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1 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
mour était violent et superbe ; c’était un fruit poussé au bord de la mer sous un soleil de feu ; c’était le sentiment roya
a et traversaient la place Vittoria pour faire quelques pas devant la mer . Les beaux arbres de la Villa Nationale étaient e
s des promenades en voiture. Le soir, parfois, il y avait fête sur la mer , le golfe était alors tout brillant de feu, couve
omontoire, contemplant le spectacle sublime du soleil couchant sur la mer , Lina devenait pâle, elle me prenait la main. Et,
ant dans mes jours sans parfum… Je me rappelle certains matins sur la mer , quand tous les deux, assis à l’avant d’un bateau
murmure des eaux que fendait la proue, c’était une jolie musique. La mer était toute bleue, avec de légers bouillonnements
ors un chant inouï d’allégresse ! Je la revois à Syracuse, près de la mer où l’écho du chant des sirènes ne s’est pas encor
regardant l’horizon, où rien n’apparaissait plus que les flots de la mer . Où l’emmenais-je ? Vers quoi ?… L’avenir ! Quel
lté de se consacrer, dans le royaume mystérieux créé aux dépens de la mer . À ce moment, tous deux ont abandonné le culte de
le serait peu pratique, et que par conséquent l’on se trouve dans une mer difficile, imposant des précautions ou de fréquen
comme en imaginent volontiers les montagnards ou les riverains de la mer , à propos de roches qui présentent avec des êtres
; car c’est une grosse affaire de franchir pareille distance en haute mer , et l’on attend bon vent arrière pour se risquer.
ive au nord-est de la Sardaigne, les côtes profondément découpées, la mer peuplée d’îles et semée d’écueils font la navigat
li dans l’île de la Maddalena, mais sur la côte même de Sardaigne. La mer , tout insulaire, que notre expédition traverse de
ombes. En arrière de cet écueil, s’ouvre dans la côte un long bras de mer étroit, appelé Porto Pozzo, le port du Puits. C’e
Puits, « bien que l’entrée soit au nord, il n’y a jamais beaucoup de mer  », disent les Instructions nautiques 19. Tout cec
sur le ciel une silhouette d’Ours très reconnaissable22 : aux gens de mer qui arrivent du sud, il signale l’aiguade voisine
s23 ; 3° Cette île se détache nettement de toute terre voisine : « la mer infinie l’entoure de toutes parts comme une couro
e de toutes parts comme une couronne24 ». C’est donc une île de haute mer . Il ne s’ensuit pas qu’aucune terre ne soit en vu
pas un îlot ; car des habitants y vivent, et puisqu’elle est en haute mer , forcément ils vivent en partie de ses produits ;
cap Circeo, au sud du Latium, groupe de sommets s’élevant à pic de la mer , dont le plus haut approche de six cents mètres,
n n’aperçoive aucune terre, mais on peut fort bien dire d’elle que la mer l’entoure largement de toutes parts. Comme son no
e nos jours était déjà Planaria dans l’antiquité, « De niveau avec la mer , elle échappe pour cette raison aux navigateurs »
te le port circéen à l’aurore50. « Tout le jour, la nef voyage sur la mer  ; jusqu’après le coucher du soleil, et l’heure où
allé chercher le sommeil à cause de la chaleur52. Dans le nord de la mer tyrrhénienne où nous sommes et dans une île natur
et du nord paraissent se rejoindre pour enclore définitivement cette mer , elle montre, dis-je, un détroit resserré et bala
Notre nef odysséenne, dont les courses précédentes se placent dans la mer de Tyrrhénie, reste bien loin du détroit de Gibra
uve, et que nous devons retrouver après elle, aux frontières de cette mer Tyrrhénienne : des conditions analogues de lieu a
la navigation « surnaturelle » d’un jour aurait pu mener Ulysse de la mer Tyrrhénienne aux extrémités du monde. Mais il est
andonnent l’audacieux esquif, s’il pousse droit devant lui. C’est une mer nouvelle, c’est l’inconnu sans bornes ! Le site e
comme là-bas, après les courants d’un détroit resserré, en face d’une mer infinie dans l’ouest, le navigateur antique a dû
iens de Mauritanie et d’Ibérie apprirent bientôt à leurs frères de la mer Tyrrhénienne que l’Océan était beaucoup plus loin
euve modeste, quoique le second des fleuves sardes, qui se jette à la mer sous un angle très aigu. Doublons la pointe de sa
. Doublons la pointe de sable qui appartient au fleuve autant qu’à la mer , et abordons sur la rive opposée. Nous sommes à S
différent des choses : au bas des montagnes les plus éloignées de la mer la station romaine de Juliola avait un port à tou
blanche, là-bas, au bout du voyage, et qui vous sourit du seuil de la mer … Vous ne songez qu’aux palais de marbre, aux camp
d’Orient, jonché de colombes et criblé de minarets ! Vous avez vu les mers étincelantes… les fleuves farouches… les jardins,
re ! XXII. L’heure triste Le bateau rose du soir, au bout de la mer bleue, s’incline et chavire… Dans la pergola, l’é
es constructions peintes à la chaux vive et qui semblent sortir de la mer . Me parlant ainsi, il me tendit sa jumelle pour m
rade naturelle peu sûre et qui ne permet pas de débarquer lorsque la mer est houleuse. Les canots nous mènent à terre avec
aux villes arabes. Sur la ruelle qui, de plusieurs mètres, domine la mer , on aperçoit le panorama admirable de la rade. D’
s tons harmonieux s’aperçoivent distinctement lorsqu’on arrive par la mer . Des boutiques, de grands magasins bordent la cha
implicité de lignes et de couleurs, l’oasis apparaît. Plus loin de la mer , après les souks et les magasins européens, s’éte
Un camp avait été établi non loin de la cité, mais à proximité de la mer , offrant une cible facile à des navires de guerre
e seulement de stationner et qui n’eût pas risqué un petit voyage sur mer . Dès le début des hostilités, les marins le coulè
un regain d’énergie. L’Italie prolongeait ses territoires au-delà des mers . En plein Islam, l’effort péninsulaire allait por
stance éloignée. La voie suit la côte et non loin de nous apparaît la mer plate et lisse comme un cristal bleu sombre insen
é. Le jardin est protégé par des haies de palmes contre le vent de la mer . « Vous voyez bien, me dit l’aimable officier, qu
on peut dire ? Mais tournez les regards vers le bassin oriental de la Mer latine, considérez là les affaires de l’Islam en
blions pas, maintenant, le point de vue austro-hongrois : Adriatique, Mer Égée, le Drang nach Osten, enfin ; ni le point de
i le point de vue russe : sortir de cette bouteille (à l’encre) de la Mer Noire, ouvrir ce goulot, ou cette « glotte » spas
ation trop longue. — Cependant, c’est la délicieuse Tarente ; vers la mer un décor d’idylle ; à l’intérieur un port pittore
années qu’il vécut de notre air enrichi des molécules du fer et de la mer , en fortifiant son corps bien débile, ont gardé à
nettement encore s’il est possible la distinction entre l’Océan et la mer . 52. Od., X, 549 et suiv. 53. La vitesse moyen
2 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ngoissants et farouches de la vallée de Josaphat et des rivages de la Mer Morte ; la notation des multiples souvenirs qui s
ns nos origines, de ces attaches avec les premières civilisations des mers du Nord, bien que postérieures par la chronologie
 comme une flamme sonore », tandis que les arbres, les collines et la mer exaltent sa vigueur triomphante. Du faune antique
, pensif, le chant sauvage qui s’éveille en mai dans la forêt, sur la mer , sur les moissons et les vignes en fleurs ; et ce
ine : quand il s’étend au fond de sa barque, livré aux caprices de la mer , offrant au soleil ses membres nus, il sent de so
espérance dorée, et mes voiles rouges seront gonflées de joie sur la mer … II. Malgré la diversité des pays qu’il a
ntrainte d’aucune sorte : sa vie avec les pêcheurs, ses promenades en mer , ses courses sur les falaises le forcèrent à la d
s des superstitions analogues, des sujets d’inspiration identique. La mer est tout d’abord le thème fertile sur lequel se s
attirés par l’instinct de leur race vers ces « sentiers obscurs de la mer  » dont parlait Pindare, ont souvent porté leur ob
ondément dramatique dans les mœurs primitives et brutales des gens de mer . Ils se sont demandé, quand ils n’avaient pas eu
bligations de la morale. Entre celui qui part et ceux qui restent, la mer met une barrière définitive : quand il s’éloigne
able rupture est consommée : chez lui, il n’est qu’un étranger. — Sur mer , loin de toute affection, de tout secours, de tou
était mort ! Voici Turlendana ! Voici Turlendana ! La nouvelle En Mer (Contes de la Bécasse, 1883) est l’histoire d’un
France et celles d’Angleterre. Par une nuit de tempête, on jette à la mer le chalut, filet gigantesque, suspendu par de lon
lement perdu, broyé par l’étreinte qui l’enserrait. Alors commence en mer , à travers la tempête, un drame terrible : des so
é cette donnée dans sa nouvelle il Cerusico di Mare (le Chirurgien de mer ) : un bateau pescarais navigue entre la côte ital
e l’horreur spéciale de cette situation : l’homme gravement malade en mer , privé de tout soin intelligent, sacrifié à l’int
ts, et de vagues et grands espoirs. Tu navigueras sans répit sur des mers grises, parmi des voiles de brouillard, à travers
image. M. Adolfo de Bosis chante la nouvelle géorgique, l’hymne à la mer , l’hymne à la force de l’homme, l’hymne à l’amour
3 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
latines, ourques de Biscaye, hauts bateaux grecs que les aventures de mer jetaient au port, — et les galères, celles-là mêm
fois ce sont des vaisseaux qui garnissent les côtés ; alors, c’est la mer classique, aux flots sculptés, qui s’enfonce sous
ocure peut se définir par ce terme : l’équivalent psychique du mal de mer . Dès le début l’esprit ressent un singulier malai
sinistre que celle des torches sur la falaise au pied de laquelle la mer s’étendait toute hérissée de vagues et mugissant
flement, projetait un large rayon de lumière sur la hauteur et sur la mer , en se tordant et en s’agitant comme un serpent.
olongé des assistantes ; puis reprenait le mugissement monotone de la mer  ; et de nouveau le sifflement des flammes, les cr
ant il s’éleva une telle clameur qu’elle couvrit le mugissement de la mer , et Cypris fut contrainte d’abandonner sa victime
s de membres, au sommet d’une dangereuse falaise à pic, en face de la mer , un amas confus de membres immobiles et de longs
e divin Orphée tarde à venir, dit Stérope entre deux hurlements de la mer , il nous trouvera toutes endormies. — Je veux lui
 Ne tentons pas Orphée, qui domine les vents et dont la voix calme la mer , dit en riant Maïa avec sa grande bouche humide e
onta et apparut au milieu d’elles. Parfois, dans la grande voix de la mer , il y avait une voix plus faible, un éclat de rir
ous êtes belles comme un rêve… Il se tut un instant : le fracas de la mer l’empêchait de se faire entendre… Au reflet de l’
vous appelle au repos après votre longue nuit d’orgie. Il regarda la mer qui était blanche sur toute son étendue, et encer
Bicornide se recula pour laisser libre le sentier qui descendait à la mer  ; mais les autres restèrent immobiles derrière lu
cle pressé de Bacchantes nues et provocantes. Il tournait le dos à la mer qui, vue de cette hauteur, s’étendait à l’infini,
questions. Orphée resta un moment à écouter la voix mugissante de la mer secouée par l’ouragan qui chassait devant lui d’é
s suivras quand nous allons partir. Orphée regarda encore une fois la mer , que la tempête imminente rendait très noire, et
ot de la blessure, lui souillait la main et le bras. — Jetons-le à la mer , proposèrent Polybie et Nauplie. Réunies toutes e
onnes un coup de plus, la tête se séparera du tronc. — Jetons-le à la mer , proposèrent Nauplie et Polybie. — Portons-le com
Polybie. — Portons-le comme un trophée au bout du thyrse. — Non. À la mer  ! à la mer ! — Que dira Bicornide au milieu des f
Portons-le comme un trophée au bout du thyrse. — Non. À la mer ! à la mer  ! — Que dira Bicornide au milieu des flots, en le
lieu des flots, si différent de ce qu’il était ? répéta Dircé. — À la mer  ! jetons-le à la mer ! crièrent ses compagnes imp
fférent de ce qu’il était ? répéta Dircé. — À la mer ! jetons-le à la mer  ! crièrent ses compagnes impatientes. Elles tourn
passage à une lueur jaunâtre. Les flots s’apaisaient peu à peu, et la mer , qui n’était plus soulevée par des vagues furieus
vit une parabole de gouttelettes rouges, en retombant au loin dans la mer avec un bruit sourd qui ressemblait au hurlement
rre ferme par un pont de chemin de fer qui traverse les lagunes et la mer sur près de quatre kilomètres. Or les partisans d
rigoureusement opposés : le Hollandais luttant sans relâche contre la mer , se battant avec elle comme avec une bête sauvage
e n’avait cessé de s’allonger en pleine eau vive, fille absolue de la mer  : vouloir la rendre terrienne, c’est méconnaître
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
cris ces lignes dans la chambre de Livia, sur sa table, en face de la mer qui forme mon horizon, au-delà de toutes les chem
r qui forme mon horizon, au-delà de toutes les cheminées d’Ancône. La mer , c’est-à-dire les rivages (j’écrivais tout cela a
cus par jour ; B. arc de triomphe bien conservé de… à six pieds de la mer  ; C. fanal au bout du môle ; D. porte de France ;
5 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
l a écrit un très vaste poème, les Laudes du Ciel, de la Terre, de la Mer et des Héros, consacré à l’exaltation des forces
mbattre des guerriers lancés sur la terre de convoitises à travers la Mer Latine, Mare Nostrum. La critique littéraire n’a
itement à ceux qui, dans les autres États de l’Europe et par-delà les mers , ressentent les mêmes nécessités, se débattent co
de Garibaldi et le début de ses Laudes du Ciel et de la Terre, de la Mer et des Héros, et Pascoli songea aux Chansons du R
n en distingue tous les détails. À ce moment, Poséidon, le dieu de la mer et des volcans, celui qui agite les flots et seco
ième région doit être écartée ; il n’est pas admissible que, dans une mer complètement grecque comme l’Archipel, une tradit
à fait le même sens. Calypso, dit ce dernier, est fille de Thétys, la mer , et de l’Océan. Cette généalogie, géographique co
és ou à naître n’oserait nous apporter la guerre. C’est au sein de la mer retentissante que nous habitons, loin des autres
2° Et maintenant, à la suite des Cuméens fugitifs, confions-nous à la mer onduleuse. À la lumière des indications que nous
ns de lave, de jaillissements d’eaux brûlantes et d’inondations de la mer , les en chassèrent définitivement24. De vrais cat
tour de la Sicile, s’étaient emparés des promontoires au-dessus de la mer , et des îlots adjacents aux côtes29. » Or ce nid
de l’île se découpant en masses imposantes, et le scintillement de la mer infinie ; vers l’orient, c’est d’abord Capri, pui
gnons « aux longues rames » enlèvent la nef, et, nous volons « sur la mer onduleuse ». Les premiers aspects ne sont pas enc
mmes arrivés par le flanc du cap, pour nous élever progressivement en mer  ; vue d’abord sous un angle très aigu, la série,
autres en courbes désordonnées. Mais plus nous avançons vers la haute mer , plus les accidents de terrain se groupent, et se
a silhouette d’un bouclier gigantesque posé à plat et flottant sur la mer . C’était bien sa courbure bombée à long rayon, po
ainsi à quatre diables, la pauvre nef d’Ulysse a jeté son homme à la mer sur place, et sans l’emporter loin de Schérie ! E
éfendue en son pied par tout un éboulis de roches énormes. Dès que la mer est forte et surtout par vent du nord, il s’y pro
vage, malgré le vent et la houle. À peine le héros est-il sorti de la mer qu’une divinité, qui a déjà contribué à son sauve
destes du terme potamos qui désigne tout cours d’eau aboutissant à la mer , si faible soit-il. Entre ses rives encaissées, q
vallon triangulaire sur le bord de la Lava, et déjà assez loin de la mer pour que le ruisseau soit plus profondément encai
ue toute la région de l’Italie où nous sommes s’est, par rapport à la mer , abaissée de plusieurs mètres depuis la républiqu
se d’Aragon ; là on le voit de tous côtés, de la campagne comme de la mer , et tout converge vers lui de l’intérieur. Au bas
ble, mais qui, par suite de l’affaissement du sol, est envahie par la mer . Toujours sur l’île principale, la ville moderne
de soin et de justesse. L’image de la terre avançant ses bras dans la mer n’est pas moins exacte que les autres. On pourrai
ns une partie de l’Italie septentrionale, la proximité relative de la mer se fait sentir partout. Le second, c’est que, tan
cune de ses parties, comme la terre de Pline tendait ses bras vers la mer bienfaisante, sonde à l’extrême cap de la vie, da
lage, la monochromie du ciel, la simplicité des lignes bornées par la mer , tout écarte du paysage méditerranéen ce désordre
is dernier. Naples a surtout son admirable situation, la beauté de la mer  ; des vestiges de civilisations mortes et quelque
former des filets serrés d’images ou analogies qu’on lancera dans la mer mystérieuse des phénomènes et obtenir un maximum
omme d’affaires, on laisse tomber le pauvre pape au beau milieu de la mer , puisque la mer est encore le seul reflet pur du
on laisse tomber le pauvre pape au beau milieu de la mer, puisque la mer est encore le seul reflet pur du ciel inaccessibl
l’univers. Cellule, rayon d’or Qui perces le ciel, qui déchires la mer , Qui ouvres la terre ; Guerre haletante, éternell
M. Folgore sont consacrés à la Nature formidable, aux Énergies de la mer , aux Muscles de la terre, où le poète s’élève à u
angers, comme la proue d’un navire au milieu des flots glauques de la mer . Elle se dirigeait vers la colline, qui, sous la
d sur le paquebot, on hésite. Où s’aventure-t-on ? où va-t-on ? Cette mer profonde vous portera-t-elle longtemps ? Maintena
eusement, triomphalement, divinement, au milieu du ciel bleu, sur une mer toujours radieuse !… Ainsi, au moment où l’amour
apri, qui laiteusement s’estompent dans le lointain, quel délice ! La mer est comme un miroir ; des voiles blanches passent
e rivage, ce qui fait qu’au-delà de l’ombre, on aperçoit l’azur de la mer , la lumière du ciel, et la ligne vaporeuse de l’h
ouches rhapsodes. M. Paolo Buzzi s’écrie à Kiel : Ô forteresse de la mer , Un homme fort vous salue ! Ô chantiers teutons d
avec le nom de votre naissance. Et il pense, non sans courroux, À ses mers lointaines. Et il sent battre le pouls formidable
es que les Poètes seuls écoutent, seuls entre les Humains ! C’est la mer , surtout, l’océan grave de toutes les promesses d
omination, qui exalte les poètes. M. Luciano Folgore chante : Sur la mer le soleil, avec ses armées flamboyantes, met en d
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
Allemagne et pour le voir pendant de longues heures regarder, ému, la mer infinie et étincelante. Frédéric Nietzsche — dit
trouvai seul, dans cette partie qui regarde la Marine Grande, sur la mer , assis sur un rocher à pic. C’était vers coucher
te, et nous causâmes un peu. Il avait son regard toujours fixé sur la mer , et caressait sa moustache de la main gauche. Je
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
qu’elle me rappelait celle de Mimi de B… Promenade sur le bord de la mer dans le genre des dernières promenades avec Mélan
d’Ancône le 20 octobre pour Milan. (1813). Nous suivons le bord de la mer . Case Bruciate. Belle route, telle que je n’en ai
8 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
a plus discrète. Vous voyez la scène d’ici. Nous étions au bord de la mer , près de Pise, sur la terrasse de l’établissement
lutte des Titans et de Zeus : Au loin le gémissement terrible de la mer immense et le fracas de la terre sous les coups ;
s accoudées aux créneaux d’or de l’empyrée, et c’est la révolte de la Mer Souveraine, l’assaut furieux contre la forteresse
énombrement des vagues, des trombes, des cyclones, des vétérans de la mer , des licornes, des houles, des vents déments et s
îme se ruent à la mêlée, harcelées par les clameurs impérieuses de la Mer Souveraine et, sous la Nuit d’ébène, après le mas
tes. Et, dans une vision dernière, apparaît, sur le dos sombre de la mer , le corps de la dernière étoile ; le poète baise
u, ne se peignait pas dans les cerveaux hellènes sous la figure de la Mer Souveraine : Mirage ! Une énorme face anguleuse
lit ; Et mon Rêve reconnut avec effroi L’énorme face spongieuse de la Mer Souveraine ! Les prunelles flambaient en pelotes
9 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
e la beauté classique des vieilles cités latines, à l’immensité de la mer et de toute sa géniale fantasmagorie. Il cingle,
pour le bonheur des yeux, et il a placé, comme entre deux infinis, la mer et le ciel, la mort et l’espoir, un couple d’aman
ible, chastes à force de pure passion, jetaient leurs anneaux dans la mer , espérant toujours que Vénus elle-même le leur ra
es plus importantes ruines de Capri, — dont le niveau au-dessus de la mer a fort varié au cours des siècles, d’abord plus é
par les habitants, de préférence à la route moderne, conduisait de la mer à l’antique Caprée, et de là jusqu’à Anacaprée, à
ales à la pointe d’un rocher surplombant à 300 mètres le niveau de la mer , c’était bien le nid d’aigle qu’on pouvait rêver
10 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
très subtilement, très profondément, les louanges de sa terre, de sa mer , de ses héros. M. Pascoli commence à chanter deva
aide baraque, attire la statue d’un homme nu, qui semble surgir de la mer , tant sa blancheur éclate ; elle est faite de ce
ntissait sa marche, je m’étais levé et j’avais regardé la lune sur la mer , je cherchais Messine, et je ne découvrais au loi
tensoir, la lune, dans la hauteur, était drapée d’un grand nuage ; la mer , sous elle, se tordait en mille contorsions ; et
soyez ma contemplation d’aujourd’hui devant les flots de cette belle mer d’azur ! § Visite médicale à bord. Deux ou trois
Ainsi, pensais-je à la vue de cet immense palais qui se présente à la mer comme un décor des temps éteints. L’Italie, qui e
les nefs apportant les dépouilles de l’Orient, couvrant la côte de la mer de tissus féeriques, de broderies, d’orfèvreries,
remarque qu’ici tout est plus coloré qu’en Égypte. Je l’attribue à la mer , dont la force bleue relève le ton de tout. Elle
ureux appel à la beauté supérieure : elles offrent, au seuil de cette mer qu’elles honorent, l’hommage de l’être à ses dest
calme, d’ordonné, de pensif, de majestueux, et à la richesse de cette mer si belle répondent merveilleusement leur façade d
rées, se superposant, manque d’attraits. On a comparé Naples vu de la mer à Constantinople. Ayant admiré cette dernière, je
, de docks ou de quelques constructions industrielles. La lumière, la mer , voilà le charme de cette vision ; mais est-il be
au monde capable d’exempter de l’amour ses habitants. La terre et la mer sont remplies de désir ; et chacun le sent. Aucun
s bas tout est envahi par les eaux de la sentine ; dans la carène, la mer entre et bouillonne. Les genoux lui tremblent com
ermeilles que des roses. De la troisième, la cuisse ressemblait à une mer tranquille, la peau délicate n’offrant que de lég
froi Rudel, seigneur de Blaye, qui trouva sa perte dans un voyage sur mer , et Guillaume Cabestein, dont le cœur fut donné à
rre avec ses pins et ses oliviers se met au diapason de lumière de la mer avec ses lames et ses écumes, mériterait que les
, avec ta bouche sur ton menton invincible chaude comme la bave de la mer qui te jeta entre les hommes. Elle l’appelle : «
e strophe Et les grands lacs ? quelqu’un même si grand Qui comme une mer se rebelle au vent ? Ce grand poète, qui semble
’élance dans les Procellarie (Pétrels) vers des appels immenses de la mer , vers l’existence exubérante de soleil et de rêve
     Et que l’œuvre était bonne. La louange monta comme un flux de la mer Avec sa vague ardente et son grondement clair, Ma
ace des conteurs ne s’est pas éteinte en Italie. Celui qui, devant la mer sicilienne, au centre d’un groupe attentif de mat
qui voudrait avoir un moyen de communication rapide et direct avec la mer . Une curieuse affaire de propriété littéraire
11 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
nalogues de tact et d’humanité. Plus aisément que les continents, les mers se prêtent aux orientations politiques et économi
iatique, il est évident que ceux-ci désireront avoir libre accès à la mer . Voilà déjà en quoi, aussi bien dans l’intérêt de
fameuse devise : « N’oublie pas, Allemagne, que ton empire est sur la mer  ! » L’esprit de domination, tel est le germe brut
milieux actuels qui a été le plus étudié par M. Edmond Perrier est la Mer . De tous temps, le monde de la mer a fasciné les
tudié par M. Edmond Perrier est la Mer. De tous temps, le monde de la mer a fasciné les imaginations. À cet égard, il y a,
là qu’on recueille les animaux marins les plus extraordinaires de la mer . Successivement il fut visité par Delle Chiaje, M
rces, sans autre résultat que de porter le front retranché jusqu’à la mer  ; et avec la résistance du front, la tranchée se
pour l’œuvre de Saint-Pierre sont faciles à tirer, et plus près de la mer que les autres, c’est-à-dire dans un lieu appelé
res, c’est-à-dire dans un lieu appelé la Corvara. De cet endroit à la mer on n’a pas à faire la dépense d’une route, sinon
la dépense d’une route, sinon en ce peu de marais qui est près de la mer  ; mais pour avoir des marbres comme ceux dont j’a
ampagne de Serbie en Serbie — le retour laborieux et tragique vers la mer , épisode sur lequel le récit s’étend plus longuem
u 25 avril dernier, article que les circonstances de mon service à la mer ne m’ont pas permis de lire avant aujourd’hui, me
lui toutes les énergies latines. L’Angleterre, restant maîtresse des mers , étant soutenue par son magnifique empire des dom
ttaques frontales depuis la coupe de Plezzo jusqu’à Monfalcone sur la mer , et si les troupes italiennes avaient eu la certi
la Fella et le Tagliamento inférieur, des Alpes Carniques jusqu’à la mer . Remarquable exemple de marches de concentration,
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
lavande qui suffise, oh ! ils seraient vains les parfums d’Arabie, la mer ne suffirait pas à laver ma petite main. Une, deu
e. Ne regarde pas le corbeau qui croasse. Si à lady ne suffit pas une mer , Angleterre en a beaucoup pour laver les mains sa
13 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
e principalement à Torre del Greco. Il y a enfin la bénédiction de la mer par le Cardinal-archevêque. Et toutes les petites
is ces paroles allant par les jardins, par la colline ; et de loin la mer sourit parmi les myrthes et les oliviers, tandis
do, de l’Arsenal, et tous ceux qui défendent les ports ouverts sur la mer libre tonnèrent. La foule immobile se met à s’agi
le éperon de la proue ornée de figures allégoriques se tourne vers la mer . Giorgio est étendu et regarde, sans qu’un mot ne
apparaît à la galerie et célèbre la cérémonie des épousailles avec la mer . Il jette l’anneau d’or dans l’Adriatique et pron
’avançait dans une atmosphère d’or, vers le Bucentaure pourpre sur la mer bleue. Cette solennité atteignit à sa plus grande
nt par leur pauvreté, quand je les comparais au glorieux aspect de la mer . À mesure que la flottille avançait, je crus qu’e
étienté. Ravenstein, gouverneur de Gênes (alors aux Français), met en mer 22 galères. L’Espagne et le Portugal envoient des
es qu’il a faites et l’on attend le livre que seront les Îles dans la mer . Littérature. Stendhal : Journal d’Italie, pub
ministre italien Luzzatti, ne parlent rien moins que de « jeter à la mer avec une meule de moulin au cou » tout écrivain a
temples et les grottes qu’il rencontra à Trullo, près du rivage de la mer . Il alla à Baïa et à Mercato di Saluto, localités
à toi seul ? dirent-ils au capitaine. Elle doit être à nous, comme la mer qui berce le navire, le pain qui nourrit, le vent
ait des travaux plus audacieux encore, tels que ce canal de Rome à la mer , dont il est encore question de nos jours. Le bea
qu’il accroît. Un nouveau signe est dans l’espace. …………………………………… Les mers sont les bords de sa tasse l’aube est une perle à
ans trêve en un tourment secret nos âmes soient assorties ; et qu’une mer soit près de nos portes, solitaire et qui pleure
eux du temps des Croisades. Il ne sait pas son bonheur d’avoir vu la mer , pour la première fois, à Venise ! Il note naïvem
es yeux, en voyant une aussi grande ville au milieu de l’eau, sur une mer aussi étendue, vu que c’était la première fois qu
e mer aussi étendue, vu que c’était la première fois que je voyais la mer  ; nous débarquâmes sur la place Saint-Marc. Un so
ment d’être digne de cette grâce. Mais il a absolument tout jeté à la mer , sans rien garder pour lui, et c’est là la condit
tu arrives au terme auquel tu tends, à la pureté jamais vaincue de la mer  ! Ainsi, après cet instant de gloire, sur moi, su
te entre la pureté des origines et de la fin de l’eau, la roche et la mer , et le milieu mortel qu’elle traverse. On retrouv
ndeurs, le célébrant distingue, Passant et inondant la cathédrale, La mer fluctuante de tes cheveux. Les encens naufragent
le, La mer fluctuante de tes cheveux. Les encens naufragent sur cette mer immense, Et de plus en plus s’allume le cœur des
— J. de Bonn ; La Lumière de Sicile, Perrin, 3,50. […] — A. Dauzat : Mers et montagnes d’Italie, Fasquelle, 3,50. […] R. Hé
000 hommes, sous la protection d’une escadre nombreuse, traversait la mer . Depuis l’invasion de Frédéric II en Silésie et l
14 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
. § Leonardo da Vinci fut un précurseur : le premier il exprima cette mer de rapports et de complexités qui englobe la Mess
urnait le philosophe, elle le trouva un jour seul, qui contemplait la mer , assis sur un rocher à pic. Il avait son regard f
ri, l’île d’Auguste et de Tibère, posant ses falaises altières sur sa mer azurée. Quelles réflexions ont dû lui inspirer le
es courants de contradiction qui se forment sans cesse dans la grande mer de l’idéalisme. Loin d’enfermer l’esprit dans le
     ULRICH VON PLATEN. I Je me tourne : Venise a surgi de la mer  ; La vague tutélaire, en se jouant arrose — El
t le mot de l’énigme à mes yeux se révèle. Là-bas, je te salue, ô mer aux flots d’azur ! Et vous aussi, sommets des Al
ueilleux D’un peuple osant planter, d’une âme peu commune, Dans la mer , ses espoirs, sa patrie et ses dieux. III
and la chaleur du jour s’épuise, j’aime à voir Tandis qu’au loin la mer ondule en vagues molles, Sur les quais, le léger
Et là-bas, tout là-bas, aux horizons perdus, Dans l’ombre, c’est la mer que l’on n’épouse plus ; Mes sens ont peu à peu
nnement, Je veux encore errer parmi tes monuments, Et contempler ta mer dont l’azur étincelle ! Mon âme inassouvie, av
es fossiles dans l’intérieur des terres un ancien envahissement de la mer . Dans un chapitre de ses Promenades philosophique
t et décroît le poumon pour sa respiration, le corps de la terre a sa mer océane qui croit et décroît toutes les six heures
ivent les veines qui vont se ramifiant par tout l’organisme, ainsi la mer océane emplit le corps terrestre d’innombrables v
. » Ne croirait-on pas voir là comme quelque prescience de « l’eau de mer , milieu organique » ? Mais il ne faut pas attache
se dans son histoire et dans sa témérité de conquérante à travers les mers , et de dominatrice de l’Adriatique. Il exalte plu
andre, les courses, le duel, et l’enchantement de Schifanoia, avec la mer qui se lamente et murmure, et ce bois sacré où ré
15 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ime le beau, la nature, le sourire des vierges, le soleil, l’azur, la mer , les moissons flottantes dans les campagnes, les
arbres, dans les fleurs, au-dessus des montagnes, des fleuves et des mers . Et dans un serein renouveau nous voyons encore l
16 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
 ; sur un autre, un enfant et un vieillard sont couchés au bord d’une mer calme, auprès d’une galère dont les voiles se gon
bscure de la partie de la lune qui n’est pas éclairée ; il sut que la mer avait autrefois couvert les montagnes où l’on tro
nappes bizarres de lumière : leur prototype exact se trouve dans nos mers occidentales ; enfin, pour tous les effets solenn
seaux séparés, pour se porter dans la Sainte Anne jusqu’au bord de la mer , cet endroit délicat où le vent passe sur la surf
r l’intérieur du petit crâne, mince et fin, comme un coquillage de la mer , usé par le vent. Prenons encore une autre tête,
maintes fois et elle sait les secrets du tombeau ; elle a visité les mers profondes, et elle en garde autour d’elle la lumi
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
Lazare de l’Évangile. Ils vivent dans les rues ou sur le rivage de la mer . On les trouve surtout près du Marché, où ils s’a
18 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
s le Dernier Voyage d’Odysseus, la fatalité qui attire Ulysse vers la mer et toujours vers la mer a une signification moder
ysseus, la fatalité qui attire Ulysse vers la mer et toujours vers la mer a une signification moderne et éternelle d’anxiét
seveli — à tous mes morts — à tous mes gens d’entre la montagne et la mer — ce chant du sang antique — je consacre. Cette
u’il ne puisse jamais se désaltérer. « Que même les eaux salées de la mer ne puissent jamais désaltérer mon ennemi. » Pour
eine lune d’octobre, Antine se trouva plongé plus que jamais dans une mer de tristesse. Il se jeta dans le travail, chercha
ant, voyez, Cagliari, c’est si beau que je ne sentais pas la faim. La mer … — La mer ! Laisse-nous donc tranquilles ! Je dis
, Cagliari, c’est si beau que je ne sentais pas la faim. La mer… — La mer  ! Laisse-nous donc tranquilles ! Je dis, moi, que
e. Et il est silencieux comme les hommes qui ont longtemps regardé la mer … Enfin ce qui séduit, par-dessus tout, chez l’hom
s de la période qui aboutit à eux, comme les fleuves aboutissent à la mer , et, la résumant, réunissent des phalanges d’espr
fut dédaigné. Il était Génois, de la race de ceux qui conquirent les mers , et qui encore ne s’arrêtent point. L’Italie offi
le commentaire de la Méditation du Passé. La solitude, le désert, la mer , les montagnes, les chevaux, la conversation inté
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
des gens qui n’ont jamais vu le soleil de Naples réfléchi dans cette mer charmante. Le gouvernement de Naples a souvent ch
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
vapeurs. Les coteaux inférieurs paraissaient des îles au milieu d’une mer de nuées blanches. Je ne songeais guère à m’arrêt
21 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
es des derniers Apennins, tout au loin, sous le ciel léger, un pan de mer profonde, — petit jardin symbolique où, bien peu
au silence, suivis de près et mis en péril, étant resté maître de la mer , Simon de Saint-Bon, déjà blessé au moment où le
Amiral, en ce jour, est mort. Par sa volonté il sera enseveli dans la mer . Les ancres et les chaînes des dix navires prison
avires prisonniers, par un droit sacré, avec lui, descendront dans la mer . » Lettres anglaises. Memento [extrait] He
22 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ncore, lorsque, partant de Venise pour franchir en quelques heures la mer , il arrive dans le grand port de la Vénétie Julie
u sort de la Suisse ; elle deviendra un État privé de contact avec la mer  ; elle ne pourrait garder ce contact que par une
doit avoir une politique très avisée vers l’Orient et les îles de la mer Égée. Les allures équivoques de la Bulgarie, les
litique en Europe, de faire de la Méditerranée et de l’Adriatique des mers librement ouvertes aux navires de tout pavillon,
23 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
lson, qui a proclamé le principe du « Libre accès de chaque pays à la mer  », fermant à l’Autriche et à l’Europe Centrale to
connaître la légitimité des revendications de l’élément slave dans la mer Adriatique et dans les terres qu’elle baigne ». E
mes, autour duquel on a fait une rumeur modeste, a eu pour théâtre la mer Adriatique. Une section de petits torpilleurs ita
l’eût cru ? On savait qu’on y dansait la tarentelle, qu’il y avait la mer et d’excellents poissons préparés de façon à fair
qui est le plus beau, le plus peuplé et le plus riche de toute cette mer et forme la voie la plus directe entre l’Europe,
peuvent pas s’allier pour exploiter en commun la Méditerranée. Cette mer n’est pas un héritage à partager. La domination d
par les seules forces du pays qui n’a puisé qu’en lui-même et dans la mer qui l’encercle ses éléments de vie. L’Angleterre
mentale. On retrouve cet esprit de pur idéal dans l’exode au-delà des mers des puritains vers la liberté ; dans les voyages
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
fin de son œuvre : Fleur tricolore, Les étoiles se couchent dans la mer , Et les chants s’éteignent dans mon cœur. Ici fi
Lorsque sur les Alpes remontera Marius et Duilio regardera la double mer apaisée, nous viendrons, ô Cadore, te demander l’
25 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ur s’ouvre parmi des cris de bataille dans celle que nous appelons la mer de la vie. La superbe ivresse d’Edgar-Allan Poe f
urs ; Bientôt l’âpre ravin succède aux terres grasses, Puis, sur la mer en fête où flambent les couleurs, Gênes voluptueu
l’heure triomphale est de printemps fleurie Et, pure sous le ciel, la mer de Ligurie Qui rêve en souriant jusqu’au Phare lo
ses chances de bonheur. (Page 278). Salon délicieux à dix pas de la mer , dont nous sommes séparés par un bosquet d’orange
itifs ensuite périrent dans la vallée du Sarno, cherchant à gagner la mer  ; les éléments font défaut pour une appréciation
eaux. Les halètements de la vapeur interrompent déjà le silence de la mer d’Ionie, et l’abbaye du Mont Cassin domine une ga
illers et métalliques ; mais elle était pénétrée de tous côtés par la mer , et se contentait de mirer deux superbes façades
ur agriculture ou de la pêche ou de la navigation. Mais le trafic par mer se concentre de plus en plus à Gênes ; la pêche n
26 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
n la couleur étrange et invraisemblable de son âme, ondoyant comme la mer par la double poussée des vents extérieurs et des
est une page fabuleusement saisissante. Le festin des monstres de la mer et l’orgie qui suit sont des chapitres merveilleu
se, mais son destin né de sa situation géographique est unique. Cette mer , qui la défendit si longtemps contre l’invasion e
ue et l’adorent avec extase. M. d’Adelsward la baptise Notre-Dame des Mers Mortes et entonne à sa louange le plus laudatif d
en dit est faux. Venise, mais c’est une ville hygiénique. L’air de la mer tempéré, lénifié… Pour les poumons, pas de poussi
ngleterre à Carlyle, à Coleridge et à Wordsworth. Échos. Rome à la mer C. F. Tome LXXXVIII, numéro 321, 1er novembre
, l’entreprise des financiers belges qui voulurent conduire Rome à la mer par un chemin de fer électrique nous touche. Croi
us capitoline. Être à Rome, et aller prendre son sorbet au bord de la mer , qui, du million de snobs que nous fûmes un peu p
27 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
rocher, la fleur, le nuage, l’ombre et la lumière, la montagne et la mer , l’homme dans toute la nature, te révèlent toujou
tulé La plus Belle, où pareillement une tête coupée est jetée dans la mer par un large geste parabolique ? Simple petite qu
28 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
son contraire ou différence spécifique, en regardant les vagues de la mer qui persistaient à me donner l’idée-image d’une d
e, dans le vol spyralique d’un aéroplane ou dans le miroitement de la mer . Voilà les deux termes de la comparaison : Danseu
lerie. Ainsi surgit tout le long de notre frontière, du Stelvio à la mer , une barrière défensive, ininterrompue et profond
doctrine des limités naturelles (pour l’Allemagne, le littoral de la mer du Nord). La guerre de Belgique inaugure, pour de
esure, d’ici à peu d’années, de tenir tête à la flotte anglaise de la mer du Nord ; ce jour-là, le coup de main sur l’Angle
ction moderne de la Rome ancienne, vision radieuse rêvant au bord des mers qui chantent ; c’était vouloir un empire colonial
29 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
montagne Pleura la lyre du vieil Orphée Et se couchèrent en la noire mer les étoiles. Sul laghetto di Arqua / Au lac d’
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ées de larges dalles, où chaque tournant découvre une échappée sur la mer ou bien sûr la vieille citadelle qui domine l’ent
31 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
de soleil occidental Riant aux céruléennes solitudes : Entre ciel et mer de candides oiseaux volent, Des îles vertes s’élo
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
e de nos jours ait produite. Elle contient l’exaltation lyrique de la mer , du mare nostrum, de notre berceau de lumière ver
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
par si. Mais, remarque le gibelin, tous disent de même : ciel, amour, mer , terre, vivre, mourir, aimer, et d’autres mots en
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
pensais pas avoir d’autre maison que celle-là. Revenant du bord de la mer , des grandes villes de la côte, j’éprouvais le dé
35 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
percé par les épées, s’évanouira devant la Déesse qui reviendra de la mer dont elle est née, pure comme la fleur du sel, po
ois réaliste et décoratif, sur la croûte de roc au-dessus de l’œil de mer où baigne la « salamandre d’enfer » ou sur le dél
36 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
é pour nous si quelqu’une de ces feuilles volantes avait volé vers la mer  : « Coucher du soleil vu de la passerelle. Lever
la mer : « Coucher du soleil vu de la passerelle. Lever de la lune ; mer de boue blanchâtre, de crème ; pas l’air d’eau. L
c’est-à-dire de sa mainmise temporaire, provisoire, sur 12 îles de la mer Égée, s’éternise fâcheusement. Elle a mécontenté
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