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1 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
s souterrains du Capitole et son règne dans le monde finira. Et cette Mère vierge habillée de douleur, au cœur percé par les
l’heure même où le poète inspiré des Anges de la vie et des Mauvaises mères  s’en allait, sans s’en douter, enlevé par une pér
s : est-il assez vivant, et sa profondeur assez vivement exprimée ? «  Mère pleine d’amour », dit le titre et il signifie que
fleurit la fleur de l’Angelus », mais c’est qu’au son de l’Angelus la mère , s’inclinant sur son enfant pour la prière et lui
omine peu à peu toutes ses pensées. Il sait qu’il a coûté la vie à sa mère , qu’elle ne s’est jamais remise de lui avoir donn
d’une œuvre comme l’Ave Maria ? Bientôt le thème de la Madone, de la Mère , de la Vie va rejaillir sous une autre forme. Le
tes les gloires de la maternité et, du même coup, le tortionnaire des mères dénaturées qu’il assimilera, dans le châtiment, à
L’arbre qui deviendra la tige de la fleur alpestre, le support de la mère , n’est-d pas en germe dans l’arbrisseau tordu de
l’Alpe en mai, penché protecteur sur le groupe du chevreau tétant sa mère  ? Le voici, dans le Midi sur l’Alpe, assez fort p
nfort de la Douleur parlent si éloquemment. Dans l’Ange de la vie, la mère réchauffant le petit rejeton toujours prêt à reto
evient le héros de la composition ; dès lors le bonheur radieux de la mère contemplatrice, et l’arbre couvert de feuilles, e
re couvert de feuilles, et sur l’alpage des agnelets qui tètent leurs mères , — rappel du motif principal dans certaines varia
ous ceux qui, dans un public, se sentent des entrailles de père ou de mère , mais tous les affamés qui recherchent la trace,
s’est agi à peu près chaque fois de répétitions. § Un vrai cycle des mères — les chèvres, les brebis, les vaches comme les p
les sur l’amour, la génération, la luxure, le châtiment des mauvaises mères et de celles qui échappent à la maternité, atteig
du Nirvânah au sujet de ses tableaux des Luxurieuses et des Mauvaises mères , dans une lettre du 2 mai 1891 : « Les luxurieuse
de toutes ces neiges. C’est l’éternel mythe de la nature, tour à tour mère et marâtre, donnant la vie et la mort, et captive
elli ne sont pas obscures, nous prétendons que le cycle des Mauvaises mères est limpide comme de l’eau de roche. Entrez à l’A
alistes destinées à clairement expliquer sa pensée. C’est la Mauvaise mère . Et l’on vit plus nettement dans les rameaux de l
tête suceuse et gourde de l’arbre lui-même, désireux de sève ; et la mère captive de son remords, de son expiation, se tord
t plus carrément encore l’idée du crime, taudis qui ; pour retenir la mère flottante au vent, l’arbre, entre elle et l’enfan
mbiné avec certains éléments de celui des luxurieuses : les mauvaises mères y avancent par groupe de trois vers chaque arbre.
t hindoues, Segantini éprouve maintenant le besoin de nous montrer la mère douloureuse à qui le fruit de ses entrailles est
s tableaux de sainteté. Reconnaissez aussi dans ses décents atours de mère en deuil, gantée de noir, la bonne servante, la f
2 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
hemise de nuit ; elle vous écrivait tous les soirs, en cachette de sa mère , après minuit, dans son lit. Elle vous écrivait c
iliaire, et je me rappelai en même temps avec assez d’à-propos que ma mère était de sang bleu. — Vicomte de Gardanne, répond
réparât aucune, lorsqu’il apprendrait que je n’étais noble que par ma mère , qu’allait-il dire ? Et puis, tout de même, ce n’
s qu’il me fallut lui faire l’aveu que je n’étais Gardanne que par ma mère . Il prit la chose mieux que je n’osais l’espérer.
comme préparation à la rencontre de Faust et d’Hélène. Tandis que les Mères voguent dans le domaine de l’irréel, ne voyant qu
respirant mon âme, L’homme sera plus doux pour l’inquiète femme. Les mères me feront bénir quelque berceau : J’aimerai l’ouv
e poète. Si je te quitte un peu, ce sera pour aller Vers Florence, ta mère , afin d’y reparler Avec mon Dante, avec mon Ficin
ance laissée par Silvia, Manon apprit un jour la liaison de sa propre mère avec son fiancé ? Cela expliquerait la rupture, a
pératrices romaines », nous retrouvons de vieilles connaissances : la mère des Gracques, Fulvie, femme d’Antoine, Clodia, sœ
nt au hasard qui le fit naître à Paris, en 1313, d’un Toscan et d’une mère dont on ne sait rien, sinon qu’elle était probabl
révélait encore que M. Wolf-Ferrari, « né d’un père allemand et d’une mère italienne », cultive aussi la peinture, la poésie
issant et assez savoureux pour que j’aie tenté de le reproduire. « Ma mère s’appelait Attilia. Mon père, Beppo Moroni, fabri
et souvent je menais un tel bruit, je faisais tant de désordre que ma mère levait les bras en s’écriant : — Vierge sainte !
e souviens aussi du supplice des cafards qui revenait chaque mois. Ma mère les réunissait, je ne sais comment, dans un vieux
donnés avant la mort m’enchantaient. « Hors du temps de la Befana, ma mère me menait souvent en promenade avec elle, tandis
Corso, voir passer les belles voitures. L’hiver, avant de rentrer, ma mère m’achetait de bonnes châtaignes chaudes et, l’été
rd et c’était alors des disputes qui parfois devenaient terribles. Ma mère était jetée sur le plancher, traînée par les chev
veux. Je revois nettement mon père piétiner la poitrine dénudée de ma mère , car, pendant la lutte, le corsage craquait ou s’
. « J’avais cinq ans lorsque j’eus ma première frayeur. « Un jour, ma mère s’habilla soigneusement et me revêtit de ma plus
sement et me revêtit de ma plus jolie robe. Nous sortîmes ensuite. Ma mère acheta un bouquet de violettes. Nous arrivâmes da
uge et répugnante autour des yeux. Effrayé, je saisis les jupes de ma mère  ; mais elle se jeta à genoux devant l’homme qui m
t et commandait. Je m’évanouis et ne revins à moi que dans la rue. Ma mère me dit : — Que tu es bête, de quoi avais-tu peur 
un peu de pâte de tamarin que j’aimais beaucoup. « Une autre fois, ma mère avait mal aux dents. Le soir, comme elle souffrai
n me coucha plus tôt que de coutume. Le lendemain le mal persista. Ma mère dut aller chez les capucins. « Le portier nous fi
endre dans la ville. Un vieux capucin entra et me bénit tandis que ma mère lui baisait les mains en faisant un signe de croi
is que ma mère lui baisait les mains en faisant un signe de croix. Ma mère s’assit, le capucin entoura un davier avec une se
strument dans la bouche. L’opérateur fit un effort et une grimace. Ma mère poussa un hurlement et se mit à courir avec moi,
devenaient probablement et très justement des reliques révérées. « Ma mère donnait dans la superstition. J’avoue que je ne l
ersonne n’en voudrait douter. « Une fois, en été, on avait donné à ma mère l’adresse d’un moine qui tirait les cartes à bon
de petites saletés consistantes et sèches. Il indiqua une chaise à ma mère , qui s’assit et me prit sur ses genoux. Lui-même
eux. L’opération dura une demi-heure, prenant toute l’attention de ma mère , tandis que je n’étais occupé que du cartomancien
, bestialement impudique, et de refuser les cinquante centimes que ma mère lui offrait, en faisant semblant de ne rien voir.
r. « Il semble que la sorcellerie de ce moine était précieuse pour ma mère puisqu’elle retourna chez lui. Mais il devait l’e
autre d’argent, un petit os de mort et un aimant. Il recommanda à ma mère de ne point oublier de donner à manger chaque sem
taient fichées de petites chandelles. Il fit ses recommandations à ma mère qui, le soir, lorsque mon père fut sorti pour pre
tre. « La dernière fois que nous allâmes chez ce moine, il donna à ma mère un morceau de miroir en disant : Ceci est un morc
me elle, impudique. — Ses yeux brillaient et regardaient ardemment ma mère , qui détourna la tête en prenant le miroir. « À c
it sorti. C’était sa fête et, ce jour, il le vouait aux soûleries. Ma mère ouvrit et introduisit un monsieur maigre et griso
grisonnant. Il demanda à parler à mon père. — Beppo est sorti, dit ma mère , mais je suis sa femme. « Le monsieur lui tendit
on père était attendri par les libations, il se mit à pleurer avec ma mère , et voyant leurs larmes je me mis à sangloter plu
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
eut la surprise de retrouver auprès d’elle trois vieilles femmes, sa mère et ses tantes, qui n’étaient pas pour lui des inc
d en venant me surprendre au bain et hier en me faisant demander à ma mère pour servir à votre brutalité. Un pacte est conc
x. Casanova avait pourtant consenti à traiter encore une fois avec la mère  : il louerait une petite maison où celle dont il
iter ; une somme d’argent et une pension mensuelle dédommageraient la mère du sacrifice qu’elle prétendait faire. L’accord e
4 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
âmes difformes de ses enfants non nés qui la fuient avec terreur, la mère qui vient sur la terre avec son enfant, « l’une à
Gabriel d’Annunzio a écrit ces mots : À la Terre des Abruzzes — à ma mère , à mes sœurs — à mon frère exilé — à mon père ens
he. D’un nœud de jeunesse en fleur rayonne une blanche lumière. Et la mère vient et sourit au bonheur charmant de ses filles
 Sans chandelles tu ne mourras pas. » Et vous m’avez marqué mon sort, mère  ; l’épouse vous l’avez choisie pour votre enfant
e ; l’épouse vous l’avez choisie pour votre enfant dans votre maison. Mère , vous l’avez accompagnée pour qu’elle dorme avec
vœux et les offrandes. Vienda dans son tablier le pain augural que la mère de son fiancé lui a offert. Mais lorsqu’elle se l
ancé lui a offert. Mais lorsqu’elle se lève d’un bond, à la vue de sa mère qui arrive avec les visiteuses, le pain tombe par
t la victime désignée. Et Ornella répond : Je ne puis pas ouvrir. Ma mère m’a renfermée, et avec les parentes elle est sort
es femmes crie contre le malheur apporté par l’inconnue. À Candia, la mère , à Aligi, le jeune homme irrésolu et rêveur, les
la suppliante assise au foyer. La maison en tremble toute. Candia, la mère , Aligi, le jeune rêveur, la Suppliante et Ornella
nides. Aligi se laisse entraîner par la fureur des chœurs auxquels sa mère ajoute une voix terrible. Il détache de l’inconnu
és et vers la renonciation. Elle pousse Aligi à envoyer un salut à sa mère , à ses sœurs abandonnées. Elle leur dit qu’elle s
tagne ; Ornella demande comme une grâce que son frère soit rendu à sa mère , à son épouse désolée. Mila lui dit ; Ta douce v
, voit arriver le cortège du supplice qui conduit le condamné vers sa mère pour recevoir d’elle le dernier réconfort avant d
r recevoir d’elle le dernier réconfort avant d’être sacrifié. Mais la mère est assoupie comme dans un profond sommeil. Elle
vec tout le cortège du supplice. Ornella a préparé le breuvage que la mère a le droit de faire boire au condamné, pour lui d
outes les haines se taisent devant l’immense pitié de ce couple de la mère et du fils, devant le cadavre de Lazaro, tandis q
fice. Mila, Mila, c’est l’ivresse du vin mixturé, du breuvage que la mère lui donna pour le consoler… Mais Aligi maudit av
uit au bûcher, tandis qu’Aligi endormi par le breuvage est rendu à sa mère , elle crie : La flamme est belle ! la flamme est
centue le dramatique « extérieur » avec la folie et le breuvage de la mère  ; et la lutte « intérieure » d’Ornella, entre son
de sa base sur des sépulcres (les tombes de son père assassiné, de sa mère et de ses frères morts jeunes) et dresse son somm
re romantique, devra tenir compte avant tout de la poésie, qui est sa mère et qui est répandue comme un éclat sur les êtres,
eau rouge Caché sous le boisseau… C’est l’idée de la vengeance de sa mère , qu’elle sait assassinée par celle qui est aujour
intacte.                  Je le promets. Elle pense au tombeau de sa mère  ; elle pense à la vengeance à accomplir, à la mor
5 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ène et de leurs descendants, Léonard et le Grand Michel-Ange ? Quelle mère orgueilleuse pourra crier avec la matière : « Mon
emme campée au Soleil. Une autre étude est, je crois, antérieure : La Mère et l’Enfant endormi, où se manifeste déjà la volo
nifeste déjà la volonté de tout sacrifier à l’immédiate sensation. La mère penchée, figure contre figure, sur le bambino, s’
que celui-ci apparaît presque plus grand que le visage atténué de la mère . Nous voici en 1884. Rosso ignore encore Daumier 
ude s’annonce bien ; mais un deuil cruel l’interrompt. Rosso perd une mère très aimée et demeure de longs mois dans un abatt
hi. Dans le premier jet de la composition, l’enfant était tenu par sa mère . La jugeant inutile, Rosso l’a supprimée ; et, le
6 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
la barbarie ? Et, de même, quand il composait cette ode superbe : La Mère , pour un groupe du sculpteur Cecioni, représentan
and, auguste. Rome, c’est la déesse mère de l’Italie, c’est la déesse mère de tous les peuples : qui ne la reconnaît pas pou
fausse, touchant à l’invraisemblable. Le comte Georges, chargé par la mère de son ami intime, mort d’un accident de cheval,
7 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
de Ponticello. M. Pamphile est presque un enfant. Je pourrais être sa mère . Comme il doit penser à vous ! Cette entrevue, an
ant pour ne pas s’arrêter devant cet épisode malheureux. Elle prie sa mère de jeter au feu le portrait, pour qu’aucun nuage
d’autant plus sublimement divin que plus modestement humain. Mais la Mère sait qui est le Fils ; elle le tient avec un resp
ant, le regard lui est étranger. Et l’enfant aussi est distrait de la mère . Il n’y a point là de tendresse. Il n’y a point l
uréole. Au contraire, chez le Flamand tout est intime et mystique. La mère et l’enfant appartiennent l’un à l’autre et l’enf
i, sans noblesse, sans grâce, est, peu s’en faut, dans les bras de sa mère , ce qu’il était dans son sein. Mais tout révèle l
e bébé est nu ; mais, avec des mains bien plus fines et délicates, la mère évite de toucher le corps divin et c’est dans un
8 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ne ville, le roi Enzo, le malheureux fils du Roi-Poète, et Bologne, «  mère des études ». Autour de ces deux symboles, se dér
rès charmants de petite infante. À côté de moi toute une famille : la mère , trois enfants, le père ; ce dernier d’allure bru
ce sentiment se manifestait par l’amour qu’ils portaient à leur cité mère et par l’orgueil qu’ils ressentaient à la voir be
la Chiesa Nuova de Rome, figura ensuite à Anvers sur le tombeau de sa mère et de sa femme, œuvre non moins superbe que le Sa
eune fille dont il était très amoureux, pour continuer de soutenir sa mère et sa sœur… Oui vraiment, un très bon jeune homme
du doigt quelques passages de ses lettres à ses camarade, frère, ami, mère , grand’mère, tante et maîtresse, — j’ai nommé Geo
e brusquement, sans se lasser, toute brûlante de la fièvre même de sa mère cachée dans les flancs faux de la génisse palpita
c amoureux du taureau. Ce souvenir hante l’esprit de Phèdre. « Ah, ma mère , crie-t-elle, quelle image terrible tu as demandé
’art d’un mortel, sans trembler ! » Et c’est la fureur bestiale de sa mère qui l’animera lorsqu’elle se précipitera contre l
quelle honte m’as-tu souillé, ô Crétoise ? Ce ne fut pas un baiser de mère , le tien. ………………………………………………… Tu as la honte dans
nous est révélé dès la première scène de l’œuvre, où se lamentent les mères des héros tombés à Thèbes, autour d’Ethra (qui ve
tombé amoureux de la Réauville42. Pauvres dames ! Quels galants ! La mère un misérable vieux, la fille une grosse bedaine43
faisait cortège. Nous cueillions des fleurs et des feuillages, et la mère de ce cardotto, qui ne quitte jamais ce lieu, nou
et d’évocation les plus profonds offerts par les modernes à l’Hellade mère . De même que Nietzsche a découvert pour nous « l’
ant du peu que la terre peut lui donner, car, Juste est la terre, la mère ne te refuse la nourriture jamais : si le blé est
a accumulé ces dernières années un nombre considérable de poèmes pour mère de famille. Quelques-unes, comme la comtesse Lara
ance suffit à mouvoir des énergies, à donner à une femme, qui sera sa mère , la volonté âpre et indomptable de se surpasser,
sa stérilité se noierait dans le brouillard de son aspiration à être mère , et à aimer pour être mère, à s’éloigner de la vu
ans le brouillard de son aspiration à être mère, et à aimer pour être mère , à s’éloigner de la vulgarité du marchand de from
9 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
sir de liberté et de sincérité. Eugenio Vaina, de père hongrois et de mère italienne, était de la lignée de ces étrangers id
on complète à la religion catholique romaine. Sa dernière lettre à sa mère est encore un testament dans ce sens, vraiment ém
assin ait comme dernière parole sur ses lèvres mourantes le nom de sa mère . Et il y a aussi quelques-uns de nous qui attribu
uis. Mais il arrive bientôt à se déniaiser : il devient l’amant de la mère et de la miss de son élève : il prend la dernière
uit peint avec simplicité la qualité de son esprit ; elle y évoque sa mère , qui vient de mourir : Elle ne pensait pas qu’un
e et dans la tristesse, selon le destin, mais elle ne reverra plus sa mère . Car Luisa ne reporte pas son regard vers le ciel
es colombes de Vénus. Tito Bassi vit dans une échoppe de savetier, sa mère était lingère chez la noble dame Vallarciero, mai
Tito Bassi n’est ni un malade, ni un exaspéré. Il a vu son père et sa mère périr dans un palais en flammes pour avoir voulu
antique. En prenant pour cadre de ce tableau la légendaire Italie, la mère de tous les poèmes, l’auteur l’a rendu encore plu
10 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
nné une taloche au petit d’une voisine, celui-ci se précipite chez sa mère en pleurant, la mère arrive, elle demande de quel
tit d’une voisine, celui-ci se précipite chez sa mère en pleurant, la mère arrive, elle demande de quel droit on a battu son
On a pu avec quelque justesse donner à Marie de Gournay le titre de «  mère du féminisme moderne ». Le style de ces essais a
votre Détroit merveilleux, et mena vers nous l’âme lumineuse de notre mère commune : la Grèce ! » Tome LXXXIX, numéro 
y fit en 1477. Son père était mort au service de la République, et sa mère , après s’être remariée, abandonna son pays et con
l’orfèvre, et Barbara lui a persuadé qu’elle habitait avec sa vieille mère , dont elle trompait la surveillance, pour venir p
tes caresses me brisent autant que les raclées que m’administrait ma mère , lorsque je négligeais les poules pour m’amuser a
it. À l’aube elle le quitta, m’entraîna chez elle et me présenta à sa mère . Comme je la félicitais sur sa fille, elle me déc
a crainte de l’enfer et tous les sentiments qui dispenseront pères et mères de constituer une dot et leur permettront d’écono
ise… — C’est exact. — J’y suis retourné pour assister à la mort de ma mère … — Tu l’aimais, Giorgio ? — Oui, je l’aimais beau
Il a fait le portrait de Gregorio et de Lucia Vecelli, son père et sa mère . Deux chefs-d’œuvre, Seigneur. Jamais je n’attein
ues ne sachant que faire ; je ne devais la revoir que le soir chez sa mère . J’avais presque les larmes aux yeux et le cœur g
i, mon petit. Ce seigneur reste à mes côtés. Songe au désespoir de ta mère si mon mal… — Songez à mon désespoir, si vous mou
voix de mes flots dans les gueules des ponts. Au bord du Styx, les mères et les amants appellent en vain leurs morts et va
ndronique, Sébastien les exhorte à résister aux supplications de leur mère et de leurs sœurs, des cris s’élèvent de la foule
mystères des scènes d’une intensité pareille aux supplications de la mère à ses enfants torturés, au premier acte ? Qu’on r
t ! Et maintenant retournons chez d’Annunzio à cette hésitation de la mère déchirée entre ses fils, qui l’appellent à la foi
où elle va tuer ses enfants. Et quand les cinq filles supplient leur mère de les laisser à la vie et que l’une dit :      
 :                      — Tu vois tu me vois, comme je suis jeune, ô mère . Je suis ta plus jeune Je ne veux pas mourir. J’a
e l’aube est une perle à son doigt46. Ailleurs (au premier acte) la mère crie à ses fils : Ta souffrance est mienne en m
11 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
é du ton et la facilité heureuse de l’image et du vers. On y parle de mères et d’enfants avec une tendresse qui ne glisse jam
ement. Il est sourd à tous les conseils ; il ne s’aperçoit pas que sa mère malade va mourir, que près de lui sa cousine, cet
lui sa cousine, cette délicieuse figure de jeune fille qui soigne la mère , est devenue l’esclave de ses caprices cruels. De
des vices les plus tristes il laisse entrevoir de l’affection pour sa mère et pour sa patrie. Condamné à mort il écrivit, ou
t jolies ; trouvant le temps d’aimer aussi sa femme à lui, sa vieille mère et les pauvres diables sans le sou, qu’il aide pa
aperçoit trop tard qu’il a ouvert les yeux à sa femme, qu’il a tué sa mère malade, dont les plus douces illusions ont été ra
révélation de toute sa vie fausse et égoïste, devant le cadavre de sa mère , le jour même où il croit toucher au faîte de la
ette figure si simple il a su tirer les effets les plus plaisants. La mère du protagoniste, est, d’autre part, une de ces vi
12 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
st blanche, — et le Bambino qui déroule sa bandelette et la tend à sa mère n’a pas la joliesse de ceux des Saintes Familles
leurs successeurs, la fondation de l’Église chrétienne qui est notre mère , et enfin la vie d’une sainte que nous vénérons s
s sur nos eaux ; et vous, qui portez aux fils éloignés le salut de la Mère  ; — et vous aussi, immobiles dans les vastes arse
Quant aux femmes, il n’est pas exagéré de dire que l’oisiveté est la mère de toutes leurs vertus. La femme est absolument f
13 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
assions déjà célèbres, l’hymne reconnaissant à la luxure omnipotente, mère de tous les mystères et de tous les songes. La se
n Fils, le Champ d’oliviers) nous montrent directement un père ou une mère placés par la force des choses en face de l’enfan
eunesse n’était plus qu’un très lointain et mélancolique souvenir, la mère se réveilla et en elle surgit l’impérieux besoin
nunzio, la rencontre est plus tragique et plus imprévu le réveil : la mère a arraché à l’amant, sur son lit de mort, le secr
es Soderini qui rayonne en bonté tranquille et chaste au visage de la mère du trouble rejeton, Marie Soderini. Et nous somme
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
nvoque, déité présente. Si tu as aimé les grands yeux pleureurs des mères , et leurs bras tendus en te maudissant, ô déesse,
due dans un spasme de latinité, dans un effort de redevenir ce que la mère opulente fut, et le style n’a plus ce ton railleu
15 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ce sur la Via Appia pour enterrer bien profondément les cendres de sa mère assassinée, jusqu’à la dernière scène, où, en jou
letta Brancovenu, une adorable gamine arrivée on ne sait d’où avec sa mère , menace d’être fatale à l’apôtre. M. Remigio Zena
elques esprits ignorants enflammés par des lectures mal comprises. La mère de l’enfant tué survient, ivre de rancune : elle
16 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
mpé, mais ne peut pardonner à l’Innocent dont elle est la frauduleuse mère , — et, avec l’angoisse de commettre un crime, ave
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
in volume, et en donne quelques extraits, en révélant le secret de sa mère . Wagner était à Sorrente en même temps que Nietzs
18 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
e qui rendrait à l’Italie ses frontières naturelles et réunirait à la mère patrie les Italiens restés au pouvoir de l’étrang
ont particulièrement exposées et vivent dans l’angoisse. De Fano, une mère écrit à son fils qui réside à l’étranger : Tu ne
e, vieillards, femmes et enfants sans refuge, souffrant la faim. Une mère jette ce cri poignant : « On prend toutes mes cha
19 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
moral de l’arrière s’était complètement transformé et des paysannes, mères ou femmes de soldats, firent honte aux sbandati,
De ses vêtements féminins elle fit un paquet qu’elle fit porter à sa mère par le garçon de la boutique avec le billet suiva
28 octobre 1917, à 8 h. 30, à un kilomètre d’Udine, fut confié par sa mère , Mme Angiolina Moro in Tonuzzo, à une dame inconn
à une dame inconnue, en voiture, qui devait l’amener à Sacile, où la mère , qui suivait à pied avec ses autres enfants, deva
ed avec ses autres enfants, devait le reprendre. Arrivée à Sacile, la mère ne retrouva pas le petit Hector et, malgré toutes
chose de bien personnel. Dans ses veines il y avait du sang slave (sa mère était polonaise) et le penchant aux rêveries biza
20 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
lume : Les Mémoires de Linda Murri. La dramatique amoureuse se révèle mère un peu trop pathétique et femme experte en toutes
e toute une race, un héros infaillible. Avec lui, après la mort de sa mère , secoué par la perte pathétique de la jeune créat
n magnifique duel, et s’était tué ensuite. La vieille formule que les mères insinuent dans l’esprit des enfants, et qui demeu
Comme il n’était pas marié, il vivait avec sa sœur, et celle-ci était mère de nombreux enfants qui furent les modèles favori
lture, sous l’influence peut-être pas très bonne, par surcroît, d’une mère excellente, mais atteinte d’une maladie nerveuse 
a comtesse Bonmartini, qui est avant tout le cri d’une femme et d’une mère , tout en contenant, sous le premier rapport, quel
21 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
t de mémoire (188). »« Mes preuves sont nées de la simple expérience, mère de toute évidence et vraiment l’unique et vraie m
de notre amour Sans en être une fois confuse ni faible : Et la chère mère approuvera Ma fierté, et me laissera parler. « 
Aujourd’hui la Mort me paraît un petit enfant Que, lassée, la Vie, sa mère , sur mon genou A posé pour qu’il devienne mon ami
raîné en quête de repos, il succomba, entouré des soins dévoués de sa mère , de son frère, de quelques amis, le dimanche de P
crois bien l’explication des progrès de l’antiphysisme. Ni épouses ni mères  ! clament les plus enragées ; épouses jusqu’au :
te. Maintenant la femme ne pourrait-elle pas, tout en étant épouse et mère , travailler de son côté ? Assurément si, pourvu q
enceintes un groupe tel que seul un humaniste l’a pu former. Électre mère de Dardanus, Hector, Énée, César, Camille, Penthé
s panneaux Vie et Mort du Triptyque des Alpes, et le tableau Les Deux Mères  ; puis de nombreux dessins de l’artiste, des eaux
22 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e n’est la Vierge qu’un moment avant le mystère, sitôt après elle est mère . Sans doute les maîtres ont opéré des merveilles
ce avec cette ville dans les résultats de ces habitudes auxquelles la mère la plus éclairée par son instinct n’oserait se so
s de blancheur, de perles et de rubans blancs. C’était ce jour-là une mère riche qui pleurait. Nous priâmes aussi pour cette
. Nous priâmes aussi pour cette douleur toujours pareille au cœur des mères . Hier, 22 août, Valmore nous a fait respirer l’ai
ient prêts à s’envoler au-dessus du supplice de Jésus-Christ et de sa mère , sur lesquels ils pleurent. Ne savoir pas dessine
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
ue Casanova : « Vous ne pouvez point vous faire d’idée, écrit-il à sa mère , de la dépense et du bien que fait Voltaire. Il e
24 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
s Memmo, qu’il cherchait à affilier à une société secrète, et dont la mère s’était plainte de l’influence que le débauché ex
on trouvait plus tard comme affiliés ces mêmes frères Memmo, que leur mère accusait Casanova d’avoir poussés à l’athéisme. P
urs pour vous. » Cette délicieuse fillette ne doit pas ignorer que sa mère , la Sylvia, fut longtemps la maîtresse attitrée d
d’un désir encore timide mais déjà un peu pervers ; ses portraits de mères , d’adolescentes ou de mondaines inconscientes d’ê
issaire au Châtelet. Si quelqu’un est tenté de connaître le nom de la mère , je viens de lui en procurer les moyens. Depuis c
ne Lacrosse, bourgeois de Paris, et de Charlotte Lamotte, ses père et mère (mot illisible), faubourg Saint-Denis, de cette p
encore le poète a mis comme fond à sa vision l’immensité de la nature mère , l’évocation de la vigueur rêveuse de ceux que Ca
chapitre des lettres, le premier littérateur n’ayant pas parlé de la Mère , le dernier ignore son magique royaume. Tandis qu
u’indigne le misérable spectacle quotidien offert par les femmes, les mères , les amantes, les sœurs des écrivains, qui devien
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
magnifie mon idiome en montrant son excellence occulte et virtuelle, mère et conservatrice des vertus et des vrais amis, de
26 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
, indice certain que ces têtes sont celles d’un petit enfant et de sa mère . Le sentiment de la maternité est en effet caract
ans le petit tableau de la Madone aux Balances, où, sur le sein de sa mère , le Christ pèse les péchés des hommes avec les pi
27 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
est capitaine, a gagné deux médailles et vient de perdre un œil et sa mère . On ne peut être méchant avec cet homme dont le s
parlé pour toi de la fille d’Altovito Altoviti ; elle n’a ni père ni mère et est au couvent de San Martino. Je ne la connai
fille qui va se faire religieuse fait à la jeune fille qui va devenir mère est une page de touchante beauté. Le dernier recu
28 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
rise des Alpes apporta un parfum semblable à celui de ce soir ; et ma mère joua, dans le salon, le nocturne de Chopin. Cette
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