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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
ent une entrevue, — occupe une trentaine de pages dans le tome IV des Mémoires , et il mérite, tant par l’agrément de la mise en
étails de cet épisode. La vraisemblance et la valeur documentaire des Mémoires de Casanova ont maintes fois été discutées et sou
estissements sans pudeur auxquels s’est complu le premier éditeur des Mémoires , les aventures de Casanova, telles qu’il les raco
reçu chez lui Casanova et d’avoir eu avec lui ces entretiens dont les Mémoires nous donnent plusieurs spécimens. Veut-on une aut
tite circonstance précise qui peut nous éclairer sur la sincérité des Mémoires  : — « Pourquoi, demande Voltaire à Casanova, Gold
ce fort intéressante entre le texte de la Correspondance et celui des Mémoires  : que Voltaire ne fasse cette observation à Alber
ment, d’avoir établi par ces deux rapprochements la vraisemblance des Mémoires . Il est cependant encore un point sur lequel nous
e donc qu’on puisse accorder une confiance suffisante au chapitre des Mémoires où Casanova raconte ses visites chez Voltaire. Sa
tière des conversations et des dialogues qu’il nous rapporte dans ses Mémoires . § C’est le 21 août 1760, après-midi, au moment o
ui demandent le récit de son évasion. On sent, à travers le texte des Mémoires , que Casanova n’est pas insensible aux marques d’
r défendre son ami, ou du moins cela n’apparaît pas dans le texte des Mémoires  ; il serait sans doute naïf d’être surpris outre
que nul n’est prophète en son pays, et maintes fois, au cours de ses Mémoires , il laisse éclater une amère indignation contre s
ble qu’il ne veut l’avouer. Enfin, quand il présente aux lecteurs ses Mémoires écrits en français, bien que sa langue naturelle
 : Mais si notre excellent auteur Voulait publier sur nos belles Des mémoires un peu fidèles, Il plairait plus à son lecteur. P
parce qu’elle n’avait pas voulu de lui ; quoi qu’il en dise dans ses Mémoires , Albergati, comme auteur comique, avait beaucoup
arrive fort à propos après l’entretien qui nous est rapporté dans les Mémoires et où Albergati est traité avec si peu d’indulgen
pas exactement dans l’ensemble du dialogue les amères réflexions des Mémoires sur le despotisme vénitien, nous y avons la confi
? ou n’est-il pas plus naturel de supposer que Casanova, écrivant ses Mémoires plus de vingt ans après la publication du Diction
t XXXI facsimilés de dessins et croquis. Vol. in-18, 3 fr. 50. 1. Mémoires , IV, 473. 2. Mémoires, IV, 228-229. 3. Mémoir
sins et croquis. Vol. in-18, 3 fr. 50. 1. Mémoires, IV, 473. 2. Mémoires , IV, 228-229. 3. Mémoires, IV, 444. 4. Ibid.,
3 fr. 50. 1. Mémoires, IV, 473. 2. Mémoires, IV, 228-229. 3. Mémoires , IV, 444. 4. Ibid., IV, 453. 5. Correspondanc
5. Correspondance, 8 septembre 1758. 6. Ibid., 7 mars 1760. 7. Mémoires , IV. 8. Mémoires, IV, 461-462. 9. Ibid., IV,
e, 8 septembre 1758. 6. Ibid., 7 mars 1760. 7. Mémoires, IV. 8. Mémoires , IV, 461-462. 9. Ibid., IV, 461. 10. Mémoires
Mémoires, IV. 8. Mémoires, IV, 461-462. 9. Ibid., IV, 461. 10. Mémoires , IV, 461. 11. Lettre du 5 septembre 1760. 12.
461. 10. Mémoires, IV, 461. 11. Lettre du 5 septembre 1760. 12. Mémoires , IV, 446. 13. Mémoires, VIII, 381. 14. Mémoir
461. 11. Lettre du 5 septembre 1760. 12. Mémoires, IV, 446. 13. Mémoires , VIII, 381. 14. Mémoires, IV, 454. 15. Essai
embre 1760. 12. Mémoires, IV, 446. 13. Mémoires, VIII, 381. 14. Mémoires , IV, 454. 15. Essai sur les mœurs, chap. 106. L
. Le même jugement est exprimé dans les mêmes termes, chap. 74. 16. Mémoires , IV, 469-471. 17. Section I. 18. Section V. 19
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
III, numéro 244, 15 août 1907 L’épisode de la Charpillon dans les Mémoires de Casanova Édouard Maynial. Tome LXVIII, numé
conteurs et nos romanciers du siècle dernier, ont lu avec profit les Mémoires de Casanova : ces confidences longues et précises
alait la mine prodigieusement riche en « sujets » que constituent les Mémoires  : « Quel livre il y aurait à écrire sur ce drôle 
x qui ne se sont pas contentés de feuilleter les cinq mille pages des Mémoires ont certainement été récompensés d’une lecture at
a. Je voudrais indiquer ici l’une de ces rencontres. § Le tome VI des Mémoires contient, entre autres épisodes, le récit du séjo
t ne pouvait être douteux. Nous renvoyons ici le lecteur au texte des Mémoires . Il y verra comment Casanova, dupé une fois de pl
nal ; il semble bien qu’il y ait quelque longueur dans ce passage des Mémoires . Mais voici le dénouement : après avoir vingt foi
le plaisir de la vengeance dont le récit occupe la fin du tome VI des Mémoires . § Nous ne croyons pas que le lecteur ait attendu
se développe de la même façon dans la Femme et le Pantin, et dans les Mémoires de Casanova ; les divers épisodes du roman de Pie
nnages au décor, toute la partie proprement descriptive du décor. Aux Mémoires de Casanova, Pierre Louÿs a emprunté l’idée premi
éteront sans difficulté notre observation par la lecture comparée des Mémoires et du roman. L’analogie est évidente. Que prouve-
une connaissance sûre et détaillée des littératures classiques ; les mémoires du xviiie  siècle lui sont aussi familiers que l’
phie, d’un journal intime, que ce soit les Dialogues de Lucien ou les Mémoires de Casanova, l’intéresse particulièrement. Tout r
us la plume alerte de Pierre Louÿs, quelques nouvelles délicates, les Mémoires énigmatiques de Legrand de Beauvais n’auront pas
ent des souvenirs césariens. De même Sainte Marie Antiqua remplaça la mémoire de Vesta, et la Résurrection du Rédempteur celle
3 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ure lui doit des poèmes, des comédies, des études admirables ; et ces Mémoires pleins de verve et de clairvoyance jettent une lu
zzi, écrivaient un livre, ne pouvant pas livrer une bataille : et ses mémoires reflètent ce caractère d’une loyale et rude simpl
on d’Henri VII, s’explique ainsi da se et n’a rien d’infamant pour la mémoire du poète. D’ailleurs, l’homme qui a jeté le cri d
avray. Tome XLVIII, numéro 166, octobre 1903, p. 66-88. [I] Les Mémoires de Casanova, bien qu’ils jouissent de la populari
térature et l’histoire, la justice qui leur est due. Et cependant ces Mémoires sont peut-être le document le plus précieux que n
qui écrivit parce qu’il avait vécu et quand il ne put plus vivre. Ses Mémoires transportent le lecteur à travers l’Europe, donna
xante-treize années de sa vie il voyagea, comme nous l’apprennent ses Mémoires , en Italie, en France, en Allemagne, en Autriche,
e Venise, il opère en 1700 la plus fameuse évasion de l’histoire. Ses Mémoires , tels que nous les avons, s’interrompent brusquem
assa les quatorze dernières années de sa vie à Dux, où il rédigea ses Mémoires . Casanova mourut en 1798, mais on n’entendit aucu
es. Casanova mourut en 1798, mais on n’entendit aucunement parler des Mémoires (dans lesquels le prince de Ligne, à qui Casanova
état de perplexité, et ainsi de suite. Il faut donc admettre que les Mémoires tels que nous les avons ne sont qu’une sorte de p
’une sorte de pâle calque des vives couleurs de l’original. Quand les Mémoires de Casanova parurent, des doutes furent émis sur
i insinua, ou plutôt exprima sa certitude que le véritable auteur des Mémoires était Stendhal, dont il se figurait à chaque page
es d’Armand Baschet intitulés Preuves curieuses de l’authenticité des Mémoires de Jacques Casanova de Seingalt, et publiés en ja
vrier et du 1er août 1882. Baschet n’avait jamais vu le manuscrit des Mémoires , mais il tenait de MM. Brockhaus tous les faits q
lle, après qu’il y fut revenu — tout cela de la même écriture que les Mémoires . F. W. Barthold, dans Die Geschichtlichen Persönl
sont maintenant certaines, d’abord, que Casanova écrivit lui-même les Mémoires publiés sous son nom bien que non pas textuelleme
ut les quatorze dernières années de sa vie à Dux, qu’il y écrivit ses Mémoires et qu’il y mourut. Pendant tout ce temps, on disc
. Pendant tout ce temps, on discuta l’authenticité et la véracité des Mémoires , on fit de divers côtés des enquêtes sur Casanova
’en avait à Amboise. » Voici une opinion qui se rapproche du ton des Mémoires  : « Une folle jolie, sage, et vertueuse tant qu’
tinés sans doute à servir à la rédaction de cette dernière partie des Mémoires qui n’a jamais été écrite ou qui a été perdue. Vo
es Plombs, qui est la première esquisse de la plus fameuse partie des Mémoires , fut publié à Leipzig, en 1788 ; l’ayant lu à la
n arrivons maintenant aux documents qui se rapportent directement aux Mémoires  ; parmi les papiers se trouvent plusieurs tentati
s 4 et 5. Il est écrit sur du papier semblable à celui sur lequel les Mémoires sont écrits ; les pages sont numérotées 104-148 ;
j’ai déjà fait allusion, les chapitres IV et V du dernier volume des Mémoires . Dans ce manuscrit, nous retrouvons Armelline et
mort ; et je ne pouvais pas la leur supposer. » Peu de passages des Mémoires sont plus intimement caractéristiques de Casanova
rieux que ce très important manuscrit, qui comble une lacune dans les Mémoires , n’ait jamais été découvert par quelqu’une des pe
st relatée très brièvement et avec beaucoup moins de malice, dans les Mémoires (vol. III, p. 327). Les lecteurs des Mémoires se
ins de malice, dans les Mémoires (vol. III, p. 327). Les lecteurs des Mémoires se rappellent le duel de Casanova avec le comte B
par ce nom : Charpillon, qui, comme s’en souviennent les lecteurs des Mémoires , est le nom de la harpie par qui Casanova souffri
étails à l’histoire racontée dans les neuvième et dixième volumes des Mémoires et fait allusion à la rencontre avec les Charpill
ti et que c’est à elle qu’il est fait allusion dans le VIe volume des Mémoires . Nous y lisons (page 60) comment, le jour de Noël
vie. « Si elle meurt avant moi, j’ajouterai ces lettres aux présents Mémoires , mais aujourd’hui elle vit encore, et toujours he
il advint de ces lettres et pourquoi elles ne furent pas ajoutées aux Mémoires . J’en ai retrouvé un grand nombre, quelques-unes
e si les cinquante années qui se sont écoulées étaient effacées de sa mémoire fidèle. Combien d’amants plus discrets et moins v
bergati, auteur, acteur et excentrique, dont il est question dans les Mémoires , du marquis Mosca, « homme de lettres distingué q
sanova s’y trouvait ; du procurateur Morosini, dont il parle dans ses Mémoires comme de son « protecteur » et l’un de ceux par q
visite chez ce dernier, à Augsbourg, en 1761, Casanova écrit dans ses Mémoires  : « Je passais très agréablement mes soirées che
s de Pittoni, de Bono, et d’autres mentionnés en diverses parties des Mémoires et d’une douzaine d’autres qui n’y sont pas menti
ince de Ligne et du comte Kœnig. IV Casanova nous dit, dans ses Mémoires , que, pendant les dernières années de son séjour
l était à l’œuvre sur une variété extraordinaire de sujets, outre les mémoires et les divers livres qu’il publia au cours de ces
retourne pour jeter un regard sur sa vie passée et la revivre dans sa mémoire tout en narrant ce qui l’a le plus intéressé. « J
comparaître devant nous un Casanova absolument semblable à celui des Mémoires . En retrouvant Casanova chez lui, ce fut comme si
eurs Chapman and Hall publiaient deux volumes de passages choisis des Mémoires , traduits excellemment par une dame qui a préféré
Guède : « En 1899, la lecture d’articles sur un des personnages des Mémoires de Casanova, que je travaillais depuis nombre d’a
de Blois. Quand les Casanovistes pourront-ils lire le texte exact des Mémoires  ? Tant de bonnes volontés pourraient s’unir pour
es ? Tant de bonnes volontés pourraient s’unir pour publier enfin les Mémoires conformes au manuscrit que détient Herr Brockhaus
rmine par ce vers : Non donna di provincia, ma bordello ! 3. Voir Mémoires , V, 2.38, le récit de cette visite en Hollande et
y : les Connaissances mathématiques de Casanova, Rome, 1883. 6. Voir Mémoires , IX, 221 et seq.
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
907, p. 630-645. Ces coïncidences que nous venons d’établir entre les Mémoires de Casanova et certains extraits de Voltaire ne s
sa critique et jusqu’aux passages qu’il cite sont les mêmes dans les Mémoires de Casanova et dans le Dictionnaire philosophique
une preuve nouvelle pour la vraisemblance et la valeur historique des Mémoires . Voltaire voulut témoigner, par une éclatante man
es morceaux qu’il cite est précisément rapporté par Casanova dans ses Mémoires , avec quelques variantes dues vraisemblablement à
que et Dante firent aussi le sujet d’un entretien ; mais l’auteur des Mémoires ne juge pas à propos de nous rapporter les appréc
ir en la commençant. On ne peut nier, tout au moins, que l’auteur des Mémoires ne se donne jusqu’au bout cet air d’impartialité
. 20. Voy. Mercure de France, n° 251. 21. Article Épopée. 22. Mémoires , IV, 448. 23. Lettre au R. P. Bettinelli, mars 1
elli, mars 1761. 24. Lettre au R. P. Bettinelli, de mars 1761. 25. Mémoires , IV, 455. 26. Correspondance, 5 septembre 1760
1er mai 1761, 2 février 1762, etc. 30. Correspondance, 1761. 31. Mémoires , IV, 468. 32. Mémoires, IV, 463. 33. Mémoires
1762, etc. 30. Correspondance, 1761. 31. Mémoires, IV, 468. 32. Mémoires , IV, 463. 33. Mémoires, IV, 420. 34. Mémoires
ndance, 1761. 31. Mémoires, IV, 468. 32. Mémoires, IV, 463. 33. Mémoires , IV, 420. 34. Mémoires, IV, 473-473. 35. Mémo
res, IV, 468. 32. Mémoires, IV, 463. 33. Mémoires, IV, 420. 34. Mémoires , IV, 473-473. 35. Mémoires, IV, 466. 36. Mémo
IV, 463. 33. Mémoires, IV, 420. 34. Mémoires, IV, 473-473. 35. Mémoires , IV, 466. 36. Mémoires, IV, 456. 37. Ibidem.
IV, 420. 34. Mémoires, IV, 473-473. 35. Mémoires, IV, 466. 36. Mémoires , IV, 456. 37. Ibidem. 38. Mémoires, IV, 458.
35. Mémoires, IV, 466. 36. Mémoires, IV, 456. 37. Ibidem. 38. Mémoires , IV, 458. 39. Desnoireterres, Voltaire et la Soc
5 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
evant moi ! Ce que vous m’avez révélé sur les Stella-Lucente hante ma mémoire . L’attitude de cette femme et celle de cet homme
se que Nina lui avait murmurée à l’oreille, une nuit, lui revint à la mémoire  : « Méfie-toi de ton amour, de son amour et de mo
Était-ce le trouble, la vieillesse ? — Il s’appelait… ah ! ma pauvre mémoire … il s’appelait Wells… Wells… J’achevai : — Wellse
’essor légitime de l’Hellénisme jusque dans des régions qui, de toute mémoire , ont été dévolues à l’influence, à la civilisatio
. » […] Tome CX, numéro 411, 1er août 1914 Le vrai texte des Mémoires de Casanova J. Pollio. Tome CX, numéro 411, 1e
extraordinaire, qui caractérise les diverses éditions françaises des Mémoires de Casanova, chacune se proclamant à tort « la se
n’ait encore songé à écrire « une histoire complète des éditions des Mémoires casanoviens, et l’explication des différences que
our toutes, les métamorphoses bizarres de la rédaction originelle des Mémoires , la diversité des textes imprimés, les hypothèses
crits français de Casanova, parmi lesquels se trouvaient les insignes Mémoires . Il confia leur traduction en allemand et leur « 
t le projet d’en tirer une édition française, la mode étant alors aux Mémoires et aux « Souvenirs », authentiques ou apocryphes.
es Nobles de Dresde, un sieur Jean Laforgue, de lire le manuscrit des Mémoires , de le réviser, de supprimer ou d’atténuer à sa g
s fut l’œuvre du libraire Paulin. En 1832, huit volumes seulement des Mémoires arrangés par Laforgue avaient paru, quatre à Leip
te : les années passèrent, on était à 1836, et la suite française des Mémoires restait au fond du secrétaire de Frédéric-Arnold
en 1828), mais sans permettre aucune mutilation, toute la partie des Mémoires qui manquait à son édition, c’est-à-dire les tome
e Brockhaus fait paraître à Bruxelles les quatre derniers volumes des Mémoires , d’après le texte français soumis à Jean Laforgue
uelquefois ; mais combien la reproduction fac-simile du manuscrit des Mémoires simplifierait toutes les recherches, confirmerait
e m’empresse d’apporter deux exemples topiques. Page 1 du tome II des Mémoires (édition Garnier), on lit : « Le général des galè
on photographique, ou de la communication du manuscrit autographe des Mémoires . II On a relevé, surtout en Italie, les gra
sidérations personnelles que Laforgue a glissées entre deux pages des Mémoires  ; mais Alessandro Ademollo et Aldo Ravà, quand il
ont une responsabilité équivalente, en ce qui regarde l’original des Mémoires . Ademollo et Ravà sont obligés de convenir, avec
Laforgue en flagrant délit de falsification, page 450 du tome IV des Mémoires (édition Garnier), où, Casanova, récitant à Volta
schet, pour nous apprendre son nom, absent de toutes les éditions des Mémoires . Eh bien ! pour moi, et pour ceux de mes collègue
de mes collègues qui sont « du métier », il est hors de doute que ces Mémoires , s’ils avaient été imprimés tels quels, dans leur
agréable souvent, attachante parfois, facile toujours, la lecture des Mémoires , Laforgue les a fait connaître à l’Europe entière
libertés dont il usa, dont il abusa, dans son travail de révision des Mémoires . Cet ouvrage, insupportable dans sa rédaction pri
s, sans « le coup de peigne » de Laforgue, disons-le franchement, les Mémoires auraient rebuté des milliers de lecteurs, et Sain
aus de Leipzig, propriétaire depuis près d’un siècle du manuscrit des Mémoires , le garde jalousement dans son coffre-fort. En at
va. La flamme casanovienne aura cessé de brûler, et les amateurs de «  Mémoires  » retourneront à Saint-Simon, qui avait le don d’
ptembre 1912. 6. Le Livre, livraison de mai 1881 : Authenticité des Mémoires de Casanova. 7. L’écrivain-photographe-aéronaute
ung ; les sept derniers l’ont été par Aubert de Vitry, traducteur des Mémoires de Goethe. 9. Casanova à Corfou, trois feuillet
 Charpentier, éditeur ; Paris, 1881. 11. Comment furent publiés les Mémoires de Casanova, article du journal Il Marzocco, de F
6 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
epuis de longues années ce que je pouvais rencontrer sur l’auteur des Mémoires . J’avais fait un voyage à Venise pour y copier au
dont il raconte les détails dramatiques dans un des chapitres de ses Mémoires . Cette évasion, qui a été l’objet de plusieurs tr
ons évidemment mensongères de l’écrivain dans d’autres parties de ses Mémoires . Enfin celle de l’abbé de Bucquoy, ainsi que cell
t de M. de Bragadin. En octobre 1767, on trouve cette phrase dans les Mémoires  : Mon frère m’avait remis plusieurs lettres, je
me le temple de la libre-pensée. Casanova qui, lorsqu’il écrivait ses Mémoires , traite ses pratiques de sublimes bagatelles, rec
son séjour sous les Plombs, cette omission ne peut être un manque de mémoire de sa part. Constatant de plus que la vérité hist
nous le croire dans un autre ; ou bien il dit la vérité, et alors ses Mémoires ne sont pas tels qu’ils sont sortis de sa plume e
ns sa rigueur absolue, ne peut être acceptée. Il y a à faire dans les Mémoires deux parts qui, bien que mêlées intimement et ave
problème historique qui ne manque pas d’importance, et sur lequel les Mémoires jettent peu de lumière, ou plutôt une lumière dis
e connu de ses compatriotes, au point que Foscolo, à l’apparition des Mémoires croyait que non seulement c’était un roman, mais
la vie de l’aventurier, postérieurs à celle qu’il a décrite dans ses Mémoires  ; les autres sur son incarcération et son évasion
quelques pièces séparément. Et puisque l’abbé Fulin nous présente les mémoires avec leurs règlements des artisans qui ont refait
’ils existent, et que certainement ces dégâts ont été faits ; mais le mémoire qu’il ne présente pas, et que nous aurions désiré
e Dépêche. On y trouvera, je pense, la preuve que les personnages des Mémoires sont bien des personnages historiques : Casanova
ont connues par ce que nous en apprend l’aventurier lui-même dans ses Mémoires . La plupart sont fort intéressantes et nous offre
r, à travers ces textes jusqu’ici inédits, à repérer des passages des Mémoires et à élucider si les lettres d’Henriette de Schuc
cits de l’aventurier constitue un des plus extraordinaires romans des Mémoires , qui ne sont qu’une suite de tableaux que ni l’Ab
les délicatesses féminines d’admettre que l’auteur de ces prodigieux Mémoires qui ont grisé l’imagination de toutes les générat
a fait éclore sont déjà abondants, mais ceux qui se sont dévoués à sa mémoire sont jeunes et ardents à la servir, tel M. Aldo R
ait, s’était aperçu de ce jeu déloyal : il l’a dit et répété dans ses Mémoires . S’il contribua quand même à l’avènement de Victo
oire. Tome XCVI, numéro 356, 16 avril 1912 Les Éditions des Mémoires de Casanova et le séjour en Espagne Docteur Guè
6, 16 avril 1912, p. 708-727. I Les deux meilleures éditions des Mémoires sont : l’une de Rozez en 6 volumes, éditée à Brux
teur qu’il présente et que, pour une œuvre aussi intéressante que les Mémoires , il est à désirer de voir paraître enfin une édit
ottes et le régime républicain démocratique, époque où il rédigea les Mémoires . L’édition Garnier, au lieu de l’envoyer brusquem
de la citadelle de Barcelone, où il composa au crayon, avec sa seule mémoire , sans documents, laissant les citations en blanc
nne Mme Manzoni, femme d’un notaire public à Venise. En sorte que les Mémoires étaient déjà presque écrits, sinon mis en ordre,
as été écrite à Dux en Bohême, lorsque Casanova, vieux, rédigeait ses Mémoires , ne pouvant quitter sa place de bibliothécaire du
nt, voyageant en chaise de poste, à Béziers même, et insérée dans les Mémoires telle qu’elle avait été rédigée ce jour-là. On pe
n induire, s’il eût mit ce projet à exécution, un autre sort pour les Mémoires . Au lieu d’être offerts à un éditeur allemand, il
moments quelque hésitation chez celui qui, voulant travailler sur les Mémoires , désire établir un index des noms de cette foule
ieurs, des lettres, des documents, qui, mis en confrontation avec les Mémoires , en éclairciraient la sincérité, et fourniraient
reçut et la classa, n’ayant jamais entendu parler de Casanova ni des Mémoires , y avait vu ce qu’on appelle le coup du prisonnie
u son complice, s’il se présentait. M. Ponsignon, qui connaissait les Mémoires , partagea notre gaieté lorsqu’il eut ces pièces e
d. Tome XCVII, numéro 358, 16 mai 1912 Pourquoi la suite des Mémoires de Casanova n’existe pas13 (1) 315-320 Docteur
pendante pour les Casanovistes, celle de la brusque interruption des Mémoires à l’année 1774, c’est-à-dire la veille de sa rent
rs raisons que nous allons exposer. Il est incontestable que dans les Mémoires le coté licencieux tient la plus grande place, qu
. Mais il en est un second, beaucoup plus sérieux. L’intérêt vrai des Mémoires n’est pas dans ces récits, mais dans la peinture
n’est qu’une charge, à fond de train contre ce philosophe. — Dans ses Mémoires , il avoue ne l’avoir fait que par vengeance, et c
e que quelque Armand Baschet, fouillant des archives, donnerait à ses Mémoires une suite aussi honteuse qu’inattendue. — Peut-êt
, il passait à une autre. Il n’a eu le temps que de lire une fois les Mémoires . Son genre de travail ne ressemblait pas à celui
voir trouvée en épluchant avec soin cette année le dernier volume des Mémoires , et j’apporte des affirmations dues à Casanova lu
e mètres de haut, un texte évocateur de Thucydide vous chante dans la mémoire  : « Les Phéniciens, en leurs établissements comme
e sais si M. Ercole Rivalta connaît un roman français, de peu louable mémoire consacré à cette maladie qui provient d’un débord
tions équidistantes. Nous trouvons un exemple du premier cas dans les mémoires d’Hélène Keller. Hélène Keller, née en 1880, deve
cteur Guède, « l’homme de France qui connaît le mieux Casanova et ses Mémoires 61 »… … Pour M. le docteur Guède, Casanova s’est
uons pas pour quel motif, de tabler sur le texte plus que suspect des Mémoires édités par la maison Brockhaus, et réimprimés par
e indication de cinquante pieds imprimée dans toutes les éditions des Mémoires est probablement le résultat d’une erreur matérie
t que M. Guède ne s’en soit pas douté. Plus loin, citant ce texte des Mémoires  : Ne sachant que devenir, je grimpai de rechef s
ter. § Escalade du toit du Palais Ducal (Mercure, p. 48) — Texte des Mémoires  : À genoux et à quatre pattes, j’empoignai mon e
prend une série d’études : la valeur synthétique du transformisme, la mémoire biologique en énergétique, de l’origine de la nat
de dont il témoigne. Le Dr Marc Haven s’est proposé de réhabiliter la mémoire de Cagliostro. À cet effet, il a réuni et compuls
, erronées, commérantes qu’on a sur des artistes nés dans un temps de mémoires plus fréquents et d’archives mieux classées ? Au
n Casanova ; Armand Baschet n’eût pas eu à prouver l’authenticité des Mémoires . Pourquoi, moi-même, ai-je attendu 46 ans avant d
uriosité, quand l’idée m’en était venue dès 1848, année où je lus les Mémoires pour la première fois ? Quand je publiai ma trouv
ts, in « Revue de l’Université de Bruxelles », mai 1911. 54. Goethe, Mémoires , trad. Carlowitz, 1885, deuxième partie, p. 284.
7 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
musant comme un roman et il est dommage que Pogge n’ait pas écrit ses mémoires  ; à leur défaut, nous avons les Facéties, et c’es
poque pour duper les gens. Il reconnaît bien la valeur littéraire des Mémoires , mais il ne s’avise pas d’y chercher la psycholog
, les retards avec la belle juive Lia (je cite au hasard et encore de mémoire ). C’est l’énergie amoureuse de Casanova, tant phy
hors de cela il y a deux questions qui nous intéressent : Comment les Mémoires sont-ils tombés entre les mains des Brockhaus ? Q
ir leur publication intégrale ? On nous dit bien que le manuscrit des Mémoires a été acheté en 1820 par Frédéric Arnold Brockhau
it-il quitté Dux ? Il est assez indifférent de savoir si la suite des mémoires a été perdue ou si elle n’a jamais été écrite. Si
asse-Temps, nous renonçons volontiers à la connaître. Mais il y a les Mémoires publiés. Cette publication est tronquée et il fau
riorisé les deux caractères de ces jeunes gens qu’ils restent dans ma mémoire avec leurs couleurs : lui tout noir et sombre ; e
la parole du pardon chuchotée par la vierge mourante lui revient à la mémoire et il retombe dans l’hésitation de toute sa vie.
8 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e du grand prédicateur dominicain. Les Journaux. Bibliographie des Mémoires de Casanova (L’Intermédiaire, 29 août) R. de B
ace ici. Le numéro du 22 août contient une notice excellente sur les Mémoires de Casanova ; la voici tout entière, Casanova ay
fidèles que Stendhal : « Casanova de Seingalt. — Bibliographie de ses Mémoires . Voici le relevé des éditions : i° Mémoires sur
. — Bibliographie de ses Mémoires. Voici le relevé des éditions : i° Mémoires sur les 50 dernières années du xviiie  siècle. To
n dans l’esprit de l’écrivain, et qu’on ne trouve pas dans Rozez. Les Mémoires ont été primitivement édités par Brockhaus. Cette
etraduite en français l’édition suivante, fort difficile à trouver : MÉMOIRES du vénitien J. Casanova de Seingalt Extraits de
ver : MÉMOIRES du vénitien J. Casanova de Seingalt Extraits de ses mémoires originaux publiés en Allemagne par G. de Schutz P
euses : i° Un avertissement de l’éditeur français. 2° Un extrait des Mémoires du prince de Ligne, mais très écourté et tiré du
ni dans Garnier. Arrivée au 8e vol., la publication porte ce titre : MÉMOIRES du vénitien J. Casanova de Seingalt Publiés en A
ubliés en Allemagne et traduits par M. Aubert de Vitry Traducteur des Mémoires de Gœthe, etc. PARIS Tournachon-Molin 1828 Ce
mée de 14 vol. 1825-1828, 1829. Un casanoviste qui voudrait avoir les Mémoires complets, devrait donc être armé de ces trois édi
armé de ces trois éditions, et alors même il n’aurait pas encore les Mémoires de Casanova puisque Brockhaus, avant de publier c
9 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
éro, 97, janvier 1898, p. 313-322 [318]. Je ne fais que signaler pour mémoire le livre d’Ugo Ojetti. Je l’ai reçu, mais le comp
nnaire du journal littéraire de Florence, je citerai, au hasard de la mémoire , MM. Coppée, Zola, Lemaître, Claretie, de Vogüé,
ame de Rémusat et à Bourrienne, sans même supposer que la Rémusat des Mémoires est démentie, par la Rémusat des Lettres, et que
sat des Mémoires est démentie, par la Rémusat des Lettres, et que les Mémoires de Bourrienne sont, en tout ou en partie, apocryp
leau des sociétés militaires, à citer comme une source historique les Mémoires … de d’Artagnan ! Je ne veux pas nier le talent de
es… Il ne fut pas moins grand que malheureux, et à ce double titre sa mémoire éveille une admiration profonde et un profond res
de Cavallotti renoncent à cette prétention, dans l’intérêt même de la mémoire qu’ils veulent honorer. Memento M. Morasso 
L’idée n’était pas heureuse. Voici ce que rapporte Perrault dans ses Mémoires . « Les murateurs bâtirent à leur manière, deux m
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
ta à 5 238 690 fr. le total des trois premières ventes. Échos. Les Mémoires de Casanova Mercure. Tome LXVII, numéro 240, 1
ig, s’est enfin décidée à publier intégralement le texte original des Mémoires de Casanova. Cette édition littérale sera en même
11 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
est ici, les oreilles doivent encore lui en tinter. A-t-on maudit sa mémoire  ! l’infortuné ! lui en a-t-on fait porter assez,
urd’hui. — Vous l’avouez, du reste, avec une noble franchise dans vos Mémoires . — Ce défaut vous a amené parfois à faire des réc
ait un jour de publier, l’ai donnée, pensant avoir l’évasion dans les Mémoires , où je supposais que Casanova l’avait insérée tex
cier le soir. C’est Catarelo y Mori en Espagne, qui n’utilise pas les Mémoires parce qu’ils lui paraissent faux ; c’est Azevedo,
t déshonorante en ne l’évoquant point, en ne la rappelant jamais à sa mémoire  ; il l’exilait, autant qu’il était possible, de l
e-Paul), et, d’autre part, des documents diplomatiques extraits des «  Mémoires  » du comte de Bray. Les Revues. L’Olivier : d
le voient d’un mauvais œil, chez nous les gens du monde accouplent sa mémoire à celle du marquis de Sade. M. Apollinaire appren
en français aux éditions du Mercure, il mesura son angoisse, dans les Mémoires d’Albert Sarcori, l’Anima, l’Âme, aperçu très émo
ès la tragédie douloureuse dont le souvenir est resté dans toutes les mémoires . Ils ont été composés en prison à Florence et ens
Ravà nous apporte une importante contribution à l’identification des Mémoires  : il a découvert à Dux les lettres de femmes qui
ussi très importantes comme document pour corriger la chronologie des Mémoires tels que nous les possédons, ont surtout l’intérê
cable parle billet de rupture que Casanova a publié lui-même dans ses Mémoires . Mais ce billet, on est tenté d’accuser Casanova
Casanova, si cette note de police est exacte, aurait tenté dans ses Mémoires d’effacer le souvenir de cette liaison avec la mè
âme : j’emporte, Lumière qui, tout bas, à bien chanter, m’exhorte, La mémoire des yeux rencontrés, de tels yeux, Qu’il semble q
es augmentant de nombreux documents nouveaux, à la grande édition des Mémoires , entreprise par l’éditeur Georg Müller, de Munich
s’imagineront retrouver dans ces lettres une sorte de complément des Mémoires seront profondément désillusionnés. On y chercher
les yeux… » Que sont devenues les épîtres enflammées que l’auteur des Mémoires dit lui avoir été adressées ? Les a-t-il brûlées
w, septembre 1902). Or, il s’agit d’une autre Henriette que celle des Mémoires , de Henriette de Schnuckmann, qui ne rencontra Ca
le, il a identifié Caton M., dont il est question au chapitre iii des Mémoires et dont il publie des lettres datées de Vienne en
nventées à plaisir en apparence, pour faire suspecter la véracité des Mémoires . Le labeur critique auquel s’est livré M. Gaston
’on compte trop d’italianisants, parmi nos jeunes poètes, pour que sa mémoire risque de sombrer dans l’oubli. Le mariage, qui d
e du corps de ballet : chose qui n’advint certes jamais à l’Opéra, de mémoire d’abonné septuagénaire. Bref, tout cela formait,
. Tome CVI, numéro 393, 1er novembre 1913 Les Journaux. Les Mémoires de Casanova et Stendhal (l’Intermédiaire des Cher
p. 166-170 [168-169]. On persiste à vouloir attribuer à Stendhal les Mémoires de Casanova. Il semble singulier, écrit M. Octave
vrir des textes, y rechercher des éclaircissements de personnages des Mémoires ou y discuter de la curieuse diversité de textes
12 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ne sont qu’un accident grand et cruel. Amour a son existence dans la mémoire où gît l’impression de la chose aimée, comme la l
cette cité bénie : il en a entendu chanter les carillons, et c’est en mémoire d’elle qu’il a écrit un de ses plus délicieux poè
 : Je croyais réglée depuis longtemps la question de publication des Mémoires de Casanova, lorsque, tout récemment, dans le tom
transcris fidèlement : « Casanova de Steingalt (1725-1803) de Venise, Mémoires publiés en français en 1726-1832, par Henry Beyle
l. gr. in-18) — pp. 100 et 180 de la 1re série, cite des passages des Mémoires sans aucune allusion à la part qu’il aurait prise
uppose, si le fait était exact. Qu’en pensent les Stendhaliens ? Les Mémoires de Casanova furent, dans le temps, attribués à Be
heure. — Cependant, en rentrant chez moi, une ultime résistance de ma mémoire d’avant M. Doumic me fit atteindre Elle et lui, p
Intermédiaire à la question Stendhal et Casanova : L’attribution des Mémoires du célèbre aventurier, à Stendhal, est un « canar
ractère, les idées et le style se retrouvent, à chaque page, dans les Mémoires imprimés ( !) ». Voilà l’origine du « canard ». C
e tient à être renseigné, d’une façon précise, sur l’authenticité des Mémoires de Casanova, je l’engage à se procurer, et au bes
ssion de l’hommage qu’en ami fidèle de l’Histoire nous devons à cette mémoire . Cet hommage n’en est pas moins sincère, et quant
e église anglaise que ses amis, à sa mort, élevèrent un monument à sa mémoire . Pourtant, c’est en Italie que sa célébrité a sur
chez nos ennemis, commencent à l’être en France. Il n’est pas que la mémoire de Napoléon qui peut y gagner. Lettow-Vorbeck, un
er de longs extraits d’une œuvre posthume du col. Stoffel, de célèbre mémoire , sur la campagne de 1815. Stoffel avait fait de c
admirablement affirmée, écrit maintenant un recueil de nouvelles, Nos Mémoires , où la vie mystérieusement passionnée de la Ligur
érature italienne compte parmi ses meilleurs. Et les deux parties des Mémoires contiennent vraiment des études d’âme, dans des f
extérieur) au grand labeur de notre expression mystique de demain. Le mémoire présenté par M. Troilo, un des plus remarquables
a dit quelque part d’Avignon que c’était la ville des jolies femmes ( Mémoires d’un touriste, Paris, 1838, I, p. 314). 28. Arch
urs après les événements, consigne des détails que la fraîcheur de la mémoire de son auteur pouvait permettre de fixer avec pré
13 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
e en alléguant l’autorité ne fait pas preuve de génie, mais plutôt de mémoire (188). »« Mes preuves sont nées de la simple expé
es jours qui s’exhalent et passent inutilement et sans laisser aucune mémoire dans l’esprit des mortels. Donc, que notre miséra
ient à quelque tempérance. Il trouve quatre puissances dans l’âme : «  mémoire et intellect qui constituent la raison ; irascibi
au sens commun et celui-ci, en qualité de juge, propose le tout à la mémoire dans laquelle, selon sa puissance, tout est plus
Casanova : On est surpris d’entendre parler d’une clef, à propos des Mémoires du surprenant aventurier vénitien qui, sauf pour
le font estimer malgré tout. Les études sérieuses sur Casanova et ses Mémoires se sont multipliées depuis une vingtaine d’années
t à Venise, fut incité à travailler la question de l’authenticité des Mémoires par une note interrogative parue précisément dans
, sceptique, croyait pouvoir attribuer à Stendhal la paternité de ces Mémoires . Le brave bibliophile Jacob fut fort déçu dans se
e jour plus ou moins proche, la publication du Manuscrit original des Mémoires , qui appartient à la Maison d’Édition Brockhaus,
ciel d’azur ses ailes de vermeil ; Le tumulte passé revit dans ma mémoire  ; La place de Saint-Marc éclate en plein soleil,
n le publiant. Il contient un certain nombre de concordances avec les Mémoires de Thiébault, de Marmont, etc., ce qu’il est touj
étudié, décrit et chanté l’Italie ont eu des monuments rappelant leur mémoire , ou des plaques commémoratives indiquant les mais
XIV, numéro 268, 16 août 1908, p.  685-690 [687‑688]. On sait que les Mémoires de Benvenuto Cellini ont été traduits en français
si c’est dans cette traduction, — et publié à part la portion de ces Mémoires qui s’étend de 1540 à 1545, et qui comprend le sé
texte sous les rapports historique et archéologique. Cette partie des Mémoires de Cellini est, en effet, « un document de premie
n vrai document d’histoire parisienne que l’éditeur a su donner à ces Mémoires ainsi présentés. À côté, cet écrit donne une idée
e nécessairement fort diminuer la valeur proprement historique de ces Mémoires , il se dégage de ceux-ci une vérité d’impression
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »
hafberg, en Engadine. Et tandis que l’Autriche honore de son mieux la mémoire de Segantini, l’Italie s’en désintéresse complète
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
était dans le genre de Duclos et n’aurait pas fait tache (?) dans les mémoires du comte de ***. Voyez ce que c’est que les école
16 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
s du Po : Da Comacchio ad Argenta. La littérature judiciaire : Les Mémoires de Linda Marri. Roux et Viarengo. Turin La lit
Turin La littérature judiciaire s’enrichit d’un fort volume : Les Mémoires de Linda Murri. La dramatique amoureuse se révèle
e un peu trop pathétique et femme experte en toutes les douleurs. Les mémoires nous font méditer encore sur la morale bourgeoise
le souvenir du texte y attaché jadis, fût périmée absolument dans les mémoires . L’observation de M. Brenet peut donc paraître, à
me très vibrante, toutes les significations tragiques du sol et de la mémoire de ses ancêtres, M. Antonio Beltramelli conçoit u
15 novembre 1906 Histoire. Comtesse Bonmartini : Non Coupable ! Mémoires de Linda Murri, publiés par L. Di San Giusto, tra
6, 15 novembre 1906, p. 277-283 [281-282] L’on a présente encore à la mémoire la cause célèbre qui passionna l’Italie, ces dern
de prison. Cela seul donne une idée de l’incohérence du verdict. Des mémoires que la malheureuse comtesse Bonmartini (récemment
28. Man. inédit de la collection Chaper. 29. Man. inéd. 30. « À la Mémoire éternelle de Milady Alexandra Z. Amour jusque dan
17 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ue lui fournissent ses lectures, tous les souvenirs que conservait sa mémoire précise. » C’est la manière de Montaigne : « Elle
ajouté les dates des événements auxquels fait allusion l’auteur de ce mémoire . Je ne discute pas ses préférences. Quant à ses i
don de sa vie, puisque le destin le fait immortel, et dans toutes nos mémoires chante le vers de Baudelaire sur la mort qui cons
in-18, 3 fr. 50, « Mercure de France » En rapprochant le texte des Mémoires de Casanova d’autres documents connus, historique
ment rapportées par Casanova. Mais, comme on le sait, le texte de ces Mémoires est tronqué : le manuscrit original n’a pas été p
si précieuse ». Suit l’histoire attristante des diverses éditions des Mémoires . Les éditions que nous possédons en France sont o
ynial, Si, comme nous espérons l’avoir établi, on peut attribuer aux Mémoires de Casanova une valeur documentaire réelle, si on
urs caractères me frappèrent à tel point que je les ai reproduites de mémoire … Le vieux prêtre est mon ami… le moine et le jeun
age en Italie, plus conforme à sa vraie pensée : « J’ai gravé dans ma mémoire une image singulière et riche que j’emporte avec
amusés de l’eunuque… Sans répit, ces scènes hideuses sortaient de ma mémoire … sans diminuer mon amour ! Je fouillai les locali
’aucun sacrifice funèbre crient vers ceux qui les ont effacés de leur mémoire  ; et les trois femmes qui sont évoquées dans les
té reconnus dans l’Île Sacrée, à l’embouchure du Tibre. L’un est à la mémoire d’un inconnu, le second est dédié à l’empereur Va
ministration. Laissons-les faire. Les Revues. La Revue de Paris : mémoires de l’adjudant Lecoq des grenadiers de la garde [e
dance échangée entre le comte Max de Lamberg, le spirituel auteur des Mémoires d’un Mondain, et un écrivain allemand de Bohême,
uelques extraits dont quelques-uns sont relatifs à la publication des  Mémoires de l’aventurier vénitien qui cherchait vainement
qui cherchait vainement un éditeur. Que seraient devenus les célèbres Mémoires s’ils avaient été publiés en pleine Révolution et
ar l’Illustration du 20 mai 1911, p. 404. 15. Par Fr. Rabut dans les Mémoires de la Société Savoisienne d’histoire et d’archéol
18 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
les plus beaux noms des écrivains modernes : je cite, au hasard de la mémoire , d’Annunzio, de Gourmont, Rudolph Lothar, Mme Par
plusieurs talents qui lui sont dévoués et que je cite au hasard de la mémoire  : Giacosa, d’Annunzio, Butti, Bracco, Rovetta, Co
mais il se borne à rectifier plusieurs exagérations et à absoudre la mémoire de l’Empereur des crimes qu’il n’a pas commis, ca
domaine à lui, la Renaissance italienne est devenue sa chose propre : mémoires et volumes se succèdent, tantôt savants, tantôt a
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
éniale. Il a écrit que le Poète jette dans la masse incandescente les mémoires et les gloires, le passé et l’avenir de ses pères
Giosuè Carducci a jeté dans le creuset de son âme les gloires et les mémoires de sa patrie ; il y a jeté aussi la douleur de la
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
i l’on aime mieux, treize nouvelles ou treize chapitres d’un livre de mémoires psychopathologiques. Les dérivations de ces écrit
21 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
Molière parmi leurs prédécesseurs. Mme Rachilde avait probablement en mémoire les fantômes de Banco et du roi de Danemark lorsq
omme près de cesser, voulait se définir, pour qu’il restât d elle une mémoire éternelle, en une glorieuse, en une impérissable
22 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
vrier 1917, p. 511-516. J’ai relu récemment un volume intitulé Petits Mémoires de l’Opéra par Charles de Boigne. La lecture en e
’Italie) : c’est un exposé des circonstances qui sont dans toutes les mémoires , et qui se peuvent résumer en trois noms géograph
guerre », qu’il publie dans la Revue des nations latines, analyse un mémoire lu à l’Académie des sciences morales et politique
sophe, qui a commencé sa carrière comme érudit, réimprime ses anciens mémoires sur les rapports intellectuels entre les deux pén
entir ni l’ennui ni la crainte de la mort, tant que je le garde en ma mémoire . Si mes yeux avaient aussi leur part, pensez en q
vous auriez dû, et vous devez penser que celui qui aime a très grande mémoire et peut autant oublier les choses qu’il aime arde
ssions finissent par jouer en Italie le même rôle que chez nous les «  mémoires  » des combattants. On comprend d’après cela qu’il
stori qui, ayant constaté que Michel-Ange avait complètement perdu la mémoire , demanda au Pape de faire dresser une liste compl
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
esse. ………………………………… Ô pères ! vous fûtes vous-mêmes, Bénie soit votre Mémoire  ! À nous, fils, maintenant Notre vie : nous voulo
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
être prudente, généreuse et affable. La prudence se forme d’une bonne mémoire des choses vues, d’une bonne connaissance des pré
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
endre le français, puis également l’allemand. Dante, que je connais à mémoire , je l’ai relégué sous le lit. — En outre, mais je
26 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
imagée et colorée, mais le poète qui a de l’imagination a aussi de la mémoire . En décrivant un vol de corbeaux : Con l’ali ape
27 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
rré y voulut humilier une direction déchue d’effarante et toulousaine mémoire , il réussit sans peine à ce soin superflu. La mis
ue tout cela rentre par une oreille et sorte par l’autre, sans que la mémoire puisse en retenir quelque bribe, ni l’attention y
ont l’Art sourit. Ce qui est resté le plus profondément gravé dans ma mémoire , n’est-ce pas le Bon Dieu flagellé, tombé dans l’
us d’histoire de France, etc., — il faut être reconnaissant envers la mémoire de feu M. Hayem, qui a ruiné définitivement ces l
ur son argent à la petite Française. Joli souvenir à épingler dans sa mémoire entre une excursion à Chioggia et une vue de la S
28 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
clame l’épopée ; c’est aussi la flèche qui se plante dans toutes les mémoires , et c’est la phrase musicale qui chante sur toute
nt librement et le rythme toujours pareil de ces cascatelles berce la mémoire . Mais, tandis qu’il s’en va, le voyageur les oubl
temps présent m’en a empêché31. Il brodait donc encore ici — mais sa mémoire était si oublieuse ! — lorsqu’il racontait dans l
en particulier l’aventure africaine. L’auteur paraît s’être servi des mémoires du général Baratieri et l’impression qui résulte
r plus d’importance qu’elles ont à ces pirateries involontaires de la mémoire , car, depuis que le monde est monde, j’entends de
29 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
en sera-t-on charmé » — Zanoni. a. [NdE] Hugues Rebell, La Nichina : mémoires inédits de Lorenzo Vendramin, Paris, Société du M
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
ris Id. Verrières Id. 10 avril Fontainebleau Id. Itinéraire de Mémoires d’un Touriste 11 — Montargis Id. Id. 12 — Ne
31 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
des. Précisément on vient de décider qu’un monument serait élevé à la mémoire des frères Cairoli. Pour contre-projet, Rosso pré
32 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
rtunes, cela ne témoigne pas seulement d’une lecture attentive, d’une mémoire complaisante et d’une méthode de travail un peu r
es superbes ouvrages de M. Pierre Gauthiez, sont, si nous avons bonne mémoire , celles que M. F. T. Perrens a réunies, en sept v
33 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
peuple dont sa « voix blanche » faisait les délices voulut honorer sa mémoire et l’on demanda à Baratta, qui appartenait au par
tard d’ailleurs, le Club parlementaire yougoslave, notamment dans le mémoire qu’il a adressé aux délégués de Brest-Litovsk, a
un beau sonnet dans la manière de Maynard, au t. I, p. 70-71, de ses Mémoires , sonnet sur la mort de Mme de Nevers (1618), et q
34 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
arrière (ils avaient dépassé les 70 ans), il faut rendre hommage à la mémoire des jeunes qui ont sacrifié à la patrie toutes le
es Nations latines consacrait un article, de M. Amedeo Mazzotti, à la mémoire d’un illustre enfant de la Romagne, tombé glorieu
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