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1 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
rre des Abruzzes — à ma mère, à mes sœurs — à mon frère exilé — à mon père enseveli — à tous mes morts — à tous mes gens d’e
et la signification de toute sa raison d’être, le déposer au pied du Saint Père . Un chœur de pèlerins s’élève dans le lointain co
me dans un deuil quotidiennement nouveau. Ornella dit que Lazaro, son père , blessé par amour de Mila, est parti pour venir l
. Il la tient sous son joug brutal, lorsque son fils arrive, voit son père , voit celle qu’il aime, et sent toute l’horreur d
n. Mais Ornella le dégage. Et lorsqu’il revient vers la colère de son père et vers les supplications de celle qu’il aime, il
e son père et vers les supplications de celle qu’il aime, il voit son père rué sur la femme, qui, à bout de forces, se tient
re-artiste. Il se précipite sur l’instrument de son art et frappe son père , le tue. Ornella revient ; elle voit son père mor
e son art et frappe son père, le tue. Ornella revient ; elle voit son père mort, et crie en voyant le parricide : Ah ! Et m
e souffrances, que celles qui l’attendent. Il invoque la haine de son père et sa vengeance même après la mort. — Et voilà qu
elle a charmé le jeune pâtre, qu’elle lui a fait croire avoir tué son père , tandis qu’elle, elle seule, a su attirer Lazaro
ps ; la moindre plainte d’Aligi serait criminelle. Si, d’ailleurs, ce père vigoureux s’est pris de haine pour son fils, c’es
allait être prêtre. L’autre, âgé de douze ans, sourd-muet, aidait son père à la bergerie. La femme était morte. Un soir d’ao
ar signe et sourit malicieusement, tout content d’avoir vu ce que son père ne distinguait pas. Le paysan s’approcha et s’arr
joie des Nurroi était sienne. Minnai avait observé attentivement son père et le paysan tour à tour, pendant leur courte con
, qui passait tous les soirs à cette heure ; mais il attendit que son père à son tour aperçût confusément quelque chose, pou
itrine un peu creusée. — Bon voyage, bonne arrivée ! — lui criait son père . Mais comme deux autres voyageurs se penchaient h
pour lui dans le mur, alors seulement il se laissa embrasser par son père . L’enfant restait à l’écart : il ne s’avança que
ngea avec avidité et but à longs traits dans la gourde gravée que son père lui tendait. Le repas et le vin le mirent de bonn
z fou ? — Fou ! fou ! Tu es malin, mon petit poulain, malin comme ton père , qu’une balle vous perce l’âme !… On te donnerait
ature. Ici, il n’y avait personne avec qui échanger deux paroles. Son père  ? son frère ? les autres ? Ils lui étaient tous i
tout autrement que l’année dernière. La capote et les lunettes de son père , les yeux bleus de Minnai, emplis d’une curiosité
tourmente, vous ! — Ah ! ah ! tu blasphèmes ! mauvais prêtre ! Si ton père t’entendait, mon petit rossignol ! Un vieux malin
 ! Si ton père t’entendait, mon petit rossignol ! Un vieux malin, ton père  ! Il a un fils qui blasphème et il veut le faire
as tous les vices. Il sait bien pourquoi il veut te faire prêtre, ton père  ! — Oh ! allez tous au diable ! — cria Antine, en
iable ! — cria Antine, en s’enfuyant, les mains sur les oreilles. Son père , lui aussi, n’était pas exempt de superstitions,
veux pas te dire comme quoi. Où veux-tu aller ? — À la bergerie. Mon père attend. — Qui est ton père ? Un de mes bergers. R
i. Où veux-tu aller ? — À la bergerie. Mon père attend. — Qui est ton père  ? Un de mes bergers. Reste donc avec ton maître ;
ui est ton père ? Un de mes bergers. Reste donc avec ton maître ; ton père ne te dira rien, sinon je le chasse. — Du reste,
aître, reste avec moi, ici. Nous partirons demain matin ensemble. Ton père n’osera même pas froncer le sourcil. — Tu viendra
en ouvrant les lèvres avec effort, je me suis enivré. Que dirait mon père , s’il savait ? Et il eut honte ; non pour son pèr
ré. Que dirait mon père, s’il savait ? Et il eut honte ; non pour son père , mais pour lui-même. Il se rappela tout à coup le
it : « Ô toi qui es là sur les fleurs de la colline toscane, avec ton père à ton côté… » Sa voix, un peu fatiguée, usée, cre
té. — Bah ! pas grand’chose à voir ! — dit l’autre avec mépris. — Ton père est honnête jusqu’à la bêtise ; les chevaux et le
e ris pas, mon cher. On en trouverait ici plus qu’ailleurs ; mais ton père , cette fois-ci, n’a pas voulu me rendre service.
n propriétaire pour rire, et alors je saurai ce que j’ai à faire. Ton père m’a prêté sans intérêt, sans billets, à échéance
dant au loin. Antine rougit dans l’ombre ; un moment, il crut que son père était créancier de son maître pour des sommes éno
l’autre avec audace, s’apercevant de son avantage. — De qui ? de mon père  ? — Comment, ton père ! Il ne s’est pas laissé to
s’apercevant de son avantage. — De qui ? de mon père ? — Comment, ton père  ! Il ne s’est pas laissé toucher par moi : juge u
eut un léger sourire : il croyait, au contraire, qu’en ce moment son père possédait de grosses sommes. — Mais de qui, alors
avec moi pour quelques jours. — Essaie d’arracher la permission à mon père . Elia essaya, mais Zio Félix refusa ; et Antine r
ocha des bonnes gens de la bergerie, joua avec Minnai, causa avec son père  : mais pas une minute il n’eut l’idée de lui conf
ne le sera jamais, non, non, non. Je le sais, moi : c’est un sot. Son père est malin, qu’une balle lui perce le jarret ! — M
oro. En quelques lignes, tracées fébrilement, il disait ceci : « Cher père , quand vous recevrez cette lettre je serai loin d
r les yeux, a promis de m’aider dans mes études. « Adieu, adieu, cher père  ; je vous écrirai plus longuement dès que je sera
rière pour laquelle je n’ai pas de vocation. Pardonnez-moi donc, cher père , saluez Minnai pour moi, et croyez toujours à l’a
ute manière je suis content que mon destin soit décidé. « Adieu, cher père , vous ne voulez pas me pardonner, mais j’ai déjà
temps joué de malheur. À part la belle série de dessins de Jacopo, le père , rien à la vérité ne trahissait la main de ces pe
ce, qui pose le carré de sa base sur des sépulcres (les tombes de son père assassiné, de sa mère et de ses frères morts jeun
À la fin de son recueil, le Poète évoque la vision de la mort de son père . Il écrit un poème où l’Ombre de celui-ci voit ap
qui est aujourd’hui à sa place dans le cœur et dans la couche de son père . Elle parle du flambeau caché sous le boisseau et
admirablement doué pour la scène tragique et qui adore l’œuvre de son père . Mario Fumagalli est un très grand auteur qui vie
2 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
rnis, essences, poudres, etc. Raphaël fut élevé dans l’atelier de son père , médiocre peintre — nous dit-on — dont il copia l
t. Or, comme il peignait, il faisait mille folies, racontant aux bons pères les histoires les plus scandaleuses et leur faisa
désespèrent pas, confiants dans la force ascendante de l’idéalité des pères , dans le pouvoir indestructible de la Beauté, dan
amille des Médicis. Je laisse à son sujet la parole à Alexandre Dumas père , auteur d’un volume sur elle : « Mais c’est qu’i
vec la grandeur ascendante d’Avérard, de Jean de Bicci et de Côme, le père de la patrie, l’art monte avec Cimabue, Giotto, M
cis avec Côme III et Jean Gaston. « Mais les Médicis — ajoute Dumas père  — dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre e
3 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
emoiselle, Mathilde, élevée en de bien autres principes, et, les deux pères s’opposant à ce mariage dangereux, les jeunes gen
un espoir, il éprouve le besoin de cette illusion de l’au-delà que le père a soigneusement et, paraît-il, cruellement empêch
e dernier acte de la pièce n’est que la bataille de ces deux âmes, le père et le fils athées, devant Ie mystère de la mort ;
tater, qui a excité partout un enthousiasme sincère. Guido a pour son père des paroles de fiers reproches, et comme il veut
lui demande cette parole, cette prière, cet espoir dont il a soif. Le père , lui, l’athée, accablé par ce malheur et par la c
e lui : riche, il travaille encore comme le dernier de ses ouvriers ; père , il a envoyé son fils dans le Nouveau-Monde, pour
pauvre jeune femme avec qui il revient, pâle et avili, à la maison du père . C’est ça, donc, ce qu’il a su faire, c’est de la
re, c’est de la sorte qu’il a réalisé l’idéal de Giacomo Vettori ! Le père le chasse : qu’il aille travailler, qu’il apprenn
travaille à ameuter peu à peu les ouvriers et les paysans contre son père  ; et Giacomo Vettori se trouve un jour vis-à-vis
fermes, mes établissements sont à toi ; va, et que le souvenir de ton père t’attriste ! » Le fils, touché, veut demander par
ne, chancelle et tombe, elle vient de recevoir le plomb destiné à son père . Achille Luchi a manqué son coup et le sang innoc
4 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
soutenu par cette pensée généreuse qui ne vous a pas quitté : Que mon père ne soit pas compromis, — pensée sublime dont vous
y trompait pas ; il ne me fallait pas songer à demander sa main à son père  ; c’était un gentilhomme très fier de sa noblesse
dénoncer elle-même, de révéler son secret à sa vieille bonne ou à son père . Et alors quel désastre ne s’en serait-il pas sui
la sienne, n’oserait, plus prononcer son nom, qu’elle porterait à son père , à ses frères, un coup atroce : elle passait par-
t si, éloignée de Naples, où elle avait toujours vécu, séparée de son père qu’elle avait toujours vu, et ses amies perdues,
gissait devant moi. Lina avait poussé un cri et s’était évanouie. Son père  ! Je l’avais reconnu aux yeux, les mêmes beaux ye
se. Je la revis étendue sans mouvement sur son lit. Qu’avait fait son père après mon départ ?… Avait-elle repris ses sens ?…
ffolement ! Peut-être s’était-elle voulu tuer ? Que lui avait dit son père  ?… Oui, que lui avait-il dit ?… Car enfin toute l
’hui, que ce matin, nous fussions fiancés. Et pourquoi ? Parce que le père de la jeune fille que j’aimais nous avait surpris
nant demeurait obstinément fermée !… Ah ! elle devait être loin ! Son père l’avait expédiée. Et quant à ce rendez-vous au Ca
je l’écoutais paisiblement me la vanter, tout en pensant à elle. Son père , un si parfait galant homme, un si aimable seigne
e d’aller chercher sa fille. J’attendais, ému. Revoir ici, devant son père , dans le salon de parade de son palais, ma maître
i blanche que sa robe. Elle entra dans le salon, et s’approcha de son père , toujours le regard fixé sur le sol. Alors M. di
onvenait pas longtemps à ce noble sang. Elle se tourna du côté de son père et le regarda en face. Je restais silencieux, tro
avait livrés un à un, jour par jour, tandis que je la voyais chez son père , ou dans la rue près de moi, ou dans quelque mais
M. Maurras, après avoir affirmé que « ces Français modernes, dont les pères ont été trop heureux et qui ont besoin d’être ave
uisent les habitants. Elle leur indique la haute maison de l’anax son père . Dans cette noble demeure, les voilà en face d’un
gtemps, jusqu’au lointain tombeau. Je serai salué par les fils et les pères  : Il me plaira de voir les campagnes prospères. L
pouvaient acquérir le repos moral tant mérité. Un jeune Turc, dont le père avait été un haut fonctionnaire du vilayet, vint
prendre une autre voie à la suite de prêches et d’oraisons. Aussi les pères , tout en n’abandonnant pas le but primitif de leu
oit. Le programme nous révélait encore que M. Wolf-Ferrari, « né d’un père allemand et d’une mère italienne », cultive aussi
r que j’aie tenté de le reproduire. « Ma mère s’appelait Attilia. Mon père , Beppo Moroni, fabriquait des jouets de bois, liv
rière-goût délicieux. « Le jour, malgré le froid, je restais avec mon père dans la baraque qu’il tenait sur la Piazza Navona
rcles d’or fort lourds. Par ce détail, je la jugeais supérieure à mon père , qui, lui, n’avait aux oreilles que de petits cer
tée sur le plancher, traînée par les cheveux. Je revois nettement mon père piétiner la poitrine dénudée de ma mère, car, pen
elles. Il fit ses recommandations à ma mère qui, le soir, lorsque mon père fut sorti pour prendre l’air, alluma les chandell
la tête en prenant le miroir. « À cette époque j’avais sept ans. Mon père essayait de m’apprendre à épeler. Mais je ne goût
u’aucun autre de mes joujous, parce que je l’avais vu tailler par mon père nourricier. « Sa naissance étrange, à laquelle j’
le pantin me répondait, lorsqu’on sonna. C’était la Saint-Joseph. Mon père était sorti. C’était sa fête et, ce jour, il le v
troduisit un monsieur maigre et grisonnant. Il demanda à parler à mon père . — Beppo est sorti, dit ma mère, mais je suis sa
et répondit en rougissant : — Je ne sais pas lire. « À ce moment mon père rentra, il était légèrement émoustillé et dès qu’
mme, lui parla à l’oreille. Elle éclata en sanglots. « Le cœur de mon père était attendri par les libations, il se mit à ple
s un wagon de train en marche. Je ne vis dans le compartiment que mon père . Heureusement, je sentis dans mes bras mon génie,
n père. Heureusement, je sentis dans mes bras mon génie, Maldino. Mon père regardait par la portière. Je fis de même. Des pa
s et me réveillai lorsque le train s’arrêta. Je frottai mes yeux. Mon père me dit doucement : — Giovannino, regarde. — « Je
er. Lorsque le train fut de nouveau en marche, je pris la main de mon père et lui demandai : — Où est maman ? — Elle est à l
re et lui demandai : — Où est maman ? — Elle est à la maison, dit mon père , tu lui écriras quand tu sauras écrire et tu revi
grand. — Mais, ce soir, ne la reverrai-je plus ? — Non, répondit mon père avec tristesse, ce soir, tu ne la verras point. —
ous couchâmes à l’auberge. Je tombais de fatigue, mais tandis que mon père me déshabillait, je demandai : — Et Giandouia… — 
, je demandai : — Et Giandouia… — Ce sera pour demain soir, — dit mon père , tandis qu’il bordait mon lit. Pour la première f
s je m’endormis sans avoir dit ma prière du soir. « Le lendemain, mon père me mena voir Giandouia. Je n’avais encore jamais
er en Orient. Lorsque tout fut fini, je ne pouvais pas le croire. Mon père me dit : — Les marionnettes ne viendront plus. — 
i-je en m’assurant que Maldino était toujours dans mes bras. Mais mon père ne me répondit rien… « Ensuite, je partis pour Pa
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
’ennui la rend apathique et doit même lui donner un peu d’humeur. Son père vit avec une servante de la maison, ce qui fait l
e vit avec une servante de la maison, ce qui fait le malheur de L. Ce père me semble avoir beaucoup du caractère et de l’esp
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
principautés chacune de trois ordres, d’après la suprême puissance du Père , la sagesse du Fils et l’amour du Saint-Esprit. A
rs. Le suprême hiérophante de la Divine Comédie est saint Bernard, le père spirituel des Templiers, puisqu’il en composa la
7 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
es enfants trouvés. La chose la plus humaine que puisse donc faire un père est d’abandonner ses enfants dès leur naissance.
o démissionna ; s’installa à Venise, dans le palais que lui donna son père , le vieux comte Ugo, avant de se retirer dans ses
rès vous avoir enfermée, pas ici… mais dans une des propriétés de mon père où personne n’entendrait vos cris… si, après vous
ve de ses ancêtres ; cette vie que continue à mener le vieil Ugo, son père , dans les vastes propriétés qu’il possède, aux en
i ! Je ne suis pas en sûreté, chez vous ! Avant la nuit, Antonio, son père ou même la Ceschini auraient découvert ma retrait
olte de la jeune femme ne s’évanouissent devant Antonio et devant son père . Il essaya de travailler. Son tableau lui parut t
a : — Voici Antonio. Stella-Lucente s’avança : — Vous êtes exact, mon père . J’ai les billets. Il n’adressa pas la parole à s
ais tuée ! Mais tuer ne venge pas ! J’ai ordonné au domestique de mon père de te suivre. Ah ! ah ! tu ne t’attendais pas à l
trigua la société de Venise. On crut à un caprice d’Antonio et de son père . Mais était-ce admissible ? Quelques dames affirm
ut, quand elle s’est réveillée, à l’aube, en me disant : « Merci, mon père  ! », oui elle m’a dit : « Merci, mon père ! » à m
en me disant : « Merci, mon père ! », oui elle m’a dit : « Merci, mon père  ! » à moi, son bourreau ; un autre être s’est for
e, et j’ai vu dans ses yeux toute l’innocence du monde ! « Merci, mon père  ! » Il répéta plusieurs fois cette phrase. Il l’a
8 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
rès, Gemiste Pléthon, le restaurateur du polythéisme, siège parmi les pères du concile de Florence. Il échoua dans son dessei
Fra Ambrogio, camaldule, traduit en même temps Diogène Laërce et les pères grecs ; Nicolas V étudie également la Bible et le
. Le cardinal Bessarion écrit, à la mort de Gemiste Pléthon : « Notre père et maître, après s’être dépouillé de son envelopp
des termes de bien grand respect et le roi de France l’appelle « mon Père  ». Il a souffert de ses rivaux, de l’incompréhens
s Ier, mais avec une vénération plus profonde et plus motivée : « mon Père  ! » La Providence rend aujourd’hui à son adorateu
dans ses écrits, parle avec indifférence de la mort de Ser Piero, son père . Il assiste, sans un mot de regret, sans émotion,
Dante et son cercle. Rossetti était né à Londres, le 12 mai 1828. Son père , ancien conservateur du musée de Naples, poète vi
m : Dante. L’esprit de Dante animait toute la maison des Rossetti. Le père avait écrit un commentaire de la Divine Comédie :
tion d’assiduité. Chez lui, pour déjouer l’exclusivisme ardent de son père , c’était sur les poètes primitifs de l’Angleterre
des paroles de dévouement sévère, de résolution farouche, devant son père et devant son époux. Elle n’est pas « l’unique et
s ayant ce que j’ai dit mal situé. Tota mulier in utero, disaient nos pères  ; in vaginâ, rectifient assez de leurs filles ; c
otre conduite soit telle que quiconque vous verra ou entendra loue le Père céleste » ! Cette simple phrase contient la vraie
e ; il conclut qu’il est impossible de s’en tenir à l’Écriture et aux Pères . Les 349 questions principales et les 3 500 quest
la doctrine néo-platonicienne sera toute chrétienne ». L’opinion des Pères abonde en exhortations de puiser à la source anti
grands bien envoyés par les Dieux, Salut, ô vous, nos ancêtres et nos pères , ayant été pour nous les images des Dieux, comme
clat sans la faute du premier homme ! Et que serais-tu donc, si notre père n’avait pas désobéi au créateur ? » Le révolution
ements ne peut s’entendre de leur meilleure pratique ; ni rejeter les Pères comme un retour à la primitivité : quelle façon r
9 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nt dignes d’admiration. Mais le marmot vient à mourir, tandis que son père , dans la solitude d’Albano, trouve et aime une Cl
pose de l’épouser au plus tôt. Le lendemain, la jeune fille, à qui le père reproche sa conduite scandaleuse, comprend tout à
pas se défendre en accusant Olga, elle n’ose pas porter ce coup à son père adoré : elle baisse la tête, elle se résigne, ell
bruit des grandes villes modernes Il était encore enfant lorsque son père fut assassiné ; il connut la misère et la faim ;
me temps qu’une verve un peu italienne, sa fuite de Milan lorsque son père l’y eut abandonné et son séjour chez de braves pa
seulement tous ceux qui, dans un public, se sentent des entrailles de père ou de mère, mais tous les affamés qui recherchent
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »
re LX On met au premier rang des musiciens non inventeurs Vinci, le père de ceux qui ont écrit pour la théorie. Son grand
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
teur des lettres d’Ortiz) ; lire leurs préfaces et notes. [Le 19, son père , après dîner, me parle du départ devant elle. Tri
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
mère, de la dépense et du bien que fait Voltaire. Il est le roi et le père du pays qu’il habile, il fait le bonheur de ce qu
l habile, il fait le bonheur de ce qui l’entoure, et il est aussi bon père de famille que bon poète. Si on le partageait en
13 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
du Clou. Sa naissance est entachée d’illégitimité. Piero Antonio, son père , était d’une famille noble de Florence, les Vinci
es-uns, selon Vasari, représentent des femmes au visage souriant. Son père , voyant les promesses de ce précoce génie, emmena
ferme, et sont aussi conformes à la nature que l’étonnement feint du père pour qui son garçon a préparé une surprise. Ce n’
plaisirs, incapable de maintenir intact la puissance acquise par son père et de se mouvoir habilement au milieu des difficu
pendre très gaîment la crémaillère à la Renaissance, et leurs heureux pères , MM. Puccini et Leoncavallo, ne dissimulent pas l
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
trois volumes de commentaires. Son nom est acclamé comme celui d’un «  père de la poésie ». Les plus brillants poètes de l’he
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
nsieur, de vouloir bien accorder cette faveur à la considération d’un père célèbre par ses talents, et que d’ailleurs vous a
16 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
s l’espérance, acquis le sens de la grande entreprise douloureuse des pères , de la conquête pacifique des fils qui est l’Ital
it été un document d’importance énorme. Scipio Slataper, Triestin, de père d’origine slave, était un témoignage de la force
nt dans un commun désir de liberté et de sincérité. Eugenio Vaina, de père hongrois et de mère italienne, était de la lignée
ir important et de prendre à témoin les traditions qui justifient nos pères , qui firent aussi de l’histoire, — parfois même s
atteindre », nous sentons qu’il faisait abstraction de sa douleur de père pour ne songer qu’à l’action accomplie : il cacha
Morgan n’oubliait pas le Musée de New York si souvent enrichi par son père — notamment lors de la donation de l’admirable co
prévoir ? Tito Bassi n’est ni un malade, ni un exaspéré. Il a vu son père et sa mère périr dans un palais en flammes pour a
17 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
la main est faite à la besogne. Près de lui son frère coloriait trois pères éternels déjà dessinés et destinés à représenter
n ne peut, par conséquent, se créer l’hallucination du fantôme de son père … Quant à la terreur de l’inconnu, plus qu’une sen
18 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
es meilleurs fragments de ses Essais, à elle. Car, à l’exemple de son père d’élection, elle voulut aussi faire des Essais. M
. Mario Schiff, « l’exécuteur du testament intellectuel de son second père , puisqu’elle reçut quinze mois après sa mort les
séjour que sa famille, originaire de Castelfranco, y fit en 1477. Son père était mort au service de la République, et sa mèr
la méritaient. À l’excellence des traditions qu’ils tenaient de leur père , ils ajoutaient la parfaite connaissance des nouv
yeux… Je la vois à l’Église. J’ai chanté sous ses fenêtres, mais son père et ses frères m’ont poursuivi. — Ses parents sont
neur, celle des enfants ! Par Saint-Marc ! j’ai cru que Giorgio était père et que la grâce du monde rayonnait, actuellement,
s enfants, avant de s’occuper de ses toilettes et de ses fards. Notre père vénérable nous a élevés selon les coutumes antiqu
u luxe, la crainte de l’enfer et tous les sentiments qui dispenseront pères et mères de constituer une dot et leur permettron
Titian : — Il a fait le portrait de Gregorio et de Lucia Vecelli, son père et sa mère. Deux chefs-d’œuvre, Seigneur. Jamais
taines fables païennes et il emprunta, à la souriante religion de nos pères , ses mythes les plus séduisants. Pour décorer la
l lui a confié cet arc, symbole de la Trinité Sainte : Le fût est le Père , la corde est l’Esprit, la flèche empennée est le
ns le Manuscrit 1051 de la Bibliothèque Nationale les lamentations du père , émouvantes sans doute, car toute plainte l’est,
rmée voulurent chercher des appuis dans la plèbe de la métropole. Les pères conscrits profitèrent de la conjuration de Catili
banalité de la lutte des hommes, la brutalité de son frère et de son père , qui ont pour lui des injures et des coups, force
19 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
rieux et des pressentiments douloureux, et l’image de l’Empereur, son père , et du Pape vainqueur, et de Rome triomphante tan
infante. À côté de moi toute une famille : la mère, trois enfants, le père  ; ce dernier d’allure brutale et sanguine. Dans l
e s’est installé, les enfants ont hurlé, fait grand tapage ; puis, le père les ayant giflés largement, chacun à leur tour, i
s qui ont vécu dès leur naissance dans cette aisance à laquelle leurs pères n’étaient parvenus qu’après de longues fatigues e
, la technique d’un jeu à propos de quoi l’enthousiasme effaré de nos pères oscillait de l’énigme au miracle. Tome LXXIX,
sur la joue, fille de Pasiphaë. Hippolyte ne tue pas l’épouse de son père , il n’abaisse pas la hache meurtrière que sa fure
eux jumeaux ; c’est, de nouveau, les petits de la louve et ils seront pères à leur tour de tous les arts exaspérés et violent
couvertes d’une peau de chèvre comme les faunes antiques, pensif, le père dirige le chariot peint de diverses couleurs et l
tre de l’action animique. Sa ressemblance physique et morale avec son père réel, vigoureusement ébauchée dans sa petite natu
é le sien, et détermine la catastrophe le jour où cet homme révèle au père légal l’adultère. Et toutes les énergies mises en
20 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
as à la volonté du Destin, ne semblait même pas obéir à la Volonté du Père . Il agissait de par sa conception de la vie et se
changement à apporter par la suite : (Page 90). Semblables à leurs pères du moyen-âge, les Italiens de 1830 aimeront passi
aît toutefois d’un intérêt au moins aussi considérable. Il est un des pères du roman local, du roman de terroir ; mais certai
uver une autre, est fort dénué. Il a jusqu’ici beaucoup espéré de son père , qu’il croit riche et qu’il juge avare. Mais son
p espéré de son père, qu’il croit riche et qu’il juge avare. Mais son père ne veut rien lâcher. Depuis 1814, il lui promet 3
e la P. La roche est escarpée, l’eau est profonde, et le jésuite (son père n’a que 70 [ans]. Si cela te révolte, songe que j
r très aimée, un beau-frère dans le goût de Bonmartini ; et enfin, le père , Auguste Murri, haute clairvoyance scientifique,
21 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
même du sculpteur, A.-D. Lucas, encore existant, affirma avoir vu son père travailler à ce buste. M. Bode ne contredit point
le siffle, elle dénonce. C’est vers la femme, la seconde femme de son père , que la jeune femme voit se tourner son mari ; el
père, que la jeune femme voit se tourner son mari ; elle écrit à son père , il accourt de Paris à Taormina, et, instigué par
ulons préciser un caractère, nous l’empruntons à nous-même. L’idée de Père , de l’Ancien des jours nous force à faire de l’Ét
cipite comme si j’entrais par une porte dérobée dans la maison de mon père . Là, je suis bien sûre que l’on m’entend. Se mett
m de Longhi était Falca et notre Pietro, qui naquit en 1702, eut pour père un Alexandre Falca qui était fondeur d’argent. À
un rôle ; pourquoi d’ailleurs le beau zèle anti-esclavagiste dont nos pères immédiats ont été les témoins ne se serait-il pas
22 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
uridice (1600) de Peri et Caccini. Doit-on tenir Monteverdi pour « le père de l’instrumentation » ? Le Ballet comique de la
s les mêmes, parce que le climat demeurait le même, parce que le sol, père de toute vie, demeurait immuable. La population d
Abandonné, Un Fils, le Champ d’oliviers) nous montrent directement un père ou une mère placés par la force des choses en fac
défenseurs des vieilles traditions libres de cette démocratie. » Son père , l’incapable et besogneux Pierre-François de Médi
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
La chevelure longue et noire De la nouvelle jeunesse. ………………………………… Ô pères  ! vous fûtes vous-mêmes, Bénie soit votre Mémoire
24 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
a était du reste plein de respect pour sa dupe, qu’il aimait comme un père , lequel lui rendait l’affection qu’il aurait eue
in. Je perdais un homme qui, depuis vingt-deux ans, me tenait lieu de père , vivant avec économie et s’endettant même pour fo
ésiter l’écho des calomnies répandues contre les enfants et contre le père par des catholiques, qui voulaient atteindre en M
et je laisse à la coupole du Panthéon ce gros benêt de Zola, dont le père , hélas ! était de chez nous aussi. De vrai, M. Me
uver Noël, le cuisinier du roi de Prusse ; mais il n’y trouve que son père qui lui parle pâtés — pâtés de dindon, de perdrea
d’Antoine Lacrosse, bourgeois de Paris, et de Charlotte Lamotte, ses père et mère (mot illisible), faubourg Saint-Denis, de
our de la maison la voiture souillée de boue et de sang où gisait son père assassiné. Le cheval était rentré par instinct à
re, la Clairon, Corinne l’improvisatrice, les deux Crébillon, dont le père fut son maître de français, prince Czartoriski, D
, s’écrie celui-ci, vont-elles donc s’accomplir les prophéties de mon père qui a établi ici notre peuple ! Un jour viendra,
frère et de la sœur, jetés dans la mêlée par la mort tragique de leur père assassiné. Pendant de très longues années, Pascol
ent entièrement. Elle m’apprit qui elle était, elle était noble : son père , un ancien officier de cavalerie, était veuf ; el
25 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
n voyage de ses parents sur la côte de Gênes, le 31 octobre 1577. Son père , médecin, le fit transporter à Rapallo et « entre
ceti témoigne avec sa longévité de l’excellence du traitement que son père avait imaginé pour l’élever. Tome CXXV, numé
ecours à des personnalités. Il dit que Mesnil n’est pas le nom de mon père et me traite d’anarchiste et de collaborateur de
Si c’est moi que M. Mesnil vise, il faut bien que je lui réponde : i° Père de trois enfants, n’ayant été astreint avant la g
s renoncer pour cela aux droits suprêmes de l’esprit. Il est comme un père affectueux, mais intelligent, qui subvient aux be
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
co di Buonarroto Simoni à Florence. [Rome, août 1508.] Très vénéré père . J’ai appris par votre dernière lettre comment v
i on m’a parlé pour toi de la fille d’Altovito Altoviti ; elle n’a ni père ni mère et est au couvent de San Martino. Je ne l
NIOLO, à Seraveza. XVI. Au pape Paul III 42. [Rome, 1544.] Très saint Père . Comme Votre Sainteté l’a vu par le chapitre de
élevant le bâtiment on tiendra compte de l’usage qu’en veut faire le père de famille. Suivant l’argent que l’on pourra dépe
La statue en bronze de Jules II. 17. Aides de Michel-Ange. 18. Son père . 19. Peintre. 20. Frère cadet de Michel-Ange.
27 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ie se maintient dans ce clair-obscur déjà cher au premier en date, au père des peintres flamands, ferment bien le fond selon
ses paupières baissées, n’a de regards que pour son fils, et c’est le père , le gardien, le vigilant, qui surveille l’horizon
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ncandescente les mémoires et les gloires, le passé et l’avenir de ses pères et de sa race. Et pour lui-même, le pauvre poète
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
jours la parabole d’une idée avant de l’écrire, et pour cela c’est le père du socialisme, qui ne s’en doute guère. Nous le v
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
es vierges dans les monastères et susciter les fièvres solitaires des Pères dans le Désert. Il a décidément compris que la te
31 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
notone, plus décevant. C’est le cas d’Ulysse remettant Chryséïs à son père , de David sacré roi par Samuel, du Débarquement d
lumes la traduction italienne, par Mme Emma Boghen-Conigliani, de les Pères et les enfants au xixe  siècle, par M. Legouvé. L
de Nabuchodonosor, délivrant Joachim des chaînes dans lesquelles son père le retenait depuis longtemps… Fragonard remporta
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