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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
pe dans la vie spirituelle de l’Italie. Lorsque celle-ci sortit de la longue guerre soutenue pour conquérir sa « liberté », c’
le souvenir collectif, l’âme vigilante de l’histoire. Déjà depuis de longues années, il s’était consacré à donner à la culture
ans la seconde moitié du xixe  siècle, et se développe puissamment le long d’une ligne d’inspiration sûre et émouvante. Le P
ollective, une renaissance esthétique, avant d’avoir retrouvé par une longue et patiente préparation les principes de sa force
ente fut, et le style n’a plus ce ton railleur qui souvent rendait de longues pages de vers semblables à de la polémique rythmé
s l’Italie officielle ou quasi officielle est habituée depuis de très longues années, avait refusé la proposition d’une souscri
cœur. Ici finit l’action directe du Poète. L’action médiate, morale, longue dans le temps, développera de plus en plus son in
re pour la vie millénaire des races gréco-judaïco-latines, et pour le long triomphe des trois civilisations de l’Occident, s
pendant digne d’attirer les regards du grand public, ne fût-ce que le long d’une colonne de quotidien. Une de ces œuvres est
qui enflamma l’œuvre de prose et de vers de Carducci pendant de très longues années, ils montrent sans pitié l’état misérable
2 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
s celle du Trentin et de Trieste. L’alliance italo-slave, préparée de longue date, apparaît comme la conséquence la plus signi
d’œil on croirait à une abondance de maisons diverses. Derrière cette longue ligne de grandeur, décadence et misère de l’arist
la ligne sombre des voitures et des passants, qui roule au bas de ce long palais comme un grand serpent noir ; quand je voi
e, cette observation me revient, et je la trouve réalisée ; car cette longue chaîne de palais ne présente en vérité que l’imag
J’ai devant moi une fillette charmante : coiffure à la grecque, jupe longue , tablier blanc à ruchés, châle de couleur vive ;
M. Aldo de Rinaldis publie dans son livre la Conscience de l’Art une longue variation idéologique et méthodique d’un thème de
croissante d’une famille. Florence avait une âme républicaine qui fut longue à endormir. Chacun y était jaloux de sa liberté e
e les citoyens donne de l’unité à l’histoire de la Commune durant une longue période. Toutes les mesures imaginables avaient é
sprit républicain était encore vivace, où l’on avait derrière soi une longue tradition de liberté, c’était un tour de force qu
ommes. À la fin du xve  siècle, les qualités ainsi assimilées par une longue pratique se trouvèrent réunies chez quelques pers
ession d’ensemble de l’époque. Il semble que l’homme se réveille d’un long rêve pénible qui l’avait tenu oppressé sous l’ang
s cette aisance à laquelle leurs pères n’étaient parvenus qu’après de longues fatigues et dans un âge déjà avancé ; cette jeune
qui piaffent sur les rails, tels d’énormes chevaux d’acier bridés de longs tuyaux, et le vol glissant des aéroplanes, dont l
in nombre de fossiles, dont suit la liste. » Cette liste serait trop longue à publier. Avertissons seulement M. Marinetti qu’
ace dans un visage ou hébété ou farouche, qu’elles se sentent rondes, longues ou droites, du haut en bas et jusqu’au pied trous
une homme élégant, ardent et charmant. Sa Conquête des Étoiles est un long poème touffu, plein d’obscurités où percent parfo
om est italien et le nom français, M. Adolfo Ferrière, s’est donné la longue peine de nous renseigner sur les bienfaits de l’e
ner sur les bienfaits de l’entreprise. Sa préface est sans doute trop longue , mais le style en est alerte et clair, et elle se
rires des enfants qui jouaient au dehors, une femme appelait, avec de longues et tendres inflexions, un doux prénom italien. Pl
s leurs frêles nacelles, le limon fécondant de l’Arno, s’appelaient à longs cris, et plaisantaient bruyamment, et sur le vieu
et sur le vieux pont romain, des chars attelés de mules passaient en longues files, avec de joyeuses sonneries de clochettes e
i, il a entendu, lui aussi, retentir l’appel à une vie plus haute. La longue citation qu’on vient de lire permet de saisir sa
s sensible dans les pages de Dom Bruno. Il s’est arrêté sans doute de longues heures dans cette cité bénie : il en a entendu ch
s. Aujourd’hui, c’est au rez-de-chaussée, dans une spacieuse galerie, longue de 145 mètres, s’ouvrant sur la rue qui mène au m
de l’épithète s’accolait au nom trois fois exalté de Richard, tout au long d’Elle et lui, jusqu’à cette conclusion : « Il ét
me : « Qui dompta le feu avec le feu ?… », pour ensuite la tuer de sa longue épingle, par jalousie. C’est la même fureur qui l
vignon, il n’avait pas accompli sa vingt-unième année. Il serait trop long et d’ailleurs superflu de conter ici sa longue et
me année. Il serait trop long et d’ailleurs superflu de conter ici sa longue et aventureuse existence, tout entière remplie pa
nces, à déchaîner la guerre ou à rétablir la paix, ne fit pas de très longs séjours à Avignon. Mais, il eut le temps de goûte
ure de martre couverte de damas ; je ne puis la porter, elle est trop longue , mais elle me sert de couverture pour mon lit et
al in brevibus pour cette visite. On ne trouvait pas de manteau assez long . On chercha par la ville, chez Javon49, chez Bran
urs qui lui arrivait au milieu de l’échine, mais il ne put être assez long que le justaucorps ne le fût davantage, si bien q
parrain, monsieur le prince de Salerne. Notre épistolier continue sa longue lettre en donnant quelques détails sur le vice-lé
C’est une maladie tout à fait cardinalice qui assure à son homme une longue santé. Mais ménagez-vous, et, si vous ne le faite
tous les champs où une figure solennelle du passé, solennisée par le long amour des temps révolus, se dresse comme une synt
que sa devancière. Elle sait être ironique et même fière. Et dans de longs poèmes, où les rythmes se chevauchent fiévreuseme
qui s’ennuie, il se gratta la tête, en relevant son chapeau mou. Une longue mèche soyeuse et brune s’en échappa qui vint barr
de macaroni, dont la bouche gloutonne allait chercher les fuyants et longs fils jusque dans leur assiette. « L’animal, pensa
uque, d’admirables cheveux noirs que séparait sur sa tête une fine et longue raie blanche. Quoique mise très simplement, cette
enait enfermée, pour toujours, peut-être, sûrement jusqu’au retour du long voyage qu’il avait entrepris. Elle dit sa vie lam
re désir, étendue sur le sofa nankin, drapée dans sa robe blanche aux longs plis graves. * Salut ! ô verte Ombrie, et toi,
anche ; ses « maîtres », avait-elle dit, lui laissaient ce jour-là de longues heures de liberté. Rougissant un peu au souvenir
e des prés humides… Sous le mystère d’un gros saule chevelu, dont les longues branches venaient caresser la surface de l’eau, u
celui de Totila ! II. La demoiselle de Gubbio Elle était mince, longue , svelte et la grâce antique circulait dans son co
s apparaissaient ainsi mieux exprimés et plus vivants. Tandis que ses longues jambes invitaient à l’enlacement, à l’esclavage,
lusions. D’autre part, la Revue militaire générale vient de donner de longs extraits d’une œuvre posthume du col. Stoffel, de
banales de l’existence pour en montrer l’importance profonde par leur longue répercussion, tous les détails de l’action premiè
M. Buzzi, chez ces artistes « d’avant-garde » à la pensée profonde et longue , et à l’élan irrésistible et entraînant, l’admira
ée d’or ancienne qui se brise. Tout tonnerre est un galop, qui gronde long et sabotant, des escadrons. Toute foudre est le c
alie, pendant le xixe  siècle. Les évocations des protagonistes de la longue révolution se déroulent dans un style élégant, pr
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
et n’avait eu aucune peine à la deviner femme sous son travesti ; de longs mois, il vécut avec elle à Parme, se faisant appe
etite chambre de l’auberge des Balances, les deux amants se firent de longs adieux que n’adoucissait nul chimérique espoir :
passionnait Voltaire à cette époque de sa vie : il fait le sujet des longues lettres qu’il échange avec le marquis Albergati C
ut comme un sot. » Or, huit mois plus tard, le 1er mai 1761, après un long silence dont il s’excuse, Voltaire écrit à Alberg
le, il me pria de commencer mon récit. J’étais animé, et pendant deux longues heures j’eus le plaisir d’intéresser la plus bril
ces petits incidents : ils ne sont d’ailleurs que les intermèdes d’un long dialogue dont la matière est suffisamment variée
ndance de Voltaire. Trois ans après cette entrée en matière, dans une longue lettre très intéressante, Albergati rappelle lui-
solu, et qui, bien plus que lui, a la science insidieuse des moyens à longue portée. Ce portrait de despote cauteleux, maniant
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
 1811. À une heure du matin, nous partons pour le Vésuve, le Vicomte, M. Long , sa femme et moi. Mme Long se trouve mal au milie
n, nous partons pour le Vésuve, le Vicomte, M. Long, sa femme et moi. Mme Long se trouve mal au milieu de la montée sur le mâche
lieu de la montée sur le mâchefer. Le Vicomte lui donne des secours. ( M. Long était déjà en haut, moi à mi-côte, examinant le V
5 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
tout le caractère d’une vraie bataille, peut dédommager l’auteur des longues recherches historiques, fatigantes et minutieuses
ay. Ces petits romans d’Italie sont, en réalité, cinq nouvelles assez longues dont les sujets sont empruntés à ce quinzième siè
homme qui se contente d’un seul baiser est indigne de descendre d’une longue série de guerriers et de conquérants. D’ailleurs,
mple. G. Pascoli : Canti di Castelvecchio M. Pascoli, après un long silence pendant lequel il s’était adonné complète
s hommes et des femmes revêtus de leurs habits du dimanche ; puis, un long espace de silence, et nous étions en pays découve
ques, des calculs, des vers français et italiens, avec variantes, une longue liste de noms classiques qui sont ou non francisé
ode de gagner à la loterie de Rome, des recettes parmi lesquelles une longue liste imprimée de parfums vendus à Spa ; une coup
re manuscrit est intitulé « Orgueil et sottise » et commence avec une longue série d’antithèses, telles que : « Tous les sots
lit, 13 Xbre 1793, jour dédié à sainte Lucie, mémorable dans ma trop longue vie ». Un énorme paquet, contenant des cryptogram
rage original de Casanova ; Philocalies sur les Sottises des Mortels, long manuscrit encore inédit ; le plan et le début de
e Tepliltz, en 1791. Voici un traité en italien : Delle Passioni ; de longs dialogues tels que : le Philosophe et le Théologi
oi ; il y a le Songe d’un Quart d’Heure divisé par minutes ; une très longue critique de Bernardin de Saint-Pierre ; la Confut
aconter tout ce qu’elle a vu et tout ce qui lui est arrivé pendant ce long intervalle. Après avoir cité cette lettre, Casano
é un grand nombre, quelques-unes signées de son nom de femme, tout au long  : « Henriette de Schnetzmann, » et je suis porté
e roumain, M. N. I. Grigoresco. Une fille des champs, affalée tout du long dans l’herbe, dans le plantureux foin lombard, ar
es, leurs ombres sinistres rabattues sur la neige, passent dans leurs longs voiles et dans leurs chevelures dénouées, comme f
6 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
: ce fut un paysan au cerveau étroit, à la compréhension difficile et longue , à la main malhabile, un paysan que les hasards d
lée d’îles, de graviers qui miroitent sous l’eau vive ; des arbres en longs chapelets qui découpent des prairies, grasses de
roses, ni le Contarini et sa robe de pourpre, ni les nobles en leurs longs habits levantins, ni les « gentilzdonne » grandes
e ses ennemis » a eu vite fait de tourner la tête à Charles, avec ses longs cheveux blonds si fins et d’un ambre si chaud, se
eurs tranchées et aux silhouettes dures, à l’arrangement amusant, une longue histoire en plusieurs actes aux scènes naïves et
as tous les jours de pouvoir signaler une œuvre qui ait devant soi on long avenir ; cette pièce est la bienvenue dans le Thé
ui le lecteur capable de lire une œuvre scientifique ou littéraire de longue haleine est lui-même un être nerveux, toujours pr
les torches fichées dans le sol et les lancèrent, accompagnées d’une longue suite d’étincelles, sur le bûcher. — Prends-la — 
bruit sourd en tombant sur le feu. Bicornide, la jeune femme aux yeux longs , apporta, en titubant, de nouvelles amphores et d
e à pic, en face de la mer, un amas confus de membres immobiles et de longs cheveux, montrait le repos des autres femmes, che
étreinte convulsive, écarquillait ses gros yeux ; Bicornide aux yeux longs , Polybie toute blonde, et Dircé toute brune, ne f
bres, découvrait les contours fragiles de quelque navire fatigué d’un long voyage. Orphée se trouva au milieu des Bacchantes
les grappes mûres… Le jour vient et vous appelle au repos après votre longue nuit d’orgie. Il regarda la mer qui était blanche
’Orphée rencontrèrent autour du pied du calice les doigts de Stérope, longs , froids, chargés de bagues ; et les deux ennemis
ou ivres ? Faites-moi place et cessez cette plaisanterie. Il y eut un long murmure parmi les femmes ; déjà chez quelques-une
(XIII et XIV). Leurs manteaux sont couleur livide comme le rocher le long duquel elles demeurent, et, sans le secours des t
du Paradis présente au dessinateur toute la gamme des difficultés. Le long dialogue théologique entre Dante et sa pieuse con
le Lido sera entièrement construit. La plage de sable, peu large, est longue et nue en face de l’Adriatique. Un grand hôtel s’
ous silence que ces articles politiques de M. d’Annunzio étaient trop longs  ; on ne badine pas avec la patience des lecteurs,
aussi des hasards heureux, à son retour. La genèse de Fragonard sera longue , son inquiétude, ses incertitudes se prolongeront
t son cerveau, engourdir la faculté créatrice, l’empêcher, pendant de longs mois, de se frayer un passage. L’enseignement qu’
ican ; les promenades pour un paule dans les parcs seigneuriaux ; les longues courses entre les maisons de paysans et les mouli
7 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
de Pogge Ce fut à la cour des Médicis que vécut une partie de sa longue existence le bon Poggio Bracciolini, dont M. Pier
sortes, d’ineptes et de charmantes, de grossières et de délicates, de longues et de brèves. On y trouve des contes, des anecdot
e énergie, qui, joints à ses vingt-deux ans, lui ouvrent une carrière longue et brillante. Avec M. A. Beltramelli, un autre je
ires et politiques, j’ai dû changer d’opinion. Miraggio, quoique trop long et d’une donnée peu originale, montre un talent v
sur la vie de Segantini et M. Fred nous en a rapporté tout ce que ses longues recherches lui ont permis de découvrir. Il analys
seillé la lecture des romans dont je vais parler. Ayant acquis par de longs mois de paix le droit de me soulager avec quelque
gio Zena ne peut pas être facilement oublié : c’est le résultat d’une longue et impartiale observation, qui crée des types viv
ers actes ; dessinés d’une main robuste et précise, ils témoignent de longues méditations et d’une profonde connaissance du mil
u quatrième acte, le triomphe de la Princesse Béatrice, revenue d’une longue promenade au milieu du peuple. Elle lui a apporté
8 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
ffirmé dans ses discours, ses conférences, ses polémiques pendant les longues années de la vie italienne conduite par des solda
o est mort il y a deux ans. Carducci s’éloigne dans le silence que sa longue journée de labeur remplit de noblesse. Et l’opini
pourra point réparer un mal irréparable. Actuellement, après un très long temps de fermeture, la Pinacothèque vient de rouv
dans le trouble de son fils avant l’entrée de l’étrangère et dans sa longue attitude de rêve devant celle-ci, pressent le dra
e bonté. « Tu viendras avec moi », lui dit Aligi. Le chemin est très long . Mais toi aussi je te mettrai sur la mule. Et nou
et Wagner, qui naissent dramaturges. D’autres n’arrivent qu’après un long apprentissage littéraire à réaliser la synthèse d
t l’avouer, ne sont pas très neuves et auxquelles n’ajoutent rien les longues dissertations qui les ont précédées. Ces disserta
avec les boutons rouges ; très grand, le cou et le visage rouges, un long nez aquilin, une physionomie qui frappait. Le vêt
soin, et la déposa sur une serviette. Il mangea avec avidité et but à longs traits dans la gourde gravée que son père lui ten
va en secouant ses vêtements. C’était un homme grand, maigre, avec de longs cheveux gris, et un œil unique, bleu. Mais on dis
ur épouvanter le gamin qui prenait ses jambes à son cou. Tu es devenu long comme un peuplier, le diable t’emporte ! — dit-il
nouvelle descendait derrière les oléandres, l’eau du fleuve avait de longues stries d’argent pâle, et le ciel était aussi pur
femme, garni de tulle rose, attaché à la boutonnière du gilet par un long cordonnet de soie multicolore. Lorsqu’il vit Anti
aient pas les étoiles luire à travers les branches. Après un lourd et long sommeil, Antine s’éveilla le premier : la tête lu
aignant de le voir tomber. La nuit était fraîche, comme mouillée : de longs nuages minces sillonnaient le ciel. Et dans ce ca
ne répondit pas, et don Elia, lui aussi, parut embarrassé ! Après un long silence seulement il se remit à parler, les mains
mentalement et frappa du poing le livre fermé. Du cierge montait une longue flamme fumeuse ; le bandit éprouvait une forte ém
de marais, tout accroissait l’inquiétude de son cœur. Il écrivait de longues lettres à Elia, pour lui exposer l’indécision de
t il te hait. Il est féroce, tu sais, — il a dans sa poche un couteau long comme ça. Méfie-toi, mon petit lis, crois-en Zio
sivement. En un instant, il pensa à mille choses, il revécut ces deux longues années de haine et d’angoisse. Et il se cria à lu
raîtrait indispensable — et qui rendrait, surtout, pour l’étude de la longue période qui s’étend des débuts du Moyen-Âge à la
e (strophes XXVIII, XXIX et XXX). On dit qu’aux derniers jours de sa longue agonie Devant l’éternité seul avec son génie, Son
rdé de la souveraineté exercée dans le domaine de ce drame pendant un long laps de temps alimente les ambitions. Les composi
dans le dilemme : « Mélodrame ou drame musical ». Après les travaux, longs , patients, courageux et éclairés de M. Luigi Torc
ons arrivaient à se réconcilier après avoir subi de leur différend de longs et coûteux dommages, comme deux enfants qui, aprè
ntérieure avec la nature, une femme à adorer, un ami à entretenir, de longues nonchalances de corps pleines d’inspirations d’es
9 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
. Et l’illusion est identique. On a écouté et admiré, à la Schola, de longs fragments d’une œuvre de Monteverdi. De Peri, Cac
n inventai quelques-uns ; je les plaçai dans les interlignes, tout le long d’Orphée. C’est sur un pareil manuscrit, accompag
rvation, que l’auteur a largement semé dans ce beau livre, décèle une longue habitude des milieux et des états d’âmes qu’il dé
éninsule. « Oui, certes, nous dit Mathilde Serao, c’est un pays trop long que l’Italie ! Où est-elle, cette capitale de la
tte à l’ombre d’un platane la nymphe craintive qui cache mal sous ses longs cheveux la nudité de son corps agile ; il la pour
lles d’Étretat, d’Yvetot, de Caudebec et de Canteleu, où il vécut une longue enfance sans contrainte d’aucune sorte : sa vie a
t un jour comme faibles et vains. Si par hasard il revient, après une longue absence, l’irrémédiable rupture est consommée : c
pête, on jette à la mer le chalut, filet gigantesque, suspendu par de longs câbles, au bateau qui le traîne à sa suite. Une f
au cou une plaie inquiétante ; à travers les hasards d’une navigation longue et périlleuse, la blessure s’envenime. Et le bles
craignant de se trahir. Elle détacha d’un tronc, avec ses ongles, une longue spirale de lierre, l’enroula vivement autour de s
Enfance nerveuse et fine ; adolescence pauvre, incertaine et heurtée, long débat épuisant, parmi les sollicitations du monde
sujet. Le livre aurait même gagné, comme œuvre d’art, à ce que divers longs extraits fussent renvoyés, à la fin de l’ouvrage,
e vérité dont son expérience a distillé le cristal goutte à goutte au long des jours de douleur et de joie. Des paroles auss
réponse n’est pas facile, et ne pourrait être que la conclusion d’une longue étude sur la psychologie d’une race, observée dan
10 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
sanova de Seingalt, par M. Charles Henry. Je collectionnais depuis de longues années ce que je pouvais rencontrer sur l’auteur
ble de contenir un lit ». Remarque. — Tout individu enfermé pour une longue détention prend pour premier soin de se faire un
ntéressa le plus, ce fut un verrou tout droit, gros comme le pouce et long d’un pied et demi. À la fin du même mois, un morc
a fin du même mois, un morceau de marbre noir poli, épais d’un pouce, long de six et large de trois, attira mes regards ; je
se décide « avec son verrou devenu esponton, gros comme une canne et long de vingt pouces, à faire un trou au plancher sous
l’objet en fer, Casanova le décrit très nettement : c’était un verrou long . Ici, dans une prison, sa présence s’admet parfai
un bouton, rivé sur la tige pour la manœuvrer, et le plus souvent une longue queue munie d’une œillère qui s’applique sur un p
le bois il lui était impossible de faire autre chose que soulever de longues arêtes de bois de 10, 20 pouces et plus, et qu’il
e délayé, une truelle, et tout à côté une échelle que je jugeai assez longue pour pouvoir me servir à descendre jusqu’au greni
sont toujours assez courtes, une douzaine d’échelons, parce que, trop longues , le poids de l’homme chargé pourrait faire courbe
s, prenant à la lettre le récit de l’écrivain, il l’avait jugée assez longue pour descendre jusqu’au grenier, c’est-à-dire cin
ait pas autre chose qu’un morceau de canne de fer, de vingt pouces de long , qui devait sauter et fuir de sa main en arrière
Ces mensonges étaient nécessaires, et nous les expliquerons. Après ce long , fastidieux et prolixe examen que nous avons fait
ect, qui est au-dessus des préjugés vulgaires, m’a été inspiré par la longue étude que j’avoue avoir faite des actes du fameux
aiguisés par l’espoir de la curée, tous ces ressorts ont agi dans la longue lutte qui a abouti à la constitution du royaume d
inattendues qui ne se trouvent pas dans l’édition Garnier ? C’est une longue histoire à dormir debout, empruntée à quelque mau
u’il va faire visite à Ricla : Il me demanda si je comptais faire un long séjour à Barcelone, et il parut surpris quand je
ure italienne du père Jésuite Alexandre Baumgartner, qui n’est qu’une longue apologie de la papauté. […] Tome XCVII, numér
très obséquieux serviteur. LORENZO DA PONTE. Le recueil comprend une longue poésie (canzone), douze sonnets, une autre poésie
pas du tout par la ligne droite ; car, dans les marines d’alors et de longs siècles ensuite, un itinéraire se comprend toujou
ne navigue pas en hiver ; et ces jours sont à peu près deux fois plus longs que les nuits correspondantes : nos trois jours e
le principale, nous arrivions en face du fameux Nerone. Tout cela, de longue date, nous était familier par des cartes et des p
large le Zale. Sous la direction d’un ami de la veille, capitaine au long cours, deux compagnons « aux longues rames » enlè
d’un ami de la veille, capitaine au long cours, deux compagnons « aux longues rames » enlèvent la nef, et, nous volons « sur la
posé à plat et flottant sur la mer. C’était bien sa courbure bombée à long rayon, portant en son milieu l’omphalos ou orneme
l’Évangile de son parti mais il en pose des assises considérables. Un long exposé de la théorie occupe toute la première par
e délayé, une truelle, et tout à côté une échelle que je jugeai assez longue pour pouvoir me servir à descendre jusqu’au greni
dans une cuve un tas de chaux vive, une truelle et une échelle assez longue pour me servir à descendre là où était mon compag
sont toujours assez courtes, une douzaine d’échelons, parce que, trop longues , le poids de l’homme chargé pourrait faire courbe
is prenant à la lettre le récit de l’écrivain, il l’avait jugée assez longue pour descendre jusqu’au grenier, c’est-à-dire cin
ouit du moment où il s’agissait simplement d’une échelle suffisamment longue pour franchir la distance — quatre mètres — qui s
plus, dit Casanova, fut un verrou tout droit, gros comme le pouce et long d’un pied et demi. « À la fin du même mois, un mo
a fin du même mois, un morceau de marbre noir poli, épais d’un pouce, long de six et large de trois, attira mes regards ; je
l’objet en fer, Casanova le décrit très nettement : c’était un verrou long . Ici, dans une prison, sa présence s’admet parfai
un bouton, rivé sur la tige pour la manœuvrer, et le plus souvent une longue queue munie d’une œillère qui s’applique sur un p
en fer, Casanova le décrit nettement, dit M. Guède. C’était un verrou long . Pas si nettement ; Casanova dit : une espèce d
t futuriste, après avoir placé en large ce qui se met généralement en long et séparé ce que l’on s’efforce de rassembler, au
parvenu qu’après peut-être une année entière de recherches assidues, longues et difficiles. Le théoricien a encore d’autres a
blé ». Dans ma Naissance de l’Intelligence, j’avais développé tout au long une théorie relative à la tendance qu’ont les êtr
du moment où il apparaît dans l’histoire jusqu’à celui où — après de longues tortures — on l’achève dans les cachots de l’Inqu
la mêlée par la mort tragique de leur père assassiné. Pendant de très longues années, Pascoli et sa sœur ont traîné à travers m
cordman en son temps du succès mondial, fut, à tous les moments de sa longue existence, un pur artiste. Aussi le succès de Ver
45]. La Gazette des Beaux-Arts, en ses derniers numéros, a donné une longue et consciencieuse étude sur l’exposition des prim
ts fermés m’avaient si bien réussi, je les conservai, et je passai de longs moments immobile derrière ma fenêtre, retenant mo
eurant de joie. Mais nos lèvres s’unirent, et jamais baiser ne fut si long , ni si enivrant. Nous ne pouvions plus séparer no
nitude si pur, une exaltation si divine qu’ensuite nous demeurâmes un long temps loin de la terre, hors de nous-mêmes, inert
11 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
mais il en découvre l’immortalité de l’âme. Conclusion morale un peu longue , peut-être parce que morale. Tome XXII, numér
otive d’un poème ou d’un tableau est usée ; ce n’est qu’en suite d’un long repos dans l’oubli qu’elle reprendra passagèremen
ttre, très peu connue et non traduite en français, est un incunable à longues lignes : imprimé en caractères ronds, par Jehan P
s par le génie du Tasse, écrivirent des pastorales : l’Astrée est une longue et très belle transposition de l’Aminta, « ce tab
s’opposèrent résolument à toute publication. C’est seulement après un long débat et grâce à une ruse légale, que le Gouverne
12 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
on l’avait laissé, à un M. Simpson. Quand celui-ci mourut, un certain M. Long l’acquit avec quelques autres objets pour la somm
ne donne pas une restitution suffisante du tombeau impérial, mais un long historique de ses premiers siècles ; ce fut à l’é
substantiel. De courts ouvrages comme Paillasse, ou même un peu plus longs , en fournissent la meilleure occasion. Il y a tou
s le vol. XV de The Edinburgh Review, de même que la discussion, fort longue , sur l’état de la société française avant la Révo
bles travaux d’érudition contemporaine. G. Ludwig s’était, pendant de longues années, consacré aux recherches historiques et, d
raissent dans l’ensemble. M. Passerini traduit par exemple « Ce cor a longue haleine » par « Quel grand son a ce cor-là », Qu
sa gratitude pour l’hospitalité qu’elle lui avait offerte pendant de longues années, a donné à la National Gallery de Londres
ation qui se plut à cette fable plastique éblouissante en savait plus long que Boileau enfermé dans son goût comme une tortu
les de la terre, fussent les plus évocateurs de sa mère-patrie. Si ce long Dies iste, où sa piété chanta l’immaculée Concept
et de fleurs. Les balcons où pendent toutes sortes de verdures et de longs rideaux flottants du bas en haut, partout, donnen
énéralement beaux, qui tombent des tempes jusque sur leur poitrine en longs anneaux, qu’elles ont l’art de rendre solides mal
ure à fresque qui représente la Mort en capuchon, et enveloppée d’une longue robe de moine ballante sur ses os. Un orgue des r
s prochains voyages en Italie, que je n’en étais que triste. Elle est longue à comprendre que l’on peut avoir des yeux pour ad
le pauvre petit cercueil. Le lendemain, à la même place, passait une longue file de prêtres et de flambeaux luttant avec une
il couchant, et nous redescendîmes à la porte de Rome, où commence la longue et large rue dans laquelle nous demeurons. Nous n
branches à ma fenêtre sans rideau, au fond d’une cour humide, dans la longue rue appelée Il Borgo de la Porta Romana. Je sais
anche, très légère et très ample, m’effleura. Sa figure me parut très longue et très colorée, mais douce et calme. Il me passa
eprésentations de la vie contemporaine. Il revient au roman après une longue pause remplie des harmonies, parfois puissantes,
ncolique ermitage, le dédaigneux anachorète voit lentement passer les longues années de l’oubli. Par une invincible nécessité d
n « six jours » et qui ne comprennent pas le sublime légendaire de la longue agonie du Christ aboutissant au premier grand ges
ia Novella. Et, puisqu’il est venu dans sa gloire solaire, Avec ses longs travaux, le règne de l’Été ; Afin d’entendre enco
s ? » Polémiques, correspondances brûlantes exhumées, évocation de la longue file des amants qui nouaient leurs jeunes ou leur
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
ssimuler. Il est, par métier, le tourmenteur de l’humanité ; mais une longue habitude l’a rendu moins féroce et moins terrible
ique passionnelle — je baisai, je caressai, je soupirai, je passai de longues heures sous une fenêtre ; j’attendis des nuits en
s ondes dans mon cœur, rendu plus intense et plus impétueux par cette longue attente. Je crus que jusqu’à ce moment il n’était
ême autrefois… Il est encore moi-même par quelques côtés… Pendant ces longues années, moi j’ai vécu, j’ai vu, j’ai deviné, j’ai
taire, il fabriquait des phrases et récitait des poésies horriblement longues . Qu’y avait-il de commun entre nous désormais ? L
14 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
une bête fauve entre le journal et la revue. Mais ma chronique est si longue que j’attends une heure plus propice pour m’atten
ise ! L’une d’elles, bouffie, jaune et malpropre sous le châle noir à longues franges, le peigne d’écaille fiché à la diable da
e ; et, sûre qu’elle est de l’amour de Paolo, elle se donne, après de longues années, avec une ardeur toujours jeune, toujours
avaient point une réputation intacte ; voilà la robe déchirée tout du long sur une nudité qui n’est pas belle. La crédulité
omain, depuis le passage du Rubicone jusqu’à la mort, est le fruit de longues études historiques et archéologiques ; on le sent
tout jeunes hommes qui aient la patience et l’audace de construire un long poème pour leur œuvre de début. M. F.-T. Marinett
en haut le murmure du vaste ciel ébranlé ; en bas les secousses de la longue chaîne de l’Olympe tremblant sous les pieds des I
sement sensuel du plaisir. Le Jésus que tient dans ses bras, dans ses longues mains, la Vierge entre les anges n’est pas joli ;
un respect infini couché contre son sein comme en un sanctuaire ; les longues mains font la croix sur le petit corps qu’elles t
15 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e sopra l’acque, Puttaneggiar coi regi a lui fu vista ; vaut seul un long poème. Mais laissons de côté l’esthétique pour le
nt sur des points tout à fait spéciaux, et peu nombreux, qu’il serait long d’exposer ici. En tout cas, mettre en doute cette
Justice, personnes un peu lointaines, pour les aider à supporter leur long martyre, on ferait mieux de leur rappeler les mas
e gauche de la Piave. Pour la seconde fois, il semble épuisé ; et une longue accalmie succède à ces journées de lutte acharnée
Anglais, on le sut plus tard, occupent, au sud-est du dispositif, la longue croupe du Montello, qui longe la Piave à partir d
ises pénibles dont nous avons été parfois gratifiés au cours de cette longue période de guerre, et si elle n’enlève rien à l’o
sez profonde sur les anciens interventistes. Ces derniers, pendant de longs mois, s’étaient montrés capables de s’organiser,
17 février 1918. Cher Monsieur Vallette, J’ai pris connaissance de la longue lettre que vient de vous adresser M. Dwelshauwers
de mourir quelques vers dont voici la traduction : Comme prix de ma longue chanson Je ne désirais qu’un seul rameau de chêne
a pose et la race du quadrupède, transformé en un petit chien blanc à longs poils qui jappe furieusement. Les Viennois, paraî
hoyé, gâté même, il avait hâte pourtant de revenir au front. Après de longs travaux de fortification et d’approche, on décida
ntre ce peuple de proie, mais son âme se ressentait encore de sa trop longue alliance avec lui, elle raisonnait un peu à sa fa
, Cividale Cibidal, Venzone Deuscheldorf. Ce dernier nom vaut seul un long poème, car quoi de plus italien que l’histoire de
par ce tableau que la profession où les deux sexes atteignent la plus longue vie est celle d’oisifs. On s’en doutait un peu. L
pour pouvoir ensuite les surmonter. Elle n’a pas perdu son temps à de longs arrêts stériles, comme elle n’a pas cherché à ext
itivement close à l’heure où nous écrivons, et c’est heureux. « Cette longue discussion, assure le 10 septembre le Giornale d’
ité à la façon d’un écrin de gemmes mélodiques et non point comme une longue série de déclamations souvent emphatiques et rare
e, que celui-ci publia dans son n° 244, 4 septembre 1918 et qui, trop longue pour être traduite ici intégralement, contenait l
16 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ramène toujours vers toi ! Oh ! en effet, qui n’est resté accoudé de longues heures devant cette tête baignée de demi-teintes
sombre velours. Le front lisse est large et bombé ; les sourcils sont longs et fins, les paupières rondes, les lèvres délicat
t jamais Morga, qu’il vénérait. Lowsky était un être falot et triste, long , mince et blond, ne parlant que par monosyllabes.
essieurs, nous dînons ensemble. On accepta. Les langues ne furent pas longues à se délier. Morga, légèrement gris, parla de lui
outume. — J’ai pensé à une chose, dit-il à Wellseley, les heures sont longues . Je vais appeler des musiciens. J’ai lu que de gr
généraux de la furlana. Le prince M… et sa cousine, entraînés par un long exercice dans les divers thés dansants, ne furent
nés par un long exercice dans les divers thés dansants, ne furent pas longs à s’instruire, et quand ils eurent reçu leur cong
mineuse vision (malheureusement un peu trop dans l’ombre) : c’est une longue fresque provenant — ainsi qu’un plafond que nous
odeur de nuit orientale. Aurora s’appuya à la fenêtre : et, après un long silence que Morga et Lowsky enchantaient par leur
o. — Allons, allons, ricana la Ceschini, c’est impossible ! Après les longues séances, quand le soir tombe, comme tout à l’heur
était courbée ; il marchait à petits pas mal assurés ; une barbe plus longue couvrait ses joues, et tombait sur sa poitrine. I
se passa la main sur le front, une main à la paume large, aux doigts longs et carrés ; et, soudain : — N’a-t-on pas marché ?
hée à la vie ! J’ai été le complice de cet acte ! Ah ! ce serait trop long à vous raconter ! Je suis faible et terrorisé par
Mais, continue M. Romain Rolland, la vie de Haydn a donné lieu à une longue controverse. On sait que Stendhal s’est servi, po
e xiv du tome V de l’édition Rozez), avec les chapitres vi et vii, si longs , du tome VI de l’édition Garnier ; et la sévérité
ni couper un mot sur une voyelle favorable, pour faire parade dans un long passage de l’agilité de sa belle voix, ou pour at
e d’Eisen, Calzabigi, « de l’Académie de Cortone », faisait, dans une longue dissertation, l’éloge de l’illustre poète impéria
été demandé au Français du Roullet, adressait au Mercure parisien une longue protestation, d’où il ne nous importe ici que de
en inventai quelques-uns ; je les plaçai dans les interlignes tout le long d’Orphée… J’en fis autant depuis pour Alceste. Ce
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
te « ébahi », — c’est sa propre expression, — il récita en italien un long passage de l’Orlando, le voyage d’Astolphe au Par
ar la suite, toutes ses lettres à ses correspondants italiens sont de longs dithyrambes en l’honneur du grand Vénitien qui lu
us trompions tous deux. » Sur cette ingénieuse répartie prend fin la longue entrevue dont Casanova a tenu à nous laisser une
mination presque absolue du théâtre français, qu’elle subit depuis de longues années. On fait coïncider cette révolte avec le r
18 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ntais et de les exposer, proprio motu, chez lui. Le séjour ne fut pas long . Revenant à Milan, Rosso rapportait de chez nous,
s yeux : une jeune fille ayant retiré ses zoccoli s’étend tout de son long sur un tertre et baise dévotieusement un médaillo
euil cruel l’interrompt. Rosso perd une mère très aimée et demeure de longs mois dans un abattement profond qui lui ôte toute
ne extrême audace : La Femme sortant de l’Église : figure gazée d’une longue voilette flottante, émergeant vive et franche, au
rtiste animé de cette exclusive préoccupation, lorsqu’il parcourt les longues galeries des musées où somnole l’Histoire de l’Ar
19 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
nse et splendide littérature qui, par tant de génies et pendant de si longs siècles, a méprisé la terre pour mieux orienter l
me, à plusieurs endroits, qu’une vie bien employée est toujours assez longue et rend la mort sereine ; il loue surtout le seig
e 15 juillet dernier, La Revue (Ancienne Revue des Revues) publia une longue étude de M. Niceforo : la Race des Pauvres, qui f
croissant luit d’une ardeur plus vive : Soudain, rendant la rive en long cercle attentive, Un chant s’élève et tout frémi
t le nom jette des flammes ! VII Ton front rose s’effrite au long du grand canal. Un souffle de moisi hante seul
it la solitude. Ton œuvre, ô Titien, vibrante éveille en moi Un long emportement de tendresse et de foi, Et j’y sens
 ! la nuit d’azur a baigné les façades La vague émamourée exhale un long soupir, Et l’on frôle, en passant, à l’ombre des
ge. Seul avec mes pensers, je m’accoude au rivage, Je regarde le long frissonnement de l’eau ; Ma douleur se relâche,
ttristé par l’adieu je couvre ton visage, Pour la dernière fois, d’un long regard d’amour ! Histoire. Cours et Conféren
les vestiges d’art attestent la grandeur passée. On y peut flâner de longues heures, explorer ses églises, parcourir ses palai
ne voir en tous ces Francesco qu’un seul artiste, de lui prêter fort longue vie. Eusebio Ferrari nous est mieux connu. Son pè
barrière où elle s’appuyait, Et que les lys gisent comme endormis Au long de son bras plié. De l’endroit fixe dans le Cie
ut vague dans les sphères lointaines : Et alors elle jeta ses bras au long Des barrières dorées, Elle mit son visage entre s
ait un bonheur absolu. Mais l’union ne fut pas, hélas ! de durée bien longue . Sa femme était languissante, et, deux ans à pein
NET XIX. Midi silencieux. Vos mains sont étendues ouvertes dans le long gazon frais ; — Les pointes des doigts ressemblen
e Précurseurs24. M. Pizzetti montre son orientation critique, tout au long de son étude. Il la révèle en évidence et en beau
ntaine imposée alors contre la peste. La veuve de Shelley termine une longue lettre, qui raconte toutes ses douleurs, par ces
fleurs. Tout les blesse trop profondément ; et puis ils ont l’haleine longue . D’ailleurs, quoi qu’on en dise, quoi que j’en ai
ui s’était montré, jusqu’ici, seulement peintre et critique d’art. Le long poème Venere Agreste, qui vient de paraître, le r
plus populaire et en même temps la plus pure, la plus définitive des longs récits. Elle n’a pas l’angoisse sans cesse renouv
. Paolieri, en choisissant l’octave, en écrivant dans cette forme son long poème, s’est placé donc volontairement, ou sentim
iphaéens lunés, les voix des cerfs dans les vallons, les mugissements longs , les tremblants bêlements, les recherches haletan
contre l’autre. Aucun souffle ne jette un peu d’air sur la peau. Les longs trains de frissons n’entrent plus dans ma tête ;
les prétextes de désobéir. À ces facteurs, dont l’énumération serait longue , il convient d’ajouter un ardent désir de décentr
es sages musiques à quoi nos oreilles sont plus accoutumées. C’est un long poème encore que la Ville Charnelle, tumultueux e
l’état d’âme de l’amoureux de Venise, ou simplement du passant que la longue et large renommée attire vers ses lagunes, est id
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
ernier, ont lu avec profit les Mémoires de Casanova : ces confidences longues et précises d’une vie toute de fantaisie et d’int
te ; elle avait les mains blanches et potelées, minces et un peu plus longues que ne le sont les mains ordinaires ; avec cela,
rer dans mes bras ; mais je la trouve accroupie et enveloppée dans sa longue chemise, les bras croisés et la tête enfoncée dan
21 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ais la réussite complète en était, je crois, impossible. Un récit, si long et si détaillé qu’il soit, ne suffit pas à nous f
out Léon Battista Alberti qui entourait l’église Saint-François d’une longue file d’arcades, au centre desquelles il ménageait
la question morale a fini par une bulle de savon, après un débat très long et sauvagement acharné. Les factions les plus ava
n Calabre. Mais c’est dommage qu’il n’ait pas été tenté de faire plus long et qu’il ait traité des matières si disparates et
ait à peine marquée. La Verginità décèle au contraire une préparation longue et mûre, tandis que l’action se développe avec un
é de l’assemblée ; il se met debout au centre de la pièce, tenant une longue baguette, et crie à haute voix, de temps en temps
d’Architletura et di un gusto straordinario ». Après des négociations longues et difficiles, l’envoi d’un premier projet non ac
lle médiocre, maigre, au visage rougeaud, « le poil des sourcils fort long , le front grand, un peu cavé vers le milieu et re
22 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
écoutant. Eh bien ! parlons-en encore… On ne peut se la figurer qu’en longue chemise de nuit ; elle vous écrivait tous les soi
t de sommeil en vous écrivant, la pauvre petite ! Ses lettres étaient longues et la terminaison toujours la même. Vous l’a-t-el
l, mon cher Seingalt, a eu de singulières aventures qu’il serait trop long de vous coûter. Il a été traduit, rhabillé en fra
s, nous, si facilement, au moindre choc, mais qu’il a pu conserver si long , tout en faisant un travail d’ouvrier au fond d’u
aravant il a reçu un panier et un poulet dont il peut utiliser les os longs . Et comment, direz-vous ? mais avec le même instr
er Lina, et nous nous adorions. Tous les matins, elle m’écrivait. Une longue lettre, une lettre de passion débordante, folle,
j’allais la voir ; elle me répétait combien les heures lui semblaient longues toute la journée sans moi, et elle se lamentait p
affaire à des voleurs… Pendant ce monologue, qui me parut étrangement long , j’avais exécuté machinalement ce que m’avait dit
enêtre à elle ! Mon cœur se gonfla. Ah ! que de souvenirs !… Ah ! mon long regard sur la colline, sur les maisons étagées, s
fut définitivement arrêté. Je m’empressai d’écrire à mes parents une longue lettre pour leur vanter la famille dans laquelle
félicité… Ma souple et gracieuse Lina était robuste. Nous faisions de longues promenades, des ascensions dans la montagne. Nous
lui d’Homère, — figuré sous les traits d’un homme vénérable, avec une longue barbe et des yeux clos pour indiquer la cécité. A
évoque, sans grande émotion apparente du reste, les souvenirs de son long et laborieux séjour dans sa ville florentine. On
aux reflets métalliques et menaçants. C’est une statue de Dante. Le long masque aiguisé et creusé, dont la stylisation exc
son et d’éloquence, de musique et d’amour. Debout et resserré dans sa longue cape sans plis, tel que l’évoque une iconographie
s s’en étonner : car, pour des raisons dans lesquelles il serait trop long d’entrer, les chiffres accusés en 1900 pour le fr
roche aux Palombes. En arrière de cet écueil, s’ouvre dans la côte un long bras de mer étroit, appelé Porto Pozzo, le port d
nt à grand-peine une largeur double à deux kilomètres de là. C’est un long couloir granitique avec des rives presque toujour
cap de l’Ours ; les chemins qui la sillonnent sont « faciles » et en longues lignes droites. Mais tout le pays en arrière est
ontagne de quatre-vingt-douze mètres de haut sur un demi-kilomètre de long . Pianosa répond donc, trait pour trait, au texte
st comme la sentinelle et le farouche gardien, sort en mugissant d’un long couloir rocheux aux parois à pic, encore assombri
l… Sur sa gorge, son rang de perles, — comme des gouttes de rosée, le long d’un fil de la Vierge, entre deux boutons d’églan
constater qu’il y avait des navires ottomans capables de franchir la longue distance qui sépare le Bosphore des côtes de la L
s deux morceaux, parmi les choses moins connues ou même inconnues, la longue inscription donnant, sous forme d’éloge funèbre,
lais dire polisson. Citons le chapitre viii ; aussi bien il n’est pas long  : « Elle pleurait, elle pleurait, elle pleurait…
e mauvais goût des Espagnols et fait souvenir de leur occupation trop longue . — Cependant, c’est la délicieuse Tarente ; vers
au pays des Morts. Mais il y faudrait une démonstration demandant de longs développements. On la trouvera d’ailleurs dans mo
23 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
es l’escortent, sortes de lanternes de carrosses fichées au bout d’un long manche, un enfant de chœur sonne, la rue s’agenou
peau à plume et la veste rouge du charlatan ; d’une main il tient une longue canne, de l’autre une fiasque de vin. Il s’arrête
âton. Il porte le bras droit dans une brassière noire… Il connaît les longues attentes immobiles. Il guette. Il tire sur son ci
et des malherbisants : aussi passa-t-elle les dernières années de sa longue existence à corriger et à rajeunir le texte de se
ivé de celui de Carducci, auquel d’Annunzio emprunta pendant un assez long temps des inspirations et des rythmes, est toujou
contemporaine, lègue ainsi son œuvre à une ville refaite, à une série longue de générations reconnaissantes. Peu de poètes ont
eurent servi des boissons fraîches, nous eûmes, avec Barbarelli, une longue conversation. Voici ce qu’il nous apprit sur lui-
ues, blanches, violettes. Six hommes qui les suivent embouchent leurs longues trompettes d’argent, que des enfants soutiennent
aux couleurs brillantes, leurs armes, mousquets, épées à deux mains, longues piques et hallebardes leur donnaient une allure b
alant Vénitien ; sa vie, dans un carnaval perpétuel, n’aura été qu’un long travestissement ; l’histoire de sa vie ne doit pa
s d’or sombre ? Elles les lavent et les sèchent au soleil, pendant de longues heures. Ne les avez-vous jamais aperçues, sur leu
a : — Hé ! Seigneur, comment vous portez-vous ? C’était Giorgione. Un long séjour à Venise lui avait donné brusquement le dé
avait donné brusquement le désir du plein air, de la campagne et des longues chevauchées. Je lui offris l’hospitalité. Il l’ac
elle. L’entrée de ces jeunes hommes vêtus d’habits magnifiques et de longs manteaux ne la terrorisa point. Elle se garda d’a
dernières années… ? — Je suis allé à Castelfranco, j’y suis resté de longs mois. — J’avais deviné que tu désirais revoir ton
inclinée. Ses fins sourcils continuent la ligne du nez gracieux. Une longue chevelure s’échappe d’un bonnet orné de plumes. L
car tu es inimitable… et nul de nous ne l’ignore ! Bons camarades, un long séjour dans les ateliers où mon seul emploi fut d
ombre. — Vous avez raison, mon maître. Tant qu’il y aura de la graine longue , les petits oiseaux ne mourront pas de faim… !  
découvrit. La lueur de la lune révéla sa beauté. Les traversées sont longues , monotones. La présence de la Maurina exaspéra le
îtriser mon anxiété et à maintenir le mystère de ma vie me semblaient longs comme des années. Ensuite, je prenais des chemins
chez la Maurina, Vénus elle-même ne m’aurait pas troublé… Pendant de longs mois, nos stratagèmes réussirent. Mais, un soir,
in Smith, le très libéral homme de lettres anglo-américain, « dont la longue vie fut consacrée à la vérité, à la justice, à la
cela ? La vérité, c’est que cette œuvre n’est pas plus le résultat de longues études que la simple intuition d’un voyant, elle
tiques — en Italie et en Europe. La Campagne Romaine, qui, pendant de longs siècles, était en les mains du clergé et des couv
s. Ou, penché vers le Tibre aux eaux lourdes et fauves, Évoquer ces longs jours d’histoire qu’il a vus Fuir, après les Cato
du Janicule, Alors que le soleil décroît sur les gazons, Suivre d’un long regard cette lueur qui brille Aux dômes éloignés,
de la Société des Amis du Louvre, de celui qui en avait été durant de longues années le dévoué secrétaire général, puis vice-pr
irs de la vie et de l’œuvre de Carducci. M. Benedetto Croce, dans une longue préface, insiste sur le caractère « national » de
, p. 36-49. L’histoire de la corporation de la Rome antique est aussi longue que l’histoire de l’antiquité romaine elle-même.
uve en présence d’une audacieuse entreprise de brocantage préparée de longue main (il y a deux ans on s’enquérait d’Amérique p
de l’étranger), car son inspiration philosophique est héritière d’une longue culture littéraire ; quant à ses frères en Platon
onnée dans une vision quelque peu extatique, suscitée en nous par une longue audition musicale. L’ode Aux Eaux ardentes est co
24 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
nne ». Si bien que les deux voyageurs n’ont point tardé à entamer une longue conversation — sauf pour M. Piermarini à devoir p
— Allons, je vois que vous n’avez pas l’air d’en savoir beaucoup plus long que moi-même ! s’est écrié le vieillard, avec un
l’instar des docteurs allemands. Dois-je l’avouer ? Il m’a paru plus long que les autres, sans doute parce que c’était le d
e minorité agissante et non de l’ensemble de la nation. Grâce à cette longue préparation, la vie italienne a conservé à peu pr
’infortune, les villages détruits, la fuite lamentable des humbles au long des routes, la détresse confuse de l’exil. Il m’a
re ait jamais connue, la barbarie teutonne. Et il n’est pas besoin de longues démonstrations pour prouver une assertion qui, a
u ne t’es pas pour le moins autant agité pour faire réunir, il y a de longs mois, l’hiver dernier, le Congrès socialiste nati
25 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
r-dessus tout, l’apparition de Jésus parmi ses disciples et, après un long silence, l’impressionnante gravité de ses consola
e politique militante, acharnée, et en attendant les autres mois, les longs mois, où la lutte ne sera pas moins tapageuse et
urieux que ces fourrures, ces écharpes, ces boucliers, ces chevelures longues dissimulant à demi ces masques tatares, expressif
pur, l’œil noyé, les cheveux relevés et retenus par le ruban, le col long , la poitrine à la ligne discrète et pure ; ceci b
chose qui dépasse de beaucoup le geste ou les circonstances. Mais la longue croix, semblable à un roseau, qu’il porte à la ma
e temps un air plus frais dans une chambre d’une haute tour, après de longues années de captivité dans les bas donjons, où l’at
ousiasme des indigènes avait fait place à l’hostilité. La défense fut longue et obstinée, et mérite de prendre place dans l’hi
es espèces pouvaient être consumées, mais non le Sacrement même : une longue discussion s’ensuivit entre les moines des deux o
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
es détails de la vie politique italienne, l’activité des partis et la longue période d’évolution qui a précédé la décision de
t, les « traditions » de notre orchestre de l’Opéra s’autorisent d’un long passé. L’horreur des répétitions y repose sur de
ués le premier tiers du livre : le reste s’appelle Licenza. C’est une longue et fatigante rêverie entrecoupée de souvenirs de
e et à la Machiavel, — moins le génie, — se voyaient fréquemment : de longs jours passés dans la douceur communale, et puis t
nergie française, non à l’école de la brutalité allemande. » Voici un long passage de cet article d’une grande sûreté d’idée
. De retour en France, Ch. Malherbe s’enquit à la Société, établit de longues et laborieuses statistiques, prouva le bon droit
ttent des personnages, descendants directs des héros d’Ibsen ; il est long , difficile à suivre, — sans grand effet cinématiq
incipes fondamentaux de la science militaire, — arrête la bataille le long d’une ligne, transforme en pression ce qui était
xécuter le modèle28 que je vous avais promis de faire. Il serait trop long de vous écrire le pourquoi. J’en avais d’abord éb
es femmes, que convoitent les soldats et même les officiers après une longue abstinence, ne sont pas à prendre avec des pincet
la besogne, de s’organiser militairement et industriellement pour de longs mois de lutte. C’est dans la continuité de ce lab
ns la zone des opérations un représentant qui envoie régulièrement de longues lettres grâce auxquelles arrive partout l’écho de
Italia représentent les tendances démocratiques, le premier ayant une longue tradition d’hostilité à l’Austro-Allemagne, qui s
contraire chez les peuples surpris à l’improviste, affaiblis par une longue paix et par un optimisme aveugle, une volonté dés
a coulé sous les ponts et pas mal de peintres en savent beaucoup plus long qu’ils n’en savaient auparavant ». Ce qui est d’a
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
Et Jacovella répond : Oui, poète, je veux t’aimer. Tu as fait un si long chemin Pour venir me trouver Tu as visité la cham
ui maintenant caresse La chevelure fumante des machines, La chevelure longue et noire De la nouvelle jeunesse. ………………………………… Ô
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
’y sens cependant plus de douleur que, tout étourdi des grelots de ce long carnaval secoués pendant quatre cents pages, M. M
alie septentrionale était mûre pour accueillir, fut préparée avec une longue patience : Pisanello la dirigea du côté de la vér
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
sées, cinglez vers le port et qui vous perdez vous-mêmes, après un si long voyage. Le chevalier Lancelot et notre chevalier
toutes voluptés, carguèrent les voiles des actions mondaines et leur longue carrière fut consacrée aux œuvres pieuses. Nul ne
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
eflux peut se produire pour les anciennes religions. Si de grandes et longues guerres survenaient, la religion patriotique aura
rs du procès, mais encore durant son séjour à la prison et pendant le long entretien de quatre heures qu’il eut avec les deu
31 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
: M. Luigi Capuana est avec M. Giovanni Verga, dont il est, depuis de longues années, l’ami très intime, le représentant le plu
. Il est possible qu’ils en sachent sur beaucoup de choses bien moins long que nous, car, là-bas, la nature est trop belle —
que la consacra plus tard le Concile Quinisexte), impériale, vêtue de long , la tête nimbée, les bras ouverts (mosaïque de Sa
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
’orchestre et non du côté de l’autel. Tout le temps que j’ai été chez M. Long , j’ai été assourdi par une Madone voisine dont c’
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
apitre LXII Je vais extraire aussi le chapitre des mœurs sur lequel M. Long , qui a éprouvé des fortunes diverses et qui, depu
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »
22 septembre au 24 octobre suivant. Stendhal, fort amoureux, passe ce long mois à Florence, à Naples, à Ancône dans l’impati
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
ds possibles, les deux religieuses, cet homme qui se trouve faire une longue conversation with the husband. Elle m’a répété pl
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
x architectes que leur absence par le séjour de Rome ne soit pas trop longue . Cela prouvé, j’ay l’honneur de vous supplier de
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
est des plus ardues. Je pense qu’on ne peut pas faire de prévision à longue échéance sur les phénomènes sociaux ; et de cette
38 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
alité d’un pays, même quand ils sont contre nature ; c’est durant les longues années de paix que l’on prépare l’âme nationale q
jourd’hui, les plus connus, il serait assez malaisé de suivre la déjà longue évolution : plus d’un maître a été adoré et nié e
ssentaient plus sûrement que leurs aînés. Eh bien, la guerre moderne, longue , compliquée, lutte militaire et résistance civile
de l’Entente ressortent très clairement de cet exposé. Il serait trop long de les redire ici, et d’ailleurs l’étude de M. Fe
ortante, l’œuvre compréhensive et décisive de sa vie, écrite après de longs mois de méditation, sur son attitude intérieure e
e de Gabriele d’Annunzio. Au contraire. Mais il a cessé de narrer les longues étreintes, les folles jalousies, les subtils dési
e voix se sont multipliés ; nous connaissons tout de cette abnégation longue , de cette énergie obstinée et calme qui caractéri
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
ion, — et, pour m’expliquer mieux, de déduction se projetant après de longues pensées et transposée dans la manière synthétique
40 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
sionnés devant leur art, les « Goliardi ». Son chemin ne fut pas très long et fut très triste. Son art léger, sentimental, e
mis de la première heure l’abandonnèrent ou le trahirent ; pendant de longues années il a traîné dans toute l’Italie sa femme,
e 100 fr., offre les conclusions et les superbes illustrations de ses longues recherches sur les Fontaines de Sienne (le Fonti
mes écrivains italiennes. Ce volume, le dernier de la liste déjà très longue de ses œuvres, est de pure et simple vulgarisatio
indéniable. Dans les grands moments d’angoisse de la pensée, dans les longues périodes, parfois séculaires, qui closent et qui
é, avec une autre ardeur, les deniers publics, et stérilisé, pour une longue période, un peuple entraîné dans des entreprises
de voir crouler soudain un cabinet, qui semblait solide et voué à une longue existence : c’est qu’il ne pouvait plus faire fac
in de repartir en Afrique et de recommencer ses explorations, dit ses longs discours, où il déclare la confiance qu’il a en s
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
ur l’entretenir des événements d’Allemagne et pour le voir pendant de longues heures regarder, ému, la mer infinie et étincelan
42 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
el on s’adressera ne sont satisfaits ; c’est de cette manière que les longues et les brèves qui sont opposées entre elles compo
43 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
rs, les espoirs de son temps. L’impatience frémissante qui naît d’une longue attente, le tressaillement qui salue l’heure conv
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
il n’y a pas jusqu’aux styles des deux maîtres qui, au terme de leur longue lutte, ne soient miraculeusement arrivés à se res
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