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1 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
lui offraient continuellement, sous le jeu variable de la lumière, la nature , les hommes, les bêtes, les plantes, et même les
rocédé, soit la pénétration psychologique, soit l’observation d’après nature , soit encore cet âcre sentiment d’humour qui quel
ssinateur esthétiquement synthétique, la beauté de ce spectacle de la nature , fait de jeux de lumière et d’ombre, de transpare
la fois la révélation et la scolastique et, se plaçant en face de la nature , poussa l’observation jusqu’à la promulgation de
de la bibliothèque où il se nourrissait de textes, et il interroge la nature . Sa religion s’exprimera par l’étude passionnée d
s un intermédiaire entre l’homme et Dieu, mais un interprète entre la nature et l’homme ; moderne sacerdoce d’une croyance enc
52), et que « la nécessité est maîtresse, inventrice et tutrice de la nature , son frein et sa règle éternelle » (228). Ainsi l
ition théologique du miracle, cette fameuse dérogation aux lois de la nature qui ne prouve que notre ignorance de ces lois et
encer l’anatomie : « Plaise à Notre Auteur que j’aie bien démontré la nature de l’homme et ses facultés (7). » Il croit en Die
la diviser à l’infini comme pour l’anatomiser (9). Mais les œuvres de nature lui paraissent plus dignes que les paroles. « Ent
ré et des dévots. Une telle censure l’irrite ; il élève l’étude de la nature au-dessus des rites coutumiers, « car c’est le mo
venteur » (15). Pétrarque, Æneas Sylvius découvrirent la beauté de la nature  ; leurs paysages sont des chefs-d’œuvre de sentim
fins dernières ; l’anatomie se retrouve mystique, il constate que la nature développe d’abord le crâne, qui est le foyer de l
oue pas de connaître les choses, qu’ordinairement et par elle-même la nature conduit, selon ses ordres naturels ; mais réjouis
ue le point de vérité se trouve toujours au centre des rapports. « La nature est pleine d’infinies raisons qui ne furent jamai
s mêmes effets se produisent dans le même ordre (236). « Quoique la nature procède d’abord par la cause et finesse par le ph
ous savez que ce désir et cette quintessence sont les complices de la nature comme l’homme est le modèle du monde ! Sa souvera
e erreur de ceux qui blâment les hommes d’apprendre directement de la nature , laissant là les auteurs, disciples de cette même
tement de la nature, laissant là les auteurs, disciples de cette même nature (199) ! » Notre penseur veut affranchir son disc
e la grande complication de formes étranges qu’élabora l’artificieuse nature  ; pliant ses reins en arc et plaçant la main en a
la terre pour mieux orienter l’homme vers le ciel, et n’a vu dans la nature qu’un foyer de concupiscence et des prestiges de
arue. Dans le domaine littéraire, les poètes italiens découvrirent la nature et un philosophe italien a découvert la théologie
ibuons au sage grec. Il ne juge pas l’œuvre divine, il l’admire. « La nature a placé sa douleur chez tous les animaux doués de
que. « Toi qui considères, dans mon travail, l’œuvre admirable de la nature , tu jugeras que c’est un crime de la détruire. Qu
zarres ! « On ne doit pas désirer l’impossible (354). » En effet, la nature offre un tel champ à notre activité, de telles sp
ne figurait pas au nombre des arts libéraux, elle, vraie fille de la nature qui opère par le plus digne de nos sens. Pour mie
; les sages arrivèrent au même degré de perfection, en contemplant la nature , en emplissant leurs yeux des réalités. Que chacu
es inimitables, comme la peinture, ne s’enseignent pas à celui que la nature n’a pas doué. » Il faut étendre cette formule aux
e ce pas, sous peine de trébucher ou de s’égarer. Quant à ceux que la nature a doués, en marchant avec la foule, ils abdiquera
est la beauté. On peut dire qu’elle est cachée dans les œuvres de la nature et dans l’homme, car bien peu l’aperçoivent. L’ar
bles beautés ; elles durent alors plus longtemps que les œuvres de la nature continuellement soumises aux variations du temps
euve, avec une vivacité neuve, les joyeuses visions florentines de la nature . M. F.-T. Marinetti, dans sa revue Poesia, nous a
d’être mystique, commença à se transformer par l’étude précise de la nature . Ces époques de transition sont particulièrement
es copier. Circonstances favorables à l’éclosion complète d’une belle nature d’artiste. Verrocchio développe lentement ses don
udiant Verrocchio, on voit ce que produit l’observation directe de la nature . Pendant que Botticelli s’inspire, avec une âme d
endraient plus gracieuses ses créations. Il représente honnêtement la nature comme il la voit. Il peint l’homme avec tous ses
ze ou le marbre s’animent et donnent l’illusion de la vie. Étudier la nature , modeler scrupuleusement ses formes avec toute la
poison d’un pur lyrisme. Combien de lettrés même, se méprenant sur la nature essentiellement mélodique et incantatoire d’un po
t une période confuse de révolte contre l’occupation autrichienne. La nature — ce que nous appelons de ce nom — n’attirait guè
bres, il se blottit dans l’ombre de la mort ; en vain il interroge la Nature et l’Art ; derrière leurs charmes derniers s’étab
s mondes que Dieu a trouvés beaux ; Tous ceux-ci sur le livre de la Nature mêlaient leurs haleines, Leurs bras enlacés sur l
de sacrifice, de patriotisme, de religion, il n’y a plus que la bonne mère Nature sur qui on puisse compter ; comme presque toutes
italienne. Une grande joie géorgique exalte en lui les aspects de la nature italienne, et sa culture fait vibrer ses enthousi
ne sauraient avoir la richesse ni la souplesse voulues pour égaler la nature . Les meilleurs paysages de l’école italienne sont
ode aisément de ce naturalisme limité, parce que le rendu exact de la nature ne fut jamais son unique ambition. Le peintre du
r remplacer la poésie disparue des vieilles peintures ; en copiant la nature , ils conservent une manière qui généralise, effac
réjouit et se complaît en elles. Son domaine est là. Il a reçu de la nature les dons propres, non à attendrir, mais à éblouir
e particulier de M. Paolieri. Ce lyrisme est géorgique et charnel. La nature , toute la nature, a ici une valeur d’émotion sens
M. Paolieri. Ce lyrisme est géorgique et charnel. La nature, toute la nature , a ici une valeur d’émotion sensuelle très profon
ptés qui serpentent dans les ondes. Et il conçoit toute la vie de la nature comme un immense amour, et les épisodes de la vie
hamp. Ce grand sentiment presque religieux, certes très noble, de la nature , émeut M. Paolieri et lui fait chanter tous les é
s neuves. Et par ce sentiment pieux de la beauté de la chair et de la nature , le poète italien se rattache particulièrement à
nze jours suffisent pour épeler la véritable Écriture, la bible de la nature  ; et celle-ci on ne l’apprend pas par cœur, ni on
pour nous les images des Dieux, comme les auteurs immédiats de notre nature mortelle ; ô associés et commensaux, ô confrères
s (sacrées) parce qu’elles sont la suprême vérité », et à côté : « La nature commence par le raisonnement et finit par l’expér
n des lois cosmiques tournât contre le créateur et qu’à mesure que la nature déposait en faveur de Dieu les hommes l’aient d’a
créations de sa fantaisie. Le poète obéit, bien qu’assez rebelle par nature . Mais il se garda bien d’outrepasser dans l’autre
frein à l’égard des instincts naturels, comme « manifestation contre nature  », dira Nietzsche ? Contre la Renaissance, énonce
seul pouvoir créateur, et la volonté de l’homme la seule loi ; et la nature se transforme ici dans l’œuvre de ses enfants. »
emière partie de cette étude, M. Ferrero, à côté de recherches sur la nature exacte du pouvoir et du rôle d’Auguste (rôle null
omaine, tout en devenant universelle, devait garder son équilibre, sa nature primitive. Avec la guerre de Germanie, un autre o
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
est-à-dire à la sortie du péché, l’âme devient sainte et libre. » La nature veut que nous allions du mieux connu au moins con
ssitôt leur création, la dixième partie de ces ordres se perdit et la nature humaine fut créée, pour les remplacer. Il paraît
ée de grâces, la chérit comme son œuvre la meilleure. VII. — Entre la nature angélique d’ordre intellectuel et l’âme humaine i
gure. IL — Frédéric de Souabe, empereur des Romains, interrogé sur la nature de la noblesse, répondit : « C’est une antique ri
virtuellement les formes universelles. La bonté de l’âme dépend de la nature du germe, de la disposition du semeur et de celle
. — J’ai montré quels signes apparaissent à chaque âge dans une noble nature , signes sans lesquels il n’y a pas de noblesse. S
3 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ositif. L’illusion, un mot désormais privé de sens : la réalité de la nature est évidente. Mensonge, hypocrisie. Rien n’exist
à la Beauté, la Beauté éternelle, immuable, qui vivifie et déifie la nature entière, à la Beauté, qui se manifeste depuis la
plus parfaite, car il y a autre chose que l’aspect extérieur dans la nature , la lettre est animée du souffle de l’Esprit. Au
, l’ombre et la lumière, la montagne et la mer, l’homme dans toute la nature , te révèlent toujours à mon regard adorant ! » Fl
Rosso s’en pénétrait, s’en imprégnait à mesure qu’il se développait. Nature sensuelle et sentimentale, il ne pouvait se satis
scène unique traduite en un style sévère et ferme, exécutée grandeur nature avec une audace d’hercule, une délicate et profon
ve-t-on l’artiste ingénu et sublime qui ne sache s’inspirer que de la Nature et que de lui-même et se risque à n’exploiter qu’
accompli des arts graphiques, le plus sensible, le plus proche de la Nature si elle cessait de se subordonner à l’architectur
rien effectué de mieux que ce que représenterait un morceau moulé sur nature  ; et dans ce cas, pourquoi modeler et ciseler ? p
sant deviner, comme le second, qu’il méprise tout ; mais sa véritable nature est celle des faibles et des impuissants, l’espri
4 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
ts de cette maison, était l’enfant d’amour de sa jeunesse, doué d’une nature ardente et puissante, comme il arrive souvent en
mécontentement, enfoui, pour ainsi dire, dans les lieux secrets de sa nature . Car le chemin qui mène à la perfection est semé
chose dans le monde, rendît plus profondément la signification de la nature et le but de l’humanité. La nature était « la vra
rofondément la signification de la nature et le but de l’humanité. La nature était « la vraie maîtresse des plus hautes intell
plus hautes intelligences ». Aussi se plongea-t-il dans l’étude de la nature . Et en cela il suivit la méthode des hommes d’étu
ons de grotesques défilent sous sa main avec une rapidité inouïe ; la nature n’a-t-elle pas ses grotesques, le rocher fendu, l
ge toscan, moitié château, moitié ferme, et sont aussi conformes à la nature que l’étonnement feint du père pour qui son garço
c était sensible aussi au charme de la musique, et il y avait dans la nature de Léonard comme quelque chose de magique. Fascin
ouvement comprend à la fois un retour à l’antiquité et un retour à la nature . Raphaël représente le retour à l’antiquité et Lé
Raphaël représente le retour à l’antiquité et Léonard le retour à la nature . Dans ce retour à la nature, il cherchait à satis
r à l’antiquité et Léonard le retour à la nature. Dans ce retour à la nature , il cherchait à satisfaire d’abord une curiosité
ires. Celui qui a pénétré ainsi dans les lieux les plus secrets de la nature préférait toujours le plus lointain au plus proch
che d’eau profonde. Il ne se plongea pas seulement dans l’étude de la nature  ; mais encore dans celle de la personnalité humai
nstruments délicats, nous révèlent les forces les plus subtiles de la nature , et les modes de leur action, tout ce qu’il y a e
uve enfin dans la maison d’Il Giocondo. Que cette peinture soit de la nature d’un portrait, le fait est attesté par la légende
un miracle matériel, visible, palpable. Dès que le héros a révélé sa nature purement humaine, il est abandonné de tous, et se
ole ripostait en démontrant la non-valeur de l’excommunication par la nature même des motifs qui avaient déterminé le pape à l
eur de la foi de Savonarole. La foi de Savonarole était de tout autre nature que celle des premiers chrétiens : elle n’avait p
5 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
t, malgré le procédé auquel il s’était condamné. L’ardent amour de la nature et le besoin de la voir personnellement, de la po
ccupations techniques priment, surtout chez les jeunes, le sens de la nature et la recherche de soi. À l’instant je lis dans u
es grands monts, déployant toutes les richesses et les variétés de la nature livrée à elle, ces architectures nobles et calmes
t la régularité eût pu devenir morose, est mouvementé, orné par cette nature sauvage et variée ; il est échancré par la silhou
olument ; car elle mènerait à une imitation plus ou moins sotte de la nature sans choix. En second lieu, parce qu’elle pourrai
, du Kaire à Port-Saïd, en longeant l’isthme de Suez, en regardant la nature cultivée et la nature inculte (désert et lacs d’e
, en longeant l’isthme de Suez, en regardant la nature cultivée et la nature inculte (désert et lacs d’eau), je pensais à ces
r là qu’elle est plus pliée aux besoins d’une utilité laide et contre nature . À l’avant du navire, j’ai vu tout à l’heure un p
ciscaine, où s’affirma l’amour orgueilleusement humble et calme de la nature , jusqu’à la renaissance du xvie  siècle, où Miche
t toute vie créatrice. Ils avaient le sentiment de leur communauté de nature et ce sentiment se manifestait par l’amour qu’ils
reprises industrielles et commerciales dont il ignore généralement la nature et le fonctionnement et exploite ainsi, sans avoi
vec émerveillement, comme s’ils le voyaient pour la première fois. La nature commence à révéler ses secrets : l’homme sent qu’
messes de trésors inconnus, ni à refouler en soi les mouvements de la nature pour complaire à un Être invisible dont la volont
mour rend les êtres plus vifs et plus ardents, il semble que toute la nature célèbre le triomphe de la vie resurgie. La mort m
x. Par l’intermédiaire de l’Homme, tous les éléments chaotiques de la nature , et qui d’abord envahissent son âme de leur clame
nne, comme une Bible du paysagiste. C’est un hymne à la Beauté de la Nature , de ses montagnes, de ses océans, de ses lacs, de
les innombrables pages qu’il continuera de consacrer à l’art et à la nature , il va se mêler désormais des préoccupations soci
omme l’expression la plus parfaite des idées, des sentiments et de la nature morale de l’homme. Mais, étendre cette loi à tout
que cela vienne de ce que l’acte vénérien dessèche les yeux, dont la nature est humide. Plusieurs physiciens ont soutenu que
nce de l’Amour, du désir enraciné dans les cœurs. Pâris représente la nature humaine, Minerve la contemplation, Junon l’action
ettent à révéler l’Italien à lui-même dans l’intensité héroïque de sa nature . Il n’est pas jusqu’à la doctrine de G. d’Annunzi
encore cette ingéniosité, créatrice parce qu’elle est souple comme la nature qu’elle observe, que donne l’observation psycholo
iste du soleil, enseignerait le mieux quelle peinture correspond à la nature mi-européenne, mi-africaine de la péninsule. Évid
fondeur, mais avec beaucoup de douceur, ce sens primitif et pur de la nature et des hommes rudes de la campagne, qu’on retrouv
e vie moderne le sens de la simplicité ancienne, de la grandeur de la nature , d’un large et sain lyrisme géorgique, et le viei
mmerçants suisses établis à Rome, a laissé une œuvre de « copie de la nature  » photographiquement assez intéressante. Dans la
avec les archaïques peintres de scènes mystiques. Il est amant de la nature , à l’exemple de Ruskin, dont il fut épris autrefo
la vie (témoin entre autres ses animaux) et un fervent amoureux de la nature (voyez les paysages de la Descente de croix, de S
cependant, dans votre aventure avec Lélia, un chapitre qui serait de nature , il m’en faut convenir, à faire douter de votre e
comme une déesse, a conscience de la force qu’elle représente dans la nature , et joue son rôle de grande inspiratrice offrant
es phrases musicales où perce un sentiment très vif des charmes de la nature provençale. Témoin ce fragment de lettre de la mê
icieux comme il ne peut y en avoir de meilleurs et très frais de leur nature  : c’est ainsi que nous passons la journée en l’ag
de la vie et des plaisirs, au diable les soucis et laissons faire la nature  ! Hélas ! hélas ! c’est bientôt fini de rire. La
montagnes bleues et des eaux tranquilles, écumeuses et vives dans la nature maternelle. Cette opposition d’un nom à un autre
plus, deux noms. Pascoli n’est pas seulement le poète admirable de la nature simple, qu’il évoque dans les détails les plus me
blait avoir obscurcie à jamais. D’Annunzio ne se refait pas devant la nature une âme primitive, capable de retrouver et de rec
étique géorgique pascolienne. Au contraire il oppose à tout sa propre nature , son tempérament, produit de culture millénaire e
ment, produit de culture millénaire et de volonté orgueilleuse, et la nature lui apparaît en synthèse, dans une vision très co
es, les deux poètes ont vibré dans deux délires pareils : celui de la nature , et celui du souvenir de la race. Ni l’un ni l’au
grands arbres, comme les blés superbes qui s’offrent à la moisson. La nature le reconnaît, l’homme ne le voit pas, ne l’entend
Monteluco ; sous les chênes verts et sacrés, il composa une ode à la Nature , à l’Italie, à la Femme. Après l’avoir recopiée,
vec la netteté des choses vues en pleine réalité, entendues en pleine nature , découvertes en pleine liberté d’âmes qui se conf
et morale avec son père réel, vigoureusement ébauchée dans sa petite nature déjà définie, suffit à dénoncer l’adultère devant
eur, créant, après la mort du marchand de fromages, la famille que la nature avait déjà réalisée. Ce qui est le plus étonnant
6 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
poète Giovanni Pascoli. Sa douleur s’épanouit dans des visions de la nature simple des champs, où sous le calme apparent des
e impitoyable stérilité qui se manifeste dans la fécondité même de la nature toujours égale à elle-même dans ses révélations c
’elle s’en ira, qu’elle doit disparaître. Mila est une créature de la nature sauvage. Elle est sorcière. Elle est une force pr
me ils disaient, aux disputes littéraires, aux conversations de toute nature . Ici, il n’y avait personne avec qui échanger deu
ge ou par le soin de sa propriété, — il n’avait aucun sentiment de la nature , et aucun souci de ses affaires, — c’était dans u
ne savait pas que la sœur dévouée était une compagne de création. La Nature semble parfois se révolter à ses profondes déshar
isme vont-ils revenir où la force physique, où l’épanouissement de la Nature en nous étaient le but de la civilisation ; en to
compris que c’était l’instinct du poète d’ouvrir les fenêtres sur la nature et de se rapprocher des hommes. Ainsi, les porteu
u, après avoir contemplé, sans chagrin, les splendeurs augustes de la Nature , le soleil qui se répand partout, les astres, l’e
i ne sacrifie point à la manie romantique du développement et dont la nature de l’inspiration est plus impersonnelle que subje
les hommes et les passions de son temps et prend pour modèle, non la nature , mais les modèles de ses prédécesseurs, a toute l
at sur les êtres, les idées… les choses… la poésie de l’homme dans la nature … la poésie de l’homme dans la société… la poésie
et les sentiments d’un noble poète épris de tous les spectacles de la nature . Le sonnet : Ave, dont l’épigraphe est un beau ve
leur était un désespoir frénétique, et ses images sans modèle dans la nature . Par contre, le doux Ballanche estimait, en 1801,
soit offusqué du titre des Méditations que justifiaient si bien leur nature et leur caractère. Mais je suis plus surpris enco
de la composition autant que par le style, quoique le sentiment de la nature et l’expression du « Moi », qui sont les principa
ait un jour à propos de Stendhal : Il a oublié que l’imitation de la nature n’était pas le seul but des arts, mais que le bea
t lui-même quand il s’exprimait de la sorte. Et, en effet, il y a des natures d’élite qui ne pourraient se développer et s’épan
e son école et qu’ils avaient à peu près le même tempérament, la même nature . Voyez plutôt : « J’étais, dit Lamartine, et je s
ayant la figure de l’emploi sont l’infime minorité, le problème de la nature délictueuse reste entier. Au fond d’ailleurs, M. 
it ses heures implacables, soit, mais, c’est là faire le procès de la nature humaine, et les juges de profession sont des homm
ieure et profonde. M. Romualdo Giani montre précisément quelle fut la nature du mélodrame à ses origines mêmes, dans les broui
l’homme, né bon, se suffit à lui-même et peut, dans les limites de sa nature , accomplir sa destinée. Mais qui ne voit que la s
es plutôt : « Je suis une parcelle du cadavre éternel et vivant de la nature  ! » On a écrit, récemment encore, trop d’absurde
e incomparable et émouvante naïveté, la seule peut-être faite d’après nature , qui représente saint François en umile fraticell
lus belles caractéristiques de ces poètes, c’est un grand amour de la nature , et quelque joyeux optimisme de la vie. Cet amour
de la nature, et quelque joyeux optimisme de la vie. Cet amour de la nature , chez quelques-uns, est un véritable amour du sol
a poésie, dans ces évocations de l’histoire connue, dans celles de la nature vue ou rêvée. C’est cette sincérité exubérante qu
. Son panthéisme délicat et joyeux est résumé dans une strophe, où la nature parle : Ce n’est pas vous, ô mortels, qui connai
, mais qu’au dernier moment, le sujet étant extrêmement délicat et de nature à faire grand bruit, il s’était déterminé à le re
ntés au Génie du Christianisme, au Vicaire savoyard, aux Études de la nature , de Bernardin de Saint-Pierre, à l’Incrédulité, d
a mer, les montagnes, les chevaux, la conversation intérieure avec la nature , une femme à adorer, un ami à entretenir, de long
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
aisé de peindre des Ogres et des Géants que des Héros et d’outrer la nature que de la suivre. Faut-il croire, comme Voltaire
r des éléments déchaînés, la lutte suprême du héros révolté contre la nature . C’en était trop ; et Voltaire ne pouvait résiste
auteur à ses défauts, Mais ce Goldoni m’a peinte. » Le peintre de la nature , écrit-il un peu plus tard, « peut me compter au
i nous nous retrouvons chez Pluton, dégagés peut-être de ce que notre nature a eu de trop mordant pendant notre séjour sur la
la leurs plaisants entretiens. Si le caractère même de Casanova et la nature de ses propos ne suffisent pas à expliquer la fro
Voltaire huit jours qu’il employa de son mieux en pirouettes de toute nature et dont il nous fait une relation impayable. Il f
8 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
À côté du citoyen, l’homme point en lui, l’homme qui aime le beau, la nature , le sourire des vierges, le soleil, l’azur, la me
vent, les neiges qui rayonnent de blancheur sur le haut des Alpes. La nature  : voilà le plus grand amour du poète. Un panthéis
e calme du midi. Cette compréhension profonde et intellectuelle de la nature a rendu possible chez Carducci son admirable divi
oi et règne ! » Le vin, l’amour, la joie, les attraits éternels de la nature ont droit au partage de la vie de l’homme, laquel
de la matière qui se révolte contre l’ascétisme. À la religion de la nature le poète ajoute le culte des traditions de sa pat
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
et d’ironie souriante. Quelques-uns, à Florence, se tournent vers la nature , et la cherchent dans les anciens mètres, avec un
ointain, la vie de ses aïeux, la mélancolie des choses simples, de la nature et des hommes. La critique italienne a salué avec
a revue Poesia, qui l’a saluée triomphalement. Un amour sauvage de la nature , une compréhension farouche des rapports entre le
ses entretiens avec Nietzsche, les attitudes du philosophe devant la nature merveilleuse des pays du soleil, de ces « pays mé
10 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
s midi à quatorze heures. C’est le confortable sans-façon d’heureuses natures , exubérantes à souhait, satisfaites de peu et naï
, où l’on ne dût constater une ambition visible à se rapprocher de la nature et atteindre peut-être à la « véristicité ». Les
contraire, la tendance était de cacher au vulgaire les secrets de la nature . Que le peuple sache ou ignore les véritables mou
dances contradictoires : les naturalistes, qui imitent directement la nature , et les anti-naturalistes, qui préfèrent s’en ten
gers, mais ne négligent pas l’étude attentive et consciencieuse de la nature , s’efforçant de développer leur propre individual
ù il mourait, la composition centrale de son imposant Triptyque de la Nature  ? Il n’était monté une dernière fois si haut que
plus que jamais dans le résumé définitif qu’il avait cherché de cette nature où il vivait, soit cette œuvre grandiose qui ne d
oit sûr de lui ; il est beaucoup moins attentif et appliqué devant la nature que le maître aux yeux humbles et à la pensée con
le certain goût du bizarre qui y règne annonce un esprit qui voit la nature avec d’autres yeux que les simples yeux de la cha
ger, bien dans l’air et la pénombre, consistant et vibrant. Jamais la nature n’a été plus victorieusement forcée dans le mystè
e homme, puissant de corps et d’esprit, et en homme qui vit en pleine nature , témoin journalier des leçons que donnent souvent
intemps, à la fonte de toutes ces neiges. C’est l’éternel mythe de la nature , tour à tour mère et marâtre, donnant la vie et l
entre les guivres. Rugueux, multicolore, exactement approprié à cette nature de rochers affouillés et d’arbustes gélifs, il se
des préparatoires. On sait le reste : il s’attelle au triptyque de la Nature , de la Vie et de la Mort… Et la mort l’y attend e
onie de sa composition. Il y a beaucoup d’adresse, il y a aussi de la nature . Le tableau Au théâtre est, en ce sens, tout à fa
11 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ui, mais très pratiquée au siècle dernier : c’est la cabale. Comme la nature ne perd jamais ses droits, elle a fait place, de
u’une vague entité, quelque chose d’aussi précis que Dieu, et de même nature  ! Du peuple véritable, de la masse des travailleu
arades : nul pays eu Europe n’a de frontières mieux délimitées par la nature et plus faciles à défendre que l’Italie ; elle po
a vu la « selva oscura », quelque part au nord de la Toscane : Cette nature des montagnes qui ferment, au Nord, la Toscane, e
t sûre, émue par toute chose, s’est reversée sur les spectacles de la nature , sur l’ambiance immobile et immuable des lieux ;
iologique, à l’énergie psychique et à la théologie, à la morale de la nature , à la vie et à l’esthétique des abîmes. J’y revie
était point celui d’un penseur. Plus que tout autre grand poète de la nature , Pascoli, ne fut qu’une bouche qui chante. Et il
Et là encore le poète a mis comme fond à sa vision l’immensité de la nature mère, l’évocation de la vigueur rêveuse de ceux q
is périmées des esthétiques et des morales, mais les lois mêmes de la nature , quand il nous montre les flots de l’Océan Indien
tir du cadre littéraire, n’est pas seulement littéraire à cause de la nature même de son auteur, mais à cause des influences q
’en sortir, il reste dans cette littérature de portraits, paysages et natures mortes, de tableaux portatifs, qui répond assez b
si touchante et si variée du paysage. Cette forme du sentiment de la nature n’existait pas à leur époque. Ce n’est pas qu’on
estèrent sans influence. On a voulu voir une trace du sentiment de la nature au moyen-âge dans le choix de l’emplacement des m
à celui de tous les saints qui fut le plus ami de l’allégresse de la nature le choix de l’affreux ermitage de l’Alverne dont
es franciscains de Joergensen. Certes, le moyen-âge admira souvent la nature , dans ses objets de premier plan, mais, ainsi que
t tout esthétique, comme celui de la beauté des paysages, qui, par sa nature même, appelle son expression dans les ouvrages de
enue dont elle témoigne chez un littérateur aux aspects étendus de la nature  ? De là (dit-il), nous trouvâmes un vallon d’une
t, tout de même qu’au vingtième siècle on peut sentir la poésie de la nature sans voir la nature, au dix-septième siècle le pe
u vingtième siècle on peut sentir la poésie de la nature sans voir la nature , au dix-septième siècle le peintre pouvait voir l
gré son jeune âge, elle ait senti la sauvage beauté d’un aspect de la nature dont les sens tactile, musculaire et cœnesthésiqu
cial, et que cette synthèse lui livrait le concept de la beauté de la nature invisible, le paysagiste du xviie  siècle, pour n
Eaux, du Poussin, offre un exemple crucial de cette conception, où la nature n’existe, si l’on peut dire, qu’en fonction de se
cette objectivité, exercent sur l’homme moderne la fascination de la nature , l’attirance des eaux immobiles et profondes, par
rélation entre l’instinct amoureux et la naissance du sentiment de la nature , marque un dédain analogue à celui dont s’inspire
. Une étroite intimité, renouvelée à plus d’un âge de la vie, avec la nature méditerranéenne, permet de distinguer jusque dans
as moins certain que, sans doute à cause des vertus de la lumière, la nature méditerranéenne ne prend toute sa valeur que lors
tellement agréable et heureuse qu’on est forcé de convenir que là, la nature s’est applaudie de son œuvre. Quel air vivifiant,
s les adjectifs y sont réservés à l’utilité ou à l’agrément, et si la nature y est représentée, dans une pensée générale, comm
première fois dans l’histoire de la sociologie, une relation entre la nature géométrique du sol et la psychologie des habitant
lui-même comme des suppléments, qu’il tend à acquérir, de son moi, sa nature ou sa culture. La France est le premier pays du m
culqué aux esprits, la forme la plus désintéressée du sentiment de la nature , le sentiment du paysage. L’humanité, une fois de
à la lueur douteuse de la lune, aurait fort bien pu se tromper sur la nature de la matière qu’il apercevait dans la cuve. Il n
squ’à lui, ce qui permet de conclure que si une intervention de cette nature a eu lieu réellement, elle s’est exercée dans des
ansformisme, la mémoire biologique en énergétique, de l’origine de la nature mnémonique des tendances affectives, la conscienc
sir, elles n’ont rien que de très banal. D’abord poète et amant de la nature , puis absorbé par la grande ville et bientôt « de
donner encore la pression de la crainte, dont les dispositions de la nature paraissent les vouloir priver, qu’ils réclamaient
t par son émotion, il a fort heureusement défini, et même analysé, la nature de l’art du dernier musicien de génie qu’ait prod
re malfaisant. Son art, même inculte d’abord, est une émanation de la nature et, s’adressant à la sensibilité fruste ou inaver
uvent des simagrées qui vont mal à son genre de beauté d’enfant de la nature . Ce n’est qu’avec le Requiem que Verdi atteignit
comme une aurore d’été. Les chants de M. Folgore sont consacrés à la Nature formidable, aux Énergies de la mer, aux Muscles d
ules ; blonds de ce blond fauve somptueux des rares Italiennes que la nature n’a point voulu brunes… J’adore les cheveux des f
ne, et toute la joie d’un monde qui a dompté les forces connues de la nature pour accroître sa puissance, l’inquiétude et la j
ne s’étonne pas que peu de place occupent les morts, bien moins que nature . Et quelqu’un d’eux fut maître à lui seul d’un po
scientifique, l’abondance et la précision des renseignements de toute nature qu’il renferme sur les œuvres, la beauté de ses r
ui de connaître l’art lui-même. D’un autre côté, mon penchant pour la nature acheva de m’éloigner du monde » (Campagne de Fran
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
œuvre géniale la continuation et la révélation de ce qui vit dans la nature environnante ». La vision entièrement, et profond
entiques, compris en tant que puissances humaines, comme forces de la nature . Jésus, Marc-Aurèle, Shakespeare, Rembrandt, Gœth
prême orgueil de l’homme en lutte avec la perpétuelle hostilité de la nature . Savelli a vu un gouffre, celui de la phtisie, il
13 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
us, j’ajouterai qu’il n’eût pas été inutile, dans un ouvrage de cette nature , de donner quelques plans archéologiques, la topo
algie des premiers souvenirs, à travers son culte d’artiste voué à la nature . Toutes les nouvelles de la Pescara ont pour cadr
cette initiation mystérieuse qui l’associe à tous les frissons de la nature , à la volupté féconde éparse dans les bois et dan
, nulle joie même n’accompagne l’assouvissement prolongé des sens. La nature extérieure à laquelle l’imagination du poète empr
et mettant avec soin dans sa poche un objet dont on n’a pu établir la nature . Le même jour, un portefeuille a été perdu. La tr
la vie, c’est parce que les mêmes thèmes leur étaient suggérés par la nature du pays où ils vécurent leurs premières impressio
. Mais aussi nous apprenons à quels éléments ils ont fait appel et la nature de la source de leurs émotions. Nous savons par e
Bosis, il est le principe même de son amour pour les hommes, pour la nature , pour toute la vie. Cet amour le force à regarder
s-d’œuvre des hommes et surprise dans l’émotion personnelle devant la nature . Il fallait montrer de nouveau aux Italiens tous
incertain… Un sentiment assez précis d’une immense stérilité dans la nature semble dominer les élans les plus hauts de l’oubl
agues espérances. Cette impétuosité jaillit dans une description : la nature renaissante. La forêt frissonna dans ses racines
rs dans le brouillard ; et en même temps, il est celui qui regarde la nature avec la violence d’un forcené. Dans sa langue par
notre activité collective, génératrice de nouvelles harmonies dans la nature , est tout entière dans cette image. M. Adolfo de
14 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
tères, et qu’à un homme qui peut comprendre tout et jouir de tout, la nature offre les mêmes banalités qu’au commun des humain
ie plus harmonieuse et plus pure. C’est un idéaliste ; il sait que la nature n’est que le vêtement et le prétexte de l’idée. M
très belle transposition de l’Aminta, « ce tableau de l’âme et de la nature humaine à leur printemps ». M. de Bouchaud a écri
nourri de Virgile et de tous les classiques, interprète cependant la nature avec une profonde originalité ; on sent que les c
nte, et les personnages y atteignent des proportions plus grandes que nature , selon la bonne règle de la tragédie classique. M
15 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
retirés dans les champs, afin de pouvoir s’exercer à dessiner d’après nature , tandis que pour le coloris il avait une très gra
indiqués au moyeu de la craie noire ou du crayon) de peindre d’après nature avec des couleurs, — aux champs ensoleillés de Ti
e, il a si visiblement signés ; et le mirage de cette autre Étude sur nature , à la sépia, avec des rehauts blancs (British Mus
iie  siècle, alors que les peintres du roi, cherchant « des effets de nature  », peignaient des feuillages sur du fer découpé,
ent de ce petit livre si soigné en tous ses détails est un hymne à la Nature  ; une idylle gracieuse se développe sur le fond d
anatomiste s’occupe d’une catégorie nettement limitée d’objets sur la nature desquels aucun doute ne s’élève, à savoir des cor
suggère qu’il est un brigand n’acquiert pas magiquement ipso facto la nature du brigand : il agit simplement conformément à la
re de vérité de ses doctrines. Il faut en chercher les causes dans la nature même du public qui accepte ses idées : que représ
els peuvent passer pour criminels-nés, grâce au système Lombroso), la nature « épileptoïde » des criminels par passion, des ré
es bases, qu’il est absurde de condamner les criminels en vertu de la nature et des effets de leur crime, que le degré de resp
ons que nous avons ensemble, disait Lamartine, ont toujours été de la nature la plus amicale et la plus confidentielle.” Et il
x Italiens de l’éclosion de son génie ; mais ce sera plus encore à la nature même, au soleil, à la lumière particulière du mer
eur inconvenance ; c’est Deshays qui, sous prétexte d’étudier d’après nature , amène trop fréquemment des modèles femmes ; ce s
ue s’évanouit. Jamais, à aucun âge de l’évolution chez le peintre, la nature ne se décèle plus violemment, plus complètement :
dre ; comme ces documents font assister, de près, au dégagement de sa nature impérieuse et originale ! Parmi ceux avec qui Fra
ses côtés, qu’il va s’assouplir définitivement, interpréter en pleine nature , librement, d’une main plus légère, se laisser al
de soy-même, mais je crois que celui-ci reprendra aisément ce que la nature luy a donné et je voy de lui des choses par inter
culture, toute la philosophie de son art. Aux brillantes qualités de nature qui, certes, eussent pu lui permettre de vaincre
! Basan fait paraître en 1761, les différentes vues dessinées d’après nature dans les environs de rome et de naples, par rober
16 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
es, angoissés du sort des hommes en lutte perpétuelle contre toute la nature  : ennemie insidieuse et rapace de l’individu, oub
, oublièrent le Dieu ; ils dansèrent et chantèrent leurs plaintes. La nature ennemie prit alors clairement devant l’esprit de
e ironie sur la vanité des efforts humains, et sur la stérilité de la nature , malgré la rédemption finale. Faust fut le héros
pérer une race, une grandiose conception de l’esprit tragique dans la nature , répandant vainement sa volonté héroïque comme un
re. Avec d’Annunzio l’action des hommes ne paraît plus isolée dans la nature , et ne se déroule pas en belle, parfaite corrélat
s en belle, parfaite corrélation avec les pauses et les fureurs de la nature environnante, comme chez Shakespeare (Tempête), c
pête), chez Ibsen (Braud) et chez Maeterlinck (Princesse Maleine). La nature n’est pas, comme chez ceux-ci, et comme chez d’An
e, un personnage, le personnage principal et gigantesque du drame. La nature dans le Songe d’une matinée de printemps, ainsi q
sa naissance corporelle, dès que, comme idée, il existe déjà dans la nature , et le suit dans tous ses actes et dans ses états
ut aussi que la signification du chœur soit dans le milieu et dans la nature environnante d’où les personnages se détachent po
révéler en paradigmes scéniques, il choisira quelque force-type de la nature , observée dans un individu ou dans un groupe ou d
ce qu’il fait. Et le peuple, subitement éclairé par cette mobilité de nature humaine aussi évidemment que de résultat cruel, a
mes ainsi conçus : Les artistes d’un temps, par un don heureux de la nature , avaient l’intuition des manifestations de n’impo
l paraît que ce que les artistes tiraient autrefois directement de la nature , de leur observation, de l’acuité de leurs sensat
servir son génie. Sa femme l’aime tendrement, mais elle est la petite nature qui ne demande qu’à s’effacer pour la gloire de l
ose dans quelque genre que ce soit ; le vrai que je dégagerai dans la nature n’est pas celui qui frappera tel autre peintre, m
velle, plus aiguë et plus séduisante du visage : il découvrit dans la nature une vérité qu’on n’avait pas encore vue ; et ses
naler, bien qu’un peu en dehors du sujet, celui qui est consacré à la Nature du gothique. Mais il ne figure ni dans les éditio
, sous prétexte d’en révéler l’âme par la forme, ainsi que le fait la nature , est très intéressante, peut-être, mais à coup sû
ner en Italie et la voir à mon aise : il y a 4 choses à observer : la nature du sol, le climat, et les beautés naturelles, com
roduit de l’histoire. Ce n’est pas le climat seul, la splendeur d’une nature luxuriante, l’ardeur d’un soleil rarement voilé,
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
aix. Ens enim natura producit unum, unum vero bonum , l’être par sa nature produit l’unité et l’unité le bien. L’homme asser
seul importe : Dieu ne veut pas de ce qui répugne à l’intention de la nature . Zelo fortasse clavium  ; les pasteurs tombent
me. Qui se blâme lui-même avoue qu’il connaît son vice et sa méchante nature  : mieux vaut se taire. Parler de soi-même, c’est
te médiocre, dessinateur d’une correction fausse et froide puisque la nature est toujours incorrecte, insuffisant souvent même
a vu en Satan le principe de la Raison, qui remue et perfectionne la nature dans le sens de la volonté de l’homme. Cœnobi
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
t que plusieurs des exposants, et non les moindres, protestent par la nature de leur talent contre le sens tendancieusement co
ousiasme ; Carlo Fornara, réaliste qui pense à l’interprétation de la nature , tempérament bien latin : il fait, en quelque sor
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
du sentiment, ne s’abolira jamais. II. Qu’il y ait une mystique de la nature , comme il y a une physique : rite et science, int
ieu, l’art se fait ministre gnostique et le poète l’explicateur de la nature . Dieu-utilité. Or, il est un locus communi sermon
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
iste très spontané, qui vibre harmonieusement avec toute la vie de la nature , et s’émeut au centre même de la vie, devant les
’égarent jamais dans l’évocation minutieuse et lente des objets de la nature , ainsi que nous l’observons dans la poésie de Pas
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
vélisme, et ce qu’il a observé, dans son livre du « Prince », d’après nature , d’après ce César Borgia qui lui-même eut pour pr
r : on y trouve encore ce goût de la réalité qui se manifeste dans la nature morte du premier plan, poires, cerises et pommes,
22 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
une influence sur la guerre, on ne saurait davantage, sans altérer la nature des faits, alléguer les antagonismes religieux, e
ierres et de tableaux, de coups de soleil et de ruelles ombreuses, de nature et de légendes, de toute l’âme enfin de cette Ita
es s’assortissent-ils plutôt mal à son genre de beauté d’enfant de la nature . Elle en est comme endimanchée d’une parure facti
ujours un bon élève des maîtres ; il possède un sentiment païen de la nature qui n’est pas sans charme, bien qu’il n’arrive pa
ne semble nullement que ces déboires et ces discussions aient été de nature à les décourager et à les retenir sur le chemin d
ui avait fait notre propre grandeur, Les Italiens, déjà réalistes par nature , pouvaient peut-être, à leurs risques et périls,
trophes sans précédent, cette réalisation intensive de tout ce que la nature humaine contient, mêlé à ses aspirations vers le
itante, il faut songer que l’action est propre aux Saints d’Italie. » Natures de feu, ces saints, d’un feu d’autant plus vif, a
ieux, qu’il devient, par le renoncement, plus subtil et spiritualisé, Natures de feu. Il y a là-dessus une page prodigieuse dan
aturelle. En somme, la sensation et la perception sont relatives à la nature de l’objet et du sujet en même temps et participe
Matisse me montrait un jour une maquette qu’il avait faite « d’après nature  » dans une rue de Tanger. En premier plan, un mur
C’est d’ailleurs le rôle de l’artiste de communiquer vraiment avec la nature , pour en donner aux autres une image claire, dénu
ssance et puissance. L’expansion indéfinie est en somme conforme à la nature et les philosophes en font l’attribut de toute mo
nt les éditoriaux du Giornale d’Italia sont considérés comme étant de nature officieuse ; car on n’oublie pas les liens qui un
23 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ostalgie des grandes visions, des paysages d’orages, des orages de la nature et des hommes ; mais le souffle était court. Et o
des Gonzague, du Tintoret ; […] — du musée d’Augsbourg, la délicieuse nature morte les Gantelets, de Jacopo de Barbarj, bien c
sentiment de la race que tout héros porte en lui, comme sa véritable nature , comme son individualité réelle et noble. Tout ex
e héros, tend, pour une éternelle vengeance à jamais inassouvie de la nature biforme, à annihiler l’homme fort, l’homme type,
nant de préceptes musicaux ou prosodiques. Novalis a dit aussi : « La nature a des images allégoriques. Les nuages qui montent
a jeune génération. Il a un sentiment si singulièrement profond de la nature , et un amour si éclairé, si compréhensif des être
étiquement pauvre. Mais si un poète prend comme protagoniste idéal la nature elle-même, au milieu de laquelle il laisse distin
œuvres de Oriani, prévalent désormais les qualités essentielles de la nature de penseur et d’artiste. Qu’il donne le collier d
Avec son air subtil et sa lumière pure, Les consolations de sa claire nature Et les enchantements que donne son passé ! Je m
ion. Par ce que nous en avons déjà dit, on aperçoit quelle va être la nature de ce décor : Venise, cité la plus originale de l
ision ! Jean Lorrain crie qu’il est empoisonné et recherche de quelle nature est le philtre qu’on lui a versé : il y trouve « 
e d’un tel décor et d’avoir le sentiment que l’on y est crée chez les natures impressionnables une exaltation et une sincérité
un réservoir » de beauté. L’orner, c’est embellir le genre humain. La nature et l’art y semblent deux frères jumeaux, égalemen
24 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
hent sur beaucoup de choses bien moins long que nous, car, là-bas, la nature est trop belle — et pour eux, le mot de Méphistop
au prix de la Divine-Douleur. Imaginer une souffrance inhérente à la nature des Dieux n’était pas dans l’esprit du monde païe
faciles décrivant des paysages siciliens avec un vif sentiment de la nature ensoleillée, de ce pays que Verga nous a fait con
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
es propos qu’il avait échangés avec son hôte ? On la trouvera dans la nature même des sujets traités. Sans doute, de quoi Volt
tails et le ton du dialogue, les réserves générales que comportent la nature même des circonstances et le caractère du personn
e toujours fécondes. « Non plus que l’artiste n’a droit à déformer la nature , comme y tendait Michel-Ange, ou bien à la décara
26 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
es physiologiques. Dans l’Âme des choses, Mantegazza regarde toute la nature , de très près, s’efforçait de dégager l’« âme »,
vierge. On ne ratisse pas, on n’émonde pas. C’est l’exubérante de la nature , un fouillis hasardeux, désordonné, inextricable 
eur en train de donner le dernier coup de pinceau à un saint grandeur nature . Le saint, debout sur un socle en bois, la face d
subtiles recherches introspectives, point d’émerveillements devant la nature apparaissant neuve devant un esprit neuf, ou même
ion verbale des profonds états de l’âme en communion heureuse avec la nature , ou de quelques grandes visions collectives et mé
ns pas habitués à voir ainsi reproduites avec vérité les choses de la nature . Dans les parties sculptées, brillaient des tache
main, qu’il n’avait jamais étudié de marbres antiques et que, dans la nature , les couleurs le frappaient, et non les lignes. —
— Oh !… le magnifique spectacle ! comparable à ceux que nous offre la Nature . D’abord les hommes en habits somptueux, les femm
r aux chairs étendues sur des draperies ou à l’ombre des arbres. — La nature produit peu de femmes belles. Le devoir de l’art
le chef qui convenait pour cette tâche mi-burlesque, mi-tragique ; sa nature de méridional, violent, dur, peu vêtu de scrupule
rdez, vous tous qui vous imaginez que l’art a d’autres secrets que la nature … Regardez Béatrice et Emilia… Regardez leurs bras
ents. Pour la plupart, les hommes le préférèrent à Barbarelli, car sa nature sérieuse plut à tous ceux qui, enrichis par le co
es ou héroïques avec le même calme. Rien de ce qui peut manifester la nature humaine, dans sa grandeur ou sa bassesse, ne le s
exactitude avec laquelle je m’efforce de représenter les choses de la nature . Je veux qu’en regardant ces femmes vous disiez a
ent capital de cette thèse, c’est qu’elle n’établit à aucun moment la nature du « délit » d’E. Danger, ou même de Pregnani, si
an), 1911, n° XVIl-1, un article de E. Rignano, De l’origine et de la nature mnémonique des tendances affectives, propose une
départ me rapprocha de Zaratto (Morto da Feltre).   La violence de sa nature , son existence d’artiste errant me firent découvr
bien entendu, leurs contingents, le nombre des associations de cette nature ne progressa que lentement jusqu’au iie  siècle a
ur la Moselle et jusqu’en Pannonie. De même les boulangers, de par la nature des services qu’ils rendaient, étaient appelés à
r les lacs où ne descend jamais ni le tourbillon ni l’étincelle où la nature s’allume et scintille seulement de reflets stupéf
n Benjamin Constant, un Amiel. Non seulement la vie sentimentale a sa nature propre ; mais elle agit puissamment sur les autre
ssance, édité par Insel-Verlag. C’est un portrait-médaillon, grandeur nature , entouré d’ornements architecturaux et qui porte,
27 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
lfo Civinini ne se laisse pas décourager par les difficultés de toute nature qui entravent la carrière d’un poète : il est app
la campagne où elle étend ses basiliques et ses portes multiples. La nature se donne rendez-vous sous ses murs. Au printemps,
tidienne, mais l’ouragan indompté grossi de tous les hurlements de la nature irritée. » Quelqu’un a accolé son nom à celui du
Charles-Albert avait en lui de la race, de l’élégance, tandis que la nature du roi Victor était commune. » Et le comte de Re
28 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
édés de métier se sont modifiés, l’émotion à exprimer est d’une autre nature , sans doute, mais la pénétration du sens d’un pay
é. À l’objectivité du sujet les peintres du Nord ajoutent celle de la nature . C’est par là qu’ils étonnent et souvent blessent
Ils tiennent un compte égal des hommes et des choses : un visage, une nature morte. Ils ne prennent pas parti, ils composent à
les instruments dociles et pourtant fervents de cette pensée. Dans la nature à laquelle ils restent extérieurs, en quoi ils ne
vent, le visage ailé lui-même d’un vaste rire, semble une force de la nature , un élément, la joie vivante ; et l’autre, dont l
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVII »
Le bas peuple n’a aucune espèce d’éducation. Ce sont les hommes de la nature . (Tout ce paragraphe est d’un véritable observate
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIX »
me bon qui a le malheur d’avoir les cheveux rouges. Sans sortir de la nature , la figure de M. N.-S. (de Rome) donnait sur-le-c
31 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ance de vos doutes que je vous les rappelle. N’oubliez donc jamais la nature de charlatan gascon qu’il ne peut dépouiller. C’e
nce de Pauline, cette histoire au ton douceâtre et poncif peu dans la nature du soupirant ; il a relu les dépêches diplomatiqu
yeux de ses chauds rayons qui nous épousaient. Elle éprouvait pour la nature un amour sain et fort. Quand elle se dépouillait
, à la mode dans la société de Naples, elle en était tout près, de la nature , elle était vraiment la sœur des arbres, des plan
e l’effort fût trop puissant pour ne pas dépasser le but, soit que la nature elle-même du poète, trop foncièrement orgueilleus
se peut faire de Dieu n’est que la projection extérieure de sa propre nature . Comme toute idée métaphysique, l’idée de Dieu su
e est essentiellement contraire à l’un et à l’autre et le culte de la nature leur est aussi profondément étranger. D’Annunzio
de la nature leur est aussi profondément étranger. D’Annunzio est de nature païenne, car le paganisme a imprégné assez longte
le chrétien que Goethe a cessé d’être. Il y tend parce que, sur cette nature , tout entière sentimentale, qui, en fait d’analys
me, la fatigue détermine l’effort vers un repos que seule une idée de nature analogue à ce qui est la foi religieuse peut four
ainsi dans sa royale unité sous ses aspects les plus opposés. « Cette nature , écrit M. Maurras, est assez ample pour occuper e
ar l’épithète « infinie » est une épithète homérique, une épithète de nature  ; 4° Elle est plate : « elle gît basse25 », dit l
int-Michel définitivement enlisé. Dans cette citadelle, élevée par la nature et à peu près inabordable même par terre, des fou
rs, on ne va guère palpiter d’amour chez ces enfants-là et les romans nature leur sont aussi étrangers que le pain complet dit
le, refusèrent d’avancer. Nous essayâmes de changer de piste, mais la nature du sol était partout la même, aussi dûmes-nous po
lations et d’informations destiné à donner tous les renseignements de nature à faciliter les échanges avec l’Italie, enfin, la
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
la fausseté prise à la source et qui doit encore plus ressembler à la nature que ce qu’impriment à Paris des gens qui n’ont ja
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »
ut rien désirer. Le voilà trouvé le pays où il faut venir jouir de la nature et à six heures d’une grande ville.] Je pars en b
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
ue c’est que les écoles différentes, les diverses manières de voir la nature  ! Cette lettre a paru détestable à A. « Est-ce qu
35 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ns cette finalité à la vie universelle. L’artiste, en s’ajoutant à la nature , comme disait Bacon, en augmente l’action intensi
ationaux façonnent la mentalité d’un pays, même quand ils sont contre nature  ; c’est durant les longues années de paix que l’o
’habituelle convention de nos mœurs nous éloigne invinciblement de la nature  ; la monnaie de singe ou l’apprêt de notre polite
tre les autres descendent d’un même ancêtre, qu’ils sont tous de même nature et parties d’une même société humaine ?… Depuis q
, de sa sensibilité délicate et avisée, de la foncière noblesse de sa nature et surtout des possibilités qui sont mortes avec
ieuse fraîcheur des impressions produites par la vue du beau et de la nature  : les paysages dorés de soleil, un lac paisible o
rement un dilettante, un rêveur, qui goûte toutes les harmonies de la nature et toutes les impressions dont l’art retient et m
le laissant vibrer sous une lumière vivante, toutes les clartés de la nature . C’est peut-être (M. de Régnier voulut-il en sour
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
seulement que si jamais je voulais vivre quelques mois au sein de la nature il fallait venir m’établir à Saint-Ambroise, à un
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
pour plaire à une certaine classe de niais. Cesarotti ne voit pas la nature du comique : mais il indique bien le combat de de
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
stronomie d’avant Copernic : ils croient que l’homme est le but de la nature , comme on croyait que la terre était le centre de
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
secours peut être utile, quoique leur genre de talent ne soit pas de nature à concourir aux prix. Tels étaient MM. Greuze, Ro
40 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
le fit transporter à Rapallo et « entreprit d’achever l’ouvrage de la nature et de travailler à la formation de l’enfant avec
triche, il faut que l’Italie ait un programme adriatico-balkanique de nature à lui valoir le consentement des peuples de l’Ent
le par beaucoup d’Italiens et de Yougoslaves : « Il y a une raison de nature spirituelle, a-t-il dit, c’est que cette guerre n
oudroyante rapidité, dans la direction que leur indiquait leur propre nature originelle. De même que tous nos ennemis ont prog
rmanophilie — contrebalancée, d’ailleurs, par une anglophilie de même nature  — était d’essence purement commerciale, étant due
cherché à extraire des faits un résultat artificiel et contraire à la nature des choses. Elle n’a pas eu l’illusion de pouvoir
ntiment de l’honneur et le loyalisme, de vibrer avec les forces de la nature , de chercher dans les mystères de la personnalité
elui de renseignement, à tous ses degrés, et que, malheureusement, la nature actuelle de cet enseignement, dans la péninsule,
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
ommes, et avec un étonnement tendrement lyrique se retrouve devant la nature , et devant les sentiments simples, les fantaisies
sentiments simples, les fantaisies géorgiques et sentimentales que la nature cache avec une indulgente et éternelle jalousie.
42 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
thousiasme extasié et la grâce surnaturelle ; son génie est, comme la nature , insaisissable en ses transformations sans nombre
he un profond mystère. Après que le peintre a pris si fidèlement à la nature tous les détails qui semblent la réalité même, ce
l n’a compris plus profondément la complexité et la délicatesse de la nature  ; nul ne l’a rendue avec une technique plus savan
Aurora ; qu’une femme se moque, si bon lui semble, des cruautés d’une nature autoritaire ; qu’elle se venge des humiliations s
ui sont absolument fermées. Il n’est pas un poète de culture, mais de nature . Comme tous les vrais poètes, il donne une vie no
à chaque période le ton et le son de voix qui convient le mieux à la nature du sentiment qu’ils ont à rendre ; mais le retour
ion, du miel et de l’or qui coulent de sa bouche par une nécessité de nature , même s’il dit les choses les plus fausses et les
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
que. Le sentiment religieux est tellement essentiel, à mon avis, à la nature humaine, que sa dissolution est impossible. Il a
44 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
randes lignes plus proches souvent du hiératisme monumental que de la nature imitée ; mariant son essor à toutes les aspiratio
45 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
des amants de tant d’entraves et violer une fois de plus les lois de nature . Certes, les mariages dits de « convenance », « d
le formidable qui devait monter plus haut que lui. Réaliste, épris de nature , il enferme la pensée mystique qui le guide dans
46 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
voir de leur côté. Ce n’est guère qu’à des esprits internationaux par nature et restés tels grâce aux circonstances favorables
ne grande sensibilité esthétique, ces impressions, où la beauté de la nature et des œuvres d’art tient une grande place en dép
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