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1 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
leil, à l’heure de cette lente invasion des rues et des places par la lumière lunaire des lampes électriques, — de la frénétiqu
ectacle que lui offraient continuellement, sous le jeu variable de la lumière , la nature, les hommes, les bêtes, les plantes, e
synthétique, la beauté de ce spectacle de la nature, fait de jeux de lumière et d’ombre, de transparence atmosphérique et de v
’il a fallu la succession des siècles pour que l’expérience devînt la lumière . Pour lui, le mensonge est si vil « que, même s’i
ifierait. Saint Jean, dans sa page maîtresse, a dit : « La vie est la lumière des hommes. » Mais il a eu la tête rompue par les
me du moyen âge. Avant de parler de l’optique : « Plaise au Seigneur, lumière de toute chose, que je traite dignement de la lum
se au Seigneur, lumière de toute chose, que je traite dignement de la lumière (8) ». Avant de commencer l’anatomie : « Plaise à
la sentons incessamment en nous et autour de nous. Dieu est toute la lumière , l’auteur de l’homme, il est le principe d’où déc
compli d’autre. Nous ne concevons la religion qu’en œuvre d’amour. La lumière luit partout, c’est-à-dire que l’intelligence se
de se rapatrier et de retourner à son premier état agissent comme la lumière sur le papillon ; et l’homme d’un continuel désir
e une chausse moyen âge, en chacune de ses branches : il n’y a pas de lumière sans ombres pour notre œil, ni de bien sans mal p
s que ceux de la canonisation et si l’homme qui marche dans la double lumière de la conscience et du génie, sans autre guide qu
pour précipiter au plus noir de tes gouffres et ne plus montrer à la lumière un monstre si cruel et si impitoyable (48) ? » A
voix articulée et si on peut l’entendre ? « Ô mathématiciens, faites lumière sur cette erreur, il ne peut y avoir de voix là o
ie. De ces trésors, que chaque jour rend à notre étude, une éclatante lumière se répand sur le mouvement cérébral de l’humanité
Bouddha ne nous apprendra comment on vit ! L’inconnu ne craint pas la lumière de notre cerveau… Voici les préoccupations des n
s routes par où il me conduit je ne les vois pas, mais j’aperçois une lumière indistincte : ciel encore brûlé                  
le des hommes en contact avec la matière subtile et vibrante comme la lumière , la matière de l’esprit, ou qui vivent dans un mi
lâche un flot pressé de promeneurs frivoles : Le Rialto s’anime aux lumières du soir. Ô Jeunesse ! riez et folâtrez en joi
Le charme conquérant qui sort de Campagna ! X Maîtres de la lumière , ô peintres, noble race, Qui dorez notre nuit d’
au, Que m’importe ta vive et remuante image Et ton clinquant et ta lumière ô Rialto ? Il me faut l’ombre où je m’enfonce da
d’Italie, ni les menus incidents, miettes de l’histoire ou traits de lumière , qui suffisent à reconstituer un événement. À Lod
r curiosité, on consulte les ouvrages des érudits, on trouve bien des lumières dans leurs affirmations quelquefois contradictoir
rt Gaudenzio Ferrari, et il m’a paru assez intéressant de remettre en lumière ces artistes mineurs si voisins des nôtres. Quatr
préciations erronées, que M. Gabriel de Mun s’est efforcé de faire la lumière . On sait que Victor-Amédée Ier devint et resta, p
s fin dans ses reflets. L’eau qui bouge ne veut que des ombres et des lumières , des ors et des rubis. Regardez la Ca d’Oro, mais
lui prendrai la main, et j’irai avec lui Aux sources profondes de la lumière  ; Nous y entrerons comme dans un courant Et nous
ste que douce : — « Tout ceci sera quand il viendra. » Elle cessa. La lumière tressaillit vers elle, emplie Du fort envol égal
dans son imagination ; ce sont des jardins de rêve, pleins de douces lumières qui coulent sur les pelouses, et de grands arbres
trop gémissant, d’Eschyle, qui s’écrie devant des femmes : « Ô ciel, lumière où roule l’immensité, voyez ce que je souffre pou
existé, que représente-t-elle ? L’idéal : « idéal de beauté, idéal de lumière , sainte du Paradis, cette femme n’est vraiment pa
ette et sans profondeur. Mais la plupart renoncent à ces effets de la lumière et de l’air, ou y échouent. Quand Masolino place
a auprès d’Alesso Baldovinetti que MM. Berenson et Londi ont remis en lumière , et il put en retenir le métier serré et savant.
e sa patrie même. La limpidité de la strophe du Politien retrouve des lumières identiques dans la strophe du jeune poète. Et l’e
on est convenu d’appeler, d’un terme assez vague : l’esprit latin. La lumière même de Florence est identique à la lumière de Pa
e péché de l’esprit qui fut le premier, le péché Luciférien contre la lumière  ! L’hérésie est un crime, parmi les autres, et d’
abilité. Elle n’est plus l’arche surmontant le déluge de l’erreur, la lumière unique au milieu des ténèbres universelles. Son e
clergé a eu, comme toute catégorie humaine, ses moments d’ombre et de lumière  : les saints, à chaque époque, ont poussé plus lo
J’évoque ici le maître de la Joconde pour montrer que les esprits de lumière se reconnaissent à leur action bénéfique. Non seu
solaires, M. F.-T. Marinetti fera des jeux divers de l’ombre et de la lumière , de la lune et des étoiles les personnages de ce
es étoiles les personnages de ce qu’il appelle des « Petits drames de lumière  » : les Vignes folles, les Cyprès mystiques, la L
siècle, dit-il, tout peuple a légué à Venise un joyau de sa plus pure lumière . Nous les retrouvons tous aujourd’hui, nous les r
rière d’Auguste se termine sur une idée très forte, qui éclaire d’une lumière nouvelle tout ce que l’historien a dit jusqu’ici
2 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
érieures et la couleur des choses, était avide d’éther, de ciel et de lumière , — un œil que le soleil fascinait étrangement, su
marches d’Allemagne et d’Espagne, accouraient, comme on vient vers la lumière bienfaisante, tous ceux que tourmentait l’envie d
de pins, où le ciel, obtenu par une opposition très simple, est d’une lumière vibrante dans l’ébranchement des hauts mélèzes. L
l’heure neutre, sans éclats violents, où chaque chose semble avoir sa lumière propre, les pierres moussues des vieux arcs de tr
i Bellini, c’est l’Adam et c’est l’Ève, l’homme avec ce grand coup de lumière sur la jambe gauche et, derrière lui, ce lapin co
t. Ce crépuscule ajoute à l’antithèse puissante de cette femme, toute lumière sur les frondaisons alourdies, de cette femme enr
lecteur de jadis, celui qui méditait sur les grands in-folios dans la lumière douce des intérieurs hollandais, est depuis longt
fumée, puis, éclatant avec un sifflement, projetait un large rayon de lumière sur la hauteur et sur la mer, en se tordant et en
épaisse, âcre, piquante, qui s’élevait en volutes immenses… À la vive lumière succédait une obscurité complète et momentanée ;
Tritonia ; du dessous il gagna la surface, s’y fixa en répandant une lumière mille fois plus forte, d’un rouge effrayant. En c
’approcha davantage de l’amas de corps féminins couchés au-delà de la lumière , dans le vague de l’aube bleutée ; et, prenant go
si riche de vie qu’Orphée cligna les yeux comme devant une trop vive lumière . S’arrachant avec effort au charme de cette séduc
curci par l’approche de la tempête, prolongeait la nuit ; et quand la lumière fumeuse couvrit le corps d’Orphée, les femmes le
e délicat de traduire par le pinceau les colorations farouches et les lumières intenses des tableaux dantesques. Ses moyens d’ex
d’attitudes, et l’apparition des âmes bienheureuses sous l’aspect de lumières éblouissantes ne se prête qu’à de bien pâles effe
elle de Jacob sont transformées en amours (XXI), parce qu’une ardente lumière de charité les enveloppe45. Plus loin (XXIII), le
III), très évocatrice du temple incomparable qui n’a pour confins que lumière et amour. Et quelques rangs de cette céleste armé
rique, le charme d’un décor agreste. Sur l’une des rives du fleuve de lumière qu’égaye un printemps sans fin, et d’où ne cessen
lui ; il ne sait encore précisément si c’est Florence qui projette sa lumière sur lui, ou si c’est lui qui projette sa lumière
ence qui projette sa lumière sur lui, ou si c’est lui qui projette sa lumière sur Florence ; le jour où il résoudra la question
mêle de la semaine affreuse, ce qui se passait en haut, d’où vient la lumière , dit-on. En bas, tout un peuple pleurait ; c’étai
e Cazes, de Galloche ou de Natoire, l’étincelle d’où naîtra la grande lumière de plus tard est falote. Au secours du vainqueur
on génie ; mais ce sera plus encore à la nature même, au soleil, à la lumière particulière du merveilleux pays, aux œuvres quas
ssez pénétrante pour mettre comme il faut, et juste comme il faut, en lumière les faiblesses et les valeurs durables de cette œ
figurent, dans le motif XXX, les étincelles lancées par le fleuve de lumière sur les fleurs du rivage, ces étincelles étant un
3 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
prédilection marquée devant les œuvres de Tiepolo : « … Quelle belle lumière , quel beau parti pris, quelle fraîcheur… La belle
un grand nombre de reposoirs : l’image d’une madone, un bouquet, une lumière . Les jours de fêtes, les enfants disposent des re
ains termes, ménager certaines transitions ». Cette étude met bien en lumière le talent et l’originalité de Mlle de Gournay. Sa
, mais j’ai surtout envie de peindre… je vois, dans des paysages, des lumières , des arbres, des fontaines… et il me semble que j
o se souviendrait. Dans ses yeux, qu’il fermait à demi, à cause de la lumière intense, se fixaient les moindres détails. Commen
e l’une d’elles descendait un lustre. Armes et miroirs brillaient aux lumières qui donnaient les tons de la nacre et de l’ivoire
des ? Ne voyez-vous pas, dans cet amoncellement, mille teintes que la lumière révèle ? À côté de ces oranges, mon paysan dispos
s en plus échauffée, embellissait. Je vis, oui, je vis, en vérité, la lumière travailler. Elle azurait les ombres avec ses main
e tables chargées de nourritures exquises et de vins espagnols que la lumière rend semblables à des topazes. J’avais grand beso
mettait tous les excès. Il secondait son maître jusqu’à l’heure où la lumière décroît. Ensuite, il s’exerçait au maniement des
ont pas ! Cruels amis, vous me condamnez au repos ! Vous me privez de lumière . Dites plutôt à Lucia, à Alexandra de venir. Seul
inclinées des têtes dont les traits gagneraient à être modelés par la lumière . Ces Madones, je les exécuterais les yeux fermés…
t imprimé le jeune artiste, en ménageant les effets des ombres et des lumières . Je le félicitai. Giorgio manifesta un grand bonh
sser. Son expression semble varier comme celle d’un visage vivant. La lumière atténue ou renforce les tons cuivrés des boucles
’atelier. Ensuite, il exposa ses toiles aux rayons et peignit dans la lumière . Quand il eut terminé avec ses mains, autant qu’a
poils sont roussis… — Mais tu vois ton œuvre, chaque jour, en pleine lumière . Tu la contemples… — Et à bon droit. Elle est plu
rès haut et reçoit d’un vaste paysage, placé derrière elle, la chaude lumière  ; des jours d’été… elle se joue sur les vêtements
ui. Tu mérites ton nom de magicien… car de cette ombre émane la vraie lumière … elle anime les traits, brille dans les prunelles
ts, avec une sûreté magnifique. Il travaillait joyeusement, en pleine lumière , aidé par son apprenti le soleil. Parfois, il des
eront-elles pas toujours les plus limpides feux quand les frappera la lumière  ?   Pauvre Béatrice ! égarée par la passion, Gior
tenue. Fou, je le serai, certainement, lorsque j’offrirai à la divine lumière du soleil des nudités ternes ; quand je ne saurai
nte… mais cette ombre accuse ses traits aussi nettement que la chaude lumière et elle leur ajoute un mystère… Le second joue de
quel soin les rayons ne la nuancent-ils pas ! Comme elles attirent la lumière , ces femmes ! comme elles brillent, sur la pelous
plus grande manière de Mantegna… « Mais c’est le modelé surtout et la lumière qui font du Saint Sébastien une œuvre d’une impor
tes, savoureuses, comme celles d’un dieu antique : insensiblement, la lumière se dégrade dans une demi-teinte délicate et se ré
et me rendirent honteux. Et cet amour m’était aussi nécessaire que la lumière , que l’air et que mes yeux. Oui, j’étais jaloux d
imprudence, d’une maladresse… Un soir, je trouvai ma maison vide… Des lumières brûlaient dans les candélabres. Il y avait, sur u
étallique ne se mélangeait pas aux chaudes clartés des flambeaux. Les lumières qui semblaient lutter entre elles imprimaient à l
mentales par des valeurs émotives sensuelles, le clair de lune par la lumière électrique, le coursier de Jauffré Rudel par la 4
nce. Je l’ai en quelque sorte appris, moi en venant à Paris, la ville lumière . Écouter se disputer deux Napolitains, c’est ente
ètes enchaînées, les astres qui ont transgressé le commandement de la Lumière à leur lever… Cela me revient de très loin. J’eff
la porte d’airain s’ouvrent en résonnant sur leurs gonds : « Dans une lumière éblouissante, la Chambre magique apparaît, avec t
mes signes sont au Zodiaque, mais ils ont une autre signification. La lumière nouvelle a absorbé la lumière antique pour abouti
ais ils ont une autre signification. La lumière nouvelle a absorbé la lumière antique pour aboutir à un plus éclatant foyer où
ox sola le crie aux pleureuses : Cessez, ô pleureuses ! Le monde est lumière , tel qu’il l’annonce. Il renaît dieu, vierge et j
is lui-même, qui devait être en son milieu une source éblouissante de lumière pour figurer Dieu, et autour de laquelle devaient
nt pour lui les secrets de la Sagesse antique, illuminée par la vraie Lumière . Le troisième acte est celui de la Tentation, le
ai peur. et l’autre :                   — Il est si doux de voir la lumière , de voir le soleil ! est-ce qu’on ne pense pas,
 : « Ne me fais pas mourir avant le temps, car il est doux de voir la lumière . » Je songe bien à Euripide, mais très peu aux m
âle qui choit ! …………………………………… Il monte. Son front est la place de la lumière qu’il accroît. Un nouveau signe est dans l’espace
Giorgione, le Titien voit les formes par grandes masses d’ombre et de lumière , au lieu de les voir par le contour. C’est toute
ion du salon carré. C’est à de tels néophytes qu’il faut demander des lumières . Il y aura une belle discussion là-dessus à la Ch
qu’on puisse prendre l’image fidèle d’un tableau en n’importe quelle lumière , sans le déplacer. Arrivons maintenant aux périls
que, d’un tout petit livre comme celui-ci sur l’Humanisme, une grande lumière se dégage, d’une étonnante netteté. Giovanni P
pour les grâces de la vie sans en chercher les tares, pour toutes les lumières qu’elle procure sans en chercher les ombres. On n
es jeunes peintres aimant après le rayonnement des couleurs la grande lumière de l’Histoire. Archéologie, voyages. Gaston Gr
Padoue et qui met délicieusement en valeur le corps, baigné de douce lumière , du supplicié, beau comme un jeune dieu antique (
Lacs de la Haute Italie, A. Goldschmidt, 4 fr. […] — J. de Bonn ; La Lumière de Sicile, Perrin, 3,50. […] — A. Dauzat : Mers e
4 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
M. Morrice me paraissent seuls rendre quelque chose de la ville de la lumière voluptueuse. Il ne faut pas s’arrêter aux déclama
vie véritable, le frémissement, la palpitation de la couleur sous les lumières reflétées. Cela, aux temps anciens, on s’en rend
analetto excepté, les peintres de Venise n’ont guère tenu compte : la lumière et l’eau — leur étrange mariage. Les reflets ne s
res à l’eau, au contraire par pierreries chatoyantes et vibrantes, la lumière emplit de sa danse l’atmosphère, elle plonge en l
émeut, c’est pourquoi, en d’expressives tonalités, en des accords de lumière et de couleurs, M. Morrice nous montre des toiles
nt sans but autour de lui, inconsciemment fasciné par la beauté de la lumière et la tranquille douceur du jour finissant. Le br
Ostasio, Malatestino, les figures nouvelles ou rues sous une nouvelle lumière intéressèrent seules le public, qui probablement
xure. « Une petite prostituée m’intéresse. Comme le papillon vole aux lumières , elle vient à la musique. Elle est fine, langoure
marque en traits interrompus. L’un accentue les ombres et affine les lumières  ; l’autre court sans appuyer nulle part sur la su
e tient à en fixer quelque souvenir et l’impression si spéciale de la lumière jouant sur les sites et les édifices ; la cour du
— une Sainte Famille, dans l’intérieur vaste d’une maison voûtée ; la lumière émane du berceau, éclairant saint Joseph ; la Vie
5 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ui-même, qui l’a fait, n’y habite plus. Schopenhauer. Le génie est la lumière  ; la foule est l’ombre. Mais, de même que la lumi
Le génie est la lumière ; la foule est l’ombre. Mais, de même que la lumière illumine l’ombre, ainsi le génie éclaire la voie
fascine, charme, puis terrifie. Avez-vous remarqué quelle chaleur la lumière donnait à son teint, un peu trop brun en plein jo
ne force le retient. Il tourne, tout à coup, un bouton électrique. La lumière soudaine et brutale le surprend. Aurora s’est dre
— Qu’y-a-t-il ? s’écrie-t-elle. Partez ! Je suis lasse. Éteignez ces lumières  ! Laissez-moi donc dormir ! L’intonation plaintiv
tre sinistre, pour qu’il se peuple, instantanément, de fantômes ! Une lumière s’allume-t-elle dans cette nuit de pierres et d’e
Une lumière s’allume-t-elle dans cette nuit de pierres et d’eau, une lumière mystérieuse, comme une étoile perdue dans un ciel
ient les médiocrités du temps présent. Ces rives d’architectures, ces lumières , ce silence et ces chants, quels excitants pour s
seley, notre grand canal est splendide avec ses berges de palais, ses lumières et son air de fête ! Éteignez ces lampes, considé
cit, abondamment conté par les journaux, de ce miraculeux retour à la lumière et de l’odyssée du chef-d’œuvre depuis sa dispari
ries de la robe leur éclatante couleur rouge. Au crépuscule, comme la lumière se dorait, Aurora se leva, ouvrit la fenêtre et s
taille, comme une amphore. Aurora était presque nue, baignée dans une lumière diffuse. Après quelques secondes de contemplation
le tableau de Wellseley. Elle monta à l’atelier, exposa la toile à la lumière . Certes ! c’était bien là son visage ; mais il n’
entra, Aurora était au milieu de l’escalier monumental, et, sous les lumières dissimulées par des guirlandes de fleurs, elle av
nt, à un moment quelconque. Les malheureux ne se doutaient pas que la lumière dessine des ombres sur les stores ! Ah ! mon cœur
stinguais le château dans le lointain. Entre les arbres, brillait une lumière . À onze heures, elle s’éleva et s’abaissa par tro
e, par Morga, par Wellseley et par moi. Puis, tout se fondit dans une lumière verdâtre : et le ciel eut l’aspect d’une vitre, c
Je lui avouai, qu’ayant aperçu, la veille, au milieu de la nuit, des lumières à une des fenêtres… Il m’interrompit d’un geste,
rcoux toujours supérieur et, vraiment, parfait. Le spectacle, décors, lumières et mise en scène, fut d’une qualité artistique à
tome IX, car toute l’obscurité vient de là. Aussi vais-je projeter la lumière et démontrer pourquoi les éditions françaises Bro
’en fis tomber une, intitulée : Georges Roux, — et ce fut un trait de lumière . Je me souvins qu’au xviiie  siècle, à Marseille,
vingt ans avant Alceste, au sujet d’un Attilio Regolo, met en pleine lumière l’esprit novateur du musicien. Les conseils qu’il
en agencé, la vivacité des couleurs, et le contraste bien assorti des lumières et des ombres, qui servent à animer les figures s
6 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ants et de perles resplendit au vol d’un grand Archange, tout vêtu de lumière , dont l’épée d’or flamboyante écrit dans l’azur n
baignaient de la couleur silencieuse de la nuit, tandis que, sous une lumière descendue de l’Olympe, surgissaient en visions ce
, » À ton culte j’ai voué mon cœur et mon esprit. » Donne un rayon de lumière à ma route. » En toi seule j’ai foi. » Par toi je
ntier. » Et que l’arbre, le rocher, la fleur, le nuage, l’ombre et la lumière , la montagne et la mer, l’homme dans toute la nat
rrive souvent — ce qui est humiliant pour l’artiste — qu’un hasard de lumière , un effet de lampe découvrent une beauté qui n’es
plaçant à tel point de vue unique que vous commanderont le hasard de lumière et l’effet de lampe cherchés : renoncez à les con
7 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
ellement et ses membres ne sont reliés entre eux que par la gracieuse lumière de la raison. L’idiome illustre ne convient pas m
sition, elles resteraient obscures, mais cette exposition renferme la lumière qui fera ressortir toutes les couleurs de leur se
ers de convives ; je le distribuerai à pleines corbeilles. Il sera la lumière nouvelle, le soleil nouveau qui se lèvera, tandis
e lèvera, tandis que le soleil ordinaire va se coucher, il épandra la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres, parce que le s
sont dans les ténèbres, parce que le soleil accoutumé leur refuse sa lumière . S’il est quelque universitaire pour soutenir que
8 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
bles ; et ces Mémoires pleins de verve et de clairvoyance jettent une lumière nouvelle sur l’époque où les chansons populaires
é”. Dans un sanctuaire ténébreux, éclairé de profil par l’inquiétante lumière d’une lampe suspendue à une chaîne de fer, on ent
t d’imaginer un Luciano Zuccoli quelconque et de le présenter sous la lumière qui lui plaît. D’ailleurs. M. E. A. Butti peut se
l’Est et du Couchant, se croisent sur une tombe, un « latin épris de lumière  » (selon le cliché inévitable) : d’Annunzio. L’ex
tini a voulu créer ici, c’est encore une fois un poème de tournoyante lumière et de chaleur, fixer les derniers feux au zénith
rée, et tout le grenu d’or des fonds se discerne et retient un peu de lumière dans l’annonce ardoisée de la nuit sur les pics,
ionnisme s’arrête, épuisé par le triple effort de sa fraîcheur, de sa lumière et de sa couleur. Ici tout cela se trouve aussi,
etits arbres estropiés de la montagne, n’a-t-elle pas été le trait de lumière  ? En honnête homme, puissant de corps et d’esprit
us froide… Vint ensuite une traduction rosâtre et bleuâtre, à la crue lumière matinale, où l’artiste ne reculait plus devant l’
veut se rajeunir en une qui soit un resplendissement de jeunesse, de lumière et d’ivresse printanières, un coup de théâtre de
élodiquement, quel fond grave donne aux trois jeunes femmes en pleine lumière — roses et bleues — la dame en noir, mûre, un peu
9 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
moitié du xixe  siècle, qu’il a apparu à quelques-uns comme chargé de lumière . Et l’on peut dire sans hésiter qu’une œuvre comm
passe dans le lyrisme de Gabirol. L’on pense à Dante, invoquant « la lumière éternelle, qui seule repose en elle et seule se c
qui eurent pour leur sort la béatitude, Et laisse-moi ondoyer dans ta lumière . Et l’on pense à la Laude Creaturarum de saint F
éologue peut contredire le déluge universel : l’étude lui fournit des lumières  ; personne n’a le droit de se moquer du péché ori
s assez mal jointe pour laisser ruisseler par ses fentes les flots de lumière , qui attiraient tant de curiosités. Je me hasarda
mbreux de femmes, d’hommes et d’enfants, qui suivaient tous avec leur lumière portée sous le bras et penchée en avant, apparut
pavoisés, visibles par les ballons de couleurs éclatantes, pleins de lumières , les montagnes jusqu’à leurs prodigieux sommets t
e une personne qui cherchait à se cacher dans une loge humble et sans lumière . Mais le prince de Metternich, et surtout sa livr
s. Tour à tour poète, romancier et dramaturge, il reste isolé dans la lumière qu’il crée avec une énergie inlassable. Malgré se
e s’arrêter un instant devant cette image : « Sous la haute voûte, la lumière bleue de la nuit se retirait peu à peu comme une
e. Oh, gracieusement, comme elle m’a versé, Avec son air subtil et sa lumière pure, Les consolations de sa claire nature Et les
s bœufs soulevaient la poussière, Je voyais les coteaux fumer dans la lumière , Ainsi que des autels couronnés par l’encens. A
mer à jamais et qui lui paraît si jeune, si fine, si vibrante dans la lumière dorée d’un beau jour d’automne. Tout, autour d’eu
de l’aube crépusculaire, les marbres de Venise gardaient un reste de lumière , et la ville semblait diaphane, comme une chair p
ssé opprimant, c’est la vie perçue harmonieusement dans la magnifique lumière de l’Italie. Venise lumineuse ! C’est ainsi que l
la mode les oblige à fermer doucement les yeux sur ses spectacles de lumière . Sans doute, la Venise de Marie Dauguet n’est pas
ue implacable qui nous étreint dans ce décor de rêve, sous ce ciel de lumière et de joie. Le regard de Laurent Évrard est aigu 
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
s le sens prométhéen de Lucifer, le porteur de feu, le principe de la lumière , le souffle primordial de la raison humaine, et p
imiques nouveaux d’un peuple, que l’Ode reste toute lumineuse dans sa lumière de pierre précieuse admirablement taillée, mais f
nés dans la pente de l’âge triste, resurgirent, ô Hébé, dans ta douce lumière , anxieux de renouveler. Mais en réalité l’âme he
elle tragédie méditerranéenne, où tous nos dieux apparaîtront dans la lumière , où la pensée humaine, art, philosophie et scienc
11 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
le nudité que le bronze caressé par l’eau jaillissante rend pleine de lumière , trois conseillers communaux, du parti clérical,
à la fête en inondant les quatre vierges de flots étincelants sous la lumière des lampes électriques. De cette manière caractér
et cependant déclarer que quel que soit l’endroit d’où nous vienne la lumière , elle est toujours bénie, ne servirait-elle qu’à
ières recherches historiques : nous le voyons, au contraire, sous une lumière sinistre et aveuglante. Il serait difficile de ma
es plus en vue ; il s’agit vraiment d’un travail solide, mis en juste lumière , indépendant de toute école et des préoccupations
omme son œuvre est celle d’un moraliste, qui a éclairé d’une tragique lumière la corruption de son siècle… » Si l’on trouve ex
12 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
ue Léonard a pu voir, un jeune homme dans l’âme de qui avait passé la lumière sereine et les illusions éthérées des soleils cou
inouïe ; la nature n’a-t-elle pas ses grotesques, le rocher fendu, la lumière altérée du soir sur les routes solitaires, la str
ion rapide, sur des idées scientifiques plus avancées. Il expliqua la lumière obscure de la partie de la lune qui n’est pas écl
né de la loi, les objets d’une atmosphère singulière où se jouent des lumières variées. Il peignait les fleurs avec un bonheur s
ux, pour les récifs de trapp qui divisent l’eau en nappes bizarres de lumière  : leur prototype exact se trouve dans nos mers oc
e n’est pas par une nuit ou par un jour ordinaire, mais comme sous la lumière faible d’une éclipse, pendant quelque bref instan
cirque fantastique de rochers, comme en quelque rayon affaibli de la lumière sous-marine. Elle est peut-être de toutes les pei
; elle a visité les mers profondes, et elle en garde autour d’elle la lumière affaiblie ; elle a acheté d’étranges tissus aux m
une perspective des plus intéressantes, où, par un curieux mélange de lumière , l’art italien s’évanouit pour fleurir en France
13 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ne manque pas d’importance, et sur lequel les Mémoires jettent peu de lumière , ou plutôt une lumière dissimulée et voilée par l
nce, et sur lequel les Mémoires jettent peu de lumière, ou plutôt une lumière dissimulée et voilée par la main même de l’auteur
x et verveux des chevaux et des ouvriers du premier plan, l’avenue de lumière pressée et de force laborieuse qu’il ouvre en per
ef ; l’amas confus s’éclairait peu à peu, aux yeux de l’auditeur, des lumières pénétraient l’obscur réseau des phénomènes, tout
au Nord, la Toscane, est d’une austérité poignante ; il semble qu’une lumière des limbes éclaire ces valleuses pâles, ces déser
foyer d’âmes, représenté par l’œuvre d’un grand poète, est comme une lumière que le voyageur solitaire voit de loin à peine pe
l’Académie de France à Rome, peinture sobre et fine, toute baignée de lumière , qui figura à l’Exposition centennale de 1900, — 
s montons. Là-haut, tout là-haut, ce sont, dans l’éblouissement de la lumière , des terrasses dominant l’abîme, et un panorama s
colorées, des irisations, qui veut capter la pré­sence féerique de la lumière . Vus comme des poèmes lumineux exécutés avec le s
tes les fantaisies, toutes les finesses, toutes les exubérances de la lumière , ces Monets sont merveilleux, d’une légèreté, d’u
. Il n’est pas moins certain que, sans doute à cause des vertus de la lumière , la nature méditerranéenne ne prend toute sa vale
, 1er août 1912, p. 621-628 [626]. […] — Vicomte Joseph de Bonne : la Lumière de Sicile (1 vol. in-18, 3,50, Perrin). Livre ple
rrin). Livre plein de clarté, où l’auteur nous restitue, en effet, la lumière de Salerne, d’Agrigente et de Syracuse. M. de Bon
gulière fortune un aspect général de l’idée de chance inspirée par la lumière italienne : Il faisait beau hier, il fait beau a
M. Luciano Folgore, un nom qui peut se traduire par Lucien (de luce, lumière ) Foudre, est du tout premier ordre. Le thème lyri
confrères, Qui lancerait à un navire frère Des destins Au-delà de la lumière des étoiles… Une anthologie des poètes futuriste
main matin, au saut du lit, je me précipitai sur ma terrasse. Dans la lumière , elle s’avançait, parmi la verdoyance des oranger
ouché… À Naples, il existe sur les croisées, par protection contre la lumière et la chaleur — outre les persiennes extérieures 
de moi. Mes tempes battaient, j’avais les mains brûlantes. Enfin, la lumière s’éteignit, et je ne distinguai plus par la fenêt
ue, dans la nuit même, l’on devinait claires ; et quelques pointes de lumière piquées çà et là. Tout respirait le calme souvera
ent. Je me gardais bien d’allumer chez moi, de crainte qu’un filet de lumière ne donnât l’éveil en face et ne conseillât la pru
rais continuer, le soir, à la voir aller et venir dans sa chambre aux lumières , se décoiffer, faire sa toilette de nuit, à saisi
emuer tout doucement ; dans sa vitre elle avait saisi un reflet de ma lumière , ou bien elle avait entendu le bruit de ma fenêtr
. Je fis un ou deux tours dans ma chambre, puis, me mettant en pleine lumière , sans hésiter, j’envoyai un baiser dans sa direct
, ce qui fait qu’au-delà de l’ombre, on aperçoit l’azur de la mer, la lumière du ciel, et la ligne vaporeuse de l’horizon loint
in, des maisons de la colline… Maintenant tout était tranquille ; les lumières s’étaient éteintes ; tout reposait. J’ouvris avec
mit d’allumer une bougie, redoutant que la lampe ne fît une trop vive lumière qu’on eût pu remarquer. C’était une bougie de par
passionnée ? J’épiais tous les bruits… J’avais vu sur la colline les lumières s’éteindre l’une après l’autre. Et maintenant, j’
ont petits ! Il n’est pas au monde un homme qui porte en lui-même une lumière pareille à celle qui baigne maintenant mon âme. O
s’embrassèrent un jour afin de me donner à ta spectaculeuse Heure de lumière  ; ô flamme du travail qui consumes le Monde et le
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
tes, dont la première doit jeter dans son âme une ombre noire, et une lumière trouble sur la suivante ; il a dû réunir dans la
dans l’évocation émue de l’écrivain. Si Rembrandt « aperçut toute la lumière et toute l’ombre de l’univers et la lutte implaca
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
rité complète sur ces problèmes ne peut s’apprendre, mais les faibles lumières acquises par la raison humaine renferment cependa
mble à la grammaire pour l’ombre qu’il renferme et la variation de sa lumière . Mercure, dialecticien par sa petitesse, est voil
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
arence de sincérité qu’elle voulait être à moi entièrement, mais à la lumière  ; à condition, cependant, qu’elle aurait la satis
couche, la fille se déshabille avec une lenteur calculée, éteint les lumières  ; l’heure du berger va-t-elle enfin sonner ? Dès
17 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
sépulcres aux accents impérieux de la trompette du Jugement-Final. La lumière de la Lune avait un éclat tellement surnaturel, e
qui se peint et s’achève. Tout à coup, elle a resplendi, et la pleine lumière y a posé les dernières touches. Les façades ont p
de casernes, de docks ou de quelques constructions industrielles. La lumière , la mer, voilà le charme de cette vision ; mais e
te ; à l’aurore, la confiance renaît, et Naples, enivrée de vie et de lumière , etc. — Gabriel Hanotaux, Le Journal, 6 janvier.
t de fenêtres à carreaux de vitres qui eussent laissé passer toute la lumière en les défendant des intempéries, mais des volets
tence dans la mémoire où gît l’impression de la chose aimée, comme la lumière dans un corps transparent. Amour naît et procède
brairie, les romans pathétiques et délicats, d’un lyrisme amoureux de lumière , de M. Charles Géniaux sur la Riviera ou sur cett
09, l’école divisionniste est venue exposer à Paris des recherches de lumière fébriles et minutieuses près de l’œuvre de son ma
Mme Cousturier est parmi les femmes le poète le plus chaleureux de la lumière méditerranéenne. M. Valtat, qui laisse les chaude
’Azur où la terre avec ses pins et ses oliviers se met au diapason de lumière de la mer avec ses lames et ses écumes, mériterai
sur les trônes formés de verdure et de fleurs, auréolés et nimbés de lumière éblouissante, les saints et les saintes me contem
et quelques pâles ampoules électriques se renvoyaient leurs piteuses lumières , Bélisaire se sentit « seul au monde ». Sa triste
se mit à explorer l’obscurité. Il finit pas trouver un couloir, de la lumière , beaucoup d’assurance et, par une chance providen
ses ouataient la paroi des roches. Mais c’étaient surtout les jeux de lumière qui charmaient Totila et la transparence cristall
là que les vieux doges Entendirent comme nous —  On pouvait voir la lumière Moins aveuglante éclairer L’eau, les briques et l
leur farouche : mehr Licht ! Ils comprennent enfin de nouveau que la lumière enveloppe trop intimement les choses qu’ils croya
e galerie avec la reproduction de 7 des principales œuvres remises en lumière . — Voir aussi, dans la revue italienne Emporium,
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »
araissait ce soir en promenant avec elle dans les rues à la lueur des lumières des boutiques. Je ne sais comment elle a été amen
19 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
nt précise et vague. Léonard de Vinci mettait dans une indéfinissable lumière de paysage ses étranges figures, qui sont au-delà
rle de Rome : Rien n’est plus grand et plus sacré. Elle a en elle la lumière d’un astre. Rome ne rayonne pas seulement sur des
devient lassante. Les Élégies Romaines révélèrent cependant sous des lumières toujours diverses cette belle attitude amoureuse
du plus haut intérêt, et il était bon qu’une exposition les remît en lumière . On avait complété aussi cette réunion par quelqu
rouve aussi des exégètes-évocateurs de talent. Ils apportent quelques lumières de plus à sa triomphante réhabilitation, en détru
trop noires, ainsi que le fond, cela ne peut pas s’expliquer avec des lumières aussi vives. Aussi ce tableau, admirable sous le
vent que du limæ labor, du style. Mais très souvent elles portent une lumière nouvelle sur une phrase, qu’elles renforcent par
e beau prisme de son esprit, ils s’éclairaient naturellement de cette lumière qui nous semble aujourd’hui envelopper toute une
l’expérience d’hospice, leur silhouette littéraire, montrent dans une lumière nouvelle quelques secrets de leur intéressante ps
ité de son analyse, la terrible logique de ses déductions jettent une lumière assez brutale sur la plupart des acceptions senti
20 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
tre dans la politique intérieure de l’Italie et manque de cette calme lumière du dévouement. À Milan, un journal, le Gazzettino
ne se soit pas complètement égaré et que son talent jette parfois une lumière vive sur les problèmes qu’il affronte. Son œuvre
de fer au lieu de la diligence, le télégraphe au lieu du messager, la lumière électrique au lieu d’une chandelle de suif ; dans
ne idylle, M. Corradini a su choisir des couleurs riantes, pleines de lumières , pour la scène entre Ercole et Saveria ; il y a d
21 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
les explique d’ailleurs pas, il ne projette sur elles aucune nouvelle lumière , il ne lente même aucune hypothèse. Un ensemble d
être, lie un homme à n’importe quel autre. Elle ne peut lui donner ni lumière ni réconfort. Elle le prend par une main, comme l
e sous nos pas, ouvrant quelque saut-de-loup, pendant que des jets de lumière bizarre jaillissent de ces ouvertures en nous ébl
armi les foules, pour les emporter vers ce qu’ils croient l’éternelle lumière et l’éternelle sérénité. Ils vêtent le réel, aux
s aspects, l’amour, quand on l’envisage avec respect, peut devenir la lumière , la splendeur de toute existence. Aimer, semble s
elle continuera sa route, ; elle vivra encore bien des jours, dans la lumière et dans la joie, dans l’ombre et dans la tristess
t, plus classique, si j’ose dire, mais en le laissant vibrer sous une lumière vivante, toutes les clartés de la nature. C’est p
22 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
e mes inventions de la matinée. Le crépuscule tombait peu à peu ; des lumières , une à une, s’allumaient. Tout devenait rêveur. C
ir le lendemain avec une force renouvelée ! Oui ! quelles journées de lumière et de rêve ! Quels souvenirs embaumés pour m’y ré
, moi couché dans l’herbe, et elle debout devant moi, dressée dans la lumière et se détachant sur le ciel, et pareille, vraimen
s’ensuit que la surface de la terre n’a que les pauvres reflets d’une lumière diffuse, et des ténèbres visibles. Tel est le lot
 » Ce qu’Ulysse décrit là, c’est un ciel qui donne comme un autre la lumière du jour (il n’est pas question de ténèbres), mais
cœur le plus pur de l’émoi Qui s’épanouira dans mon âme : j’emporte, Lumière qui, tout bas, à bien chanter, m’exhorte, La mémo
carter les voiles dont elle se couvrait et faire apparaître en pleine lumière la belle cité musulmane, indocile jusqu’alors aux
r de la France d’avoir fait briller sur ces rives lointaines quelques lumières empruntées à la civilisation occidentale. Liant i
uartier israélite ou harah. Les classes, bien aménagées, reçoivent la lumière comme dans toutes les maisons tripolitaines par d
llait développer tout d’abord l’hygiène de la ville, lui donner de la lumière , apporter à la voirie publique des soins particul
encieux d’Arabes en bournous passer comme des spectres blancs dans la lumière naissante. Les locomotives halètent. Les caporaux
c’était le moment aussi où l’Histoire romaine m’apparaissait dans sa lumière , dans son atmosphère. L’on dépassait les Guerres
ité de ville de plaisir, plaît aux étrangers amoureux de bruits et de lumières artificiels. Paris fait oublier la nuit. Alors, l
23 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
ce ciel. Rien ne vivait. Nulle apparence Terrestre n’était, en cette lumière infiniment égale. Parmi son vaste cloître d’arbre
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
cette vie héroïque, qui n’a pas pu se réaliser, soit féconde, dans la lumière rouge du sacrifice. « Il dessinait de son dernier
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
abondante. Pour les problèmes les plus profonds elle se contente des lumières du catéchisme ; le sens énigmatique, multiple et
26 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ulement d’un rustique tel que moi, non, mais d’un sybarite ; voici la lumière et la sonnerie électrique pareille à ceux de l’Hô
27 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
heur est qu’ils se sont glissés partout, faux prêtres interceptant la lumière , et qu’ils gardent les écoles, les musées, les pl
28 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
nécessaires à leur anéantissement : mis dans des salles humides, sans lumière et sans ventilation, ils ont été successivement l
dans une strophe. D’un nœud de jeunesse en fleur rayonne une blanche lumière . Et la mère vient et sourit au bonheur charmant d
is elle croit que tout en elle s’élance dans une renaissance, devient lumière et joie, devient la beauté qu’elle, la femme de t
de Semiramide. Le poème sur les marbres de Carrare et le poème sur la lumière de l’Égypte sont d’un lyrisme éclatant, et la cha
ux amis se tenaient dans la chambrette d’Antine. Ils n’avaient pas de lumière , et Elia s’était témérairement assis sur la fenêt
soumis à la discipline d’un art très sûr et, malgré tout, baignés de lumière . Païen subtil, humaniste sans le savoir et dont l
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
l’exaltation lyrique de la mer, du mare nostrum, de notre berceau de lumière vers lequel convergent, en effort idéal, les aspi
30 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
profonds qui ont sondé, avec anxiété les ténèbres et aussi la pleine lumière du soleil. Vous n’êtes pas seul avec un livre qui
31 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
lages détruits, des ruines enfumées, des arbres brisés. Les premières lumières apparaissaient dans les maisons demeurées intacte
ne se rangent-ils pas ? il y a un règlement ! Ils devraient avoir une lumière rouge à l’arrière et tenir la droite. Ils le font
32 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e M. Éric Allatini, — des paysages, des aspects de montagne, la belle lumière de la péninsule, dont il a tiré des tableaux de v
tionalistes, s’il y en a encore, n’aient pas eu l’idée de remettre en lumière les œuvres de Lorenzo Valla, qui, au xve  siècle,
e des Alliés, et le proverbe a bien raison : de la discussion naît la lumière . Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi, dan
e vaillance. Verdi est mort. Il a emporté avec lui une dose énorme-de lumière et de chaleur vitale. Nous étions tous ensoleillé
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
is des nuits entières, enveloppé dans mon manteau, l’apparition d’une lumière connue, j’écrivis des lettres insensées, je me fo
34 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
iomphes qui s’y déroulèrent, avaient tour à tour surgi dans la grande lumière orientale. Les pompes de la religion chrétienne s
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
actrices, la place de l’ombre et son accoutrement, la disposition des Lumières , détaille les accessoires, indique le moyen d’imi
36 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ment, dans toutes ses délices, cette chose insaisissable, impalpable, lumière , sourire, poésie qui est la Grâce, Kharis, comme
vement d’un être vivant par des « cycles », représente la sensation : Lumière « sur le 1er tiers du cycle, à gauche en haut ; l
haut ». Et voilà le résultat de cette expérience : « la perception de lumière et la perception des formes sont considérablement
ne chose ne peut avoir de compagnon. C’est pourquoi Votre Seigneurie, lumière de notre siècle, unique au monde, ne peut se sati
37 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
eunes et les vieux ont le regard fixé sur la scène ; on dirait que la lumière ne vient plus du Nord, ce dont je me suis toujour
d’artiste se rebelle : « La bonté ! la bonté ! ainsi tu crois que la lumière doit me venir de la bonté, et non pas de cet inst
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