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iennent bas artisans de vulgaires métiers. Mais ce paysan-là avait un œil particulier qui, s’il était sans originalité prop
couleur des choses, était avide d’éther, de ciel et de lumière, — un œil que le soleil fascinait étrangement, surtout aux
sute rencontré parmi les précieux griffonnages de Rembrandt : seul, l’ œil fixe et rond, presque un œil de ruminant, s’ouvre
ieux griffonnages de Rembrandt : seul, l’œil fixe et rond, presque un œil de ruminant, s’ouvre curieusement sous l’arc du s
c ses longs cheveux blonds si fins et d’un ambre si chaud, ses grands yeux bleus, la moue significative de sa bouchette, sa
les où « les portes sont des bouches grimaçantes et les fenestres des yeux étonnés » ; il se liera avec Poussin, l’homme à l
sants, sur sa terre natale ? Peut-être l’eût-il comprise. Certes, son œil ne se fût agrandi, mais eût découvert d’humbles e
la voix du canon, au son d’une trompette, ne représentent pas, à mes yeux , l’idéal de la jeunesse vraie, saine et alerte.
À remarquer une poésie de M. Lipparini pour le vieux Krüger, dont les yeux — dit le poète — ont des reflets d’or. Il n’est q
sentiment simple, grand et haut que troublent à peine, à gauche, les yeux vifs d’un des chérubins aux cheveux bouclés… Lore
e : c’est bien toujours la même face blanche et pleine ; cette fois l’ œil est très fin. Et c’est une époque, une classe soc
s d’un remaniement et que c’est à peine un Raphaël qu’on a devant les yeux . D’Antonio Allegri, c’est la Danaé. Un pur chef-d
mme enrobe de satin blanc, les cheveux égayés de jasmins, qui rêve, l’ œil fixe et profond, accoudée sur le marbre où jouent
s hommes les plus universellement connus qui soient aujourd’hui : aux yeux du commun des lecteurs, il passe pour un grand sa
’opérettes qui arrivent en scène d’un air sinistre en roulant de gros yeux et faisant des pas énormes ! Ceci tient de la far
le qu’il ait lu tous les ouvrages qu’il cite ; il les a parcourus des yeux rapidement, son attention a été attirée de ci de
e même du public qui accepte ses idées : que représente Lombroso, aux yeux du public ? Que lui a-t-il apporté qu’il attendai
feu, restait à deux doigts de la flamme, la regardant avec de grands yeux , lentement envahie par une chaleur à peine suppor
le-ci était grosse de partout : elle avait de grosses lèvres, de gros yeux bleus comme les bœufs, de grosses mamelles, d’où
e, qui alla rouler à deux pas de Tysandre, immobile et engourdie, les yeux fixés sur l’amphore vide. — Prends la torche, pre
t un bruit sourd en tombant sur le feu. Bicornide, la jeune femme aux yeux longs, apporta, en titubant, de nouvelles amphore
sa coupe, Archiloca avait des lèvres minces sur un visage maigre, des yeux très noirs et des seins fermes comme du marbre. —
nte impunément les charmes de son Eurydice, observa Mélanie, dont les yeux glauques et brillants d’une étrange flamme sembla
che qui tremblait sous son étreinte convulsive, écarquillait ses gros yeux  ; Bicornide aux yeux longs, Polybie toute blonde,
s son étreinte convulsive, écarquillait ses gros yeux ; Bicornide aux yeux longs, Polybie toute blonde, et Dircé toute brune
n dieu, Maïa avec sa grande bouche humide et voluptueuse, Mélanie aux yeux glauques et brillants d’une étrange flamme sentai
ncheur du teint lui donnaient l’air d’une jeune fille ; seulement ses yeux gris avaient par instants un regard mâle et résol
t sur sa poitrine, lui mit un baiser sur la bouche. Attentives et les yeux dilatés, les autres virent Orphée se détacher d’e
ntre petit, les flancs vierges ; si riche de vie qu’Orphée cligna les yeux comme devant une trop vive lumière. S’arrachant a
gés de bagues ; et les deux ennemis souriants se regardèrent dans les yeux , tandis que le jeune homme approchait la coupe d’
opaze. Encore indécises à l’égard d’Orphée, les femmes suivirent d’un œil attentif sa façon de porter la coupe à ses lèvres
l’amour ? Orphée sourit et répondit non d’un signe de tête. Mais ses yeux cherchaient un passage à travers ce cercle pressé
udain : — Laissez-le aller, disait Bicornide en le regardant avec des yeux attendris. — Il a déjà bu à la coupe des hôtes. S
y eut un long murmure parmi les femmes ; déjà chez quelques-unes les yeux avaient des reflets farouches et quand Orphée se
mporta au loin parmi les flots en courroux. Les larmes jaillirent des yeux d’Orphée, pétrifié par ce spectacle. — Qu’avez-vo
ivresse ; les thyrses tremblaient dans leurs mains impatientes ; les yeux brillaient d’admiration pour l’acte héroïque de S
r un léger tremblement, la figure très pâle, Orphée se taisait. — Tes yeux se sont détournés de moi comme d’une chose immond
r loin du sommet de la falaise, à plat ventre, les bras en croix, les yeux éteints. — Évohé ! crièrent les Bacchantes, accou
victime. Puis elles se penchèrent pour considérer leur proie avec des yeux avides. — Tu souffres, Orphée ? dit Stérope, agen
corps d’Orphée, les femmes le regardèrent en silence, tandis que ses yeux à lui, un peu voilés d’une ironique tendresse, re
ps, depuis les pieds jusqu’à la tête, et à la fin, ayant remarqué les yeux ouverts, elle dit : — Il nous regarde. Il vit enc
ses-tu encore, Orphée ? demanda-t-elle. Pourquoi ne fermes-tu pas les yeux , si je te déplais ? — Il est mort ! Il est mort !
rme avec énergie, et agrandit la blessure ; les narines dilatées, les yeux brillants d’un plaisir malfaisant, elle prolongea
on illustration correspondante se trouvent toujours ensemble sous les yeux du lecteur ; il n’y a d’exception que pour le cha
assurer leur unité ; où l’esprit du lecteur a lieu de se plaindre, l’ œil du spectateur trouve à se satisfaire. Et comment
cle où les avares sont dévorés « par la douleur qui s’élance de leurs yeux  » ; puis, on les retrouve, dans le Malébolge, au
voici le cercle où l’on se lave des péchés d’envie. Des âmes dont les yeux sont cousus se tiennent assises, serrées les unes
et la soif. Quelques-unes de ces ombres sont si décharnées que leurs yeux paraissent « des chatons privés de leurs pierres 
’il devient impossible de les noter en une seule page. Tandis que les yeux de l’aède purifié se fixent, « murés », sur l’Aim
r impénétrables. Las enfin, le voilà qui regarde moins haut, — et son œil ne connaît plus la courbature, l’éblouissement :
anche de jasmin dans leurs cheveux noirs et qui le regardent de leurs yeux vifs dans leurs figures placides ; ces grands dia
illis la honte qui fait rougir son front ; Narcisse qui contemple ses yeux au cristal de la source ; c’est le fils de la dée
presque intacte de Venise m’avait surpris, et je n’en croyais pas mes yeux  : en plein xixe  siècle vandale et constitutionne
ant de ce pas vertigineux, il s’aperçoit trop tard qu’il a ouvert les yeux à sa femme, qu’il a tué sa mère malade, dont les
que homme de lettres, en se réservant la direction politique ; quatre yeux voient mieux que deux, en général. Le Marzocco de
donne, c’est-à-dire avec les erreurs et les omissions qui sautent aux yeux . 16. P. 491. 17. L’Homme de génie, xxlv. 18.
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ajoute une voix terrible. Il détache de l’inconnue enchanteresse ses yeux remplis de rêve. Cette femme est le feu central d
it : Que les corbeaux la trouvent encore vivante, et lui percent les yeux  ; que les loups la trouvent vivante et la déchire
e dans les cinquante ans, petit, glabre et chauve. Comme il avait les yeux malades, il portait une paire de lunettes noires
rticu se dressait, bleu sur le ciel rose. Le petit Minnai, aux grands yeux bleus limpides et souriants, vêtu de toile noire,
aperçut, et, croyant que c’était Antine, il fut tout joyeux. Mais ses yeux faibles le trompaient, tandis que Minnai distingu
rte conversation ; quand il parvenait à comprendre quelques mots, les yeux brillaient. Ainsi, il avait saisi les mots « œufs
ires, en capote bleue, et de cet enfant qui le dévorait de ses grands yeux clairs et riants. Lorsque la voiture fut loin et
scours. — Que pourrait-il me dire ? — demanda Antine avec mépris, les yeux perdus dans la nuit. — Il ne pourra rien me dire,
ts. C’était un homme grand, maigre, avec de longs cheveux gris, et un œil unique, bleu. Mais on disait que cet œil restait
de longs cheveux gris, et un œil unique, bleu. Mais on disait que cet œil restait ouvert, même quand Zio Pera dormait. Anti
avait épié le sommeil de Pera pour voir si, réellement, il dormait l’ œil ouvert. Et plus d’une fois le domestique, se sent
viendras plus te pencher sur moi, quand je dors, pour voir si j’ai l’ œil ouvert. — Allez, allez ! — répondit Antine en sou
i commençait à se fâcher. Mais bientôt, Zio Pera, qui dévorait de son œil vif les livres du séminariste, revint à la charge
ment que l’année dernière. La capote et les lunettes de son père, les yeux bleus de Minnai, emplis d’une curiosité bête, lui
épaisses de Tanu, que les jambes torses du gardien des chevaux, que l’ œil méchant de Zio Pera. Il n’aimait personne, voilà
nait à crier, tandis que Minnai, qui ne comprenait rien, riait de ses yeux bleus étincelants. Habitué à s’éveiller de très b
aient, hennissant, frémissant, la croupe luisant au soleil ; et leurs yeux reflétaient la splendeur jaune de la tanca. Antin
en lui quelque chose de semblable à la joie superbe des poulains. Ses yeux aussi brillaient, mais ils restaient indifférents
sentait un frisson de colère, une lueur mauvaise s’allumait dans ses yeux indifférents, et le plaisir du jeu lui devenait c
comprit rien ; mais il sentait les coups, et il se mit à pleurer, ses yeux purs assombris d’un gros chagrin. — Et cela parce
nd il levait la tête vers la lune, ses lunettes brillaient comme deux yeux énormes de jais. Appuyé contre un oléandre, Antin
il en paraissait seize, le teint blanc, pâle, avec des cheveux et des yeux très noirs. Mais il avait les dents horriblement
bégayant, — et il chercha son cheval. Elia rit d’un air maussade, les yeux mouillés, et répondit : — Tu ne vois pas que tu e
son, je te dis que c’est une raison. Je ne le ferai jamais, quand les yeux devraient me sortir de la tête. — Et tu crois qu’
yaient. Ses mains se glacèrent, il eut un brouillard épais devant les yeux . Il sentit qu’Elia disait la vérité, et il eut un
t’ai offensé. Mais tu ne m’aimes pas… De grosses larmes tombèrent des yeux d’Antine ; ses lèvres tremblaient, il les mordit
les cheveux noirs, brillants, relevés sur un front haut et pâle, les yeux châtain très clair, le regard doux, la bouche bie
un calme parfait, en fixant sur le fusil en question le regard de son œil bleu. — Ça n’a pas réussi. — Assez, dit le bandit
sure qu’Antine lisait, ou feignait de prier en silence, ou levait les yeux au ciel, le bandit priait de son côté, levait les
ou levait les yeux au ciel, le bandit priait de son côté, levait les yeux et se battait du poing la poitrine. « Mes ennemis
vers. » À cet endroit Antine ferma le Livre et feignit de prier, les yeux au ciel : puis il posa le volume sur la table et
rassasier. » De nouveau, il ferma le Livre : de nouveau, il leva les yeux au ciel, pria mentalement et frappa du poing le l
able ! qu’est-ce que tu as ? — lui disait-il en le regardant dans les yeux . — Tu regrettes de m’avoir rendu service ? — Non.
es et les juments, lourdes et lentes, allaient le long des rives, les yeux tournés au-delà du fleuve, vers les vapeurs de l’
n départ, au matin, Zio Pera lui dit : — J’ai à te parler entre trois yeux . C’était une de ses plaisanteries favorites ; il
chose ait réussi ? C’est vrai pourtant, comme il est vrai que j’ai un œil et que l’autre me manque ! Écoute plutôt. Voici q
e me manque ! Écoute plutôt. Voici que je voulais te dire entre trois yeux … Il se tut, se gratta le nez, ne trouva pas ses m
as le sort, petite fouine. — Allez-vous-en donc ! — cria l’autre, les yeux verts de colère, en empoignant au hasard un livre
. » — As-tu bien compris, Félix, mon frère ? — demanda le paysan, les yeux fixés sur le visage pâli du pauvre homme. — Relis
, et qui — vous le savez peut-être, — a été le premier à m’ouvrir les yeux , a promis de m’aider dans mes études. « Adieu, ad
ie : tout le reste n’existait plus. La vue de Minnai, avec ses grands yeux inconscients qui riaient, augmentait son tourment
vieux voleur ! — il regardait autour de lui d’un air moqueur, de son œil fixe et malin. Et il disait : — Je te l’avais dit
mon agneau, qui n’as jamais su faire le tien, que l’aigle te crève un œil  ! — Pour le moment, c’est à toi qu’il en manque u
— Pour le moment, c’est à toi qu’il en manque un. — Mieux vaut un bon œil que quatre mauvais. — Il faisait allusion aux lun
sur son front, et resta debout à regarder la lettre, avec ses petits yeux rouges qui semblaient de verre. Et le temps passa
à don Elia, dont les affaires, disait-on, allaient de mal en pis. Les yeux de Zio Félix brillaient comme du verre et une voi
ujours joli garçon, avec un blanc visage d’adolescent : seulement ses yeux étaient un peu creusés. Et son costume, de futain
ait vu pleurer le pauvre Costantino, il regardait vers le fleuve, les yeux fascinés par la clarté de l’eau qui reflétait le
ciel gris-perle. À quoi pensait-il ? Quelles visions traversaient ces yeux puis qui n’avaient jamais pleuré, quelles pensées
que la douleur n’avait jamais assombri ? Zio Pera fixait sur lui son œil métallique et continuait à lui parler ; mais il n
arde le fleuve, ce garçon-là se tuera, ou que Dieu me rende mon autre œil  ! Zio Pera était un redoutable devin. Elia pensai
euris, comme un collier de brillants énorme et sinueux comme un grand œil limpide, plein d’un charme fatal. Là-bas dans cet
eversement imprévu de pensées et de sensations, il vit clairement les yeux bleus et souriants de son innocent Minnai. Était-
ergique condottiere d’Antonello de Messine lui fait grand tort. Que l’ œil le moins averti compare : il verra la force de l’
tique se transmettaient le feu sacré, sans regarder derrière eux, les yeux ardemment fixés vers le Futur : Ô Parménon, disa
lier, naïf, évoquant une lignée d’ancêtres au profil jupitérien. Les yeux fermés il voit dans son sang le soleil. Aussi so
erveilleuses. Nulle ne sait comme elle se servir de ses mains, de ses yeux . Outre qu’elles ont permis d’acclamer une très gr
stre insoucieux visiblement de se casser un bras ou de crever quelque œil autour de soi ; égayé discrètement, impromptu, pa
elle d’un occhio che dorme. (Ces paupières ouvertes sont celles d’un œil qui dort.) Et dans l’idée de ce vers est toute la
t qu’il se cherchait, il ne s’ensuit pas que, dans les Méditations, l’ œil exercé du critique perde tout à fait la trace de
ombre des bois, Où l’habitude me ramène ! Ce temps n’est plus ! mon œil glacé, Vous cherchant à travers ses larmes, Sur v
is, à la chute silencieuse d’un jour inoccupé, attachant à, terre ses yeux foudroyants, les bras croisés sur la poitrine, il
ochement s’imposait, en effet, mais il ne signifie qu’une chose à mes yeux , c’est que Joachim et Lamartine s’étaient tous de
pas de rien publier. La réputation de poète est la pire de toutes aux yeux des hommes qui possèdent ce monde matériel. » Et
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
e des cheveux. Je n’ai jamais bien compris de quelle couleur sont ses yeux , parce que je n’ai jamais pu les regarder plus d’
j’espérais en leur aide pour reconquérir le ciel. « Je vois dans vos yeux que vous voudriez me demander quelque chose et je
curiosités de leurs petites âmes ardentes. Je les regardais dans les yeux — yeux noirs, yeux bleus, yeux gris, yeux de spas
ités de leurs petites âmes ardentes. Je les regardais dans les yeux —  yeux noirs, yeux bleus, yeux gris, yeux de spasme et d
s petites âmes ardentes. Je les regardais dans les yeux — yeux noirs, yeux bleus, yeux gris, yeux de spasme et de passion —
es ardentes. Je les regardais dans les yeux — yeux noirs, yeux bleus, yeux gris, yeux de spasme et de passion — et je voyais
. Je les regardais dans les yeux — yeux noirs, yeux bleus, yeux gris, yeux de spasme et de passion — et je voyais se refléte
is briller en eux la joie de me sentir près d’elles, et cependant mes yeux ne se voilèrent pas un instant, et quand je les a
étais fatigué de lire et que le jour tombait, je cherchais à voir mes yeux réfléchis dans l’eau, ou bien je comptais les vie
re et il me sembla qu’il me ressemblait un peu. Je tournai encore les yeux vers le bassin et regardai de nouveau son image r
, sans comprendre, sans revivre avec moi ce que je lui racontais. Ses yeux se perdaient dans le vide et à peine je me taisai
dégoût. Mes paroles le surprirent et l’attristèrent profondément. Ses yeux se firent suppliants ; sa main me serra plus fort
4 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
s, et des pigeons, et un vieux cheval encore, fatigué, fourbu, dont l’ œil et les naseaux creux sont d’une vérité effrayante
e profil que donne la médaille qu’on a faite de lui, ce nez rond, cet œil couvert et scrutateur, cette bouche réfléchie et
Marie Visconti, duc de Milan, les cheveux ras sous le lourd bonnet, l’ œil ouvert, et qui sont les études préparatoires de l
cheveux hauts, comme en hennin, le grand front et le sourcil arqué, l’ œil enjoué, malicieux et spirituel, — l’œil dont ne p
front et le sourcil arqué, l’œil enjoué, malicieux et spirituel, — l’ œil dont ne peuvent distraire ni la bouche sarcastiqu
e peuvent distraire ni la bouche sarcastique, ni le menton sensuel, l’ œil de la dominatrice, de la frêle et de la forte. Vo
ls d’aigles dessinés au verso, et le facies magistral de ce vieux à l’ œil soupçonneux et à la bouche mauvaise, ce qu’il y a
t, de plus expressif, de plus mélancolique. Elle est là, de profil, l’ œil à demi fermé laissant sourdre le regard droit, pr
onzague. À l’avers, le haut buste de la jeune fille, le profil pur, l’ œil noyé, les cheveux relevés et retenus par le ruban
ner l’impression directe de l’action ou du fait. Nous voyons avec les yeux de ces fantômes, qui, à leur tour, voient avec le
yons avec les yeux de ces fantômes, qui, à leur tour, voient avec les yeux de d’Annunzio ; impression de troisième degré, im
mené en l’île de Nisida et, dans ce bouquet de verdure qui charme les yeux des étrangers venus à Naples pour s’aimer, se bai
que les Greuze soient retournés contre le mur parce qu’ils gênent son œil amusé à une cruche ou à un chaudron de Chardin. T
ui existent entre les divers ordres d’êtres vivants, et qui, pour des yeux ouverts à la vérité, les expliquent les uns par l
ie il ne s’en affranchit jamais ; et lorsqu’il l’entrevoyait dans les yeux étranges ou les cheveux des personnes croisées pa
b. Le Duomo, cette œuvre des artistes transalpins, si fantastique aux yeux d’un Florentin, habitué aux surfaces molles et un
e mêle à un mystère calme et plein de grâce, et la peinture plaît à l’ œil en même temps qu’elle satisfait l’âme. Cette curi
vivement éclairée, avec une pointe de volupté et de satiété dans les yeux et dans les lèvres. Un autre dessin semble représ
inies et si précises, les mains, les fleurs, les cheveux, portait ses yeux sur les régions vagues de l’au-delà et ressentait
ots : Edgard Allan Poe. Rien de plus. La figure est dure, sèche ; les yeux enfoncés, le menton saillant ; à la bouche, deux
ais sans doute c’était son amour pour elle qui la transfigurait à ses yeux , car M. Barbiera, qui a pu voir plusieurs de ses
être mort pour cette passion ? Mais peut-être suis-je ridicule à vos yeux  ? Ma timidité et mon silence vous ont ennuyée, et
sens. » Que n’avait-il, avec tant de flamme, la belle prestance, les yeux noirs et les cheveux au vent du général Dembowsky
elui qui vous plonge d’extase en extase, qui vous prend follement les yeux et le cœur. M. Jean Schopfer, encore que rempli d
un prestidigitateur dont les tours se succèdent si rapidement que les yeux ont peine à les suivre, et que le raisonnement s’
ce l’hospitalité d’un théâtre parisien, devenu en quelque sorte à ses yeux la cathédrale de Reims où lui, presque roi déjà e
5 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
iorité qu’on se sent troublé en leur présence. Les pénombres de leurs yeux profonds cachent des secrets interdits aux profan
et développe l’arcade sourcilière ; il élargit autant que possible l’ œil , organe de l’expression et de la vie, en lui ajou
e réside tout entier dans le désaccord de la bouche qui sourit et des yeux incomplets, aux paupières glacialement découpées,
rdini. Quels reflets dans sa chevelure fauve ! Quelle flamme dans ses yeux , dont la prunelle noire est entourée de points ve
e noire est entourée de points verts et de paillettes d’or ! Mais ses yeux sont moins impressionnants que sa bouche. Cette b
qu’il est son amant. Il est bel homme, il a une belle voix, de beaux yeux … — Il est bien gras, objectai-je. — ’Que pensez-v
l la désirait, cependant, quand une lueur d’impatience illuminait ses yeux  ; il la haïssait, quand il sentait qu’il ne pouva
son oreiller, elle l’examine. Sa physionomie a perdu sa douceur : ses yeux intimident presque cet homme dont elle redoute le
taille serrée par la large ceinture bleue aux flots étoilés d’or. Ses yeux gris brillent dans sa face cuivrée, entre ses che
sont de même stature. L’un, avec son teint clair, sa barbe dorée, ses yeux francs, représente la force heureuse et sereine ;
tus. Il m’était impossible d’examiner mon modèle, sans rencontrer les yeux mobiles de cet être ! Aurora sentait, aussi, ses
ro Morga était un petit homme. Tête de tzigane, teint de terre cuite, yeux ronds et noirs comme les graines du lierre, moust
devant vous. Oh ! je l’aurais poussé dehors avec joie, ce.… Mais ses yeux qui vous détaillaient, ne vous gênaient-ils pas ?
t vous plaire, hein ? Ne trouvez-vous pas qu’elle ressemble, avec ses yeux verts et sa crinière rousse, à Lucrezia del Fede,
ui auraient pu rendre la beauté de ce front, deviner le secret de ces yeux , dessiner cette bouche, ces mains, ce corps ! Lai
, Beppo, dit-il. Et Wellseley remarqua que Beppo hésitait, et que ses yeux cherchaient ceux d’Aurora. Et, comme elle restait
ts d’impatience : c’est le mari de cette femme ! Je ne peux lever les yeux sur elle, sans le voir, lui ! C’est intolérable.
coquette, et l’Amour à Bergame, comédie bouffe, qui remet devant nos yeux , sous d’autres noms et d’autres costumes, des per
de Donatello, de Luca della Robbia, de Laurana (une Tête de femme aux yeux baissés, sœur de celle du Louvre), de Mino de Fie
. Wellseley lui retint le bras. — Vous êtes fou ! s’écria-t-elle. Ses yeux désignaient Lowsky et Morga. John-Arthur se tourn
, Je suis avec Tebaldo. J’errais en gondole ; la musique a attiré mes yeux vers la fenêtre où vous étiez accoudée : nous avi
ntonio ne resta pas longtemps au théâtre. Nina ne le quittait pas des yeux  ; et il lui semblait qu’une bonne partie des spec
range vers l’ombre. — Plus doucement, Beppo. Stella-Lucente lève les yeux , Il aperçoit Aurora à la fenêtre de sa chambre. E
de votre cœur, ses rêves, ses désillusions ! Elle me regarde avec des yeux étranges ! Voyons, voyons, répondez ! Aurora étai
 ! c’était bien là son visage ; mais il n’y avait pas d’âme, dans ses yeux  ; pas de pensée sur son front ; pas d’esprit, sur
 Au grand canal, dit-il. Devant le palais Stella-Lucente, il leva les yeux . Le mouchoir ne flottait pas à la fenêtre d’Auror
tionnez-vous avec cette épouvante ? Pourquoi m’examinez-vous avec ces yeux affolés ? Le roulement des wagons, scandé par les
rice ! Parce que j’ai reçu cette lettre ! Il agita un papier sous les yeux d’Aurora et continua : — Parce que je crois à ce
il arrivât, je devais venir, ici, prendre des ordres. Elle essuya ses yeux . — C’est Beppo qui t’appelle ? demandai-je. Elle
aque fois qu’il longeait de palais Stella-Lucente, Wellseley leva les yeux . Soudain, je le sentis serrer convulsivement mon
ne. Il n’avait plus l’air d’un reître, mais d’un patriarche. Dans ses yeux brûlait une flamme dont la douceur m’impressionna
autre être s’est formé en moi. Je l’ai regardée, et j’ai vu dans ses yeux toute l’innocence du monde ! « Merci, mon père ! 
ais pas ; et elle ne comprenait pas ce que j’éprouvais pour elle. Ses yeux étaient hagards. Je ne me rappelais plus le son d
chut… ! écoutez… Un violon joua la première phrase d’un andante. Mes yeux rencontrèrent ceux de Wellseley. — Venez, dit Ste
faire naître de plus idéal dans la pensée humaine, je l’ai vu, de mes yeux vu, réalisé sur cette toile splendide, dans cette
tion connue, grande, intéressante et assez merveilleuse, pour que les yeux et les oreilles soient enchantés de toutes parts…
e et le compositeur de la musique, devraient toujours avoir, sous les yeux , à mon avis, le fameux précepte d’Horace : Deniq
velte et élégant, impassible, avec sur le visage une froideur que nos yeux ne savent pas scruter : ils glissent sur quelque
le seuil du banquet, couronné de violettes et éclatant d’ivresse, aux yeux fatigués qui le regardent dans la rougeur crue de
6 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
e trouvait un petit jeune homme blond, aux vêtements en désordre, aux yeux hagards : ses mains étaient attachées derrière so
ontent à l’antiquité. Le peuple a conservé la superstition du mauvais œil , de la jettatura, elle existait chez les anciens,
sexe, et même le mettre à l’air : ils se préservent contre le mauvais œil dont rien ne dit que vous ne soyez pas affligé. U
les, assis sur des chaises, donnent au peuple un concert. Ils ont des yeux blancs, ou les paupières fermées et font des gest
à Naples est constamment curieuse. De quelque côté que l’on pose les yeux , on rencontre des objets ou des êtres qui vous mè
l’ouvre avec lenteur et précaution, comme s’il allait découvrir à vos yeux émerveillés les plus fabuleuses richesses, et le
e entre le pouce et l’index, et la tournant et la retournant sous vos yeux , vous la fait admirer minutieusement. Il en dépos
lèbre, arpenter toute la place en tirant la jambe, son feutre sur les yeux . On ne distingue pas ses yeux. Embusqués dans l’o
en tirant la jambe, son feutre sur les yeux. On ne distingue pas ses yeux . Embusqués dans l’ombre de son chapeau, derrière
biche grise. Il y a enfin le « Cavaliere », petit vieillard aux beaux yeux de chien, à la figure lamentable, qui veut toujou
artit pour Londres. Elle prit la fièvre, le chagrin la minait à vue d’ œil . Le comte lui dit : « Je ne veux pas vous donner
Nous répétions : « Giorgione ! » Syllabes magiques pour nous dont les yeux sont ravis par les corps nus qui respirent dans l
ldramino. Comme je demeurais stupéfait, il ajouta malicieusement, les yeux mi-clos, les doigts frisant sa barbe patricienne 
al, ses gestes. On subissait sa domination avant d’avoir remarqué ses yeux , sa bouche faite pour l’éloquence, sa chevelure n
bien garnie, Barbarelli parcourt la ville, sans doute. Il habitue ses yeux , pleins de paysages formés par des collines boisé
invitons à dîner et, parmi les convives, elle distingue un garçon aux yeux baissés, au teint blanc, aux manières timides. Ce
r lui, un besoin, comme la volupté, et que le désir de satisfaire ses yeux avec de nobles lignes et de chaudes couleurs l’in
, détruisit ce tableau fugitif dont Ziorzio se souviendrait. Dans ses yeux , qu’il fermait à demi, à cause de la lumière inte
Giorgione, quand il s’assit, pour chanter, était un plaisir pour les yeux . Des tapisseries tendaient les murs du salon. Les
t point le désir de plaire qui empourprait ses joues et éclairait ses yeux , mais sa passion pour les belles rimes qu’il chan
fronts mieux développés que le sien, des sourcils plus réguliers, des yeux plus larges, une bouche moins forte, un menton pl
, il subissait la séduction des paroles que prononçait Giorgione. Les yeux fixés sur les formes que dessinaient ses gestes,
iser… et il ne me coûtera rien. Elle m’aime… — Qui te l’a dit ? — Ses yeux … Je la vois à l’Église. J’ai chanté sous ses fenê
têtes baisées. L’une des rares certitudes qui l’affranchissent à ses yeux , c’est de se connaître éphémère. Mais il est auss
l’attaquèrent. En moins d’une semaine, ses joues se creusèrent et ses yeux prirent un éclat singulier. Je lui amenai mon doc
nt à être modelés par la lumière. Ces Madones, je les exécuterais les yeux fermés… Je perds mon temps… — Tu l’emploierais mi
veux noirs tombent sur le front, mais n’en cachent pas la courbe. Les yeux sont largement ouverts, des yeux sans cesse émerv
mais n’en cachent pas la courbe. Les yeux sont largement ouverts, des yeux sans cesse émerveillés, des yeux qui jouissent de
Les yeux sont largement ouverts, des yeux sans cesse émerveillés, des yeux qui jouissent de la beauté des choses, qui s’en r
ré posé sur les arcades sourcilières continuellement contractées. Les yeux étudient, scrutent, observent, profitent. Les lèv
nt que j’examinai son travail, Titian ne prononça pas une parole. Ses yeux restèrent fixés sur les miens, comme pour y décou
as oublié. * — Laissez-vous faire. Giorgio me posa un bandeau sur les yeux , me prit par la main, me conduisit au milieu de s
s à la place où l’accrocha Giorgione, ce buste de berger. Lorsque mes yeux sont fatigués par la lecture, je pose mon livre s
tons cuivrés des boucles brunes, les lignes des joues, la suavité des yeux , le charme du sourire. Il me procure les rêveries
s. Elle est petite, grasse, veuve et d’une physionomie charmante. Ses yeux bleus et humides restent généralement baissés. Qu
e, Seigneur. Jamais je n’atteindrai à une telle perfection… * De quel œil trop sévère regardait-il ses propres peintures, p
urmentée par les angoisses de l’esprit. Ses joues sont creuses et les yeux noblement ouverts quoique profondément enfoncés d
lesse. — Je le dois à mes modèles. — Et à ton génie… Tu enchantes les yeux et touches les cœurs. Tu as réalisé deux beautés 
es ordres. Tu passes souvent devant ma demeure, je veux contenter tes yeux … Il exécutait ce qu’on lui commandait. Ainsi, aut
largeur du mouvement. Dans le premier, Psyché soulève son voile, aux yeux d’une multitude éblouie. Dans le second, les dieu
érerais mourir, Seigneur. — Non, tu tournerais, comme je le fais, les yeux de l’esprit vers le souvenir… et tu verrais les c
au Giorgione. — Fou ! s’écria-t-il, avec un enjouement qui passa, aux yeux des gens mal intentionnés pour une colère contenu
, je serai fou, quand mes tableaux ne seront plus un plaisir pour mes yeux et les vôtres… quand je n’écouterai plus l’esprit
ntaient vers les cheveux et cela donnait une expression cruelle à ses yeux . Ils paraissaient sombres, mais, après les avoir
is la revoir que le soir chez sa mère. J’avais presque les larmes aux yeux et le cœur gros. Ce qui est sentiment pur ne lai
ique, en échange de cinquante mille ducats d’or. Ferdinand voit, d’un œil inquiet, la prépondérance des Français s’établir
du lit, les coudes sur les draps, la tête enfermée par les mains, les yeux fixés sur le cadavre. On eût dit que sa vie dépen
s placé des coussins sous la tête de Giorgio et, quand il rouvrit les yeux , il nous demanda ce que nous faisions, auprès de
t amour m’était aussi nécessaire que la lumière, que l’air et que mes yeux . Oui, j’étais jaloux de cette créature qui avait
is parvenu. J’examinai le garçon. La franchise de sa bouche et de ses yeux me saisirent. Il descendait d’une famille de sold
une épouvantable beauté. De larges plaques verdâtres entouraient ses yeux et étendaient sur ses joues des traces sinistres…
e renversa contre le dossier du fauteuil et il fixa sur nous tous ses yeux que la mort étonnait ! * Les magistrats chargés d
par Puccini… Il est difficile de le lire sans être touché au coin des yeux , et les amants douloureux se l’offrent en cadeau,
rmine par un retour au vieux Montmartre : « Des Polonais pauvres, aux yeux d’angoisse et de rêve, se sont assis sur le bord
longtemps vécu dans le passé, avant d’essayer de le ressusciter à nos yeux . Et non pas seulement dans le passé médiéval, mai
er les morts comme Jésus ressuscita Lazare, de faire paraître à leurs yeux la face du Christ, mais il s’y refuse et leur rep
e brûle pour l’amour de l’Amour ?… LE SAINT                       Tes yeux sont fardés, tes ongles sont peints. LA FILLE    
de très loin. J’effacerai, j’effacerai par mes pleurs le fard de mes yeux …28. Elle porte sur ses pauvres épaules tout le f
ui offre l’empire sur les dieux et les hommes. Il fait miroiter à ses yeux les cortèges de la toute-puissance. Déjà Sébastie
rection. Saint Sébastien rappelle à Sanaé, son favori, « l’archer aux yeux vairons », qu’il lui a confié cet arc, symbole de
d’étonnements ingénus, elles apportent dans leurs mains et dans leurs yeux toutes les images de la vie belle. » LA PREMIÈRE
phe, de puissance et de gloire. Les papes regardaient d’ailleurs d’un œil inquiet cette prospérité et croissance de leurs v
illait la cour des Jules II, des Léon X n’avait qu’un but : jeter aux yeux des foules grondantes la poudre d’or de la Beauté
elle italienne : Article premier. — Tout homme honorable qui possède œil aigu, ouïe fine, jambe fine et pas de langue, peu
t il a rythmé le tumulte, sans l’arrêter, et qui s’agitent devant nos yeux avec la puissance dramatique des vagues… Let
sa splendeur. Tous les trésors de l’art florentin passent devant nos yeux éblouis : les Madones hiératiques de Cimabuë, les
elle, et, sans l’énigme de son sourire, serait presque répulsive. Les yeux sont en contradiction avec la bouche : ils sont b
re le pouls ? Où est le duvet de la peau, la transparence vivante des yeux d’eau ? Réponse de Enrico Panzacchi : « La Jocond
mes notre route en barque jusqu’à Venise. Je ne pouvais en croire mes yeux , en voyant une aussi grande ville au milieu de l’
ïano (n° 13 de son catalogue), dont nous avons un exemplaire sous les yeux  : Couvent de Baïano (Le), chronique du seizième
ent produit dans notre galerie par la disparition de la Dame aux doux yeux . Certes, d’autres merveilles nous restent qui fon
na Lisa a une bouche gracieuse, mais immobile. Mettez la main sur les yeux , et cette impression de sourire disparaîtra radic
eption des Musées, où l’œuvre d’art agonise très lentement devant les yeux stupides des innombrables profanateurs de toute b
7 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
vé à votre promenade entre vos deux poètes… Vous songez au passé, les yeux dans le vide en m’écoutant. Eh bien ! parlons-en
 ; c’est le comte Soulages de Marsac, qui, convaincu, veut fermer les yeux et croire quand même ; et d’autres. Tous les jour
de me mettre sur son chemin, et d’échanger avec elle une caresse des yeux , sans que la vieille femme qui l’accompagnait rem
emplie par un grand amour ? Est-ce que cela ne se lisait pas dans ses yeux , sur son visage, à travers tous ses gestes ? Étai
édèrent, des marches, un escalier qu’on monte. Je regardai Lina ; les yeux fermés, elle était loin ; elle écoutait en elle l
poussé un cri et s’était évanouie. Son père ! Je l’avais reconnu aux yeux , les mêmes beaux yeux qu’elle. D’un regard, il av
ait évanouie. Son père ! Je l’avais reconnu aux yeux, les mêmes beaux yeux qu’elle. D’un regard, il avait tout compris. Il m
e m’inclinai. — Vous aimez ma fille, Monsieur, dit-il en tournant les yeux vers Lina, qui était toujours inanimée sur le lit
soirée, je m’endormis presque aussitôt. VIII Je me frottai les yeux . J’étais dans mon lit ; je venais de me réveiller
ici, sauf. Je me remémorai mon départ de la chambre de Lina, sous les yeux du marquis. Et tout me redevint tellement présent
ntement, absorbé dans mes réflexions. Je ne quittais presque pas de l’ œil la fenêtre d’en face ; mais tout demeurait immuab
, rester là, condamné à ne rien savoir !… Quand elle avait ouvert les yeux , quand elle s’était rendu compte de ce qui s’étai
ment sa poitrine avait dû exhaler, et de quels regards de meurtre ses yeux noirs avaient sans doute brillé ! Pourvu que, dan
le blanche, avec une grosse ceinture de soie noire. Elle baissait les yeux , elle était aussi blanche que sa robe. Elle entra
 : — Ma fille Adelina, monsieur le Vicomte de Gardanne. Lina leva les yeux sur moi. Et je brûlai de me jeter à ses pieds. J’
e m’exaltais à la pensée que la fleur parfaite pour laquelle tous les yeux n’avaient que regards étonnés, éblouis, ou enchan
devenait pâle, elle me prenait la main. Et, levant sur moi ses beaux yeux que la mélancolie obscurcissait, elle murmurait :
et gonflée. Ses dents sont toutes ébranlées, Et ses paupières, et ses yeux , Hélas ! hélas ! (Le Saint, p. 30.) Il sort donc
indique 35 ». Tandis qu’en Italie les lettrés le voient d’un mauvais œil , chez nous les gens du monde accouplent sa mémoir
ré sous les traits d’un homme vénérable, avec une longue barbe et des yeux clos pour indiquer la cécité. Au milieu du ve  si
telle de détails choisis que la figure du Plébéien bondit devant nos yeux claire, précise, troublante, comme la suprême par
reuses, une amère bouche abaissée qu’allonge encore la face, le grand œil reculé du profil aquilin, sous l’arcade proéminen
des réalités géographiques que l’on peut, au xxe siècle, voir de ses yeux , fouler de ses pieds et toucher de ses mains. I
trée. C’est Μ. V. Bérard qui le constate, et il a vu tout cela de ses yeux . Pourquoi donc a-t-il passé trop rapidement, et n
le est assez petite ; d’un point découvert où il est monté, et d’où l’ œil ne pouvait porter très loin, puisque ce point est
litaine, et aussi pour tous les orientaux, le grand remède au mauvais œil . J’ai établi ailleurs43 que ce devait être précis
rt. J’eus alors la stupéfaction et le vif plaisir de découvrir de mes yeux , à ma gauche, et tout à fait sur la rive, la tomb
n discerner l’effet. Et si, par hasard, cette équipe opère devant nos yeux , c’est pour effectuer de colossales sottises, mél
) Une nouvelle série de monuments et de chefs-d’œuvre défile sous nos yeux  : c’est Or San Michele, l’église des corporations
cellement de chefs-d’œuvre, que plus de 200 gravures mettent sous nos yeux , le délicat critique qu’est M. Gustave Geffroy ex
rte, Lumière qui, tout bas, à bien chanter, m’exhorte, La mémoire des yeux rencontrés, de tels yeux, Qu’il semble qu’on les
s, à bien chanter, m’exhorte, La mémoire des yeux rencontrés, de tels yeux , Qu’il semble qu’on les ait déjà vus dans les cie
ure ! Vous, bercée par la chanson des rails, le front au carreau, les yeux perdus dans le ciel fugitif, vous ne rêvez pas d’
l’Illustrated-London… et qui boit une tasse de thé… et qui a de jolis yeux bleus, une jolie bouche rouge, un joli visage fin
demandé, à voix très haute, en français, presque sans accent. Et ses yeux , soudain, ont cherché mes yeux. Elle a souri. Pui
français, presque sans accent. Et ses yeux, soudain, ont cherché mes yeux . Elle a souri. Puis, très vite, elle s’en est all
haute, il va, malgré pluie et bourrasque, son chemin éternel, et ses yeux , dardés sur son grand rêve, ne voient même pas le
e ! Mais, comme le gondolier regardait ailleurs, et que son mari, les yeux au ciel, comptait les astres, elle a pris, dans s
de mythologie Ça l’amusait ! La nuque au dossier du fauteuil, les yeux mi-clos, elle souriait, surprise et ravie. — Vos
d’une statue d’albâtre. XIX. Tourisme Je vous ai promenés, mes yeux , parmi toutes les splendeurs du monde ! Vous avez
ours ! »… et, avant de baisser ta voilette, laisse-moi lire, dans tes yeux , — pour que je puisse, cette nuit, quand je serai
aisons. Quelques demeures bien construites, bien tenues, flattent les yeux  ; mais aussi, par contraste, quelle misère lament
abinet. C’est un homme encore jeune, de taille moyenne, bien prise, l’ œil vif derrière les lorgnons et s’exprimant correcte
choux, etc… C’est une belle oasis dont les tons nuancés reposent les yeux des couleurs trop crues du sol et du ciel. Le cor
iance en général que contre l’Italie en particulier. Il avait vu d’un œil plutôt favorable le débarquement de l’armée itali
s à quelqu’un qui aurait été dans les rues mêmes ; laissant aller mon œil sur les déclivités d’Alta Semita, de Suburre, de
st en croix planant obliquement au-dessus de la tête dressée), et ses yeux brillent d’une sombre ferveur, tandis qu’il se fr
. Il ajoute même généralement : « Au moment où j’écris, j’ai sous les yeux … » Que sont devenues les épîtres enflammées que l
douter d’un pareil gaillard sous peine de se discréditer à jamais aux yeux des sincères casanovistes. Nous croyons savoir qu
es neuves ; puis un homme entra. Il était maigre, assez mal vêtu, ses yeux flamboyaient étrangement et ses paupières sans ci
retournées. On voyait une chair vive, rouge et répugnante autour des yeux . Effrayé, je saisis les jupes de ma mère ; mais e
n miroir de prostituée, vous deviendriez comme elle, impudique. — Ses yeux brillaient et regardaient ardemment ma mère, qui
nnaissance de cette lettre. « Mais Attilia éclata de rire, baissa les yeux et répondit en rougissant : — Je ne sais pas lire
nstant interrompus par des poteaux télégraphiques défilaient sous mes yeux . Les portées formées par les fils télégraphiques
e rendormis et me réveillai lorsque le train s’arrêta. Je frottai mes yeux . Mon père me dit doucement : — Giovannino, regard
8 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
rieuses paroles de Beauté ne répondent qu’à ceux qui interrogent. Les yeux inquiets et tremblants de ma propre révélation de
sur la courbe des tiges gracieuses, le ciel bleu et limpide comme les yeux d’une jeune vierge. Dans cette chapelle de fleurs
aura le trouble presque pâmé, comme le cœur ouvert des roses, et ses yeux seront pervers et froids, car l’enlacement des ca
front, haut des tempes ; les traits sont réguliers, le teint pur, les yeux grands et clairs, la bouche joyeuse sous a gauloi
ienne, à Londres, à Paris, — cette tête narquoise de brèche-dents aux yeux flambants, à la face ridée, plissée, convulsée pa
, vivace et drue ; tout le reste est éteint et flasque. Le regard des yeux meurt comme étouffé sous la lourdeur des paupière
so imagine de reproduire simplement certaine scène vue de ses propres yeux  : une jeune fille ayant retiré ses zoccoli s’éten
otre génération ne se trouve que sur les lèvres léporines et dans les yeux louches de Verlaine, ce grand maigre qui promène
, avec son air d’un dur anglais ; le Verlaine à 4 ans exhibe déjà des yeux pleins de mystère. Tome XX, numéro 84, décem
9 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ronter le regard du Saint Jean à mi-corps, son chef-d’œuvre. Dans ces yeux de paradis, la vraie magie de l’intelligence bril
s, au milieu de ce ciel gris, s’élève, bizarre et insolite ballon, un œil immense désorbité, qui monte désespérément, porta
rtant, suspendu en guise de nacelle, un minuscule crâne atrophié. Cet œil , qui regarde l’infini, est-il un symbole ? se dem
minée, rigidement immobile et sans bouche, éclairée seulement de deux yeux luisants et terribles. Qu’annonce cette effrayant
voir condamné un innocent, et qui s’abîme dans une mare fangeuse, les yeux fixés, en une expression d’indicible épouvante, s
ée d’une fleur ronde, qui n’est autre qu’une pâle figure humaine, aux yeux pensifs, et d’une expression immensément triste.
. Un objet véritablement beau doit paraître beau à tous ceux dont les yeux tomberont dessus. Voilà tout : on ne peut pas en
eaucoup moins attentif et appliqué devant la nature que le maître aux yeux humbles et à la pensée concentrée des périodes su
u trait et avec combien d’amour… Les voici à l’œuvre les mains et les yeux humbles dont parle d’Annunzio à propos de Seganti
ation, mais comme la chaleur et la vie de l’haleine ; il y a dans ces yeux la résignation, et pourtant l’appel à la caresse,
izarre qui y règne annonce un esprit qui voit la nature avec d’autres yeux que les simples yeux de la chair. C’est peint, co
nonce un esprit qui voit la nature avec d’autres yeux que les simples yeux de la chair. C’est peint, comme toujours, sur toi
aité presque poil à poil, avec quelle largeur pourtant ! Puis voyez l’ œil de la chèvre, dont on compterait presque les cils
entale qu’il en veut faire un tableau ; la voilà qui s’agrandit à ses yeux  ; sur cette tige, c’est toute une efflorescence d
le-même conscience de sa beauté. Dès qu’elle ne se mire plus dans les yeux de l’aimé, dès qu’elle veut pour soi seule être b
il paraisse assez amusant pour qu’une femme puisse se complaire à ses yeux , à la vivacité de ses électriques ondulations, à
vivacité de ses électriques ondulations, à la phosphorescence de ses yeux dardés vers elle à fleur d’eau, à sa tête en grel
à la fois réaliste et décoratif, sur la croûte de roc au-dessus de l’ œil de mer où baigne la « salamandre d’enfer » ou sur
x cycle de tableaux qui avait précédé et d’avoir fait passer sous les yeux du lecteur ce qui demeurera la plus grande gloire
10 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
demeure aimablement malicieuse. Vierge possédait son bonheur dans ses yeux  : par instinct et par éducation, il s’était habit
qui semblaient des choses deux fois mortes. Chacune d’elles avait les yeux obscurs et caves, leur face était pâle, et tellem
âle, et tellement amaigrie que la peau prenait la forme des os… Leurs yeux semblaient des bagues sans pierre… » C’est ce ter
ivers soient réduites à un point : quelle merveille que ce point ! (l’ œil ). « Ô admirable et surprenante nécessité, tu cont
l’intelligence, et cette intelligence reflétera la loi divine comme l’ œil réverbère sa réalité contingente. La vue s’empare
cune de ses branches : il n’y a pas de lumière sans ombres pour notre œil , ni de bien sans mal pour notre entendement. Le m
ure ; pliant ses reins en arc et plaçant la main en abat-jour sur ses yeux , il se courba en divers sens, sans rien discerner
itaires de l’Oxyrinque fuyaient les beaux spectacles et fermaient les yeux , pour obtenir les extases de leur foi. Il serait
blent avoir épuisé les thèmes utiles et nécessaires, il mesure de son œil d’aigle la parabole métaphysique et devine que le
cessaire que les instruments sensoriels aboutissent au même point ; l’ œil opérerait l’office du sentiment sur sa superficie
de celui qui a donné à ses bouches le sourire du grand sphinx, à ses yeux des escarbouclements chimériques, à son coloris c
du corps, sans trop de peine. Le soleil ne luit que pour montrer à l’ œil de l’homme cette beauté partout répandue. » Les a
c ferveur devant celui de leurs dieux. Il chante presque un hymne à l’ œil , ce parfait miroir de l’œuvre divine : « Ô Supere
se ? Quel génie, quel langage saurait décrire ta véritable opération, œil , fenêtre du corps humain par où l’âme jouit de la
te beauté deviendrait un tourment). » L’ancien mysticisme fermait les yeux pour échapper à la séduction. Le Vinci s’indigne
a séduction. Le Vinci s’indigne contre ce philosophe qui se creva les yeux pour n’être pas distrait de sa contemplation inté
me degré de perfection, en contemplant la nature, en emplissant leurs yeux des réalités. Que chacun suive son génie pourvu q
rique qui se livre en toute liberté à ses crises, le corps tordu, les yeux révulsés, la voix rauque et sifflante. Si bien qu
e un plan déroulé j’en cerne le contour Et le mot de l’énigme à mes yeux se révèle. Là-bas, je te salue, ô mer aux flo
omme aux pieds de tes saints un nuage aveuglant Flottait devant mes yeux  : j’en ai rompu l’écorce. De l’azur éprouvant l
t l’on frôle, en passant, à l’ombre des arcades, Des femmes dont les yeux respirent le plaisir. Une musique joue au mil
x dont le charme infini Décourage l’Envie, intangible décor, À nos yeux étonnés remémorez encor Ce que peut le Génie à
la façon de ces images peintes Que les murs de Venise étalent à nos yeux  ; En vain on les désire, époint de mille feux,
dit l’air d’autorité du regard. L’effort de la pensée abaisse sur les yeux l’ombre des sourcils tendus. Les traits anguleux,
t intellectuel. Dans l’art italien si brillant, fait pour charmer les yeux , Verrocchio est une exception curieuse. Sa forte
plus de doute. Ces visages de femmes, d’une beauté si douce, avec des yeux aux paupières baissées qui alanguissent le regard
multe sourd des sanglots contenus. Les petites larmes empêchèrent les yeux du public de voir le geste du poète républicain q
eut que je me pâme. Il me fait une déclaration hardie. Il cherche mon œil . Il y a en lui un peintre qui s’ignore. Il a, com
se pliât au joug d’un enseignement régulier ; rien ne comptait à ses yeux que ce qu’il découvrait par lui-même. Toute contr
hanter Attristés par la plénitude du plaisir. — Où égare-t-elle Les yeux , à présent ? de sa bouche de grêles pépiements s’
l’étable. En dépit du charme immatériel de l’expression, devant nos yeux se dressent de fermes apparitions plastiques, et
a damoiselle élue se pencha dehors De la barrière dorée du Ciel ; Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur Des eaux
mière tressaillit vers elle, emplie Du fort envol égal des anges. Ses yeux priaient, et elle sourit. (Je vis son sourire.)
auparavant, il avait rencontrée et qui réalisa, tout aussitôt, à ses yeux , au plus haut degré, l’idée de la perfection phys
s’anime d’une expression à la fois rêveuse et énergique. Les profonds yeux gris brûlent intérieurement de passion : la flamm
es pointes des doigts ressemblent au travers à des fleurs roses : Vos yeux sourient le calme. Le pâturage étincelle et s’obs
visage si doux, — Si seulement mon cœur fatigué pouvait être Avec tes yeux laiteux de nouveau-né, Ô Mort, avant toute fâcher
me une flamme et fleurissait comme une guirlande ; Et l’Art, dont les yeux étaient des mondes que Dieu a trouvés beaux ; T
, chaque boucle de ma chair était en moi ; j’avais sur le front mille yeux , mille yeux qui voyaient rougeâtre… Massimo
cle de ma chair était en moi ; j’avais sur le front mille yeux, mille yeux qui voyaient rougeâtre… Massimo Bontempelli 
és, des civilisations, mais qui sait voir beaucoup de choses avec des yeux nouveaux. Carlo Del Balzo : L’Italia nella let
i disparate à la fantaisie de chacun, ce sera un imbécile. Ouvrez les yeux dans l’obscurité, vous ne tarderez pas à voir des
mille, Penthésilée, Latinus et Lavinie et Brutus. Puis, en levant les yeux , il aperçoit le maître de ceux qui savent, Socrat
! L’union générale n’est pas bien loin. Que les Allemands ouvrent les yeux et comprennent leur intérêt véritable, la fédérat
ne comprennent pas que la vérité n’engendre pas la pureté, et à leurs yeux le représentant indigne fait ombre sur la doctrin
u d’artifice bien composé, bien distribué, bien réglé, exerce sur les yeux , avides d’extraordinaires éclats, a trouvé en M. 
r ne lance de graines dans un sillon. En cet instant même, fermez les yeux et revoyez la Rome adorable du Piacere, la figure
11 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ragadin s’était présenté aux trois inquisiteurs ; que, les larmes aux yeux et prosterné à genoux, il leur avait demandé en g
l se conduit malgré cet avertissement, qui devait lui faire tenir les yeux ouverts et suspecter tous les actes et tous les g
excessives qu’il laisse au prisonnier, et sur lesquelles il ferme les yeux  ; c’est Laurent qui fait des avances, lui qui fai
, et de ne pas se donner le plaisir de le faire haleter et fermer les yeux , le voyant suspendu en dehors de sa gouttière, pr
n qu’elle mentait parfois, comme une vraie femme, mais je fermais les yeux et me bouchais les oreilles, je ne voulais rien v
encore à sauver l’honneur du vieillard son ami. Laurent, fermant les yeux et laissant communiquer ses prisonniers, comme on
le fond, une fenêtre sur les coupoles de Saint-Marc. Les jugeant à l’ œil , il m’a semblé que l’espace était suffisant. De t
vers l’Afrique en guerre. Mario Rapisardi est mort en vain entre les yeux des Italiens qui convoitent, et la terre où s’éte
ait les Ïambes et Épodes, se tournant vers ses contemporains avec des yeux de haine, un fouet à la main, et les Odes Barbare
inteté universelle de l’idéal, se tournant vers ses contemporains les yeux pleins d’amour, un flambeau à la main. Rapisardi
nie. « Pendant ces dix-huit années, il eut presque toujours sous les yeux ou la flotte militaire stationnée au port de Misè
egardent, éprouvent et réfléchissent : la plupart d’entre eux n’ont d’ yeux que pour les monuments, pour les ruines, pour les
nt d’exercer sur elles une dangereuse fascination. Si, en Italie, aux yeux du voyageur, le passé écrase le présent, dans la
quer d’être massacrés par les bandes nationalistes qui opèrent sous l’ œil bienveillant de la police ; tous les télégrammes
rice qui est aux pieds de Dieu. « Le cycle d’amour est fermé. » Ses yeux fixés en haut, mes yeux fixés en Elle ! M. Pierr
e Dieu. « Le cycle d’amour est fermé. » Ses yeux fixés en haut, mes yeux fixés en Elle ! M. Pierre-Gauthiez a dit les cir
. M. Mesnil veut bien nous signaler les poutres que nous avons dans l’ œil  ; me permettra-t-il de lui indiquer quelques pail
la faveur qu’on faisait à un étranger en lui permettant de jeter les yeux sur des pièces qui, en fait, étaient d’ordre mili
lité des jeunes générations qui demandent à vivre vigoureusement, les yeux et les mains plongés dans une réalité moins intel
de Wurtemberg. Ce kaléidoscope de noms en fait passer 1 360 sous les yeux dans les 8 volumes. Or avec lesquels Casanova, re
en avait altéré le bijou, et la portait en sautoir, pour paraître aux yeux des niais et des ignorants, porter les ordres du
prouver à M. Fiorentino que la paille qu’il a cru découvrir dans nos yeux n’est pas aussi grosse qu’il tente de nous le fai
lités géographiques que nous pouvons, à l’heure actuelle, voir de nos yeux , fouler de nos pieds, et toucher de nos mains. Ce
par l’usage. En grec, Hypéreia, c’est la haute ; Cyclopes ce sont les yeux cerclés ; dans les langues sémitiques, la Haute d
jour, « les montagnes ombreuses de cette terre se dressent devant ses yeux  ; et, dans une partie qui s’avance vers lui, il v
evée au centre de sa façade ; voici alors, ce que nous avons sous les yeux  : Au lieu de se terminer en pointe, le cap présen
et à recouvrir de ses ombres les détails. Ce que nous avions sous les yeux , c’était très nettement la silhouette d’un boucli
urs avec le secours de la déesse « il nage en travers à la lame ; les yeux à la côte il cherche une plage en pente ou un por
r les mules et retourner vers la demeure, alors Athènè, la déesse aux yeux clairs, eut d’autres pensées ; et elle voulut qu’
es ; et elle voulut qu’Ulysse se réveillât et vît la vierge aux beaux yeux , et qu’elle le conduisît à la ville des Phéaciens
s ou de ses places. Car, de l’intérieur, on embrasse d’un seul coup d’ œil les couronnements de l’enceinte et en même temps
« tantôt se resserrant, et puis s’eslargissant », surtout flattait l’ œil de M. de Montaigne. Jamais, d’ailleurs, il n’avai
, sous l’étreinte du vent. Ces diverses observations contribuent, aux yeux du naturaliste qui démêle la communauté des lois
échelle de quatre mètres du modèle de celle que nous avions sous les yeux , et de la faire glisser sur la pente, assez faibl
aperçoivent pas ; sauvez-vous si vous pouvez, je consens à fermer les yeux  ; mais c’est tout, je ne vais pas plus loin, car
is songé à grouper, sans le hasard de librairie qui nous met sous les yeux deux âmes à peu près dénudées. Et nous nous aperc
phe et un poète. Il plonge dans les siècles et dans le songe avec ses yeux de myope inspiré. » Cela doit être beaucoup plus
es antiques dans la vie napolitaine moderne, et souvent je levais les yeux sur la terrasse qui s’étendait devant moi, et sur
it charmant… Une jeune femme ? Une jeune fille ?… Une jeune femme aux yeux pensifs, à l’amour savoureux comme un beau fruit
murs ; son fluide avait agi sur mes nerfs. Je retournai appliquer mon œil à la rainure ; le chapeau était toujours sur la t
adorable tête d’Italienne aux traits purs ; le nez droit, des grands yeux noirs, une bouche sensuelle et malicieuse ; tête
Une fois, elle avait ouvert la grande armoire de sa chambre, et à mes yeux étaient apparus toutes ces chemisettes blanches,
s désemparé, abandonné au milieu de l’Océan, et cherchant de tous ses yeux , sur cet immense cercle vert et glauque, une voil
portent pas au rêve, elles apprennent le vrai ; elles enseignent aux yeux à voir. Et quand je sortais des ruelles, où l’on
tant de jours, j’admirais mystérieusement ! Que sentiraient les beaux yeux de ma Psyché, quand ils se poseraient sur leur ad
r un coup d’œil dans la ruelle. Elle leva la tête et me regarda ; nos yeux se rencontrèrent ; je fis les miens les plus indi
s plus indifférents afin de ne paraître pas curieux ou indiscret. Ces yeux qui l’avaient déjà vue si souvent et presque nue,
d’un voisin toujours invisible. Je ressentis un vif plaisir quand mes yeux touchèrent les siens. Je trouvai son regard très
ait, par hasard, qu’elle, en face, regardât aussi dans la rue, et nos yeux , tout à fait fortuitement, se rencontraient et se
petits enfants vêtus avec coquetterie, qui jouaient sagement, sous l’ œil attentif de leurs bonnes anglaises. Vers le soir,
d’un gros nœud noir, sa chevelure fauve, que j’adorais, enivrait mes yeux . Quelques dames la saluèrent. Je pensais : « C’es
faire la mine. Elle recommença à me sourire, et il me sembla que ses yeux étaient à son insu devenus plus tendres. Sur ces
ient former un pont entre sa maison et la mienne… Je les mesurai de l’ œil  ; puis j’examinai la largeur de la ruelle… Certes
un baiser, puis elle disparut. J’étais bouleversé. Je ne pus fermer l’ œil un instant. Je repassais tout ce qu’elle m’avait
icieuse de sentir ses deux bras entourer mon cou. Elle me baisait les yeux . Ses cheveux parfumés me frôlèrent, et comme elle
heveux épars couvraient la figure défaite et la gorge. Elle avait les yeux fermés ; elle respirait faiblement. Je voyais, ét
, et je posai sur ses lèvres un baiser brûlant. Alors elle ouvrit les yeux . Elle me vit. Son regard devint fixe. Elle me rep
hait celle-ci de Lui. Elle m’écoutait, elle me regardait de ses beaux yeux noyés de larmes ; mais bientôt, tandis que je par
miste même n’est pas étranger aux rythmeurs de rêves titaniques. Mes yeux , mes yeux, regardez l’horizon : le nouvel horizon
n’est pas étranger aux rythmeurs de rêves titaniques. Mes yeux, mes yeux , regardez l’horizon : le nouvel horizon, sinon le
12 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
vous avait enfin surprise. Mais, non, avec vos cheveux sombres et vos yeux éperdus, vous ressembliez plutôt à l’Eurydice de
admirable époque d’amour et de batailles est réellement là, sous nos yeux  : un souffle de guelfisme agite ces figures de gu
es figures de guerriers infatigables. Malatestino, le jeune homme à l’ œil crevé, est un bel exemplaire de la férocité de ce
our ce qui est des beautés poétiques et littéraires, d’avoir sous les yeux la Tragédie, qui paraîtra, comme d’habitude, à la
ante ans d’art, de batailles, d’amours, de douleurs, passent sous nos yeux en ces quelques milliers de pages. L’Italie peut
arines ou des lèvres, la courbe du menton, etc., tout cela porte, aux yeux d’un bon observateur, le cachet des habitudes man
oncrète » de son maître Delage ? Excellente recommandation : voilà un œil qui sait voir, un esprit qui sait raisonner. Ne s
de frémir aux passions des personnages qu’on me fait défiler sous les yeux . Si je ne savais pas que Jules César a été un hom
, cette formidable armée de coureuses en pourpre nous défile sous les yeux  ; il n’y a rien de nouveau à nous dire, sans dout
ais non, on aime bien mieux laisser la foule traverser des ruines à l’ œil  ; c’est noble et généreux, digne de la grande nat
, de n’avoir pas saisi au passage des chefs-d’œuvre exécutés sous ses yeux  ! Mais sa religion réfléchie voulait se prémunir
que les grandes signatures s’effacent. Mais plus tard des hommes aux yeux moins ouverts, aux esprits moins largement rempli
i présente une colombe. Certes, l’attitude a une parfaite modestie, l’ œil est limpide, — mais il nous regarde ; la main gau
emi-féminin, la chevelure au vent, le front couronné de lauriers, des yeux extraordinairement larges, abîmes où semble se ré
13 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
pour lui, il n’y a que l’amour, ce bon diable avec un bandeau sur les yeux , qui s’amuse à enfiler les cœurs sur sa broche. I
our l’art merveilleux, unique, de M. Degas. Il n’a pas la sûreté de l’ œil du maître, il n’a pas la virtuosité magique de so
itaire de la haute idée ; c’est le dernier communiant. Après lui, les yeux et les cerveaux changent, la pente commence qui a
ins, c’est Fredi, avec ses curieuses figures vieillottes, ridées, aux yeux si blancs sous les paupières plissées, c’est Lipp
nt-de-Piété a le nez cylindrique, les lèvres épaisses d’un maure, les yeux caves et les extrémités grosses et communes, — ma
du Masaccio. Il l’a représenté de profil, Montefeltro ayant perdu un œil dans un tournoi ; au revers, se trouve le Triomph
r à la capote grise et au petit chapeau ; n’a-t-il jamais eu sous les yeux une reproduction des tableaux de David, d’Appiani
fait cadeau ; sa femme est morte, et ce tableau, toujours devant ses yeux , lui rappelle l’au-delà formidable ; il est mesqu
; — vous tous qu’il aima, qu’il eut pour unique amour, que ses grands yeux de lion virent pour la dernière fois scintiller d
e, il pleurait silencieusement, accroupi sur une marche. Il avait les yeux bleuis, les paupières rougies, et de grosses larm
ens qui ne travaillent pas, et notamment les femmes qui n’ont pas les yeux rouges et les mains noires, sont indignes de vivr
t grand, un peu cavé vers le milieu et relevé doucement au-dessus des yeux . Il est chauve et les cheveux qui lui restent son
teau ; nul ne doit voir le chef quand il boit, par crainte du mauvais œil , p. 254. 9. Les serviteurs de l’un et l’autre se
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
eau jour, elles rompirent le pacte, et depuis ce moment s’épient d’un œil soupçonneux. Il n’y a pas une chance de guerre, i
cette île majestueuse qui désormais, comme un tableau, sera sous nos yeux jusqu’à ce soir. Ô palais patriciens, ô clochers,
venir à Naples pour cela ? Il y a cent ports d’Orient qui font pour l’ œil un tableau plus magnifique. Notre nuit a été déte
ient. Le Florentin était fier de Florence, nulle cité n’égalait à ses yeux la beauté de la sienne. Florence était pour lui l
ux un petit nombre d’ouvriers, d’élèves, qui travaillaient sous leurs yeux et qu’ils éduquaient dans les meilleures conditio
’est plus renfermé dans le cercle rigide d’une conception unique. Les yeux s’ouvrent et regardent le monde avec émerveilleme
ain, pour pouvoir dire qu’il nous serait parfois utile de tourner les yeux vers les Vénitiens, depuis Titien jusqu’à Tiepolo
lotte Brontë s’écrie : « C’est comme si l’on nous donnait de nouveaux yeux  ! » Ces volumes des Peintres Modernes forment, se
tête, les paupières ont un battement plus vite que de coutume et les yeux se mettent à tourner. Aristote veut que cela vien
Aristote veut que cela vienne de ce que l’acte vénérien dessèche les yeux , dont la nature est humide. Plusieurs physiciens
a vue seule et l’imagination suffisent. Les poètes ont chanté que les yeux guident l’Amour ; et Platon le nomme sorcellerie
t des confins des sourcils, des lèvres moyennes sans être plates, des yeux aux regards obliques et luisants ? La gorge aurai
upérer quelque puissance dans les affaires. La France restait à leurs yeux entachée de romantisme, mot générique sous lequel
almes voix des moines, psalmodiant leur office. Reportant ensuite ses yeux sur Florence, toute la gloire et les plaisirs qu’
 ; ses qualités simples ressemblaient à de grandes lignes pures que l’ œil saisit sans peine et tout d’abord ; en un quart d
derniers mots en italique, c’est moi, — parce qu’ils me sautèrent aux yeux et au nez, si j’ose dire, comme une conclusion d’
baiser de mère, le tien. ………………………………………………… Tu as la honte dans les yeux , le mal néfaste sur la joue, fille de Pasiphaë.
sme : C’est moi qui sur ce fils chaste et respectueux… Osai jeter un œil profane, incestueux. Elle n’a jamais eu honte de
t pas ses pantoufles et il revint sur ses pas. Moi, j’aurais perdu un œil que je ne serais pas retourné le chercher. À tous
ucci si bruyamment. et avec force grincements de dents et roulement d’ yeux furieux, a été le dernier à remplir en Italie. Or
sse rapide. Parfois je la vois derrière ta figure, je l’épie dans tes yeux et dans ton sourire, je sens sa forme entre tes b
un geste, et naquit le complexe prodige du monde solaire, s’ouvrit un œil énorme dans l’obscurité. Les essaims des astres r
                Il demeura                Comme aux écoutes, Puis son œil mesura la hauteur de la voûte Et son pas le chemi
ent de lui, Car aucune des visions qu’il avait eues Ne s’était, à ses yeux , apaisée en statues.                Le lendemai
s. Non loin de Bélisaire, il s’arrêta ; celui-ci, qui le suivait d’un œil amusé, remarqua avec quel intérêt il entretenait
alons et deux bonnes… Bien l’Italie » — ronchonna Bélisaire qui, d’un œil distrait, considérait, dans la vitrine, un pot ét
. Ils encadraient un visage fin, régulier, mais baigné de larmes. Ses yeux , cependant, regardaient, avides et anxieux, le li
ouchait vraiment au merveilleux ! Quant à Bélisaire, il cherchait des yeux la couronne de chêne, d’olivier — ou de violettes
ureaux à la large encolure, aux cornes en croissant sur le front, aux yeux pleins de douceur, au pelage de neige, pareils à
’avance surtout, d’idées trop sérieuses. Il baisa donc, sur ses beaux yeux , son amie en larmes et, lui ayant donné rendez-vo
ain matin, à la première heure, il se précipitait chez le patron. Les yeux hors de la tête, mais la parole mesurée et sévère
it-il négligé cet exercice, ce bon propriétaire ? Ayant constaté d’un œil étonné, mais tout de suite résigné, l’état de dél
onnait une expression hiératique, on ne distinguait presque rien. Ses yeux mi-clos, ses traits effacés semblaient vus à trav
rent Bélisaire. Défaillant de se trouver si près d’elle, il ferma les yeux et porta les deux mains sur son cœur. Puis il ten
rait désormais dans sa vie la petite déesse. Sur son bureau, sous ses yeux , à la portée de sa main, elle serait désormais, a
cédant à chacune de ses impulsions mauvaises, demeure criminel à nos yeux et c’est en partie seulement que nous attribuons
u ciel la couleur. — Ce matin l’ardent soleil Forçait à cligner les yeux Et mettait dans l’eau, vermeils, Mille reflets lu
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
arole et par l’écrit. Le soleil et l’arithmétique servent à tous et l’ œil ne peut les embrasser. Mars et la musique sont be
ellectuel et l’âme humaine il n’existe aucun degré ! VIII. — Dans ses yeux et dans son doux sourire, l’âme, comme sur deux b
fois que l’âme en éprouve une, le reflet se montre dans le miroir des yeux . IX et X. — La personne dont je décris les beauté
Comédie est celle de Foligno 1472. Le prieur de 1302 n’était pas aux yeux italiens l’altissimo poeta qu’il devint vers 1516
16 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
temps où les rois faisaient tuer les esclaves qui osaient lever leurs yeux sur le passage de leur fille. M. Marinetti est un
ectateurs sur le caractère de l’action qu’on allait mettre sous leurs yeux  », Gluck créa le modèle de l’Ouverture beethoveni
e a laissé dans l’esprit des peuples, dans le type de la race, où les yeux bleus et les chevelures blondes ne sont pas rares
en vain… Javel s’était laissé tomber à genoux, les dents serrés, les yeux hagards. Il ne disait rien… Les amarres s’amollir
ulever l’énorme poids. L’Ummalido était tombé à genoux. Il tenait ses yeux fixés sur sa main qu’il ne pouvait dégager, deux
. Il tenait ses yeux fixés sur sa main qu’il ne pouvait dégager, deux yeux larges, pleins de terreur et de souffrance, mais
ardait, frémissant jusqu’au cœur, se sentant pâlir, redoutant que ses yeux ne fussent trop hardis, qu’un tremblement de sa m
iait d’un rire mécontent, il se sentait presque monter les pleurs aux yeux , dans son angoisse de ne pouvoir trouver une seul
et une pincée de poils raides sous la lèvre inférieure… Il avait cet œil vif qu’ont les gens tracassés par des inquiétudes
… Il portait des moustaches dures et taillées comme une brosse. — Ses yeux ronds, vifs et mobiles, trahissaient une inquiétu
e clientèle : enfin, elle meurt : « Dans son agonie, lorsque déjà ses yeux agrandis étaient voilés comme par une eau trouble
et Cie Il faut, en ouvrant ce livre, ou en le refermant, jeter les yeux sur le portrait de Charles de Bourbon, non pas su
ume de M. de Bosis, arrivé richement habillé, est un plaisir pour nos yeux dès avant que notre âme ait palpité à la sonorité
17 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
nous avec un gros rire sur les lèvres en même temps que la larme à l’ œil , se tape sur la cuisse et se met à nous dégoiser
1er mars 1910, p. 189-192 [192]. […] Le jour où Galilée approcha son œil de la lunette astronomique et prolongea son regar
t le buste tel que le montrait la photographie du sculpteur Lucas : «  yeux vides et sans expression, sourire qui n’est qu’un
ciel à un frisson de Sodome. En art, ce cuistre est homosexuel et son œil déforme la pure vision en image lascive, concepti
poser un thème plus élevé que de corporiser l’invisible et livrer aux yeux ce que l’esprit seul aurait vu, sans l’applicatio
phe à propos de tout, et, enthousiaste d’abord, voit surtout avec les yeux de la foi ; qui ne recherche que rarement le déta
our de l’église souterraine sans pouvoir y pénétrer autrement que des yeux . C’est une crypte toute de marbre noir ou gris d’
tais que triste. Elle est longue à comprendre que l’on peut avoir des yeux pour admirer et un cœur pour souffrir. Le soir, e
us son fardeau, blonde et demi-nue, couverte de poussière et dont les yeux bleu clair brillaient étranges au milieu de son t
chargé de franges et d’ornements d’or. Nous le suivîmes longtemps des yeux , comme un rêve qui nous tient dans la stupeur, et
elle, si récemment morte qu’on croit en voir frémir les chairs et les yeux demi-fermés. Le corps est tombé au premier plan e
r à regarder, je ne l’ai vu, ainsi que mes enfants, que par les beaux yeux de Mlle Mars. Je vous dirai plus tard, Monsieur,
ès colorée, mais douce et calme. Il me passa quelque chose devant les yeux dans ce moment qui me saisit. Je vis l’Empereur m
prit inventif, brillant, bizarre (ainsi le jugeait Alessandro), à son œil investigateur, ce mouvement pittoresque de dames
i appelle le sang », selon la formule tragique fixée par Eschyle. L’«  œil pour œil et dent pour dent » biblique n’est pas u
le sang », selon la formule tragique fixée par Eschyle. L’« œil pour œil et dent pour dent » biblique n’est pas un sentime
iner toutes sortes de traits en travers d’un verre plat placé entre l’ œil et l’objet, tandis que ce procédé est inutile à l
xaltée abonde en vos louanges ; Et vous, autour de moi, pareils à des yeux d’anges. Brillez, beaux yeux toscans, pleins des
 ; Et vous, autour de moi, pareils à des yeux d’anges. Brillez, beaux yeux toscans, pleins des douceurs du ciel. Rome, Sain
ille d’art subtil de songe et de langueur, Ô ville de l’amour que nos yeux n’ont pas vue, Mais dont la volupté par-delà l’ét
ne fille. Que voulez-vous ? Chacun voit le décor sentimental avec ses yeux , et il reste que Sainte-Marie des Fleurs nous fou
tique ? Seulement, parfois, la mode les oblige à fermer doucement les yeux sur ses spectacles de lumière. Sans doute, la Ven
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »
de prendre du café avec moi dans une arrière-boutique solitaire ; ses yeux étaient brillants ; sa figure demi-éclairée avait
que ce déguisement lui convenait mieux qu’un autre, et qui, avec ses yeux pénétrants, lisait au fond de notre âme. Cette fi
19 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
aleka-Luccas. « Âgé d’une trentaine d’années, dit M. Bianchi, il a l’ œil vif et paraît assez intelligent. Je le vis, dans
e seule manière de faire tout le nécessaire d’un personnage. Tous les yeux , et non seulement des figures humaines, mais des
rtain effet de pétrification, surtout quand il y a plusieurs paires d’ yeux dans le même tableau. Tous les chevaux galopent ;
es gens de ces temps (si pleinement lumineux pour qui n’a pas sur les yeux le bonnet d’âne fabriqué par la Renaissance) esti
gloire de l’Empire et la splendeur du Paradis se confondaient, à ses yeux émerveillés, en un même champ d’or, où, semblable
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
cles, Casanova vit s’éclairer d’un charmant sourire des lèvres et des yeux qui l’intéressaient ; il aimait à faire plaisir,
beau châtain clair, et d’une longueur et d’un volume étonnants ; ses yeux bleus avaient à la fois la langueur naturelle à c
la fois la langueur naturelle à cette couleur et tout le brillant des yeux d’une Andalouse ; sa peau, légèrement rosée, étai
21 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
empoigné sans défense. Quand elle s’écrie : « Pleure ! » on sent ses yeux mouillés sous sa lorgnette. On cède frémissant à
argement pour, en certains endroits, ridiculiser tout bonnement à nos yeux l’art du maître qu’il croyait servir. En dépit de
tenant il est capitaine, a gagné deux médailles et vient de perdre un œil et sa mère. On ne peut être méchant avec cet homm
gion même d’Adalia dont il vient d’être question, voyait d’un mauvais œil les nouveaux venus. Les Turcs se sont chargés à l
issent assez disparates ; mais rapidement l’enchaînement apparaît aux yeux du lecteur, qui s’aperçoit que l’auteur s’est lai
car il est certain que nous recréons les objets chaque fois que notre œil les regarde pour les connaître. Elle est donc rel
fie, élargit la sensation et donne à l’objet-image qui est devant nos yeux les dimensions équivalentes, identiques, qu’il a
signale même pas celles des lignes verticales. Elle est faite pour un œil absolument immobile en face d’un point donné. Or,
mmes, au centre du réel et non pas. en face, à regarder avec nos deux yeux , mobiles, et à considérer parallèlement les défor
ni la crainte de la mort, tant que je le garde en ma mémoire. Si mes yeux avaient aussi leur part, pensez en quel état je m
injustice. C’est vous que désignait l’inspiré de Pathmos68, Quand son œil découvrit, assise sur les eaux, Celle qui se soui
rquables d’Italie, M. Francesco Nitti, voulut cependant justifier aux yeux du public l’ancien Président du Conseil dont il f
pposé aux autres blocs ethniques d’Europe : voilà quels ont été à nos yeux les heureux résultats de la guerre actuelle. L’« 
lien. On a fait bondir nos cœurs de patriotes en brandissant sous nos yeux la carte de géographie où le sieur Brentari écorn
des petits peuples et dans leur culte de la force qui suffit à leurs yeux à créer le droit ? Et que restera-t-il de la Suis
de mea culpa pour les fautes de l’Allemagne. “La guerre a ouvert les yeux , dit-il, sur notre effrayante Unbeliebtheil (facu
en face de l’objet, par cette seule partie colorée qui est devant nos yeux . Pour cette raison émotive, la forme locale peut
hacune. » 49. Vitruve : « L’eurythmie est cette beauté agréable aux yeux qui résulte de l’assemblage de toutes les parties
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
’exhorte et te pique, et toi, tu lui réponds Avec le tour lent de tes yeux patients. Par tes larges narines humides et noi
se perd dans l’air serein ; Et dans l’austère douceur de ton grave Œil glauque, se reflète ample et calme De la plaine l
vre, ici moi je t’invoque, déité présente. Si tu as aimé les grands yeux pleureurs des mères, et leurs bras tendus en te m
périeures, et surtout dans les tendances à peine révélées, que seul l’ œil aigu du philosophe peut saisir, nous voyons à Par
23 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
s qui règlent l’Univers. Le phénomène est donc relié à l’Univers. Nos yeux ne sont plus capables de s’arrêter sur un objet i
ique de Mallarmé nous l’avons seulement aujourd’hui. L’éducation de l’ œil , contrairement à ce que pense Remy de Gourmont, n
n’existe pas une réalité statique, car même un cadavre sur lequel nos yeux se posent prend immédiatement la vitalité que not
[537-538]. […] Mademoiselle de Nantes était un enchaînement pour les yeux , mais ne fut surtout qu’un spectacle. Guillaume T
ti un petit contingent d’intellectuels qui n’ont pas voulu ouvrir les yeux aux mensonges, du socialisme allemand, l’impossib
uniqué par l’Agence Stefani au Giornale d’Italia et que j’ai sous les yeux . La légitime fierté n’y transparaît qu’à travers
i il est nécessaire que nous nous regardions d’abord bien au fond des yeux pour nous reconnaître. À l’étranger. À travers
re d’éclairer le public, il entreprit dès août 1914 de lui ouvrir les yeux sur l’existence du danger national et sur le dest
t » et le monde provincial et mélancolique tel qu’il était vu par les yeux ironiques d’un homme qui en avait assez des fauss
vertures en nous éblouissant puissamment. Tomber, glisser, fermer les yeux , se lever, rouler ensuite, se voir passer sur la
e une signification de meilleur aloi : le principe est discutable aux yeux d’un pur artiste, je le reconnais, mais l’intenti
précie l’absence d’un doute à l’égard de l’au-delà. Quand il lève les yeux et qu’il contemple l’infini, il ne sent pas crier
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
lle prose cadencée, qu’il animait du son de la voix, du mouvement des yeux et en modulant ses intonations avec le sentiment
faisait pour retenir ses larmes, et les pleurs étaient dans tous les yeux  ; mais lorsqu’il en fut à cette stance : Poiché
nt d’écouter, le prince ne se refusait pas le plaisir de caresser des yeux les chairs savoureuses auxquelles la circonstance
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
bilité, sinon toute une mentalité, qui, pour regarder la vie avec des yeux sceptiques, avec un égal sourire de tous les inst
ue. Ainsi, le sonnet Heure de grâce, où le poète voit la vie avec des yeux si étonnés qu’il croit la découvrir, la regarder
26 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
nnages se révèlent devant l’âme des spectateurs plus que devant leurs yeux . Il faut qu’ils soient synthétiquement représenta
colonnes qui se prosternent renversées. — Ici je veux m’asseoir, les yeux clos ; il me plaît Ne contempler que vous, mes se
plus que par un seul homme de génie, l’Italie ne détourne jamais les yeux de ses temps glorieux. Dans quelques-unes de ses
t Paris, vu à travers cette idée, a rayonné pendant vingt jours à mes yeux d’historien ? Le spectacle de la grande ville, se
ue, sous d’épais sourcils, brillaient, comme au fond de cavernes, des yeux qui, quoique petits, semblaient vous percer. La v
l’air catafalque ; qu’il aime mieux un pantin de Paris qui tourne les yeux qu’une statue de Canova. qui tourne les yeux et t
de Paris qui tourne les yeux qu’une statue de Canova. qui tourne les yeux et tire la langue (Page 253). Lorsque Salicetti
ne sommes séparés que par (Page 314). Ce qui est plus capital à mes yeux , peut-être le système triste a-t-il quelque secrè
nvoient exactement l’unique rayon qui, à un moment donné, frappe leur œil mi-clos. Leur œuvre de détails est souvent intére
ui qui peut à un moment précis la regarder dans son ensemble avec des yeux nouveaux, le sentiment de l’effort renouvelé sans
avec d’autres créatures de M. d’Annunzio, il est imprécis devant nos yeux , il n’est pas réellement dans notre esprit celui
emps de discuter inconsciemment avec le personnage qu’il a devant les yeux , il a tout le temps de se livrer à son esprit cri
27 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
fait penser aux malins qu’il n’y a aucun crime plus impardonnable aux yeux d’un auteur raté que d’écrire une pièce et d’en o
is plus décevante et plus belle d’être multipliée pour le bonheur des yeux , et il a placé, comme entre deux infinis, la mer
ils, presque avec des sous-entendus, tout un complot se déroule à nos yeux , entrecoupé par la propre histoire d’Achille Lucc
rame qui devrait être joué et vivifié par les personnages, trompe mon œil  ; d’ailleurs, en matière de critique, il est bon
28 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
CX, numéro 412, 1er avril 1915, p. 839-848 [845]. Nous avons sous les yeux le numéro du 19 février de la Tribuna. Une photog
ir aux besoins du tiers de la nation, et cela sans ressources, sous l’ œil malveillant de l’ennemi, en engageant de plus en
e récemment et publie à Rome une édition politique dont j’ai sous les yeux les premiers numéros. Son programme assez élément
pourquoi et demandent que le philosophe les justifie à leurs propres yeux et leur fournisse la conscience qui leur manque !
utre part de toutes les misères inhérentes à la guerre. J’ai sous les yeux une série de lettres d’humbles qui décrivent leur
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVI »
(Vrai. L. Contraste parfait : Genève et Naples. 1813.) Cela seul, aux yeux d’un homme attentif, prouve combien la civilisati
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
en A), mais je n’ai pas songé à voir la fameuse vierge qui ouvrit les yeux après l’arrivée des Français, ce qui voulait dire
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
est le mien, j’y suis tout naturel et tout heureux. J’ai vu dans ses yeux et dans la rougeur qui couvrait ses joues l’effet
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
nt si bien ce que je sens pour elle, que les larmes m’en venaient aux yeux . Aujourd’hui tout troublé, cherchant à tout prévo
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
mes récents voyages en Italie. C’était alors un petit vieillard, aux yeux très vifs, au visage tout rouge sous la crinière
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
(O1 1260.) C’était, en somme, une illégalité ; elle trouva grâce aux yeux du surintendant. Par décision du 8 octobre 1763,
35 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
e les lignes, en chaque blanc, ou derrière le lacis des paroles, deux yeux profonds vous regardent, vous invitent à méditer,
les, deux yeux profonds vous regardent, vous invitent à méditer, deux yeux profonds qui ont sondé, avec anxiété les ténèbres
36 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
leuse dont se prévalent un tas d’acéphales pour nous pousser sous les yeux leurs études, fruits d’une affligeante documentom
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
patrie. Aussi, comme les Grecs, et spécialement les Ioniens, ont les yeux tournés vers ce grand exemple, que leur remémorai
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
le d’un simple document d’âme. L’épigraphe de Maître Eckhart : « Mon œil et ce qu’il voit, sont une chose seule », qui orn
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
 : toute une époque de fièvre et de conspirations ressuscite sous nos yeux  ; c’est aussi l’ère nouvelle des grandes découver
40 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
aux joues roses, à la barbe fourchue, aux manières affables, avec des yeux pétillants de malice mais où luit tout à coup, pa
ure du comte Czernin et de son souverain devrait cependant ouvrir les yeux  ! L’Autriche est inféodée à l’Allemagne et ne peu
nt aujourd’hui d’une académie et rougiraient si on mettait sous leurs yeux leurs anciennes opinions sur la patrie. La guerre
ie, en avant !… Je t’écris peu : la plume ne trouve pas les mots. Les yeux et les lèvres seuls pourraient parler. Il ne me v
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
oixante-dix ans ; et quand le vieillard a senti sa main trembler, ses yeux se voiler, tandis que toujours de nouvelles image
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
xve  siècle). Il n’avait qu’un vice radical qui n’en était pas un aux yeux du sénat, c’est qu’il manquait un contrepoids à l
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