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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
race, ont fait de lui l’homme synthétique et représentatif de l’état national que les écrivains et les orateurs d’outre-monts a
de ses craintes. Carducci est, dans toute l’étendue du mot, le Poète national de l’Italie contemporaine. S’il n’a pu être comme
e transforment en lui, ainsi que la sève le long de la tige. Un poète national résume l’instinct de conservation et d’expansion
Il ne les a pas épargnés. Il voulait donner à l’Italie une conscience nationale nouvelle, solide et féconde. Puisque la péninsule
lte de patrie, supérieur à toutes les politiques éphémères : un culte national , capable de planer sur l’âme même de la nation, l
un, même chez les plus réfractaires politiciens, le besoin d’un culte national , d’un sentiment unitaire et généreux, supérieur à
évocateur classique des implacables poètes de son siècle. De ce culte national , il était l’officiant et les fidèles. Il voulait
oète qui l’avait inspirée. L’officiant rebelle et solitaire de la foi nationale devint la divinité. On reconnut en Carducci les q
es, que passionnait presque exclusivement la préoccupation de l’unité nationale . Reconnu solennellement devant la nation enfin co
nts peuples, et pour aboutir à la réalisation unitaire d’un organisme national complexe, non encore parfaitement harmonisé, les
s et des volontés, Carducci représentait intellectuellement l’Énergie nationale . Et il représentait le souvenir collectif, l’âme
jetée sur sa patrie par le poète dédaigneux tombait en plein désordre national . Les soldats politiciens gouvernaient mal. L’éduc
e très longues années, avait refusé la proposition d’une souscription nationale pour la publication intégrale de ses œuvres, dont
ions pour rendre plus calme ou plus heureuse la vieillesse du chantre national sont prises. Le poète est dans toute sa gloire it
de l’homme, ni la somme de ses bienfaits répandus sur la collectivité nationale . Son génie devient un dogme, il faut l’admettre.
que l’Italie développera dans les mille aspects de ses manifestations nationales tourneront dans le vertige du cercle en mouvement
ans la mêlée de la vie politique. Il rêva de devenir le nouveau poète national . Mais il fut vite déçu, il rentra dans le cercle
éâtre. L’action de réveil, le grand appel aux énergies et à l’orgueil nationaux , est continué par des jeunes, car les vieux et le
deux songer à l’image austère de Dante. Leur esthétique est limitée : nationale pour l’un, provinciale pour l’autre, mais leur mi
he. Le jeune fils de la bourgeoisie italienne, issue de la révolution nationale , meurt, parce qu’il voulut trop vivre et il ne su
2 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
elle n’aurait que des titres limités… § Giosuè Carducci est le poète national de l’Italie moderne. Il a été vraiment le produit
ète ne pouvait manquer. Il fut la voix grandiose et vibrante de l’âme nationale . Et c’est bien l’âme de la nation qui passe dans
de sa géographie et de son histoire : et la géographie et l’histoire nationales chantent dans ses vers avec une magnifique ampleu
rnières années, Piemonte, La Bicocca, Cadore, sont encore des poésies nationales . Le poète y retrouve souvent la flamme qui brûlai
t songer, pour le moment, à réaliser cet article suprême du programme national . Ainsi il fallait tolérer les répressions d’Aspro
cier guère des convenances diplomatiques — attira surtout notre poète national . Il flétrit alors sans pitié, avec colère et sarc
uderie prolongée, eût été contraire aux aspirations et aux nécessités nationales . C’eût été se condamner à un exil moral tout d’im
e dans l’œuvre de Carducci, et celle qui l’empreint d’un caractère si national , elle est bien loin de la représenter tout entièr
3 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
Julien Luchaire : « La Guerre vue de Sicile. » […] Musique. [Opéra National  : Guillaume Tell] Jean Marnold. Tome CXIII, nu
ture ; c’est durant les longues années de paix que l’on prépare l’âme nationale qui réagira aux heures de crise. La cohabitation
l’Italie. La haine de l’Autrichien et la réalisation des aspirations nationales dans l’Adriatique furent les plus fortes. Tous le
t d’ordre des neutralistes italiens fut « enthousiasme pour la guerre nationale contre l’Autriche, mais contre l’Autriche seuleme
et même la déclaration de guerre au vieil ennemi turc. Le vrai souci national ne consistait-il pas à masser ses forces pour la
aisait ressortir qu’il fallait établir une différence entre la guerre nationale faite à l’Autriche et la guerre à tournure impéri
é tenu, sous prétexte d’élargir le ministère jusqu’à la concentration nationale , d’admettre au gouvernement le chef du neutralism
xercer une pression. Prudemment abrité sous le manteau de la concorde nationale , il essaye de s’infiltrer dans la position qu’il
pays et de la mainmise incroyable de l’activité allemande sur la vie nationale . Ainsi des centres comme Gênes, des régions comme
de la diplomatie : Sonnino n’est qu’un entêté ; le thème du Ministère National où seraient représentés tous les partis… etc. Le
larges, où tous les partis seraient représentés, d’un ministère dit «  national  » qui, en réalité, n’aurait rien eu de commun ave
nal » qui, en réalité, n’aurait rien eu de commun avec le ministère «  national  » de France ou d’Angleterre. Les journaux interve
déclaration de guerre à l’Allemagne, M. Giolitti criait à la trahison nationale  ; s’ils ne la trempaient pas, les patriotes en ap
r mai 1916 Musées et collections. Les enrichissements des musées nationaux  : la donation Schlichting Auguste Marguillier.
ce admirable de tout le pays. Il y a un quart de siècle, le sentiment national était plutôt faible, en Italie. La génération née
isé ses écoles de tous grades avec unité de méthode et dans un esprit national  ; elles commençaient à donner leurs fruits. Peupl
lammées de Carducci, qui, déjà vieux, était enfin reconnu comme poète national même par les sphères officielles qui auparavant l
patriotiques récentes montrèrent quel progrès avait fait le sentiment national dans les dernières décades ; d’abord le centenair
n populaire en lui faisant sentir la puissance et la grandeur du lien national . L’émigration ne fut pas le dernier facteur de ce
éparation sociale de la génération précédente ? D’abord, le sentiment national prend racine sur le bien-être individuel, non sur
431, 1er juin 1916, p. 521-528 [521, 522-523, 524-525, 525]. Opéra National  : [La Fanciulla del West, Il Trovatore] Notre
r que l’alliance y fut pour autant que notre « politesse ». Opéra National  : Les Virtuosi de Mazarin Les spectacles nouv
reprit dès août 1914 de lui ouvrir les yeux sur l’existence du danger national et sur le destin qui s’imposait à l’Italie. Ses a
même les traditions du ve  siècle3, a été placée à Rome dans le Musée national des Thermes. À l’étranger. À travers la Presse
Dernièrement, l’opportunité de composer un gouvernement à large base nationale fit appeler au ministère un jeune et intelligent
ue neutraliste avant la guerre, ne pouvait apporter dans le ministère national qu’une âme de patriote italien ; qu’il eût été so
iées de si tôt, car leur valeur n’est pas simplement occasionnelle et nationale , mais, dans le plus large sens, lyrique et humain
encieuse et leur amour de la paix, à Gabriel d’Annunzio, devenu poète national , et à Enrico Corradini, théoricien remarquable du
tive ne peut se constituer qu’en agissant contre une autre : la vertu nationale devient alors cette « puissance qu’a un peuple de
t le triomphe de la patrie japonaise, c’est l’affirmation du principe national et de l’héroïsme quotidien. M. Corradini a fait s
ellent des nations. C’est la première des solidarités : la solidarité nationale jusqu’à la mort. La formule est d’allure cornél
nse des intérêts italiens, et surtout à la mise en valeur de l’esprit national . Il se montrait très inquiet de l’influence des m
« serf de la glèbe étrangère », en lui donnant, dans les possessions nationales , le labeur qui réconforte et qui libère. Il a con
espoir ambitieux de De Sanctis de reconstruire l’histoire de l’esprit national à travers la poésie, se propose uniquement de com
le ravitaillement des populations, Comité Américain aidé d’un comité national  : il est le premier, je crois, à en décrire nette
4 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
pour elle la situation, elle eut une claire conscience de son devoir national et des obligations que lui créaient les traités.
ace à toutes les circonstances. C’est là sans doute un sacrifice tout national , mais qui n’en pèse pas moins lourdement sur le p
des neutres est rendue suprêmement incommode, par suite des intérêts nationaux à sauvegarder et à tenir en balance contre les en
effrénées de germanisme. S’il est bon de ne pas négliger ses devoirs nationaux , il faut aussi porter ses regards au-delà des fro
es efforts faits par le gouvernement anglais pour créer une industrie nationale des couleurs artificielles. Pour assurer la vie d
ible qui la détermine. Une idée pourtant est commune à tous, une idée nationale  : tous veulent le bien de la patrie. Tous pensent
neutralité on puisse obtenir la satisfaction de quelques aspirations nationales . C’était là le fond de la question : les Italien
respecter la volonté du pays et d’amener le triomphe de la conscience nationale sur les intrigues parlementaires. Et ce furent le
utes les cochonneries qui se commettront à l’ombre de « la solidarité nationale  » et du « grand idéal » qui nous porte, nous cour
n et du Frioul que les troupes italiennes ont occupées, la conscience nationale des habitants est des plus nébuleuses. L’accueil
bien que suffisamment voilée pour ne pas offenser les susceptibilités nationales , à les entraîner dans la lutte contre les empires
évision de ce qui arrivera après la guerre, d’autre part, par orgueil national , pour qu’il ne paraisse pas que la guerre ait fai
ais le produit est quelque chose d’humain qui surpasse toute barrière nationale … Il n’y a pas une civilisation germanique opposée
réunir, il y a de longs mois, l’hiver dernier, le Congrès socialiste national , réclamé avec une si vive insistance par beaucoup
d’avoir accompli une œuvre néfaste d’appauvrissement de la conscience nationale . Gênes, 27 août 1915. L.-M. BOSSI. De ce précieu
t plus au socialisme international. Quant aux autres, les socialismes nationaux , ils ne se portent guère mieux, à l’instant prése
5 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
dans ce pays au point de n’avoir plus rien d’inquiétant pour l’unité nationale . Quoi qu’il en soit, il nous paraît utile, après
nt l’invasion, il formula, pour les prolétaires, le devoir de défense nationale . Cet article, Treves l’a signé avec lui. Treves f
col de la Beretta, m’avouait : « Que voulez-vous ? La défense du sol national , la résistance à l’envahisseur, c’est un réflexe
face du groupe d’Union parlementaire, se créa le « groupe de Défense nationale  » (fascio di Difesa nazionale), beaucoup plus rés
rs au carrefour se livre un combat décisif. On a proclamé la concorde nationale dans des moments trop graves pour que nous puissi
M. Orlando fut aussi net que possible. De plus le « groupe de Défense nationale  » sut imposer sa volonté aux séances publiques :
icle de Turati dans la Critica Sociale sur la nécessité de la défense nationale , après les discours de Modigliani et Prampolini n
ps, un obscur journal du dimanche, surgi depuis moins d’une année, le National News, imprimé sur grand format avec un luxe extra
laises seraient allées combattre en Italie. Dans le dernier numéro du National News, le collaborateur Achilleius soutenait ouver
e celui de l’Angleterre, puisque la part qu’il prélève sur la fortune nationale est plus forte, et on comprend qu’en supputant le
mposé d’Allemands, de Hongrois, de Tchèques, de Yougoslaves, d’autres nationaux peut-être. Cette confédération serait d’ailleurs
sénateurs du « fascio » participait à tous les Congrès de résistance nationale . Il n’est pas douteux qu’en des villes un peu « t
s et aux sections qui adhéraient au parti, entravé l’œuvre de défense nationale . Le procès montra l’existence de deux courants da
érer la situation exclusivement au point de vue du plus grand intérêt national . Au début on pouvait avoir des doutes sur la lign
organisateurs de cette exposition. Le reste a été offert par le Musée national et par la Galerie nationale d’Art moderne de Rome
sition. Le reste a été offert par le Musée national et par la Galerie nationale d’Art moderne de Rome. On y verra de Girolamo Ind
asion en fut fournie par le cinquantenaire de la fondation du théâtre national tchèque. Sous le couvert de cette fête intellectu
s offrir. Nous voulons désormais gouverner nous-mêmes toute notre vie nationale . » Cette idée fut reprise, en effet, et développé
derne, à l’éducation de l’individu, à l’accroissement de la puissance nationale . …………………………………………………………………… Il y a quelques année
eproché au peuple anglais de ne pas avoir favorisé à temps la dignité nationale des colonies. C’est une faute qui n’est pas imput
ons morales et sans imposer la renonciation aux aptitudes d’autonomie nationale … …………………………………………………………………… En Angleterre, le pro
en acte. C’est ainsi qu’est née spontanément l’association des forces nationales et de celles des colonies, à la voix puissante de
alienne se souleva, unie et dédaigneuse. À Bologne se forma un comité national , présidé par Carducci, dans le but d’honorer par
u régime contre lequel il s’élevait ; Tous les hommes aux sentiments nationaux , conscients et honnêtes furent arrêtés, relégués,
Tchèques, mais aussi des Yougoslaves, qui considèrent leurs questions nationales non pas comme des questions d’ordre intérieur que
les pays de l’Entente la même œuvre anti-autrichienne que le Conseil National tchécoslovaque, n’attend que l’autorisation du go
tenues en commun, les points principaux de la solution de la question nationale dans les régions de l’Adriatique, afin que ces so
esures pour que soient éliminés les livres qui répugnent au sentiment national et que soient précisées les responsabilités affér
ur boche ; pas de système plus délétère et plus funeste à l’éducation nationale que celui qui se fonde sur un principe de dépress
ni vocation ni amour et ce sont ces gens-là qui dirigent l’éducation nationale  ! Un autre membre de l’enseignement génois écriv
cembre 1918, p. 563-576 [567. Un grand événement est survenu au musée national de Florence, où se trouve la plus belle collectio
6 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ma. Tome CXIX, numéro 447, 1er février 1917 Musique. Opéra National . — Guillaume Tell de Rossini Jean Marnold. Tom
timent ethnique, le sentiment religieux est surpassé par le sentiment national . Il n’y a qu’une religion en action : celle du se
ent national. Il n’y a qu’une religion en action : celle du sentiment national exaspéré. » M. R. Della Volta est d’avis qu’on n
vérité. Tome CXX, numéro 449, 1er mars 1917 Musique. Opéra National  : Rigoletto de Verdi Jean Marnold. Tome CXX, n
rdiale) et il a accompli son geste pour conquérir sa place de « poète national  » qu’il ambitionne depuis longtemps. Il a publié
défendant une civilisation commune qui est la base de leur existence nationale , leur amitié d’aujourd’hui doit, dans leur intérê
bri de leur convoitise. L’orgueil qui était au fond de leur programme national depuis quarante ans avait été pour les nations la
t de juger communs. Dans une Europe remaniée pour obéir aux affinités nationales , le groupe latin, sans modifier les limites et l’
ne d’être médité. Sans doute l’Amérique avait à venger la mort de ses nationaux et à défendre son commerce menacé par le blocus.
hé à Napoléon III d’avoir fait l’unité italienne contre notre intérêt national . Comme ils se trompaient ! Avec une Italie comme
s le plus cruel pour nous, car j’éprouve, à l’égal de nos difficultés nationales , la tristesse des querelles qui déchirent l’Allia
çaises. Le drapeau tricolore italien reçut sa consécration de drapeau national au congrès de Reggio Emilia, le 7 janvier 1797.
de beaucoup l’idée qu’on s’en pouvait faire. Le dévouement à la lutte nationale les a pris tout entiers, alors qu’ils ne s’étaien
. Puisque les soldats du Midi ont été un si bon élément de la défense nationale , il est naturel que les provinces méridionales es
x de la péninsule, habituent le peuple à admirer et à aimer son armée nationale . La presse étrangère a su, elle aussi, rendre aux
e les députés sont intervenus dans toutes les questions de la défense nationale , en Italie ils n’ont pu s’y intéresser que d’une
d compte : pour qu’on ne dise pas de lui qu’il s’est détaché de l’âme nationale , comme le lui avait reproché M. Salandra dans son
cré pendant 18 mois 20 milliards, c’est-à-dire le quart, à la défense nationale . Il ne faut peut-être pas accorder à ces chiffres
a beaucoup donné aux Comités de secours, on a fait pour les Emprunts nationaux la propagande la plus active. Mathilde Serao elle
e italien a réagi comme tous les peuples qui ont une forte conscience nationale . Tant que son armée combattait en territoire enne
fait de leur longanimité à l’égard des empoisonneurs de la conscience nationale le fondement de leur science administrative. Et t
ance au ministère que depuis un an et demi on appelait « le ministère national  ». En sorte que la situation était extrêmement co
tout espérer d’un ministère qui était, plus encore que le « ministère national  », celui de « l’Union sacrée ». La présence au go
t des « socialistes officiels » à la formule : « Tout pour la défense nationale . » Pour les giolittiens, l’évolution a été simple
r les « socialistes officiels », l’adhésion à la politique de défense nationale a été détournée et incohérente. À lire les commun
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
omobiles accentuent ou excitent le réveil de la conscience artistique nationale , paraît-il. Leurs trompes, plutôt que des voix ra
es, réveillant les échos joyeux, les échos du réveil de la conscience nationale , les trompettes du Jugement dernier de l’Italie q
ation et de culture, malgré toute l’illusion unitaire de la politique nationale . M. Domenico Oliva remarque aussi que les meilleu
d’Annunzio. Ce sera un événement, qui est attendu comme un événement national . Après la guerre déchaînée contre Plus que l’Amou
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
et tout est confirmation mutuelle. Musées et collections. Au Musée national de Rome Auguste Marguillier. Tome LXVIII, numé
, p. 344-351 [350]. Notons, enfin, une précieuse acquisition du Musée National de Rome. Le gouvernement italien vient de se rend
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
s ses racines dans les traditions classiques, qui sont les traditions nationales du pays. On croirait que Carducci pensait à son œ
ilement compte que de tels avantages sont bien supérieurs à nos prix, nationaux ou autres, donnés en une seule fois. Mais cette p
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
eignement et une promesse assez sûre de renouveau du style littéraire national . D’Annunzio, en transposant tous les rythmes de l
e la Mort et de La Fille de Jorio, est devenue un phénomène organique national dont tout écrivain italien a bénéficié. Cependant
11 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
rer, par une collectivité d’émotions héroïques, dans la piété du sort national , du sort de ses héros, du sort de ses dieux. « Et
ntemporains, il apportait sa noblesse vengeresse des antiques beautés nationales . S’il avait donné en même temps une consistance o
grand artiste. Leur beauté est toujours palpitante. Mais la parole «  nationale  » qu’elles ne continrent pas, la retrouverons-nou
re bâti sur son unité politique. Dans son effort vers un art vraiment national , dont les principes de vie seraient engendrés par
sert admirablement à la vulgarisation de la Divine Comédie, le Poème National . À Florence la Société Léonardo inaugure une séri
forces conservatrices et les forces révolutionnaires, les traditions nationales et les tendances cosmopolites agissent et réagiss
ique par trop pathétique, elle témoigne de ce grand penchant de l’âme nationale italienne vers les grandes passions de ses morts.
éressant de connaître Stendhal corrigeant Stendhal. À la Bibliothèque Nationale de Rome, M. Paolo Costa a découvert un exemplaire
’argenterie d’un goût si sûr constituent un des joyaux de notre musée national . En fait Pompéï dégagée de son linceul de cendres
ens sont répartis à Windsor, dans les galeries du château royal, à la National Gallery de Londres, à Modène, à Bergame, à Naples
pieds, le vers dantesque, est le paradigme parfait du rythme poétique national , imitèrent même l’harmonie française du théâtre e
ifiée à l’heure même où l’Allemagne conquérait, elle aussi, son unité nationale , et pourtant, pendant plus d’un quart de siècle,
et la Camorra ont étendu leur emprise à l’État tout entier. Le budget national à lui seul — je laisse de côté les autres budgets
corrompt les électeurs et les élus ; elle s’assure des consultations nationales triomphantes et des Parlements soumis. Pour about
gements qui se soient produits depuis un demi-siècle dans l’existence nationale , elle demeure toujours viciée par la prédominance
12 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
romans L’Italie intellectuelle, qui veut se créer une littérature nationale , à laquelle le théâtre se refuse encore, malgré l
s générales, inspirées par les autres littératures, que régionales ou nationales . Je ne connais jusqu’ici que le schéma du roman P
Ainsi que la prose, la poésie nouvelle ne présente point un caractère national , ne donne pas le signe, attendu par un parti inte
t en même temps les gardiens les plus purs des traditions historiques nationales . Leur art, dérivé de celui de Carducci, auquel d’
i de M. Roccatagliata-Ceccardi, vibre dans le souffle de l’exaltation nationale qui monte de l’histoire. C’est encore du lyrisme
itée par un souvenir ; un souvenir extérieur, je veux dire collectif, national ou simplement humain. Ce n’est point, certes, de
vile dans la littérature contemporaine. C’est de l’art qui veut être national . Mais comme il n’est tel que par le souvenir, et
di, M. Bontempelli se souvient de quelques grands hommes de l’énergie nationale , mais il se souvient aussi des grandes figures hu
du triple portrait peint par Philippe de Champaigne, aujourd’hui à la National Gallery de Londres. La Curiosité. Deuxième ven
nnunzio, et puis qu’on lise dans le Manuscrit 1051 de la Bibliothèque Nationale les lamentations du père, émouvantes sans doute,
ntrer que « le peuplement français dans l’Afrique du Nord est l’œuvre nationale du xxe  siècle ». M. Saurin constate que la popul
ux et facile de M. Sem Benelli. Celui-ci croit écrire des tragédies «  nationales  », où l’âme même du pays s’épanouit dans ses figu
nale continue du reste, en Italie, à tenir la place d’une littérature nationale dont on ne voit pas encore la promesse. Certes le
n influence naisse et s’épanouisse une littérature italienne vraiment nationale , les écrivains régionalistes continuent à cueilli
 Benedetto Croce, dans une longue préface, insiste sur le caractère «  national  » de la poésie de l’auteur des Odi Barbare. C’est
italien, la Rivista di Roma, semble animé par de grandes aspirations nationales et de race. Sa contribution aux études historique
t considérer aussi comme une contribution aux aspirations littéraires nationales l’édition richissime qui vient de paraître de La
t son chemin depuis, d’une forme qui fut et est restée si longtemps «  nationale  » qu’on ne peut la dénommer autrement que l’opéra
ives de cet « art de société » dont depuis deux cents ans notre génie national traîne comme un boulet le poids mort, une éloquen
Savonarole fut un événement artistique auquel le programme des fêtes nationales permit de donner un lendemain. Après avoir obtenu
aint de mettre immédiatement en disponibilité le directeur des Musées nationaux , M. Homolle, en même temps qu’était révoqué le ga
t désigné pour faire provisoirement fonctions de directeur des Musées nationaux , et un décret soumettait les palais et musées nat
ur des Musées nationaux, et un décret soumettait les palais et musées nationaux à la vérification de l’inspection générale des Fi
a source de tout le mal : ceux qui ont frappé le directeur des Musées nationaux n’ont pas voulu se souvenir que son autorité, com
tistiques seront mieux gardées. Ce qu’il faut à la tête de nos musées nationaux , c’est, comme à Berlin, un homme d’énergie et d’i
scipline, composé d’un conservateur, du secrétaire général des Musées nationaux et de trois gardiens : c’est-à-dire que leurs pai
a rappelé avec sympathie le rôle de la France dans ce grand mouvement national . Toutefois, M. Bergmann, le traducteur, regrette
enté au manuscrit publié par Rabut qui est aussi entré récemment à la Nationale . Cf. G. Quedenfeldt, Die Mysterien des heiligen S
13 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
. Ils luttèrent réellement pour s’assurer le titre inexprimé de poète national de la nation renouvelée. C’est Carducci qui l’emp
dispute à la misérable hostilité de ses conationaux le titre de poète national . C’est M. Gabriel d’Annunzio. Depuis ses Odes Nav
atrie, par la puissance de son œuvre tragique, un semblant de théâtre national . Mais un écrivain français qui revient de Rome et
ien. On a épargné ainsi d’étaler encore une fois, à propos d’un poète national , toute la rhétorique du souvenir romain que les I
, à l’occasion de sa réélection comme président du Conseil des Musées nationaux , a tirés de sa belle collection pour les offrir a
ualité brutale de Victor-Emmanuel : Cavour. Si Garibaldi est le héros national , Cavour est le véritable instaurateur de la monar
nt le fossé qui sépare le peuple de la bourgeoisie. D’un point de vue national élevé, tout différent du point de vue nationalist
régionale italienne, encore bien plus forte et plus précise que l’âme nationale , est contenue dans les écrits de M. Luigi Orsini,
pulation restante est de 34 684 653 habitants, sans compter 1 150 235  nationaux temporairement à l’étranger. Avant 10 ans, nous v
avons pas le choix. N’avez-vous pas eu, à l’époque de votre formation nationale , vos du Guesclin, vos Richelieu, vos Henri IV, do
os du Guesclin, vos Richelieu, vos Henri IV, dont les statues d’ordre national doivent s’élever un peu partout, je suppose ? Ah 
filles avec les jeunes hommes, se confiant en leur respect des mœurs nationales pour ne pas dépasser des bornes qui seraient vite
nnunzio, se rajeunissant miraculeusement, écrivit ses premiers chants nationaux , sa Chanson de Garibaldi et le début de ses Laude
oètes arrivaient ensemble à la vision précise et large d’un lyrisme «  national  », à rythmer devant la nation totalement régénéré
son torse sous l’irruption immatérielle et irrésistible de l’orgueil national . Et lorsque enfin il a chanté les événements héro
io et de l’Olifante), tout en créant les premiers chants d’une Épopée nationale italienne inspirés par les laisses de Roland, mon
lume le Vouloir de l’Italie, qui contient l’exposé de ses aspirations nationales , impérialistes, plus que celui d’une véritable et
de conquête. Je l’ai déjà affirmé à propos de Pascoli : l’état d’âme national italien apparaît aujourd’hui assez semblable à l’
national italien apparaît aujourd’hui assez semblable à l’état d’âme national français, par la manifestation également énergiqu
la conscience pleine et entière de sa constitution, en Italie l’idée nationale elle-même était encore à créer. À ce point de vue
le représentant le plus spiritualisé d’un profond labeur de l’esprit national , dont il fut le héraut plus que le héros. La prép
itaine semble couronner cet effort. Il est possible qu’une conscience nationale italienne soit déjà formée ou soit très avancée s
engrin. De telles analogies sont fréquentes sans entamer le caractère national de l’art du « Maestro ». La « mauvaise musique »
derne, de la vision moderne, toute combative, de la vie, de l’énergie nationale et humaine qui se veut suprême et féconde. Le vol
ns un fiévreux et grandiloquent retour au passé sa conscience lyrique nationale . La tendance n’était pas toute neuve. Les poètes
entatives patriotiques réitérées, pour s’élever sur le trône du Vatès national , on ne l’aime plus. D’autres besoins multanimes,
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
ait faire partie des Vies des Illustres. Une pièce de la Bibliothèque Nationale , et qui est précisément le manuscrit inachevé de
retrouvait, disputer ce funèbre honneur au volume de la Bibliothèque nationale  ». Quelques critiques italiens nous affirment mai
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
euple de la capitale a-t-il constamment manifesté un véritable esprit national . Ce patriotisme avait plusieurs causes : l’antiqu
chesse de son coloris nous séduisent infiniment. L’Annonciation de la National Gallery est à coup sûr un chef-d’œuvre d’inventio
16 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
r aussi la question de l’idéalisme en art. « L’art, dit-il, n’est pas national , ne peut être volontairement national. L’art est
art. « L’art, dit-il, n’est pas national, ne peut être volontairement national . L’art est individuel… L’écrivain n’a pas à se pr
M. A. Ranieri, qui, à son tour, en faisait un legs à la Bibliothèque Nationale de Naples, à la condition que cette dernière n’en
17 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
i Pascoli vient de donner à l’Italie les premiers chants d’une Épopée nationale . Ce sont, dit-il, des « tentatives et essais épiq
pas des deux manières scolastiques, qui consistent à séparer l’épopée nationale , sorte de génération spontanée au milieu d’une mu
t du classicisme originaire, Carducci servait à affermir le sentiment national nouveau-né de l’Italie réorganisée politiquement.
ui la recouvre), avec les figures du célèbre Trône Ludovisi, du Musée national des Thermes à Rome, où plusieurs archéologues ont
a des toiles ; l’Ecclésiastique, l’Avocat, le célèbre Tailleur de la National Gallery en sont des exemples significatifs, qui n
itutrice qui tend à s’élever au-dessus de sa condition dans un milieu national supérieur. Il est vrai qu’autour de ces deux héro
el l’Italie s’attache de plus en plus à se construire une littérature nationale , aspirant à réaliser, après son unité politique,
s dont s’embellit l’esprit humain. » Cette aspiration à l’originalité nationale fait déjà la noblesse artistique de la littératur
italienne palpite, si l’on peut dire, d’une intention, d’une volonté nationales . Or, coïncidence expressive de la fraternité des
lle. Tandis que les maisons de commerce participent à la souscription nationale , les hommes de lettres n’auront-ils aucune initia
on rayonnement esthétique est à peu près nul dans l’esprit littéraire national . Quant au public romain, il ne faut plus oublier
orable démon politique de Carducci, et ont chanté quelques événements nationaux , songeant peut-être à ce rôle du vatès, que Cardu
rues. La poésie épique de Pascoli, cette tentative admirable d’épopée nationale , où les gestes du moyen âge méditerranéen seront
raconte encore profondément ému la geste de Roland, est le prototype national d’une série humaine, que la littérature canalise
nt d’en suivre de très près les impulsions et les virages. La réunion nationale , organisée par le professeur Enriques, de la Facu
s créateurs. Mais s’ils manquent aujourd’hui d’un « type de culture » national , c’est-à-dire d’un style unique et national de la
d’un « type de culture » national, c’est-à-dire d’un style unique et national de la vision du monde dans toutes ses manifestati
ascoli, sans que l’on complique curieusement une gloire exclusivement nationale , avec des lauriers coupés ailleurs… Mais le monde
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
tes, à se passionner pour une cause altruiste (religieuse, politique, nationale ou mondiale) que l’occasion fait surgir, idée fix
e par des écrivains savants, naquit de la persistance d’une tradition nationale  ; la forme que lui donna Bernardim est antérieure
19 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
e du Lorrain, que nous devons d’avoir perdu le peintre merveilleux et national qu’il serait devenu à ce contact. Évidemment, ent
guer en lui l’homme des lignes et l’homme de la couleur. Il y a, à la National Gallery, je crois, une étude à la plume qui est u
ment dans toute l’Europe, ayant comme couronnement une représentation nationale française, qui, entraînant la liberté chancelante
’est M. Léon Gaucher qui me semble être dans le vrai. Voilà donc bien national cette célèbre galerie privée : les ministres du r
ne œuvre de Piero della Francesca. Ce serait faillir à nos traditions nationales de bonne foi, pour le puéril orgueil de tromper q
la prépondérance du capital anglais. Celui-ci exploite les industries nationales , des « concessions de bateaux électriques pour re
des causes particulières qu’à n’importe quelle phase du développement national on ne peut négliger sans les risques les plus gra
s confiant dans son génie. Mais il n’a pas voulu ménager cette faveur nationale  ; peu à peu, ses succès à l’Étranger aidant, une
aire, ni personne. M. d’Annunzio eut ce tort de croire à sa nécessité nationale , tout en déclarant à qui voulait l’entendre qu’il
rle en homme libre, sans préoccupations de la pose, avec un sentiment national tout à fait rare ; il n’en fallait pas moins pour
mption si subtilement hétérodoxe. Elle est devenue fa propriété de la National Gallery. 27. C’est pour ce sanctuaire qu’il exéc
20 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
in. Musées et collections. La collection Layard, de Venise, à la National Gallery de Londres Auguste Marguillier. Tome C
guillier. Tome CI, numéro 374, 16 janvier 1913, p. 415-422 [420]. La National Gallery de Londres va s’enrichir d’une nouvelle p
st grand de voir partir à l’étranger tant de belles œuvres de l’école nationale et une collection qui était une des parures de Ve
ce ! Une préface de Charles Maurras à la Divine Comédie, Librairie Nationale Toute autre d’esprit, de forme, de vigueur et
r les populations romanches des Grisons. L’italien est déjà la langue nationale des autres populations rhéto-romanes, celles du T
la proposition a peu de chance d’aboutir, car elle froisse la fierté nationale des anciens conquérants de la Valteline. Tome
, si trouble : donner une direction à l’élite. […] Musique. Opéra national  : le Couronnement de Poppée, de Claudio Monteverd
rmination, sinon en pleine éclosion. La fournaise des grands appétits nationaux embrase les espérances et les volontés. Une expre
rès récente, par laquelle il s’efforce à son tour de créer un théâtre national de fable et d’esprit antiques, ne valent pas enco
pratiques de la navigation. À bord, lorsqu’arriva le vali, la marche nationale turque fut jouée par l’orchestre, ainsi d’ailleur
on occidentale. Liant indissolublement leur foi religieuse à leur foi nationale , les congrégations dans tous les pays d’Islam ava
r à la rendre plus forte encore pour le plus grand bien de la culture nationale . Si les frères marianistes se sont pendant longte
depuis deux ans, est dans une période de vive excitation de l’esprit national . Sa susceptibilité à l’égard de la France comme d
intéressant. Musées et collections. Un nouveau Donatello au Musée national de Florence Auguste Marguillier. Tome CIV, num
 637-641 [639]. Une bonne fortune bien plus grande est échue au Musée national du Bargello à Florence : aux nombreuses et célèbr
, indifférents, et à qui étaient nécessaires avant tout « leurs dieux nationaux  ». Il faudra l’ardent génie de saint Paul et la p
 389, 1er septembre 1913, p. 186-191 [186-187]. Le Conseil des Musées nationaux , cette fois, mérite tous nos remerciements, et le
s et hardis avant tout et soucieux d’une réorganisation de la culture nationale . Elle n’était pas une revue simplement artistique
. Khol, de Prague, et surtout par M. Charles Samaran, de nos Archives Nationales . Casanova est entré dans le Domaine de l’Éruditio
21 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
de Stockholm, qui n’a pas offert le fameux prix Nobel au grand poète national italien, dont le nom cette année n’avait d’ailleu
e publier en volume les Proses, de Carducci. Ce recueil, d’un intérêt national exceptionnel, émeut les esprits indolents et mont
nne a été celui du vote parlementaire qui, en signe de reconnaissance nationale , attribue une rente viagère au Poète. Le roi a vo
efusa avec fierté, il y a quelques années, l’offre d’une souscription nationale pour la publication de toutes ses œuvres. Il répo
éclat du génie et de l’idéal disparaît des horizons de l’enseignement national . Bovio, à Naples, affirma à plusieurs générations
rations nouvelles. Ils furent ainsi deux maîtres vénérés de l’énergie nationale , deux paradigmes parfaits de la nouvelle conscien
énergie nationale, deux paradigmes parfaits de la nouvelle conscience nationale  : géniale, cultivée, enthousiaste et pure. Bovio
emplit de noblesse. Et l’opinion publique italienne le couronne poète national , et le salue avec un enthousiasme un peu trop pop
est parti du rêve esthétique et cruel des Songes, a tenté la tragédie nationale avec la Francesca da Rimini, pour aboutir à cette
és par les nouveaux impératifs catégoriques de l’âme et de la culture nationales . Non que le sentiment patriotique italien soit en
ns les aspirations profondes de son intellectualité un véritable lien national , jamais elle n’a plus senti l’urgence d’une forte
, qui au commencement du xixe  siècle reprit le flambeau de l’orgueil national qu’Alfieri avait secoué devant son pays en réveil
sion, qui soit par cela même une promesse de renouveau pour la poésie nationale . L’isolement, la dispersion, ces belles qualités
22 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ignes. Tome XLV, numéro 158, février 1903 Musique. Théâtre national de l’Opéra : Paillasses, drame lyrique de M. Leon
sthétique vériste et au système wagnérien comme au savoureux macaroni national , le jus de tomate et le parmesan. C’est tout à fa
enouveler son affiche, le Directeur de notre plus dispendieux théâtre national désirait inaugurer une saison d’opérette dramatic
moins cher. Et puis, il faut savoir se contenter de peu, à l’Académie Nationale de Musique, pour tout ce qui se rapporte à la mis
rvent, dit-il, quand ils le croiront convenable, des antiques modèles nationaux et des modernes modèles étrangers, mais ne néglig
je pense que l’auteur a bien fait de publier son drame à la Librairie Nationale à Milan. On peut résumer en quelques mots le suje
er en quelques mots le sujet de la pièce : Ascoli, le géant, le poète national , a épousé Olga Mirondi, une dame qui laisse quelq
23 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
s italiens vers l’étude des sources de la langue et de la littérature nationales . Au xixe  siècle, plus qu’en tout autre moment, à
is pas qu’il soit aller trop loin que de voir en Charlemagne le héros national de l’Italie. Ce fut l’homme symbolique d’une Épop
celle d’une nation, mais celle d’une race. Et il est par cela même «  national  » au-delà comme en deçà des Monts. Plus que les a
ité qu’elle lui avait offerte pendant de longues années, a donné à la National Gallery de Londres le droit de choisir parmi ses
ière particulièrement faible. Ils ne se rattachent à aucune tradition nationale , ils ondoient entre le loisir de faire de la litt
rs manquent d’une vigueur, et par conséquent de rayonnement, vraiment nationale . Ils font, particulièrement depuis trente ans, de
s où un accent régional s’élargit jusqu’à l’évocation d’un état d’âme national . Une dizaine d’écrivains, de ceux qui ont suivi d
doit attendre beaucoup de ses poètes, pour faire pardonner au public national le succès de la Cena delle Beffe, de M. Benelli,
rès cinq représentations glorieuses pour elle comme pour notre gloire nationale . On vient de la forcer à jouer sur une espèce de
nvaincus que le dialecte toscan demeure le paradigme pur de la langue nationale , de laquelle il fut le levain. La langue et la pr
lus directement les émouvoir. L’absence d’un théâtre italien vraiment national est à expliquer plus par cette séparation sentime
tellectuelle, à Alfredo Oriani, a un double caractère pour ainsi dire national , qui en accroît considérablement la force spiritu
24 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ès qui passent les frontières. À remarquer le triomphe d’une tragédie nationale , la Figlia di Jorio, par Gabriele d’Annunzio, sur
l’État doit se restreindre à entretenir et conserver les manufactures nationales , les bâtiments civils, les monuments historiques
es exaltations désordonnées des nouveaux italiens après la Révolution nationale , avaient voulu méconnaître. L’éditeur Hoepli de M
Le mouvement impérialiste de Florence À propos de la Tradition nationale , il est intéressant de signaler l’esprit qui, à F
un poème : Amori ac Silentio sacrum Et au milieu des exaltations nationales des nouveaux politiciens de Florence et de quelqu
25 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
aux joies du catéchisme de persévérance, au mécanisme des pèlerinages nationaux , à la fabrication des cierges, et sans doute aux
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
r de ses poètes, comme au cœur des grands Italiens qui firent l’unité nationale s’exalte l’âme de leur patrie. Aussi, comme les G
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
sque exclusivement politique de l’œuvre de Carducci, où la conscience nationale , dans la platitude générale, retrouvait quelques
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
royale et d’une intention politique, cet art ne devint jamais un art national et, malgré un éclat incomparable, il dura peu et
29 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
t qu’il paraissait absurde d’attendre quelque chose d’une littérature nationale . Il y avait d’Annunzio, Fogazzaro et plusieurs au
i, étudie le fonctionnement et l’état des musées italiens, aussi bien nationaux que pontificaux, tant au point de vue matériel qu
30 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ni à M. Franco Leoni le prétexte d’une partition dépourvue de vérisme national , mais bondée de banalité. Cet ouvrage dénonce pou
importance et sa nécessité au point de vue italien — sa raison d’être nationale . On a vu le côté tapageur et pittoresque du mouve
s quartiers plébéiens de la cité des doges, devint la véritable danse nationale du pays dont Pie X fut le patriarche. Et c’est ai
’État des Beaux-Arts qui frappait brutalement le directeur des Musées nationaux , cependant alors en congé régulier, n’ont pas eu
s, avait offert, en septembre dernier, de céder ce tableau à un musée national anglais pour la somme de 1 750 000 francs ;  malh
31 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
de cinq mille pages ont trouvé un havre dans les grandes collections nationales  ; et grâce à la photographie, véritable miséricor
t en le grand poète des Poemi Conviviali l’espoir d’un poète vraiment national , le « vates » auquel toute époque doit aspirer. J
 327-332 [328-329]. Sur Gênes, M. Jean de Foville, de la Bibliothèque Nationale , a écrit un des volumes les plus remarquables de
nd nom de Titien, vient de prendre place également dans notre galerie nationale , mais pour un temps seulement : M. le comte Potoc
ue et cingle vers le monde ! Cette emphase a créé le Poète « Vates » national . C’est dommage. Car il suivra peut-être ce chemin
uerre de Germanie, comme l’avait espéré Auguste, l’ancienne tradition nationale , l’armée commença d’y prendre cet esprit prétorie
861. 17. Eugène Müntz, Léonard de Vinci, p. 43. 18. Florence, Musée National , terre cuite. 19. Eugène Müntz, ouv. cité, p. 44
32 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ées, quelques portraits aux Offices, deux têtes et deux ébauches à la National Gallery, — et la Vierge du Louvre. À Florence, il
e nos poètes satiriques, et dont les œuvres ont une très haute portée nationale . Cela est parfaitement juste ; mais on a choisi d
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
pas offusquer le pontife romain. Toutefois, sa monarchie n’est point nationale , c’est la monarchie universelle qui laisse subsis
34 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
n’y eut telle profusion d’idoles, tant de cultes particuliers. La vie nationale , comme près de cesser, voulait se définir, pour q
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
a peut-être dans ces réponses autant de parti-pris que d’amour-propre national  ; une fois de plus, Casanova se montre avant tout
36 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
40 francs. À Florence, les recettes annuelles des Offices et du Musée national vont jusqu’à 100 000 francs. […] M. Gerspach mont
37 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
es de Santa Anastasia et de San Fermo à Vérone, un saint Georges à la National Gallery, un portrait de femme au Louvre, sur lequ
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