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1 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
yrisme quiimpatiente et fatigue. » M. d’Annunzio est donc un écrivain lyrique et d’un lyrisme assez sensible, puisque M. Capuan
tative de poème, où la vie nous apparaît doucement ou douloureusement lyrique , synthétisée par un épisode caractéristique. Un h
ennemis. Ce poème devait être, selon l’auteur lui-même, une « satire lyrique  » des mœurs contemporaines ; un tel genre de poèm
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
science et dans la connaissance moderne de l’être, quelque mouvement lyrique nouveau, quelque affirmation rythmée de la pensée
ques et géorgiques, qui résument et révèlent dans une grande noblesse lyrique les trois cycles de notre âme occidentale classiq
ccupations de la pensée de M. Cena ou de M. Chiesa, ni le classicisme lyrique de M. F. Pastonchi, de M. Francesco Gaeta ou de M
3 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
cilien, de l’élite ou du peuple, connaît son nom, son âme, sa volonté lyrique et sa fougue indomptable. Et tout Sicilien mettra
soubresauts guerriers et révolutionnaires du xixe  siècle. La manière lyrique de Rapisardi présente sans doute quelques attitud
e la vision peut être dans la profondeur et dans la subtilité du vrai lyrique , qui s’observe et se découvre en ce qu’il y a en
qui voulurent l’humaniser en donnant une pince prépondérante au « moi lyrique  », sans renoncer pourtant à l’ambiance collective
tous les grands poètes est la puissance de la vision, la multiplicité lyrique des groupements des êtres, des siècles et des mon
de la haine, au même degré que le génie, ou plus justement le talent, lyrique . Fort de sa volonté merveilleuse de libération pr
rosodie des deux langues néo-romanes. Carducci renouvela l’expression lyrique italienne, renouvela la prose, enrichit la langue
, un fouet à la main, et les Odes Barbares, où il reprenait la vision lyrique et épique du monde et de Rome, là où les Romains
tion, créait des modelés connus. Et malgré la brièveté de son souffle lyrique , Carducci enveloppait étroitement, avec ses phras
s », encore une fois, comme au Moyen-Âge, étaient à Bologne, et « les lyriques  » en Sicile. Mais Rapisardi n’avait pas autour de
ait avoir qu’une existence virtuelle : c’était un thème à invocations lyriques , un beau motif de poème, non une réalité. Le Peup
lli. Il est curieux de constater que le jeune auteur, portraitiste et lyrique amoureux d’un minuscule milieu citadin, vienne no
ustré, dont les six chapitres renferment un programme aussi fortement lyrique que scientifique, consacré : aux générations alte
l’humanité d’une époque qui se tourne vers les plus larges synthèses lyriques de ses génies. Et l’œuvre de Pascoli est un feu d
ut qu’une bouche qui chante. Et il s’est trouvé que, par sa puissance lyrique digne des plus belles époques de la poésie, son c
poèmes latins de ce lauréat des concours d’Amsterdam, ses évocations lyriques , ses interprétations toutes modernes des héros he
. Professeur très « bourgeois », Giovanni Pascoli est le plus grand «  lyrique  », dans le sens tout subjectif attaché à ce mot,
éclaration de guerre ! Magnifique, à vrai dire, de verve et d’envolée lyrique . M. Marinetti est antiromantique comme M. Seilliè
mans de l’écrivain italien, est un piètre« transpositeur » de rythmes lyriques . On l’avait déjà remarqué pour la Fille de Jorio,
l’avait déjà remarqué pour la Fille de Jorio, dont toute la noblesse lyrique et rythmique a disparu dans sa transposition fran
e, c’est-à-dire toute la psychologie. Il convient d’avoir l’obsession lyrique de la matière et de donner la pesanteur et l’odeu
rtiste ;on n’a d’ailleurs aucun désir de se soustraire à cette vision lyrique et douce. « Admirable vie, dit M. Pichon, unique
« attitudes » encore, dédiées au dieu Mars. Et toutes ces invocations lyriques actuelles à l’Eros nouveau et formidable qui poss
alité définitive. Pendant vingt ans, Verdi régna ainsi sur les scènes lyriques sans cesser de produire un instant, mais insensib
Trouvère est une cime dans l’œuvre de Verdi et sans doute dans l’art lyrique tout entier. Verdi ne l’a pas dépassée. Cet art b
Lucien (de luce, lumière) Foudre, est du tout premier ordre. Le thème lyrique développé dans les sept parties de l’œuvre est co
erculéen de l’infini, contre le silence, contre les ténèbres… » Cette lyrique et philosophique définition de la vie, puissante
mains veulent forger pendant que la poitrine s’essouffle. Mais l’âme lyrique que les poèmes respirent se veut géante, et elle
lève à une conception en tous points admirable de l’unité de l’esprit lyrique et de la matière elle-même. J’entends un bourdon
er, l’heure venue, l’esprit de cette petite et volontaire phalange de lyriques amoureux de toutes énergies. Oreste Raule : Te
ont méticuleusement dantesques. C’est, comme reconstitution de l’état lyrique médiéval, absolument parfait. Une affirmation thé
chait dans un fiévreux et grandiloquent retour au passé sa conscience lyrique nationale. La tendance n’était pas toute neuve. L
été séduits, ou fatalement poussés, par le même rêve. Comme eux, les lyriques de l’Italie, devenue nation subissaient, en les a
quelque part dans le monde ou sur le monde, rayonnent aussi sur l’âme lyrique italienne. La conception même de la nation, chez
es pour cette « Rive-Gauche », qui est le foyer de toute la tradition lyrique et des forces esthétiques innovatrices. 1.
4 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
’extérieures et par suite moins musicales au sens habituel des œuvres lyriques  ; c’est aussi que l’inspiration manque certaineme
e mesure, démontrer que le leitmotif n’est pas indispensable au drame lyrique . De ce que Wagner en a fait la pierre angulaire d
t su chanter comme il disait. C’est en vérité cela, l’acteur du drame lyrique , et je voudrais que M. Maurel, qui incarne si ais
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
t on n’a pas dépassé ni atteint sa puissance d’émotion et d’évocation lyrique  ; il demeure comme le styliste-type de la langue
Conti, est un livre où frémit un véritable printemps des aspirations lyriques d’une race, et qui semble écrit par un enfant phé
6 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ardonner en devenant l’éducateur au moins intermittent que nos scènes lyriques subventionnées ont à coup sûr le devoir d’être et
me naissant, outre l’éclosion des études romanistes après l’avènement lyrique du romantisme, d’autres raisons plus profondes on
n particulier en Sicile. Les seigneurs mêmes, à côté des déclamations lyriques des joculatorès, des jongleurs profanes et mystiq
s d’expression particuliers à l’Italie, dans les rythmes de sa langue lyrique . Dernièrement M. L. I. Benedetto, et maintenant M
st un des plus curieux exemples de transposition plus que d’imitation lyrique . Non seulement M. Pascoli a voulu rendre hommage
ne fut pas seulement un poète, un très grand poète, dont les accents lyriques se retrouvent étrangement dans la Divine Comédie,
é dans sa mort l’être aimé. Le fait-divers a pris une signification «  lyrique  », dans le sens que Baudelaire accordait à ce mot
ir l’attention des lettrés dignes de ce nom. Au surplus, l’expression lyrique de Vittoria Aganoor-Pompily était toujours très n
surèrent la popularité : la Légende éternelle (la Leggenda eterna) et Lyriques nouvelles (Nuove Liriche). Parfois, un élan éperd
bruyante ou hostile, seulement pleine de sa suffisance. L’atmosphère lyrique de l’Italie est troublée ou bouleversée par l’âpr
à sa stylisation, à un état définitif de synthèse, de cristallisation lyrique , de même que la forme et la couleur des choses ch
rale était déjà celle du Demetrios d’Aphrodite après celle des petits lyriques grecs et celle de Molière. On devine sous quel to
simples « traductions ». Cette sorte de contact direct avec le passé lyrique de la race, on peut le remarquer aussi pour la ch
de restaurer sous la norme d’un ordre inviolable la fureur divine des lyriques primitifs. Mais il n’aurait pas été frappé par la
7 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
de genre ou de tendance. En même temps qu’il libérait ainsi notre art lyrique et provoquait l’originalité des créateurs, il app
profondément expressive, plus dramatisée ; mais toujours elle reste «  lyrique  ». Aussi cette mélodie n’est-elle pas étroitement
auxquelles se complaît son talent descriptif, ne sont qu’un intermède lyrique  ; dans leurs promenades sur l’Aventin ou à la Tri
est plus développé, et quelques détails où se complaît la description lyrique du poète ont été ajoutés. Dans la physiologie de
oète, M. Adolfo de Bosis fait entendre la voix triste et noble de ses lyriques  : Amori ac silentio sacrum. L’Italie qui en garde
ient d’envoyer à ses amis le dernier volume du Convito, ce recueil de lyriques Amori ac Silentio sacrum, dédié à ses amis et à l
nom ni consistance. L’art de M. de Bosis est fait de ces deux forces lyriques  : d’une grande vague sensation de souffrance et d
sans merci, aux vicissitudes disparues de la vie des hommes. Toute sa lyrique est faite de tristesse, de doute, de regret. Mais
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
révèle constamment par une « interrogation ». Presque toujours l’élan lyrique est brisé par une interrogation, et il se renouve
M. Paolo Savj-Lopez publie dans la même collection quelques études de lyrique ancienne, sous le titre Trovatori e Poeti. Édi
9 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
alpin, et on hésite à prévenir celui qui s’introduit ainsi dans l’art lyrique d’abandonner au seuil toute espérance d’avoir que
qu’on avait déjà remarqué en France comme promesses d’un tempérament lyrique puissant, était surtout animé, dans la création d
du vieux, mais elle eut son rôle important dans l’évolution de notre lyrique . Elle fit connaître tant bien que mal les meilleu
lange innombrable des fabricants de vers, qui possède une sensibilité lyrique tout à fait personnelle qui le distingue de tout
os hôtes passagers. Il semble, d’une façon générale, que les artistes lyriques étrangers jouent avec plus de naturel que les nôt
tout, sont rares, et qu’une « réforme » des us et coutumes du théâtre lyrique exige impérieusement, tout comme une réforme poli
e l’illustre et fécond librettiste Metastasio, « la question du drame lyrique n’a laissé indifférent aucun des grands musiciens
résente souvent comme le principal obstacle à rétablissement du drame lyrique moderne parce qu’il fut en opposition avec Gluck,
ne des œuvres de ce dernier, en 1755, exposait ses idées sur le drame lyrique , il faut donner parole au comte Algarotti. Ce gra
(clamorosa), mais d’expression nulle ». Quinault, dont les tragédies lyriques , mises en musique par Lulli, balançaient encore a
endiquer sa part de la « révolution » qui avait transformé le théâtre lyrique en Europe. § Quant à Gaud Lebland, bailli du Roul
plaisantent assez spirituellement la Lettre du bailli. De la scène lyrique Quinault n’est plus le roi. Lisez ma Poétique, Vo
10 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
asthénies intellectuelles et morales, qu’ils soient les bienvenus ces lyriques assagis, néo-romantiques, si vous le voulez, mais
urice Magre, l’auteur de l’Or, seconde M. Bour, M. Louis Payen, poète lyrique , organise des récitations poétiques hebdomadaires
t qui grimpe Sur les monts azurés des temps qui vont venir… Un poète lyrique de cette sorte, c’est-à-dire épris des réalités,
ant qu’une refonte des genres littéraires, le triomphe de l’émotivité lyrique et l’expansion de l’individualisme contemporain,
t une langue d’images et quoique hors de toute convention, une langue lyrique , passionnée, vivante. M. Joachim Gasquet, qui ava
sa réputation. Musique. Théâtre Sarah-Bernhardt : Siberia, drame lyrique en trois actes de MM. Illica et Umberto Giordano
nne, s’était nourri comme lui la moelle des poètes anglais et du plus lyrique de tous, d’Ossian, qu’il avait célébré l’année mê
trouve même qu’avec ses nobles proportions, ses élans, son mouvement lyrique et le souffle extraordinaire qui y circule d’un b
tionnelle des Italiens, ne bouleverse pas leur conception de la scène lyrique , et, demeurant foncièrement mélodique, charme leu
asme qu’il dédia à Manzoni. Mais quoiqu’elle soit d’un beau mouvement lyrique et qu’elle contienne quelques beaux vers, elle es
ressé cette harmonie en 1829 à Manzoni. Je venais de lire ses poésies lyriques où le grand poète éclate tout entier. » Il aurait
eux, et ainsi tour à tour du pathétique au terrible et du terrible au lyrique jusqu’à la fin qui se présente nettement à mon es
11 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ivain : je trouve qu’après tout il faut lire ce petit recueil de vers lyriques  ; ça ne pourra que faire aimer davantage les roma
esure, du modus in rebus, qui est absolument rare aujourd’hui ; et sa lyrique se tient à l’écart des raffinements exagérés auss
ner des leçons de style. Mais cette composition régulière et ce style lyrique conviennent-ils à des personnages aussi complexes
eurs et des parfums : et il y a dans la Ville morte quelques couplets lyriques sur les oranges, les myrtes, et aussi sur l’eau,
va disparaître. Musique. Opéra-Comique : La Vie de Bohème, drame lyrique de MM. Giacosa et Illica, musique de M. G. Puccin
12 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
e formelles, extérieures et décoratives, à la manière des exaltations lyriques de l’aviation dans le dernier roman de M. d’Annun
est touchant par la fraîcheur, sinon par la profondeur, de la volonté lyrique qui l’anime. Un concours de romans L’Italie
pleur réelle d’un Pascoli ou d’un d’Annunzio. Mais les manifestations lyriques de la littérature italienne les plus récentes, po
rattachant par là à toute la tradition méditerranéenne de l’éloquence lyrique , amarra fortement le vaisseau romantique le long
oureux, érudit, et touffu, et quelquefois, par volonté ou par hasard, lyrique aussi. La partie essentielle, la plus importante,
plutôt appartenir à l’autre catégorie des jeunes poètes italiens, les lyriques néoromantiques, à la prosodie vers-libriste, qui
sie, aux organismes surchargés de la vie contemporaine, l’abstraction lyrique de quelques valeurs mécaniques toutes modernes, l
ent, chez les uns et chez les autres, admirablement asservis à l’élan lyrique , deux thèmes d’énergie, l’un charnel et l’autre p
n cœur aimant par les trépidations d’un moteur puissant. Et l’énergie lyrique de ces poètes est telle que leurs poèmes sont éne
omantique Manzoni, qui fut un poète, ou bien de l’admirable pédagogue lyrique néoclassique Carducci, qui fut poète à peine et a
aru à Paris en 1904. On sait que la vigueur et l’élan de ces « poèmes lyriques  » signalèrent le jeune poète à la double attentio
L’autre est celle, néoclassique, qui revoit la vie comme la tradition lyrique le veut. La prosodie des premiers poètes est libr
oloso re… se rattache directement à la prosodie et à la sensibilité lyrique classique. Et si les poètes de l’énergie présente
t point d’étaler non pas des lieux-communs, mais toute une conception lyrique de sentiment et d’expression, déjà connue et clas
ar sa violence orgueilleuse, aux créatures de d’Annunzio ; la manière lyrique du dialogue, souvent même l’allure rythmique et i
’essor tant attendu de l’esprit théâtral italien vers une renaissance lyrique ne s’arrêtera certes pas là, désormais. C’est bie
ans une vue d’ensemble aussi vaste que profonde, la vision de l’œuvre lyrique accompli par la femme italienne, depuis les élans
des « Orti Oricellari », mais au milieu de la société même, épique et lyrique , violente et ordonnée, sanguinaire et amoureuse,
té que la poésie italienne n’avait plus connue après l’épanouissement lyrique de Gabriel d’Annunzio. Le « moi lyrique » entend
connue après l’épanouissement lyrique de Gabriel d’Annunzio. Le « moi lyrique  » entend les eaux, toutes les eaux de la terre, c
moi… Et le poète révèle à son tour le mystère que son vibrant « moi lyrique  » put saisir. Pourquoi ce ne fut-il qu’un insta
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
nement de son art fut certes plus beau et plus fécond, en un mot plus lyrique que celui de son maître. Cependant, l’œuvre de Ca
it la poésie dans ses domaines. Et après avoir tenté la transposition lyrique des gestes révolutionnaires italiens du xixe  siè
enne. Et son poème, si exubérant de beauté et aussi de graves défauts lyriques , fera lentement un grand bien aux poètes italiens
te nouveau chante aussi pour deux peuples l’éternité de leur identité lyrique . Qu’importe si le souffle manque souvent à ce poè
que originaire, et si des tentatives sont faites pour montrer l’unité lyrique profonde des manifestations musicales des peuples
e un Garibaldi de Rodin, et le superbe talent méridional — martial et lyrique  — d’Émile Bourdelle, si magnifiquement déployé da
it livre, et la volonté panique qui régit le mouvement de cette prose lyrique , expose sans profondeur, mais avec beaucoup de do
ranges et faciles, le poète semble donner l’explication de son énigme lyrique , la clé du songe qui lui fit écrire tous ces poèm
é, de force et de couleur qu’il faut espérer voir reprendre. Elle est lyrique et belle. Lettres allemandes Henri Albert.
e factice. Elle ne sépare pas deux esthétiques, mais deux expressions lyriques et, encore plus, deux noms. Pascoli n’est pas seu
sions sont plutôt des attitudes journalistiques, que des orientations lyriques . Dans la quantité assez considérable de la produc
jolie, fort généreuse surtout, ce qui ne veut pas dire forcément très lyrique . Mais le développement en est faible, forcé, peu
rsonnel, noble et touchant, dans toute la force de son épanouissement lyrique , révèle le poète que la jeune littérature italien
ature-mère provençale et la littérature italienne à peine née. L’élan lyrique de M. Buzzi est puissant et beau. J’ignore l’atti
sez libre non plus pour abandonner l’insignifiante et vaine tradition lyrique de « l’éternité de Rome ». Mais il sait sourire d
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
te poésie en quelque sorte, ou civique, qu’affectionnaient les grands lyriques de l’antiquité. Elle est d’une beauté savante et
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
rôle qu’il jouait devant les hommes, et avec un étonnement tendrement lyrique se retrouve devant la nature, et devant les senti
rement, par une vision de la vie, c’est-à-dire par une généralisation lyrique d’un complexe de faits. Cette généralisation élèv
16 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
de ce qu’on a nommé « la pourriture impériale », époque de notre art lyrique et de notre société parisienne à laquelle Wagner
, apparut nettement le métier de librettiste, commença sur nos scènes lyriques le règne de ces mercantis cyniques et roublards,
a guerre, qu’il appelait de toute son âme à la fois pantalonnesque et lyrique . Comme on ne peut assigner aux facteurs anthropo
ez nous la routine des pseudo-fonctionnaires que notre première scène lyrique hospitalise. Ensuite, il n’est guère niable qu’il
me suis toujours émerveillé, je l’avoue, que maintes de nos vedettes lyriques parisiennes, lorsqu’elles se risquent hors de nos
aux héritiers d’un auteur qui a fait gagner des millions à nos scènes lyriques et à nos éditeurs de musique ? On peut être colle
Je dois m’abstenir — et je le regrette — de juger mon dernier recueil lyrique (Opéra Prima. 1914-1916. Firenze, La Voce), car i
ie attentive, vient de réunir dans Orchestrine la fleur de ses poèmes lyriques en prose. Onofri a figuré parmi les théoriciens d
17 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
lus abstruse, je le préfère dans son Velo di Maya, un recueil de vers lyriques dont plusieurs pièces sont absolument charmantes.
es, c’est l’anecdote encore et le sentiment : la poésie qui n’est pas lyrique , qui conte des histoires, est la seule qui ait ja
ux, surtout parmi les fameuses « Consultations ». Musique. Théâtre lyrique de la Renaissance : La Bohème, comédie lyrique en
». Musique. Théâtre lyrique de la Renaissance : La Bohème, comédie lyrique en quatre actes, poème et musique de R. Leoncaval
18 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
lassique de la littérature italienne et la révélation d’une éloquence lyrique moderne, assez haute et assez nerveuse — ce qui à
oesia, Bianco Amore, reprend en vers blancs la tradition des conteurs lyriques italiens. Il « raconte »  avec délicatesse et tor
e, les dramaturges exaltent les protagonistes de leurs fictions ; les lyriques purs les isolent de leur milieu. Dans le Sonnet s
nul poète n’a été, en Angleterre, plus limpidement, plus continûment lyrique que Rossetti. Dans le principe, son œuvre se ress
ue pour offrir au musicien « un thème convenable à des développements lyriques  ». M. Pizzetti se révolte contre l’idée d’un « th
image n’est plus telle — elle est la réalité pure et simple. Le « moi lyrique  » souffrant et accablé, et cependant révolté, n’e
ano M. Massimo Bontempelli n’a pas la même puissance d’abstraction lyrique . Sa poésie est plus intime, sa langue est moins v
us des Champs a une importance certaine, qui s’affirme par un intérêt lyrique des plus puissants. Tandis que les jeunes poètes
othique, choisit pour dérouler en elle la mathématique de ses calculs lyriques . L’octave est simple, sans heurts, toujours close
Canti dell’Agonia, Sandron, Palerme Toute autre est l’inspiration lyrique de M. Peppino Carnesi, qui publie I Canti dell’Ag
19 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
uera le principal rôle. La Sotie de Bridoye, qui, sous une forme très lyrique , offre un mélange de farces rabelaisiennes, sera
je penche à croire que nous sommes des automates. Nos élans les plus lyriques , nos analyses les plus délicates sont d’un ordre
bîmes où semble se résorber toute la vie ; l’attitude nonchalante, et lyrique pourtant, d’un bel animal humain, à peine vêtu ;
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
tte passion fit de lui, dans le genre pastoral qu’il innova, l’un des lyriques les plus exaltés de tous les temps. Malgré l’opin
21 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
compliments, il convient de reconnaître et proclamer que les artistes lyriques italiens jouent incomparablement mieux que les nô
re prochain, la troupe de l’Opéra-Comique se fera entendre au théâtre Lyrique de Milan et au Costanzi de Rome. Les œuvres chois
simplement occasionnelle et nationale, mais, dans le plus large sens, lyrique et humaine, sont celles que nous a laissées Renat
un curieux album de Rarefazioni (Milano, Poesia) qui sont des images lyriques en prose entremêlées avec des images naïves dessi
son chef-d’œuvre : un album de « simultanéités » et de « chimismes » lyriques . (BIF§ZF+18, Firenze, La Voce). On y découvre l’i
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
que le théâtre de nos jours ait produite. Elle contient l’exaltation lyrique de la mer, du mare nostrum, de notre berceau de l
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
confidences les plus ardentes, les morceaux les plus passionnés de la lyrique passionnelle — je baisai, je caressai, je soupira
24 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
s ouvrages, on remarque bien clairement une confusion entre la poésie lyrique et la poésie dramatique, comme si l’on tentait d’
25 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
sique », et l’auteur se demande « s’il est possible que l’imagination lyrique de notre génération ne se trouve que sur les lèvr
26 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
r 1903 Musique. Théâtre national de l’Opéra : Paillasses, drame lyrique de M. Leoncavallo Jean Marnold. Tome XLV, numé
nce, on peut presque assurer que celui-ci sera bien gardé. Le « drame lyrique  » de M Leoncavallo a été monté avec une sollicitu
27 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
Champs-Élysées à l’art du bel canto. Les pensionnaires de nos scènes lyriques subventionnées ne pourraient que tirer profit à n
le psychologisme russe. L’Amérique aussi, à travers le collectivisme lyrique de Walt Whitman, a touché quelques cœurs de la Pé
, Leonardo, La Voce, Lacerba, Poesia, Liriche De tous les centres lyriques ou simplement littéraires dont il nous a été donn
elle ne détermina aucun mouvement dans la pensée et dans l’expression lyrique du monde. Elle ne servit qu’à la cause prosodique
en de Caro-Delvaille est un joli livre de peintre, d’une forme un peu lyrique , mais très attrayante. M. Caro-Delvaille ne dédai
28 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e semble malheureusement pas qu’il en soit de même sur celui de l’art lyrique . Sera-t-il besoin de rappeler qu’à des époques do
actère était loin d’égaler en splendeur tragique la nôtre, les scènes lyriques italiennes retentissaient des puissantes inspirat
s, nous donne aussi, comme Govoni, les plus belles pages de son œuvre lyrique et une nouvelle collection des anciens manifestes
29 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
he, mais on rencontre souvent sa signature dans les journaux sous une lyrique étincelante. Les difficultés de la vie l’ont empê
30 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
présenté à rebours. L’auteur place la scène dans un milieu d’artistes lyriques , de musiciens, d’imprésarios, de critiques, de jo
vraiment poétiques et savoureuses, tout ce qui constitue l’expression lyrique . Pétrarque écrit : « Voilà brisés la colonne supe
31 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
t pour quelque temps la publication de ses Nouvelles ou de ses Poèmes lyriques des Romagnes ; il écrit avec tout son grand amour
ès avoir cité une lettre de M. Marinetti qui n’est qu’une énumération lyrique de littérateurs italiens, écrit quelques lignes j
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