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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ne peut s’apprendre, mais les faibles lumières acquises par la raison humaine renferment cependant plus de délectations que l’a
leur création, la dixième partie de ces ordres se perdit et la nature humaine fut créée, pour les remplacer. Il paraît rationne
: les bêtes ne pensent point, je parle aussi de celles qui ont figure humaine et souffle de bétail !… « Ma vie intime n’est aut
aux et ardents, et attirent les vapeurs de l’éther et celles de l’âme humaine . Jupiter le géomètre se meut entre Mars et Saturn
leure. VII. — Entre la nature angélique d’ordre intellectuel et l’âme humaine il n’existe aucun degré ! VIII. — Dans ses yeux e
alcons, se montre, bien que voilée. Six passions sont propres à l’âme humaine  : grâce, zèle, miséricorde, envie, amour et pudeu
 Aristote est donc celui qui a dirigé les regards et les pas du genre humain vers le but auquel il doit tendre. » Ô malheur à
. IX. — L’autorité impériale a été créée pour la perfection de la vie humaine , comme guide et régulatrice de nos actes : mais c
urer son office par une image, qu’il est le chevaucheur de la volonté humaine  ; la définition de la noblesse n’appartient point
, nous aussi. Aristote rirait s’il voyait faire deux espèces du genre humain comme des chevaux et des ânes ; en effet (qu’Aris
mpare la noblesse au ciel infini et la vertu aux étoiles. La noblesse humaine , si l’on considère la multitude de ses fruits, su
e. » XIX. — La noblesse opère diversement, selon les âges ou saisons humaines . XX. — Dans l’adolescence, qui dure jusqu’à vingt
2 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
in il nommera son art ; ensuite il nommera l’apogée de l’intelligence humaine . On trouvera dans la préface de M. Péladan l’his
, qui sait voir, avec une nette perspicacité d’observateur, la figure humaine , et sait la reproduire, en une synthèse efficace,
. Mais le peintre, tantôt pénétrant, tantôt malicieux, de la créature humaine , dont il a su — (comme il nous le fait voir dans
uvant la règle des frères mineurs, il la déclara au-dessus des forces humaines . Or, les forces humaines, qui sont la raison et l
mineurs, il la déclara au-dessus des forces humaines. Or, les forces humaines , qui sont la raison et l’expérience, chassées de
une couronne vivante s’inspire de Palmieri, qui prétend que les âmes humaines sont celles qui ne prirent point partie à la rébe
e l’actuelle justice pour recevoir l’épouvantable révélation du génie humain  : il trouve en lui-même autant de logique et d’él
est bien l’œuvre authentique de Dieu et le phénomène défie la malice humaine de le travestir et de le fausser. La lecture de F
de nature lui paraissent plus dignes que les paroles. « Entre l’œuvre humaine et l’œuvre naturelle, il y a la même proportion q
ssé et de l’état de la terre sont l’ornement et l’aliment de l’esprit humain (65). » Mais la méthode métaphysique se trouve ma
vu avec une lucidité singulière que le grand élément de la souffrance humaine prend naissance entre le désir et l’espoir et nou
esprits élémentaires qui se trouvent enfermés par l’âme dans le corps humain  ; l’homme aspire sans cesse à retourner vers son
it, sacré ou profane, n’a qu’un rang d’annotation en présence du fait humain et de la réalité cosmique. Cette méthode porte av
ienne, qui met plus de distance d’un homme à un autre que de l’espèce humaine à l’espèce animale. Des génies du passé aucun ne
it l’homme à l’image de leur ombre. Léonard admire tellement le corps humain qu’il s’indigne que de vilaines âmes puissent l’h
ur l’homicide, et au lieu d’invoquer le décalogue ou quelque autorité humaine , il emprunte ses objurgations à l’esthétique. « 
umboldt, personne au seuil du seizième siècle ne connaissait le corps humain aussi bien que le Vinci. « Sauf le système nerveu
onnel : comment raisonner si on rejette l’Aristotélisme ? Le dualisme humain peut-il être régi par une unique loi, comme on a
que Jésus, Marie et les Anges, les plus transcendantales que l’esprit humain ait conçues. Dans la spéculation, même aboutissem
ilà pourquoi ce grand analogiste voulait établir les lois de la série humaine sur des bases positives et ainsi arrêter les cour
complète de la science occulte : « C’est le plus stupide des discours humains (347). Si la Nigromantie était telle que les bas
rendre à ses désirs, remplissait sa chambre de crânes et d’ossements humains , de façon qu’il la changeait en cimetière ? » Ce
des Chartres qui ne soit prêt à baiser les pieds de cet ange à forme humaine  ? Les cardinaux veulent savoir si son invocation
homunculus dans une bouteille, alors que la merveille de la naissance humaine offre à notre étude son mystère inexpliqué ? Et q
langage saurait décrire ta véritable opération, œil, fenêtre du corps humain par où l’âme jouit de la beauté du monde et se co
onstration ou l’invention de la qualité. L’anatomiste étudie le corps humain au point de vue de l’espèce, et le peintre, par u
: une imitation littérale ne saurait la découvrir. En outre, le corps humain doit être traité par une considération philosophi
es annihile les facultés qui légitimeraient les deux autres. L’esprit humain ne s’apaise que par indifférence ; on pourrait pr
hommes et les anges se croisent dans une pénétration du divin et de l’ humain , qui est le suprême accomplissement de l’idée rel
era demain un croyant dans les choses divines, un logicien en matière humaine et un expérimentateur dans le domaine naturel : a
ivité entrera comme un flot de vie dans le temple endormi et l’effort humain ramènera la bénédiction au lieu où l’on bénit imm
on. Le précurseur a jugé qu’il devançait de trop d’années l’évolution humaine , et Prométhée, sage comme Zeus lui-même, n’a pas
l’éternel, il a renouvelé les motifs de croire, il a rendu à l’esprit humain sa liberté qu’oppressait le cauchemar israélite.
leurs mouvements, leurs jeux de physionomie, qui ne sont presque pas humains parce qu’ils obéissent moins à des rudiments de p
rdu d’enthousiasme et de foi en présence de toutes les manifestations humaines de la beauté, il a affirmé, à maintes reprises, u
échapper à la fascination de sa causerie et de sa présence. Nul génie humain ne s’est jamais formé tout entier de ses seules r
ceptions les plus abstruses sous l’apparence harmonieuse de la beauté humaine et les peintres ont pu, grâce à ce goût du symbol
u divin poète, elle apparaît, dans toutes les circonstances de la vie humaine , comme l’unique inspiratrice, émanation de Dieu,
tion immobile devant la femme révélatrice de l’Infini ! Dans la forme humaine la beauté visible atteint son apogée ; elle est d
opice ; Browning s’arrête à l’excellence et à la grandeur de l’effort humain  ; Swinburne, le passionné puissant, clame ses ado
ueils rouges de la vie collective simplement patriotique ou vastement humaine , et ne prirent pas d’assaut les nuées fabuleuses
ndant pure poésie, le poète s’élève jusqu’à l’évocation d’un « type » humain  : Saül. Le vieux roi nous apparaît dans toute son
emble, dans notre souvenir ému. Dans le tumulte de la superbe névrose humaine éternisée par Shakespeare, nous distinguons surto
es ont jusqu’ici le privilège de la création psychologique de « types humains  » plus que de « figures humaines », de types éter
la création psychologique de « types humains » plus que de « figures humaines  », de types éternels, ainsi qu’elles ont le don d
t écrire ce rêve étrange de la pierre, Minute tragique, où la passion humaine est écrasée sous le poids énorme de la vie, et de
l, le récit de ces procès et de ces supplices me fournit pour le cœur humain des données vraies et sur lesquelles on aime à mé
pas sous silence les autres conceptions à l’aide desquelles l’esprit humain tente de nouveau aujourd’hui d’escalader le ciel…
s de la bonne guerre éternelle. Il décrit ainsi l’amour de deux êtres humains dans une tempête : Serrés l’un contre l’autre, c
l’effort vers l’unité spirituelle, et c’est ne rien entendre à l’âme humaine que de s’en moquer. Chacun s’exagère la part de v
ité entière et d’un élan la révèle. Mais combien de tonnes de minerai humain faut-il traiter pour en extraire un atome, à l’ét
sans contredit aux écrivains originaux qui étendent les connaissances humaines , qui agrandissent une science, qui enrichissent u
n jugement sur cette théologie naturelle : « Il entreprend par raison humaine et naturelle d’établir et vérifier, contre les at
sans souffrance, sans lutte et la vérité subit le sort d’une fortune humaine . On a fait tort à la splendeur du dogme en le sol
t dans ses lettres il commence ainsi : « Marsile Ficin donne au genre humain le salut, savoir la connaissance et le respect de
du pape que par son caractère artificiel. Faut-il ignorer assez l’âme humaine pour attribuer à la parole la puissance de change
Il s’imagine que, pour éviter la guerre, ils veulent plonger le genre humain dans l’immobilité éternelle des momies d’Égypte.
et son despotisme eussent été inconnus ; l’Union fédérale des nations humaines eût été établie depuis des temps immémoriaux. San
tyrannie plutôt qu’à s’aventurer dans les Révolutions. Une communion humaine , basée sur un principe idéal, est perpétuellement
catholique n’a pas varié ; mais le clergé a eu, comme toute catégorie humaine , ses moments d’ombre et de lumière : les saints,
le suffrage des humanistes. Ils sont restés fidèles à cette religion humaine qui les accueillit. Ce qui rend difficultueux un
la campagne, toutes les formes de l’univers sont ramenées à la forme humaine et par conséquence les choses inertes participent
nsée véridique et aversion pour l’apparence et le simple semblant. » ( Humain , trop humain, p. 263.) Ces traits sont-ils assez
e et aversion pour l’apparence et le simple semblant. » (Humain, trop humain , p. 263.) Ces traits sont-ils assez caractéristiq
olue, sa paissance de rêve étant composée non seulement par l’orgueil humain qui est éternisé dans sa construction, par le tri
orgueil humain qui est éternisé dans sa construction, par le triomphe humain qu’elle représente comme ville dans son incompara
, c’est le véritable domaine de l’homme, c’est le monde exclusivement humain , où l’effort humain est le seul pouvoir créateur,
domaine de l’homme, c’est le monde exclusivement humain, où l’effort humain est le seul pouvoir créateur, et la volonté de l’
toiles ensevelies dans leurs mausolées splendides, et en animant les humains allongés dans le sommeil bienheureux ». M. d’Annu
un théâtre qui ne soit pas la simple exposition de faits et de gestes humains , observés sans un à-priori spirituel, représentés
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
et que la Divine Comédie, rangée parmi les chefs-d’œuvre de l’esprit humain , est le seul poème épique de l’ère chrétienne. Ma
çon d’interrogation ou de réponse. Avant la prévarication de l’espèce humaine , tous les discours commençaient par a gaudio ; de
dix humanœ in oris orientalibus sit piantata. La racine de la lignée humaine fut plantée en Orient. Notre race poussant des re
e pour arriver à atteindre les pies (les pieux) imitateurs de la voix humaine et de l’homme raisonnable. Or, la raison varie d’
ance qu’on dédie aux doctrinaires prend sa raison dans l’imperfection humaine qui pousse toute activité jusqu’à l’excès. Or, le
quiconque, grâce aux labeurs domestiques et autres, aura subi la faim humaine . À leurs pieds viennent ceux qui par inertie ne s
e les hommes. L’envie engendre le mauvais jugement et puis l’impureté humaine toujours souillée de quelque passion. J’entrepren
t fortifié mon amour du vulgaire. La vertu la plus aimable et la plus humaine est la justice qui réside seulement dans la parti
érant comme la synthèse du mouvement en général, et de l’intelligence humaine en particulier. L’Hymne de Léopardi n’était pas c
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
tolérant, se retranchant hors des progrès de la pensée et de l’esprit humain . La libre spéculation religieuse n’en fut pas dim
des formes historiques de croyance et d’orientation pratique de l’âme humaine maintenant dépassées, et non les exigences perpét
sentiment religieux est tellement essentiel, à mon avis, à la nature humaine , que sa dissolution est impossible. Il a certaine
dra une très grande place, mais où les relations entre l’intelligence humaine et le dogme seront des relations de foi vivante d
s ; 3° La religion est le ciment indispensable de toutes les sociétés humaines , telles que nous les connaissons. Même là où l’un
5 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
écessaire, et Prométhée, le pathétique Titan, au nom de la conscience humaine , défièrent les dieux et l’impériosité occulte et
in, de Beethoven) disparaissait pour faire place aux troubles du cœur humain . La volonté de vivre selon ses instincts, malgré
égicien, repoussa la majesté du Destin, accepta la suprématie du cœur humain , et créa la tragédie satisfaisante, où la multitu
le (car de toute façon il exprime et révèle en caricature des aspects humains individuels ou collectifs), il demeure impuissant
se rire sceptique, d’une gigantesque ironie sur la vanité des efforts humains , et sur la stérilité de la nature, malgré la réde
donc presque toujours submergé sous le flot inlassable de la passion humaine , qui recouvre les âmes, qui engloutit la volonté
nt en réalité que couvrir de vêtements tragiques de simples créatures humaines , impulsives et farouches, lamentables devant les
s chocs, les actes et les vengeances. De là, le merveilleux dynamisme humain , exalté de temps en temps par la guerre : miracle
evêtrement exprime la genèse et l’évolution de l’homme et des actions humaines . Mais aujourd’hui, l’Inconscience et le Hasard do
n’indiquait déjà une prodigieuse transformation de l’esprit religieux humain , ainsi que je l’expliquerai plus loin. Ibsen, lui
ant la vie universelle, la vie des instincts, et devant « l’évolution humaine  » qui ne peut tendre qu’à leur plus grande et plu
mâle primitivité, comme disait G. B. Vico, et a synthétisé le couple humain de la force insoucieuse et de la sagesse faite de
chœur, comme chez les Grecs, c’est-à-dire de l’unanimité d’un groupe humain dans un but d’exaltation commune. Les spectateurs
trouvera ses images scéniques, en écoutant, dans le profond de l’âme humaine , les aspirations qui sont les plus éloignées de l
presque dans l’occulte, c’est-à-dire dans l’inconscient, tout l’amour humain et toute la force passionnée et sentimentale de l
manifeste. Il faut que le théâtre soit digne de le recevoir. Le culte humain nouveau sera essentiellement musical, comme le pa
mogonie et morale, c’est-à-dire religion. La représentation de la vie humaine dans ses plus belles significations de souffrance
pensée jusqu’au fond des contradictions insolubles qui agitent l’âme humaine … J’ai beaucoup parlé à Paris, dans les conférence
plus à l’abri des lois ennemies de l’Instinct, des lois de la Justice humaine . Le frère de celle qu’il s’était pris à aimer ava
er que M. Giulio de Frenzi ne rit point lorsqu’il observe les aspects humains qu’il compose pour nous dans son style léger et f
il n’était pas possible d’avoir plus raison que Savonarole : mais nul humain n’a raison. Et M. Iwan Gilkin a enchaîné avec la
l fait. Et le peuple, subitement éclairé par cette mobilité de nature humaine aussi évidemment que de résultat cruel, aperçoit,
eure, tous les aspects des choses et toutes les attitudes de l’esprit humain se fondent dans un creuset, implacable et perpétu
la civilisation ; elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain et ses probabilités de bonheur. et ses chances de
l’aspect que le Saint a pris devant nos esprits mûris par la douleur humaine des six siècles qui ont suivi l’avènement du « So
us les pays, pour que nous ne reconnaissions pas en cet homme un type humain que M. Bracco a pu représenter avec bonheur. G
rtistes qui l’ont précédé. On est un peu honteux, pour l’intelligence humaine , d’avoir encore à ressasser que le Vinci n’eût pa
tres brabançons, campinois ou west-flamands et, en général, bien plus humains que les paysans macabres, grotesques ou épileptiq
auf dans le cas où Molière reconnaît dans le grotesque d’une créature humaine une éternité harmonieuse et extériorise littérair
brutalement joyeuse, mais elle représente une nouvelle interprétation humaine de la grande harmonie de l’univers, au-delà de to
tre rêve qui aurait agi de la sorte, et ainsi de suite. Cela est très humain , et cela est très bestial. Les animaux s’entretue
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
s s’appuient sur une série d’erreurs qui viennent de quelques besoins humains , spécialement du besoin d’être protégés contre de
meut au centre même de la vie, devant les visions isochrones de l’âme humaine , de l’âme de la terre, de l’âme des astres perdus
e au contraire dans une prosodie rapide, libre, vigoureuse, où la vie humaine et la vie végétale se fondent joyeusement dans la
é de la vie, ni de négations trop radicales sur la vanité des efforts humains . Un aspect d’âme, que je retrouve déjà dans les O
7 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
nos jours. Un vampire suçant le cerveau d’une jeune fille. Le fiancé humain en devient presque fou, mais il en découvre l’imm
is de l’art, de la religion, de la couleur, des visages et des gestes humains . Et la Vierge de Saint-Sixte, que le modelé du vi
t jouir de tout, la nature offre les mêmes banalités qu’au commun des humains . Ce caractère est peut-être un peu trop « romanti
elle transposition de l’Aminta, « ce tableau de l’âme et de la nature humaine à leur printemps ». M. de Bouchaud a écrit une ch
e originalité farouche ; il n’y a peut-être pas eu une autre créature humaine aussi personnelle, aussi différente du troupeau q
émagogue et non le prophète menaçant. Nous avons ici, enfin, le drame humain , tandis que Robert Hamerling nous donne la tragéd
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
de feu, le principe de la lumière, le souffle primordial de la raison humaine , et par cela même l’âme occulte de toutes les cré
sa beauté, et qui est un intéressant témoignage pour une collectivité humaine , capable de vénérer un Poète au milieu des mervei
ne nouvelle Renaissance. Dans la formation inéluctable de fédérations humaines , dont aucun de nos plus intuitifs politiciens ne
anéenne, où tous nos dieux apparaîtront dans la lumière, où la pensée humaine , art, philosophie et science, se sublime dans ses
se bornerait à représenter seulement quelques complications de la vie humaine , et mettrait, comme but idéal à toute généralisat
à toute généralisation, la réalisation d’un type ou de quelques types humains . Le roman-poème ne représente plus des « types »
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
ttent les mains dans les entrailles éternellement chaudes d’une œuvre humaine pour en saisir la vérité ; cette signification es
êle qu’il ne peut pas supporter que le poids des ombres ou des images humaines  ? Que le spectateur doit avoir la conscience de s
énie boréal a voulu accorder aux différentes expressions du sentiment humain . Lorsque les personnages s’élèvent à des manifest
10 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
es font réfléchir les Italiens qui ont le sens de la valeur de la vie humaine . Une offensive dans les montagnes du Trentin sera
pour la liberté. Mais cette conscience claire de la vanité des choses humaines ne peut exister chez ceux qui sont engagés dans l
d écrivain français, qui a commis le crime de garder intact son idéal humain , je veux dire Romain Rolland. Tome CXII, numé
omme leur propre triomphe et comme la défaite des idées de solidarité humaine et de communion des intelligences et des cœurs au
ante le côté généreux, spontané, expansif, primesautier, profondément humain , du peuple italien : on le voit, au cours de ces
nsée, en un mot de civilisation ; mais le produit est quelque chose d’ humain qui surpasse toute barrière nationale… Il n’y a p
eu de la démence des hommes en lutte l’unité persistante de la pensée humaine et l’union secrète de ses meilleurs représentants
dans la plus grande lutte qu’ait connue l’histoire de la civilisation humaine et l’on ne peut s’attarder aux petits artifices,
faction profonde ; ils ne comprennent pas qu’on exige de cet homme si humain qu’il renonce à son humanité, renie ses convictio
ule ancre de salut — ils sont et seront éternellement condamnés par l’ humaine justice, par les honnêtes gens de l’univers entie
11 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
me CXIII, numéro 423, 1er février 1916, p. 466-476. Si la physiologie humaine et son produit l’intelligence sont immuables, la
e je faisais participer les formes des choses au mouvement des formes humaines , fut appelée par le peintre Dufy : « peinture una
des réalités dont la « représentation » peut avoir une signification humaine très vaste et complexe. Par exemple, j’ai tâché d
ncêtre, qu’ils sont tous de même nature et parties d’une même société humaine  ?… Depuis qu’on a cessé d’observer dans les organ
ulut émanciper de Dieu, créateur et maître de l’Univers, tout pouvoir humain et qu’on en voulut trouver l’origine dans la volo
le pontife romain surgissait, défenseur des nations et de la Liberté humaine . Au-dessus de la mêlée, lui seul aurait pu s’y me
ée chrétienne, qui joindrait à une connaissance profonde des passions humaines la hauteur d’âme suffisante pour les dominer, que
La Révélation évolue peut-être continuellement dans les renaissances humaines . Le Christianisme vit dans beaucoup d’idées de l’
tant de prêtres qui ne sont en ce moment que les apôtres de la pitié humaine . Mais le Pape est neutre ; il attend la paix, pou
supplicié dont personne n’a eu de nouvelles, le sang et le désespoir humain qui n’a servi à rien. Le bien des autres, de ceux
occasionnelle et nationale, mais, dans le plus large sens, lyrique et humaine , sont celles que nous a laissées Renato Serra, un
la lenteur, le souvenir, l’analyse, le repos et l’habitude. L’énergie humaine centuplée par la vélocité dominera le temps et l’
il faut connaître ces luttes entre le devoir et la passion dont l’âme humaine sort aveulie ou rassérénée, il leur faut comprend
de Dieu, des heures où il devina des tristesses et des joies presque humaines « dans le vent, dans les ondes, dans les forêts,
nelles » et de noter les sourdes rumeurs dont le désir emplit le cœur humain , on pourrait affirmer que l’auteur de Daniel Cort
té : d’une part, ceux qui agissent afin de justifier, au point de vue humain , leur raison d’être ; d’autre part, ceux qui lais
sentiments ; elle nous apprend combien peu de chose c’est qu’un acte humain , quand une grande pensée ne le consacre ; et c’es
sans le savoir. Pascoli ne voit pas seulement la projection d’un acte humain dans l’histoire, il voit aussi, — certes, avec pl
12 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
e sommet de l’expression esthétique une manifestation isolée du génie humain . La critique historique, trop étroite, et la crit
matière d’art. Sa pensée n’est pas seulement dans les formes plus qu’ humaines modelées dans la pierre ou dans la couleur, mais
t avec leur famille du métier qu’ils exerçaient. C’est qu’à toute vie humaine on attribuait une valeur ; on ne jugeait pas alor
famines étaient fréquentes à cette époque, et elles rendaient la vie humaine bien plus incertaine qu’elle n’est aujourd’hui. L
mmortaliser dans le souvenir des générations futures : idéal purement humain . La vision des béatitudes éternelles goûtées dans
ion n’entrave en rien l’expansion de cette activité aux fins purement humaines . Le haut clergé, les cardinaux, les papes mêmes s
ousiaste de l’antiquité marche de pair avec la libération de l’esprit humain  : l’on reconnaissait dans la vie antique la voie
ouait une tradition ; l’on revoyait cette image parfaite de la beauté humaine , perdue durant des siècles, et elle apparaissait
où les spectacles sacrés eurent un éclat de fête et une signification humaine tout particuliers, comme en Ombrie (je pense à la
st, élevé au ciel par la complainte unanime de la piété extatique des humains . Le caractère pathétique du drame est bouleversé
. Mais le drame ne cesse pas de se développer dans toute son angoisse humaine , et surtout d’exalter au même degré acteurs et sp
a, nous devrions y voir une des grandes forces motrices de l’histoire humaine , dont l’action, dans de plus grandes ou de plus p
mars 1909, p. 325-330 [328-329]. À travers l’évolution de l’histoire humaine dont les races diverses de l’Orient ou de l’Occid
vre de l’évolution : l’Homme, comme autant de manifestations du génie humain assemblant en une convergence les forces obscures
ur le débit des conférenciers : 2 000 mots à la minute ; pour le cœur humain  : 150 pulsations à la seconde. — Extermination de
de l’art de construire et montrent comment la beauté de tout travail humain , de tout édifice, dépend du degré de bonheur de l
l’Amour, du désir enraciné dans les cœurs. Pâris représente la nature humaine , Minerve la contemplation, Junon l’action, Vénus
rançais du Centre la femme italienne, plus courageuse, plus noblement humaine et plus délicate que le mâle italien. Le drame et
venteurs de presque toutes les connaissances dont s’embellit l’esprit humain . » Cette aspiration à l’originalité nationale fai
rdant le noble lyrisme géorgique, l’amour des énergies rudimentaires, humaines et naturelles, qui caractérisent l’œuvre de M. Be
qui ne sont que des fantômes et à se plonger dans l’étude de la forme humaine , « qui est le non plus ultra de tout savoir et de
aine, « qui est le non plus ultra de tout savoir et de toute activité humaine … ». La contemplation de l’art antique, même mutil
our des temps révolus, se dresse comme une synthèse et comme un signe humain , telle la figure de Napoléon. La poésie « psychol
es âmes abruties par une culture hypocrite, doit paraître féroce, est humaine , simple, extrêmement perçante et précise. La poét
ndément ému la geste de Roland, est le prototype national d’une série humaine , que la littérature canalise bien ou mal, et cont
pression et de peinture et de sentiments d’affection et de solidarité humaine qui font grand honneur et à Gorky et au peuple ch
toriens comme une des plus intéressantes manifestations de solidarité humaine et de rapprochement des deux peuples. Tome LX
e sont les mouvements trop spécialisés où se déséquilibre l’eurythmie humaine . L’originalité, disait Goethe, provoque l’origina
ser sur l’utilité de semblables réunions, elles répondent à un besoin humain assez ancien, où les éléments de bavardage et d’u
s d’années que Hæckel se plut à appeler « l’ère de Darwin », l’esprit humain s’élance vers d’autres synthèses que celles promi
pollinaire. Il faut le louer d’avoir compris la portée de ce document humain non singulier, qui témoigne de l’exubérante sensu
13 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e, de même que les héros idéologiques et sectaires, ou bien les types humains des romans de la littérature provençale, impressi
tude et l’athée n’en a point. Opposer son idée personnelle à l’esprit humain , cela manque vraiment de gaîté, comme plaisanteri
princesse, reste la vision la plus belle et la plus pure de l’espèce humaine . Cette hésitation sur le sexe irrite et scandalis
sur moi ce qu’il y a de pire sur la terre, décidé même aux sacrifices humains . Toi, envoie-moi là où j’ai laissé ma valeur, ens
lle maîtrise dans l’exposé, l’esthétique de ses observations de l’âme humaine est si serrée parfois que tout ce qu’il a observé
nous « représenter » un personnage ; il ne fait qu’évoquer des forces humaines en lutte, en triomphe, en détresse. Il ne décrit
cher une signification d’ensemble dans ce livre précieux. Deux masses humaines sont en présence : les deux sœurs et le frère, ch
ours disposé, et l’élément nouveau de son enthousiasme pour l’énergie humaine moderne, Gabriele d’Annunzio a composé une vision
de leur état social, et que les grands conflits dramatiques de l’Âme humaine ne se résument pour le peuple que dans quelques m
lle-même, au milieu de laquelle il laisse distinguer quelques figures humaines , telles des fleurs au milieu d’un opulent feuilla
prince allait tenter. Oriani aurait chanté la gloire du grand effort humain accompli par un prince de sa race, tandis que les
hommes et les animaux ; l’expression animale autant que l’expression humaine est contenue dans ses « révélations ». Elle est,
complique progressivement, dans le sens de l’accroissement du nombre humain  — étonne et fait réfléchir. Emil Zilliacus : G
gue agonie du Christ aboutissant au premier grand geste de solidarité humaine exprimé par les mots : pardonne-leur… Mais la bel
érents de ceux dont nous nous servons pour qualifier les autres cités humaines  : tantôt leur âme correspond à une impulsion préc
lture d’un amour à la fois sensuel et sentimental, un amour gradué et humain . « Le climat de Venise, s’exclame un des personn
e le « commun réservoir » de beauté. L’orner, c’est embellir le genre humain . La nature et l’art y semblent deux frères jumeau
moins, n’a-t-elle pour but que de nous faire rire de quelques travers humains , de quelques imperfections sociales, et, si elle
rit désormais réglé par lui-même » ; il dut, « à ce monument du génie humain de s’être senti, dans une seule minute, plein de
14 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ont inspiré ce qu’il y a de plus pur et de plus haut dans les œuvres humaines . Entre l’audace de Claude Lorrain et Turner, on n
en tire, c’est avant tout une indulgente commisération pour la bêtise humaine , tellement colossale que souvent on est tenté d’e
semblable comparaison : l’anatomiste disséquant une série de cadavres humains rencontrera toujours aux mêmes endroits les mêmes
ets sur la nature desquels aucun doute ne s’élève, à savoir des corps humains . Au contraire, celui qui étudie le criminel au po
en rien comparable, psychologiquement parlant, à un attentat à la vie humaine par exemple ; d’autre part, une foule de crimes t
ui travaille et qui mange17 ». Il réfléchit peu, les grands problèmes humains ne le préoccupent guère : c’est un être inerte, c
qu’on n’aurait pas cru possible de lui adresser la parole en langage humain . — Évohé ! répétèrent Cypris et Dircé, Polybie et
r de la soif apportait un intolérable supplice dans cet amas de corps humains . Souple et légère comme la tige d’une fleur, Trit
souple comme un jonc et lascive comme une chèvre, qu’aucune puissance humaine ou céleste ne surpasse celle de la liqueur chère
voix d’Orphée résonnait, en effet, comme une musique dans le silence humain . — Est-ce toi, Stazia ? reprit Orphée. — Et mon n
par l’ingénieuse présentation de la mise en scène et par le caractère humain du drame. Ce sont les mouvements d’une populace f
erait en vain dans l’œuvre de Callot ou de quelque autre chantre de l’ humaine misère des scènes d’où suinte plus de tristesse,
n précieux fardeau ; enfin le sémaphore le signala. Il y a une bêtise humaine qui a du tragique ; ces petits détails nous prouv
lérables aux Ames artistes, païennes et indépendantes, d’une religion humaine et organisée. Il est à souhaiter qu’il ne franchi
ié dans le Marzocco de Florence, est une vision hautement tragique et humaine des derniers instants du souverain assassiné, une
ges restés neutres entre Dieu et Satan seraient devenus des créatures humaines et, partant, auraient pu se réhabiliter par le bo
15 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
e l’harmonie. L’événement était depuis longtemps à prévoir. L’oreille humaine ne s’accoutuma que graduellement à la simultanéit
s d’âme » successifs mais abstraits, les variations d’une sensibilité humaine anonyme, et cela, précisément dans les situations
n cœur mortel, les germes de toutes les vies bouillonnent dans sa vie humaine  : quand il s’étend au fond de sa barque, livré au
e la mort). Rien ne fait mieux sentir l’inutilité absolue de l’effort humain que l’impuissance finale de la sensibilité (Notre
nattendues qu’un caprice d’un jour peut faire peser sur toute une vie humaine , les souvenirs, les regrets qui envahissent l’âme
il et un talisman pour les gens de métier, elles sont un enseignement humain qui doit servir à mieux faire entendre à tous la
tistes. Le passé n’est qu’un renseignement sur l’étendue des facultés humaines . Nous savons par lui ce dont les hommes sont capa
l’incohérence, les plus belles et les plus fécondes années de la vie humaine  ? Je connais par mon expérience personnelle, par
e que le vulgaire larmoyant résume ainsi : « L’auteur connaît le cœur humain . » Dans l’élan terrible de son orgueil de poète,
es, et sur une généreuse invocation à l’absurde de la grande sérénité humaine , ferme le cercle de ses poèmes, où maints aspects
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
se, indifférente à tous les détails de la vie et de la mort du bétail humain , d’amour de la vie et de volonté à tout moment pl
formidables, l’une géniale, l’autre seigneuriale, de la même poussée humaine qui engendra la Renaissance, demeurent donc liées
17 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ant vingt ans, vous en souvenez-vous ? Je viens vous dire combien les humains s’occupent en ce moment de vous et exhument les s
, les encyclopédistes qui ont passé en revue toutes les connaissances humaines , en être arrivés à ce degré d’abaissement, que j’
t d’Annunzio ont commencé tous deux par parcourir le cycle de l’amour humain , et ils en ont ressenti à la fois l’orgueil et le
et de l’impuissance à rencontrer une formule définitive dans l’amour humain . Soit que l’effort fût trop puissant pour ne pas
grandes lignes en sont toujours les mêmes, car les problèmes du cœur humain sont d’essence éternelle. Quels que soient le phi
onnelle qu’il imprime à son œuvre, toutes les productions de l’esprit humain nées dans ces conditions présenteront de telles a
ux hommes qui nous occupent. Il leur fallait cette conception plus qu’ humaine de leur personne pour échapper aux multiples entr
à l’amour en soi, il a bien éprouvé toutes les joies de la puissance humaine , mais il reste inquiet, et il suffit d’un inciden
e temps, les époques et la différence de civilisation même, les types humains , il est curieux de voir combien ces êtres si anci
dans une époque de trouble spirituel, qui dure, où l’affranchissement humain de toute croyance leurre l’esprit d’un adolescent
de et la Vie ne finissent certainement pas là où commence l’ignorance humaine  ; au contraire, le Vrai, le Vrai absolu peut comm
capable d’indiquer les souffrances profondes et actuelles de l’esprit humain , et d’attirer vers elles des masses émues. Avec F
re, il présenta aux Italiens l’ébauche d’une scène où tous les droits humains , de la chair et de la pensée, se trouvent exaltés
ec laquelle Michel-Ange, qui venait de lire Homère, vit tout le genre humain , il ne se sert volontairement que de quelques lig
tre de la flamme et du nombre, et ses attributs héraclides de vengeur humain désigné à la fois par les Dieux antiques et par l
acle de la vie sociale les différences, et y connaître les inutilités humaines  : cette fièvre, inutile peut-être mais certes car
issent résumer la sensibilité de plusieurs siècles. Car le nerveux et humain Jacques Casanova attend le grand artiste qui lui
de l’Odyssée, des êtres fantastiques. Les Laistrygons sont tantôt des humains , et tantôt des géants hauts comme des montagnes,
ent des conventions intellectuelles, fait de cette musique un langage humain et le plus pathétique. L’inspiration est d’une in
iavel a pris à Borgia de plus certain, c’est ce sens de la définition humaine , cette faculté de précision brutale qui illumine
eul moyen de s’emparer de l’ex-vilayet, sans grandes dépenses de vies humaines . Tous les jours, les chefs de territoires lointai
veaux occupants. Ils accusent à peine le sort, sachant que la volonté humaine est incapable de s’opposer au courant sans cesse
ière que toute cette crasse ne semble pas sale et que ce grouillement humain donne une impression d’agitation pittoresque et d
nsidère la foi chrétienne comme la force qui vivifie toute l’activité humaine  ; saint Thomas d’Aquin considère toute l’activité
l’activité humaine ; saint Thomas d’Aquin considère toute l’activité humaine , tous les événements de ce monde comme des manife
nnel, mais un laïque qui a vécu pleinement au milieu des vicissitudes humaines dont il eut sa large part, et qu’il a trouvé dans
18 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
de son être toute la sérénité de ces âges disparus. Il appelle l’âme humaine à la rescousse. « Les jours sombres sont passés :
te glorieuse élite. L’œuvre de Carducci, toutefois, comme toute œuvre humaine , n’est pas exempte de défauts. On ne pourrait cer
ts qu’il avait traités avaient rapport aux vicissitudes de la fortune humaine . Le seigneur traitait à sa table Dante Alighieri,
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
sse serait égale à une extraordinaire expérience de l’art et de l’âme humaine . M. Angelo Conti est-il vraiment le frère idéal d
les Mystiques se révèlent identiques, compris en tant que puissances humaines , comme forces de la nature. Jésus, Marc-Aurèle, S
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
dans cette immense enquête qu’il poursuit sur l’évolution de l’esprit humain en fonction des mœurs et des civilisations. Il pr
s ? » Et l’autre de s’échauffer, de s’indigner, d’en appeler au genre humain , à la postérité : « Quand je délivre l’humanité d
ace ?… Horrible blasphème dont l’avenir fera justice. J’aime le genre humain , je voudrais le voir comme moi libre et heureux,
doute pourquoi nous sentons cette divine trinité si étrangère à notre humaine vérité. Mais de ce petit livre où les idées génér
21 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
e manifestation de la Beauté ; et c’est aller aux confins de l’Esprit humain que de la saisir dans toute sa pureté, comme l’on
iel, comme une prière, le rythme de ses feuilles, jusqu’à la créature humaine la plus parfaite, car il y a autre chose que l’as
t profond qui a déjà souffert comme un vieillard, qui a jugé la farce humaine et sait que le mieux est de s en gausser pour s’y
suivre les expressions de la réalité, les mouvements de la mécanique humaine , la coloration, le proportionnement des êtres et
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
égories, la finesse des satires, une connaissance approfondie du cœur humain , les grâces du comique, qui succèdent sans cesse
en êtres typiques, et c’est là que le poète doit chercher les « types humains  » dignes de devenir par l’art créatures tragiques
. Ce recueil, Poemi e Elegie, nous montre un aspect plus intime, plus humain , du jeune et très noble poète, qui est en même te
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
t à l’univers. Souvent ces sonnets sont des hymnes d’une belle fierté humaine , souvent ils arrêtent l’âme du poète devant l’ins
ans l’humanité, de la terre dans l’immensité. Ce sens des relativités humaines , et de l’immensité du concevable, est si étroitem
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
très efficacement préparé, lorsque Machiavel parut avec son réalisme humain , conçu dans l’observation aiguë des hommes et des
Commedia dell’arte ; le deuxième étudiant la comédie plus large, plus humaine et cependant toujours essentiellement vénitienne,
25 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
sée philosophique et d’une philosophie éprise d’un rêve de fraternité humaine de paix, d’amour presque panthéiste. Devenu philo
le rêve hellénique, qui est l’expression la plus complète du symbole humain éternisé par l’art. Il s’était arrêté pendant que
pessimisme chrétien, P. Souchon, chantre des choses mortelles et de l’ humaine beauté, adressait une ardente invocation au dieu
l’eussent beaucoup moins préoccupé que le souci de nourrir sa pièce d’ humaine psychologie, de la rendre émouvante et d’habiller
st de répéter des procédés inamovibles et de s’éloigner de la réalité humaine . La tragédie dès lors cesse d’être la vraie inter
n horreur les théories de résignation et de mortification de l’esprit humain telles que la littérature des premiers romantique
re, le doux Ballanche estimait, en 1801, en nous montrant les misères humaines Ed. Young nous faisait soupirer après l’immortali
es, des plus purs, des plus harmonieux qui soient tombés d’une bouche humaine , éclaire, embrase, embellit tout, comme le soleil
heures implacables, soit, mais, c’est là faire le procès de la nature humaine , et les juges de profession sont des hommes comme
u temple la musique et d’habiller de sons des actions et des passions humaines , d’inventer, en un mot, la forme moderne de la Tr
élan, en se compliquant (comme il le fait dans Claude Debussy) de vie humaine intérieure et profonde. M. Romualdo Giani montre
otre génération arrivera à rechercher les « causes » d’une expression humaine , non seulement dans celles du passé pour deviner
vancée ne feront jamais qu’étourdir un moment, sans l’assouvir, l’âme humaine , que préoccupe avant tout le problème de sa desti
eurs récentes demeures. — En vérité, prêche le P. Bedaine, l’Estomac humain n’a jamais cru que sa faim présente fût normale.
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
» de tous les théâtres du monde en distribuant à des milliers d’êtres humains le réconfort de la beauté, tandis que tout l’entr
tuelle ; ce sont des passions et des intérêts que je n’appellerai pas humains , mais terrestres ». On pourrait faire observer à
mais plutôt les sentiments inspirés par la civilisation et le progrès humain . « Il est vrai, observe l’auteur déjà cité, que,
squ’ici, les plus actifs dans cette branche de l’histoire de l’esprit humain . M. Gilardi nous offre une interprétation nouvell
d’initiative et d’action. La civilisation moderne a exalté l’énergie humaine , en la libérant de tous les freins, et l’a rendue
sans précédent, cette réalisation intensive de tout ce que la nature humaine contient, mêlé à ses aspirations vers le bien, de
res n’ont jamais complètement démenti — comme aujourd’hui, — l’espoir humain . Comment cela ? Par la Sainteté. Voilà une puissa
cédent (Mercure de France, 1er février 1916) que « si la physiologie humaine et son produit l’intelligence sont immuables, la
enue dès lors une chose formidable et neuve ; le principe de la marée humaine , — sur laquelle comptaient les Allemands, — est d
l’attribut de toute monade ; il ne faut donc pas s’étonner que l’être humain cherche à aller à l’extrême dans toutes les direc
’engage, pacifisme ou bellicisme notamment ; mais le propre de l’être humain est également de raisonner, purifier et harmonise
valdôtaine Un peu partout maintenant on s’est aperçu de l’intérêt humain que présentaient les dialectes. On les étudie, on
ienne : « Bien au-dessus de tous les calculs, de toutes les tactiques humaines , il existe une loi morale que les peuples ne viol
uivant la mesure d’une certaine partie, car de même que dans le corps humain il y a un rapport, une convenance entre le coude,
27 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
gueur des bras de levier qu’il avait à mouvoir, il n’est pas de force humaine capable d’exécuter les mouvements qu’il décrit. E
ivre, mais au nom de quelques idéaux nouveaux, humanitaristes plus qu’ humains . Les deux professeurs poètes, le professeur de la
plaît ou non avec lui, on est ou on n’est pas d’une certaine qualité humaine . On peut certainement être conseiller municipal o
ce qu’il y a de vil ou de laid et d’exalter tout ce qu’il y a de plus humain  ; on dirait qu’on respire autour d’eux une atmosp
e impression aussi forte et aussi directe de la puissance de l’esprit humain . Dans la multitude enchevêtrée des faits résultan
s’ordonnait : c’était le miracle de la création réalisé par la raison humaine , qui, dans la masse nébuleuse de l’Univers, dans
, mais pour ce qu’ils apportent d’élargissant et de fécondant à l’âme humaine , pour l’accroissement de force et de joie qui en
point de vue théologique, ceci est, ici, secondaire. Le point de vue humain et poétique, c’est-à-dire le point de vue éternel
n scepticisme très amer serpente dans les récits et révèle une colère humaine qui veut se cacher, une colère acerbe contre « le
nde tristesse aussi se dégage de cette figure inaccomplie, de ce type humain inachevé qu’on rencontre si souvent perdu dans le
t, des campagnes sans fin. Le souffle de l’espérance et de la crainte humaine passe sur les moissons, disperse un peu les semen
« les rudes du peuple ». Le poète a résumé l’espérance et la terreur humaines dans quelques espérances, dans quelques terreurs
le est suffisamment grande pour nourrir les quelques milliers d’êtres humains dont se compose, au plus, la colonie. Il est clai
Loria, dont il faut louer, en effet, l’effort d’expliquer l’histoire humaine par l’économie sociale ; mais dans ce genre-là le
eindre. On peut donc changer son nom à volonté, car c’est un spécimen humain tiré à l’heure actuelle à des millions d’exemplai
n’avoir pas fait cette synthèse, restait étranger à l’élément le plus humain du paysage, à sa poésie même. Le mérite de chacun
ogue, et solliciter son explication, c’est l’existence d’un sentiment humain , et non pas son absence. Ce qu’il faudrait expliq
toute la somptueuse défroque du romantisme sur une charpente vraiment humaine qu’il prend le lecteur au piège de ses reflets ch
us, en les juxtaposant de la manière la plus inattendue, deux figures humaines des plus opposées, deux des personnages les plus
nous apparaissent représentatives de deux états extrêmes de l’esprit humain  : l’état d’inquiétude et l’état de satisfaction,
vision moderne, toute combative, de la vie, de l’énergie nationale et humaine qui se veut suprême et féconde. Le volume Il Cant
e existant parmi les hommes déterminent ainsi la formation de groupes humains , très différents les uns des autres, et poussent
es plus riches et les plus savoureux, développe en beauté les plantes humaines les plus séduisantes. Tout ce qui compte de quato
eux sont frénétiques. Et l’art, qui est leur plus haute manifestation humaine , brise ses formes, étouffe ses foyers, cherche de
acas des autres Mondes que les Poètes seuls écoutent, seuls entre les Humains  ! C’est la mer, surtout, l’océan grave de toutes
28 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
n’est-ce pas le nec plus ultra du donquichottisme oiseux ? Mais l’âme humaine est pleine de mystères, disait mon professeur de
le de révéler les sources dans le sol, ou l’expression dans la figure humaine , de distinguer des caractères occultes dans les c
dans l’étude de la nature ; mais encore dans celle de la personnalité humaine , et il devint surtout un peintre de portraits, de
i, en certains cas privilégiés, on les voyait travailler sur la chair humaine . Nerveuses, électrisées, défaillantes, toujours p
romper la lenteur des années : ce sont de grands casques, des figures humaines et des morceaux d’armure ; au milieu de tout cela
e ; des « lunes » électriques s’allument. Personne ne sait, parmi les humains de Baltimore, qu’il y a là les restes d’un grand
riel, visible, palpable. Dès que le héros a révélé sa nature purement humaine , il est abandonné de tous, et ses adorateurs devi
29 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
, seul, repenti : et le choc immédiat entre cet homme réel, cet amour humain , et le fantôme et l’idylle cérébrale qu’Edoarda a
guerre civile ou guerre religieuse, extrêmes déploiements de la folie humaine . Le christianisme, cette religion d’amour, renfer
tiare couronnée d’une fleur ronde, qui n’est autre qu’une pâle figure humaine , aux yeux pensifs, et d’une expression immensémen
ope. Il n’a pas non plus négligé de cueillir sur les misérables faces humaines les rides les plus profondes de la douleur et de
it, sans risquer de perdre son caractère, être ramené aux proportions humaines . La Divine Comédie, voilà tout Dante. C’est un év
e mélancolique, une douce tristesse pour l’incertitude de la destinée humaine . De temps à autre, soudainement, il plane sur ce
r séparable de l’idée de famille, et les préludes idylliques du poème humain l’intéressent moins que la poignante épopée de la
30 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
in tragique, paraît vraiment pétri dans du papier mâché. Un seul type humain manque au milieu de cette nouvelle combinaison li
pour qu’il restât dans la littérature, d’où il jaillit, comme un type humain puissamment créé. Et il serait absurde d’évoquer,
hropologie de Florence, où les attitudes les plus complexes de la vie humaine sont établies en quelques catégories simples et v
imples et vastes, qui rappellent la suprême psychologie de la passion humaine représentée par les sept péchés capitaux, tout en
es personnages bizarres sont légion. Il y a ici une végétation de vie humaine prodigieuse, mais ce n’est pas un jardin ni un pa
un souvenir extérieur, je veux dire collectif, national ou simplement humain . Ce n’est point, certes, de « l’art social », de
de l’énergie nationale, mais il se souvient aussi des grandes figures humaines , telle celle de Beethoven ou celle de Wagner. Son
Dieu pour le Giorgione ? N’a-t-il pas fixé dans la plus belle matière humaine les dons les moins communs ? Son caprice n’est-il
avait été seul, dans son atelier. Car jamais, je le répète, créature humaine ne vibra aussi violemment devant la beauté. Celle
arement dessiné, que personne ne lui avait enseigné à copier le corps humain , qu’il n’avait jamais étudié de marbres antiques
éroïques avec le même calme. Rien de ce qui peut manifester la nature humaine , dans sa grandeur ou sa bassesse, ne le surprendr
… si elle était paisible et sereine et ne transformait pas une figure humaine en un masque hideux… — Au diable de pareilles ter
té !… » L’art, selon lui, ne peut reproduire que des états de passion humaine , et les mysticités religieuses se confondent avec
ahison me paraissait trop noire ! Vous savez, Seigneur, comme le cœur humain s’habitue difficilement au malheur et quelle rési
hologique, de la représentation dramatique d’un homme sinon d’un type humain . Et la décadence de l’écrivain commence, évidente
sa chair et son sang. Des bruits courent. On parle même de sacrifices humains , de petits enfants qu’on égorge et d’horribles dé
28. Elle porte sur ses pauvres épaules tout le fardeau de la douleur humaine et du péché originel ; elle est celle qui, à trav
re du regard de la Lise : étonnement un peu superficiel, car le génie humain , dans la même recherche, rencontrera toujours le
’art, et les aspects formels de tous les cultes comme les figurations humaines et sensibles des dieux innombrables du monde. M. 
evant l’éclosion, dans les airs, des grandes fleurs ailées du courage humain  : les machines empennées, les aéroplanes. Et lors
se révèle à nous par la plus profonde et la plus féconde des énergies humaines , l’énergie de l’Inquiétude. On sait combien grave
travers les labyrinthes de l’art, de la pensée, et de tout le délire humain . Cet avertissement universel et secret, dit-il, d
oque d’alcoolisme et de névroses générales, les études sur le cerveau humain dégénéré ou régénéré et les théories les plus ava
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
au besoin, éveiller l’inspiration des écrivains en quête de documents humains . Dans un de ses derniers romans, H. de Régnier no
uffit pas à entretenir ; il y faut une documentation plus riche, plus humaine aussi. Un conteur de cette trempe se double néces
32 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
e de l’onomatopée, alors qu’il est capable de traduire par le langage humain les appels stridents des vagues et son Hola hé !
estés que dans ce panneau probablement authentique ne cherchez l’être humain beau en soi, la femme « délicieuse », l’enfant « 
e « délicieuse », l’enfant « ravissant », cette fleur enfin de la vie humaine qui devant Raphaël, devant le Corrège, mêle à not
mour des hommes, d’autant plus sublimement divin que plus modestement humain . Mais la Mère sait qui est le Fils ; elle le tien
la vie ; l’attitude nonchalante, et lyrique pourtant, d’un bel animal humain , à peine vêtu ; on devine un corps d’androgyne ;
33 (1890) Articles du Mercure de France, année 1890
douce au soleil ! J’ai tâché d’en donner une transcription en formes humaines . Un chant de chair, de matériel amour, de jeune
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
istes » sont en contradiction avec la constance démontrée de l’animal humain , de sa physiologie et de ses facultés, le bovarys
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
uelle je viens de faire allusion. C’est la réaction de l’intelligence humaine de plus en plus libre, contre des formules et des
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
t profonde, s’élèvera vers l’Être Suprême tant que battront des cœurs humains , tant qu’il y aura la douleur, et qu’il y aura la
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
aitement les iniquités, les malhonnêtetés, les saletés et bestialités humaines , que rien ne l’étonne ni ne l’irrite. Il est pais
i les usent. Et pas un seul parmi tous ces grands révélateurs du cœur humain n’a découvert la cause désespérée de toutes mes a
38 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
chute soudaine de tout son édifice, murmure, égaré, la grande parole humaine  : Chi sa ? Qui sait ?… En quelques lignes, voilà
ce par un art mystérieux qui est celui de la Destinée. Ce noble poème humain a tenté M. André Lebey, qui en a rendu la beauté
et il faut absolument que l’un des plus beaux monuments de la passion humaine soit connu dans son intégralité. Il y a même une
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
toute la hiérarchie médiévale, qui pèse lourdement sur la conscience humaine , en voulant se conserver comme théocratie en deho
40 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
totalité des êtres, dans l’infini. Les grands et profonds sentiments humains de douleur comme de joie, d’attraction comme de r
41 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ent à des dieux qui savent tout et méprisent doucement les vulgarités humaines . Quelle fixité inquiétante et quel sardonisme sur
délimitation du front. Sans cette ligne, le visage perd son caractère humain . Les esprits littéraires, les beaux phraseurs ont
euls êtres vraiment libres sont les enfants trouvés. La chose la plus humaine que puisse donc faire un père est d’abandonner se
uturisme, qui n’a point dédaigné d’entrer dans l’histoire de l’esprit humain parmi les risées du public et ses propres éclats
nière des vieux maîtres italiens qu’émerveillait la beauté des formes humaines . À un mouvement d’Aurora, il murmura : — Oh ! Mad
vinité et la beauté peuvent faire naître de plus idéal dans la pensée humaine , je l’ai vu, de mes yeux vu, réalisé sur cette to
goût de dépravation, à la description vulgaire des scènes d’animalité humaine , et donnent en pâture à leur solitaire intumescen
onduite par le Saxon Richard Wagner, pour rendre à son art « purement humain  » la place éminente qu’on n’aurait jamais dû lui
42 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
déclare que c’est « une vigoureuse œuvre d’art et d’art profondément humain  » ; I. Furlani, dans la Cronaca, estime qu’il n’é
43 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
y a des motifs plus proches, d’une saine psychologie, des motifs plus humains de haïr l’Allemagne et de la vouloir détruire que
ignes, dans les prés ou les potagers « avec une joie de liberté quasi humaine  ». Le train allait lentement et mit vingt-deux he
uteur a raison, a bien son droit de cité dans la science des sociétés humaines . Illemo Camelli : Du socialisme au sacerdoce (
son proche parent, le sophisme — sont l’un des éléments de la pensée humaine . Nul ne songera, d’ailleurs, à l’établissement, a
ic, preuve suprême des traditions aristocratiques et de la solidarité humaine en Angleterre, et d’autant plus significative si
alisme anglais contient des trésors d’énergie sociale et de sympathie humaine  ? On ne peut expliquer l’histoire anglaise par la
44 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
ompeusement grotesques manières de gouverner et de diriger l’activité humaine qui caractérisent les institutions jusqu’ici sacr
45 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
cessaire d’un personnage. Tous les yeux, et non seulement des figures humaines , mais des animaux, sont ordonnés de même (cela s’
46 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
herchée, il n’atteint pas moins son but de faire revivre la figure si humaine et touchante du poète immortel. Memento Il
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