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1 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
e telles appréciations auraient d’un peu lourd. Le mot fou se prêtant mal aux flexions, l’italien nous donna mattoïde, — le
ici, frère Loup, je te commande de la part du Christ que tu ne fasses mal à moi ni à personne. » Le loup le suivit, se couc
parce que je sais bien que c’est pour la faim que tu as fait tout ce mal . » Et il est convenu que le Loup bien nourri ne f
e mal. » Et il est convenu que le Loup bien nourri ne fera plus aucun mal et qu’il vivra comme un ami parmi les hommes. Cet
qué ; que la plupart de ceux qui les cultivent sont, le plus souvent, mal renseignés ou mal guidés dans le choix de leurs m
rt de ceux qui les cultivent sont, le plus souvent, mal renseignés ou mal guidés dans le choix de leurs modèles ; que, parm
la politique italienne ; mais en attendant, cela ne me paraît pas un mal pour sa carrière d’homme de lettres. M. Oliva pub
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
d je les comprendrais. Je ne suis pas d’accord sur ce qui est bien et mal avec Juvénal, et, en second lieu, quand même le m
e qui est bien et mal avec Juvénal, et, en second lieu, quand même le mal serait pour nous dans les mêmes choses, se fâcher
s choses, se fâcher et tirer de la tristesse (ou de l’indignation) du mal , me semble une haute sottise de laquelle je cherc
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
nt que Voltaire fît excommunier l’ouvrage où il avait mis l’Arioste à mal . « À quoi bon ? — répondait Voltaire ; mes livres
eur de l’Orlando furioso, et déclara excommuniés ceux qui diraient du mal de ce poème. Je ne veux pas encourir l’excommunic
ulgent et la brève analyse qu’il donne de la Divine Comédie dissimule mal sous l’ironie de la forme une indifférence ou une
er chez un Italien lettré. Sur Pétrarque, qu’il connaissait peut-être mal et qu’il ne comprenait pas plus que le Dante, Vol
rande tragédie. Ses tentatives sont très importantes. Le public les a mal comprises, car M. Enrico Corradini, polémiste ard
n France. Il faudra revenir sur l’œuvre de cet écrivain, si peu ou si mal compris par l’auteur d’un livre superficiel, hâti
4 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
e date et un nom, un total de signification immédiate et pratique. Le mal que Carducci a fait, ou fait, aux jeunes générati
ier 1909, p. 193-207 [193-194, 204-207]. La crise d’Orient est un des maux chroniques de l’Europe, qui en compte beaucoup. À
mble un peu au Charles Baudelaire qui est gravé en tête des Fleurs du Mal . Il tient sa tête très relevée et regarde tout le
tique en Italie sont assez déplorables. Outre la critique artistique, mal représentée par des professeurs aux calculs mathé
tre trahi ; et à la mort du Christ qu’on supplicie implacablement. Le Mal et le Bien luttent devant les spectateurs, dans l
ère-neveu de Véronèse. Décorateur infatigable, Tiepolo reste pourtant mal connu à Paris, et là encore une lacune serait à c
mmes, plus lâches que les lâches hommes, mais elles s’accommoderaient mal de l’uniforme et du fusil dont la manœuvre abîme
ire, quand elles ne répondaient point par une méconnaissance stupide, mal apprise, insolente, brutale. La nouvelle bourgeoi
d. Tome LXXVIII, numéro 284, 16 avril 1909, p. 720-725 [720-721]. Un mal qui répand la pâleur, la bronchite et le coryza,
Italie autant qu’en France, et combien l’œuvre évoquée par ce nom est mal , pour ne pas dire peu, connue, en France autant q
. Antonio Beltramelli, présentés dans une édition illustrée qui imite mal les éditions de d’Annunzio dessinée par M. A. de
e au soleil : ce droit-là, il en jouit, et ne le cédera pas. Taine a mal vu Rome, parce qu’il était malade et qu’il ne l’a
e un jouet de quelques heures ; il s’était laissé faire sans penser à mal . C’était un être nul, un inutile fantoche… Il res
-Bacchus à Constantinople, de M. A. Thiers, — qui s’est donné bien du mal pour un édifice en somme de peu d’intérêt — de bo
ébuts de la royauté française. La question, si complexe et parfois si mal posée, de la fondation du pouvoir monarchique à c
. M. Luchaire est un de nos universitaires qui s’est donné le plus de mal pour transporter dans les Facultés les méthodes d
e mère, le tien. ………………………………………………… Tu as la honte dans les yeux, le mal néfaste sur la joue, fille de Pasiphaë. Hippolyt
ers, le Souper des Railleries, de M. Sem Benelli, nous renseigne bien mal sur ses tendances. Dans l’attente d’une orientati
aisait guère son affaire. Je mangerai bien, dit-il, mais je dormirai mal  ; je ne sais où reposer dans ce Palais. Et il co
ivertissement. Mais maintenant que la tramontane souffle, que je suis mal vêtu et sans feu, on pourrait me piquer dans le d
mondaine, nous prendrons pour exemple le sage Salomon. Honni soit qui mal y pense ! D’ici à cinquante ans nous nous entreti
’en allèrent dîner. Moi, je restai avec les dames pour ne pas aller à mal , puis, le repas terminé, l’eau versée sur les mai
llas, et les affaires n’en allèrent pas mieux. Elles allèrent même si mal que le cardinal Farnèse, qui aurait autrefois, di
légende au haut d’un sanctuaire ? La Sixtine est obscure, et ses murs mal construits : Le plus roux des soleils n’en chasse
clair, Mais Jules deux, le pape, hésitant à conclure, Son silence fit mal ainsi qu’une brûlure, Et le peintre s’enfuit vers
, et l’orgueil, et leur tristesse étrange,              Et le soupçon mal refréné              Se remirent à déchaîner Leur
rer avec lui-même, il était installé parle garçon, d’autorité et fort mal , à coté de quelques mangeurs de macaroni, dont la
res, cette majestueuse et lourde richesse de théâtre, dans ce silence mal éclairé, cette pénombre qui cachait la poussière
ûlait, sur un guéridon, un candélabre où trois chandelles baveuses et mal d’aplomb balançaient aux courants d’air leurs fla
« La chambre, bégaya-t-elle, elle l’avait donnée, oui, à une dame si mal couchée dans la sienne… et puis, cela avait duré
os yeux et c’est en partie seulement que nous attribuons au destin le mal qu’il fait. Tome LXXXI, numéro 296, 16 octobr
ype national d’une série humaine, que la littérature canalise bien ou mal , et contribue à perpétuer. Et si tout Italien est
ndoline, guitare, et plateau pour la quête à la main, représentent si mal à l’Étranger. Il y a une grave volonté d’être, da
5 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
es milieux intelligents d’Italie : mais on ne pourra point réparer un mal irréparable. Actuellement, après un très long tem
acothèque vient de rouvrir une vingtaine de salles ; elles sont aussi mal éclairées que possible, humides, froides et arran
prendre, moi, créature de Christ, moi, malheureuse qui ne fis pas de mal …… Ornella se précipite vers la porte, la ferme a
Ta douce voix tremble. Dans la plaie le couteau qui tremble fait plus mal , ah, combien plus mal ! et répond à ses supplica
Dans la plaie le couteau qui tremble fait plus mal, ah, combien plus mal  ! et répond à ses supplications : La fille de J
sente ainsi une analogie par trop frappante avec Kundry instrument du mal , comme avec Kundry trouvant sa rédemption dans so
Le drame donc n’est nullement chrétien. Et, comme drame, il est faux, mal conçu, mal réalisé. Dans le troisième acte, le pa
nc n’est nullement chrétien. Et, comme drame, il est faux, mal conçu, mal réalisé. Dans le troisième acte, le pathétique tr
près ? Si les supérieurs le permettaient, c’est qu’il n’y avait aucun mal . — Mais, observa le gardien des chevaux, — vous a
il y a toujours Piriccu, le domestique ; ce n’est pas pour en dire du mal , mais, en vieillissant, il devient de plus en plu
mites dans un placard, une image de saint Elia, le plancher de lattes mal jointes, et beaucoup de poussière. Resté seul ave
, et tu auras le plaisir d’excommunier qui tu voudras, et de faire du mal à tes ennemis. L’autre se taisait. — L’homme tocc
nivrés, — disait-il de temps en temps… — Moi je ne t’ai pas jugé plus mal pour cela, parce que c’est moi qui suis responsab
io Félix se disait : — Allons, je suis un sot, un vieux pécheur. Quel mal y a-t-il à ce qu’ils soient jeunes et s’amusent ?
il eut une grande envie de pleurer. Elia comprit qu’il lui avait fait mal  ; d’un bond, il quitta la fenêtre, et fut debout
isait : — Que veux-tu qu’on fasse de toi ? Tu ne peux pas remédier au mal . Tu es comme le pouliot qui fleurit et se dessèch
aisait allusion à don Elia, dont les affaires, disait-on, allaient de mal en pis. Les yeux de Zio Félix brillaient comme du
ollière. Tome LV, numéro 191, 1er juin 1905, p. 419-423 [419] Il est mal aisé de trouver un ouvrage historique plus étayé,
t type d’apôtre des temps modernes, tour à tour exalté et méconnu, et mal connu presque toujours, vient d’imposer sa silhou
ouvrent le recueil des premières Méditations. Sainte-Beuve était donc mal renseigné quand il prétendait que Lamartine n’ava
st impure. Mais, surtout, le livre entier a le tort de faire un grand mal à la cause même que l’auteur veut défendre, carie
ême que l’auteur veut défendre, carie caractère de ce Pietro Maironi, mal défini, exalté, désordonné, est par cela même ant
6 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
te qui avait naguère tenté M. Pica, Littérature d’exception rend fort mal le sentiment littéraire que l’on éprouve devant l
ne lui tenant plus rigueur de la réclame qui les avait primitivement mal disposés, ils se sont pris à réfléchir, et à écou
linger, que les lourds Allemands sont en train d’adorer, en sort très mal à son aise. Le mérite principal de cette petite b
rices de la foule. Cela n’empêche que je me garde d’approuver tout le mal que M. Cecconi écrit de Paul Bourget et tout le b
M. Quaglino, — il est mon ami, et j’ai presque le devoir d’en parler mal , — écrit sa prose comme de la poésie, en petites
ofesseur de physiologie, élève, hélas ! de M. Lombroso, traitait fort mal , sous le prétexte de découvrir les sources mystér
899, p. 514-520 [519-520]. Le militarisme n’en est pas moins un grand mal pour nous tous, comme le dit M. Ferrero, dans un
e militarisme et la Société moderne. — On comprend qu’il soit surtout mal vu des Italiens. Par pure vanité, l’Italie s’est
On n’en sait rien, mais il est certain que, réalisée, elle eût assez mal répondu aux désirs de Tolstoï. Jamais sans doute
neurie cependant ne décide rien, ne donne aucun ordre. Pour comble de maux , soudain une pluie terrible tombe, accompagnée d’
harles VIII était mort encore tout jeune ; l’Italie était accablée de maux  ; les invasions étrangères se multipliaient et la
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
é aphilosophique des Italiens. Bruno est même, — quoique encore assez mal connu, — un des plus grands métaphysiciens de l’O
formes accentuées de catalepsie. Le médecin Dondi fait allusion à ce mal , en écrivant à un de ses collègues, à la date du
quelques heures après avoir été nouvellement frappé par son terrible mal . Ainsi la légende funèbre séculaire du grand poèt
8 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
à rire de moi, elle dit : En ton cœur est montée la concupiscence du mal . Et ne te paraît-il pas que c’est une laide chose
que c’est une laide chose pour l’homme juste que la concupiscence du mal soit montée dans son cœur ? C’est un péché pour l
isme (nominalisme du moyen-âge) ; entre Platon et Aristote, également mal connus par les traditions et par des bribes de te
leurs, s’il y a des roses, elles fleuriront. Et puis, ce n’est pas un mal de donner un coup d’œil à ce que l’on va tentant
res enluminures ? Le plaisir de les contempler les consolait de leurs maux . Ne savait-on pas que l’Image du Bon-Pasteur, don
9 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
e, et qu’il gardait depuis longtemps, s’étant trouvé hier un peu plus mal , en sortant de la messe, est mort aujourd’hui sur
t, qu’il nous soit permis de regretter doublement que Tiepolo soit si mal représenté en France, pour la valeur intrinsèque
nt curé et d’un méchant évêque. Et tous ces éléments mélodramatiques, mal mélangés, ne peuvent pas composer un beau roman,
euse et magnifique, mais à côté des chênes superbes, combien d’arbres mal venus, rabougris, à demi morts ! § Le cortège du
eu réussi à Naples. Le fond de haine qu’on peut y découvrir s’accorde mal avec le climat doux du pays et la bonté de cœur n
é l’enseignement multiple qu’il contient. Carducci a fait beaucoup de mal , en ce sens, au plus doué, au plus savant, au plu
ait l’effet d’une brave petite midinette parisienne aussi honnête que mal apparentée. Gennaro l’antiquaire est un type de c
nstances, je ne veux pas que ton futur maître, qui est grave, te juge mal . Je lui proposai d’assister aux fêtes, avec moi,
ceci, Seigneur : je ne travaille que pour qui me plaît. Angelo R… fut mal inspiré en attirant l’attention sur le coffret. I
es flottes vénitiennes et turques se rencontrent à Modon. Nos ennemis mal équipés se retirent vers Porto Longo. Alors se pa
nise ne se retira plus avantageusement d’une campagne qui s’annonçait mal . Jamais ses amiraux, ses capitaines et ses ambass
— Fou ! s’écria-t-il, avec un enjouement qui passa, aux yeux des gens mal intentionnés pour une colère contenue. Fou, je le
e faisait de lui un autre homme, mais qu’il espérait se guérir de son mal . * Soudain, il reprit son existence d’aventures e
e affreux ! Je suis malade… Égayez donc votre Giorgio qui meurt… d’un mal épouvantable… Afin de cacher son émotion, Ridolfi
. Ce seigneur reste à mes côtés. Songe au désespoir de ta mère si mon mal … — Songez à mon désespoir, si vous mourriez sans
it sur sa nuque et je la lançai devant moi… Grâce à Dieu, je dirigeai mal mon élan. Elle roula à terre… sans cela, sa mécha
alheureux Fogazzaro était fier de son pauvre patois et du reproche de mal écrire, dont, disait-il, il ne se repentait pas :
n vers un renouveau de l’Église. Poussé par des études philosophiques mal assimilées, et par sa tendance atavique et organi
e France, est décidément passé. Plus d’images « exquises », plus de «  maux subtils ». Des images violentes, et le tourment d
841-846 [845]. […] L’Étranger, contrairement aux habitudes, est assez mal représenté dans ce Salon […]. — De M. Chollet ce
ns la conception et dans la réalisation de l’œuvre d’art. Fatigués de mal suivre les renouvellements perpétuels du génie de
donnée générale de la tragédie rappelle ainsi une œuvre très noble et mal connue de M. E. A. Butti, où un gentilhomme vit d
une mesure assez faible pourtant. Les métiers se différenciaient trop mal les uns des autres, la division des tâches demeur
profession du beau-père. C’est surtout pour le métier de mineur, dur, mal payé, que les empereurs adoptent de multiples pré
elle est fort timide ; pauvre et dépendant, il ne voulait pas dire du mal du P., mais au moins il ne loue pas à contresens.
interpellation à la Chambre — qui frappe M. Homolle, depuis longtemps mal en cour (on l’a bien vu quand, il y a un an, il f
sante à l’égard de la démagogie. Car là est bien la source de tout le mal  : ceux qui ont frappé le directeur des Musées nat
mœurs continuent ? Tous les inspecteurs des Finances réunis — on voit mal , d’ailleurs, pour quelles raisons on a été dérang
ement d’un favori quelconque du pouvoir ? Ensuite il faudra, bon gré, mal gré, que les gardiens se considèrent comme tenus,
lorsqu’il donne ses conseils sur ce qu’il faut faire pour enrayer le mal . Ses conseils sont ceux d’un utopiste très mélanc
sation de certaines théories orientales, exploitées par les sectaires mal préparés des loges théosophiques et autres du mon
lan La Grazia nous repose de la littérature vaine, insignifiante, mal comprise et plus mal exprimée, avec laquelle Mme 
s repose de la littérature vaine, insignifiante, mal comprise et plus mal exprimée, avec laquelle Mme Grazia Deledda sévit
e troupeau et la musette, étudie cependant, et avec force raisons, le mal que ce classicisme à outrance, le goût de l’émoti
mporain de Henri IV chez nous : « Je crois que tout ce qui se fait de mal se fait en ce moment par les ecclésiastiques. »
10 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
amie. — Bonsoir, je m’endors, vous voyez bien que j’écris encore plus mal qu’à mon ordinaire. — Bonsoir, bonsoir, je vous a
e défense, j’ai dit bien haut : tant mieux, et béni soit-il de s’être mal conduit. Mes frères casanovistes, c’est grâce à c
ant toutes les balivernes qu’il lui débitait. Ma foi ! ce n’était pas mal joué ! Je regardais toujours la fenêtre de Lina.
t leur plaire. Je m’y appliquai, et je ne pense point que j’y réussis mal . Les amis du marquis, auxquels je fus présenté, n
pour lui « la plus grande amie ». Il n’hésite pas à souligner tout le mal que les empiétements de l’Église et des jésuites
evenu une des figures les plus attachantes du xvie  siècle…, les plus mal connues » aussi. Il demeure l’homme des postures,
de Joseph II d’Autriche, de partager avec les compères du tripot l’or mal gagné, d’être tour à tour abbé, officier, histori
régions les plus malsaines de l’île ; les amis du texte seraient déjà mal venus à se plaindre. Mais, dans le lointain du pa
lles nées dans les imaginations de pauvres diables de littérateurs en mal d’invitation aux petits fours mondains et elles s
orter les maximes de cette œuvre à César Borgia, on risquerait de les mal comprendre. L’œuvre appartient à Machiavel en un
administration de l’État. C’est un fonctionnaire républicain, pauvre, mal payé, mais influent. Après le départ de Louis XII
compagnons, sa classe, — exactement sa classe d’humble fonctionnaire mal payé, — bref, redemande à crever de faim avec hon
de fourrer mon pied dans la mare. » Et, ma foi, je ne crois pas avoir mal entendu. Tome CIII, numéro 384, 16 juin 1913
de mon mouchoir, je jette ma cigarette, je grelotte, j’ai chaud, j’ai mal … Vite, vite, petite proie ! II. Prélude Il
faite de leur foi. Leur retour à Tripoli fut un martyrologe sans fin. Mal nourris, mal équipés, bravant les sarcasmes des i
foi. Leur retour à Tripoli fut un martyrologe sans fin. Mal nourris, mal équipés, bravant les sarcasmes des indigènes surp
à introduire des réformes dans la colonie. Ils eussent d’ailleurs été mal jugés sous le régime hamidien. Lorsqu’un fonction
de sa politique africaine, ait trouvé dans sa colonie la guérison des maux qui l’accablent encore. Dès le début de la conquê
ont l’une est un merveilleux chef-d’œuvre — de deux maîtres jusqu’ici mal représentés dans nos galeries : Luca Signorelli,
aura brûlé toutes les étapes. J’aimerais, parce que j’ai le caractère mal fait, un brin moqueur, en ma qualité de vieux Fra
n Hélène est une simple aventurière beaucoup plus capable de mettre à mal des fils de famille que de diriger le temple de l
ally, que l’émotion paralysait peut-être un peu, ne s’en est pas trop mal tirée pour ses débuts et a très suffisamment seco
quelques chaises neuves ; puis un homme entra. Il était maigre, assez mal vêtu, ses yeux flamboyaient étrangement et ses pa
âte de tamarin que j’aimais beaucoup. « Une autre fois, ma mère avait mal aux dents. Le soir, comme elle souffrait, son mar
elle souffrait, son mari la lutina et plaisanta, disant : — C’est le mal d’amour. — Ce soir-là, on me coucha plus tôt que
. — Ce soir-là, on me coucha plus tôt que de coutume. Le lendemain le mal persista. Ma mère dut aller chez les capucins. « 
iovanni Papini publia dans le Leonardo un article sur la nécessité de mal écrire. — Note de l’Auteur. 77. On peut d’ailleu
11 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
zart, Rossini, Wagner, ou n’importe qui. Pour assimiler tant bien que mal le drame de Claude Debussy à la « fable » de Clau
r ce livre qui restera précieux à consulter pour la période encore si mal connue du Moyen-âge romain, et nous ne relèverons
d’été, il guette à l’ombre d’un platane la nymphe craintive qui cache mal sous ses longs cheveux la nudité de son corps agi
lui parle de malaises physiques et moraux, de fatigue et de tristesse mal définie, le sage de Croisset répond : « Vous vous
il a entrepris avec elle, il s’est laissé gagner ; son désir meurtri, mal satisfait, se confie à une fille docile et simple
dans tous ses détails, dont certains peu connus, ou même inconnus, ou mal présentés jusqu’ici, — d’Agnadel à Marignan et à
le livre, répandue comme dans une artère secrète et palpitante. Quel mal enserre dans ses violences l’âme du Poète ? Quell
dans un blasphème vengeur contre la vie ? Le Poète ne souffre d’aucun mal , il ne fait à la vie aucun reproche. Tous les mau
ne souffre d’aucun mal, il ne fait à la vie aucun reproche. Tous les maux de l’« homme crépusculaire », l’homme qui meurt à
les hommes, et les accuse de se laisser courber sous le faix de leur mal , elles poussent à ouvrir avec le regard de leur e
12 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
cette guerre. Voilà de vivantes réalités ! Les marxistes italiens, en mal de réalisme, n’en sont pas moins très mal venus d
Les marxistes italiens, en mal de réalisme, n’en sont pas moins très mal venus de vouloir, selon la parole de Verlaine, to
hisseur. Il faut ajouter à leur action celle de certains neutralistes mal repentis, de certains giolittiens, qui n’étaient
nfluence sur les masses des socialistes officiels ou des neutralistes mal repentis ne fut rien en comparaison de celle qu’e
lation dans les pays étrangers, elles risqueraient alors d’être aussi mal supportées que des balles dans la chair. Mais l’I
et ailleurs, de faire apprécier les qualités de ce peuple italien, si mal connu et souvent si injustement décrié au Nord de
de l’Homme Libre sur lesquels s’appuie M. Mesnil. Celui-ci les a bien mal lus, et en tout cas mal résumés. Je ne résiste pa
quels s’appuie M. Mesnil. Celui-ci les a bien mal lus, et en tout cas mal résumés. Je ne résiste pas au désir de reproduire
début de la guerre. Exubérant, loquace, démonstratif, il eut assez de mal à se faire accepter lors de la mobilisation. Rome
s commencèrent et le peuple étant mécontent, les choses menaçaient de mal tourner. Les autorités réunirent les marchands de
omantiques ont appelé le Piranèse, était chez nous célèbre, mais fort mal connu. De quelques phrases de Théophile Gautier,
es stèles des inscriptions effrayantes, qui dans une sorte de cité du mal vouent les scélérats à des châtiments inouïs. Sou
evèrent, qui récitaient la nécrologie de la race… Dirons-nous que le mal , enfin constaté — mais à quel prix ! — soit total
s (L’Invasore ; Vae Victis ; Bocche Inutili), qui se supportent assez mal au théâtre et pas du tout à la lecture. Mais elle
t ambitieux qui tourne à vide toujours dans la même poussière d’idées mal comprises et d’images surannées. M. Moretti, G
. À cette question faisait suite un article, où on lisait ceci : Le mal que peuvent causer les impressions des premières
13 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
inémas. Il était fatal que la musique en pâtît. Il y avait certes pas mal de temps que Beaumarchais proclamait déjà sans am
Guerre une invention sainte voulue par Dieu comme remède suprême aux maux des nations. Cette idée n’est à vrai dire pas uni
ts, imprègnent et égarent l’opinion publique. Nous connaissons encore mal — et c’est un plaisir d’être instruit par un homm
i, pareillement, le talent et ses artifices s’assortissent-ils plutôt mal à son genre de beauté d’enfant de la nature. Elle
que psychologique. On se dit tout au plus : « Pour lui, ce n’est pas mal . » L’authentique Verdi gît dans la trilogie Trova
esse, sans préjudice d’une voix expressive et prenante que favorisait mal le rôle, un peu ingrat. Mlle Arné est pour notre
, des linotypes, etc…, cependant cela n’implique nullement, comme pas mal d’artistes semblent le croire, que pour faire une
t de toutes les tentatives qui, malheureusement, furent plus ou moins mal comprises ou systématisées. Dans des recherches p
enait siège dans Jannina la Grecque, pourrait porter quelques esprits mal faits comme le mien à lui attribuer un peu de vol
x venir me parler de vive voix. À cause de ma maison j’ai beaucoup de mal et de grandes dépenses comme tu le verras. Je ne
orence. [Seraveza, 20 avril 1519.] Pietro. Les affaires vont très mal . Voici la chose : samedi matin je me mis à faire
justice et de concorde de notre Révolution ; qu’il s’y soit, souvent mal pris et se soit donné les pires apparences, cela
interprétaient contre l’Église la pensée de Dante connaissaient fort mal cette pensée et encore moins la théologie. Ils s’
pire. Ô honte ! ô sacrilège ! ô temps infortunes ! Constantin, que de maux et de crimes sont nés, Non de ton changement, mai
terre ? Il serait puéril de nier que cette campagne n’ait pas fait de mal . Après la retraite de Roumanie, quand les Empires
mer la propagande contre la guerre, vint trop tard, à une heure où le mal était déjà fait. — À qui la faute ? À celui qui é
re a eu l’occasion de le faire remarquer dans cette même Revue, « pas mal d’eau a coulé sous les ponts et pas mal de peintr
dans cette même Revue, « pas mal d’eau a coulé sous les ponts et pas mal de peintres en savent beaucoup plus long qu’ils n
14 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ses confrères : et on dit de lui, cependant, tout le bien et tout le mal qu’on peut imaginer. Son essai de poème, Orpheus,
la beauté des lignes. — C’est dire que les illustrations rendent très mal un art qui ne vécut que par la couleur et que la
ts, cruels et lâches, scrupuleux et asexuels, qui m’ont donné tant de mal en lisant le roman, d’ailleurs admirable, de l’au
s, il est entré dans la forêt des vices, il s’est fait l’historien du mal  : mais en somme son œuvre est celle d’un moralist
Genève dans la très modeste pension de M. Vaucher, où l’on était fort mal nourri. Heureusement la sœur du maître de pension
mmes de joie et quelques esprits ignorants enflammés par des lectures mal comprises. La mère de l’enfant tué survient, ivre
15 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ce, de l’autre côté du vallon où fut depuis le Cirque-Maxime, le mont mal famé attirait à lui tous les gens sans aveu, tous
a dit romantique. Cette étiquette, qui rappelle un genre d’art encore mal précisé, mal défini et bien plus mal compris, est
que. Cette étiquette, qui rappelle un genre d’art encore mal précisé, mal défini et bien plus mal compris, est inadéquate.
i rappelle un genre d’art encore mal précisé, mal défini et bien plus mal compris, est inadéquate. On pourrait plus exactem
l’inondation afin de libérer de l’influence du passé les artistes en mal de chefs-d’œuvre nouveaux inspirés uniquement des
ait infiniment plus facile de mettre en valeur les terres incultes ou mal cultivées qui abondent en Italie que les oasis de
eccable, à travers le dédale des causes jusqu’à l’origine première du mal . On eût dit de l’intuition, tant c’était rapide,
ccusation est d’autant plus plaisante que la bourgeoisie connaît très mal le peuple en Italie et se préoccupe aussi peu que
à mettre à profit tant de dons naturels, c’est qu’il est ignorant et mal gouverné. Le mauvais gouvernement, telle est la s
al gouverné. Le mauvais gouvernement, telle est la source de tous les maux dont souffre le peuple italien et en premier lieu
ues centres particulièrement remuants, les masses prolétariennes sont mal organisées, mal préparées à une action soutenue ;
iculièrement remuants, les masses prolétariennes sont mal organisées, mal préparées à une action soutenue ; la constance da
premier élan franchit et mesure la sphère de l’irrémédiable, tout le mal de ce monde est découvert et dit, et c’est l’Enfe
te, et se refuse à en donner davantage. L’âme de l’écrivain se révèle mal , dans ce sens, au milieu des contingences qui rem
leurs finesses, comme en France ; nous nous contentons de les parler, mal c’est entendu. Nous passerons aussi sur l’âpreté
comte de Peralada était un jeune seigneur fort riche, joli de figure, mal bâti, grand débauché, aimant la mauvaise compagni
peu au courant des véritables états de l’âme littéraire italienne, a mal compris Pascoli. M. Henry Bérenger l’a mieux sais
rer la vie que comme un chant très doux, d’attente et de repos, où le Mal s’impose de temps à autre comme une dissonance à
e c’est eux, et offenser leurs sacro-saintes personnes, c’est dire du mal de l’Italie. Or ils ne sont en réalité que les ex
l’influence de l’opinion publique déterminée par une coterie de gens mal intentionnés. Ceux qui voudront savoir ce que pès
suprême sagesse de ne pas tenter en vain de le faire, ou de le faire mal , et il s’est adonné entièrement à l’étude politiq
u gouvernement tous les biens, et à le rendre responsable de tous les maux  ; de là, dans l’histoire militaire, l’idée que le
ècle, du sentiment du paysage dans la personne d’un jeune garçon fort mal élevé, qui passa plus tard par la misanthropie po
e », ce qui est peut-être un bien pour M. d’Annunzio, ou peut-être un mal , forse che si forse che no… Mais, M. Hérelle me p
he no… Mais, M. Hérelle me permettra de lui dire qu’il a été vraiment mal inspiré d’opposer à mon humble jugement sur la va
ificielle d’Aida, sa muse affecte bien souvent des simagrées qui vont mal à son genre de beauté d’enfant de la nature. Ce n
t ainsi supplier le pape d’excommunier tous ceux qui lui faisaient du mal « avec des charmes ou des poisons ou d’autres cho
mparable mélancolie : soi-même. Et il a tellement peur des hommes, du mal qu’on peut lui faire et qu’il croit inévitable, q
ndaleux procès et le supplice des Templiers, et disparaît frappé d’un mal mystérieux, après les honteuses aventures de ses
i elle n’avait pas même osé fermer sa fenêtre. Elle se disait : C’est mal , — et comment l’éviter ?… Après, elle s’était ass
reviennes pas. Je le voulais et je ne le voulais pas… Jésus, je fais mal  ! je serai punie !… Je m’étais assise près de la
16 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
ppartient pas à l’humanisme : il ne savait pas le grec et connaissait mal le latin, comme il appert des pages de lexique et
main : il trouve en lui-même autant de logique et d’éloquence pour le mal que pour le bien et notre société élève cet art i
: il n’y a pas de lumière sans ombres pour notre œil, ni de bien sans mal pour notre entendement. Le mal peut s’entendre de
ombres pour notre œil, ni de bien sans mal pour notre entendement. Le mal peut s’entendre de la réaction de notre personnal
dédaignons l’expérience et Galilée doit se soumettre à un texte juif mal entendu où les miracles se forment des fautes de
rellement. Lorsque notre contempteur de l’humanité écrit : « Tous les maux qui sont et qui furent, mis en œuvre ensemble ne
du corps, logique et légitime en ses besoins, le penseur attribue le mal à la mauvaise volonté de l’homme ; persuadé qu’en
Sur la place Saint-Marc chanceler chaque nuit. XIV Quand le mal qui me tient resserre son étau, Que m’importe ta
s années, ce n’était qu’un artiste très secondaire, travailleur, mais mal doué. On ne se souvenait de son nom que parce qu’
t prosateurs, en phalanges compactes, ont été guéris de l’impitoyable mal de la pitié, mais la grosse partie des foules dit
du palais Dario se présenter de guingois, déformée comme une broderie mal tendue, on m’expliqua que le palais tombant en ru
t un peu le pâle Hercule furieux d’Euripide, qui dit à Thésée : « Mes maux , j’en regorge ! il n’y a plus place pour d’autres
s de l’esprit du roi, entre les griffes des deux démons du Bien et du Mal  : l’amour d’un David, vaste symbole de la jeuness
eux. M. Poizat a brisé toute la vigueur du vers d’Alfieri, de ce vers mal fait, qui pourtant prête souvent d’une manière ad
des points de détail, à l’un ou à l’autre, parmi de misérables cotes mal taillées, où se sentait la peur intense de la pau
très clair, avec une progression très bien comprise, finit par faire mal , ce qui est un éloge. Cette neutralité folle, — l
usement il se trouve de plus en plus des femmes ayant ce que j’ai dit mal situé. Tota mulier in utero, disaient nos pères ;
niquement le détail ; on ne s’occupera pas du fond », écrit-il. C’est mal préjuger des poètes. Mais il se reprend : « C’est
peu connu comme écrivain, le public, de tendance crédule, distinguait mal la vérité de l’allégorie ; on lut le livre ; il p
’un Léonard de Vinci, la légende de la déférence royale se retrouvent mal ici. Cette impression ressort des détails donnés.
ême du Christ, sa couleur jaunâtre et ses lignes sèches rendent aussi mal que possible la transparence bleutée des Alpes lo
umanité, c’est-à-dire d’aveuglement, qui l’obscurcit. Le remède à ces maux constitutionnels se trouve dans la charité. Perso
regardent les murs, les trapèzes, les cordes ; Ils bougent ; ils sont mal sur les stalles trop dures ; Mais les chevaux von
17 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ançais dans la Lorraine, Lon lon la, laissez-les passer Ils auront du mal assez !… Callot avait ordonné ces spectacles, de
incroyable maladresse : on les sent tellement ajoutés, ils jouent, si mal , d’ennuyeuses parodies, qu’ils sont bien grandeme
é, Quo vadis discuté… Je connais des personnes incapables de faire du mal à une mouche et de lire une plaquette de vingt pa
elle procure peut se définir par ce terme : l’équivalent psychique du mal de mer. Dès le début l’esprit ressent un singulie
ours de gens incompétents, de littérature de bas étage, le tout aussi mal écrit que possible. La lecture quotidienne du jou
s pâlis par l’orgie, que le ressentiment de l’injure et l’idée encore mal définie d’en tirer vengeance. — Que fais-tu ? Pou
lein de flammes, et l’on doit reconnaître qu’un pareil thème se prête mal , en dessin, à une interprétation dramatique. Par
e se relient agréablement. Certes, l’harmonie qui s’en dégage reflète mal l’immense joie qui déborde du vibrant Gloria Patr
s, de chaque vieille maison à l’eau qui la réfléchit, pour mesurer le mal que peuvent les « barbares modernes ». Enkhuizen
é très bonnes, il était de rigueur que les élections réussissent très mal . Et en effet elles ne pouvaient être plus écrasan
nale, tout en déclarant à qui voulait l’entendre qu’il se trouve très mal en Italie et qu’il aurait préféré naître chez les
e leur façon ; ces lourds carrosses des cardinaux escortés de laquais mal frisés ; ce bon petit moine souriant, devant lequ
e dévotieusement, qui bénit et qui passe entre des Cent-Suisses assez mal retapés sous leurs énormes chapeaux à plumets bla
eux, ont attiré l’attention du monde sur cette Italie dont parlent si mal ceux qui ne la connaissent qu’à travers les roman
18 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
sance de ce qu’on aime. Et ce que tu ne connais pas ou que tu connais mal , tu ne pourras l’aimer, et si tu l’aimes pour le
et pendant vingt minutes, que Sylvio assiste à la comédie qui doit si mal finir. Sans doute, il y a mieux, mais c’est moins
herche à se détacher. Voici encore le frontispice pour les “Fleurs du mal ” de Baudelaire : d’une corbeille en fer ciselé, d
 ; mais, loin de haïr les hommes, ceux mêmes qui lui ont fait tant de mal , le poète décèle pour tous une indulgence mélanco
d’autres, sur de quelconques bouts de papier, péniblement tracées et mal orthographiées. Une comtesse écrit sur un ton pit
elléas ? L’interprétation fut, en somme, excellente. Si M. Beyle joue mal , il chante bien. Que M. Dufranne chante ou joue,
surpris de trouver dans une revue une sorte de notice maladroite fort mal rédigée, sur un ton de persiflage balourd et gros
ible de la luxure. Il fallait les prévenir, leur montrer la Source du mal et leur apprendre où se fait la bifurcation du bo
e son rôle est avant tout de comporter. Ce n’est ici que la source du mal . Le monstre enfantin doit exciter plus de curiosi
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
soir, à cinq heures : rien ne nous empêche de supposer qu’un accès du mal dont il souffrait alors l’avait retenu à la chamb
ui ménager des suffrages plus difficiles. § L’entrevue commença assez mal pour Casanova ou, du moins, il voudrait nous le f
un compliment fort galant qu’une plaisanterie de Voltaire interrompit mal à propos : — Voici, monsieur de Voltaire, lui di
tre Voltaire hors de lui, en lui soutenant que la superstition est un mal nécessaire : « Si vous parvenez à la détruire, de
20 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
agédie satisfaisante, où la multitude pouvait pleurer sur ses propres maux , sans trop s’égarer, par une collectivité d’émoti
r largement par les poètes de sou âge. Les jeunes le connurent peu ou mal . L’Italie littéraire officielle le méconnut. Il c
ernement « si et comment il pense préserver les œuvres d’art qui sont mal gardées dans les églises et chapelles dépendant d
ines des rapports entre créature et créature « par-delà le bien et le mal  », guident le savant visionnaire. Le livre est éc
titre de l’œuvre insurpassable ; le public italien y était peut-être mal préparé, maigre les articles explicatifs des gran
ire de lui (Page 324). Vous conviendrez que ce personnage n’est pas mal inventé pour un pays gouverné par une cour oligar
mort de son ami dans une lettre qui restera parmi les pages les plus mal écrites et les plus pauvres d’idées qu’il ait jam
ébats, Maisonnette pourrait se réduire à les prier de parler, même en mal … Et le  novembre : Voyez donc si vous pouvez ob
s s’étonner si l’histoire du livre sur la peinture a, tel qu’un roman mal fait, ses incohérences et ses longueurs. Elle est
ci de tenter une distribution, qui serait nécessairement illusoire et mal fondée. Mais la stagnation prolongée, le malaise
une contradiction qui, se développant à l’infini, devait produire des maux infinis. Les désillusions, les amertumes, le stér
ur qu’on appelle « nietzschéisme », dont les auteurs de quelque œuvre mal réussie se réclament comme les criminels pour leu
peine et de jouissance, d’angoisse ou d’assouvissement, le bien et le mal . C’est cette tendance, que Mme Valentine de Saint
qui a un grand rôle d’explorateur, n’a pas su vaincre et s’accommode mal de son sort de vaincu. Par un défaut d’origine, q
s traduite en France et en Angleterre. 14. Je rétablis tant bien que mal ce passage peu lisible, et dont le sens serait :
21 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
lequel il rêvait de broyer dans le même mortier toutes les cervelles mal pensantes. Je vous crois trop intelligent pour ad
prétention d’une Renaissance latine se dévêt et la voici nue : joujou mal fait avec lequel on voulait amuser le public et l
che ? Non ; c’est si peu de chose. M. de Vogüé haïssait les Fleurs du mal , mésestimait la Tentation, ignorait Maeterlinck,
alent qu’elle ne diminue l’autorité professionnelle d’un jardinier si mal instruit. Quant à M. Gaston Deschamps, il fut pen
22 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
t dans l’évolution de notre lyrique. Elle fit connaître tant bien que mal les meilleurs poètes d’avant-garde de France, — d
ait par quels artifices : « Très bien, observa l’auteur des Fleurs du mal , ce soir, c’est un ministre de Dieu qui vient aug
a Antonio. C’est un homme de quarante-cinq ans, de haute taille, mais mal proportionné. Son buste énorme, ses épaules trop
tonio. Il arpentait le fumoir, les sourcils froncés, son buste lourd, mal équilibré sur ses jambes frêles. Et si je m’ingén
t dévoué corps et âme. Comme tous les êtres violents, Antonio observe mal , et ne soupçonne pas la trahison : son orgueil et
le reconnaître. Sa taille s’était courbée ; il marchait à petits pas mal assurés ; une barbe plus longue couvrait ses joue
er, quelque jour, de Nina Ceschini, car les esprits organisés pour le mal ne demeurent pas oisifs en ce monde. Quant à moi,
serait puéril de nier que celui de la curiosité échappe au fléau. Le mal , espérons-le, n’est que passager. Le bon sens, l’
anéantirait plus d’une hypothèse ! Il peut se faire que Casanova ait mal orthographié lui-même un nom, mal transcrit par s
! Il peut se faire que Casanova ait mal orthographié lui-même un nom, mal transcrit par surcroît par Schütz et Laforgue, et
e de Cosse casanovien immédiatement retrouvé ! Laforgue et Schütz ont mal lu tous deux. Casanova, peut-être, a écrit Rousse
e je ne cherche pas chicane à notre Vénitien : il se servait le moins mal qu’il pouvait d’un idiome qui ne lui était pas fa
et le récitatif vînt tronquer à contresens la période, et interrompre mal à propos la forte et la chaleur de l’action21. M
a sagesse. Modeste en ses essais, Par respect pour la Grèce, Il parle mal français ; Même en pillant Racine, Son génie affo
23 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
rades, cet enfant prédestiné le relève et lui demande : «T’ai-je fait mal  ? » Ces dispositions à la pitié et au sauvetage d
tives et tierces ; plus tard, de réhabiliter la pauvre Luciette qui a mal tourné ; déjà vieux, il s’offre à rendre l’honneu
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
bait en plein désordre national. Les soldats politiciens gouvernaient mal . L’éducation patriotique régnait sans discipline
sonner toutes les trompettes habiles de la renommée autour d’un livre mal réussi, ainsi que le font M. Fogazzaro ou Mme Sér
siècle, dont le premier pôle est incontestablement le grand et encore mal connu Mazzini. Pendant longtemps encore toutes le
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
bre de la science, l’arbre de la sagesse, non seulement du bien et du mal , comme dit le Juif, mais du vrai et du faux, du v
assé — des jours de joie imprévue. Mes deux moi allaient par les rues mal pavées, dans le silence qui régnait depuis longte
es allées sans fin — et poussèrent enfin jusqu’au Liliensee, un étang mal creusé qui, par décret des vieux princes, avait f
26 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
inze années en compagnie d’un concurrent de Louis Gallet ? On imagine mal une plus niaise chose que l’intrigue et les vers
veillant, qui prend cette figure humble pour garder la maison de tout mal . Notre padrone, qui prend du plaisir à nous condu
ignaient, puis se rapprochaient d’une grande porte fermée, mais assez mal jointe pour laisser ruisseler par ses fentes les
peintres tâtonnants et ses musiciens décrépits. Mais ces poètes sont mal secondés par une jeunesse bruyante ou hostile, se
ement isolé, compris et non suivi par une petite élite, et en général mal aimé et, encore plus, mal haï. Il apparaît encore
n suivi par une petite élite, et en général mal aimé et, encore plus, mal haï. Il apparaît encore, au milieu de l’Italie co
s grande que l’on m’annonçait sa profonde incohérence. Ai-je l’esprit mal fait ? Suis-je fou moi-même ? Ou vais-je devenir
, p. 160-165 [160-163]. Quel artiste charmant que ce Pietro Longhi si mal connu en France ! Ce n’est guère qu’à Venise même
visée en régions dont la mentalité et la sentimentalité s’accommodent mal , malgré tout, de l’union politique de la nation.
ville viennent chercher du linge. L’un d’eux débite un couplet sur le mal du pays, car il est des Abruzzes, et il se souvie
à y céder comme tout le monde. Et puis son goût très pur s’accommode mal des fièvres énervantes de la lagune. Aussi la Ven
at de Venise, s’exclame un des personnages, mais il est excellent. Le mal qu’on en dit est faux. Venise, mais c’est une vil
27 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
parfois cachaient l’ensemble. Le résultat de toutes ces circonstances mal calculées c’est que le public impartial n’a pas p
de peindre, elle peindrait contre la mode. Et c’est bien ! Ce qui est mal , c’est d’être une amateur. On est peintre ou on n
se et une verve admirables, trouve immédiatement un remède à tous les maux qu’il jugeait incurables en 1707. L’école est sau
pour la troisième fois son ouvrage qui fut à diverses reprises peu et mal compris et déclare éprouver, à son sujet, avec to
t numéros — toiles, panneaux, marbres, pierres et bois — comporterait mal aisément un catalogue raisonné. Elle n’a pas d’un
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
dans le peuple, ne pense au lendemain : le jour même apporte, bien ou mal , de quoi vivre. Un ouvrier quelconque qui travail
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
r le Vésuve, le Vicomte, M. Long, sa femme et moi. Mme Long se trouve mal au milieu de la montée sur le mâchefer. Le Vicomt
30 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
té. Les mesures qui ont été prises l’ont été trop tardivement et sont mal appliquées. Le gouvernement tolère toutes les spé
iste avait été donnée par la petite bourgeoisie au service de l’État, mal payée et encore plus mal traitée : ayant obtenu l
la petite bourgeoisie au service de l’État, mal payée et encore plus mal traitée : ayant obtenu les améliorations réclamée
tes les impressions littéraires sur l’Italie ; nous connaîtrions bien mal les mœurs de nos diverses régions dans le passé,
et enthousiasme fragile et cet idéalisme sans critique qui recouvrent mal les divergences, ou les conflits d’intérêts qui n
i à rien. Le bien des autres, de ceux qui restent, ne compense pas le mal abandonné sans remède à l’éternité. Et puis, de q
impérieux de piété, les Français qui se souviennent de Pasteur et pas mal d’Italiens trouveront plus simple, plus sérieux,
s. Il veut que nous aimions tout le bien, que nous détestions tout le mal et que nous aimions de toutes nos forces selon ce
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
à une crise occultiste, à la maladie du bouddhisme. C’est beaucoup de maux à la fois, dont le moindre n’est pas celui qu’on
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
t vouloir sa propre damnation, et, à cet effet, haïr Dieu et faire le mal . Aujourd’hui, nous sommes à un de ces tournants d
33 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
r. Il montre l’extraordinaire inconscience des Allemands, qui font le mal sans le savoir, sont véritablement surpris qu’on
der rétrospectivement l’incident Salandra-Giolitti, parce qu’il a été mal compris ou insuffisamment expliqué par les quotid
us enseigner les vingt manières de mettre une cravate, a fait plus de mal à la cause française que tous les malentendus d’u
chez ceux qui l’ont quittée à l’approche de l’ennemi et n’ont vu les maux de l’occupation que de loin — c’est-à-dire sous d
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
t un esprit supérieur, singulièrement debout « par-delà le bien et le mal  », amant effréné de la vie sous toutes ses formes
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
essant de remarquer que Léopardi aussi voulut rallier la puissance du mal , celle qu’il appelait le laid pouvoir, qui, caché
te conception hardiment philosophique de Léopardi, qui considérait le Mal comme la raison de la vie, et exaltait Ahriman co
36 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
ardo Sonzogno vient de traduire, pour la première fois, les Fleurs du mal . On ne connaissait encore, en italien, que les Po
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
 », prêt, on le sent très bien, à se dégager si les choses tournaient mal pour nous. Quant à l’Italie, même au moment où l’
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
e que, très faible sans doute, elle ne se réalisa point ou se réalisa mal ou peu. Seuls les rares écrivains qui ne suiviren
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ours coordonné à faire sentir la singularité de l’ouvrage, Je connais mal les huit in-8 de Rossetti, mais son titre seul in
40 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
sanova eut le courage et le tort de ne point reculer ; il resta, dîna mal , se fit voler au jeu, et partit après que la fill
41 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
urces d’inspiration, et ces vérités infinitésimales ne peuvent que la mal servir. Sentir, tout est là, et il faut le redire
42 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
sance qu’ils avaient acquise des sciences naturelles, qui, plus tard, mal employées, « employées trop pour elles-mêmes », f
43 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ons défavorables ; même les Italiens qui voyagent peu ou qui voyaient mal , sont portés à faire une seule et même chose du p
on si, quand ses blessures sont guéries, il ne se sent pas soulagé du mal dont il souffrait. » Mais on pensera bien qu’il
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