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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
tu es morte, Depuis longtemps tu es morte, et moi je vis. Vivants ou morts , que nous importe ? Jusqu’à toi, le long des sièc
ons les vitres, Renouvelons l’air enfermé ! L’esprit antique ? Il est mort . Il est dans le suaire de l’histoire, Dans le mau
e sur la substitution de l’idée du temps au temps. L’année même de la mort de Guyau, en 1888, M. Bergson publiait ses aperçu
Inquisizione (Documents inédits). G. Barbera, Florence. Échos. La Mort de Pétrarque Mercure. Tome LXVII, numéro 239,
73-576 [574-575]. La vieille légende très romantique qui entourait la mort de Pétrarque, et qui a perpétué, de siècle en siè
Pétrarque, et qui a perpétué, de siècle en siècle, la vision du poète mort dans la solitude de son cabinet de travail, la tê
es Lettres de Cicéron. M. Léon Dorez pense en effet que Pétrarque est mort en travaillant à sa Vie de Cicéron, qui devait fa
affirment maintenant qu’on ne pourra jamais savoir sur quel livre est mort Pétrarque, car l’histoire de sa mort pendant le t
jamais savoir sur quel livre est mort Pétrarque, car l’histoire de sa mort pendant le travail, dans son cabinet, où on ne le
crite par Dondi, le médecin et l’ami de Pétrarque, le lendemain de la mort du poète. On sait que Pétrarque, vieux et fatigué
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
cience nationale : géniale, cultivée, enthousiaste et pure. Bovio est mort il y a deux ans. Carducci s’éloigne dans le silen
i. Une tragique douleur de famille, une terrible vision de sang et de mort , fit poète Giovanni Pascoli. Sa douleur s’épanoui
mme en un bruit d’eaux lointaines sangloter le fleuve invisible de la mort . C’est le leitmotiv des œuvres de cet écrivain qu
er, il faut. La tragique hérédité de l’hétaïre qui retrouve après sa mort les âmes difformes de ses enfants non nés qui la
t rayonnante de joie. Ici, comme dans tout l’Art de Pascoli, c’est la Mort qui domine, avec toutes ses hypostases de recherc
e, à mes sœurs — à mon frère exilé — à mon père enseveli — à tous mes morts — à tous mes gens d’entre la montagne et la mer —
par le poète pour nouer des vies dans l’amour et les dénouer dans la mort . Le catholicisme de la Figlia di Jorio est fait c
l d’une vengeance, et précisent dans quelques faits de violence et de mort la loi naturelle du crime et du châtiment. Dans l
ouverte sur le soleil, entre le souffle de l’Infini, la volonté de la mort , la raison du drame. Une étrangère voilée arrive
er de Saint-Blaise, le fleuve, sa maison… Mais le grand souffle de la mort , qui a poussé vers la maison tragique la femme po
ones. Toute leur haine contre l’intruse se résout dans une volonté de mort , égrainée par leurs bouches implacables, dans un
la manifestation d’un terrible destin. Son image dévoilée rayonne la mort dans la maison dont elle a franchi le seuil, pour
, car toutes les affinités de sa vie et toutes les possibilités de sa mort l’attirent vers la montagne. Là, il garde ses tro
art et frappe son père, le tue. Ornella revient ; elle voit son père mort , et crie en voyant le parricide : Ah ! Et moi je
n. Le fait tragique est accompli. Maintenant ce sont les chœurs de la mort . Aligi est jugé par le peuple. Il sera mutilé et
ue le cortège approche et que les pleureuses chantent leurs chœurs de mort autour du cadavre de Lazaro. Personne n’ose l’app
né, pour lui donner une ivresse qui calme les angoisses atroces de sa mort . Candia prend la tête de son fils, la presse d’un
endent. Il invoque la haine de son père et sa vengeance même après la mort . — Et voilà que la fille de Jorio arrive et deman
elle seule, a su attirer Lazaro sur la montagne et a su le frapper de mort , devant l’Ange muet. L’Ange muet est là couvert d
et active contre la force qui entraîne l’homme vers la vie ou vers la mort . Elle n’a pas, comme Sylvia, l’aspect d’un contre
nnunzio cela est angoisse, est tourment, et fatalité implacable de la mort . Par la constance de cette vision, grand thème co
a tragédie est une superbe voix collective de crainte, de haine et de mort . Les Théâtres. Œuvre : La Gioconda, tragédie
fet, au bout d’une heure son frère le vit rentrer à toute bride, plus mort que vif. En route on lui avait remis une lettre d
œil ! Zio Pera était un redoutable devin. Elia pensait justement à la mort , et un soir il descendit vers le fleuve. Zio Féli
efois sous le nom de Gentile, représente un événement postérieur à la mort de celui-ci : force était de se résigner à lui en
ardait en souriant ». À peine pouvons-nous fixer approximativement la mort du peintre par une lettre d’Isabelle d’Este écriv
icciotto Canudo. Tome LIV, numéro 187, 1er avril 1905, p. 448-452. Mort de Auguste Conti Auguste Conti, philosophe-péd
e Italie, a jeté la semence dans tous les cœurs. Pour ces raisons, la mort d’Auguste Conti, patriote et philosophe catholiqu
des Canti di Castelvecchio de Giovanni Pascoli, nous fait oublier la mort des philosophes, et « l’angoisse philosophique »
t une sorte d’exemple de la supériorité de l’action sur la parole. La Mort domine comme toujours la poésie de Pascoli ; elle
ensée. « La vie — dit le poète dans sa préface — sans la pensée de la mort , c’est-à-dire sans religion, sans ce qui nous dif
ulcres (les tombes de son père assassiné, de sa mère et de ses frères morts jeunes) et dresse son sommet vers un ciel ensolei
ppe du souper lorsque les gens de la maison se couchent, afin que les morts ne viennent pas dans la nuit noire s’asseoir auto
deux mains. À la fin de son recueil, le Poète évoque la vision de la mort de son père. Il écrit un poème où l’Ombre de celu
poème où l’Ombre de celui-ci voit apparaître l’Ombre de son assassin mort , et lui parle de son fils : de celui qui, orpheli
exercice littéraire. Les genres qui n’évoluent point sont des genres morts . L’auteur tragique qui, au xxe  siècle, se condam
de ses prédécesseurs, a toute la valeur d’un collectionneur de choses mortes , il œuvre pour le musée non pour le théâtre. Afin
e au tombeau de sa mère ; elle pense à la vengeance à accomplir, à la mort nécessaire de Angizia di Fura. Dans toute la trag
t à considérer comme le centre perpétuel du monde, sans penser que la mort tue les villes et les races, comme elle tue tout
st un signe de l’avenir ou un râle du passé. Tout de suite après leur mort , et même avant, la légende les enveloppe en des v
officiellement et littérairement le centenaire de ce demi-dieu. Un mort  : le poète Giovanni Camerana Il Campo, de Tur
nt que l’œuvre d’un inconnu, lorsqu’elle est rendue définitive par la mort de l’auteur, ne soit présentée que dans son ensem
exemple de Pétrarque qui avait fait les Triomphes de l’amour et de la mort , et de certains poètes latins du siècle d’Auguste
ait généralement sur lui, C’était sa façon de se familiariser avec la mort … des autres. On dit enfin que Camille Desmoulins
eare14. Or, comme les Nuits de Young, qui sont des méditations sur la mort , étaient généralement suivies dans les éditions d
e qui m’avait touché. C’est celui d’un vieillard qui pleure son chien mort . Je veux que mon premier chien s’appelle Gorban c
ssait alors chaque printemps à paris, avait lu l’Air natal, le Lit de mort , le Bannissement, le Retour à la vie, les épîtres
de trois ans avant de composer le Lac il avait rimé une élégie sur la mort de Parny qu’il avait lue à l’académie de Mâcon :
rque dont il s’inspira plus que d’aucun autre, à partir du jour où la mort de Julie changea son amour en une sorte de religi
e qui se flattait de l’avoir pénétré : « Il ne faut disséquer que les morts . Cette manière de chercher à ouvrir le cerveau d’
de l’année 1821, peu de mois après (!) qu’on eut appris en France la mort de Bonaparte à Sainte-Hélène ». La vérité certain
rachevé le Crucifix, en Italie ou en France, quelques années après la mort de Mme Charles, la chose est parfaitement admissi
qu’il ait composé cette Méditation quelques jours seulement après la mort de Julie, sous le coup du grand chagrin que lui c
mença vraiment à l’étudier que vers 1823 lorsqu’il songea à écrire la Mort de Socrate. Encore ne l’étudia-t-il qu’au point d
de Fécondité eut pour l’auteur de Bel Ami . Nous parlâmes du grand mort , de ses dernières années, du procès de Versailles
es, et en quelque sorte frappée d’une incurable paralysie. Ce qui est mort est bien mort : il faut aller vers l’Avenir. Quel
que sorte frappée d’une incurable paralysie. Ce qui est mort est bien mort  : il faut aller vers l’Avenir. Quel avenir donc ?
s ravages !… Ne dites pas : « Nous mourrons demain… Je vis !… J’étais mort  ! » Mais dites plutôt : « Je suis une parcelle du
cisme, et sans encore vouloir reconnaître pour une religion la loi de mort , ou tout au moins de profonde métamorphose qui es
glais : quelques Nuits de Young et la superbe tragédie d’Addison : la Mort de Caton. » Le 24 mars 1811 : « Plongé tous les
) 20. Dans ces vers de l’Immortalité, par exemple : Je te salue, ô Mort  ! libérateur céleste, Tu ne m’apparais point sous
r lui dans Raphaël, que le docteur Alain qui avait soigné Julie était mort quelques années après elle, en tenant entre ses m
ne rien comprendre à cette interprétation. Si le docteur Alain était mort avant Julie, peut-être, en effet, Lamartine aurai
t, je fais une chose que je méditais depuis six ans : un chant sur la mort de notre ami Socrate. Le Phédon m’y a fait repens
iant le tableau comparatif de leur rendement depuis 1869 (année de sa mort ) jusqu’à 1895 (1). Il résulte, en effet, de ce ta
oésie italienne avec ses Sonnets et ses Triomphes de l’amour et de la mort . Encore — j’en demande pardon aux Italiens — y a-
3 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
rie, et sa grandeur d’âme est impuissante à conjurer le malheur et la mort . En ouvrant le tombeau des Atrides, Léonard a att
e. Dans l’Enfant de Volupté, comme dans l’Intrus et le Triomphe de la Mort , M. d’Annunzio excelle à rendre le charme des fru
s bornes), ou comme Tolstoï ; il prêche la puissance des ténèbres, la mort de l’art, le triomphe du crétinisme ; et le pire,
thlètes, l’allégresse des Amants ; mais, tout à coup, la pensée de la mort imminente vient le troubler, et il en est poursui
ouré par des images de jeunesse, d’avenir, de vie, il sent partout la Mort , la Mort, la Mort ! Ce sentiment finit par altére
des images de jeunesse, d’avenir, de vie, il sent partout la Mort, la Mort , la Mort ! Ce sentiment finit par altérer tous le
s de jeunesse, d’avenir, de vie, il sent partout la Mort, la Mort, la Mort  ! Ce sentiment finit par altérer tous les autres,
gement infatigable de la matière ; et même en mourant on peut nier la mort … Un soir de printemps, le petit Gino monte dans l
autour d’un cercueil. Il y a plus d’un mois que Felice Cavallotti est mort , et le flot désordonné des tirades monte toujours
rrivent à dégrader la tragédie et à troubler la solennité calme de la mort . Felice Cavallotti était un homme de parti, et to
même qu’il se présentât. Le député Felice Cavallotti a disparu d’une mort logique, et la mort est si stupidement déraisonna
ntât. Le député Felice Cavallotti a disparu d’une mort logique, et la mort est si stupidement déraisonnable, qu’il faut sign
ère lui la foule qui s’exaltait et la foule qui l’attaquait. Après sa mort , bien des critiques, en croyant porter sur lui le
a langue et s’enfonça dans la gorge. Quelques minutes après, il était mort . Toute une carrière extraordinairement active, in
e qu’elle gagnait en violence. Toujours est-il qu’en disant qu’il est mort sur la brèche, l’épée à la main, ses biographes f
de Dieu et du Roi, dans notre foi catholique, Simon de Saint-Bon est mort . Le Grand Amiral en ce jour est mort. Navires à l
tholique, Simon de Saint-Bon est mort. Le Grand Amiral en ce jour est mort . Navires à l’ancre, navires veillant en armes sur
; que s’éteignent les feux des arsenaux î Silence et douleur ! Il est mort . Le Grand Amiral en ce jour est mort…. » Au nom d
ux î Silence et douleur ! Il est mort. Le Grand Amiral en ce jour est mort …. » Au nom de l’Italie, de Dieu et du Roi, ayant
ndement, dans son sang et dans les plis du drapeau victorieux. Il est mort . Le Grand Amiral, en ce jour, est mort. Par sa vo
du drapeau victorieux. Il est mort. Le Grand Amiral, en ce jour, est mort . Par sa volonté il sera enseveli dans la mer. Les
recia (Catane, Giannota), de Felice Cavallotti, vient d’avoir, par la mort soudaine de l’auteur, une importance qu’en tout a
lever un monument à la mémoire de l’abbé Giuseppe Parini, né en 1729, mort en 1799, un des plus illustres entre nos poètes s
eux amoureux « échangent leurs serments », et aussi le dénouement, la mort de Mimi qui passe doucement, dans un petit souffl
yncher, massacrer ; j’ai vu des scènes horribles en tout genre et des morts de toute espèce : je n’ai rien vu qui m’ait tant
malheureux abandonnés à leurs tortures durant une semaine à côté des morts auxquels il était interdit de donner la sépulture
4 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
rée, debout sur les moissons où l’amour avait entraîné le crime et la mort , debout sur la Terre où se brisaient violemment l
t à ses pieds ses vêtements impériaux et magnifiques de volonté et de mort , et plaintif se renfermait dans son cœur isolé, e
ristote. La volonté démagogique passait comme un souffle de feu et de mort , sur les rues d’Athènes, sur l’Hellade de l’Hella
pe le souvenir même du théâtre en bois, d’Eschyle, de l’artiste divin mort enterre lointaine. La foule, avec toute la lâchet
e ce simple fait qu’on met comme terme définitif de toute valeur : la mort . L’esprit tragique eschyléen était au-delà de la
ute valeur : la mort. L’esprit tragique eschyléen était au-delà de la mort , chevauchait la mort, acceptant et envisageant la
L’esprit tragique eschyléen était au-delà de la mort, chevauchait la mort , acceptant et envisageant la nécessité de l’acte.
mort, acceptant et envisageant la nécessité de l’acte. La peur de la mort n’était pas le principal motif de toute action ;
l’acte nécessaire. Le Christ réapparut aux multitudes chevauchant la mort , les regards fixés sur la nécessité de son acte.
s ses branches réunies, telles les mains dans une prière, rappelle la mort . Le Héros chrétien fut le chevalier de la mort. E
ne prière, rappelle la mort. Le Héros chrétien fut le chevalier de la mort . En lui l’esprit tragique revint. Et ce nouvel es
vie et selon les lois de sa personnelle nécessité. Et il acceptait sa mort , non comme une vengeance, mais comme un holocaust
se trouvèrent toujours étonnés devant les effets de souffrance et de mort dont ils étaient la cause. L’inconscience les dom
e  siècle. Il comprit toute la vanité de la vie et la stupidité de la mort . Il se lança d’un bond sur le rêve, comme un féli
es pivots de la vie occidentale : la volonté d’amour et la peur de la mort . Mais cet insaisissable esprit tragique ne peut s
trent, se prennent et se repoussent, s’abîment dans la vie ou dans la mort . La souveraineté de l’Inconscient et la Seigneuri
en faveur d’un principe de vie, et une critique cinglante de toute la mort qui, du fond des traditions et des lâchetés de l’
e se lance résolument vers la joie et la vie ou vers la douleur et la mort , il s’est servi techniquement d’une série de peti
n. L’amour incestueux d’un frère amène le sacrifice de l’Aimée, et la mort , la stupide et terrible mort de Bianca Maria, prè
ère amène le sacrifice de l’Aimée, et la mort, la stupide et terrible mort de Bianca Maria, près de la fonte Perseja, le sac
e qui nous frappe. Pour un renouveau logique et satisfaisant, pour la mort de l’esprit simplement simiesque de nos scènes, e
et murmurent des prières incomprises devant l’impériale majesté de la mort . — Le dramaturge-orateur, celui du « Théâtre Orat
idèle ! Terre où pèse si peu l’ombre de tes cyprès ! Au portique la mort peint ses hideux secrets, L’art est grave : sans
o. Tome LIX, numéro 207, 1er février 1906, p. 464-469. Deux Poètes morts  : M. Severino Ferrari et M. Domenico Milelli. — S
able, nous présente aujourd’hui une analogie étrange de malheur et de mort . Le pathétique de la folie et de la misère nous é
orde. MM. Severino Ferrari et Domenico Milelli, d’âge différent, mais morts en même temps, nous rappellent que la couronne d’
1880, ne présente pas de caractères assez synthétiques pour que leur mort soit une perte immense pour la littérature italie
uelque grand secret. Oui, un grand secret : il s’éloignait. Et il est mort fou à quarante-huit ans. Dans un recueil tout réc
thétiques de leur race. Les noms de M. Domenico Milelli, de ce vieux, mort de misère, et de M. Severino Ferrari doivent y fi
dames jaunes de l’Enfant de Volupté, Les Mendiants du Triomphe de la Mort , La Fontaine muette des Vierges aux Rochers, les
es eaux ta tétine et la mords Hargneusement. Les fils, ô Vorace, sont morts Dont la soif soulageait tes fiévreuses mamelles.
ut le vol d’un remord Martelez-lui la bouche et les bras. L’homme est mort Sans qu’elle ait de ses cris la Parque refoulée.
nt maintenant d’une rareté extrême. Seul Antonio da Fabriano, avec sa Mort de la madone au milieu des apôtres, scène touchan
e l’amour d’Alfieri et de la Comtesse d’Albany. Les amours des grands morts nourrissent largement la presse de maints livres
neta de son pays, comme par un geste magique qui évoquerait des dieux morts , ou tout au moins absolument inconnus, insoupçonn
ative man de toute une race, un héros infaillible. Avec lui, après la mort de sa mère, secoué par la perte pathétique de la
de leur marche, ni l’amour ni la haine, ni la joie, ni le sang, ni la mort . Sur toutes les routes, ils doivent traîner la do
eurs fois son jeune ami, Duccio della Bella. Et celui-ci connut mille morts , connut la vie de la capitale, les déboires et le
pas. Toute la vie se concentrait dans l’Urbe, pour entraîner dans la mort ou pour exalter dans quelque grande joie, Duccio
oin, sans savoir où, sûr de ne plus s’arrêter que dans la pause de la Mort . Pour la première fois les personnes tragiques de
enchant de l’âme nationale italienne vers les grandes passions de ses morts . L’autre, qui contient quelques pièces du Teatro
éhabilitation intellectuelle, à la gloire posthume du Poète calabrais mort de misère, dont il publiera ensuite la Trilogie t
rranéenne de M. Ricciotto Canudo : Dionysos (tragédie mythique) et la Mort d’Hercule (tragédie héroïque). — Giulio Provenzal
dernière révolution de la République romaine, celle qui commença à la mort de César pour finir, avec les derniers défenseurs
toine, avec ses suites désastreuses pour le parti aristocratique : la mort de Decimus Brutus, la défection de Lépide, la for
on ouvrage les Délinquants dans l’Art, ou à celles d’un anthropologue mort il y a quelques années, M. Ezio Sciamanna. Le typ
tie la plus considérable de l’ouvrage. Ensuite, c’est-à-dire après la mort du doge Tommaso Mocenigo en 1423, commence, pour
re 1906, p. 622-627. M. Giuseppe Giacosa M. Giuseppe Giacosa est mort . La littérature dramatique italienne a perdu un d
t dommage aussi que M. Antonio Fogazzaro ait cru devoir commémorer la mort de son ami dans une lettre qui restera parmi les
sance, à la fin de 1811. Mais quand il apprit, le 14 janvier 1815, la mort d’Alexandrine, la femme de son cousin, l’un des m
entes. Ce budget, même arrêté à une limite, reste un formidable poids mort pour l’industrie, pour la masse de la population.
ait vraiment moderne et beau et digne de l’écrivain du Triomphe de la Mort . Memento Le mois d’octobre dernier, M. Mari
« À la Mémoire éternelle de Milady Alexandra Z. Amour jusque dans la mort . » (Collect. Chaper, inéd.) 31. Souv. d’égot.
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
malaisée, eut encore, par-dessus le marché, maille à partir, après sa mort , avec les Naundorffistes, qui, s’ils ont octroyé
s’évanouissent les dernières voix des rhéteurs qui péroraient sur la mort de Carducci. Après l’exaltation presque exclusive
ent ils arrêtent l’âme du poète devant l’insupportable fatalité de la mort , ils demeurent purs et immobiles comme les tables
és de la vie intérieure. Contre l’image perpétuelle, tyrannique de la mort , contre le sens sceptique de la vie qui passe, il
ur valeur, de leur force et de leur beauté. Le poète dit aussi : « La mort est partout. Une force insidieuse couve en nous.
e ! » Plus que dans ce sentiment exaspéré de la vie qui passe, de la mort qui dure, l’art du poète est tout entier, et souv
Memento La jeunesse littéraire de Rome a perdu deux des siens, morts en pleine éclosion de leur talent. L’un est le po
eraria de Rome. L’autre est M. Enrico Sacerdote, rédacteur à la Nuova mort subitement à vingt-cinq ans, qui laisse des étude
6 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
va prendre des formes nouvelles, on s’est déjà demandé si, en cas de mort du titulaire de la chaire d’Histoire des Religion
à lord Palmerston et qui, resté dans l’atelier de l’artiste, fut à sa mort mis de côté par le commissaire-priseur comme n’ét
ntal qui meurt d’amour devant le couvent où la belle Aude, le croyant mort , s’était retirée et s’était éteinte sur les bords
c’est-à-dire l’histoire du travail de la pierre en général depuis la mort de Constantin jusqu’à la renaissance pisane en 12
blement dans la même journée le poids de ses renommées inutiles. Deux morts illustres débarrassent un peu le chemin vague et
ement aussi, j’exclus les « isolés » d’Annunzio et Pascoli ! Les deux morts que l’Italie a eu l’heur de saluer dans la même j
s ou pour qu’on s’aperçoive du dédain des autres. Cependant il y a la mort qui apporte toujours une grande promesse d’équili
om ou une haute volonté collective, doivent compter sur l’œuvre de la mort , la seule féconde, au moins en espoirs, et la sal
tique vénitienne, est disparue en beauté, car elle a entraîné dans sa mort l’être aimé. Le fait-divers a pris une significat
sacrée chez ceux que l’on élève aux sommets de la renommée. La double mort lui donne une auréole de beauté qui sans nous ébl
nous debout : c’est le 48 ! » Les âmes sensibles peuvent déplorer la mort de Vittoria Aganoor-Pompily, morte encore jeune e
te encore jeune et belle. Elles auraient mauvaise grâce à déplorer la mort de Rovetta. Échos. L’exposition rétrospective
elle à son amie Mme Pauline Du Chambge, pour guérir un cœur blessé et mort d’[amour]19, c’est étrange et fatal. » L’impressi
et repassaient alors devant une peinture à fresque qui représente la Mort en capuchon, et enveloppée d’une longue robe de m
chose devant les yeux dans ce moment qui me saisit. Je vis l’Empereur mort et le Roi de Rome, également comme une ombre, qui
irs, hâte peut-être et tourmente son agonie. J’ai le cœur serré de la mort de cet homme, parce qu’il a trop souffert et que
ir me rend plus fort. Aussi envoie-moi et dis-moi que je vais vers la mort , que j’aurai mon tertre funéraire dans une région
sans hésiter, en chantant. Le soir qu’arriva à Rome la nouvelle de la mort d’Eugène Ruspoli, le sentiment de l’envie dépassa
r Corrado Brando, n’aspirera qu’à laisser sur toutes les routes de la mort violente et inédite le sillon de gloire latine. §
omposent cette nouvelle œuvre d’amour, de déchirement, de folie et de mort . Le sens ambigu de l’œuvre est sur tous les perso
danse rapide et farouche de l’amour et du sang, de la folie et de la mort , les quatre dramatis-personæ disparaissent dans l
melle est domptée, l’ancien esclave la maîtrise et la dompte, dans la mort ou dans la folie. Encore une fois, à côté de la f
tion », que d’Annunzio consacre au triomphe de l’héroïsme latin, à la mort de Giulio Cambiaso, celui-ci disparaît pour ne la
ages. » Et il atteint la suprême hauteur d’où il se précipite dans la mort précédé par les feuilles de la pauvre rose jaune
elle s’en souviendra, lorsque, étreinte par son double amour pour le mort et pour Paolo Tarsis, le survivant, et incapable
s’anéantit dans la folie, c’est-à-dire dans une de ces visions de la mort dans la vie, qui renouvellent sans cesse dans le
, faites de bruits et d’air, de son appareil, les fantômes de son ami mort , de Vana morte, et de celle qu’il aime et qui est
nt que par fiction toute littéraire ils se transportent dans les âges morts , ils se font une âme diverse, cherchée et découve
un plaisir presque malsain à mélanger les choses vivantes aux choses mortes , à confondre les deux élégances, à fouiller les d
e l’autre côté, il y a les deux amis héroïques, vainqueurs jusqu’à la mort . La petite Lunella, la tendre et déjà douloureuse
umaine moderne, Gabriele d’Annunzio a composé une vision de vie et de mort . Il n’a pas pu fondre les éléments disparates de
a vie avec ceux qui devaient à la fois en briser quelques-uns dans la mort et en exalter d’autres dans une sorte d’hymne tri
nt. Philosophie. Benedetto Croce : Ce qui est vivant et ce qui est mort de la philosophie de Hegel, trad. par Henri Burio
ssant ouvrage de M. Benedetto Croce : Ce qui est vivant et ce qui est mort de la philosophie de Hegel, dont l’auteur, le rep
semblerait trop noire, on accuserait le gouvernement. On enterre les morts et l’on raccommode les blessés ; on balaie la pla
ion à laquelle est arrivé M. Fernand Hayem (dont il faut regretter la mort prématurée). Bien étudiée, la vie de Concini mont
c’est une révélation. L’hommage est rendu par un jeune écrivain à un mort trop longtemps méconnu, un mort à peine illustre,
est rendu par un jeune écrivain à un mort trop longtemps méconnu, un mort à peine illustre, et par la plume de M. de Frenzi
ggestion collective de la renommée le leur impose. Alfredo Oriani est mort , ai-je dit, à peine illustre. C’était un grand so
n’étaient pas non plus le silence respectueux qu’on garde devant les morts , ni le silence hostile par lequel souvent on bris
le mépris de tous ceux qui sont enfin capables d’apprécier l’écrivain mort que M. de Frenzi appelle savamment : un héros.
ofondément la vie par la vision de tant de beautés qui s’en vont à la mort  ». C’est une note entièrement nouvelle, qui n’est
ectacle vénitien un excitant pour neurasthéniques. « La volupté et la mort , avait-il dit, une amante, un squelette sont les
gnifiques pour alimenter dix années de littérature. Une fresque de la Mort et de la Volupté, voilà désormais l’aspect de Ven
se payer cette cure de sentimentalité exaspérée. Enfin cette idée de mort mêlée à la volupté flatte singulièrement l’âme bo
hateaubriand, dont l’un relatif aux fêtes italiennes « qui placent la mort à côté des plaisirs », ainsi que le début du IVe 
que ces chapitres relatifs au chant d’une beauté qui s’en va vers la Mort ou aux Ombres qui flottent sur les couchants de l
l’adorent avec extase. M. d’Adelsward la baptise Notre-Dame des Mers Mortes et entonne à sa louange le plus laudatif des cant
ésirer connaître cette merveille où la vie est décuplée en face de la mort triomphante. Cette folie vénitienne était trop ca
nt entrer dans l’établissement qu’il dirigeait. Peu de temps avant sa mort , M. Dubois a fait don de cet album à la Bibliothè
nnement est de 25 francs par an. 35. M. Hayem note surtout, après la mort de Henri IV, la platitude de Sully devant les Con
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
Id. 1842 Paris. Not. Colomb. — Corr. Id. 23 mars ; mort Id. Trois nouvelles Giovanni Papini (Tra
n’avoir pas de demeure fixe, une tanière stable de sa naissance à sa mort , était la plus grande malédiction pour l’âme d’un
ait voulu de mon nom. Et Don Juan maintenant vit parmi ses souvenirs morts et ses espérances inutiles, et n’a d’autre plaisi
bassin I Uniquement afin de revoir mon visage dans un bassin mort , plein de feuilles mortes, au fond d’un jardin st
ment afin de revoir mon visage dans un bassin mort, plein de feuilles mortes , au fond d’un jardin stérile, pour cela seulement
els. Personne ne s’occupait de ce jardin, le vieux propriétaire était mort et sa fille, ennuyée et dévote, considérait les a
omme des mécréants et les fleurs comme des coquettes. Le bassin était mort aussi par sa faute. Aucun jet d’eau ne s’élançait
s sur un des rochers artificiels et de la main je remuai les feuilles mortes pour faire un miroir plus vaste à mon visage pâli
que tu es moi — un moi passé depuis longtemps, un moi que je croyais mort , mais que je revois ici comme je le quittai, sans
vec cette âme ; et, ce jour-là aussi, nous nous approchâmes du bassin mort , plein de feuilles mortes. Ce jour-là aussi nous
our-là aussi, nous nous approchâmes du bassin mort, plein de feuilles mortes . Ce jour-là aussi nous nous assîmes sur les roche
x moi du passé, mon ridicule et stupide moi des années passées, était mort pour toujours… Je sortis avec calme du jardin et
8 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
es les parties de l’Europe, il se fera une grande lamentation pour la mort d’un seul homme mort en Orient.” Et encore : “Bea
urope, il se fera une grande lamentation pour la mort d’un seul homme mort en Orient.” Et encore : “Beaucoup vendront en pub
des que doit-on inférer ? J’ai lu dans le carnet d’un pieux écrivain, mort en bienheureux, cette phrase :  » “Une seule inju
la nourriture, un lieu de sépulture pour les animaux, une auberge de mort , une gaine de corruption et il ne conserve sa vie
de mort, une gaine de corruption et il ne conserve sa vie que par la mort d’autres créatures”, mais il proclame “que l’Âme
us prépare un paisible sommeil, une vie bien employée donne une douce mort .” Il ne supporte pas que des hypocrites blâment c
telles les Confessioni d’un ottuagenario d’Ippolito Nievo, un auteur mort tragiquement avant d’atteindre sa trentième année
brusquement, trouve son oasis, l’amour pour son enfant. La vie et la mort de cet enfant sont presque tout le roman de M. Lu
, Mme de Hatzfeld, et la tragédie se développe puissamment jusqu’à la mort du protagoniste, soigné dans ses derniers moments
es mystérieux et terrifiants : “Araignée en pleurs”, “le Masque de la mort rouge”, “Embryons et polypes”, “Désespérance”, “É
ette vision profonde de l’univers, de ses avatars, de la vie et de la mort , est digne de Shelley. Tome XLVII, numéro 16
d’un philosophe qui se trouve dans le cas de penser à se procurer la mort . À Dux, sortant du lit, 13 Xbre 1793, jour dédié
attitude. Une seule ignorance invincible aurait pu les garantir de la mort  ; et je ne pouvais pas la leur supposer. » Peu d
asanova, car une des lettres est datée de Bayreuth, 1798, année de la mort de Casanova. Elles sont particulièrement charmant
estimés. J’eus avec lui un échange de lettres qui ne prit fin qu’à sa mort , il y a quatre ans, en 1792. » Casanova dit qu’à
orrespondance que je trouvai ; elle se termine en effet l’année de la mort du comte, en 1792. Dans son Mémorial d’un Mondain
osca MM. Sardou et Massenet à la fois : ce serait la résurrection des morts . Malheureusement, il y a belle lurette que Michel
ement à Maloja dans l’Engadine et à Soglio du val Bregaglia, enfin sa mort inattendue au faîte de l’Alpe et de la célébrité.
couche funéraire tendue de rouge, derrière la chevelure rousse de ce mort à l’ossature noueuse et obtuse qui raconte le tyr
é le jour, et partout autour de lui il surprend la vie naissant de la mort . N’est-ce pas la maternité qui est en quelque sor
à l’allaitement de petits êtres appendus comme des fruits aux arbres morts de l’hiver, jusqu’à une expiation ou une résurrec
mythe de la nature, tour à tour mère et marâtre, donnant la vie et la mort , et captive de son crime de mort jusqu’à ce qu’el
ère et marâtre, donnant la vie et la mort, et captive de son crime de mort jusqu’à ce qu’elle l’ait expié par une nouvelle v
extraordinaire. Il ne s’agit pas encore d’une «  imposante machine de mort  » comme l’Hydre de Moreau, mais seulement d’un pe
le reste : il s’attelle au triptyque de la Nature, de la Vie et de la Mort … Et la mort l’y attend et le happe… Peut-être un
l s’attelle au triptyque de la Nature, de la Vie et de la Mort… Et la mort l’y attend et le happe… Peut-être un jour donnero
9 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
udissements, après le récit de « la messagère » annonçant à Orphée la mort d’Euridice. Une part légitime de l’ovation revien
e a remis à la mode quelques sottes manières de dire que l’on croyait mortes  : sœurs latines, races latines, expressions aussi
que le plaisir et la joie c’est précisément de travailler jusqu’à la mort . Cela dit pour ne pas manquer à mes habitudes de
cure. Tome LI, numéro 175, juillet 1904, p. 280-288 [287]. Parmi les morts qu’il faut tuer figure, au premier rang, l’Académ
t cette tête revenait aux conservateurs. — On exécutait les arrêts de mort au haut du grand escalier, près d’un lion de marb
qui suit l’instinct. De même le triste Olivier Berlin (Fort comme la mort ) n’aime plus d’amour la maîtresse de ses jeunes a
e, mille harmonies divines. Comme elle, l’Hippolyta du Triomphe de la mort , l’Hélène du Piacere sont de merveilleuses créatu
indissolublement lié à l’Ennemie, et auquel il n’échappera que par la mort . De cette volupté insatiable naissent en effet, c
même tristesse de vivre et le même sentiment du néant : l’idée de la mort domine toutes leurs créations. On se rappelle le
roitement enlacés, entendent soudain un roulement sinistre ; c’est la Mort qui passe en battant l’implacable rappel ; et une
Tullio Hermil (l’Innocente) et Georges Aurispa en précipitant dans la mort libératrice l’Intrus et l’Ennemie. La sensation d
e les forces vitales s’épuisent plus vite que le désir (Fort comme la mort ). Rien ne fait mieux sentir l’inutilité absolue d
tolérable, du moment qu’elle est bornée, incomplète, impuissante ; la mort seule est capable d’arrêter l’élan du désir et d’
es réminiscences, comme si les senteurs gardaient en elles les choses mortes embaumées… » (Fort comme la mort). Aussi, lorsque
eurs gardaient en elles les choses mortes embaumées… » (Fort comme la mort ). Aussi, lorsque les deux écrivains ont appelé le
n séjour attardé dans un milieu bourgeois, dans les cités étroites et mortes où tout événement se dramatise, dans une province
ndana, Turlendana le marin, le mari de ma femme, Turlendana qui était mort  ! Voici Turlendana ! Voici Turlendana ! La no
déclare, et le blessé rentre au port en assez bon état, avec le bras mort pieusement conservé dans la saumure. G. d’Annunzi
s passèrent. Mais voilà que chez la femme vieillie, déjà proche de la mort , à un âge où le roman de sa jeunesse n’était plus
plus imprévu le réveil : la mère a arraché à l’amant, sur son lit de mort , le secret qu’il ne peut plus lui refuser. Elle v
uite par M. Gauthiez) ; enfin le retour fatidique en Italie, après la mort du grand-oncle Soderini, le dernier séjour à Veni
sont formées sur des modèles français, les derniers romantiques sont morts , des idéalistes et des précieux égyptianistes (pl
lienne) du xviie  siècle, dans un épisode d’amour, de violences et de mort . Ce fut un bouleversement. On reconnut en Manzoni
plein d’infatigable travail. Épris de Shelley, le « cœur des cœurs », mort sur les rivages de l’Italie, enseveli à Rome, il
aurore  ? » Silence, dans l’ombre. De la proue quelqu’un ricane… ? La Mort . Le Poète est « trop chargé de souvenirs, trop h
qui chante accablé par toute la tristesse des choses belles qui sont mortes , d’autres qui s’en vont, d’autres qui sont nées m
10 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
quel on fait tenir toujours masqué. Le journal de Dujonca annonce la mort du prisonnier en ces termes : Du lundi 19 novemb
mps, s’étant trouvé hier un peu plus mal, en sortant de la messe, est mort aujourd’hui sur les dix heures du soir. La feuil
e part, cette mention où le nom de Matthioli revient, mais écorché : Mort le 19 novembre 1703, âgé de quarante-cinq ans ou
, lorsque celui-ci adopte la jeune fille que son fils aima jusqu’à la mort , et au cas de cette jeune fille, vaniteuse et veu
, de toutes les choses ». Ce livre d’un octogénaire à la veille de la mort est touchant par la fraîcheur, sinon par la profo
té des chênes superbes, combien d’arbres mal venus, rabougris, à demi morts  ! § Le cortège du petit jeune homme blond me rapp
llés de draps éclatants. D’ailleurs, à Naples, tout ce qui tient à la mort ou à la religion est infiniment curieux. Il y a p
tellectuel de son second père, puisqu’elle reçut quinze mois après sa mort les papiers recueillis par sa veuve et triés par
arini, quoique, chez ce poète, l’on ne retrouve qu’un aspect du poète mort , l’aspect hellénique. C’est encore le « souvenir 
euses, tragiques, désespérées, et de celles qui s’installaient sur la mort , tous ces chapitres parfaits, qui composent comme
its, qui composent comme le grand poème fantastique (et précis) de la mort d’une ville, deviennent une sorte de livre fondam
uvante qu’une biographie : « Giorgio Barbarelli, detto il Giorgione, mort d’amour à 34 ans. » Ne serait-il pas prudent de
ées à droite, sonorités de mandore à gauche. Cri déchirant ! Un corps mort tombe dans un canal… ! C’est bien cela, n’est-ce
sa famille, originaire de Castelfranco, y fit en 1477. Son père était mort au service de la République, et sa mère, après s’
mpèrent ses amis… Et moi-même, si on m’avait demandé, la veille de sa mort  : — Quel est donc ce peintre de Castelfranco ? N’
rtel, et dans toutes nos mémoires chante le vers de Baudelaire sur la mort qui console et qui fait vivre. L’inspiration de M
Vigny et de Baudelaire. Il se voudrait assez aisément Prophète de la mort sur les têtes baisées. L’une des rares certitude
des chaînes de la Nécessité : Nous serons au delà des temps et de la mort . Les poèmes de M. Luca Rialcio ne sont dénués ni
pasteurs de Virgile, dont je lis les poésies divines. En attendant la mort , j’ai entrepris l’étude des langages anciens. * Q
omme un ordre… — Pauvre Verrocchio ! s’écria Leopardi. Pourquoi es-tu mort  ? — Et le mouvement du bras crispé en arrière… — 
i et nous envoyons des troupes en Dalmatie. Le Roi Charles VIII était mort (janv. 1498). Son successeur Louis XII devient no
is vers Venise… — C’est exact. — J’y suis retourné pour assister à la mort de ma mère… — Tu l’aimais, Giorgio ? — Oui, je l’
La vie me plairait s’il n’y avait pas la maladie, la vieillesse et la mort … — La mort ne serait pas redoutable si les râles,
lairait s’il n’y avait pas la maladie, la vieillesse et la mort… — La mort ne serait pas redoutable si les râles, les sanglo
euse de poésie ! Que vos sens jouissent… et vous ne croirez plus à la mort … — Tu es un païen, Giorgio, et tu seras damné. Ti
oins scabreuses du Chevalier de Lorraine ; les dernières années et la mort de Madame ; les amours à demi ridicules de la Gra
e noire), d’où le légendaire détail. C’est à la Bastille qu’il serait mort , en 1703. Le registre de l’église Saint-Paul ment
avis du Conseil m’ordonnant de ne plus parler de Giorgio Barbarelli, mort accidentellement… et je frissonnais ! * Mon atten
… le plaisir est tout ce que je réclamais d’elle… et je songeais à la mort , à l’inutilité de la vie, du travail, de la gloir
u peintre, du portefaix ou du marin — comme une loi aussi dure que la mort . * — À me voir manier mes brosses, on affirmait q
our l’embrasser, Barbarelli le repoussa : — Ce baiser te donnerait la mort  ! Ah ! qu’as-tu fait, Zaratto ? Pourquoi as-tu tr
e cœur de Morto da Feltre, des remords qui le poursuivront jusqu’à la mort . Il baissa la tête. Soudain, il poussa un cri et
ontre le dossier du fauteuil et il fixa sur nous tous ses yeux que la mort étonnait ! * Les magistrats chargés de la salubri
sages ; faire du soleil, une couleur ! Il leur a tout appris t il est mort  !   Quand une fête nous rassemblera autour d’une
tune et la suprématie lui reviennent, maintenant que le Giorgione est mort . Il gagnera même, à cette mort, la réputation d’a
nnent, maintenant que le Giorgione est mort. Il gagnera même, à cette mort , la réputation d’ami fidèle. Il compte terminer l
œuvres de Giorgione. Un grand nombre de ses toiles disparut, après sa mort , car des malandrins pillèrent son atelier. Celles
on ne peut lire que les lignes suivantes :)   … Comme je déplorais la mort de Barbarelli, L’Arétin, qui n’aime pas rester tr
lie. M. Michel lui-même y étudie spécialement la sculpture jusqu’à la mort de Michel-Ange, M. Marcel Reymond l’architecture
Ricciotto Canudo. Tome XC, numéro 331, 1er avril 1911, p. 652-658. Mort de Fogazzaro Antonio Fogazzaro est mort. Si l
avril 1911, p. 652-658. Mort de Fogazzaro Antonio Fogazzaro est mort . Si les horloges du monde littéraire italien n’on
ire ne vient donc pas de perdre un maître. Fogazzaro était réellement mort il y a plusieurs années. Il était poète et il éta
t intéressants. On ne doit pas lui pardonner de ne pas avoir senti sa mort véritable lorsqu’il acheva Daniel Cortis. On ne d
r et écrire pour une élite de notre temps. Et rien n’a changé avec la mort de ce vieillard obstiné dans son labeur vain, com
qu’aucun autre il eut ici pour compagnon secret Keats, enlevé par la mort à sa jeune gloire. Dans ces courtes pièces d’une
s’associe à son rêve désespéré : ………………… Les fils, ô farouche, sont morts Dont sa soif soulageait tes fiévreuses mamelles.
s. Au bord du Styx, les mères et les amants appellent en vain leurs morts et vainement aussi les oubliés pour qui ne coule
e ? Ô Secourables, la souffrance nous est neuve Et jeune on craint la mort et celle-là pâlit Surtout dont nul époux n’a trav
ceux, naguère appréciés ici même10, de Marcel Thibault, un historien mort trop jeune, sur Isabeau de Bavière ; voici mainte
filent comme un éclair. Pendant le Carnaval, ce ne sont que cris de «  mort  », et non sur un ton de gaieté ou de folie. Les R
cher sur des charbons ardents, mais le feu ne l’atteint point. Sur la mort de Sébastien, qui devait tant occuper l’imaginati
tures attentives, repenser l’œuvre. Le monde grec politiquement était mort , le monde romain était politiquement encore vivan
oi, toi, bel Archer, toi, si beau ! …… — Ô divin21 ! — Ton parfum est mort , Adonis. Même chez Sébastien, dans les images qu
donner des signes visibles, de guérir les malades, de ressusciter les morts comme Jésus ressuscita Lazare, de faire paraître
ur peu de foi. Il leur donne rendez-vous au-delà des frontières de la mort , quand apparaît tout à coup, traînée par un escla
us devant Lazare ressuscité, qui garde dans sa bouche « le goût de la mort  », car elle est Madeleine aussi, la sœur de Lazar
s savaient éviter les flèches, il consacre maintenant des gestes à la mort du Dieu. Je danserai, je danserai, si je suis le
e par la présence de leur dieu… » Il se meurt, le bel Adonis ! Il est mort , le bel Adonis ! Ô vierges, pleurez Adonis ! Garç
l’âme avide des hommes cette foi en l’éternelle résurrection, que la mort et la renaissance du prisonnier de Perséphone ava
Le troisième acte est celui de la Tentation, le quatrième celui de la Mort , le cinquième celui de la Résurrection. On a prét
re déchirée entre ses fils, qui l’appellent à la foi nouvelle et à la mort , et ses filles, qui la retiennent à la foi ancien
e, avec toute ma géniture ……………………………………… Ô fécondité lamentable ! La mort , la mort, de toute part la mort. L’amour de toute
oute ma géniture ……………………………………… Ô fécondité lamentable ! La mort, la mort , de toute part la mort. L’amour de toute part l’a
……………………… Ô fécondité lamentable ! La mort, la mort, de toute part la mort . L’amour de toute part l’affronte. C’est moi qui
donner mieux encore à eux-mêmes et à nous la sensation directe de la Mort et de la Résurrection du Sauveur. Les germes de c
nière qu’on déplie et le tonnerre qui relie dans les tombes l’âme des morts aux os des morts49. et ailleurs : J’enfoncera
de la dynastie fut Obizzo II, qui fut élu maître de Ferrare après la mort de son grand-père Azzo VII, en 1264, et qui prit
ar la Voie Appienne, Plein de mélancolie ou de recueillement ; Et des mortes splendeurs de la Rome païenne, À la chrétienne al
. « Je veux un amour douloureux, lent, qui soit lent comme une lente mort , et sans fin, et je veux que sans trêve en un tou
ordinaire faiblesse, les commérages de sacristie d’Antonio Fogazzaro, mort trop tard. L’Italie intellectuelle ne semble poin
le jeune châtelain. Flamme jure de se venger, et pousse à un acte de mort un paysan qui languissait d’amour pour elle. C’es
e sa démence. Une sorcière avait dit qu’un embrassement d’amour ou de mort pouvait le sauver de la folie, et puisqu’il ne pe
u’il ne peut plus donner l’amour à la farouche Flamme il lui donne la mort en l’étranglant. Encore une fois on peut remarque
énagements qu’il écrit à un révolutionnaire italien, jadis condamné à mort par le parti clérical. Dans sa lettre du 21 septe
t une fois encore, le 3 juin 1864 (II, 31), il souhaite violemment la mort du pape ; pour émettre ce vœu, il use d’un terme
scription somptueuse du triomphe où paraît la grande captive. Dans la mort de Longin, des dialogues philosophiques un peu sé
sur l’esclavage. La servitude était elle-même un adoucissement de la mort , qui, dans les âges primitifs, était l’inévitable
s deux cents ans notre génie national traîne comme un boulet le poids mort , une éloquente émanation spontanée de ce « Grand
bliothèque que Stendhal possédait à Civita Vecchia fut dispersée à sa mort , mais celle qu’il possédait à Paris fut en grande
ur des poèmes Giobbe, Lucifero, et de tant d’autres, garde jusqu’à la mort la jouissance de sa maison. Un geste semblable, p
que, placée secrètement au milieu de la section des hommes et dont la mort leur fut soigneusement dissimulée, influe cependa
ordiales s’établirent entre les trois hommes, qui durèrent jusqu’à la mort de Lamberg, en 1792. La correspondance entre Opit
flammes de ses nombreuses passions, finissant dans le désespoir de la mort d’une belle fille, une fleur magnifique, mais vén
11 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
une bourgeoise chambre à coucher, ou dans cette image d’un condamné à mort , qui, entre une double rangée de gendarmes à chev
toire. Écorchés vivants, « ombres qui semblaient des choses deux fois mortes . Chacune d’elles avait les yeux obscurs et caves,
ur devant un autel dédié à Romulus. Le cardinal Bessarion écrit, à la mort de Gemiste Pléthon : « Notre père et maître, aprè
coulent les lois ou causes secondes ; on doit l’aimer, et accepter la mort et la nécessité du travail, car l’œuvre des six j
lation. Les cieux lui racontent la gloire du Très-Haut, et la tête de mort placée à côté d’un S. Jérôme ne signifie plus seu
tification. « Ô dormeur, qu’est-ce que le sommeil ? Il ressemble à la mort . Pourquoi donc n’accomplis-tu pas une œuvre qui t
aël. Il proclame heureux ceux qui prêteront l’oreille à la parole des morts , qui liront les bons ouvrages et les mettront en
réaliser, qui se cultive. Le premier est un produit fixé et désormais mort d’une culture ancienne ; le second est en culture
olère vraiment sainte. Pour alimenter ses désirs, l’homme déchaîne la mort , la douleur sur toute chose vivante. Dans son pro
aison (291). » Nous surprenons ici une croyance très ancienne sur la mort violente. Il estime, à plusieurs endroits, qu’une
droits, qu’une vie bien employée est toujours assez longue et rend la mort sereine ; il loue surtout le seigneur de bien com
riompher ceux qui n’en dépensent point d’autre et « que le mérite des morts donnât de l’embonpoint à beaucoup de vivants » (2
peut, que j’offre à ta ruine. Ni redore tes jours ni redresser les morts  ! VIII Le jour succède au jour, la semai
il était pressé de compter les tableaux du Titien et courait voir la Mort de saint Pierre, œuvre si précieuse qu’il était d
, œuvre si précieuse qu’il était défendu de la vendre « sous peine de mort  ». Un incendie l’a détruite en 1867. Peut-être la
de l’avenir. Léonard, dans ses écrits, parle avec indifférence de la mort de Ser Piero, son père. Il assiste, sans un mot d
e LXXII, numéro 259, 1er avril 1908, p. 551‑554. Anniversaire de la mort de Carducci L’Anniversaire de la mort de Card
1‑554. Anniversaire de la mort de Carducci L’Anniversaire de la mort de Carducci a été commémoré au Collège de France
ou moins stérile. Il y a donc entente et il y a aussi attente. La mort de Edmond de Amicis Par cela même, la mort de
a aussi attente. La mort de Edmond de Amicis Par cela même, la mort de Edmond De Amicis n’est pas passée inaperçue en
lus gros succès libraires de l’Italie contemporaine ». L’écrivain est mort peut-être riche, et certainement célèbre. La pres
l s’appliquèrent, auprès de Victor-Amédée Ier d’abord, puis, après sa mort soudaine en 1637, auprès de sa veuve Marie-Christ
ais la descendance est encore plus profondément atteinte ; il y a des morts précoces dans l’œuf, des retards du développement
grets et de leurs désirs conscients à l’égard de l’adolescente par la mort ravie ou de l’amante lointaine qui ne s’est pas l
es robes de naissance à ceux Qui tout juste viennent de naître, étant morts . « Il craindra peut-être, et sera muet : Alors
, dans son espérance renouvelée d’une existence sublime au-delà de la mort , où il serait accueilli par l’amour épuré, divini
imité étroite Où un double silence fut le chant de l’amour. Puis la mort est survenue et a brisé la coupe où se buvait tou
mbres succèdent à des jours sombres, il se blottit dans l’ombre de la mort  ; en vain il interroge la Nature et l’Art ; derri
out mirage s’est évanoui, de la suprême espérance ! SONNET XCIX. La Mort nouveau-née. Aujourd’hui la Mort me paraît un p
rême espérance ! SONNET XCIX. La Mort nouveau-née. Aujourd’hui la Mort me paraît un petit enfant Que, lassée, la Vie, sa
mon cœur fatigué pouvait être Avec tes yeux laiteux de nouveau-né, Ô Mort , avant toute fâcherie réconcilié ! Pour combien
Ô Mort, avant toute fâcherie réconcilié ! Pour combien de temps, ô mort  ? Et vont-ils se séparer, tes pas, Jeune enfant e
ndre notre baiser Tandis qu’aux vents nous jetions toute pensée de la Mort , — Ah, Vie ! et ne dois-je avoir de toi à la fin
ras enlacés sur les cous, comme souvent nous les surprîmes ; Sont-ils morts tous ceux-ci pour que tu puisses me porter la Mor
prîmes ; Sont-ils morts tous ceux-ci pour que tu puisses me porter la Mort  ? Rossetti, épuisé de douleur et de maladie, ro
ce qui intéresse l’auteur. De bonne pages sont encore consacrées à la mort de Léon XIII. […] Gabriel Faure : Heures d’Omb
izat l’a voulu. Alfieri arrêtait la catastrophe de la tragédie sur la mort solitaire, terrible, du grand roi qui se jeta sur
en secouant leurs flambeaux incendiaires, se précipitent vers le roi mort . C’était tout. Mais M. Poizat, qui a voulu adouci
is le droit d’ajouter sa propre personnalité à celle d’un grand poète mort  ; de même, aucun sculpteur, si génial soit-il, n’
poète élégiaque et tendre, s’exprime dans la langue pure des maîtres morts , très noblement. Aurelio Ugolini : Viburna, La
qui ont réuni en un volume : Viburna, les vers d’un jeune professeur mort , Aurelio Ugolini. Je suis l’adversaire de la piti
pitié comprise comme élément esthétique. Le sort de Aurelio Ugolini, mort trop jeune, a été peut-être triste. Sa poésie n’e
ie, l’Art, sont en dehors des contingences réelles de la vie ou de la mort . Il ne faut jamais profaner l’expression esthétiq
nt avec les expressions d’un plan simplement sentimental ou moral. La mort d’un artiste ne doit pas nous émouvoir, jamais. S
messe, nous attendrons d’autres artistes la réalisation esthétique du mort . Rien n’est détruit, jamais. Le talent est une se
astique de son inspiration, doivent nous permettre d’estimer le poète mort , sans nous forcer à le « pleurer ». Memento
ard de sa carrière ou de son chemin, se trouve une fois en face de la mort . J’appelle M. Paolieri un grand poète, parce que
es épisodes champêtres de l’amour, des moissons, des vendanges, de la mort . Ses visions sont toujours comme des fresques ori
par des clichés éternels de l’éternel pathétique de l’amour et de la mort , mais œuvre forte, œuvre de passion. Ô tourbillo
e-t-on, inauguré le 9 septembre prochain, neuvième anniversaire de la mort du peintre de l’Engadine. On érigera dans le vest
trois des œuvres les plus célèbres de Segantini : les panneaux Vie et Mort du Triptyque des Alpes, et le tableau Les Deux Mè
fut le véritable auteur de la boucherie de Franckenhausen. Cent mille morts , sept villes démantelées, mille monastères rasés,
oi, de prêcher contre de pareils drôles la ruine, l’extermination, la mort … L’Écriture les appelle des bêtes fauves. Si vous
r est à la fois fanatique, superstitieuse et fantaisiste : il veut la mort du dissident et, ne maniant que la plume, il insu
e la Ville Charnelle, tumultueux et frénétique aussi, où parfois « la Mort tient le volant », dans une folie de vitesse pare
oubliait pas les nombreux pays où se perpétue une figuration des âges morts , et qui par cela même à l’homme qui vit de rêve,
ni Venise. Mais il fallait à ce colosse le cadre colossal d’un Empire mort , et non la sainte fraîcheur de la verte Ombrie, n
s pas, j’irai le chercher moi seule : je veux rencontrer David, ou la mort . 23. Venise au xviiie  siècle. V. Mercure de F
12 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
des de paysage ou d’animaux, qui fut vendue 25.000 francs ; un Christ mort entre des anges de Filippo Lippi (16.000 fr.), un
t été vendue par les héritiers directs du collectionneur peu après la mort de celui-ci, survenue en 1846 ; puis, en 1898, un
été sauvé en Italie par des hommes comme Filippo Corridoni, glorieux mort de Sagrado, comme Bissolati et Mussolini, blessés
lamations du général Diaz affichées dans toute l’Italie menacèrent de mort ceux qui ne rejoindraient pas leur corps dans les
e plus aujourd’hui que l’Isola dei morti, plus tragique que l’île des morts que nous devons à l’imagination romantique d’un B
nt, qui servait comme adjudant à la 10e compagnie, se trouva blessé à mort . Il y eut enfin le combat des Meurissons (8 janvi
au repos, à Grange-le-Comte, puis à Bar sur-Aube, à Avignon. Avec les morts , les blessés, les malades, ils étaient réduits à
aité de la Monarchie avait été publiquement brûlé à Bologne, après la mort de son auteur, par l’ordre du légat du pape. En e
se tordit de rire à ces funérailles du fameux castrat. Sur sa propre mort , Baratta fit une terrible épigramme. Il fut bless
Me couronna d’un chêne tout entier. Une seule personne accompagna le mort au cimetière. Mais elle en valait beaucoup. C’éta
1904, a été dispersée à Berlin en décembre dernier, à la suite de la mort de son propriétaire. La vente des tableaux a prod
VII, numéro 479, 1er juin 1918, p. 567-576 [569-570, 570-571, 576]. Mort d’Amilcare Cipriani Il était né à Anzio le 18 
y, à Montretout. Après la victoire des Versaillais, il est condamné à mort , puis voit modifier cette sentence et le voilà à
rat, ferme jubas ut sol exserit altus. Quatrième centenaire de la mort de Léonard de Vinci L’an prochain il y aura qu
to Le 10 juin, le célèbre musicien et librettiste Arrigo Boïto est mort à Milan dans la clinique de la via Bilanceri. Il
iement. Le docteur arriva quelques instants après. Arrigo Boïto était mort  ; il était midi. Aussitôt on télégraphia au roi,
oit vous être plus cher que vous-même et dont aucun n’a droit à votre mort . Je n’ai pas l’obligation de mourir pour un cito
mars, il devenait maître de chapelle à Sainte-Marie-Majeure. Après la mort de sa femme, il revint à la direction de la chape
ultiver, ni habitants à assujettir, où il n’y a en perspective que la mort , dans des solitudes désolées. C’est de l’histoire
il marche pour la Patrie avec un cœur valeureux. Et quand on le croit mort , il fait encore quatre bonds et le voilà ressusci
oslaves que tchèques, avaient été arrêtés, emprisonnés ou condamnés à mort . Le gouvernement comptait bien, par l’intimidatio
jouissance, jouissance sans écart et sans limite. Deux mois après la mort de Verdi, Arrigo Boïto adressait à M. Bellaigue «
vous répondre, car il fallait vous dire quelque chose de cette grande mort , et je ne le pouvais pas ; j’en souffrais, j’étai
ignez-moi, mon cher ami !) supérieur à ma courte vaillance. Verdi est mort . Il a emporté avec lui une dose énorme-de lumière
Nous étions tous ensoleillés par cette vieillesse olympienne. Il est mort avec magnificence, comme un lutteur formidable et
c magnificence, comme un lutteur formidable et muet. Le silence de la mort était tombé sur lui une semaine avant de mourir.
ais je ne me suis jamais surpris dans un sentiment de haine contre la mort et de mépris pour cette puissance mystérieuse, av
ce mystérieuse, aveugle, stupide, triomphante et lâche. Il fallait la mort de ce nonagénaire pour éveiller en moi cette impr
de l’héroïsme de la justice, de la gloire ! Trois semaines avant sa mort , le 14 mai 1918, le grand Boïto adressait à son a
petit chœur des enfants, pompeusement baptisé Sérénade des Fées, à la mort d’Antonio et au transfert de Lodoletta dans le li
même au troisième, dans toute la scène de la venue soudaine et de la mort de l’héroïne. Le second acte est décidément le pl
pini. Tome CXXX, numéro 489, 1er novembre 1918, p. 131-136. [I] La mort d’Arrigo Boito La mort d’Arrigo Boito (1842-19
89, 1er novembre 1918, p. 131-136. [I] La mort d’Arrigo Boito La mort d’Arrigo Boito (1842-1918) n’est pas seulement un
di G. Pascoli, Rome, Formiggini Giovanni Pascoli, six ans après sa mort , est déjà en train de devenir un de nos classique
manière de Maynard, au t. I, p. 70-71, de ses Mémoires, sonnet sur la mort de Mme de Nevers (1618), et qui est connu, d’aill
13 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
t haut, vous, Fulin, d’Ancona, Baschet, Lorédan Larchey, Maynial, les morts comme les vivants, di Giacomo peut-être. Il n’y a
sanova n’avait rien pour appuyer ses pieds, mais il traînait un poids mort de plus de 100 livres, le moine ; il lui fallait
ce n’était qu’un jeu… Cet homme ne pouvait que me haïr et désirer ma mort . Quand j’étais parti, et qu’il n’avait plus été f
ait bien, à la longue, échapper lui-même à la condition satanique. La mort des deux héros caractérise également un même mouv
nière scène qui le remet en contact avec la cohorte de ses amants. Sa mort et ses obsèques sont l’apothéose, non plus de son
et on possède du curé de San Luca, sa paroisse, une attestation de sa mort chrétienne. Si Jules III ne fit pas de lui un car
cciotto Canudo. Tome CI, numéro 375, 1er février 1913, p. 650-659. Mort de E. A. Butti Avec la mort de E. A. Butti, le
o 375, 1er février 1913, p. 650-659. Mort de E. A. Butti Avec la mort de E. A. Butti, les « cénacles » italiens en géné
pelle de la sorte, n’est qu’un « allumeur » de soifs. E. A. Butti est mort de cette terrible soif qui l’a consumé peu à peu
e terrible soif qui l’a consumé peu à peu depuis sa jeunesse ; il est mort d’avoir cru à la non-croyance, et d’avoir cherché
dans la plus cruelle, la plus implacable analyse de soi-même. Il est mort en invoquant en vain le nom et les attributs de D
iscours, ni fleurs. Silence ! Ma vie fut douleur. Je prie Dieu que ma mort soit paix. » E. A. Butti a été jusqu’à sa fin un
avec l’auteur, en aimant particulièrement les lignes consacrées à la mort de Fra Moriale. Il dit : « Soulever à nouveau je
locale », si l’on peut dire, jusqu’à le faire imprimer sur un papier mort , daté d’une date lointaine ? Et pourquoi a-t-il c
n enfant, pâmer comme une femme, retomber sur la terre comme un corps mort ou rire de bonheur au rayon de belles étoiles, il
s voici dans l’Au-delà, au milieu des Ombres et des « têtes vides des morts  ». En ces trois épisodes remplis de merveilleux,
ois rigoureuses, qui le relient à ses voisins ; et, comme du pays des Morts nous distinguerons le fleuve Océan, ce sera sur q
Et ainsi les cadres où apparaissent les Géants, la Magicienne et les Morts du vieil aède, de l’aède d’il y a bientôt trois m
ourber sur les rames ; ils font voler les flots dans la crainte de la mort . Ma nef s’échappe à travers une pluie de rochers 
de la Magicienne, ont cessé d’être des hommes ! III. Le Pays des Morts A) Les données du texte L’île de Circé, m
L’île de Circé, maintenant Pianosa, a partie liée avec le Pays des Morts , qui reste à découvrir. Car une distance et une o
vestibule de ce Pays. Si bien qu’il va falloir trouver l’Océan et les Morts non loin de Pianosa et dans des conditions strict
ticulièrement embarrassante pour M. V. Bérard, qui place son pays des Morts , non pas au sud-ouest de sa Circé, mais à 90° de
orts48. Et alors il a bravement imprimé que l’on part non de chez les Morts , mais de chez les Laistrygons 49. N’est-ce pas un
t vers le sud et vers le nord sont donc considérées comme le pays des Morts  ; et le détroit aux grands courants est lui-même
urte54 : entré dans l’Océan à la nuit close, Ulysse débarque chez les Morts quelques heures après. 1° Parlons d’abord des Cim
rraine ; le soleil s’emploie à éclairer non pas les Vivants, mais les Morts , habitants des profondeurs. Il s’ensuit que la su
ompagnement obligé des idées d’Océan, d’Extrême-Occident, de pays des Morts , une sorte de décor infernal, et nous n’en retien
tre par ce même enjolivement cosmographique, les pays de Circé et des Morts sont, dans la pensée d’Homère, voisins l’un de l’
ipal64. Voici donc, dégagée de la lettre du texte pour l’Océan et les Morts , une série d’indications topographiques, dont la
la fin des terres, au fleuve Océan, qui précède et baigne le Pays des Morts , et aux derniers rivages occidentaux qui constitu
èbre séjour. Au-delà des Bouches de Bonifacio, le fleuve Océan et les Morts ont donc pu fréquenter, au moins un temps, les cô
arres que les indigènes appellent encore des maisons de Pluton ou des Morts , domos de Orcu. Pour les étrangers qui débarquaie
re, et les conditions du voyage sont à peu près surnaturelles.   Les Morts . — Et maintenant, nous aussi, franchissons le dét
c le sens d’infernaux. D’où une nouvelle raison de placer un pays des Morts dans notre région. Remarquons-le d’ailleurs, que
topographie s’accordent à faire retrouver tout le pays homérique des Morts sur la côte nord-ouest de Sardaigne, aux alentour
de Sardaigne, aux alentours de l’embouchure du Coghinas. Le Pays des Morts est donc bien là. Comme le fleuve Océan est bien
les mots anciens, les mots sacrés, Qui font les vivants purs, et les morts délivrés. Ainsi, de jour en jour, par ta vertu se
Nanni di Banco ; le Carmine, avec les fresques de Masaccio, ce génie mort à vingt-sept ans, et celles du suave Masolino ; l
celui de Paris, le livre de Londres semble avoir appartenu, après la mort du peintre, à son fils Gentile. Tandis que celui
lletin du Metropolitan Museum, en reproduisant le portrait du défunt, mort le 31 mars dernier, rend un hommage ému et reconn
nce et en fonction » de toute l’élite d’un pays. J’ai parlé ici de la mort de plusieurs « grands hommes » de la troisième It
e point à rendre la vie aux choses qui se trouvent sur le seuil de la mort qu’il semble avoir usé en terre d’Afrique tous le
es strophes des Feuilles d’Automne ou les Stances à du Perrier sur la mort de sa fille. Le gouvernement italien a déjà satis
té — le plus combattu aussi — et par conséquent le plus lu, depuis la mort de Carducci, ne soit pas un poète, un créateur, m
se, mais toutes ces choses, les cruelles Destinées, pour me rendre la mort plus amère, me les ont montrées plutôt que donnée
ses amis, les portes de Florence. Il fut mis à la torture, condamné à mort , ainsi que ses quatre co-accusés, et, quoiqu’on s
de l’humanité — qui, à l’occasion, se traduisait par des sentences de mort  — n’allait pas avec celui des humanités. Il avait
ent, qui mérite l’honneur d’être connue et appréciée à l’étranger. La mort a pris beaucoup d’écrivains de la vieille générat
didactique sur les papillons. Sergio Corazzini a été révélé après sa mort (il est mort très jeune) et son œuvre se résume d
ur les papillons. Sergio Corazzini a été révélé après sa mort (il est mort très jeune) et son œuvre se résume dans un petit
êtes dont les agitations, les courses, les bonds désordonnés avant la mort m’enchantaient. « Hors du temps de la Befana, ma
et contenant un petit morceau d’or, un autre d’argent, un petit os de mort et un aimant. Il recommanda à ma mère de ne point
é ; les pierres des monuments nous permettent d’évoquer le visage des morts . Je ne le chicanerai que sur un seul point : la f
539. Cette évocation fait défiler devant Ulysse d’abord une foule de morts les uns après les autres ; puis, devenue plus int
t été la place de confirmer les identifications de Circé, du Pays des Morts et des Laistrygons, et de montrer leurs relations
re des vivants (Porto Pozzo) et à Perséphoneia (Coghinas) au pays des Morts . Mais il y faudrait une démonstration demandant d
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
nts, au centre des évocations, au centre d’un rêve de langueurs et de mort . Le roi prisonnier des Bolonais, le roi vaincu, e
e télégraphique une belle tragédie. Vous souvenez-vous du récit de la mort du vieux Pline par son neveu ? M. DEL. — Oui. C’e
bleu. Plus loin, au large, je croyais assister à la résurrection des morts , tant les flots s’agitaient sous le blanc suaire
rester seul ; et la violation de cette solitude devait être cause de mort pour ceux qui voulurent s’approcher de cet esprit
. Florence était pour lui le monde. Aussi l’exil était-il pire que la mort et le vrai Florentin ne concevait-il pas de peine
nt, qu’il n’est point au milieu d’elle l’exilé d’un jardin de délices mortes . Il veut la connaître, il l’observe, il sent que
our de la divinité, par désir d’une vie plus pure. Saint François est mort depuis deux siècles seulement, et les ordres sont
semble que toute la nature célèbre le triomphe de la vie resurgie. La mort même a perdu son aspect effrayant : la mort est u
he de la vie resurgie. La mort même a perdu son aspect effrayant : la mort est un sommeil dans l’immortalité du souvenir, un
ns et ses espérances, jusqu’à la catastrophe, c’est-à-dire jusqu’à la mort de Judas, qui se supplicie pour ne pas assister à
supplicie pour ne pas assister à la fin de son Maître trahi ; et à la mort du Christ qu’on supplicie implacablement. Le Mal
, dans la dernière des quatre heures que dure le spectacle. Judas est mort , le Christ expire douloureusement, et la double m
tacle. Judas est mort, le Christ expire douloureusement, et la double mort est suivie d’une double apothéose : celle de Juda
ulatoire. — Abolition de la politesse, des arts, de la grâce ; mise à mort d’Isadora Duncan. — Réglementation de la vie expl
sonnables ou privés de raison, affrontent les dangers et courent à la mort . Les lions, les ours, les sangliers et les tigres
le et empêche la vertu raisonnable d’agir ; ainsi il cause souvent la mort . L’homme, séparé du parfait bien, ne peut jouir d
derrière le char : Orphée, que le désir d’Eurydice conduisit chez les morts  ; Alcée, qui chanta si doucement, et Anacréon et
, seule belle. Il ne s’agit plus de descendre farnienter sur les eaux mortes de Venise, mais d’entrer en contact à Milan, à Ro
ue, la clé du songe qui lui fit écrire tous ces poèmes. Il annonce la mort du grand Poète, le grand Croque-mort, le grand Pl
en uniformité on l’entend monter du fond des marais : d’Annunzio est mort au son des applaudissements ! On se demande : es
es aquarelles peu esthétiques mais assez photographiques d’un peintre mort dernièrement, Ettore Roesler Franz. Ce peintre, f
d a créé une beauté nouvelle, la beauté attristée des ruines et de la mort , la beauté fragile des choses vivantes qui vont m
thée de Cappadoce, au moment d’aller au martyre : Déjà, devançant la mort , mon esprit voit s’ouvrir de nouveau les royaumes
iques, et sous la direction du conservateur, le peintre Ludwig Seitz, mort malheureusement il y a quelques mois avant d’avoi
omme la Tête d’Annibal apportée à Prusias, le Jugement de Salomon, la Mort de la Vierge, Marie au Temple, le Palais d’Hérode
ue Sarcey publié, par une délicate attention, au lendemain même de la mort de Pagello. (Revue hebdomadaire, mars 1898.) Le M
et la Réforme de l’Église, Hachette, 7 fr. M. Achille Luchaire est mort le 13 novembre dernier, à l’âge de soixante-deux
cassette royale, et c’est dans une église anglaise que ses amis, à sa mort , élevèrent un monument à sa mémoire. Pourtant, c’
ie. C’est elle qui veut que tout s’accomplisse dans le feu et dans la mort , ainsi que nous le voyons dans l’œuvre d’Euripide
evaux fous qui passionnent l’ardent Hippolyte et l’entraînent vers la mort . M. Hugo von Hoffmannstal a vu Elektre tordue dan
le châtiment que Poséidon doit lui accorder. Et lorsque Hippolyte est mort , la grande et sombre flamme de l’amour luxurieux
Pâle, presque déjà immatérielle, elle invoque de la déesse chère à la mort , de la chaste Artémis, la vengeance inéluctable.
rit, Ô étoiles, sur l’entrée de la Nuit, Phèdre l’inoubliable. Cette mort est plus belle, certes, que le suicide par la pen
d’assister à sa catastrophe, présider à sa transfiguration devant la mort et dans la mort. Les épisodes multiples racontés
catastrophe, présider à sa transfiguration devant la mort et dans la mort . Les épisodes multiples racontés par les personna
Rerum insignium index, le poète a indiqué lui-même ces épisodes : la mort de Capanée, la danse d’Hélène nue devant l’autel
ormés, les maudits hérétiques ont fait de terribles progrès depuis la mort du roi Henri. « Un coup de lance fut cause de tou
iers des Farnèses. Il a dû rejoindre son maître et quitter Avignon la mort dans l’âme en se retournant de loin en loin pour
ent j’épuiserai mon sort, Une, donc toute à moi, toujours, jusqu’à la mort , Au-delà de la Mort, je demeurerai seule. Et Mll
sort, Une, donc toute à moi, toujours, jusqu’à la mort, Au-delà de la Mort , je demeurerai seule. Et Mlle Amalia Guglielmine
Pietro Lucini, qui chante un Chant d’Angoisse et d’Espérance, sur la mort de Messine, atteint aussi un lyrisme beau de haut
es d’exaltation ? Simplement, il avait assez de tous ces vieux restes morts , qui ne lui parlaient que de morts, depuis trop l
ait assez de tous ces vieux restes morts, qui ne lui parlaient que de morts , depuis trop longtemps morts et piétinés par l’ac
estes morts, qui ne lui parlaient que de morts, depuis trop longtemps morts et piétinés par l’activité stupide de la vie… la
s l’avait créée avec amour, il était beau, lui aussi ; mais depuis sa mort si lointaine, combien furent nombreux et divers c
d’amour saine et forte, et fait jaillir le bonheur, créant, après la mort du marchand de fromages, la famille que la nature
tout artiste moderne, dégagé et non libéré de l’esprit des religions mortes , et aspirant à d’autres naissances, ils poussent
eurs… Mais le monde officieux tient à honorer à sa manière les grands morts , et il veut voir dans la glorification parisienne
68 %. 9. Louis Bertrand, l’Invasion (Fasquelle éd.), le Jardin de la mort (Ollendorf), la Cina (id.), le Sang des races (id
chelieu, Paris. 21. Maurice Barrès : Du sang, de la volupté et de la mort , Fasquelle, éd. — Comtesse Anna de Noailles : la
’il faut accepter. 79. Charles de Bourbon-Vendôme, cardinal en 1548, mort en 1590. 80. Charles de Lorraine-Guise, cardinal
-Guise, cardinal en 1547. 81. François de Tournon, cardinal en 1530, mort en 1562. 82. Jean Bertrand, cardinal en 1557, ar
15 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
esse de Guido semble s’effondrer avec son bonheur ; près de ce lit de mort , il cherche en vain un espoir, il éprouve le beso
de ces deux âmes, le père et le fils athées, devant Ie mystère de la mort  ; acte superbe, je suis heureux de le constater,
yeux, et il a placé, comme entre deux infinis, la mer et le ciel, la mort et l’espoir, un couple d’amants qui, par hasard,
tout bonnement comme un excellent librettiste : même en France, à la mort de Giuseppe Verdi, lorsqu’il fallut nommer son su
son amour sauvage et violent, qui lui apporte enfin la volupté et la mort . On voit bien que M. Boïto n’a eu qu’une vision d
our. On savait sans doute déjà à la cour pontificale la vérité sur la mort de Monaldeschi, vérité qui n’a pas fait encore be
à la trahison. Christine ne le fit pas assassiner. Elle le condamna à mort et le fit exécuter. Les exécuteurs ne valaient pa
i ont permis de découvrir. Il analyse avec soin l’œuvre de l’artiste, mort prématurément avant d’avoir achevé sa tâche.
eligieuses et où Nicoletta arrive à pénétrer grâce au désordre que la mort d’un religieux produit dans la maison. Lutte viol
nière fois, le fortifier dans sa croyance. Nicoletta est vaincue : la mort avec toute sa majesté surnaturelle va le faire re
prend toutes les fois qu’il a peur de sombrer quelques mois avant sa mort naturelle. Le fait est que le Roi de Nirvanie a é
le peuple et la couronne. Quelques échauffourées ont pour épilogue la mort d’un enfant qui tombe le crâne ouvert sous une dé
16 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
r Lorenzo Stecchetti qu’il dépeignit sous les traits d’un jeune poète mort poitrinaire à la fleur de l’âge. Le public fit le
s le pressoir, donneront un doux nectar étincelant comme le rubis et, mort , j’aurai la consolation de rendre service aux viv
oles (en italien), qui se peuvent traduire en français par : « Il est mort à trente ans. » C’est dans ces termes que Olindo
cchetti. Lorsqu’on apprit que le vrai auteur de Postuma n’était point mort , qu’il se portait fort bien, qu’il atteignait l’â
ussi pour les lettres, Stecchetti, malgré sa métamorphose, était bien mort , mort comme poète. Guerrini, dans la suite, eut b
our les lettres, Stecchetti, malgré sa métamorphose, était bien mort, mort comme poète. Guerrini, dans la suite, eut beau fa
du poète Lorenzo Stecchetti, de son vrai nom Olindo Guerrini, qui est mort à Bologne le 21 octobre 1916, âgé de 71 ans. L’hi
e très violentes guerres, auparavant, n’avaient point vu cependant la mort de l’art. Chateaubriand écrivait Les Martyrs vers
t d’extermination, beaucoup plus vides de moyens de destruction et de mort que ne l’est le nôtre, notre maudit et exécrable
s pestes, des épidémies, incompréhensibles et paniques ; une odeur de mort se mêlant, dans les rues où brûlent les cierges,
ez singulier, à première vue, que les arrière-neveux d’un compositeur mort en 1848 prétendent toucher les droits d’auteur de
de vue, digne d’être médité. Sans doute l’Amérique avait à venger la mort de ses nationaux et à défendre son commerce menac
y paraissait portant la bannière de sa société. Maintenant qu’il est mort la municipalité va prendre possession de la banni
a jouissance pour toute sa vie, de sorte qu’elle y restera jusqu’à sa mort . Si Cepperello trouvait à la vendre maintenant, c
femme peut vivre, puisque l’on n’entrerait en jouissance qu’après sa mort . Il ne me semble pas que l’on doive conclure l’af
Un homme a eu un accident en la transportant, il a été écrasé et est mort sur le coup ; moi-même je risquai d’y perdre la v
t. Tous ceux qui étaient autour se trouvèrent en très grand danger de mort , et une admirable pierre est perdue. Ce carnaval-
Si je ne devais plus y penser, je crois qu’immédiatement je tomberais mort . XX. À messer Tommaso dei Cavalieri, à Rome.
tant de douceur que je ne peux sentir ni l’ennui ni la crainte de la mort , tant que je le garde en ma mémoire. Si mes yeux
long du Vardar, et ce sont d’autres paysages, d’autres épisodes : la mort d’un village ; la messe des Trépassés ; le récit
a quand même une des grandes pages de la campagne d’Orient. Échos. Mort du poète Bellotti Mercure [Guillaume Apollinair
ctobre 1917, p. 568-576 [569]. C’est dans un hôpital de Vienne qu’est mort le poète spalatin Arturo Bellotti qui pendant de
joug ; ses deux derniers grands hommes, Wagner et Nietzsche, étaient morts depuis longtemps et n’avaient pas été remplacés,
de gens illustres voit creuser dans les arts un trou profond avec la mort du père Odorisio Piscicelli, descendant d’une des
it éminemment latin, il racontait avec douleur, peu de jours avant sa mort , les dommages que l’occupation allemande avait fa
et nous produisons dans l’ombre. » Et ce savant modeste et actif est mort dans l’ombre du cloître où il vivait. Les Mais
nni Papini. Tome CXXIV, numéro 465, 1er novembre 1917, p. 147-151. Mort de Giovanni Boine La jeune littérature italien
revenant. On vient de réunir les lettres que le poète Guido Gozzano, mort l’année dernière, avait envoyées à un journal de
Patriot and Poet », par Beulah B. Amram, qui raconte l’histoire de la mort des soldats-poètes Byron et Brooke, anglais ; Koe
pour la célébration, le 14 septembre 1921, du 600e anniversaire de la mort de l’illustre poète florentin, Benoît XV s’écrie 
s nations coalisées auront échappé au danger de la servitude et de la mort civile. Les peuples conserveront le droit de disp
œuvres qui se trouvaient dans la maison de l’artiste pour qu’après sa mort rien ne soit dérobé. 27. Vasari. 28. Pour la fa
esquels on bâtit. » 54. À la suite de cette lettre, San Gallo étant mort , le Pape chargea Michel-Ange de continuer les tra
relier le tout par un pont sur le Tibre conduisant à la Farnésine. La mort l’empêcha de réaliser ce projet. 55. D’après Rom
17 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
es mesures en faveur des familles des combattants, des blessés et des morts , sont appliquées dans un esprit bureaucratique ét
russe de naissance mais parisien d’élection, le baron de Schlichting, mort en août 1914, de toutes ses collections, magnifiq
lorieuse, quelque vétéran rendu vénérable et cher par l’âge et par la mort prochaine. Les luttes sociales attiraient moins l
bserve lui-même incessamment durant l’action avec un calme lucide. La mort interrompit trop tôt cette analyse qui, achevée,
zia. Il avait 27 ans. Sa dernière page, envoyée peu de jours avant sa mort à un journal de Cesena, l’Azione, est une des plu
iguée, après qu’elle aura bu le sang d’un pareil massacre ; quand les morts et les blessés, les torturés et les abandonnés do
vre leur chemin, à faire des enfants sur cette glèbe qui recouvre les morts  ? On les interrompt, ils recommencent ; on les éc
l’obéissance à l’instinct de la nation. On dit que Serra a cherché la mort , sur le Carso, où il l’a rencontrée le 20 juillet
a foncière noblesse de sa nature et surtout des possibilités qui sont mortes avec lui. Alfredo Panzini Parmi les amis de
rso (Firenze, La Voce) dont on a publié une deuxième édition après sa mort , était une espèce d’autobiographie physique et cé
lui valurent la rancune des Italiens de Trieste : il a racheté par sa mort ses sympathies pour sa race. On annonce de lui un
Guido Gozzano Il nous faut aussi dire quelques mots d’un troisième mort  : mais celui-là n’a pas eu le bonheur de mourir d
de mourir devant l’ennemi : Guido Gozzano, bien que jeune encore, est mort de phtisie en août. Il jouissait d’une certaine r
puis la séparation de MM. Carrà, Palazzeschi, Papini et Soffici et la mort de Boccioni (tombé de cheval pendant qu’il faisai
to Boccioni Umberto Boccioni est-il le premier futuriste qui soit mort , semblable à Godeau qui rut le premier Académicie
r Académicien à trépasser ? Je ne sais. Il est en tout cas le premier mort d’entre les futuristes dont le nom est un peu con
e brisa dans cette chute. Futurisme italien À la suite de cette mort , il ne reste plus guère autour de Marinetti que d
peu partout. Dans un beau roman, autrement puissant que le Sens de la mort de Paul Bourget, Fogazzaro avait traité de cette
fait pas allusion à une survie où elle pourrait se retrouver avec ses morts . — C’est une réaliste. Entre deux êtres aussi dif
ion. Au goût des légendes héroïques, au mépris de la douleur et de la mort , il croit indispensable d’allier l’esprit de domi
pourrait créer l’unité morale de toutes les classes. Le mépris de la mort est le plus grand facteur de vie , dit M. Enrico
dit M. Enrico Corradini, — à une condition, c’est que le mépris de la mort soit un stimulant pour nos volontés, mais un stim
point à souffrir. Quand le général japonais Nogi s’écriait, après la mort de ses deux fils tués dans une bataille : « Leur
ini, il faut, quand c’est nécessaire, savoir atteindre, au-delà de la mort , un but caché dans l’ombre des siècles futurs. Vo
’est la première des solidarités : la solidarité nationale jusqu’à la mort . La formule est d’allure cornélienne. Dans le m
ins — je mentionnerai seulement Renato Serra, devenu célèbre après sa mort sur le Carso — sont absolument indemnes de toute
18 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ète et la première que je lis était de M. Dandolo, qui m’annonçait la mort de M. de Bragadin. Je perdais un homme qui, depui
ciotto Canudo. Tome XCV, numéro 351, 1er février 1912, p. 655-661. Mort de Mario Rapisardi Mario Rapisardi n’a pas eu
stes qui l’avaient toujours suffisamment renié. Le poète sicilien est mort dans son île enflammée, aux pieds du sublime phar
ieds du sublime phare de destruction qu’il avait aimé : l’Etna. Et la mort du poète n’a pas distrait un seul instant les jeu
s au-delà de la Sicile, vers l’Afrique en guerre. Mario Rapisardi est mort en vain entre les yeux des Italiens qui convoiten
tude de fierté très farouche, que tous les deux ont gardée jusqu’à la mort . Mais, dans la lutte, Carducci fut le plus fort.
ux qui songeaient à la nouvelle renaissance de l’Italie. Carducci est mort plein de gloire, Rapisardi n’est pas mort solitai
e de l’Italie. Carducci est mort plein de gloire, Rapisardi n’est pas mort solitaire. Il est évident que si l’œuvre de Cardu
i, c’est la Sicile tout entière, qui a été profondément remuée par la mort de son plus grand poète, dont l’unité et l’étendu
s bibliothèques et nos musées, asiles de « traditions moisies », de «  morts qui encombrent les chemins », doivent être voués
abnégation et du dévouement le plus désintéressé. En terminant par la mort de la femme, pourrait-on l’accuser, lui, le volup
çu par procès-verbal du commissaire Dorival, du 18 octobre. De Paris, mort le 31 octobre 176711. Le succès de cette recherc
d’une observation aiguë et très moderne ; […]. Lettres italiennes. Mort de Giovanni Pascoli12 Ricciotto Canudo. Tome 
e, entraînant vers ses jeunes maîtres devenus orphelins un message de mort , l’image funèbre qui a demeuré dans l’esprit du p
me toute, on peut aisément s’habituer. Mais la constante vision de la mort tragique avait creusé dans son génie un puits san
ù, dans des lueurs livides, il ne pouvait entrevoir que la face de la mort . Aussi n’a-t-il jamais pu chanter à gorge déployé
bonté des promesses et des souvenirs, de la vie merveilleuse et de la mort immanente, telles que les choses humbles et solen
ant. Il chantait le foyer, devant lequel on se chauffe, au milieu des morts chers qui viennent s’y asseoir, Cherchant des fa
ombres inévitables des êtres qui viennent de tous les horizons de la mort , qui vont vers tous les horizons de la vie, répét
eux des moissons et ceux des vendanges, ceux de l’amour et ceux de la mort , sans trêve, sans trêve. Le poète a chanté toutes
sèdent aujourd’hui. Or, 47 + 26 = 73 ans. C’est son âge quand il est mort au mois d’août. On peut dire que cette page 341 a
. On peut dire que cette page 341 a été écrite quelques mois avant sa mort . Cet accident l’a empêché d’aller plus loin. En b
dû au sculpteur italien Luigi Betti. […] Une œuvre inconnue sur la mort de Louis XVI Un érudit italien, M. Aldo Ravà,
do Ravà, a découvert récemment un recueil de poésies inconnues sur la mort de Louis XVI, dont il a publié quelques curieux f
rs 1793 à Casanova : « Je suis en train de composer un ouvrage sur la mort de Louis XVI ! » L’exemplaire a été trouvé dans
sieur le Duc de Choiseul, et publiées à Londres par l’auteur après la mort de Louis XVI. — Londres, se vend pour un shilling
Au soi-disant fils d’un cocher n’est pas moins curieuse : Louis est mort  ! Que reste-t-il à ta fureur ? Que veux-tu ? Que
de vêtements et des ossements épars. Sous cette forme lamentable, les morts sont-ils donc maintenant les seuls habitants de l
ouche sous deux oliviers, après avoir amassé un épais lit de feuilles mortes . Il s’endort ensuite d’un sommeil profond et ne s
ir, il reste dans cette littérature de portraits, paysages et natures mortes , de tableaux portatifs, qui répond assez bien à l
t les riches collections que, de concert avec son mari, puis après la mort de ce dernier, elle avait réunies dans son hôtel
uelques feux d’étoiles ravis à l’éternel artifice de l’amour et de la mort . Je dis artifice, car ni l’amour ni la mort n’exi
ifice de l’amour et de la mort. Je dis artifice, car ni l’amour ni la mort n’existent réellement. Nous nous imaginons aimer
irable situation, la beauté de la mer ; des vestiges de civilisations mortes et quelques rares édifices, — malheureusement ret
me mécanique aux parties remplaçables qu’on délivrera de l’idée de la mort et partant de la mort elle-même, cette suprême dé
es remplaçables qu’on délivrera de l’idée de la mort et partant de la mort elle-même, cette suprême définition de l’intellig
s, sinon de chercher à se mieux vendre chez son libraire. Les entêtés morts ou devenus fous, on retrouva les autres en train
ans et les autres drames promis, un volume sur la Contemplation de la Mort . Si M. d’Annunzio n’appartenait pas, obstinément
e poète développe dans toutes ces pages consacrées au spectacle de la mort , plus qu’à la mort, les deux vers qui sont le thè
ans toutes ces pages consacrées au spectacle de la mort, plus qu’à la mort , les deux vers qui sont le thème intérieur de sa
ta e la paura de la morte, entre l’ennui de la vie, et la peur de la mort . Son âme oscille de la sorte, entre la mort loint
la vie, et la peur de la mort. Son âme oscille de la sorte, entre la mort lointaine de son ami Pascoli, le grand poète de s
e grand poète de sa patrie redressée dans sa force, et l’agonie et la mort présentes d’un voisin obscur, un vieillard qui fu
se nommait Adolphe Bermont. Entre l’ennui de la vie, et la peur de la mort … Le poète ne retrouve pas encore l’équilibre, le
n seul mot : Dieu. Mais il retrouve, devant le spectacle répété de la mort , le calme d’une résignation. Il courbe ta tête, b
iquement paisible, du frère et de la sœur, jetés dans la mêlée par la mort tragique de leur père assassiné. Pendant de très
ait, celui de Mario Rapisardi. Mais j’ai signalé ici même, lors de la mort de ce grand poète, les luttes « régionales » qui
t siciliens). Les étudiants milanais semblent perpétuer même après la mort du poète l’hostilité qu’il endura si fièrement to
Isle-Adam, est certes inépuisable ; celle des « concierges des grands morts  », selon un mot de Moréas, est absolument féroce.
oyablement dans des papiers oubliés, dans les vieilles maisons que la mort ouvre à toutes les curiosités, on le cherche dans
et se déversent sur la librairie. Ils nous permettent d’assommer des morts avec notre infaillible psychologie, de les traite
és en disant : — Pour être auprès de vous, je risquerais cent fois la mort . Enfin, je puis vous parler, enfin, je puis vous
bservais les choses, immobiles et silencieuses comme si elles étaient mortes , et je fouillais d’un regard méfiant les coins tr
de symboles, se survit et a tort de se survivre. § Ce ne sont pas les morts qui vont vite. Ce sont les jeunes. Le phénomène d
, autour de lui, et il ne s’étonne pas que peu de place occupent les morts , bien moins que nature. Et quelqu’un d’eux fut ma
19 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
de lui : « Pisanus omnium pictorum hujusce ætatis egregius. » Et à sa mort , Fazio écrit : « In pingedis formis rerum sensibu
des Américains croyaient acheter des cartes transparentes d’art ! La mort et deux années ont changé la manière de voir, mêm
la forme d’une tête de cadavre, exerçant toutes les puissances de la mort . Ce qu’on peut appeler la fascination de la corru
e farouche pour s’échapper du cerveau de la Méduse. La teinte dont la mort violente est toujours accompagnée se retrouve dan
Béatrice d’Est, en qui Léonard semble avoir surpris quelque indice de mort prématurée, la peignant sévère et grave, pleine d
rt prématurée, la peignant sévère et grave, pleine de la pureté de la mort , en des vêtements tristes, couleur de terre, ench
ssai pensif de Goethe sur les tristes destinées de cette peinture. La mort en couches de la duchesse Béatrice fut suivie en
de Florence, abandonnées peut-être un peu aux légères pensées par la mort de Savonarole — le dernier racontar qui circula (
nouit pour fleurir en France sous une forme exotique. À l’égard de la mort de Léonard, deux questions restent entières, aprè
Puis-je espérer, à force d’amour, de ranimer un cœur qui ne peut être mort pour cette passion ? Mais peut-être suis-je ridic
écrit Henri Brûlart dans son autobiographie. Mais trois ans après la mort de la bien-aimée, nous le trouvons de nouveau ins
elles se redressèrent et étreignirent leur proie. Longtemps après la mort de Savonarole, les « piagnoni15 » demeurèrent éto
sion. Ses prédictions continuaient à se réaliser : Charles VIII était mort encore tout jeune ; l’Italie était accablée de ma
ts pour parsemer religieusement de fleurs à chaque anniversaire de sa mort l’endroit où s’était élevé son bûcher. Il ne m’ap
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
fauts. J’invoquai ainsi une œuvre digne de l’auteur du Triomphe de la Mort . La publication de la pièce en volume répond sur
ns ses propres veines bondées. » Il parle aussi de la nécessité de la mort , pour que cette vie héroïque, qui n’a pas pu se r
hume qui faisait dire à Ulysse des paroles de profonde pitié sur Ajax mort et lui faisait répondre fièrement à Agamemnon : «
21 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
au moins, le catalogue de ce tant bizarre éditeur, M. Isidore Liseux, mort récemment dans la misère ou presque, après avoir
ent au genre sombre ; l’amour y est exalté, mais comme le frère de la mort . Nous n’avons pas dans ce premier volume la concl
e de Dœnnigy, qui a été la cause du duel avec M. de Rakowitz et de la mort de Lassalle), des études sur Giacomo Leopardi, et
politiques, dans ses exils, dans les prisons du Spielberg, jusqu’à sa mort  ; on ne peut pas être un biographe plus amoureux,
tion que cette dernière n’entrât en possession des manuscrits qu’à la mort des deux femmes de chambre de M. Ranieri, usufrui
22 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
t côte à côte sur le dossier sculpté du siège et figés blêmes dans la mort , est à cet égard un modèle d’habileté et vraiment
« Mon intention, pour assurer la paix de l’Europe, était de frapper à mort l’Empire Russe. Je visai au cœur, mais — l’empere
de Beppo ? Retiens bien ceci : si, un jour ou l’autre, on annonce la mort soudaine de Stella- Lucente, nous serons trois à
t, et n’hésite plus entre un scandale, une existence lamentable ou la mort .   Il l’avait épousée par amour. Elle appartenait
rmée. En continuant à lui obéir, sers-moi ! — Devrais-je y trouver la mort  ! Antonio pensait que Beppo était le seul être qu
n’était jamais retourné en Angleterre, sa patrie véritable, depuis la mort de ses parents, survenue il y avait une quinzaine
tragédies que nous révèlent les chroniques ;.dans ce décor pompeux et mort  ! Venise est belle comme une femme qui aurait exp
ntement. — Votre portrait ! s’écria-t-elle. Comme s’ils n’étaient pas morts ceux qui auraient pu rendre la beauté de ce front
e rio. Ne croyez-vous pas que les pensées de vengeance, d’amour et de mort peuvent atteindre, dans cette atmosphère, à leur
arrivé… un accident de chasse… — Ah ! s’écria Wellseley, Antonio est mort  ! Elle nous regarda, d’un air stupide : — C’est m
lle nous regarda, d’un air stupide : — C’est mon pauvre Beppo qui est mort  ! Voici la lettre. Antonio apprenait, en quelques
est Aurora ! Nous la délivrerons, Enea ! Antonio et le vieil Ugo sont morts peut-être ! Elle m’attend ! Elle est libre ! Le s
o me firent horreur ! Je n’osais plus réprimander mon fils. Depuis la mort de Beppo, il devint le maître ! Quelle fut l’exis
it pas souffrir. Jamais je n’entendis de scènes. Cela dura jusqu’à la mort d’Antonio. Les fièvres l’emportèrent. J’ai vécu a
que qui joue, un brave garçon. Il est entré à notre service, après la mort d’Antonio ; et il a gagné ma sympathie par son dé
ittant Venise, je me suis installé dans les environs de Mantoue. À la mort d’Antonio, je me suis proposé comme domestique. J
er ainsi un foyer d’art dont leurs concitoyens profiteront après leur mort . Tel fut le cas, par exemple, de M. Benjamin Altm
public qu’il est, à l’heure actuelle, notre meilleur poète. Depuis la mort de Giovanni Pascoli — dont les étrangers ignorent
Tome CVIII, numéro 404, 16 avril 1914, p. 861-865 [864, 864-865]. Mort de Paul Heyse [extrait] […] L’idéalisme de Pau
ns la première, il étudie les cas d’auto-prémonition de maladie ou de mort  ; dans la deuxième, les prémonitions de maladie o
adie ou de mort ; dans la deuxième, les prémonitions de maladie ou de mort « regardant des tierces personnes » ; dans la tro
23 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
. Mais ceux qui pensent en leur cœur des choses défendues assument la mort et la captivité : surtout ceux qui aiment ce sièc
eur Boèce, Maître des Offices à la cour de Théodoric et qui fut mis à mort sur des accusations assez obscures portées contre
ne laisse rien qui puisse lui survivre. Avec lui, ses Causeries sont mortes . De son vivant, cette espèce de Marquis de la Sei
Comme une barque, perdues les rames, je ne vaux plus rien. Amour est mort . Vita Moderna (Milan) : une étude de Enrico A. 
e de Saint-Étienne-le-Rond, lequel est du temps du pape Théodore Ier, mort en 649. Le style de cet ouvrage est bien byzantin
24 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ude l’apprendra et ne s’en souciera pas… Et, un matin, on le trouvera mort , sur une planche, dans sa maison, près de l’Arc d
ivres sont opaques, sans éclairs, sans frisson ; ce recueil est né et mort presque le même jour sous cette guigne qui semble
dernier sanglot, l’angoisse de sa pudeur déchirée ». Le fantôme de la mort a disparu, et parmi les ténèbres de cette nuit, l
é ce livre curieux, où il raconte avec leurs détails tous les duels à mort de ce siècle, depuis 1801 jusqu’en juin 1899. Il
en causant, où est (celle qui est) ma vie, où est (celle qui est) ma mort  ? Pourquoi n’est-elle pas comme d’habitude avec v
e entrevoir de l’affection pour sa mère et pour sa patrie. Condamné à mort il écrivit, outre l’Épitaphe, ce quatrain : Je s
sur Baudelaire. Tome XXXV, numéro 129, 1er septembre 1900 La Mort d’Orphée Luciano Zùccoli. Traduit de l’italie
chantes, encore penchées au bord du gouffre, ne l’entendaient pas. La mort de Bicornide les grisait d’une effrayante ivresse
rquoi ne retournes-tu pas à la plage ? — Tu nous as toutes blessées à mort , répéta Dircé, les sourcils froncés. D’un geste r
e plaisir rêvé manquait à cette vengeance, comme si la rapidité de la mort avait empêché d’en jouir longtemps à l’avance, de
elle. Pourquoi ne fermes-tu pas les yeux, si je te déplais ? — Il est mort  ! Il est mort ! répétèrent en chœur les autres fe
ne fermes-tu pas les yeux, si je te déplais ? — Il est mort ! Il est mort  ! répétèrent en chœur les autres femmes. — Mainte
erres ». Leur troupe famélique exhibe ses formes vraiment « deux fois mortes  », ses faces inoubliables, ses gestes lamentables
nt la tendresse rêveuse repose le cœur de l’homme. » Loin d’être les “ mortes ”, les villes anciennes, toutes jaillissantes de s
leil, à la lumière particulière du merveilleux pays, aux œuvres quasi mortes et ruinées, qu’aux pages, peintes, laissées vivan
libre cours à mon admiration pour l’Ode au nouveau roi, l’Ode pour la mort d’un destructeur (c’est Nietzsche, mais pourquoi
teur (c’est Nietzsche, mais pourquoi destructeur ?), l’Ode aux marins morts en Chine ; trois merveilles d’harmonie, d’images,
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
Martinelli, qui fabriqua un manche en bois pour la lime qui blessa à mort l’impératrice. Lucheni ne cesse de répéter que Ma
depuis la fuite en Espagne tout enfant, sous le coup d’une menace de mort portée par le roi Joâo II contre sa famille, jusq
irréalisable amour devait, hélas ! le conduire à la folie, puis à la mort . Cette passion fit de lui, dans le genre pastoral
26 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
simulent e mystère que par ce qu’ils contiennent de peur, l’amour, a mort , un dosage heureux de Pétrarque et de Léopardi. E
ureux de Pétrarque et de Léopardi. Enfants, semez des roses, voici la mort qui passe, mais sémerez-vous assez de roses pour
par la folie sénile d’un Mazarinet, vous qui du fond de la terre des morts alliez surgir, chêne dodonique, sonore de prophét
es feuilles vertes. Enfin, n’intitulez pas un roman le Triomphe de la Mort , cela appartient à Pétrarque ; ou les Vierges aux
lite de contes sur des sujets aussi différents l’un de l’autre que la mort dudit Orphée et des scènes de jeu dans les villes
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
e suprême sagesse, indifférente à tous les détails de la vie et de la mort du bétail humain, d’amour de la vie et de volonté
assez reconnaissable sur son génie. La dévotion de Ludovic, après la mort de Béatrice d’Este, hanta pour quelque temps le c
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
’espoir, au milieu d’un grand deuil, ou quelque terrible prophétie de mort au milieu d’une grande fête. Parfois, la parfaite
igieuse et des dogmes de leur Sagesse. Mais ces noms des dieux païens morts , ces attitudes du lointain paganisme amoureux et
lointain paganisme amoureux et orgiaque, qui nous reviennent après la mort du Christianisme, s’ils servent à témoigner de la
oldats gouvernaient encore ; ils commençaient, à peine fauchés par la mort , à disparaître des horizons politiques de l’Itali
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
aire est probablement de 1319 ou 1320, antérieur d’un an ou deux à la mort du poète. De nombreux commentaires ont été faits,
t pas été prédestiné au sceptre universel, Jésus-Christ ne serait pas mort pour le rachat de l’humanité au nom d’une sentenc
sitôt le pouvoir de les satisfaire. Encore Raphaël et Mozart sont-ils morts trop jeunes pour que cette poursuite acharnée de
tait en Autriche. En outre, deux discours du poète, dont celui sur la mort de Garibaldi, et une lettre ouverte à l’occasion
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
fané, l’élévation apportée à la langue par l’auteur du Triomphe de la Mort et de La Fille de Jorio, est devenue un phénomène
ux forces, celle qui évoque et crée la vie et celle qui administre la mort  », Spencer proclama « la souveraineté du sentimen
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
lais obstiné qui voulait voir Voltaire à tout prix, même malade, même mort  ; finalement, Voltaire l’envoya au diable, qui, d
t abîme les dramatis personœ de tout drame historique dans un rêve de mort et de gloire. C’est dans ce rêve perpétuellement
hétique dans les deux romans parus de sa Trilogie de l’Amour et de la Mort . La femme de Un Amour et de Un Inceste, toute nou
32 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
ustement par ce Busolo, déjà admis dans l’hospice et qui, flairant la mort prochaine de sa femme, rôde dans la chambre pour
dernier élan de rancune et de haine, a eu la cruelle idée d’orner sa mort … Les caractères de la vieille dame, de Busolo, qu
va sans dire, catholique. Une jeune femme, Cecilia, dont le mari est mort depuis quelques jours, découvre dans le tiroir d’
captivantes et tragiques où les vaincus pouvaient trouver pis que la mort , la torture, témoin ce partisan de Gauthiot, le p
du grand conquérant romain, depuis le passage du Rubicone jusqu’à la mort , est le fruit de longues études historiques et ar
il de l’éternité), histoire d’un amour incoercible, qui finit avec la mort d’un des coupables. De belles pages : je ne croya
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »
and peintre des Alpes. Segantini, qui était né à Arco (Autriche), est mort sur le Schafberg, en Engadine. Et tandis que l’Au
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »
st pas exagéré ; j’ai vu Naples en dehors de la société. Tout y était mort pour moi. La bonne musique m’eût ranimé : je n’y
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »
la Marche, ce qui le fit appeler Pergolèse. Il dit que Pergolèse est mort à 25 ans, by the Pox. C’est un sot, mais il nomme
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
perdue, en partie, il trouva d’autres hommages. Ceux que lui vaut sa mort ne sont pas, quoi que disent nos journaux dociles
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
l’idée religieuse et du sentiment religieux. La dissolution c’est la mort  ; et le sentiment religieux, dans le sens vaste e
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
t des cœurs humains, tant qu’il y aura la douleur, et qu’il y aura la mort . Lorsque je réfléchis aux événements de politique
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
x tournés vers ce grand exemple, que leur remémorait, hier encore, la mort de Carducci ! Pas de journal ou de périodique, si
40 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
ne belle gravure d’après une tête d’étude du peintre Andrea Gastaldi, mort à Turin il y a deux ans (30 août). Critica Socia
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
choses qu’elle tient occultes. XIV. — Oh ! votre état est pire que la mort , à vous qui fuyez l’amitié de cette Sagesse ! Ava
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
one, où le grand conquérant fit son testament quelques jours avant sa mort tragique. D’autres églises consacrées au même sai
43 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
ouloureuse mélancolie à l’entour d’âmes destinées par la Volupté à la Mort . Dirai-je pour terminer que, contrairement à quel
44 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
raisemblable. Le comte Georges, chargé par la mère de son ami intime, mort d’un accident de cheval, de mettre ordre à ses pa
45 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
s’être moqué de ceux qui ne voyaient dans l’Italie que la « terre des morts  » couverte d’« un amas de ruines glorieuses », co
e nécessité sont excessivement chers. Chaque jour on entend parler de mort et de blessés. Le cousin Giovanni a déjà senti l
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