs voisines n’étaient guère mieux partagées. Un trait relatif au pays de la Magicienne l’a bien montré auparavant : Tro
erre le soleil, ni où il s’élève au plus haut. Que faire en un pareil pays  ? Pour moi tout est perdu56 ! » Ce qu’Ulysse déc
nt un accompagnement obligé des idées d’Océan, d’Extrême-Occident, de pays des Morts, une sorte de décor infernal, et nous n
rattachés l’un à l’autre par ce même enjolivement cosmographique, les pays de Circé et des Morts sont, dans la pensée d’Homè
qui pourrait n’avoir pas de rapport avec les ténèbres imaginaires du pays  : ce sont, dit le texte, des gens « en proie à la
roi ». N’y aurait-il pas là une allusion au vrai nom des habitants du pays  ? Il faut se le demander. 2° Passons maintenant a
rien de particulier. Mais l’antiquité a présenté ici et là, dans les pays grecs et latins, des sites infernaux et des pèler
arrivé à la fin des terres, au fleuve Océan, qui précède et baigne le Pays des Morts, et aux derniers rivages occidentaux qu
’Erebantion, c’est-à-dire cap de l’Érèbe. N’était-ce pas l’annonce du pays où le couchant ne finit plus ? À 40 kilomètres pl
tari, avec le sens d’infernaux. D’où une nouvelle raison de placer un pays des Morts dans notre région. Remarquons-le d’aill
ssos en Espagne, et supposait un établissement des gens de ce dernier pays au nord de la Sardaigne. Sa théorie avait d’aille
la toponymie et la topographie s’accordent à faire retrouver tout le pays homérique des Morts sur la côte nord-ouest de Sar
ord-ouest de Sardaigne, aux alentours de l’embouchure du Coghinas. Le Pays des Morts est donc bien là. Comme le fleuve Océan
l. Tome CII, numéro 378, 16 mars 1913, p. 264-265. Ô douce Figline, pays du grand Marsile, Ô ville heureuse, où tout me re
et l’aspiration « en puissance et en fonction » de toute l’élite d’un pays . J’ai parlé ici de la mort de plusieurs « grands
t les grands mouvements littéraires d’« Oltr’Alpe », c’est-à-dire des Pays septentrionaux qui depuis quarante ans ont façonn
ts, les esprits solitaires font leur œuvre et la lancent à travers le pays . Et si la Musique et les Arts plastiques d’extrêm
Et c’est encore lui qui reste le plus grand poète dramatique de son pays , car les pauvres tentatives de M. Sem Benelli, au
ité jusqu’en 1873, une crise provoquée en 1873 par la concurrence des pays neufs, et se prolongeant jusqu’à 1878 ; une repri
nt le tarif de 1887. Il n’en est pas moins hors de doute que, pour un pays à population aussi dense, l’établissement de la g
t flotter au soleil, au vent, à la tempête, avec cette devise : De ce pays l’Italie ne peut se passer ! » Il y a six ans je
Seules les devantures des boutiques nous montrent que nous sommes en pays conquis. Tous les noms des villes et des province
iser l’eau bienfaisante, plus précieuse que partout ailleurs dans ces pays brûlés par les ardeurs du soleil. Les Turcs const
que du général Caneva a eu de bons résultats. On ne conquiert pas des pays aussi vastes que la Tripolitaine et la Cyrénaïque
ires dans leur expansion. Les dernières troupes turques ont quitté ce pays qui assurait au Sultan de Constantinople une port
ut militaire à l’envoyé de Sa Hautesse. Bientôt ils durent quitter le pays définitivement. Ils traversèrent la ville, la têt
 Il y a trop de figures nouvelles, me disait l’un d’eux. Je quitte ce pays . » Les Turcs n’ont rien fait pour conserver la Tr
appréciables et de se mettre sur le même rang de civilisation que les pays de l’Afrique du Nord. La défense même du territoi
les plus précises, étaient chargés de la surveillance de cet immense pays . Les munitions leur manquaient et les chefs qui l
e puissance européenne. L’état d’anarchie dans lequel se débattait le pays ne pouvait durer. Il était illogique qu’au commen
ouvait durer. Il était illogique qu’au commencement du xxe  siècle un pays si rapproché du continent restât si mystérieux, é
e influence civilisatrice, au point de paraître plus lointain que les pays les plus éloignés de l’Afrique. Le dernier vali,
ns travaillé que l’administration militaire. Elle se trouvait dans un pays neuf, mais où les usages locaux avaient force de
gers jouissant jusqu’alors d’un régime privilégié puisque habitant un pays ottoman. Il fallait donc sans tarder instituer de
lie, par exemple, le divorce n’existe pas et il est fréquent dans les pays d’Islam. Pour les Juifs, la situation est tout au
les propriétés, telle est la première institution nécessaire dans un pays neuf où les contestations naissent facilement à l
veaux occupants et chercher à répandre la civilisation elles idées du pays conquérant chez les indigènes. Les nouveaux posse
ongtemps, l’Italie avait contribué par ses écoles à répandre dans ces pays ignorants les bienfaits d’une instruction nécessa
foi religieuse à leur foi nationale, les congrégations dans tous les pays d’Islam avaient établi des missions d’enseignemen
fussent les opinions qui le dirigeassent, avait compris que dans ces pays , où la foi religieuse est à la base de la vie et
rtiennent à la congrégation de Saint-Joseph de l’Apparition. Dans ces pays où la condition de la femme est plus misérable qu
ce à posséder à ses côtés un voisin décidé à assurer l’ordre dans des pays naguère encore à la merci d’un sursaut soudain d’
e que nous avons essayé de réaliser avec un budget minime. » Dans ces pays musulmans, où la vie de la cité se continue fort
it porter ses fruits. Tripoli peu connue était pour beaucoup comme un pays de rêve où le travail devait recevoir la juste ré
rimitive. Il n’était plus besoin d’envoyer des ouvriers dans tous les pays d’Europe faire des routes, percer des tunnels, ex
ononcées à ce propos, aussi ne veux-je donner une opinion que sur les pays que j’ai pu visiter. De Tripoli jusqu’au djebel Y
pace d’un peu plus de cent kilomètres, il est certain que l’aspect du pays est désertique. De grandes oasis, telles que cell
Avec l’eau que fournissent les puits, il est possible de féconder ce pays , dont les indigènes n’ont jamais su tirer parti.
gnait dans ces lieux aujourd’hui tristes et solitaires. Autrefois ces pays étaient boisés. De grandes forêts les recouvraien
avaient dominé l’opulence et la joie. Si le nouveau régime reboise le pays , s’il enseigne aux indigènes de nouvelles méthode
ulture entreprise dans de pareilles conditions. Il apparaît que si le pays n’est pas complètement un désert, il importe de n
atines pourront réaliser cette paix romaine qui a réuni autrefois les pays de l’Afrique septentrionale dans un même essor de
larges et plus stables, les relations matérielles et morales des deux pays voisins. Le Siège du Comité, dont le Secrétaire G
ciliter les rapports intellectuels et moraux entre le public des deux pays . 3. Plus spécialement, de faire connaître en Fran
s, à l’étranger, pour y exciter des échanges intellectuels avec notre pays . L’opinion dans les deux pays, par M. Lucien L
es échanges intellectuels avec notre pays. L’opinion dans les deux pays , par M. Lucien Luchaire La réalisation de M. L
ne pourrait se voir en France à l’égard de l’Italie, ni d’aucun antre pays . On sait d’ailleurs que l’Italie, depuis deux ans
i y occupaient ; les « fondachi » du Moyen-Âge, les « fondoucks » des pays d’Orient), M. Cagnat nous montre la réitération,
erdre la tête comme le marcheur célèbre, mais il transplante en notre pays un peu terne une fleur brillante d’exagération qu
uturistes, toutes les étranges évolutions du dessin nous arrivant des pays où l’on avait l’habitude, la trop ennuyeuse coutu
ses anciens articles de journal). D’Annunzio s’est transféré dans un pays plus riche, où il peut se donner, avec tranquilli
laisser tomber des bribes dépareillées de son travail dans son ancien pays . Le Corriere della Sera les recueille religieusem
nouveau dans le train-train héroïque et sensuel de la poésie de notre pays . Plus large et plus important, surtout au point d
13, p. 365-369 [369]. Cela ressemble à ces colliers de perles du même pays , de mille couleurs, de mille facettes et tout cri
Maurel indique volontiers que l’histoire aide à comprendre l’art d’un pays , et il mêle agréablement la description des édifi
— Parmi les pages les plus intéressantes et avant les descriptions de pays et de villes, on y trouvera des choses précieuses
73. C’eût été la place de confirmer les identifications de Circé, du Pays des Morts et des Laistrygons, et de montrer leurs
ud en terre des vivants (Porto Pozzo) et à Perséphoneia (Coghinas) au pays des Morts. Mais il y faudrait une démonstration d
4 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
isite de M. Briand à Rome, bien des explications. Si les journaux des pays alliés n’ont abordé ce délicat sujet qu’avec beau
3) Une défense insuffisante contre la propagande de trahison, dans le pays . Les neutralistes ont toute liberté. Des journaux
re aux riches de s’enrichir tandis que le peuple meurt pour sauver le pays . Une capacité énergique d’imposer que chacun cont
é la justice à laquelle il a droit pour maintenir la façade morale du pays , son unité apparente, son illusoire union sacrée.
enne toute l’ampleur que comportait la situation et les ressources du pays . Des actes comme l’adhésion au pacte de Londres,
nation. Les rapprochements internationaux façonnent la mentalité d’un pays , même quand ils sont contre nature ; c’est durant
de l’ignorance de la vraie situation politique. L’Italie est le seul pays de l’Entente libérale et civilisée où ne se soit
lic indigène qui vivait et s’enrichissait des échanges entre les deux pays et de la mainmise incroyable de l’activité allema
ure où les Allemands avaient créé à leur usage une « Côte d’Azur » en pays ami, et bien d’autres, sont agités par un fort pa
tel de Bülow, lança contre le ministère, fut assez inopinée. En aucun pays , autant qu’en Italie, les ministères ne sont à la
e Parlement, c’est la crainte de l’opinion affirmée de la majorité du pays  ; mais il n’est pas sûr que certains groupes ne c
oupes ne complotent pas de la modifier : C’est vraiment l’opinion du pays , lit-on dans un rapport, qui a imposé au Parlemen
u Ministère National où seraient représentés tous les partis… etc. Le pays vibre d’enthousiasme, conclut le Giornale, mais l
nthousiasme, conclut le Giornale, mais les députés complotent. Que le pays veille, il y va du salut de la Patrie. Le person
ationale ; s’ils ne la trempaient pas, les patriotes en appelaient au pays de leur duplicité. Et le pis pour les hommes au p
irconstances où il se trouvait. Le combat qu’il mène à l’intérieur du pays , en même temps qu’il joue ses destinées, pour êtr
guerrière, soutenue par les attentions constantes et affectueuses du pays , elle tire des épreuves ardues qu’elle a surmonté
ment entre ce vibrant rapport et la situation politique intérieure du pays que nous avons décrite, que l’on considère que ce
a grave et coûteuse dans le calme et la patience admirable de tout le pays . Il y a un quart de siècle, le sentiment national
t pas peu contribué à faire accepter la guerre à une grande partie du pays , aux catholiques. Enfin, le féminisme — pour ne p
ique, clef du monde », insistent sur l’énorme valeur économique de ce pays , dont la possession (jointe à celle du bassin ind
tres. Dans les pages sur l’Italie, M. Ferrero résume l’histoire de ce pays depuis l’expédition d’Abyssinie jusqu’à la déclar
de Tripolitaine, cette expédition « qui bouleverse si profondément le pays  », m’écrivait à l’époque M. Ferrero. D’autre part
ement industriel. Sa connaissance des conditions économiques de notre pays lui permet d’écrire des chapitres de lecture faci
laine, du sucre, de l’automobile, de la houille blanche, sur quoi le pays , manquant de charbon, repose tant d’espoirs. Il n
historiques, a tant contribué à améliorer les rapports entre les deux pays . Son programme est de résister à l’invasion allem
uité et impartialité sur la vie intellectuelle et matérielle des deux pays . Tome CXVI, numéro 434, 16 juillet 1916
lecture en est utile non seulement pour l’Italie, mais pour tous les pays alliés, puisque la haute finance allemande ne ces
atiques, actives et passives, sanctionnées dans une loi intérieure du pays où ils demeurent et dans tout un système d’accord
la neutralité papale ? Peut-être le fait que tous les catholiques des pays belligérants, à commencer par les Erzberger allem
re » toujours débordante et, en général, médiocre comme dans tous les pays  : bâclée à la hâte, fragmentaire, passionnée, ell
ence à lire ses livres et, ce qui est plus étonnant encore dans notre pays , à l’acheter. Il a commencé en 1895 avec un petit
e conflit européen, l’Italie ne jouit pas d’une bonne presse dans les pays neutres. Le grand historien Guglielmo Ferrero don
la trahison de l’Italie ! » Il est facile, en effet, surtout dans les pays lointains, de calomnier l’Italie et cela pour une
i ? Personne. Hé bien, j’aurais voulu que tu cherchasses à servir ton pays . Est-il possible de donner une meilleure leçon d
’esprit des jeunes Italiens qui meurent chaque jour pour racheter les pays irredenti. Nouvelles activités qui voilent un peu
autres. Il y a la conception de ceux qui veulent la grandeur de leur pays et qui travaillent le peuple afin qu’il prenne co
tes ou serves du fait accompli. Aristocrate, impérialiste, aimant son pays avec une ferveur passionnée, il sentait fleurir u
comprendre — et nous faire entrevoir — ce qu’est l’état d’esprit d’un pays neutre. Il conte de suggestives anecdotes, et pré
x qu’impose l’abominable régime qui momentanément s’appesantit sur le pays , et il rend un magnifique hommage à l’insoumissio
5 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ugé plus prudent, ces jours derniers, de transporter à l’intérieur du pays avec les Chevaux de Saint-Marc et les plus beaux
t recherchés, profitèrent du désarroi moral naturel qui régna dans le pays avant l’arrêt définitif de l’envahisseur, pour la
agonismes régionaux qui depuis belle lurette se sont atténués dans ce pays au point de n’avoir plus rien d’inquiétant pour l
el aux premiers mois de la guerre, comme ensuite de l’intervention du pays , qui a pu détourner en partie l’effort de nos adv
es surprises, disons même des déceptions à tous (ou presque tous) les pays belligérants. Or il n’est pas besoin d’être fin p
les parties en cause sont nombreuses, neuf, à ne compter même que les pays d’Europe, et avant qu’on ait pu donner satisfacti
cisément, les difficultés seront plus grandes que pour tout autre des pays belligérants. Non seulement ses intérêts se trouv
trouveront nécessairement en opposition avec ceux de deux autres des pays belligérants, le premier et le dernier entrés dan
ésident Wilson, qui a proclamé le principe du « Libre accès de chaque pays à la mer », fermant à l’Autriche et à l’Europe Ce
e la tâche ici sera plus aisée, puisqu’il n’existe pas entre les deux pays de compétitions territoriales, pas en Europe tout
ante, car il est peut-être plus difficile d’établir l’union entre des pays qui ont des caractères communs, soit naturels soi
onomique. Il est bien évident, par exemple, que le fait pour les deux pays d’avoir tous les deux pour principale production
rra être tourné qu’en tant que l’on réussira à établir entre les deux pays soit une certaine division de travail dans ces de
a, il est vrai, quelques domaines dans lesquelles économies des deux pays peuvent être considérées comme complémentaires pl
s colonies devaient rester réfractaires à toute assimilation dans les pays étrangers, elles risqueraient alors d’être aussi
guerre, les pertes d’hommes au feu ayant été (relativement aux autres pays belligérants) peu importantes. Au contraire, la p
à descendre dans la plaine, à frapper aux sources de sa prospérité un pays riche et heureux, qu’il brûle du désir de piller
ppa. Ce jour-là, l’ennemi avait réalisé une avance de 6 à 8 kilom. en pays montagneux, sur sa direction générale de marche,
lle une supériorité spirituelle et une expression économique dans les pays d’Orient, telles qu’elle ne devrait pas regretter
M. Dwelshauwers a-t-il entendu parler de ce qui s’est passé dans son pays , à Dinant, Tamines, Andenne, Louvain, Aerschot et
qui sont gens instruits et habitent généralement depuis longtemps le pays d’où ils écrivent ; chacun d’eux s’intéresse spéc
lui-ci qu’elle était avec lui. Mais le ministère avait déjà engagé le pays vis-à-vis de l’Entente, même au point de vue fina
sont en sursis d’appel, ou, s’ils vont au front, c’est dans un autre pays que le leur, pour faire une enquête. Je défends l
s sont en sursis d’appel ou, s’ils vont au front, c’est dans un autre pays que le leur, pour faire une enquête. » Qu’est-ce
t au-dessus de tous les nationalismes. Cette cause, avec celle de mon pays martyrisé — qui est aussi le pays de M. Mesnil, —
mes. Cette cause, avec celle de mon pays martyrisé — qui est aussi le pays de M. Mesnil, — je crois l’avoir servie en social
ie en socialiste, en francophile, en combattant, trois ans durant, en pays neutre les germanophiles honteux, les « aktiviste
omités d’assistance morale » dont le devoir est de faire à travers le pays une énergique propagande. Le moral de l’arrière e
qui a pris grande importance dans la vie politique italienne. Dans le pays , les députés et sénateurs du « fascio » participa
x nom italien, a fonctionné comme pompe aspirante des cotons de notre pays … » Et il continua, en constatant les énormes béné
s socialistes italiens ont dû reconnaître, avec la grande majorité du pays , que tout effort conciliant pour résoudre pacifiq
e13… Il est donc difficile de parler de complète union sacrée dans un pays où tout un grand parti politique observe la plus
ce qui touche la guerre. Un des meilleurs moyens d’organiser dans le pays une solide « résistance morale » est d’ailleurs d
ami, il leur dit à quel dur régime les Allemands soumettent le noble pays qu’ils ont odieusement attaqué. Il a parlé dans d
nes. « Rarement l’initiative de cette diplomatie libre qui, dans les pays les plus civilisés, vit à côté de la diplomatie o
onstituée par les éléments politiquement les plus sensibles de chaque pays , a été couronnée d’un aussi plein succès. » C’est
contact. C’est déjà beaucoup que des représentants autorisés des deux pays aient pu discuter avec cordialité, et s’entendre
vité. L’histoire de l’Angleterre s’est faite par les seules forces du pays qui n’a puisé qu’en lui-même et dans la mer qui l
is spécialisée dans le métier des armes, mais a pris part à la vie du pays , collaborant à la formation de l’idéal moderne, à
en Angleterre, et d’autant plus significative si l’on songe qu’en ce pays existe dès les temps les plus reculés la taxe pou
es font présumer qu’il s’établira en Angleterre avant tous les autres pays , sans produire d’altérations morales et sans impo
est si considérable même que le Comité yougoslave, qui fait dans les pays de l’Entente la même œuvre anti-autrichienne que
une dalle de bronze qui le couvre tout entier. Avant l’entrée de son pays dans la guerre, Arrigo Boïto mandait à son ami :
nt à prendre copie de la Madone, décide de rester à cet effet dans le pays . D’où, au second acte, le fatal imbroglio d’amour
ient chaque jour plus prospère, puisque le Sud est toujours parmi les pays les moins civilisés d’Europe et offre encore le p
6 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ur étudie l’Italie contemporaine, « la Terza Italia » : caractères du pays et de l’habitant, politique générale, relations f
es hommes et des choses d’Italie. Autant qu’il le connaît, il aime ce pays  ; et ses pages sont animées d’une belle chaleur l
de l’Angleterre, car nul n’ignore quelle conception opposée ces deux pays ont de l’État et de la guerre, pour ne citer que
’un maître défunt est comprise et interprétée par les artistes de son pays , qui sont évidemment qualifiés pour en prétendre
ettes du prestigieux notateur des types et de la vie populaire de son pays , Gemito, et une série de médailles du bon sculpte
excellent moyen que les Italiens emploient avec succès dans bien des pays  ; il maintient et répand l’usage de la langue ita
evues, ou raisonnablement supposables. La prospérité marchande de ces pays , à cette époque, une institution dominante, la Pa
e savoir qu’elle y épuisa, en faveur d’Urbain VI, c’est-à-dire de son pays , le reste de ses forces. Dans son remarquable cha
lle école, sinon celle qui a le génie latin pour inspirateur, et quel pays , sinon celui de France ? Si nous devons arracher
ples aux plus héroïques, des plus forts aux plus beaux. C’est dans ce pays que l’originalité de la pensée, de la recherche e
ons doit nous prendre et nous retenir par sa séduction, comme dans le pays de France ; nous pouvons nous rappeler que nous v
, de Florence, a demandé à quelques personnalités intellectuelles des pays latins leur opinion sur une Fédération de tous le
ion… … Comme solution pratique, immédiate, je conçois que dans chaque pays intéressé, les sociétés, les associations, tous l
firent comme d’habitude beaucoup de réclame ; des savants de tous les pays , envoyés aux frais des divers gouvernements, vinr
sollicitant même instamment la collaboration des savants de tous les pays  ; et ils devenaient ainsi, en apparence, des orga
la solidarité internationale. Dès maintenant les savants de tous les pays de l’Entente devraient songer à collaborer en vue
ublicistes italiens ou slaves », constate M. Haumant, « proclament ce pays , les uns slave, les autres latin. » Sans essayer
alien, si l’on songe que les relations intellectuelles entre les deux pays latins deviendront plus étroites après la guerre.
, sous-pourvoyeurs ont déjà pensé à s’engraisser malhonnêtement en ce pays . Pensez-y donc, et faites votre possible pour que
ers comme les Odi Adriatiche, qui sont tout vibrants d’amour pour son pays et pour l’Italie. Il s’en va à 34 ans. Tome C
ier Borgese. Il y a de la couleur — la manière de l’esquiver dans ces pays -là ! — et des tableautins de villes assez bien en
tes. On les étudie, on les cultive. Plusieurs provinces dans tous les pays ont leur littérature dialectale ; poésie, prose,
la guerre ne durerait plus très longtemps, que l’intervention de leur pays en abrégerait le cours, qu’on pouvait demander à
ans fortes secousses, de l’état de paix à l’état de guerre. La vie du pays n’en souffrait pas au même degré que celle des na
eule ressource, et de donner le plus vite possible l’eau potable à un pays qui en manque à peu près totalement. Les Méridion
ndu faire souvent dans les Pouilles, en Sicile, en Calabre et dans le pays napolitain. Cette guerre devra élargir la mentali
es. La plupart des mesures qui concernent l’organisation militaire du pays dépendent du Ministère auquel ont été conférés le
is certain, dit M. Nitti, que les hommes qui représentèrent devant le pays le programme de la neutralité auraient donné aux
souvent et que ses droits fussent respectés ou augmentés. Parfois le pays fut impressionné par l’attitude ambiguë de certai
. Cette série d’événements eut la meilleure influence sur le moral du pays . À ceux qui parlaient d’impérialisme anglais, le
on essentiellement agricole75. La bonne volonté du gouvernement et du pays s’est manifestée également dans l’organisation de
invincible », elle reconnaît la grandeur de l’effort accompli par son pays . Si elle insiste sur l’espérance de la paix, elle
des méthodes allemandes. Sans parler de l’espionnage (et dans peu de pays on en a si bien démonté les rouages), on s’est at
nt confiance dans l’issue de la guerre actuelle ; l’expansion de leur pays y trouvera toutes sortes d’avantages. Le problème
e d’une crise de croissance décisive. M. Savj-Lopez, en comparant son pays au Japon, veut indiquer qu’il a pour lui la jeune
a une théorie de gouvernement qui, pour la politique intérieure d’un pays en guerre, n’est pas dissemblable de celle qui a
ellent spécialiste, M. Riccardo Bianchi ?… Il y avait malaise dans le pays et dans les milieux politiques. De là, le paradox
aurait pu provoquer de rabattement, et étant donnée la façon dont ce pays était entré en guerre, il aurait pu y avoir des r
e toute l’autorité dont il jouit encore en Italie pour le bien de son pays … Si nous passons des hommes politiques aux théori
lisme des grandes puissances est une menace constante pour les petits pays . Nous, Suisses, nous devons tous exécrer ce systè
vœu de sa population est gouvernée depuis quarante-sept ans comme un pays sujet. La Prusse, bien avant la guerre, s’est arr
nds de langue et de race, ils sont un danger pour l’État. Quel est le pays qui, profitant du malheur et de l’écrasement de l
e Flamands et Wallons un fossé de méfiance et de haines ? Quel est le pays où les Treitschke de l’Université et les Bernhard
lle garde une vertu unique et triomphante : elle se fait aimer. Aucun pays n’a été, à travers les siècles, l’objet de tant d
tion de leurs appétits et une démonstration de la nécessité pour leur pays très peuplé de s’épandre au dehors. Mais on peut
rigue, à défaut de conquêtes morales. La conception de l’État dans le pays en est encore à la forme féodale, — à l’idée d’un
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
nis dans une même tendance, selon les talents et selon les différents pays . Mais à chacun de ces groupements encore anonymes
dont la portée intéressera sans doute l’histoire littéraire des deux pays . Giovanni Cena : Homo. Nuova Antologia. Rome
tzsche, les attitudes du philosophe devant la nature merveilleuse des pays du soleil, de ces « pays méditerranéens », qu’il
philosophe devant la nature merveilleuse des pays du soleil, de ces «  pays méditerranéens », qu’il voulut chérir avant tous
ai s’il pensait rester à Sorrente et il me répondit qu’il trouvait ce pays le plus beau qu’il eût jamais vu, et que l’air do
ller Sorrente ; c’est un “Sorrentinois” qui connait l’histoire de son pays , qui me l’a conté. » Puis il se leva, me salua et
8 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
prendre pour mesure la plus petite longueur de toutes les brasses des pays d’Europe, qui est celle d’Espagne, 1 m 675 mm, qu
ue des grades de parade… Toute sa vie et pendant ses voyages, en tout pays , on le voit suivre les travaux des loges et assis
ouvrir les jeux sur les agissements d’un homme ayant séjourné dans le pays des idées nouvelles, hardi, intelligent, entrepre
e pouvaient se la permettre, par respect pour la magistrature de leur pays  ; mais, pour qui sait lire entre les lignes, voic
nitarisme, comme il en est né à la littérature et à l’art de tous les pays , dans la période l’effervescence qui a suivi les
ion des forces essentielles de l’homme et de la légende totale de son Pays . M. d’Annunzio a écrit des poèmes vibrants, lorsq
la force de ton cœur. Ta guerre n’en eut pas une aussi grande. Un pays qui peut envoyer des milliers d’hommes mourir sur
, et qui a un poète vivant capable de les exalter de la sorte, est un pays qui peut espérer. La Vie anecdotique. Virgil
, numéro 354, 16 mars 1912, p. 230-249. Bien que l’Italie soit un des pays les plus visités de l’Europe, c’est un des moins
al de la civilisation européenne. J’entends ici par connaissance d’un pays non point la connaissance extérieure de ses monum
qu’ils ont affaire à un étranger ignorant la langue et les usages du pays et vous trompent vulgairement si vous ne vous déf
si. Beaucoup d’Italiens sont portés instinctivement à croire que leur pays reconquerra son prestige, et son influence par le
l’idéal entrevu à l’origine par les meilleurs ! On avait souhaité un pays vraiment libre, une sorte de république fédérale
ment libre, une sorte de république fédérale où toutes les régions du pays se fussent développées selon leurs tendances prop
as qu’elles ont eu besoin d’opérer un coup de force au détriment d’un pays incapable de se défendre pour se rehausser dans l
èmes urgents offrait la vie italienne ! Sous beaucoup de rapports, le pays demandait une régénération complète : d’immenses
ergie vitale, au bruit des discours et au clinquant des parades : nul pays eu Europe n’a de frontières mieux délimitées par
rces de l’État, il est inférieur à ce qu’il est dans presque tous les pays d’Europe. Et encore dans ce domaine tout l’effort
ption, sont relativement nombreux en Italie, je le dis à l’honneur du pays . Les universités italiennes sont supérieures à le
titude arrogante et mesquine fait que l’on rencontre rarement dans ce pays , particulièrement dans le monde universitaire, de
alie, qu’Augusto Murri, en récompense des services réels rendus à son pays , a été exposé publiquement aux outrages des plus
ésent, la chose est d’autant plus évidente que la Tripolitaine est un pays très pauvre et que, de l’aveu même des plus optim
aujourd’hui, à lire les journaux, qu’un vent de folie a passé sur le pays . Il y a une disproportion si flagrante entre l’év
ut différent du point de vue nationaliste, qui ne voit la grandeur du pays que dans l’emploi de la force brutale, dans les c
ses lutteurs d’amour dans toute la saine brutalité des hommes de son pays ensoleillé, très païen, de cette terre d’Otrante
le ! 10 hommes tués ». Hé ! nous savons ce que cela veut dire ; notre pays est du midi et demi. Ne lisons-nous pas : « grand
pour écrire, plus tard, ses ouvrages en se servant de la langue de ce pays , dont il connaissait l’histoire dans ses menus dé
on lui signifie le même ordre, qu’on lui avait signifié dans tant de pays déjà, celui de quitter Barcelone dans les trois j
Pauvres Espagnols ! la beauté, la fertilité et la richesse de votre pays sont la cause de votre ignorance, comme les mines
e. — D’abord l’esprit naturel est une production endémique de ce beau pays  ; tout le monde en a ; le sexe y est beau, et on
sont exquis et à bon marché. Que peut-on désirer de plus ? Puisse ce pays ne pas se corrompre par la trop grande affluence,
ers, on ne fait meilleure chère qu’à Montpellier : c’est un véritable pays de Cocagne. Enfin Nîmes : C’est une ville qui m
gne ce que d’Ancona conseille aux casanovistes : Retrouver, dans les pays parcourus par l’auteur, des souvenirs contemporai
il prit sans façon les terrains appartenant à de grandes familles du pays  ; tout a été bien tant que la citadelle a existé,
, de la station de Figueras, que le comte qui fait grand bien dans le pays , s’occupant d’œuvres humanitaires, y possède un b
ts non temporaires compris, puissent rapporter, en rentrant dans leur pays , des centaines (M. Fiorentino appuie en répétant
ucoup plus forte en 1911, en raison de la guerre, si les rapports des pays voisins sont fondés ? Mais cela ne fait pas 800 0
t de la diminution de la capacité de production et de consommation du pays , etc. Il est bien délicat, faute de chiffres préc
672 [664-666]. Vu l’état d’hystérisme que provoque la guerre dans les pays belligérants et spécialement dans la partie de la
é par mes sympathies naturelles, par mes amitiés, par mes études à un pays , c’est bien à l’Italie, où depuis vingt ans j’ai
largiront assurément leur esprit et peut-être comprendront-ils que le pays qui a donné les premiers humanistes rétrograderai
ado où il y aurait place pour tous ceux qui meurent de faim dans leur pays et doivent aller chercher fortune au loin. Par qu
t en recrudescence maintenant que la guerre anime la réaction dans le pays  ? Du reste, à propos du procès Murri, je n’ai pas
apparaître un type d’ailleurs connu : celui du commerçant maritime en pays neufs et lointains16. Essayant ici une lâche plus
une lâche plus modeste, je vais indiquer brièvement que Schérie, leur pays et leur ville, aussi fantaisiste qu’eux-mêmes pou
e, voir de nos yeux, fouler de nos pieds, et toucher de nos mains. Ce pays et cette ville, nous allons les retrouver dans l’
’un traduisant l’autre, et qui indiquent tous deux que nous sommes en pays noir, c’est-à-dire volcanique. 4° Passons mainten
on à partir de Gibraltar le long des rivages d’Europe. Pour longer le pays des Ibères (jusqu’aux contreforts méridionaux des
sur les côtes tyrrhéniennes (jusqu’au Tibre) : un jour et une nuit au pays des Latins (jusqu’à Terracine). Puis, en deux foi
utre part, toutes les indications d’ordre plus général, concernant le pays des Phéaciens, se rapportent, plus manifestement
toriques et moraux du nationalisme français, il les a appliqués à son pays . Depuis-une dizaine d’années environ, M. Corradin
onsciente, d’une patrie digne d’être une nation et de le savoir, d’un pays capable donc d’avoir un style dépensée et de sent
alement l’exode et le recueillement de cet élément de puissance qu’un pays tend vers d’autres pays lointains, et qu’on appel
cueillement de cet élément de puissance qu’un pays tend vers d’autres pays lointains, et qu’on appelle : émigration, l’écriv
z les « jeunes », parmi les derniers éclos à la vie intellectuelle du pays . Les attitudes littéraires de la génération itali
téressants, et se placent en dehors de la production ordinaire de son pays . Gabriel d’Annunzio. Poésies. Hérelle tr. Calm
42), de Dinant, et avant lui par les frères Hubert et Jean d’Eyck, au pays de Liège ; ces deux derniers étaient déjà des art
ix-huitième siècle, les Suisses se trouvaient malheureux d’habiter un pays aussi affreux que le leur. Le sentiment général s
auvagerie, par conséquent ; pas tant de naturel qu’on ne se sentît en pays habité, et, chose pas dédaignable, bien habité. L
quérir, de son moi, sa nature ou sa culture. La France est le premier pays du monde pour la civilisation, l’Italie pour les.
hier, il fait beau aujourd’hui, il fera encore beau demain… C’est le pays de la confiance que celui-ci, ou plutôt de la cha
en l’écoutant. Cette musique légère, fluide, limpide comme le ciel du pays qui la vit naître, n’enclôt nul troublant secret.
t de France, Manzoni s’apparentait étroitement à l’élite jeune de son pays , ou plutôt de cet agglomérat d’états avides de re
n mouvement de tristesse et d’angoisse. C’est comme un départ pour un pays lointain ; au moment où l’on quitte la terre ferm
t, et je la baisai doucement. Elle avait reconnu à mon accent de quel pays j’étais, et elle murmura : « Un diable de Françai
Tome C, numéro 372, 16 décembre 1912, p. 853-857 [856]. De tous les pays qui attirent le touriste, l’Italie est le plus di
lax, dans son état actuel, porte quatre jours et quatre nuits pour le pays des Ligures mais Ch. Müller (Geographi minores, t
agne. 27. Île ou Rive du Trésor ; ce nom convenait à merveille à un pays de mines. 28. Aux époques grecque et romaine, l’
9 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
les Didascalies. L’esprit théâtral suivait à travers les temps et les pays la ligne descendante, oubliait son essence premiè
ne catastrophe qui est en dehors de la volonté des agonistes. Dans le pays ardent et altéré de « Micene ricca d’Oro », dans
hensions des aspirations et des passions et des découragements de son pays et de son humanité ; après avoir absorbé, comme d
e, L’oubli morne a plané partout : qu’est-il resté D’eux-mêmes ? Leur pays , qu’ils avaient dévasté Depuis lors refleurit plu
âme superstitieuse, religieuse, violente, juste et passionnée, de son pays . Dans Cendres, le roman se déroule farouche et na
toujours assez bons. Leur importance est naturellement grande dans un pays qui regarde constamment son passé pour renouveler
vigoureuse propagande en Italie pour la littérature et l’art de notre pays . Dans son article, l’auteur de la Route d’Émeraud
asme qui lui ont fait une place très haute dans la littérature de son pays et ont fait estimer son nom dans le monde. Mais V
ssent continuellement les unes sur les autres, comme dans aucun autre pays du monde… Paris résume merveilleusement cette syn
un rôle du premier ordre serait toujours réservé à cette ville, à ce pays , mais ce ne serait plus « la nation complète, vér
es fait jaillir du silence des lagunes ou de la célèbre pineta de son pays , comme par un geste magique qui évoquerait des di
nne un soufflet, tue-le ! » avait ravagé une famille et bouleversé un pays . Duccio della Bella partit avec son vieux compagn
foudroyé. Où allaient maintenant les deux compagnons, en quittant le pays du sang ? Ils allèrent à Rome. La haine les pours
à Comacchio vint à Rome. Ce fut Oméro qui la découvrit. Les haines du pays du sang se transportèrent à Rome, dans la volonté
ans un hymne d’amour. La douce et frêle créature, qui avait quitté le pays des langueurs pour suivre à Rome celui qu’elle ai
nio Beltramelli sortent de leurs terres, se répandent dans les autres pays , affluent vers le cœur de la patrie commune, vers
Stendhal nous étonne parce qu’il nous montre l’unité fondamentale des pays et des paysages, des cités, des campagnes et des
font toute la civilisation. le papisme et ses rites (Page 211). Ce pays -ci ne peut manquer d’avoir les deux chambres avan
24). Vous conviendrez que ce personnage n’est pas mal inventé pour un pays gouverné par une cour oligarchique, composée de c
’intellectuel riche et impuissant est trop une « vérité » de tous les pays , pour que nous ne reconnaissions pas en cet homme
rdie, ne vaudrait-il pas mieux croire qu’il a senti les sortilèges du pays lombard ? » Cette énormité réjouissante désarme.
uteur que la création d’un pur et absolu chef-d’œuvre. En rentrant au pays j’ai retrouvé dans l’article du poète des Palais
per, classer, quelques tendances des poètes et quelques tendances des pays méditerranéens, qui semblent collectivement intér
la comtesse Simonetta21 et de l’Italie. J’ai parlé d’amour à ce beau pays en faisant la grande ébauche en douze volumes… E
rendez-vous d’amour. À son retour, il retrouvait sa vie prosaïque, un pays qui lui semblait laid, les sécheresses d’une ambi
e, et une copie corrigée et annotée : … J’ai parlé d’amour à ce beau pays en faisant la grande ébauche en douze volumes per
que je fisse fortune en ambitieux, il faudrait que les ministres d’un pays en fussent en même temps les gens les plus amusan
e comités secrets, un groupement d’hommes désireux de soustraire leur pays aux dominations étrangères et au régime féodal. C
forcer les frontières naturelles. Au lieu d’adapter les ressources du pays à un but normal, qui eût été la mise en œuvre de
lement, les grandes usines entre les diverses régions. Une portion du pays n’accapare pas toute la richesse, au détriment de
en France, en Suisse, dans l’Allemagne du Sud, c’est-à-dire dans des pays qui peuvent renouveler leur outillage et améliore
nt ces rapines officielles. Ils y trouvent leur compte. Dans tous les pays du monde, le budget sert avant tout aux besoins d
Car la République, en Italie comme en Allemagne, comme dans tous les pays qui ne l’ont pas encore adoptée, ne prévaudra que
i Hamlet, ni Brand. Corrado Brando peut au contraire être de tous les pays , et sa psychologie coloniale n’est pas forcément
10 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
, numéro 171, mars 1904 Archéologie, voyages. Matilde Serao : Au Pays de Jésus, Plon, 3 fr. 50 Charles Merki. Tome X
u, presque en même temps, le voyage en Palestine de Matilde Serao, au Pays de Jésus, dans la traduction excellente de Mme Je
s en France, mouraient ou se fondaient dans le mouvement organique du pays . Il y a dans ce coin du monde une grande force d’
etrouver en France leur climat natal. Ils s’attachent facilement à un pays qui leur demande si peu d’efforts, qui va au-deva
ourd’hui en Orient. Il serait peut-être juste d’appeler la France, un pays romanisé ; il est absurde de l’appeler un pays la
’appeler la France, un pays romanisé ; il est absurde de l’appeler un pays latin. L’empreinte fut double : de langue et de r
ge où, si l’on veut, de corruption du sang originel ! L’Italie est un pays de belle civilisation. Elle a conservé de précieu
vue. J’ai suivi ces entrevues et j’ai remarqué que les auteurs de mon pays sont modestes : on chercherait en vain des grande
l est toujours intéressant d’écouter ceux qui se renseignent dans les pays qu’ils traversent, savent voir et traduire claire
toute la péninsule. « Oui, certes, nous dit Mathilde Serao, c’est un pays trop long que l’Italie ! Où est-elle, cette capit
z piquante : il nous est donné comme une sorte de chronique locale du pays où l’auteur a recueilli ses premières impressions
oquent parfois dans la vision de l’écrivain italien, que des types du pays de Caux, que des traits de mœurs observés et des
ront gonflées de joie sur la mer… II. Malgré la diversité des pays qu’il a traversés et où il a placé l’action de se
frage où on le croit perdu. Après trente ans d’absence, il revient au pays et trouve sa femme remariée. Dans Turlendana rito
ais, Turlendana, qui revient à Pescara, après de lointains voyages en pays exotiques : il arrive un soir, en bizarre équipag
G. D’ANNUNZIO (pp. 434-435). À la fin, Verdura demanda : — De quel pays venez-vous ? — Je viens de loin. — Et où allez-vo
it conduit ; son aventure qu’il répand avec complaisance dans tout le pays ne trouve que des incrédules. La sotte défiance,
est parce que les mêmes thèmes leur étaient suggérés par la nature du pays où ils vécurent leurs premières impressions, que
ui seul toutes les qualités les plus fières et les plus belles de sou pays . Son pathos historique a lentement soulevé les es
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
ranéen de notre temps. Par cela même il est à peu près isolé dans son pays , où le renouveau du Théâtre, dans le sens de la R
e avec plus ou moins de bonheur, parfois même d’art, des histoires de pays ou d’individus, et tout se borne au plaisir de le
s choisis le long de son chemin, sur le fleuve du Temps. Il parle des pays et de l’âme des pays qui ont frappé son esprit, e
son chemin, sur le fleuve du Temps. Il parle des pays et de l’âme des pays qui ont frappé son esprit, et l’ont fait étincele
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »
matin de Varèse pour Laveno, où j’arrive à 11 heures. Je traverse un pays tel que mon imagination ne peut rien désirer. Le
pays tel que mon imagination ne peut rien désirer. Le voilà trouvé le pays où il faut venir jouir de la nature et à six heur
un beau trop beau, a trouvé quelque chose où rien n’est à blâmer : Le pays entre Varèse et Laveno, et probablement les monts
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
peuple et devant le monde un autre aspect de la vie intérieure de son pays , un aspect qui n’est pas historique, mais symboli
us. Le poète, qui a choisi un moment caractéristique de la vie de son pays , une conclusion qui est un commencement : la fin
tretient à Pétersbourg qu’un accord verbal a été passé entre les deux pays . Il allait être consacré par écrit, lorsque l’amb
onc qu’ils fussent assurés d’une recette. § À propos de la couleur du pays , il m’est venu plusieurs réflexions : J’ai pensé
lle était moins opposée, moins contrastée, plus soutenue. Celle de ce pays est un opéra brillant, un chant passionné, où tou
bservation que je viens de faire quant au caractère de la couleur, du pays et des hommes, m’est encore confirmée par la cuis
emble éteinte. On voit que la culture féminine est moins grande en ce pays qu’en Orient ; la femme n’est pas un objet de lux
présent, la situation est, à des nuances près, la même dans tous les pays  : d’une part, les détenteurs du capital et leurs
ds plutôt que des armées régulières. Cause directe de misère pour les pays , objets de litige, qu’ils parcouraient souvent — 
a brisé un peu partout la chaîne mystique de cette tradition Dans les pays mêmes où les spectacles sacrés eurent un éclat de
n’en retrouve que le souvenir. En Sicile, notamment, et dans certains pays de l’Italie, du Midi et du Centre, les grandioses
gghiau chiddu vastasi… Mais il existe dans les Alpes, en Piémont, un pays , Sordevolo, où la tradition des représentations s
leterre du xixe  siècle. Ruskin a exercé depuis soixante ans dans les pays de langue anglaise une influence dont il est diff
anger à sa Dame. Pétrarque reconnut encore dans l’escorte ceux de son pays  : Dante et Guido d’Arezzo, Cavalcanti, Guinicelli
epuis 1789. Aux temps antérieurs ce sont les aristocraties des divers pays qui requièrent notre ascendant jusqu’à se francis
de se mettre en relations amicales avec leurs élites dans les divers pays . Aucun organisme, à Paris, ne répond à cette néce
e société de propagation adroite mais hardie, qui supplée en certains pays à son activité amollie ou prudente jusqu’à la pus
emment le plaisir généreux qu’éprouve l’esprit français à vanter tout pays chez qui il sent la palpitation d’une activité no
ées, imposait l’œuvre de Gabriele d’Annunzio à l’admiration de maints pays , du sien même ; il donnait la notoriété mondiale
un grand air de famille. Cette concordance, cet accord entre les deux pays latins par la littérature, il appartient à Jean D
tilisation de la houille blanche rend la valeur économique maxima aux pays latins où dormaient les plus hautes montagnes à l
a langue française, qu’aux Français et aux littérateurs de tout autre pays , lesquels se passent facilement de la connaissanc
tienne, dont le sort littéraire eût influencé bien autrement les deux pays latins, si le génie de Dante n’eût pas imposé à l
littéraires. On rencontre des groupes divers concentrés dans certains pays , de même qu’à Paris on les rencontre dans les dif
l, quelle étonnante placidité respire dans toute la physionomie de ce pays . Hier, dimanche, je compris cela à merveille. Il
erpétuels pour les fidèles et les impies, protecteurs et soutiens des pays où s’élevaient leurs cloîtres. Et comme Jean Gual
n, car il y faut une connaissance parfaite de deux langues et de deux pays . Car Marcantonio Giuseppe Baretti s’est créé deux
ations littéraires entièrement distinctes, en deux langues et en deux pays différents. Dans sa patrie, l’Italie, Baretti réu
me toute, que chacun, malgré une apparente adaptation, demeure de son pays . Lettres italiennes Ricciotto Canudo. Tome 
aînés et les jeunes déversent sur le marché, impitoyablement. Dans le pays où M. d’Annunzio a « composé » harmonieusement sa
reste isolé. Ce poète demeure le plus grand poète tragique vivant des pays méditerranéens. Et si l’on en excepte, en Italie,
n dauphin ballotté par la Fortune, a pris la résolution de quitter ce pays pour un climat plus chaud. Il a choisi Fréjus, ma
jamais Tibaldeo avec autant d’impatience qu’on ne vous attend dans ce pays , surtout les demoiselles. Ceci sans flatterie ; j
e France à la cour de Rome, qui, pour quelque temps, revient dans son pays . Précisément il va rendre visite à Mlle de Lers,
nulle image n’ouvre jamais dans une gerbe étincelante. Un paysan, du pays de Virgile, apprend les phrases qui seront comme
siette, tandis que le gentleman la porte à sa bouche… Je suis dans le pays des truffes ! Sous les chênes verts et sacrés, on
t eu raison de lui tracer cet itinéraire qui l’obligeait à visiter un pays riche, bien que peu fréquenté. Peut-être Spolète
sante, dans le sens particulier de la littérature représentative d’un pays . Dans ce corps littéraire italien, qui s’est volu
es conteurs, d’autres romanciers italiens, ne soit pas connue dans un pays où quelques maisons d’éditions s’acharnent à répa
, je le répète : une valeur morale, très appréciable au moins dans un pays où le « type lombrosien » de la pensée, borné, sa
métropole libérale pour un grand nombre d’intellectuels dans tous les pays et que sur certains pays la pensée de ses écrivai
n grand nombre d’intellectuels dans tous les pays et que sur certains pays la pensée de ses écrivains exerce toujours la plu
14 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
talie dont la renommée et l’œuvre aient dépassé les frontières de son pays natal, en provoquantes louanges autant que les cr
uis les temps les plus reculés la grandeur et l’esprit historiques du pays . Le gouvernement italien, qui avait les mains lié
Rome, on lui avait donné Byzance ! Il n’épargna pas au peuple de son pays l’épithète de « lâche », et le fustigea plus viol
indéfinie que les années apportent s’apaise soudain à la vue du doux pays natal, des collines qui fument dans le brouillard
rmes, mysticisme artistique, moral, social, religieux ; dans tous les pays , en Russie, en Allemagne, en Angleterre, même che
15 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e confiance ; elle en a d’autres, et d’excellents en presque tous les pays , jusqu’en Russie et jusque dans l’Amérique latine
ongrégation des rites, par une musique scandaleuse. Il tente dans son pays la réforme poursuivie par notre Schola de Saint-G
ropagation de sa foi ; s’il parvient à libérer l’art religieux de son pays , et, par sa musique, à faire entendre ceux qui on
omme tout à fait indépendant des conditions politiques et sociales du pays où il fleurit, je ne veux pas encourager M. Cena
’axiome de l’auteur qu’il n’y aura plus de guerres maintenant que les pays européens sont menés par des groupements sociaux
» Certes, M. Ferrero a le droit de caresser « la douce idée » que son pays supplante bientôt le nôtre à la tête de la civili
nte des histoires, est la seule qui ait jamais été populaire en aucun pays . Il est donc bien indifférent, relativement au pe
dans un cénacle qui, peu è peu, devient l’Église universelle. Nul, en pays démocratique, n’entre de plain-pied dans la gloir
pays démocratique, n’entre de plain-pied dans la gloire ; et plus ce pays est cultivé, plus l’instruction moyenne y est rép
traverse sans émotion les plus tragiques événements qui accablent son pays et ses amis, ainsi qu’un homme qui les rencontrer
tellement affiné sa main que ses œuvres étaient alors recherchées des pays les plus reculés. Il advint que Verrocchio fut ch
rivains italiens d’aujourd’hui, et par cette opposition : l’Amérique, pays très neuf, vue par l’Italie, pays très vieux. M. 
par cette opposition : l’Amérique, pays très neuf, vue par l’Italie, pays très vieux. M. Ojetti n’est pas ébloui ; il juge.
rte à ses yeux la cathédrale de Reims où lui, presque roi déjà en son pays , recevrait le sacre définitif. 1. Voir dans
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
hez Voltaire une pareille formule, — pourquoi ne pas venir dans notre pays libre, vous qui aimez les voyages, vous qui jouis
her la modique satisfaction d’apprendre que nul n’est prophète en son pays , et maintes fois, au cours de ses Mémoires, il la
n correspondant du saucisson, de la mortadelle et du rossoglio de son pays . Il faut croire que Voltaire n’était pas insensib
alie conduisait naturellement Voltaire à questionner Casanova sur son pays , sur Venise, sur ses sentiments à l’égard d’un go
qui se plaît « à étudier l’homme en voyageant12 », qui a eu dans son pays des aventures retentissantes et qui s’est trouvé
je trompai son attente, car je tâchai de démontrer qu’il n’y a pas de pays au monde où l’on puisse jouir d’une liberté plus
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
ins étant sans éducation sont aussi sans hypocrisie. Ils adorent leur pays et ne voyagent pas. Les artisans mangent tout ce
se, se font mendiants, manière de vivre que la frugalité naturelle au pays et le grand nombre de distributions qu’on fait au
18 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
s donnés aux conservateurs ; et notez que ceci se passe en Italie, un pays où il existe encore une convention de respect pou
e Dieu, car l’assassin est un étranger et son crime ne souille pas le pays . Aligi, déjà, enivré par le breuvage, s’éloigne d
niste et parachroniste, et, comme poète, il aura sa place non dans un pays mais dans l’humanité. Par cela il nous apparaît g
collation de laitage et de gâteaux au miel qu’on lui avait envoyés du pays pour la fête de l’Assomption. Antine enleva sa so
is modestement, et bonsoir. Moi, au contraire, c’est quand je suis au pays que je dépense : beaucoup de gens disent que j’ag
renard, mais ce qu’il rêve ne réussira pas. Pendant son voyage, et au pays , Antine chercha prudemment à savoir si l’ennemi d
sa chère espérance. Toutes les fois qu’il voyait un homme arriver du pays , il le regardait avidement, — peut-être portait-i
en plus tristes, presque désespérées. Il sentait la nostalgie de son pays et de sa douce vie passée : voici qu’était venu l
venge pas, je saurai bien me venger moi-même. Zio Basilio rentrait au pays et tous les mois, en cachette, il envoyait deux l
lle de Contarini. Mais ce Becharo ne se trouve pas maintenant dans le pays , et d’après ce qu’on m’a assuré, ni l’une ni l’au
comme des nôtres ; les revendications de la maison d’Orléans sur les pays d’Asti avaient encore favorisé ce mouvement, et à
l’âge, du labeur et du rôle glorieux joué dans les journées rouges du Pays  ; mais impuissants ou insuffisants à l’heure actu
t complet sur l’Italie, l’histoire, l’art, le passé et le présent, le pays et le peuple en notant au passage toutes les mani
té de son tempérament et de son milieu. Le cadre est toujours le même pays sauvage et puisant. L’âme des personnages est tou
une audace, à une liberté d’allures, à une exploitation effrénée des pays traversés, qu’on ne surpassa guère ? Il y a, cepe
le cardinal du Bellay, son cousin, n’allez pas croire que c’était le pays qui l’attirait. Certes il était heureux de franch
so me semble beaucoup moins redoutable que son contraire, et quand un pays se moralise c’est rarement par suite d’une recrud
tuple, par exemple, de son impôt préviendrait des abus qui, dans tels pays comme la Corse, sont vraiment intolérables. Le gr
usico-dramatique n’a pas suivi les grandes transformations des autres pays . On continue toujours à parler indifféremment de
le flambeau de l’orgueil national qu’Alfieri avait secoué devant son pays en réveil, contribua beaucoup au renouveau de la
ne jouait pas que sa situation personnelle, il jouait le sang de son pays . Un an auparavant, un général français avait joué
620. A. Fogazzaro : Il Santo. Baldini, Castoldi, Milan Dans tout pays et dans toute carrière des êtres pullulent qui, a
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVI »
Chapitre LXVI Le goût du pays pour les arts paraît dans les pompes funèbres. On
de s’enterrer. Il paraît que, jusques aux rois français, les gens du pays aimaient à se vêtir d’étoffes précieuses. On n’en
20 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
s premiers masques de fer. On la retrouva d’ailleurs dans beaucoup de pays d’Europe : en Espagne, en Suède, en Turquie. Quan
ligieuses de quelques individus, plus qu’aux sentiments généraux d’un pays . Les romans de M. Fogazzaro n’ont pas de but idéo
vulgarisation des grandes écoles religieuses de tout temps et de tout pays . Et ce n’est pas seulement par réaction que les V
des mille gestes napolitains. Si vous voulez étudier les gestes de ce pays , gestes gracieux et très expressifs, allez dans u
de haine qu’on peut y découvrir s’accorde mal avec le climat doux du pays et la bonté de cœur naturelle à ses habitants. Ce
leurs et dans le calme des sommets, au milieu de l’âpre solitude d’un pays des montagnes Apuanes. Là il écrit des livres d’h
ce de la République, et sa mère, après s’être remariée, abandonna son pays et confia son enfant âgé de quatre ans à des pays
e jardins ou, cachée par des arbres, au flanc d’une colline, dans son pays natal. Pour l’instant, il édifiait sa résidence à
multitude. Je suis heureux lorsque l’allégresse exalte le cœur de mon pays . J’aime lire sur les figures des portefaix, des m
léger de fortune et de scrupules, lâché avec pleins pouvoirs dans un pays où la bouffonnerie et la tragédie se mêlent étran
sant ses nuits au théâtre, ne dormant jamais. Masséna avait touché au pays de la bamboche ; il était dans son milieu. Éso
réparer cette faute et de resserrer les liens qui unissaient les deux pays . Bajazet viole le pacte écrit en langue italienne
suis resté de longs mois. — J’avais deviné que tu désirais revoir ton pays , quand tu nous as quittés à Maser. Tu pris la rou
erme, très caractéristique dans sa vulgarité : « je ne b… pas pour ce pays de Puritains », dit-il de l’Angleterre. Que les m
promesse d’une copie destinée à remplacer l’original dans l’église du pays . Le prix, certes, est minime pour un Mantegna, à
ystère de tes allées et venues me tourmente… — Oh ! Seigneur, en quel pays les amants se rencontrent-ils librement ? Je lui
s ! * Mon attention fut ramenée vers les malheurs qui accablaient mon pays . Dès 1504, Louis XII, mécontent de la conduite de
En quinze jours, Louis XII recouvre ses possessions du Milanais et le pays situé entre l’Adda et le lac de Garde. L’armée du
ues Trivulce, ce damné Lombard, reprend les villes conquises, dans le pays de Ferrare, par nos armées et celles de Jules II.
savez pas, ma maîtresse est tombée malade, près de Castelfranco, mon pays … on nous a chassés… et je l’ai portée, à demi-mor
a réduire. Je la menaçai de la quitter. — Des soldats m’aimeront ! Le pays est rempli de troupes, ricana-t-elle… Je choisira
méro 334, 16 mai 1911, p. 355-359 [358-359]. En se promenant dans ces pays baignés de soleil, l’auteur a découvert que la Fr
leil, l’auteur a découvert que la France pourrait bien ne pas être le pays le plus éclairé de l’Europe et qu’à l’heure actue
être le pays le plus éclairé de l’Europe et qu’à l’heure actuelle ce pays sombre dans la vulgarité, l’épaisse, la noire vul
a beaucoup voyagé et beaucoup vécu en Europe, où il a représenté son pays , comme diplomate distingué, à la Haye, à Saint-Pé
ret que tu voudrais tenir est gardé par les Sages. Ils vivent dans un pays lointain, assis sous des arbres gigantesques, vêt
des archives, compulse les documents, étudie les œuvres, parcourt les pays et consigne les fruits de son labeur dans des vol
Celui-ci croit écrire des tragédies « nationales », où l’âme même du pays s’épanouit dans ses figurations les plus ancienne
ge et très forte, à l’âme violente et fière. Le milieu est celui d’un pays latin profondément secoué par tous les frissons r
. E. A. Butti, où un gentilhomme vit dans un château solitaire de son pays , entre de solides murailles que viennent heurter
mmande des intelligences les plus fortes ou les plus volontaires d’un pays . L’Italie a donc aujourd’hui, grâce à quelques es
et de la Gaule, et que la langue littéraire devint une pour ces trois pays  », ainsi que l’écrivit Littré, un type de culture
démolisseur, un poète qui parle de tout renverser pour régénérer son pays , lequel pays est trop hospitalier à son avis. En
un poète qui parle de tout renverser pour régénérer son pays, lequel pays est trop hospitalier à son avis. En peinture, Bel
révolte de l’esprit contemplatif contre le non-esprit actif des vieux pays , odieusement « américanisés » avec une quotidienn
ien devant des artistes qui traînent dans les Musées la nostalgie des pays et des lieux où l’œuvre fut conçue et devrait avo
de. Une tendance, point latine, certes, mais parfaitement épanouie en pays latin, veut détruire toute préoccupation esthétiq
côtoieras dans les plaines ! Que de cadavres tu devras rouler, et de pays et d’hommes et de rêves, avant que tu arrives au
publier. L’Italie est, après l’Allemagne, et peut-être même avant, le pays d’Europe qui a fait le plus de progrès matériels
21 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
s les plus incontestables de M. d’Annunzio à la reconnaissance de son pays , — est un cadeau joliment dangereux. On ne peut p
xamen des œuvres dont l’hiver, ce printemps de la littérature en tout pays , nous a régalés. Je me bornerai comme d’habitude
gli uomini ont été admis dans la littérature scientifique de tous les pays  ; ça me prouve une fois de plus qu’en fait de sci
, de la pathologie, de la criminalité, de l’hygiène et du folklore du pays  ; ce qui, à la longue, nous donne l’impression d’
re triade littéraire de la Sicile, lève enfin la voix en faveur de ce pays pittoresque et méconnu ; dans plusieurs chapitres
des proportions qui mettent l’île du soleil sur le pied de tout autre pays , où l’on vole et l’on tue de temps à autre, sans
gues, encore faibles, encore pâles ; il marche donc forcément dans un pays de brouillard, où plusieurs se refuseraient à le
our nous fournir sur le négus Ménélik et la campagne d’Érythrée et le pays même une documentation jusqu’ici plutôt rudimenta
suprême du malcommode, p. 72. 10. Même usage mentionné pour certain pays d’Allemagne, au moyen âge. — Pour les femmes en A
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ion et non à une dissolution. L’apparence d’une dissolution, dans les pays d’Europe, vient du fait que le christianisme, dur
ques lignes : Le régicide est, à toutes les époques et dans tous les pays , toujours le même. Ce n’est pas un fou complet, m
indifférents ou haineux, mais quand, adulte, il demanda à servir son pays et ne trouva que prisons successives, ou quand so
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
entaires ; elle ne peut être populaire, ou même comprise, que dans un pays comme l’Italie, tellement imprégné d’histoire que
dans les traditions classiques, qui sont les traditions nationales du pays . On croirait que Carducci pensait à son œuvre mêm
24 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
e ses mélancoliques coteaux. Libre et fort, Claude a vagabondé par ce pays sans en rien voir, sans comprendre, sans être ému
abbé d’Étival, à Guibal et à Cyfflé, à Héré et à Jean Lamour. Peu de pays , dans un effort fatalement circonscrit, avaient é
e des derniers ducs sera comme la fleur, l’épanouissement de ce vieux pays studieux et artiste, de la Lorraine pensive, de C
ésaux, moitié bled et avoine, pour lui donner subject de s’arrêter au pays en considération de son art de graveur en taille
oyé en don, pour luy donner le moyen de continuer sa demeure dans ses pays . » On le voit, toujours la même haute préoccupati
e, dégorgeant (sic) de la plume qui accuse et gagnant pour son propre pays plus de batailles que ne peuvent gagner les épées
vient de quitter, dans les marches allemandes sauvages et montueuses, pays de vignerons et de bûcherons, un village isolé, P
nous apparaissent guère plus grands que jadis les provinces d’un seul pays , ces villes régénératrices ne s’appartiennent plu
es dont il a été nourri, comme l’Orient des idées nouvelles, comme un pays enfin où il a été employé et honoré par le dernie
de l’ancien évêque d’Amiens, émigré dès l’enfance, il avait adopté ce pays pour patrie. “Homme d’esprit, mais d’un esprit su
nds hommes, un jour il débita un discours énorme aux électeurs de son pays , et ceux-ci l’envoyèrent à la Chambre. Personne n
irés qui ont eu l’air de le prendre au sérieux. Comme l’Italie est le pays du monde où les poseurs ont le moins de succès, i
isson particulier et furtif qu’on ressent au premier pas fait hors du pays natal ne l’ait si passagèrement transi que pour é
er le pinceau : le coup décisif ne lui sera porté que plus tard en ce pays  : certes, il sera redevable aux Italiens de l’écl
à la nature même, au soleil, à la lumière particulière du merveilleux pays , aux œuvres quasi mortes et ruinées, qu’aux pages
plans et projets ont pour but d’attaquer quelque point intéressant du pays . À l’heure où je vous écris, il flotte sur ma mai
25 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
d’un engouement qui semblait devoir être plus durable. L’autre grand pays catholique, l’Italie, est tout de même plus avanc
janvier 1910, p. 135-141 [141]. […] L’Italie et la France, Revue des pays latins (novembre-décembre) : l’Aéroplane de Léona
allemande tout au moins, consacrés à l’épopée finnique. Le poème du «  pays de Kalev » ou du « pays des rochers », révélé au
consacrés à l’épopée finnique. Le poème du « pays de Kalev » ou du «  pays des rochers », révélé au monde, on le sait, par l
l’âme occidentale. M. Passerini et M. Cocchi viennent d’enrichir leur pays d’un apport spirituel considérable. Et il serait
eusement à celles qui prévalaient, d’après les mêmes causes, dans les pays voisins. On doit une réelle gratitude à Lord Balc
d’avoir donné son patronage à deux musiciens assez célèbres dans leur pays pour que nous les dussions connaître. À vrai dire
rriblement vieux et inversement, tous ceux qui aspirent dans tous les pays méditerranéens à une nouvelle renaissance spiritu
y rencontrer une description complète de la capitale lombarde, ni des pays qu’elle a traversés. De ceux-ci elle n’a gardé qu
gne, sont ici presque aussi communes et aussi criardes qu’à Lyon ; le pays des voix fausses et grossières — à quelques belle
ui-ci n’a aucun disciple. Et s’il demeure le plus pur écrivain de son pays par sa langue, il en demeure aussi le plus fort p
imer d’une manière plus immédiate les sentiments particuliers de leur pays , pour plus directement les émouvoir. L’absence d’
lus que leur jeu même, il y avait une révélation de l’état d’âme d’un pays . Parmi les dramaturges siciliens, les plus import
la femme aimée, plus qu’il n’y avait de véritable amour exaspéré. Le pays ensoleillé, qui ne connut jamais son indépendance
iennent chercher du linge. L’un d’eux débite un couplet sur le mal du pays , car il est des Abruzzes, et il se souvient de so
taire, un ermite des Romagnes, enfermé dans le vigoureux silence d’un pays rude et puissant, au milieu d’une race de laboure
ense à la Toscane ; Où partout monte un chœur léger d’allègres voix ; Pays où, librement, l’âme s’élance et plane, Ciel, don
oupés par la seule logique du besoin de se soutenir. Pour que dure un pays sans chef, il ne faudrait que des âmes pures… Un
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
2° les connaissances que les architectes ont besoin de prendre en ce pays consistent à ramasser dans un portefeuille toutes
e beaucoup de connaissances pratiques, relatives aux matériaux de son pays , qu’il n’acquiert point à Rome et qui consomment
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
d’usage. » Malgré cela, quand il s’ennuie, à certains jours, dans son pays trop peuplé il vient parmi nous. Personne, à la v
me mis à chercher désespérément cette femme, et je parcourus tous les pays , toutes les villes du monde, toute la terre, sédu
bondage éternel, parce qu’ils s’imaginaient que changer sans cesse de pays , voir sans cesse des choses nouvelles, n’avoir pa
it tel que je l’avais vu la dernière fois avant de retourner dans mon pays . Quelques touffes de plus dans les plates-bandes,
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Sa curiosité ne se limitait pas aux écrivains ou aux artistes de son pays et de son siècle ; mais il avait sur les littérat
la dépense et du bien que fait Voltaire. Il est le roi et le père du pays qu’il habile, il fait le bonheur de ce qui l’ento
in-Air, ne peut rencontrer que le consentement des meilleurs, dans un pays qui a été jusqu’ici le débouché le plus avantageu
29 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
nom seul fait rêver les cerveaux allumés des adolescents de tous les pays du monde. Il nous a donné l’apothéose d’un Paris
demanda s’il pensait rester à Sorrente. Il répondit qu’il trouvait ce pays le plus beau qu’il eût jamais vu et que l’air don
er azurée. Quelles réflexions ont dû lui inspirer les habitants de ce pays sans pareil, authentiques descendants de ce qu’il
ures, gravures et mélodies), Bemporad, Florence. — Guido Menasci : Au Pays de Jadis, Préface de M. Pierre de Nolhac, Livourn
esthéticiens d’outre-monts. Il y a entente spirituelle entre les deux pays . Dans un temps non lointain, on arrivera peut-êtr
, évocateur de l’âme militaire, de l’âme des enfants, et de l’âme des pays qu’il visita (la Hollande, le Maroc, Constantinop
te très exploité, mais dégénéré, dans le langage anticlérical de tout pays . M. Robert Ardigò est, à l’étranger, l’homme repr
ient en possession de la Valteline. L’Espagne souleva contre elles ce pays en 1620 ; mais en 1626 Richelieu replaça la Valte
aractères communs qui impriment à chaque période littéraire d’un même pays les ressemblances d’une physionomie générale, à c
setti, à l’exemple des grands poètes de tous les temps et de tous les pays , estime la première nécessité d’un poème, à savoi
mœurs littéraires anglaises. La niaise imputation, dont la gravité en pays protestant est toujours considérable, blessa le p
de la passion politique, ainsi que les autres grands écrivains de son pays , hors le pur Léopardi et les poètes de la chevale
moindre petit bout de pierre rappelant qu’il a vécu longtemps dans ce pays et qu’il l’a décrit en des pages inoubliables. Un
lie. Poesia nous les a montrés, en groupant les différents poètes des pays italiens, qui demeurent si différents malgré l’un
populaire, primesautier, n’est plus soutenu par les élites des autres pays qui assistent à l’évolution très récente de la Mu
son unité récente, je veux le démontrer en prenant un exemple dans ce pays . M. Faguet n’ignore pas que l’unité italienne n’e
it Périclès d’avoir servi l’humanité de tous les temps et de tous les pays  ; de la même plume, reprochera-t-il à Léon X d’av
tres seraient venus… Dieu veut vous châtier, mes bons seigneurs : ces pays qui s’insurgent contre vous, c’est Dieu même qui
e la vivante horreur des capitales. « Les poètes ont perdu le dernier pays où ils pouvaient rêver. » Et Ibsen n’oubliait pas
r pays où ils pouvaient rêver. » Et Ibsen n’oubliait pas les nombreux pays où se perpétue une figuration des âges morts, et
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »
Chapitre LXIV Les habitants d’un pays si fertile et si beau se livrent avec fureur au p
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »
s les plus grands musiciens du monde, et c’est bien naturel, c’est le pays où l’on aime le mieux la musique. Il y a plus de
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
est vrai. L.) Les prêtres auraient été bien sots et bien peu de leur pays s’ils n’avaient pas pris ce parti. Aussi la relig
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
embrasser ; elle m’a dit de me souvenir que ce n’était pas l’usage du pays . Elle m’a demandé si je savais tout ce qui s’étai
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
mais ils ont la sensibilité et le naturel qui est une conséquence, Ce pays est donc éminemment celui des arts. J’éprouve que
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
spiritualiste, s’il affecte de mépriser la religion régulière de son pays , est amené par la force des choses à s’enrôler da
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
se passer d’elle. « Et il revenait à elle, qui était la reine du seul pays d’Orient que les guerres civiles n’eussent pas en
37 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
talie, qui aura pour mission d’établir et d’entretenir entre les deux pays , dans le domaine artistique, un courant d’estime
, ce qui est moins amusant, peut-être. En Italie, comme dans tous les pays du monde, je suppose, la discussion méthodique et
38 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
tante un jour lui annonce que l’artiste s’est marié, là-bas, dans son pays  : Edoarda l’attend ; il reviendra, il l’a promis,
yant un substratum commun dans les diverses productions et les divers pays  », est encore prématurée. Ce n’est pas, en effet,
ereux, dit M. Pica, de trancher tout lien avec ces artistes, dans des pays qui ont, comme la France et l’Italie, un passé gl
bits du dimanche ; puis, un long espace de silence, et nous étions en pays découvert, galopant entre les champs immenses, en
moins que le drame final dont le douloureux et inoubliable Retour au pays natal et La Foi réconfort de la Douleur parlent s
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
on, de critique et de propagande. C’est la publication, dans tous les pays , d’ouvrages de tout premier ordre sur les questio
40 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
lébéiens de la cité des doges, devint la véritable danse nationale du pays dont Pie X fut le patriarche. Et c’est ainsi que
d’une jambe hésitante, essayait d’apprendre les pas classiques de son pays à un jeune député nationaliste ; nous aurons bien
Stella-Lucente. — La propriété est entourée d’une haute muraille. Le pays est malsain. — Et c’est dans ce domaine de la fiè
n que fraîches, n’ont rien d’imprévu. Palazzeschi a démontré, dans un pays ravagé par d’Annunzio et ses disciples, qu’on peu
ou par d’autres, il y a dix ans : vous conclurez que la mentalité du pays , ou tout au moins de la classe qui mène les affai
faiblesses, elle en semblerait presque une réhabilitation musicale du pays qui nous envoya MM. Leoncavallo et Puccini. L’int
rencontré l’accueil qui marqua leur succès à Paris, et dans tous les pays où pénétrait l’influence littéraire de la France.
e bien celle qui a pu, en un an, conquérir l’estime du public de deux pays et rassembler de précieuses collaborations. Ayant
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
onio Cippico. Ce jeune poète, tout en donnant à la littérature de son pays des œuvres originales, sait l’enrichir de ces tra
42 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ation et prendre place à la tête des affaires les plus importantes du pays . Grâce aux soins scrupuleux de D’Annunzio et de  
certain que le père de Musset était traditionnellement établi dans le pays  : « Cassandre, jusqu’à ces derniers temps, était
nte. Notre jeune chercheur consulte les plus savants généalogistes du pays blésois : M. Storelli, le marquis de Rochambeau.
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
nale, c’est la monarchie universelle qui laisse subsister dans chaque pays le gouvernement en usage, une confédération occid
44 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
sages siciliens avec un vif sentiment de la nature ensoleillée, de ce pays que Verga nous a fait connaître. Les expressions
45 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
canem. Songez à n’être que vous-même ; ne prétendez pas, comme votre pays , vous enrichir par des emprunts étrangers ; ne rê
46 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
liait dernièrement de lui une étude excellente sur Rembrandt dans son pays  : et la Rassegna Internationale éditait ces jours
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