e en même temps qu’à Venise, à Ancône, Tarente, Otrante et Valona, la
nation
italienne tient toute l’Adriatique. Tel est son p
e et endeuille l’Europe depuis huit mois, l’Italie se range parmi les
nations
neutres. Il semble qu’on s’attende en France à ce
a pusillanimité, ni par l’égoïsme, a une signification capitale ; les
nations
alliées peuvent en tirer cette conclusion très ne
sentent une partie de l’intellectualité italienne, et conseiller à la
nation
d’être attentive à ses intérêts matériels sans se
rontières, et l’Italie doit se fier, maintenant, moins que tout autre
nation
du monde, à une paix germanique ; elle ne doit pa
ion psychologique admirables, Barzini est entré dans l’âme même de la
nation
et il a décrit avec une exactitude irréprochable
que doit résoudre journellement : subvenir aux besoins du tiers de la
nation
, et cela sans ressources, sous l’œil malveillant
point capable de conquérir l’Univers ? Cette attitude convient à une
nation
qui n’a que 45 ans, l’extrême jeunesse pour une n
convient à une nation qui n’a que 45 ans, l’extrême jeunesse pour une
nation
. Et il est permis à la France, qui date du temps
e du danger de l’hégémonie prussienne. La pression de la partie de la
nation
qui conservait précieusement l’ancien idéal et cu
pulations disputées : car cette « conscience morale qui s’appelle une
nation
» selon Renan, ne se constitue que grâce à des ci
éoccupation dominante, même en temps de paix ; dans aucune des autres
nations
, le militaire n’avait aussi manifestement le pas
tendu, l’on parle d’une minorité agissante et non de l’ensemble de la
nation
. Grâce à cette longue préparation, la vie italien
e entre l’Italie et la Grande-Bretagne : l’intérêt commun de ces deux
nations
est de s’opposer à ce qu’un État prenne sur les a
e prépondérante dans l’ensemble de la vie sociale. Dès que les autres
nations
ont constaté qu’une neutralité complète serait im
ou ne donnent que des sommes dérisoires pour soutenir l’effort de la
nation
en guerre ou pour soulager les infortunes et les
qui, par suite de la concurrence industrielle effrénée entre les deux
nations
(l’Allemagne et l’Angleterre) aspirant à la conqu
rvations aussi justes et aussi conformes à la pensée de l’élite de la
nation
française que celles formulées par Diego Angeli d
férieure, comme niveau intellectuel, à celle de la plupart des autres
nations
, se retrouve malheureusement jusque dans les haut
un grand peintre ne sont pas moins grands ni moins nécessaires à une
nation
qu’un grand général, si cette nation veut compter
rands ni moins nécessaires à une nation qu’un grand général, si cette
nation
veut compter pour quelque chose dans l’histoire d
l’art, de la philosophie, de la science, est la tâche des différentes
nations
; un peuple est destiné par ses aptitudes psychol
ec ses éléments divers, mais coopérante et interdépendante, et aucune
nation
n’a le droit de s’arroger n’importe quel don comm
olonté chez le peuple italien ; on s’aperçoit de quel effort suivi la
nation
est capable, on constate que l’esprit d’organisat
trie et firent appliquer avec la plus extrême rigueur près des autres
nations
européennes — c’est là, précisément, qu’est l’aff
international, ont pu paralyser l’œuvre défensive du prolétariat des
nations
destinées à l’invasion, au sac, à la terreur. Et
igne de conduite à tenir au moment le plus tragique de l’histoire des
nations
, au moment où l’Italie devait entrevoir sa grande
étude « sur les causes de fa guerre », qu’il publie dans la Revue des
nations
latines, analyse un mémoire lu à l’Académie des s
urd’hui de guerre de races, il faudrait admettre que les États et les
nations
actuels sont formés chacun d’une race unique. Nou
ns au contraire parmi les belligérants d’aujourd’hui des États ou des
nations
, comme la France et l’Italie, peuplés de trois ra
. En Angleterre, la race est plus pure, moins mélangée, et, parmi les
nations
neutres, l’Espagne et les États scandinaves. Cola
ne invention sainte voulue par Dieu comme remède suprême aux maux des
nations
. Cette idée n’est à vrai dire pas uniquement germ
re les idées sur la force, sur la guerre, sur l’inutilité des petites
nations
, sur la fonction de l’État, qui doit être un agra
seulement politiquement, mais moralement. Nous entendons que les deux
nations
s’efforceront de concert d’élever des populations
r revêtira de plus en plus la forme de la concurrence économique. Les
nations
qui sauront prendre au lendemain de la guerre les
ouvernements éviteraient, le moment venu, bien des froissements entre
nations
; des avantages territoriaux, qui leur eussent se
ond de leur programme national depuis quarante ans avait été pour les
nations
latines, pour l’Italie qui était devenue leur all
ple contagieux, et peu à peu leur façon d’envisager la grandeur de la
nation
, si contraire fût-elle à notre jugement à notre g
pas d’elle qu’il faut attendre la paix durable que nous désirons. Une
nation
humiliée n’oublie pas et l’humiliation n’est pas
’esprit et l’améliore. Il faut pour cela autre chose : il faut que la
nation
vaincue reconnaisse ses erreurs, passées et en vi
me CXXI, numéro 453, 1er mai 1917, p. 171-179 [171-173]. La Revue des
Nations
latines, de Florence, a demandé à quelques person
outes les barrières militaires, économiques qui s’élevaient entre les
Nations
de race germanique. Les intérêts spéciaux d’une B
liberté en face des masses ethniques slaves et germaniques. Celle des
Nations
latines qui s’agrégerait politiquement, économiqu
êts à entrer en relations avec les institutions similaires des autres
Nations
. Qu’il se forme un Comité Central prenant l’initi
dre du jour de tous ces congrès particuliers soit : La Fédération des
Nations
Latines. Échos. Pétrarque et le vin Mercure
jubilé de Dante et le Saint-Siège », par M. H. Cochin. […] Revue des
Nations
latines (1er mai) : M. E. Driault : « Les Napoléo
e américaine, l’autorité qui en résulte pour elle dans le concert des
nations
, ce sont là des faits immenses et qui permettent
Italie s’engage à nos côtés dans la grande croisade pour le droit des
nations
; il a donc, en sus de son mérite technique, un i
sophique, littéraire, artistique, scientifique, morale, etc., sur les
nations
qu’elle voulait soumettre à son joug ; ses deux d
tion de leur pays en abrégerait le cours, qu’on pouvait demander à la
nation
un effort considérable, mais de courte durée. Si
de ceux de l’Europe libérale, ont insensiblement fait comprendre à la
nation
entière ce que l’élite avait saisi d’emblée. L’«
guerre. La vie du pays n’en souffrait pas au même degré que celle des
nations
qui en août 1914 avaient été brutalement précipit
et leur donner une conscience plus haute des intérêts généraux de la
nation
. Les Méridionaux ont l’espérance d’autant plus te
lle-ci était supérieure à la volonté des hommes71. » Ce qui divisa la
nation
en deux camps au mois de mai 1915, ce qui provoqu
un. Les journaux romains ont aussi une grande place dans la vie de la
nation
, surtout dans le sud et le centre de l’Italie. Bi
depuis le début de la guerre, mettant en parallèle le Parlement et la
Nation
, ou bien le Parlement et l’Armée ! À côté des att
a guerre », M. Malagodi exprima l’opinion de l’immense majorité de la
nation
. Y avait-il une intervention qui pût impressionne
ielle dont elle a le droit d’être fière, elle qui était jusqu’ici une
nation
essentiellement agricole75. La bonne volonté du g
et non dans le droit. Le droit à la conquête est illimité dans chaque
nation
. » Comme on peut le penser, les nationalistes ita
une fois forcée la ligne du Natizone, tout ce qui pouvait diviser la
nation
devait être annihilé, et l’a été en effet. Le pre
e de l’Italie s’est révélée semblable à celle de la France : les deux
nations
ont souffert, dans leur cœur et dans leur esprit,
son discours du 20 octobre, avait prévu cette fusion des forces de la
nation
, en disant : J’espère que la communion dans la d
ter si on leur demande des sacrifices ; le Parlement s’adressant à la
nation
; le Roi parlant un langage de sobre patriotisme
eur bonne volonté. Ils n’ont pas signé le manifeste du Parlement à la
Nation
. Et c’est dans une revue qui n’est pas très lue,
, et voté par le Parlement, reflète parfaitement les sentiments de la
nation
entière. À l’étranger. À travers la presse. La
e ses forces à celles de l’Autriche pour l’écrasement des Serbes ? La
nation
de Cavour et de Garibaldi pouvait-elle se faire l
œu des peuples et les traditions de leur histoire. Mais quelle est la
nation
qui incarne à cette heure avec le plus de force c
onalités. La Suisse est une image réduite de cette société future des
nations
qui peut seule mettre un terme aux massacres et a
, aspire de tous ses vœux. Mais l’Allemagne nouvelle, seule parmi les
nations
, méprise tout idéal qui n’est pas celui de sa pro
clusion, mais qui paraît plutôt diffuse. Si la guerre finit bien, les
nations
coalisées auront échappé au danger de la servitud
disposer d’eux-mêmes ; et il examine l’état et l’avenir des diverses
nations
en guerre, la fédération des colonies anglaises,
riatique doit s’harmoniser avec les nécessités du développement de la
nation
serbe, l’amitié de cette nation pouvant devenir u
les nécessités du développement de la nation serbe, l’amitié de cette
nation
pouvant devenir un facteur précieux de défense co
ulgaire ajoute foi. 70. Le Midi de l’Italie et la guerre (Revue des
Nations
latines, 1er nov. 1916). 71. Francesco Nitti, La
ministère Salandra-Sonnino, que, par respect pour l’union sacrée des
nations
alliées, l’opinion ni la presse n’osaient constat
as ainsi, du jour au lendemain, les habitudes politiques d’une grande
nation
. Les rapprochements internationaux façonnent la m
tique et des terres de l’irrédentisme, non à les disperser contre des
nations
avec lesquelles l’Italie entretenait de correctes
ts pour l’avenir, jusqu’à ce que le but glorieux que la volonté de la
Nation
lui montre soit complètement atteint. Que l’on f
isorgimento fut l’œuvre d’une élite. Mais aujourd’hui, c’est toute la
nation
qui combat : le peuple entier non seulement a sub
posait son âpre volonté réaliste fortement étatiste qui obligeait les
nations
à se concentrer en elles-mêmes pour s’affronter e
la proclamation de Rome capitale. Ces fêtes, qui unirent vraiment la
nation
en un seul penser, tandis qu’elles invitaient la
e qualités maîtresses différentes mais également indispensables à une
nation
qui a des traditions de large humanité en même te
e de marcher l’étreint, d’agir lui-même, de participer à la vie de la
nation
, peut-être mieux, de sa région où il est enraciné
érieure. Jules Destrée, Lorand, Maeterlinck, interprètes d’une petite
nation
, non compromise politiquement dans notre passé (i
t parallèle, qui viennent de fonder une revue nouvelle : la Revue des
Nations
latines, se publiant en deux éditions, l’une fran
s nouvelles directions des factions et des organisations communes aux
nations
latines. Intéressantes, dans le premier numéro, l
de ces dernières décades Le caractère, l’instinct et l’idéal de notre
nation
ne sont pas si faciles à définir : l’histoire ne
s avons trouvé, il n’y a pas à s’en émerveiller, des reflets d’autres
nations
depuis longtemps puissantes et rayonnantes, des i
romancier pour tracer un tableau de la pénétration allemande dans les
nations
d’Europe. En Italie, ce fut une invasion. On conn
ls ? La domination de l’Allemagne a toujours été un bienfait pour les
nations
qu’elle a dominées. Au moyen-âge elle a créé la n
nom de l’Internationale. Nous eûmes déjà le « Saint Empire romain de
nation
germanique », nous pourrions avoir « l’Internatio
in de nation germanique », nous pourrions avoir « l’Internationale de
nation
allemande ». « N’a-t-on pas posé à Stuttgart le p
il essaye une inversion des lieux communs sur l’Allemagne et sur les
nations
de l’Entente. Barbares, ou peut bien les appeler
il pacifique ; de l’autre la force contre le droit, l’État contre les
nations
. Dans le champ des idées, l’Allemagne est déjà va
à se prononcer, et il le fait, finalement, en appelant « dilecta » la
nation
martyre et en bénissant un drapeau aux couleurs b
faisons appel aux sentiments de ceux qui passèrent les frontières des
nations
en guerre pour les conjurer de ne point dévaster
ans son mécanisme de fer, le pontife romain surgissait, défenseur des
nations
et de la Liberté humaine. Au-dessus de la mêlée,
Pape même, dans un élan de foi et d’amour, eût embrassé la cause des
nations
attaquées et flétri les auteurs de la guerre. Il
rs avant que les Italiens se fussent emparés de Gorizia, la Revue des
Nations
latines consacrait un article, de M. Amedeo Mazzo
r que la guerre a posé devant tant de nobles consciences, — à quelque
nation
qu’elles appartiennent, — ne pourra avoir été plu
, que désormais ils ne font plus qu’un avec la terre. Peuples, races,
nations
, depuis presque deux mille ans sont campés dans l
a destinée, le sacrifice de soi-même, l’obéissance à l’instinct de la
nation
. On dit que Serra a cherché la mort, sur le Carso
de quelques vélocités : « L’héroïsme est une vélocité que dirige une
nation
. » L’exagération est aussi sans doute une véloci
ec quelle véhémence accuse-t-il les rêves pacifistes d’entretenir les
nations
et les hommes dans un coupable optimisme ! « La v
ns d’humanité organisée qui durent des siècles et qui s’appellent des
nations
. C’est la première des solidarités : la solidarit
r, l’Europe de 1915 l’a entendue. Enrico Corradini savait bien qu’une
nation
n’arrive à avoir quelque importance intellectuell
mposée au peuple italien par sa raison de vivre et son rang de grande
nation
. Un premier devoir à remplir d’abord : la défense
ontre l’Allemagne », M. G. Papini trace un tableau, dans la Revue des
nations
latines, de ce que fut véritablement de 1870 à 19
gypte et songeait plutôt à agrandir son empire. Restait l’Allemagne,
nation
jeune dans l’expansion économique, presque sans c
s colonies, ambitieuse, et désireuse de séparer les deux plus grandes
nations
latines. Les techniciens allemands entrèrent donc
poète national résume l’instinct de conservation et d’expansion de la
nation
. Il en garde toute la noblesse même lorsque les c
t renouvelé le sens de sa vie, en réunissant ses États dans une seule
nation
, il fallait réveiller en elle la conscience, enco
éphémères : un culte national, capable de planer sur l’âme même de la
nation
, loin de toute possible atteinte des inévitables
il était l’officiant et les fidèles. Il voulait l’imposer à toute la
nation
, en lançant à la face des politiciens, et des que
préoccupation de l’unité nationale. Reconnu solennellement devant la
nation
enfin constituée, le dernier chantre, Carducci, s
; au nom de sa belle bravoure épique, il imposa à toute la vie de la
nation
la laideur de sa passion unilatérale, de son inte
nommée mondiale. Il est entré dans une zone lumineuse de la vie d’une
nation
, où un homme est élevé aux sommets héroïques du p
les contre l’absolutisme archaïque de l’école et des maîtres, dont la
nation
accepte aveuglément le culte. Leur œuvre a soulev
ion mêlée à de grandes luttes politiques et sociales. Dans toutes les
nations
européennes, et l’on pourrait presque dire dans t
es nations européennes, et l’on pourrait presque dire dans toutes les
nations
, la question religieuse est passée au premier pla
e-Orient, la victoire remportée par la civilisation japonaise sur une
nation
chrétienne. En présence de cette situation, il no
anticléricales qui se produisent avec plus ou moins d’acuité dans les
nations
catholiques, ne peuvent être considérées comme un
CXXV, numéro 469, 1er janvier 1918, p. 128-136 [135]. […] Revue des
Nations
Latines (1er novembre) : M. Fraccaroli : « L’idée
grande croisade contre la monstrueuse puissance allemande, contre la
nation
de proie, violatrice des traités au bas desquels
XXV, numéro 471, 1er février 1918, p. 559-564 [559-561]. La Revue des
Nations
latines préconise, depuis sa fondation, une sorte
s latines préconise, depuis sa fondation, une sorte de fédération des
nations
française et italienne. M. Charles Gide apporte à
l y a eu des députés qui ont imaginé de collaborer à la défense de la
nation
en organisant — dans le dos du gouvernement, qui
Sans un accord complet, sincère et durable entre l’Italie et l’autre
nation
adriatique, la formation d’un bloc des nationalit
Supposons en effet que puisse se constituer une espèce de « ligue des
nations
orientales ». « Si les Tchèques, les Roumains, le
mise du gouvernement sur tous les produits nécessaires à la vie de la
nation
en guerre devient une nécessité absolue ; dans le
vril dernier, pressentant l’importance du congrès tenu à Rome par les
nations
opprimées d’Autriche-Hongrie, le Fremdenblatt ess
e grandiose manifestation anti-autrichienne fut organisée. Toutes les
nations
opprimées y étaient représentées par de nombreux
raffinement d’une barbarie qui, chez eux, était innée, de même nous,
Nations
de l’Entente, peuples de liberté et de démocratie
ance. L’opinion publique, non plus celle d’une élite choisie des deux
nations
sœurs, s’oriente vers le concept de la nécessité
9-363]. Jusqu’ici, l’Angleterre n’a cessé de passer en Europe pour la
nation
individualiste par excellence. Qu’adviendra-t-il,
isme ? C’est à quoi répond une étude de M. E. Rota, dans la Revue des
Nations
latines. En voici quelques extraits. Deux forces
ence entre la patrie et les colonies ; et aujourd’hui on se bat entre
nations
pour le même objectif. L’Angleterre s’est peu à p
gir ; et quand une vérité a été comprise et est arrivée à l’âme de la
nation
, tous les partis, sans hésitation, la traduisent
nales et de celles des colonies, à la voix puissante de la guerre. La
Nation
, toujours unie pour la réalisation d’un idéal bie
toute l’Entente et avec elle sans doute tout le bloc des malheureuses
nations
opprimées par les Germano-Magyars d’Autriche-Hong
ation et de la police, confirme avec évidence l’unanimité de toute la
nation
. Les signatures affluent par centaines de millier
ile à trouver, par laquelle il sera possible d’obtenir entre les deux
nations
un accord durable, sincère et basé sur la justice
ir que leurs oppresseurs. Ils savent aussi qu’on ne peut libérer, une
nation
sans libérer les autres, c’est-à-dire en conserva
les Roumains serait assurer l’hégémonie germano-magyare sur ces deux
nations
et faire d’elles, et malgré elles, des ennemies d
s aujourd’hui plus que jamais cher, un noble embrassement. Gloire aux
nations
sœurs qui combattent ensemble… Le 20, j’ai eu la
ions entre la France et l’Italie, à l’égal de son aînée, La Revue des
Nations
Latines (Florence). L’entente intellectuelle entr
de la dite entente. Dans un fort judicieux article dans la Revue des
Nations
Latines du 16 octobre dernier19, M. Armando Tarta
Mario Rapisardi n’a pas eu le post mortem glorieux de Carducci. La
nation
ne l’avait pas adopté, à cause des littérateurs e
ourtant pas vécu en vain. Il a été et il demeure comme le poète de la
nation
insulaire, englobée dans la fédération italienne,
enses fresques qui décorent les cathédrales spirituelles du génie des
nations
. On sait que les littérateurs et les journalistes
réellement pour s’assurer le titre inexprimé de poète national de la
nation
renouvelée. C’est Carducci qui l’emporta. La post
é vaste et haute qui la domine, n’est pas dédaignable. Et si toute la
nation
italienne a pleuré des pleurs officiels aux funér
ituelle de la Cène de Léonard. Il admonesta ou exalta le peuple de sa
nation
, en différentes occasions, ému par des événements
e romaine à reconquérir de droit, et non la merveilleuse proie qu’une
nation
digne de ses destins nouveaux voudrait conquérir
. Dans l’immense trésor d’habitudes et de traditions séculaires de la
nation
, ce qu’il y a de plus respecté n’est pas toujours
une armée et une flotte qui accroissent, paraît-il, le prestige de la
nation
, mais ne lui rapportent, à lui, que misère et tri
fonde et des qualités intimes du peuple auquel ils appartiennent : la
nation
devrait les honorer comme les premiers de ses cit
ait les honorer comme les premiers de ses citoyens. Mais, hélas ! les
nations
ne jugent la valeur des citoyens que d’après la r
fique, qui amènera un relèvement du niveau intellectuel général de la
nation
, surtout si les savants ne s’enferment pas entre
s de Garibaldi, de Cavour et de Victor-Emmanuel. Mais nous sommes une
nation
jeune et nous n’avons pas le choix. N’avez-vous p
qui ont beaucoup d’adhérents en France. C’est que, voyez-vous, chaque
nation
a sa manière de sentir, et ce n’est pas quelques
nous avons une Dynastie dont les intérêts sont connexes à ceux de la
Nation
. Nous avons la stabilité, la sécurité de demain.
s plus belles époques de la poésie, son chant était celui de toute sa
nation
. Quoique un peu plus âgé que d’Annunzio, Pascoli
, bien qu’elles se manifestent en sens inverse. Après une défaite, la
nation
réagit avec une violence d’autant plus grande que
ision précise et large d’un lyrisme « national », à rythmer devant la
nation
totalement régénérée. Le Vatès était encore Cardu
sieur « Giuseppe Fiorentino » vante cela comme une supériorité de sa
nation
. Mais sa lettre est une mine inépuisable d’affirm
quel grand capitaliste a plus d’influence qu’eux sur la destinée des
nations
. En voilà assez, n’est-ce pas ? Quand les « natio
n. Ce parti, dont l’importance doit croître au fur et à mesure que la
nation
affermit ses assises — ainsi que la conscience de
Corradini a poursuivi, de son côté, sans défaillance, sa vision d’une
nation
vraiment consciente, d’une patrie digne d’être un
ision d’une nation vraiment consciente, d’une patrie digne d’être une
nation
et de le savoir, d’un pays capable donc d’avoir u
s écrivains fleuris de 1885 à 1895. Seulement, tandis qu’en France la
nation
parfaitement constituée depuis les temps les plus
d’autant que cette société les acoustume aux mœurs et langage de leur
nation
, et leur ote le moïen d’acquerir des connoissance
rt à la superficie du territoire est plus grand que pour aucune autre
nation
européenne. Sauf dans une partie de l’Italie sept
et dans le Sud. Ce qu’il reste, c’est l’impression nette que la jeune
nation
cherchait dans un fiévreux et grandiloquent retou
ussés, par le même rêve. Comme eux, les lyriques de l’Italie, devenue
nation
subissaient, en les adaptant, en les transformant
rayonnent aussi sur l’âme lyrique italienne. La conception même de la
nation
, chez les jeunes écrivains, a évolué. L’Italie n’
cient. L’élan qui les anime suffit à féconder le lyrisme de toute une
nation
. Cet élan n’est pas spécialement italien, et c’es
au xiie siècle, par exemple, c’est la Provence assurément qui est la
nation
directrice, et l’Italie la nation imitatrice. Plu
t la Provence assurément qui est la nation directrice, et l’Italie la
nation
imitatrice. Plus tôt, ou plus tard, il en fut peu
uisse faire sérieusement penser à un printemps de renaissance dans la
nation
rénovée. La réponse n’est pas facile, et ne pourr
e de son talent, et en cela se trompèrent. Aujourd’hui, tandis que la
nation
rajeunie, poussée par une remarquable volonté de
el du groupe d’écrivains qui, entrés d’aplomb dans la politique de la
nation
, s’adressent à toutes les forces du pouvoir domin
orradini n’a pas créé un mouvement. On ne crée pas les mouvements des
nations
et des races. On canalise les volontés, on discip
, était du groupe. Il fallait renouveler l’éducation artistique de la
nation
. Il fallait donner à une foule sans nom et sans c
le complète du monde moderne, parce qu’elle est le centre de la seule
nation
européenne où toutes les forces essentielles de n
l’Italie, la culture intellectuelle n’a pas fini par amollir dans la
nation
l’énergie active. Son commerce, son industrie, se
tes les forces de l’histoire ; j’avais le sens de la vie complète des
nations
; il me semblait arriver avec la pensée jusqu’au
oujours réservé à cette ville, à ce pays, mais ce ne serait plus « la
nation
complète, véritable chef-d’œuvre de l’histoire du
x arts pour prospérer sont souvent contraires à celles qu’il faut aux
nations
pour être heureuses. De plus, leur empire ne peut
politesse anéantit les passions. Donc il est impossible de créer une
nation
pour les arts. Toutes les âmes généreuses désiren
s défenses militaires et navales, qu’elle se classe parmi les grandes
nations
, — c’est aussi par la valeur de sa production et
ers le pur militarisme. Il se brisa à la résistance de l’Éthiopie. La
nation
, humiliée devant les autres nations, arrêtée en s
à la résistance de l’Éthiopie. La nation, humiliée devant les autres
nations
, arrêtée en son élan, éprouva durement l’échec. A
ater chez elle l’industrie et le commerce, et à sauver tout ce qu’une
nation
contemporaine peut sauver de son agriculture. Sou
is cette fois ils l’accompliront au profit des masses profondes de la
nation
. L’intrusion du régime capitaliste, chez nos vois
bon plaisir, dans toutes les classes de la société et dans toutes les
nations
; ou s’il continuerait à être gouverné par des ma
que à peine modernisée au contact de la civilisation. Le devoir de la
nation
conquérante était d’y accroître l’hygiène et le c
vilayet. Son commerce y était supérieur à celui de toutes les autres
nations
. Or, Ibrahim pacha, bon administrateur, était un
ole. Des fils d’étrangers vivaient en outre à côté d’eux et la grande
nation
qui venait de s’établir sur le sol d’Afrique avai
blié et le gouvernement, imitant en cela l’exemple donné par d’autres
nations
européennes dans leurs colonies, a voulu développ
olonie limitrophe de nos provinces africaines appartenir à une grande
nation
de même race et de mêmes tendances civilisatrices
dain d’anarchie : « Vous verrez, me dit-il, les nuages entre nos deux
nations
se dissiperont bientôt et de concert nous pourron
de bonne volonté que le major Caprini la bonne entente entre les deux
nations
latines pourrait être facilement rétablie. La cas
pe faire des routes, percer des tunnels, extraire du minerai pour des
nations
étrangères. Le repos forcé sur la terre natale du
sans doute, du Maroc occidental aux frontières de l’Égypte, les deux
nations
latines pourront réaliser cette paix romaine qui
eurs de la ruine par sa stérilité ; tantôt, au contraire, elle est la
nation
éternellement jeune, toujours prête à rebondir de
de la France comme d’ailleurs à l’égard de toutes les autres grandes
nations
d’Europe, s’en est accrue. Moins que jamais, on n
d’être défavorable à la France. Dans sa conscience nouvelle de grande
nation
, dans sa vision d’une Europe où l’Italie apparaît
ns sa vision d’une Europe où l’Italie apparaît désormais comme grande
nation
, elle conçoit instinctivement l’entente franco-it
redonner à l’Italie une pensée originale et forte, digne de la grande
nation
qu’elle est devenue ; et la plupart de leurs coll
des cultes qui s’y établirent à la suite des commerçants des diverses
nations
méditerranéennes (dans les « stations » que ceux-
es vieux Romains laissaient, comme ils laissaient les gens des autres
nations
établis à leurs côtés, indifférents, et à qui éta
s de toutes, et enrichissent le patrimoine spirituel de leur nouvelle
nation
comme le chocolat et le café, par exemple, ont ét
es Italiens : l’une consacrée à la patrie et à Mazzini ; l’autre à la
nation
sœur et à l’Empereur ? Non pas, s’il vous plaît,
rceau » de la civilisation qui domine le monde. Il y avait jadis deux
nations
qui subsistaient à peu près en paix : la Suédoise
ue l’ambassadeur Mouravief expira. L’annexion de la Bosnie froissa la
nation
russe (beaucoup plus, je le répète, que les dirig
toutes les grandes circonstances. L’annexion de la Bosnie froissa la
nation
italienne dans ses espoirs immédiats, dans son lé
u le philosophe Giovanni Bovio, dont il semble avoir hérité devant la
nation
de la solennité doctorale. M. Croce, un érudit qu
C’est par l’action de cette force que les familles, les classes, les
nations
qui ne réussissent pas à augmenter leurs richesse
par l’action de cette force que les classes se renouvellent en chaque
nation
: les familles riches, depuis plusieurs génératio
en sommes, il faudrait que les femmes fussent soldats dans toutes les
nations
. En moins de rien, la guerre en serait supprimée,
nt produites à une époque de crimes horribles ; que quelques-unes des
nations
les plus croyantes et les plus morales exprimèren
vie publique et privée sur le caractère des monuments élevés par une
nation
qu’il inspirait », et il constate que le bel enth
ntinuer à aimer pour sa grâce séduisante, tout en la méprisant, cette
nation
efféminée, aux arts galants, aux cités et aux fem
mpartial que l’ancien régime, mais la France reste, entre toutes, une
nation
travailleuse, économe sans âpreté, savante sans p
ment de ses grandes industries sportives, on loue la confiance que la
nation
s’applique à prendre peu en peu en soi, on s’enth
de la littérature italienne ; une préoccupation constante d’élever la
nation
au-dessus d’elle-même, chez un Manzoni sentimenta
ppeler à un notable sculpteur français : il eût été précieux aux deux
nations
sœurs de voir rendre un hommage au grand républic
le Roussillon. Jamais on n’a si fortement senti à quel point les deux
nations
étaient une même famille. Tandis que les maisons
nt en bloc non seulement la représentation de la forte majorité de la
nation
, mais son génie libéral et une activité républica
x grandiose et vibrante de l’âme nationale. Et c’est bien l’âme de la
nation
qui passe dans ses strophes : dans la vie qu’elle
le rôle fatidique qu’elle était appelée à jouer dans l’histoire de la
nation
. « Que Dieu te sauve, ô cher signe, notre amour e
e plus que de coutume, car Francesca occupait les représentants de la
nation
mieux que les discours des Ministres. Avec une op
ficatifs du monde, parce qu’on y convainc d’une façon tangible qu’une
nation
, c’est le résultat d’une éducation commune. Avec
gé de vingt-huit ans, vient de mourir de son impuissant amour pour sa
nation
, anoblit encore les fortes occupations où je vis
rser des ruines à l’œil ; c’est noble et généreux, digne de la grande
nation
qui veut être à la fois la Grèce et l’Italie mode
ficielle dans l’administration des richesses artistiques d’une grande
nation
offrait à un homme d’érudition et de goût ont col
u ajouter que ce caractère est malheureusement le fond de celui de la
nation
. Personne, dans le peuple, ne pense au lendemain
e. La passion religieuse qui agite, à présent comme jadis, toutes les
nations
, n’est pas, à mon avis, une simple question de ca
es paroles : « La négligence et le trop peu d’amour que ceux de notre
nation
ont pour les belles choses sont si grands qu’à pe
es. Mais je me contente de celui-ci, il est notoire3. L’intérêt de la
nation
est lié à celui de l’art, les chefs-d’œuvre sont
oulu la signaler ici, car je considère comme un tort fait à toute une
nation
le maintien au pouvoir didactique d’hommes vénéra
imposa, avec la Giovane Italia, à l’Italie entière c’est-à-dire à une
nation
qui politiquement n’existait pas, son grand rêve
a rancune, qui, à de certains moments, arment les citoyens d’une même
nation
, d’une même commune, les uns contre les autres. À
n le reconnaître, le Catholicisme traverse, particulièrement chez les
nations
latines, qui lui doivent pourtant leur gloire, un
ois ans plus tard, aboutirent à une entente avantageuse pour les deux
nations
. L’histoire de ce malentendu ruineux n’est pas sa
ient pas voir le vaste mouvement d’opinion qui rendait la masse de la
nation
de plus en plus indifférente à la cause pontifica
ssement des relations maritimes, enfin un accord commercial. Les deux
nations
arrivaient à se réconcilier après avoir subi de l
omme symbolique d’une Épopée religieuse qui n’était point celle d’une
nation
, mais celle d’une race. Et il est par cela même «
s inutiles, les encombrants sont en trop grand nombre au milieu d’une
nation
fiévreusement occupée à s’enrichir et à s’élever
assé le renouveau de la tradition de sa gloire ; et, en sa qualité de
nation
rajeunie par un renouveau politique total, elle s
imentalité s’accommodent mal, malgré tout, de l’union politique de la
nation
. Entre le Piémont et la Sicile, il existe autant
aration sentimentale très nette des régions que par la jeunesse de la
nation
politiquement constituée. En effet, le théâtre di
ateurs et de poètes récents, n’est pas plus représentatif de toute la
nation
qu’il ne le fut jadis par l’admirable affirmation
s nette d’une mission idéale à accomplir dans la vie renouvelée de sa
nation
, Alfredo Oriani, homme de lettres et surtout homm
a cause de l’humanité, en sauvant, en face du monde, la dignité de sa
nation
. Et la France peut ainsi se vanter aujourd’hui d’
et de jouer l’éternel refrain de l’union fraternelle entre toutes les
Nations
. Je remarque que ces jeunes gens modernes qui tre
se trouvent en collision, la France et la Russie paraissent une même
nation
, tant leurs intérêts sont nécessairement communs.
née future. Elle se fait sentir aussi entre les individus de ces deux
nations
qui se rencontrent à l’étranger.” » Lettres i
mblable ; quelqu’un vient-il se prétendre nécessaire au bonheur de la
Nation
, on lui tourne le dos, parce qu’on sait, d’après
bligatoire, cette douceur, cette bonté, ces faiblesses. Le cœur de la
Nation
, en voyant monter au trône un Prince jeune, série
ous, à quoi pouvait servir ce recueil d’usages amoureux de toutes les
nations
; il y en avait de drôles, il faut le dire, de si
te heureuse sympathie qui va chaque jour se fortifiant entre les deux
nations
, je ne pourrais pas rapporter les réponses, même
représentait volontiers l’Abyssinie « revendiquant sa place parmi les
nations
civilisées », selon la formule du Protocole. Il e
moment donné cette religion devienne la seule ancre de salut pour les
nations
minées par l’anarchie et chez lesquelles le patri
ande. Au fond, ce vitrier est un démocrate. L’Italie est pour lui une
nation
qui a droit à ses tableaux. ………………………………………………………
x et humiliant. F.-T. Marinetti rappelait aux jeunes Italiens que les
nations
ne se nourrissent pas uniquement de souvenirs et
er qu’ils auroient une belle occasion de contribuer à la gloire de la
Nation
, et de la venger du reproche qu’on lui a fait de
tée à la poésie soit la plus belle musique et que, par conséquent, la
nation
qui aura la poésie la plus expressive pour sa mus
Alpes, s’intéressent au problème des relations entre les deux grandes
nations
latines, qui sont attachées à leurs glorieux souv
estivement, serait, en peu d’années, une menace grandissante pour les
nations
chrétiennes. La Bible sert de contenance et de pr
onne la peine de généraliser ces faits. Sans la guerre, jamais aucune
nation
au monde n’aurait subi le moindre atome de contra
contrainte, n’aurait été lésée dans le moindre de ses droits. Chaque
nation
aurait toujours été libre et indépendante ; le jo
tranger et son despotisme eussent été inconnus ; l’Union fédérale des
nations
humaines eût été établie depuis des temps immémor
et les plus fastueuses des civilisations, à l’apogée des peuples, des
nations
, de l’histoire ». Puis M. Morasso chante un vérit
bon plaisir, dans toutes les classes de la Société et dans toutes les
nations
; ou s’il continuerait à être gouverné par des ma
zantin fut enclavé dans la grave architecture romane. Par rapport aux
nations
du Levant, Rome était le seuil de l’Occident ; el
t sacrifiée. Les États-Unis de l’Amérique du Nord constituent-ils une
nation
? À peine. C’est un empire romain qui attend l’he
e arrondissements. Les Allemands forment aux États-Unis une véritable
nation
qui, un jour, nécessairement, acquerra une existe
uvres les plus intéressantes et les plus caractéristiques dans chaque
nation
. Selon M. Pica, la question de savoir si « oui ou
leine la susceptibilité la plus vive à notre égard, est le fond de la
nation
italienne. Nous nous connaissons depuis trop long
e, œuvre de Michael Angelo. Louis XII, pour faire stigmatiser par les
nations
chrétiennes la défection du Pape, rassemble le co
u’on sentait partout la nécessité d’ôter cette charge des épaules des
nations
. » Et si les héritiers de Saint Pierre aimaient à
oète à Settignano, de cette vente dont la honte retombe sur toute une
nation
si peu soucieuse de ses plus grands représentants
t le lyrisme s’alimenta continuellement des éléments spirituels d’une
nation
qui réclamait son droit héroïque à la vie, et qui
gtemps de la jouissance des chefs-d’œuvre qui sont la propriété de la
nation
. Lettres allemandes. F. Gregorovius : Promenad
sépara en partie son sort littéraire de celui des deux autres grandes
nations
occidentales. La France et l’Italie, l’une s’enri
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