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1 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
tia : enquête internationale sur les causes et les conséquences de la guerre Charles-Henry Hirsch. Tome CX, numéro 412, 1er
, afin d’offrir à ses lecteurs une consultation internationale sur la guerre . Il s’agissait, naturellement, non pas d’imiter
n pourra déduire si, sous quelles conditions et de quelles façons, la guerre actuelle pourra nous préserver à jamais d’autres
es façons, la guerre actuelle pourra nous préserver à jamais d’autres guerres pour le grand bien de l’humanité et de la civilis
atients. Pour mieux juger, il suffit de se reporter à la veille de la guerre . Par suite d’une politique que nous n’avons pas à
s du centre par une alliance défensive, refusait de prendre part à la guerre brusquement déclarée, c’est qu’elle jugeait que l
présumer la conduite que devra tenir l’Italie dans la suite de cette guerre . Qu’elle y prenne part ou non, elle en subit très
tendu que, le jour où l’Italie jugera devoir prendre sa part de cette guerre , il n’y aura, des Alpes à la Sicile, qu’une seule
re de la question. Qu’y a-t-il à perdre et qu’y a-t-il à gagner ? Une guerre , dit-on, coûterait à l’Italie, outre le milliard
une neutralité obstinée, d’éviter l’intervention jusqu’à la fin de la guerre  ; ils prévoient que c’est renoncer à tout espoir
elle sera la dupe ; des tractations de ce genre, en pleine période de guerre , avec un partenaire qui ne peut être qu’un ennemi
que vers les Alliés, serait entraînée à prendre une part active à la guerre en Orient, pour être en posture de réclamer son d
trahir sa parole et sa signature. Échos. M. F.-T. Marinetti et la guerre Mercure. Tome CX, numéro 412, 1er avril 1915,
irent, devant la Chambre, une démonstration imposante en faveur de la guerre à l’Autriche. Tandis qu’à l’intérieur du monument
p. 160-163. Les journaux d’Italie ont grand succès à Paris depuis la guerre . Tous les gens qui parviennent, en s’aidant du pe
lus éminents de ce genre de littérature. Depuis le commencement de la guerre , Barzini a suivi les péripéties de la lutte gigan
« Che fais fous apprentre ? » C’était un refrain ; c’était le cri de guerre du règlement offensé : « Che fais fous apprentre 
uxelles. Bruxelles est obstinée. Elle ne sait pas ce que c’est que la guerre , elle n’a rien vu, rien appris ! À Anvers, au con
5, p. 384-390. J’ai signalé le mois dernier les belles impressions de guerre que Luigi Barzini publie dans le Corriere della S
à l’oppresseur. Moi qui ai passé en Belgique les premiers mois de la guerre et qui connais le peuple belge, je puis certifier
iere della Sera publie d’intéressantes « Chroniques économiques de la guerre  » écrites par Luigi Einaudi. Avec une compétence
limentaires, de concurrence, etc. Il est impossible de comprendre une guerre comme celle-ci si l’on ne tient compte des facteu
ui disent tout, donnent une idée bien fausse et bien incomplète de la guerre au publie français, qui a heureusement d’autres s
ent journellement à détruire la « grande illusion » de Futilité de la guerre . On conquiert les marchés en apportant des produi
rage. Imaginez un peuple méridional qui assiste depuis neuf mois à la guerre avec la sensation de plus en plus prenante qu’il
ccompli si certains froissements ne s’étaient produits au temps de la guerre libyque. Les éléments délibérément francophiles é
n vit les gens qui s’étaient rebellés le plus énergiquement contre la guerre de Tripolitaine, comme le syndicaliste De Ambris,
nquête de la Libye et avait écrit de retentissants articles contre la guerre et la « delirium tremens nationaliste ». Par la v
de leur philosophie guerrière et la défaite des « passéistes ». « La guerre actuelle est le plus beau poème futuriste qui ait
mpagnie qui se trouvait ignorer absolument l’existence d’une nouvelle guerre européenne ». Ce rare personnage, M. T. de Wyzewa
à Berlin et dans les autres capitales de l’Europe pendant la présente guerre , et nous le présente ainsi dans le Temps : Ce pe
emps qu’un lettré, lui a naturellement demandé ce qu’il pensait de la guerre . — De la guerre ? a repris le vieux gentilhomme,
é, lui a naturellement demandé ce qu’il pensait de la guerre. — De la guerre  ? a repris le vieux gentilhomme, d’un ton de voix
homme, d’un ton de voix étonné et quelque peu effrayé. Mais de quelle guerre  ? — Hé ! de la grande guerre qui occupe le monde
é et quelque peu effrayé. Mais de quelle guerre ? — Hé ! de la grande guerre qui occupe le monde depuis six mois ! De la guerr
 Hé ! de la grande guerre qui occupe le monde depuis six mois ! De la guerre engagée entre l’Angleterre, la France, la Russie
art, et d’autre part, l’Allemagne alliée avec… — Comment ? Il y a une guerre comme cela ? Mais pourquoi ? À quelle fin ? Ces q
ts ! Ici, Monsieur, la dernière fois que nous avons entendu parler de guerre , c’était il y a deux ans. À cette date, les Turcs
ous dites qu’on est en train de se battre !… Mais au fait, dans cette guerre , lequel des deux partis remporte la victoire ? Et
quel des deux partis remporte la victoire ? Et combien de temps votre guerre durera- t-elle encore ? Et quels en seront les ré
nous ferions bien de revenir à des sujets plus intéressants que cette guerre engagée quelque part à propos d’on ne sait pas qu
e guerre engagée quelque part à propos d’on ne sait pas quoi ? Cette guerre engagée quelque part à propos d’on ne sait quoi !
que l’adversaire, submergé sous un déluge de paroles, cédât enfin de guerre lasse. Dans les luttes diplomatiques, les choses
ur enfance avaient été bercés de rêves irrédentistes et désiraient la guerre contre l’ennemi héréditaire, l’Autriche, la guerr
s et désiraient la guerre contre l’ennemi héréditaire, l’Autriche, la guerre qui rendrait à l’Italie ses frontières naturelles
u pouvoir de l’étranger. D’autres, plus modernistes, voyaient dans la guerre un moyen d’étendre l’influence de l’Italie à l’ex
ienveillante que l’Italie observa envers la France dès le début de la guerre , notait tout l’étendue de l’influence de Giolitti
enture. Rien n’est plus faux. L’Italie s’est activement préparée à la guerre et si sa préparation militaire est à la hauteur d
gage clair, accessible à tous, les problèmes multiples que soulève la guerre . Je parlerai à l’occasion plus spécialement de l’
gés par des écrivains de talent, traitent de questions relatives à la guerre , à l’histoire moderne de l’Italie, à l’avenir de
ublic les notions de médecine et d’hygiène indispensables en temps de guerre pour le maintien de la santé publique et le soin
ssent sous le titre générique de Quaderni della Guerra (Cahiers de la Guerre ) des études plus étendues traitant des sujets se
s traitant des sujets se rapportant directement ou indirectement à la guerre . On y trouve des études techniques à côté de réci
ditoriale est la plus grande. C’est le Nord qui prend d’ailleurs à la guerre l’intérêt le plus vif et qui y participe le plus
ait joui de ce privilège, car aucune des autres puissances n’avait la guerre comme préoccupation dominante, même en temps de p
seppe Prezzolini écrivait récemment dans la Voce : « Nous allons à la guerre par une détermination de notre volonté, après dis
ité de la tâche et des difficultés qu’elle offre. Pour les autres, la guerre a été une guerre d’instinct, de défense, d’impuls
t des difficultés qu’elle offre. Pour les autres, la guerre a été une guerre d’instinct, de défense, d’impulsion ; pour nous,
une guerre d’instinct, de défense, d’impulsion ; pour nous, c’est une guerre déraison et de foi. » Et ceci est exact, si, bien
en pareille circonstance, beaucoup moins, à coup sûr, que lors de la guerre de Tripolitaine, où l’effort réel était plus faib
ainsi le dernier acte : Le vote par lequel la majorité acceptera la guerre sera la dernière abjection par laquelle Montecito
supprimera lui-même devant le pays. Assez vils pour ne pas vouloir la guerre , ils seront plus vils encore de l’accepter sans l
littisme. C’est à peu près ce que j’ai écrit moi-même ici lors de la guerre de Tripolitaine. Aujourd’hui encore ces égoïsmes
nent que des sommes dérisoires pour soutenir l’effort de la nation en guerre ou pour soulager les infortunes et les détresses
is une occasion magnifique, qui ne s’était pas représentée depuis les guerres napoléoniennes, de placer leurs épargnes à un tau
r, Il Commercio dell’Italia centrale, un aveu plus explicite : Cette guerre se présente à certains égards sous l’aspect d’une
de l’intérêt. Il fallait donc arrêter l’inévitable catastrophe et la guerre fut, est et sera toujours le moyen le plus puissa
s retrouveront dans toute leur intensité dans les Scènes de la Grande Guerre vues par Luigi Barzini. Le premier volume de ce r
il concerne le front occidental pendant les trois premiers mois de la guerre . J’ai déjà dit les incomparables qualités d’obser
ervateur et de narrateur de M. Barzini2. Parmi les nombreux récits de guerre publiés jusqu’ici je n’en connais aucun qui appro
et annotées par M. le Commandant Weil (suite). […] Ouvrages sur la guerre actuelle. Les Pourparlers diplomatiques : Le Livr
ercher. Ainsi se pose, dès le début, pour les historiens de la Grande Guerre , cette condition, que l’objet de la science histo
par Diego Angeli dans un article intitulé les Académiciens devant la guerre , publié par le Giornale d’Italia. M. Angeli signa
ellents les Grandes Heures, le recueil des articles de Lavedan sur la guerre . Feuilletez les trois cents pages qui forment le
e. Ces hommes, qui, pendant trente ans, ont prêché la nécessité de la guerre , ne se sont pas trouvés à la hauteur de leur tâch
erre, ne se sont pas trouvés à la hauteur de leur tâche le jour où la guerre a éclaté pour de bon. D’après Diego Angeli le ca
ont pas jugé nécessaire d’y renoncer parce que le pays est en état de guerre . Ils entendent l’« Union sacrée » comme doivent l
rée dans le numéro du 15 juillet de la Voce, sous le titre Nous et la guerre . Louant de Robertis de continuer à faire paraître
nière nette et concise, cette idée essentielle : nous devons faire la guerre , mais non en devenir les esclaves ; et nous devon
ves ; et nous devons penser dès maintenant à ce qui arrivera après la guerre . Si en politique il est nécessaire de prendre dè
’hui ses précautions contre l’exploitation que pourraient faire de la guerre les nationalistes qui au début ne la voulaient pa
essaire de se garer des débordements inévitables que la passion de la guerre apportera dans le domaine de l’esprit. Faisons la
assion de la guerre apportera dans le domaine de l’esprit. Faisons la guerre , mais ne nous abrutissons pas. Frappons l’ennemi,
point : les imbéciles restent des imbéciles, même s’ils ont voulu la guerre  ! Même s’ils la font ! Même si les Autrichiens le
nt tels, sont aussi des hypocrites nauséabonds s’ils participent à la guerre sans courir aucun risque, mais en exploitant avec
nd idéal » qui nous porte, nous courons le risque de nous trouver, la guerre finie, de dix ou de vingt ans en arrière. Que n’
embre 1915, p. 372-376. L’altitude de Benedetto Croce vis-à-vis de la guerre a beaucoup préoccupé les cercles intellectuels en
des illusions dont s’étaient nourries les générations précédentes. La guerre menaçait, la guerre avait éclaté, et Croce contin
’étaient nourries les générations précédentes. La guerre menaçait, la guerre avait éclaté, et Croce continuait à publier tranq
vent qu’un abandon au penchant à la paresse couvert du prétexte de la guerre … Et il ne nous fut pas possible non plus de nous
es parmi ces gens qui divaguent, en attendant que surgissent après la guerre un nouvel art, un nouveau style, une nouvelle sci
s événements ; et que, par conséquent, celui qui n’avait pas avant la guerre la capacité et la méthode de travailler et de pen
éthode de travailler et de penser ne les aurait pas acquises après la guerre , par le seul effet d’un miracle de celle-ci. D’au
sques qui soient. Donc, pour M. Gargano, tous ces gens qui partent en guerre ne savent pourquoi et demandent que le philosophe
ie d’échapper à cette folie collective qui caractérise les époques de guerre , et gardent une âme ferme au milieu de la tourmen
ons en poche pour faire plaisir aux réactionnaires qui considèrent la guerre comme leur propre triomphe et comme la défaite de
eptembre. Mais en ce moment les plus intéressantes correspondances de guerre sont celles que Francesco Ciccotti envoie à l’Ava
Le député socialiste n’essaie pas, comme ses confrères, de montrer la guerre sous des couleurs romantiques, et il fait des obs
s ? Tome CXII, numéro 419, 1er novembre 1915 Ouvrages sur la guerre actuelle. Henri Welschinger : La Mission du Princ
mais de l’amener à participer, d’une façon directe ou indirecte, à la guerre . Il a cru pouvoir parler et agir en maître, ourdi
oses, plus tard : car enfin pourquoi n’y a-t-il pas de déclaration de guerre entre l’Italie et l’Allemagne, et pourquoi, en ce
’envoie-t-elle pas cent mille hommes à Salonique ? Ouvrages sur la guerre actuelle. Jules Destrée : En Italie avant la Guer
Ouvrages sur la guerre actuelle. Jules Destrée : En Italie avant la Guerre , 1914-1915. Préface de Maurice Maeterlinck. Van O
al, mais est commun à beaucoup de Belges exilés de leur patrie par la guerre . M. Destrée a quitté son arrondissement en août 1
ent un sens, même approximatif, des proportions. M. Destrée, à qui la guerre semble avoir, comme à tant d’autres, apporté un o
is dernier j’ai signalé l’attitude de Benedetto Croce vis-à-vis de la guerre et les singulières critiques auxquelles elle avai
s, etc.) et puisque le cours des événements a fait entrer l’Europe en guerre , nous nous battrons jusqu’au bout et nous ferons
nt les Allemands, d’une part en prévision de ce qui arrivera après la guerre , d’autre part, par orgueil national, pour qu’il n
d’autre part, par orgueil national, pour qu’il ne paraisse pas que la guerre ait fait perdre la tête à tout le monde. Dans so
Bio-filosofico della Guerra (la Signification bio-philosophique de la guerre . Gênes, 1916), W. Mackenzie s’exprime dans le mêm
né selon lui d’attribuer le déchaînement d’un vaste conflit comme une guerre européenne à certains individus ou à certains gro
s ou à certains groupes restreints d’individus. Personne n’a voulu la guerre et tout le monde l’a voulue. Flagrante est l’erre
monde l’a voulue. Flagrante est l’erreur de Wundt, qui prétend que la guerre actuelle a été déterminée par le vil désir de gai
Bergson qui, dans son célèbre discours académique, affirme que cette guerre est surtout une guerre de la matière contre l’esp
célèbre discours académique, affirme que cette guerre est surtout une guerre de la matière contre l’esprit, — « et bien entend
té de ses ennemis ». Il importe moins en somme de savoir pourquoi une guerre a été déchaînée que de reconnaître qu’il y a touj
rquer avec justesse que la haine n’est pas un élément essentiel de la guerre  : en effet « les individus ne participent pas à l
ntiel de la guerre : en effet « les individus ne participent pas à la guerre comme tels, mais comme instruments des organisati
n retrouve la même note dans un excellent article de Quinto Tosatti : Guerre de civilisations ? publié dans l’édition politiqu
ec raison des gens qui veulent faire remonter la responsabilité de la guerre à Kant ou à Hegel, voire à Luther ou bien à l’« i
aborateurs de la Voce, partisan de l’intervention de l’Italie dans la guerre contre les Empires centraux. Joint à beaucoup d’a
en question la victoire la plus décisive et la plus incontestée de la guerre , celle remportée sur l’Internationale. L’Avanti 
re contre les « embusqués », qui, après avoir prêché à grands cris la guerre , restent tranquillement chez eux ou se casent en
celui qui ne comprendrait pas encore aujourd’hui, après seize mois de guerre , qu’en dépit de toutes les phrases ronflantes la
t usé sans modération pour molester l’Italie, spécialement pendant la guerre libyque… Aujourd’hui tous les peuples de l’Europe
ces, au petit marché des souvenirs… Aujourd’hui il s’agit vraiment de guerre et non d’industrie politique. Il faut donc que ch
ses positions comme le lui imposent la logique et la nécessité de la guerre , c’est-à-dire la logique et la nécessité des forc
plus ne la ressentent pas. L’un des écrivains qui dès le début de la guerre européenne a été partisan de l’intervention itali
roirais avoir changé de patrie si, dans ma propagande en faveur de la guerre je me sentais le devoir de traiter l’ennemi avec
archinationaliste qui a poussé activement l’Italie à participer à la guerre aux côtés de la France, traduit la belle lettre e
lité, elle souffre d’autre part de toutes les misères inhérentes à la guerre . J’ai sous les yeux une série de lettres d’humble
ide à l’étranger : Tu ne peux t’imaginer ce que je souffre par cette guerre  ! Au plus petit bruit que j’entends la nuit mon s
és de leur maison après que tous leurs plus chers sont partis pour la guerre , vieillards, femmes et enfants sans refuge, souff
s paroles que celles des officiers allemands en Belgique : « C’est la guerre  ! » À l’étranger. Le socialisme allemand s’apr
15, p. 743-774 [766-768]. On sait qu’il existait à Bruxelles avant la guerre un Bureau socialiste international. Or, la Direct
2 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
« L’Emprise financière allemande en Italie. » […] Ouvrages sur la guerre actuelle. Charles Vellay : La Question de l’Adria
on Gino Severini (Première exposition futuriste d’art plastique de la guerre et d’autres œuvres antérieures) sera ouverte à la
e très vaste et complexe. Par exemple, j’ai tâché d’exprimer l’idée : Guerre , par un ensemble plastique composé de ces réalité
bataille ou de carnage ne pourra nous donner la synthèse de l’idée : guerre , mieux que ces objets, qui en sont le symbole viv
le revenez-y de néo-romantisme et de néo-mysticisme religieux dont la guerre est en train de nous gratifier, cette vision clai
5-532 [532]. La Grande Revue (décembre). — M. Julien Luchaire : « La Guerre vue de Sicile. » […] Musique. [Opéra National 
ro 427, 1er avril 1916 La Politique intérieure de l’Italie et la Guerre Marcel Rouff. Tome CXIV, numéro 427, 1er avril
même formule contre le gouvernement : 1) L’absence de déclaration de guerre à l’Allemagne déterminant un état d’inquiétude et
dances inexplicables pour ceux qui se déclarent ouvertement contre la guerre  ; les socialistes officiels, les giolittiens, les
r le pays. Une capacité énergique d’imposer que chacun contribue à la guerre , les uns par leur fortune et leur travail, les au
oi le gouvernement n’a-t-il pas fait à la Turquie et à la Bulgarie la guerre qu’il leur a déclarée ? Pourquoi n’a-t-il pas par
Des actes comme l’adhésion au pacte de Londres, l’envoi de navires de guerre pour coopérer à quelques-unes des opérations des
ilement à son nombreux parti de faire la part du feu et d’accepter la guerre populaire à l’Autriche pour sauver la paix avec l
, le mot d’ordre des neutralistes italiens fut « enthousiasme pour la guerre nationale contre l’Autriche, mais contre l’Autric
toute velléité de rupture avec l’Allemagne, et même la déclaration de guerre au vieil ennemi turc. Le vrai souci national ne c
e manifesta d’abord prudemment pendant les quatre premiers mois de la guerre . En septembre 1915, les rigueurs de la censure s’
stère sous couleur de défendre les libertés restreintes par l’état de guerre , peut-être aussi pour permettre au public de devi
ticle faisait ressortir qu’il fallait établir une différence entre la guerre nationale faite à l’Autriche et la guerre à tourn
lir une différence entre la guerre nationale faite à l’Autriche et la guerre à tournure impérialiste que l’Italie venait de dé
e toute façon, nous déclinons l’honneur et la responsabilité de cette guerre . » Naturellement, les journaux giolittiens, la S
fita pour remettre en cause même la légitimité et l’opportunité de la guerre contre l’Autriche. La nationaliste Idea nazionale
a, dit en substance l’Idea Nazionale, rejette la responsabilité de la guerre contre la Turquie parce qu’elle ne l’a pas voulue
qu’elle ne l’a pas voulue, pas plus qu’elle n’a voulu, d’ailleurs, la guerre contre l’Autriche que nous l’avons bien forcée d’
riche que nous l’avons bien forcée d’accepter. Non, il n’y a pas deux guerres , comme voudrait l’établir le porte-parole de M. G
drait l’établir le porte-parole de M. Giolitti, il n’y a qu’une seule guerre qui se fait non seulement sur les Alpes, mais en
e des victimes… pour remarquer eu fin de compte que quatre mois d’une guerre pénible ne nous out pas encore donné ce que nous
les neutralistes condamnaient avec tant de rigueur la déclaration de guerre à la Turquie, c’est que frapper Constantinople, c
ernement entre les neutralistes très puissants et les partisans de la guerre à outrance, nombreux, eux aussi, et ardents, asso
gereuse popularité en accaparant toutes les œuvres d’assistance de la guerre après les avoir longtemps raillées et critiquées.
écarté du pouvoir et qu’il songeait déjà aux élections qui, après la guerre , se feraient sans lui. Le Giornale d’Italia lui-
de leur culture et de leur élevage ou qui sont venus à lui, depuis la guerre , par ignorance, par manque d’élan, par peur des c
gées pour l’entraîner et qu’elle n’a donné son adhésion qu’à la seule guerre contre l’Autriche… après bien des hésitations. De
le thème de la paix : le ministère s’est vraiment trop engagé dans la guerre à outrance ; le thème de la diplomatie : Sonnino
ans les Balkans, toutes les conséquences que comportait son entrée en guerre et son adhésion au pacte de Londres, mais encore
liser les hommes qui n’ont pas la mentalité voulue pour diriger notre guerre anti-triplicienne. Si Giolitti veut venir essayer
e conseil de Londres. Plus que jamais le Popolo d’Italia réclamait la guerre à l’Allemagne, appuyé par le Secolo de Milan, org
e convenait ni a la dignité ni aux intérêts italiens de se trouver en guerre avec l’Allemagne, plus les interventionnistes all
ut-être un traité secret qui permettait à l’Italie de faire sa petite guerre à l’Autriche et qui lui réservait du côté de l’Al
elui-ci : accusé injustement d’arrière-pensée par les partisans de la guerre complète qui représentaient en somme la logique d
fensive ; s’ils trempaient leur plume pour rédiger une déclaration de guerre à l’Allemagne, M. Giolitti criait à la trahison n
nemie, conserver la façade de concorde qui donnait tout son prix à la guerre irrédentiste. La moindre maladresse la pouvait fa
as avoir encore adhéré au pacte de Londres et de pas avoir déclaré la guerre à l’Allemagne. Ni M. Salandra au Capitole, ni M. 
pitole, ni M. Orlando à Palerme n’osèrent effleurer la question de la guerre à l’Allemagne. M. Barzilai se contenta de parler
drais citer tout entier le rapport officiel « sur les résultats de la guerre contre l’Autriche au 30 janvier 1916 », communiqu
at-major, limité dans son action, endigué dans ses rêves, ont mené la guerre sur un front qui, de tous les fronts, est certes
port officiel. Dans quelles conditions géographiques s’est engagée la guerre  ? La déplorable conformation de la frontière mil
onformation de la frontière militaire qui nous a été imposée après la guerre de 1866 est connue : le saillant du Trentin pénét
affrontant les graves difficultés de l’offensive, difficultés que la guerre moderne a singulièrement accrues, obligée à toujo
rude, à l’altitude la plus élevée de tous les théâtres actuels de la guerre européenne, supportant avec fermeté l’adversité d
aison des dédaigneux communiqués autrichiens des premiers jours de la guerre avec ceux plus modestes des temps derniers. C’est
Tome CXIV, numéro 428, 16 avril 1916 L’Aspect oriental de la Guerre européenne [extrait] Paul Louis. Tome CXIV, nu
i 1916, p. 171-177. Les causes politiques qui ont amené l’Italie à la guerre sont assez connues, causes particulières austro-i
ements mondiaux qui ferment une époque et en ouvrent une autre. Cette guerre est le premier témoignage effectif de l’unité ita
toute la nation qui combat : le peuple entier non seulement a subi la guerre , mais en partie il l’a voulue et en partie il l’a
e initiative dont on ne les croyait pas capables, auparavant. Déjà la guerre de Libye avait montré quelque chose de nouveau en
re cette croissante persécution occupa durant plusieurs mois avant la guerre européenne un journal modéré et giolittien, la St
e qu’ils ont entendu fortement l’appel de la race. Depuis dix ans, la guerre grondait dans le ciel d’Europe et ils la pressent
pe et ils la pressentaient plus sûrement que leurs aînés. Eh bien, la guerre moderne, longue, compliquée, lutte militaire et r
nération imposa à ta paresseuse et égoïste bourgeoisie italienne, une guerre comme celle-là, nous devons le dire, eût amené un
émocrates chrétiens aussi n’ont pas peu contribué à faire accepter la guerre à une grande partie du pays, aux catholiques. Enf
darité et de secours en faveur des classes les. plus éprouvées par la guerre . Ces deux générations, se jugeaient, avant la gue
éprouvées par la guerre. Ces deux générations, se jugeaient, avant la guerre , non sans défiance réciproque. Toutes deux douées
itudes d’avenir. Renato Serra fut tué dans les premiers mois de notre guerre , le 20 juillet 1915. Il avait fait des essais de
ent, pense lui-même ainsi et ne trouve aucun motif logique à faire la guerre , qui n’intéresse pas la littérature et ne lui app
st enraciné, de ses ardents Romagnols qui, appelés, partirent pour la guerre avec lui. Style personnel, fait de tâtonnements e
ndance des Albanais et des Jugoslaves qu’il avait visités durant leur guerre contre les Turcs. Un magnifique discours de lui e
’année dernière, avait converti ce parti à notre intervention dans la guerre . Volontaire dans les Alpins, il fut tué dès les p
ournal de Cesena, l’Azione, est une des plus profondes impressions de guerre qui aient été écrites jusqu’ici en Italie. Giosuè
i fait le métier d’acteur, puis s’était voué au journalisme. Avant la guerre , dans une revue de Lugano qui rassemble des docum
figures morales à l’histoire de notre Risorgimento qui voit, en cette guerre , son achèvement. Tome CXV, numéro 430, 16 mai
s exprimés dans une langue qu’on ne comprend pas. Ouvrages sur la guerre actuelle. C. Ferrero : La Guerre européenne, Payo
ne comprend pas. Ouvrages sur la guerre actuelle. C. Ferrero : La Guerre européenne, Payot et Cie, 3 fr. 50 Edmond Barth
s une forme rapide, que les réflexions de M. Guglielmo Ferrero sur La Guerre européenne. Ce sont là des pages de tout premier
ns en ce qui concerne l’effroyable histoire contemporaine. Dans cette guerre , les problèmes radicaux de la civilisation se tro
tudes et de conférences, faites à divers moments, avant et pendant la Guerre , et dont voici quelques titres : « Qui a voulu la
t pendant la Guerre, et dont voici quelques titres : « Qui a voulu la Guerre  ? », « Les Causes profondes de la Guerre » (« Qua
es titres : « Qui a voulu la Guerre ? », « Les Causes profondes de la Guerre  » (« Quantité et Qualité », « Anarchie, Liberté,
d’orgueil »). Citons encore l’importante étude sur « L’Italie dans la Guerre européenne », et la magistrale synthèse finale su
ités naturelles (pour l’Allemagne, le littoral de la mer du Nord). La guerre de Belgique inaugure, pour des raisons très ident
de ce pays depuis l’expédition d’Abyssinie jusqu’à la déclaration de guerre à l’Autriche. Les causes qui ont mis l’Italie aux
l’opinion, le retour du ministère Sonnino-Salandra, la déclaration de guerre à l’Autriche. L’étude intitulé « Quantité et Qual
». La quantité remplace la qualité. Et tout vient de là, y compris la guerre actuelle. Une trop grande abondance de choses fab
mot, voilà ce qui a exaspéré les rivalités et fait éclater la Grande Guerre . Le livre intitulé Entre Deux Mondes, large synth
liées entre elles, toutes les conséquences, en un mot, que la Grande Guerre a fait apparaître. Et même, en ce qui concerne ce
des causes politiques et sociales qui ont amené la plus terrible des Guerres est véritablement une question de conscience, une
mique entre la France et l’Italie, alliance qui vise non seulement la guerre , mais l’avenir. Les alliances ne sont durables qu
n diplomate russe, le prince Troubetzkoy, l’écrivait en prévoyant une guerre européenne. D’autre part, le prince de Bülow avai
rale pour l’historien psychologue qui en fera l’évocation sincère. La guerre et l’alliance acceptées, il est nécessaire de tis
enfin sérieux et dignes d’attention. Voici Jacques Bainville avec la Guerre et l’Italie (Fayard), qui raconte en quelques cha
uelques chapitres bien documentés comment l’Italie s’est décidée à la guerre et comment elle la mène. Quoiqu’il ne connaisse à
des armes aura resserré les liens entre la France et l’Italie. Cette guerre conduite contre le même ennemi laissera des souve
a, en Italie, un désir très sincère de continuer avec nous, après la guerre , les relations cordiales que la guerre a établies
continuer avec nous, après la guerre, les relations cordiales que la guerre a établies. Cependant, si l’on interroge les Ital
ts sains et heureux. Je renvoie le lecteur à un ouvrage paru avant la guerre et reconnu excellent par beaucoup de Français de
lurent une chaire de littérature allemande à l’Université de Rome. La guerre n’a pas surpris M. Borgese. Et comme il était en
s, non pas pour les atrocités commises, mais pour l’obscurité de leur guerre . « Quand un peuple a eu quelque chose de pur et d
, toujours un halo de poésie s’est formé autour de ses armes. » Cette guerre , colossale par les masses et le mécanisme, est me
and homme, et ils n’ont à offrir au monde qu’un joug… Le halo de leur guerre n’est que le nuage des gaz asphyxiants ! » « Le
s la force d’affirmer ses idées, au nom desquelles elle est entrée en guerre  : en moins de deux ans elle a fait beaucoup de ch
urs d’accords internationaux, pareils à ceux qui mirent un terme à la guerre de Trente Ans en 1668 et à ceux qui terminèrent l
’est pas plus compliqué que cela. Il en est de la musique comme de la guerre . Le tout, entre les Alliés, est de faire coordonn
436, 16 août 1916, p. 739-744 Peu de jours après la déclaration de la guerre européenne le pape Sarto mourait, accablé par l’é
édigea une Encyclique où il manifestait la douleur que lui causait la guerre et où il conjurait les Souverains et les Gouverna
félicité éternelle…, etc. » Benoît XV voit et trace les causes de la guerre dans les principes constitutifs de la Société mod
ument aurait pu être produit dans tout autre siècle à propos d’autres guerres et il n’est daté d’aujourd’hui que par la condamn
el aux sentiments de ceux qui passèrent les frontières des nations en guerre pour les conjurer de ne point dévaster les région
r la loi italienne des garanties papales. Sommes-nous donc en état de guerre avec le Vatican ? Non pas. Les catholiques italie
une adhésion officielle des catholiques ni à l’État italien, ni à la guerre  ; il ne représente que lui-même. Et voilà qu’un a
nt que le nouveau ministre des Finances, quoique neutraliste avant la guerre , ne pouvait apporter dans le ministère national q
t embrassé la cause des nations attaquées et flétri les auteurs de la guerre . Il ajoutait que si l’intervention du Pape au Con
eté de l’État italien. Cette loi a subi d’ailleurs, au cours de cette guerre , l’épreuve du feu. Un Conclave et deux Consistoir
rdinal Hartmann. Les faits ont démontré que le Pontife peut en pleine guerre exercer librement son haut ministère. Quelle meil
our les dominer, quel spectacle, dans l’humanité moderne ? Mais cette guerre qui a rendu la masse sublime n’a pas suscité un i
ant Gorizia, le lieutenant Renato Serra. Le problème intérieur que la guerre a posé devant tant de nobles consciences, — à que
a question de participer au conflit européen, un contempteur de toute guerre et, disciple de Benedetto Croce, un neutraliste d
e longs mois de méditation, sur son attitude intérieure en face de la guerre . Ses amis l’annonçaient comme un petit chef-d’œuv
littérateur qui, malgré la folie du monde, ne veut être que cela. La guerre est un fait comme tant d’autres en ce monde ; il
le monde, même pas la littérature. Tous les écrits sortis depuis la guerre , en France comme en Italie, sont là pour lui prou
autant de rhétorique, autant de plaqué, que dans cette littérature de guerre … Et en Italie, d’Annunzio a-t-il écrit quelque ch
s et de mots odieusement vieux et faux… Et dans le monde moral ? La guerre ne change rien dans l’univers moral. Ni même dans
détruit, changé. Mais si peu, pour si peu de temps… Qu’est-ce qu’une guerre , au milieu de ces créatures innombrables et tenac
orique et le plaqué de tant d’hommes de lettres, d’historiens, que la guerre n’avait changés en rien : universitaires, journal
fois fini le bruit de la bataille, une fois passé le tourbillon de la guerre , laissant au milieu du sang, et de l’écho des lam
nalysé l’angoisse de tant d’esprits italiens aux premiers temps de la guerre européenne, par celui qui pensa que l’Italie a dé
iteur y trouve son compte, ce qui n’est jamais à dédaigner. — Avec la guerre présente où s’est engagée l’Italie, M. Gabriel Fa
se, de la campagne italienne et de la physionomie de Bologne armée en guerre contre les avions autrichiens, de Bassano, si cur
en campagne. Ailleurs, il s’intéresse aux aspects de Venise, aussi en guerre , parle de Trévise et de Conegliano, d’Udine, — un
e dei Scalzi de Venise qu’il peut s’élever contre la sauvagerie de la guerre actuelle ; mais on sait que l’église Santa Formos
se décorative intérieure. — Ce sont là, sans doute, de hauts faits de guerre et dont peut se réjouir l’ennemi. Encore prend-il
s que partout ailleurs la littérature n’a chômé en Italie, pendant la guerre . Dans les journaux la disette du papier et la sur
dans les livres et les revues. Je ne parle pas de la « littérature de guerre  » toujours débordante et, en général, médiocre co
ntelligences : j’ai compté jusqu’à neuf collections d’ouvrages sur la guerre , depuis deux sous jusqu’à dix francs. Il y a, dan
si on doit avouer toute la vérité, les seules pages inspirées par la guerre à un écrivain italien qui ne seront pas oubliées
ut publié pour la première fois dans la Voce, avant la déclaration de guerre , analyse l’état d’âme d’un homme nourri de bonnes
rri de bonnes lettres et de hauts sentiments, qui attend et désire la guerre , cette guerre italienne, mais qui est, en même te
lettres et de hauts sentiments, qui attend et désire la guerre, cette guerre italienne, mais qui est, en même temps, supérieur
sé et les immuables destinées des hommes, la radicale inutilité de la guerre . Il y a, dans l’esprit de ce fin lettré, qui étai
agir, combattre, vaincre, mais il ne peut chasser la sensation que la guerre ne changera rien aux choses essentielles : cette
uvissement de la vérité et de la beauté sont choses éternelles : « la guerre ne change rien ». Ce dilemme, qui peut-être n’a
la force des événements et la leçon terrible des choses, à désirer la guerre et à haïr l’Allemagne. Il y a peu d’Italiens qui
re d’un pauvre précepteur égaré dans le grand monde à la veille de la guerre . Aquilino est une espèce de Julien Sorel moins am
la Riviera Ligure (Oneglia. Direct. M. Novaro) continuent, malgré la guerre , à maintenir le culte de la poésie pure : d’autre
ce sujet dans le Secolo : À partir du jour où l’Italie a déclaré la guerre à l’Autriche, j’ai reçu de nombreuses lettres, au
e contre les Alliés. Ils ont même publié un timbre commémoratif de la guerre , sur lequel est imprimé, en allemand et en espagn
lance et de soupçon, dont il ne serait pas facile de venir à bout, la guerre finie, même après une grande victoire. Pour comba
cliné le pacte d’alliance que parce que nos alliés voulaient faire la guerre à l’Europe entière. Tome CXVII, numéro 440,
re. Tome CXVII, numéro 440, 16 octobre 1916 Ouvrages sur la guerre actuelle [I]. La Guerre en Italie. En haute mont
ro 440, 16 octobre 1916 Ouvrages sur la guerre actuelle [I]. La Guerre en Italie. En haute montagne, vol. I, Fratelli Tr
440, 16 octobre 1916, p. 732-740 [732]. La section photographique de guerre de l’armée italienne publie un album d’un puissan
lienne publie un album d’un puissant intérêt documentaire intitulé la Guerre en Italie et dont le volume En haute montagne vie
ume En haute montagne vient de paraître. Le caractère principal de la guerre italienne étant l’action en haute montagne, dont
ée italienne s’y montrent merveilleusement. Bien des aspects de cette guerre en haute montagne sont inattendus. Par exemple, l
ation chez les peuples qui combattent à ses côtés. Ouvrages sur la guerre actuelle [II] Marcel Rouff. Tome CXVII, numéro
732-740 [733]. Gabriel Maugain : L’Intervention de l’Italie dans la guerre actuelle, Paris, Champion éditeur Dans L’Opini
eur Dans L’Opinion italienne et l’Intervention de l’Italie dans la guerre actuelle, M. G. Maugain donne un exposé clair et
nne un exposé clair et utile de la politique italienne au début de la guerre . Avec impartialité, il examine les arguments des
cessités politiques. Henri Charriaut et Amici-Grossi : L’Italie en guerre , Paris, Flammarion, 3 fr. 50 L’Italie en guer
ssi : L’Italie en guerre, Paris, Flammarion, 3 fr. 50 L’Italie en guerre complète et développe l’étude précédente sur le r
t européen et pendant ce conflit. Le drame de conscience d’abord : la guerre éclate, l’Italie vit dans l’angoisse. Interviendr
entes. À cette heure le peuple force ses destinées. L’Italie entre en guerre . Peut-être les auteurs sont-ils un peu trop optim
e religion de la vélocité Je signale à ceux qui se demandent si la guerre a développé le sentiment religieux le nouveau man
plus moderne, bien qu’elle paraisse peu se soucier de la durée de la guerre . Nul doute qu’au cours de votre campagne comme vo
ître « la nouvelle religion morale de la vélocité » de votre « grande guerre libératrice ». « La morale chrétienne, est-il di
cœur de ses compatriotes ? Aujourd’hui règne une nouvelle morale de guerre . Toute lâcheté, si petite soit-elle, tout acte de
numéro 441, 1er novembre 1916 Variétés. Des Photographies de la guerre [extraits] Charles Merki. Tome CXVIII, numéro
allé une très curieuse exposition de photographies se rapportant à la guerre actuelle et qui fournissent une documentation de
de Marsan quelques heures brèves. C’est en somme l’illustration de la guerre , — et comme si l’on avait réussi à concrétiser, à
otre tour, nous ferons un léger commentaire : nous avons eu, avant la guerre , l’esquisse de toutes ces merveilles dans un étab
ue nous avons aimé, et, plus encore, ce que nous avons pensé avant la guerre  : pourquoi des influences antérieures, esthétique
un geste fraternel, dans un geste d’abnégation. Il n’aimait point la guerre  ; il savait qu’elle constitue une grande partie d
r, la poésie d’un Pascoli ne finit pas dans l’esprit des hommes. § La guerre n’a pas beaucoup nui à la renommée de Gabriele d’
n de ces détracteurs, non pas sur la participation de d’Annunzio à la guerre , mais sur ses qualités de romancier et l’influenc
ses détracteurs ; s’il chante encore d’harmonieuses phrases après la guerre , il saura bien en chanter aussi quelques-unes sur
omme par Francesco Laurana, etc. Mais il faudra attendre la fin de la guerre pour admirer cet ensemble si évocateur. Au Mus
ins, est généreusement destiné à soutenir la cause des Alliés dans la guerre actuelle), M. J. Pierpont-Morgan n’oubliait pas l
r, le roi de Naples, lorsqu’il la proposa au Louvre à la veille de la guerre de 1870, et que Pierpont-Morgan avait acquise il
éserve habituelle, leçon de modestie donnée à tous les… profiteurs de guerre  : « Je ne voudrais pas laisser paraître ce petit
. Tome CXVIII, numéro 444, 16 décembre 1916 Ouvrages sur la guerre actuelle. Luigi Barzini : En Belgique et en Franc
ni : En Belgique et en France (1915), suite des « Scènes de la Grande Guerre  », traduction de Jacques Mesnil, Payot, 3 fr. 50
é au second recueil, traduit par M. Jacques Mesnil, des chroniques de guerre de M. Luigi Barzini : investigations d’un esprit
t peut-être moins immédiatement saisissable que celle des « Scènes de guerre  » précédemment parues. Mais aussi l’histoire de l
, avec la défaite et le désespoir durant les premières semaines de la guerre , et de ce coup merveilleux d’audace et d’énergie
3 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
’en est plus que le prétexte aisément négligeable. Ouvrages sur la guerre actuelle. Charles de Saint-Cyr : Pourquoi l’Itali
ie dans la politique européenne durant les années qui précédèrent, la guerre ainsi que sur l’événement de 1915, on consultera
Sociales de Florence, dans une première étude « sur les causes de fa guerre  », qu’il publie dans la Revue des nations latines
Colajanni a justement observé que, pour pouvoir parler aujourd’hui de guerre de races, il faudrait admettre que les États et l
ignore quelle conception opposée ces deux pays ont de l’État et de la guerre , pour ne citer que ces deux idées fondamentales.
t Fichte, toute une école a développé une doctrine de l’État et de la guerre qui est, peut-on dire, propriété exclusive de l’A
inue dans la pensée de Treitschke, pour qui l’État est la Force et la Guerre une invention sainte voulue par Dieu comme remède
se de la morale de notre Joseph de Maistre, et, peu de temps avant la guerre , Jean Richepin, que je m’en voudrais de rapproche
sbourg, chantait devant ces demoiselles des Annales les beautés de la guerre , qu’il appelait de toute son âme à la fois pantal
rs anthropologiques et à la différence des races une influence sur la guerre , on ne saurait davantage, sans altérer la nature
holicisme. En réalité, écrit Colajanni, « ce qui est en lutte dans la guerre actuelle ; ce sont des passions et des intérêts q
ella Volta est d’avis qu’on ne peut trouver une cause économique à la guerre qu’en ce qui concerne l’Allemagne. Il expose tout
l’agriculture. « S’il y a eu un facteur économique dans la présente guerre , écrit Colajanni, il n’a été que le produit de la
croit pouvoir affirmer que le principe des nationalités a préparé la guerre actuelle. Tel a été le ferment — selon lui — qui
outefois le ferment des agitations européennes, faisant considérer la guerre comme le seul moyen de résoudre les questions res
des nationalités n’a été pour aucun belligérant le but initial de la guerre . On l’invoquera, observe Colajanni, après la guer
but initial de la guerre. On l’invoquera, observe Colajanni, après la guerre , surtout comme un moyen d’empêcher les guerres fu
rve Colajanni, après la guerre, surtout comme un moyen d’empêcher les guerres futures en donnant à l’Europe des assises fondées
le nœud de deux sur les trois tensions politiques qui suscitèrent la guerre  : la tension franco-allemande pour l’Alsace-Lorra
vu la mentalité générale, c’est-à-dire les idées sur la force, sur la guerre , sur l’inutilité des petites nations, sur la fonc
e. » Tome CXIX, numéro 448, 16 février 1917 Ouvrages sur la guerre actuelle Marcel Rouff. Tome CXIX, numéro 448,
érouleront autour de la paix. Jules Destrée : En Italie pendant la guerre , G. Van Oest et Cie, 3 fr. 50 Que Jules Destré
Destrée a écrit de jolies pages sous le titre : En Italie pendant la guerre  ! Ici, la politique passe au second plan, point d
ns onéreuses. Il gâche irrémédiablement le métier. Ouvrages sur la guerre actuelle. Robert Vaucher : Avec les armées de Cad
llustration, suivi les opérations italiennes depuis la déclaration de guerre jusqu’à la prise de Gorizia. Ses récits sont clai
lge, à Brangwyn et à l’école anglaise, qu’il avait ouvertes depuis la guerre , il vient d’adjoindre quatre autres salles, l’une
, offerts par de généreux donateurs, des deux grands poètes que cette guerre a encore magnifiés : le regretté Verhaeren, peint
en France. On est convaincu, à l’étranger, qu’on lui doit l’entrée en guerre de l’Italie. La motivation de la croix de guerre
lui doit l’entrée en guerre de l’Italie. La motivation de la croix de guerre que le général Lyautey lui a tout dernièrement dé
illé les sentiments et exposé les raisons qui rendaient inévitable la guerre . Son rôle a été tout à fait semblable à celui de
za. C’est une longue et fatigante rêverie entrecoupée de souvenirs de guerre et de France, où il est surtout question des chie
et la poésie populaire arabe. Rentré en Italie au commencement de la guerre , il fait, dès le mois de mai 1915, son devoir de
faut-il lui demander davantage ? Littérature savante Malgré la guerre , la littérature qu’on peut appeler « savante » ne
ntales de l’Italie se sont laissé entrevoir avant comme pendant cette guerre . Au mois de septembre 1913, à la suite d’une camp
u gain légitime que sa participation lui eût valu en Orient. Après la guerre de Tripolitaine et la guerre des Balkans, on pouv
ipation lui eût valu en Orient. Après la guerre de Tripolitaine et la guerre des Balkans, on pouvait prévoir de sérieuses diff
tous ? Les questions d’Orient qui dériveront de la liquidation de la guerre seront toutes susceptibles d’un arrangement amica
i, comme nous le croyons, elle s’est faite profonde au cours de cette guerre et subsiste après le traité de paix, elle s’étend
des Slaves. Quelle que soit la forme politique qu’obtiennent après la guerre les différents éléments slaves à l’est de l’Adria
écartera tout péril commun, nous le disions plus haut, quand après la guerre il se présentera cette fois sous la forme économi
rrence économique. Les nations qui sauront prendre au lendemain de la guerre les meilleures positions sur le champ commercial
llement en faveur de l’action franco-italienne dans le monde après la guerre , que non seulement il n’est pas permis de le négl
omporte se dégage d’elle-même. On a suffisamment dit et répété que la guerre actuelle était la lutte de deux principes de civi
a donné assez de témoignages de sympathie et d’approbation pendant la guerre , pour que nous hésitions à redevenir nous-mêmes e
s accablants. Je le suivrai volontiers. De toute cette littérature de guerre où s’exercent tant de plumes à l’aveugle, — et qu
, roulé dans les ténèbres. Je rappelais, aux premières périodes de la guerre , en constatant l’extinction des Lettres, que de t
guerre, en constatant l’extinction des Lettres, que de très violentes guerres , auparavant, n’avaient point vu cependant la mort
ns le Matin, le 21 septembre 1906, à une époque où on ne pensait à la guerre que d’une façon très problématique. Cette page s’
se de M. Victor Augagneur : Si l’Allemagne est si formidable dans la guerre , si elle a été si envahissante dans la paix, c’es
nt avec raison de l’énorme renchérissement du vin que nous a amené la guerre . Qu’on se console en lisant ce qu’à 66 ans, Pétra
ance seule se montra récalcitrante, et ne donna pas sa subvention. La guerre a changé cet état de choses ; l’Italie a mis sous
Messine. Il est question d’internationaliser ce laboratoire après la guerre . Eugenio Rignano : Pour une quadruple entente
le commerce, doit échapper au danger de l’emprise allemande. Avant la guerre l’Allemagne faisait tous ses efforts pour monopol
er à conserver bien vives les haines et les rancœurs soulevées par la guerre  ; il désire une coopération entre les divers peup
faire : l’Internationale, loin de mourir, aura certainement, après la guerre , de nombreuses imitatrices ; mais il sera de tout
dversaires, qui ont toujours reconnu son parfait désintéressement. La guerre suspendit une procédure languissante : la reprise
ire : « Expansion, expansions… » et « Autorité et liberté en temps de guerre  ».   Échos. Papillons de guerre Mercure. To
« Autorité et liberté en temps de guerre ».   Échos. Papillons de guerre Mercure. Tome CXXI, numéro 455, 1er juin 1917,
uin 1917, p. 566-576 [572-573]. M. Leblanc, qui a créé un musée de la guerre , est concurrencé en Italie par M. Emanuele Sella,
timbres spécimens ou papillons dont on fait usage en Italie depuis la guerre . M. Sella les a divisés en diverses catégories. L
caractéristiques de tous ses films admis chez les Alliés en temps de guerre , nous a fait à ce propos les déclarations suivant
es retentissants signés Clausewitz, Bernhardi et d’autres noms que la guerre rendit illustres et qui ont façonné, en Allemagne
é, en Allemagne, l’esprit de toute une génération. Dès le début de la guerre , dans les paroles et les actes du gouvernement im
datore… Une Université à Nice Il est question de créer après la guerre une Université à Nice. Cette grande ville, qui a
tuelles entre les deux pays latins deviendront plus étroites après la guerre . On pourrait aussi y faire place à des enseigneme
e la critique large et judicieuse. Échos. Le Latin, l’Italie et la guerre Mercure. Tome CXXII, numéro 460, 16 août 1917,
’Oxford, sir Herbert Warren parla en latin du peuple italien et de la guerre qu’il soutient. Italus, interea, ut olim, de suo
érons, à cœur de prévenir ces difficultés futures. Ouvrages sur la guerre actuelle. Ettore Ponti : La guerre des peuples et
cultés futures. Ouvrages sur la guerre actuelle. Ettore Ponti : La guerre des peuples et la future confédération européenne
1917, p. 137-151 [142]. Le livre du sénateur italien Ettore Ponti, La guerre des peuples et la future confédération européenne
Austro-Allemands ; qui a perdu son âme la sauvera. Ouvrages sur la guerre actuelle. Luigi Barzini : La Guerre moderne, Payo
me la sauvera. Ouvrages sur la guerre actuelle. Luigi Barzini : La Guerre moderne, Payot, 3,50 Charles Merki. Tome CXXII
149]. De M. Luigi Barzini, on a publié encore un curieux ouvrage : La Guerre moderne, sur terre, dans les airs et sous les eau
bilan des nouvelles méthodes de combattre, des nouveaux procédés. La guerre moderne a pris des formes inattendues, dit l’aute
ou à peine ; on arrête les armées avec des réseaux de fils de fer. La guerre de tranchées a pris naissance dans l’immobilité d
de curieux tableaux de la vie à bord d’un sous-marin, les trucs de la guerre sous l’eau, — par exemple à propos des torpilles
dont fait montre l’humanité depuis qu’elle est sur « le sentier de la guerre  ». L’auteur de ces récits s’intéresse d’ailleurs
7, p. 183-192 [185-186, 188-189, 189-190]. À propos de la peur à la guerre Le général italien Giulio Manzoli racontait de
ivre ou une revue dont le titre lui échappe : « En Crimée, durant la guerre contre la Russie, autour de Sébastopol, un groupe
aujourd’hui capitaine dans l’armée française et décoré de la croix de guerre , de la Légion d’honneur et de la médaille italien
serviront à la constitution d’une nouvelle société de vétérans de la guerre actuelle. Paesiello en Russie L’auteur célè
our mon compte. D’abord, il y a des traités, condition de l’entrée en guerre de l’Italie. Oserai-je ajouter aux considérations
quées par les Italiens la futilité d’un scrupule personnel ? Avant la guerre , quelques publicistes français, montrant à l’Ital
rait quelque pharisaïsme à le lui contester aujourd’hui, alors que la guerre n’a fait qu’ajouter un argument puissant de strat
econnu. Traduit de l’italien par m. C. martin. Ouvrages sur la guerre actuelle. Capitaine Canudo : Combats d’Orient, Ha
teintée de mysticisme qui n’était pas sans charme. À la veille de la guerre , il avait publié les Discorsi Militari (Firenze,
stiques ou symboliques qu’on peut tout de même lire, surtout quand la guerre ne figure pas parmi les ingrédients obligés ; mai
oujours des romans, mais qui ne sont pas, heureusement, des romans de guerre . Il y a le roman autobiographique : Ettore Spiomb
rrado Alvaro, enfin, avec Poesie in Grigioverde, fait de la poésie de guerre qui n’est pas gâtée par la rhétorique et où l’on
ilan, Treves M. Luigi Tonelli a voulu donner un aperçu, pendant la guerre , de la France contemporaine. Dans son livre, Lo S
langue à laquelle, il faut le dire, les autorités italiennes font la guerre bien à tort, car le particularisme dialectal n’a
sait qu’il dicte lui-même ses communiqués depuis le second jour de la guerre italienne. On lui avait donné un écrivain fin let
rner les brèves communications de l’État-Major et, le premier jour de guerre , ayant rédigé le premier communiqué le soumit au
si bien qu’un brave paysan des Abruzzes, peu au fait des choses de la guerre , voulut donner le nom de Firmato à son fils nouve
e nom. Tome CXXIV, numéro 467, 1er décembre 1917 L’Esprit de guerre en Italie Jean Alazard. Tome CXXIV, numéro 467
s de la paix à tout prix, les plus enflammés eux-mêmes crurent que la guerre ne durerait plus très longtemps, que l’interventi
es difficultés de la tâche et, se rendant compte des conditions de la guerre moderne, mesurèrent l’ampleur des sacrifices néce
au fur et à mesure que la retraite russe s’accentua. Partie pour une guerre qu’elle avait d’abord espérée courte, l’Italie du
la nation entière ce que l’élite avait saisi d’emblée. L’« esprit de guerre  » est peu à peu devenu ardent sur toute la terre
’Italie passait, sans fortes secousses, de l’état de paix à l’état de guerre . La vie du pays n’en souffrait pas au même degré
it la situation actuelle. C’est un des aspects les plus curieux de la guerre , ce besoin qu’a le peuple italien d’être convainc
us de véritables « consultations » sur les résultats financiers de la guerre , et les ont réunis en de petits « tracts » riches
u’on commencerait à songer à des réformes précises. La déclaration de guerre du mois d’août fit évanouir ces espérances. Leur
uvernement central. Malgré cette pénible situation, la déclaration de guerre du 23 mai 1915 fut accueillie avec calme. Les mob
les mêmes compensations que le Nord ou le Centre : les industries de guerre sont à peu près inconnues chez eux ; il n’y a que
du mauvais rendement des récoltes. « Nous sommes très frappés par la guerre , disait l’un d’entre eux, mais cependant il n’y a
pendant il n’y a pas de défaillance chez nous. Nous espérons de cette guerre la disparition d’un danger dont nous avons enfin
les Pouilles, en Sicile, en Calabre et dans le pays napolitain. Cette guerre devra élargir la mentalité des gouvernants et leu
nduite de leurs compatriotes sur le front et qu’ils en sont fiers. La guerre a révélé la valeur individuelle du soldat italien
nonchalance dans la vie militaire. Or, l’expérience de deux années de guerre a prouvé leur intrépidité et leur vaillance. Puis
rovinces méridionales espèrent une amélioration de leur sort après la guerre . Et c’est ce qui contribue à soutenir leur moral,
d’Ambrosini et rien d’autre à signaler. Ce sont les correspondants de guerre qui ont la mission de raconter au grand public ce
des batailles de première ligne. L’institution des correspondants de guerre est beaucoup mieux organisée qu’en France : les l
ella Sera. Barzini est d’ailleurs le type parfait du correspondant de guerre . Ayant assisté à l’évolution de tous les conflits
so et aux Alpins du Trentin l’hommage qu’ils méritent. Au début de la guerre on se plaignait souvent en Italie qu’on n’insistâ
té conférés les pleins pouvoirs. Pendant les deux premières années de guerre une session parlementaire s’est presque toujours
quelques giolittiens ou quelques socialistes officiels sur l’état de guerre . Ils déchaînent des tumultes, et les journaux « b
res des ex-neutralistes, décidés à renverser le ministère qui fait la guerre . Des intrigues de ce genre n’auraient d’ailleurs
athie ministérielle. Un des plus acharnés à combattre les cabinets de guerre a été pendant longtemps l’ancien directeur de l’A
t en effet une harangue où M. Ferri déplorait ce qui était arrivé, la guerre et ses tristes conséquences. « Ah ! s’il n’y avai
ourette ». Son évolution est une des plus intéressantes auxquelles la guerre nous ait permis d’assister. Il était avant 1914 l
ront unique et mué en véritable apôtre. Convaincu que le Ministère de guerre pouvait rencontrer à chaque instant les obstacles
u nationaliste Medici del Vascello, tous désireux d’intensifier une «  guerre sacrée ». Ce fut le groupe de « l’Azione Nazional
de force pour jouer un rôle important. À vrai dire, la « politique de guerre  » n’a jamais été sérieusement menacée par les int
ent dans les couloirs de Montecitorio des plaintes sur la durée de la guerre , et les sacrifices qu’elle impose. Mais dès que l
intervenaient dans les débats, c’était au moment où le « Ministère de guerre  » était menacé. Non pas qu’ils eussent l’espoir d
était inévitable ». « Neutralité négociée signifiait pour l’Italie la guerre . Je suis certain, dit M. Nitti, que les hommes qu
tralistes se sont ralliés rapidement à la politique du « Ministère de guerre  », il est resté bien des irréductibles, qui penda
e plateau de la balance où s’accumulent les capitaux de l’Entente. La guerre actuelle n’est donc, après l’entrée en ligne de l
ens au point de vue théorique. « Leur premier mouvement en face de la guerre a été un mouvement de recul, a-t-on dit73. Il y a
dirigeants cantonnés dans leur souverain mépris pour la politique de guerre . La plupart ont songé à leurs intérêts personnels
e très bien informé, il utilisa sa puissance contre les ministères de guerre . Il est vrai qu’on n’y trouvait plus la signature
adition d’hostilité à l’Austro-Allemagne, qui s’est accentuée avec la guerre , le second poursuivant implacablement tout ce qui
evue. Le rôle important qu’il a joué à la veille de la déclaration de guerre , il le joue encore ; il calme les nerfs du public
e l’Italie, elle ne modifia pas sa ligne de conduite. Mais lorsque la guerre eut été déclarée, elle en arriva peu à peu à sout
été déclarée, elle en arriva peu à peu à soutenir les « Ministères de Guerre  ». À l’encontre de la Stampa, la Tribuna accepta
les opérations militaires qu’il publiait dans les premiers mois de la guerre européenne ? Ils étaient remarquables d’intellige
l’être d’un grand organe démocratique, il a affirmé au cours de cette guerre d’exceptionnelles qualités de journaliste. Très p
sser leur prestige. Combien d’articles ont paru depuis le début de la guerre , mettant en parallèle le Parlement et la Nation,
motion provoquée par la retraite roumaine, les éléments hostiles à la guerre en profitèrent pour répandre des nouvelles tendan
aient uniquement soucieux de retrouver le « dolce vivere » d’avant la guerre . Cette campagne fut salutaire. Puis vint la ruptu
les fautes des derniers mois de 1916. Dans un bel article intitulé «  Guerre au règne de la guerre », M. Malagodi exprima l’op
rs mois de 1916. Dans un bel article intitulé « Guerre au règne de la guerre  », M. Malagodi exprima l’opinion de l’immense maj
t le plus attachés aux vieilles conceptions pacifistes ? Justement la guerre des États-Unis était avant tout « la guerre du pa
pacifistes ? Justement la guerre des États-Unis était avant tout « la guerre du pacifiste exaspéré ». « Aujourd’hui la révolut
rd’hui la révolution russe et l’intervention américaine font de cette guerre une véritable guerre de délivrance, continue M. M
russe et l’intervention américaine font de cette guerre une véritable guerre de délivrance, continue M. Malagodi. Et alors per
cart, c’est pour les socialistes rester comme perdus dans le vide. La guerre , avec son idéal sacro-saint, les a même dépouillé
misérable contrebande, c’est-à-dire l’espérance de profiter après la guerre , dans un intérêt électoral, des sacrifices inévit
et l’importance de la lutte, et ils se sont fait un état d’esprit de guerre qui égale, en solidité, celui des autres peuples
t n’ayant pas de charbon, il fallut faire « des miracles » ; avant la guerre , elle ne produisait que 800 000 tonnes d’acier, c
aux besoins des familles des soldats et adoucir les souffrances de la guerre . Leurs attributions sont très diverses. Peu à peu
us de 9 millions et Gênes près de 6 millions. On s’est intéressé à la guerre sous toutes ses formes. On a intensifié la produc
i dans son industrie, ni dans sa science. L’opposition brutale que la guerre a fait naître entre deux conceptions de la civili
n sentimental qui entraîna le peuple italien, après la déclaration de guerre d’août 1914, est venu s’ajouter l’élan intellectu
vidualité et de son originalité. M. Borgese, qui n’était pas avant la guerre un ami de l’Entente, a été un des premiers à fair
posées à celles des milieux démocratiques. « Ce n’est pas la dernière guerre du Risorgimento que nous faisons, dit Coppola, ma
uerre du Risorgimento que nous faisons, dit Coppola, mais la première guerre de l’Italie comme grande puissance, la guerre con
ppola, mais la première guerre de l’Italie comme grande puissance, la guerre contre l’impérialisme allemand pour l’impérialism
e penser, les nationalistes italiens ont confiance dans l’issue de la guerre actuelle ; l’expansion de leur pays y trouvera to
xistence, mais un problème de puissance ». Une des conséquences de la guerre doit être de fournir à l’Italie les moyens de se
ir se ressentira beaucoup de l’élan qui a été donné aux industries de guerre . Les nombreuses fabriques de munitions qu’ont été
a pour lui la jeunesse, et les grandes espérances de la jeunesse. La guerre actuelle lui a donné, en même temps qu’une excell
d’Europe : voilà quels ont été à nos yeux les heureux résultats de la guerre actuelle. L’« esprit de guerre » s’est donc dével
à nos yeux les heureux résultats de la guerre actuelle. L’« esprit de guerre  » s’est donc développé avec continuité, en Italie
itoire ennemi, il pouvait continuer à discuter sur la nécessité de la guerre  : on était à l’abri. Mais une fois forcée la lign
dans leur esprit, de l’impérialisme germanique. Elles tireront de la guerre les mêmes conclusions, et seront fatalement amené
sions, et seront fatalement amenées à conduire, côte à côte, après la guerre , la même lutte avec la même énergie. Histoire.
il que nous venons d’assister à une brusque et violente reprise de la guerre de mouvement sur un théâtre où les difficultés de
Le groupe d’armées italiennes de l’Est tendait depuis le début de la guerre tous ses efforts vers la route de Trieste, à trav
Sacchi, ministre de la justice, pour réprimer la propagande contre la guerre , vint trop tard, à une heure où le mal était déjà
héorie de gouvernement qui, pour la politique intérieure d’un pays en guerre , n’est pas dissemblable de celle qui a obligé M. 
à presque tous les ministres les uns après les autres, à celui de la Guerre , le général Giardino, à celui des Affaires Étrang
stes », avait exposé le programme que devrait avoir tout « cabinet de guerre  », adressant quelques aimables paroles eux social
la Vénétie : et ceux qui jusqu’alors avaient suivi l’évolution de la guerre avec indifférence ont compris tout le danger que
de rabattement, et étant donnée la façon dont ce pays était entré en guerre , il aurait pu y avoir des récriminations, pour ne
se permettaient de discuter sur telle ou telle question concernant la guerre , aujourd’hui ils ne discutent plus ; mais ils aff
u’on songe à leur raisonnement : « En mai 1915, nous avons dit que la guerre contre l’Austro-Allemagne était une entreprise tr
que l’a dit M. Nitti dans son discours du 20 octobre, qui a voulu la guerre . Nous nous sommes inclinés. Maintenant nous nous
y a que des Italiens. » La Stampa, qui eut durant deux ans et demi de guerre une attitude souvent équivoque, tient à peu près
itiques aux théoriciens, aux philosophes qui, avant la déclaration de guerre , avaient des tendances nettement germanophiles, e
ns disparaissent avec rapidité, consumés qu’ils sont par le feu de la guerre , qui, brûlant ce qu’il y a de plus mauvais en nou
les raisons qui ont poussé l’Italie dans le conflit, sur ses buts de guerre , sur ses revendications territoriales et maritime
epuis quarante-sept ans comme un pays sujet. La Prusse, bien avant la guerre , s’est arrogé le droit d’exproprier les Polonais
t de lourds sacrifices et en restant exposée à de graves périls. À la guerre , les occasions de terrasser un adversaire puissan
en un mot, tout ce qu’illustrait d’une manière si merveilleuse cette guerre au chat perché. L’événement a révélé la fragilité
désastre à la seule attitude de ces troupes. Il est arrivé, dans les guerres du passé, lorsque les armées étaient composées en
i les troupes, dont la correspondance depuis les premiers jours de la guerre est soumise à une censure extrêmement rigoureuse.
tous les Alliés, sur le front italien est né un organe, le conseil de guerre interallié de Versailles, dont il serait de la de
il soit besoin de la leçon d’une nouvelle épreuve. Ouvrages sur la guerre actuelle. G.-A. Borgese : L’Italie contre l’Allem
tude récemment parue sur le rôle et les ambitions de l’Italie dans la guerre présente : l’Italie contre l’Allemagne, M. G.-A. 
irilité, et M. Borgese développe les raisons qu’elle eut de partir en guerre , — après des débats multiples. Je passerai sur de
uteur. Il parle de la vanité des prévisions qui ont été faites sur la guerre , mais croit pouvoir annoncer quand même la failli
pu choisir un symbole plus expressif de leur civilisation et de leur guerre que les gaz asphyxiants. On a l’impression que to
vons cependant à la conclusion, mais qui paraît plutôt diffuse. Si la guerre finit bien, les nations coalisées auront échappé
’eux-mêmes ; et il examine l’état et l’avenir des diverses nations en guerre , la fédération des colonies anglaises, etc… Quant
nglaises, etc… Quant à l’Italie, le conflit présent est pour elle une guerre de libération, de rachat. Elle veut vivre désorma
d’Arras où Biberstein fut tué. Il exprime sans feinte l’horreur de la guerre et le désir ardent que ce soit la dernière… Franc
mmencement d’aveu et de mea culpa pour les fautes de l’Allemagne. “La guerre a ouvert les yeux, dit-il, sur notre effrayante U
ons justifiée… Espérons que ce ne sera pas le dernier profit de cette guerre que l’Allemagne fera un retour sur elle-même, che
é de laquelle le vulgaire ajoute foi. 70. Le Midi de l’Italie et la guerre (Revue des Nations latines, 1er nov. 1916). 71.
4 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
e CXXV, numéro 469, 1er janvier 1918 Les Argots militaires de la Guerre à l’Étranger [extrait] Albert Dauzat. Tome CX
anvier 1918, p. 56-69 [68-69]. […] En Italie, l’argot militaire de la guerre n’a encore été l’objet d’aucune étude. Est-ce à c
l est bon de rappeler que les diverses unités ont conservé pendant la guerre un recrutement régional. Des renseignements intér
ens et des mots piémontais. Un grand nombre étaient en usage avant la guerre , comme les expressions italiennes suola, viande (
ou l’influence française, qui a fourni également à l’Italie depuis la guerre , le fronte (« front » au sens militaire, masculin
t instruite par notre douloureuse expérience des sauvages procédés de guerre germaniques, le gouvernement italien, il est vrai
a commission supérieure des Beaux-Arts, lieutenant du génie depuis la guerre et attaché au bureau des fortifications de Venise
, les plus émouvantes et les plus douloureuses de l’histoire de cette guerre et constitue avec la liquéfaction russe une dure
dure leçon pour nous. D’aucuns sont allés partout répétant que cette guerre était une guerre de matériel, où la victoire revi
nous. D’aucuns sont allés partout répétant que cette guerre était une guerre de matériel, où la victoire reviendrait à celui d
dès le principe à l’intervention, à ce qu’ils considéraient comme une guerre d’agression et d’impérialisme, ils n’ont jamais d
générales, qui pouvaient justifier l’intervention de l’Italie dans la guerre aux côtés des Alliés, dans la grande croisade con
ysme : Le bovarysme, m’écrivait-il récemment, m’est apparu depuis la guerre comme une notion dont les exigences sont inexorab
outes les ignominies par quoi l’Allemagne s’est déshonorée dans cette guerre . Voilà de vivantes réalités ! Les marxistes itali
phrases sonores de certains de nos journalistes ou de nos orateurs de guerre à la torpide logomachie marxiste des rédacteurs d
ations locales et aux municipalités socialistes le « sabotage » de la guerre , par un De Giovanni, député de Turin, qui, couver
fils, votre mari, toujours au front ? Quel malheur ! Et cette maudite guerre qui ne finit pas ! Et pourquoi, mon Dieu ? À caus
e à deux tranchants. Imagine-t-on le moral de soldats condamnés à une guerre aussi dure que cette guerre d’Italie et qui jamai
-t-on le moral de soldats condamnés à une guerre aussi dure que cette guerre d’Italie et qui jamais n’ont la joie d’un congé ?
urs été des plus brillants. Sur le tard, on s’avise en Italie qu’à la guerre comme en toutes choses, le ventre, selon la parol
prévoyant l’octroi des terres aux soldats paysans à leur retour de la guerre , ou à leur famille, des dégrèvements d’impôt à le
t Florence qui n’ait jamais donné une adhésion totale et unanime à la guerre de libération. Ce n’est plus un secret pour perso
, quelques centaines d’hommes employés jusqu’alors dans les usines de guerre . Que pouvait être leur moral, sinon celui de révo
ernier effort qu’on réclamait d’eux et que, le plateau étant pris, la guerre serait finie. L’ennemi était admirablement rensei
a. Ceci n’est pas fait pour nous étonner outre mesure. Au début de la guerre , les Allemands, qu’on s’en souvienne, ont fabriqu
i peut ! dans les cantonnements. Quelques-unes de ces basses ruses de guerre ont pu être démasquées. Les armées de l’Isonzo et
tu ? » Ils répondaient tranquillement : « Alla casa. À la maison ; la guerre est finie, n’est-ce pas ? » Cependant, à mesure q
es apprenaient de quel monstrueux stratagème, de quelle basse ruse de guerre ils avaient été victimes, comment Allemands et Au
IIe armée italienne restera comme une des plus belles choses de cette guerre . Et voici un trait peu connu de l’héroïque folie
er. Tome CXXV, numéro 471, 1er février 1918 Ouvrages sur la guerre actuelle [extraits] Charles Merki. Tome CXXV,
isation et de ses quelques jours de campagne, la première année de la guerre . — Déjà en 1870-1871, les Garibaldiens étaient ve
Vavray-le-Petit, qui présentait le navrant spectacle des ruines de la guerre , avec ses maisons partout incendiées, écroulées ;
Garibaldi quand elle fut ramenée à Rome. L’Italie bientôt entrait en guerre à nos côtés ; les Garibaldiens revinrent et, aprè
es et nous a coûté si cher aux premiers mois du conflit. C’est que la guerre devait s’apprendre ; qu’il fallait chercher non à
à nos amis italiens de leur effort personnel aux premiers mois de la guerre , comme ensuite de l’intervention du pays, qui a p
est aussi bien le règlement d’une vieille dette. H.-G. Wells : La Guerre et l’Avenir, Albin Michel, 3.50 [extrait] Ce q
’outre-Rhin, nous dit d’autre part H.-G. Wells, dans son livre sur la Guerre et l’Avenir, c’est l’idée que les neutres doivent
ie, et l’oppose à la réalité. Il va donc voir ce qu’est réellement la guerre , sur invitation, et d’abord sur le front italien.
nversation, intéressante sans doute, mais qui n’était qu’à côté de la guerre . — Nous arrivons à ses tableaux du « front de l’I
vé, puis parle des villes italiennes qui ont eu à souffrir déjà de la guerre , comme Vérone et Venise. […] À l’étranger. À
mots glorieux faciles et vides. Il ne faut pas se dissimuler que la guerre actuelle, quelle que soit son issue, réservera de
parfois l’a stimulé. À ce propos, il faut noter qu’on verra après la guerre un démographique, sur lequel il ne semble pas que
robablement supérieure à celle de la France. En effet, au cours de la guerre , la population italienne a dû s’accroître, non se
sorte que cette population qui était de 35 millions à la veille de la guerre , sera au moins de 37 millions après la guerre, le
lions à la veille de la guerre, sera au moins de 37 millions après la guerre , les pertes d’hommes au feu ayant été (relativeme
magne ; 3° par la mortalité civile, toujours accrue dans les temps de guerre , mais qui aura été particulièrement élevée dans l
a population de la France, qui était de 39.600.000 habitants avant la guerre , au-dessous de 37 millions. Et même en admettant
que les batailles de la Marne et d’Ypres. Il n’y a rien eu dans cette guerre de plus dramatique et en même temps de plus gros
tes, qui pourraient conduire à de graves déboires. Ouvrages sur la guerre actuelle. Paul Adam : La Terre qui tonne, Chapelo
méro 472, 16 février 1918, p. 711-727 [720-722]. Sur les choses de la guerre actuelle, Paul Adam a publié un volume d’impressi
nous avons été parfois gratifiés au cours de cette longue période de guerre , et si elle n’enlève rien à l’ouvrage, ne modifie
César Borgia Dernièrement un de nos grands, très grands, hommes de guerre disait à un de ses pairs : « Il nous manque un Cé
on mystérieux qui tue sans laisser de traces. » Et les deux hommes de guerre , autrefois on disait « foudres », continuèrent à
a été dominée par une idée : consolider la position du « ministère de guerre  » et lui donner un peu de l’énergie qui lui avait
s’unir fortement : ceux qui en mai 1915 s’étaient prononcés contre la guerre menaçaient de les évincer de nouveau dans les vot
ent décidés à soutenir la même politique : continuer énergiquement la guerre , et empêcher que le revers d’octobre ne fût explo
. L’auteur se demandait si tous les sacrifices de deux ans et demi de guerre avaient été faits en vain, et si l’on devait reto
ux peuvent épiloguer à l’infini. Interrogé sur son attitude durant la guerre , il se contenta de répondre qu’il n’était pas « f
que le démembrement de l’Autriche ne faisait pas partie des « buts de guerre  » des Alliés. La presse italienne essaya aussitôt
al des troupes par suite de l’attitude d’opposition irréductible à la guerre , prise par le parti socialiste. En revanche, il a
lage du Lusitania et dont plusieurs correspondants, au cours de cette guerre , ont fait preuve d’une germanophilie par trop zél
olittiens neutralistes, les cléricaux, ennemis avérés ou cachés de la guerre , sont devenus, depuis la retraite sans réticences
rt simples : Oui ou non, approuve-t-il l’Italie d’être entrée dans la guerre au côté de la France, de l’Angleterre, de la Belg
lie que mon contradicteur. Il y a passé deux ans et demi durant cette guerre . En outre, d’Arsac n’est pas suspect de socialoph
ançais doit sa fondation à la vénérable mère Barat, une héroïne de la guerre de 1870. Malgré cela la princesse allemande y a a
e solennel avec ce motif : « Chargé de la sauvegarde dans la zone de guerre de tout ce qui a de l’intérêt pour l’art et pour
M. Jean Ajalbert nous rapporte l’image vivante de l’Italie pendant la guerre , que précisent encore des dessins de Raffaëlli, V
e 1915, et je vais même suivre l’ordre qu’il indique. i° L’entrée en guerre de l’Italie. La violation de la neutralité belge
nt. Par l’article 16, le gouvernement italien s’engageait à entrer en guerre dans un mois au plus tard. Après le 4 mai (ruptur
r », j’ai vu moi-même Louvain et ai visité les lieux où avait sévi la guerre entre Bruxelles et Anvers. J’ai relaté ce qui se
uit les deux admirables livres de Luigi Barzini : Scènes de la grande Guerre , qui contiennent les plus belles pages que l’on a
sont de m’exposer aux calomnies et aux insinuations des gens dont la guerre a obscurci la conscience. Veuillez agréer, Monsie
sance. Tome CXXVI, numéro 476, 16 avril 1918 Ouvrages sur la guerre actuelle. Éric Allatini = Savoia, la Guerre des C
1918 Ouvrages sur la guerre actuelle. Éric Allatini = Savoia, la Guerre des Cimes, l’Édition Française, 30 rue de Provenc
à signaler encore le récit qu’a publié M. Éric Allatini : Savoia, la Guerre des Cimes, qui donne des faits et tableaux des tr
. Éric Allatini raconte qu’il s’engagea d’enthousiasme au début de la guerre . Exubérant, loquace, démonstratif, il eut assez d
et de drapeaux ; partout la foule exultait ; c’était « la fête de la guerre  » dont nul ne pouvait prévoir la longueur. Notre
lui réponde : i° Père de trois enfants, n’ayant été astreint avant la guerre à aucune obligation militaire, j’appartiens à une
dement la réalité, la juste cause que défendent les Alliés dans cette guerre qui est au-dessus de tous les nationalismes. Cett
njurée. Tome CXXVII, numéro 478, 16 mai 1918 Ouvrages sur la guerre actuelle [extraits] Henri Mazel. Tome CXXVII,
en sous-titre L’effort économique et financier de l’Italie pendant la guerre . Quel effort, en un sens, a été plus considérable
s’éclairant chaque jour. L’Italie de 1916, au moment de son entrée en guerre , était différente de l’Italie de 1918. Certes, el
’hui tout cet ancien kaisérisme est dissipé ; à la dure épreuve de la guerre , l’Italie s’est purifiée, et désormais elle est t
me et contre ceux qui sont susceptibles de faire de la contrebande de guerre est en ce moment la principale préoccupation du g
sur la ligne de conduite du parti socialiste officiel vis-à-vis de la guerre , mais maintenant il y a de bonnes raisons pour ne
la sainte théorie sur lequel ils seront placés depuis le début de la guerre . Évidemment le prolétariat russe se trouve dans u
nale, la tête haute, sûr d’avoir défendu pendant les quatre années de guerre la politique qu’il fallait défendre. Lorsque le M
ences, même les plus désastreuses ; dédaigneux des contingences de la guerre , l’Avanti relègue les « communiqués » à la fin de
politique observe la plus absolue réserve pour tout ce qui touche la guerre . Un des meilleurs moyens d’organiser dans le pays
uvernement sur tous les produits nécessaires à la vie de la nation en guerre devient une nécessité absolue ; dans les question
i n’en ont pas, s’occuper de l’achat des moyens de production dont la guerre fait diminuer le nombre ; rendre l’État présent p
aris, il y a un grand nombre d’œuvres d’art évoquant des épisodes des guerres de l’Indépendance italienne et des figures typiqu
s pierres et le peuple clairsemé qui la parcourt… Ouvrages sur la guerre actuelle. Jules Destrée : Figures italiennes d’au
l fait œuvre d’historien. Par lui nous connaissons les origines de la guerre en Italie. Nous voyons comment les Italiens se dé
ite République d’abord et, plus récemment, à l’Humanité. Peu avant la guerre , il retrouva sa fille qu’il n’avait plus vue depu
t Amilcare Cipriani. « Eja, Eja, Eja, Alalà ! » C’est le cri de guerre des aviateurs italiens ; (eja se prononce eïa) c’
a se prononce eïa) c’est d’Annunzio qui l’a créé. Eja était le cri de guerre italien médiéval. Les sentinelles criaient dans l
! et les échos répétaient : Eja vigila ! Eja, ce fut aussi le cri de guerre des croisés de la péninsule. On le fait venir du
e par l’évocation des gloires romaines égalées par les héros de cette guerre , entre lesquels domine Luigi Rizzo qui ante alio
père Rocci parle, dans une langue antique, des plus récents engins de guerre . Voici par exemple en quatre vers la description
ommes que réunissait le Congrès de Rome, tous n’étaient pas, avant la guerre , de hautes autorités chez eux, que si certains mê
r quoi de plus italien que l’histoire de cette petite cité. Durant la guerre de la ligue de Cambrai, Venzone, ce fut les Therm
e (mai) : M. B. Croce : « Sur l’attitude des intellectuels pendant la guerre . » […] À l’étranger. Italie. L’Italie et les S
ai, ce qui avait rendu le troisième anniversaire de la déclaration de guerre italienne plus émouvant que les précédents, ç’ava
ait tout le problème, c’était ce « Delenda Austria ». « Le nœud de la guerre européenne tout entière est là, avait dit le Corr
beaucoup d’autres, d’une Autriche forte faisant contrepoids, après la guerre , à une Allemagne forte. Ce qui était désormais év
y a deux ans. Il aurait été logique en effet, après avoir déclaré la guerre à l’Autriche, de chercher de suite nos alliés non
uisqu’il fallait avant tout « vaincre et seulement vaincre pendant la guerre , et se préparer aussi éventuellement à une nouvel
llement à une nouvelle et définitive victoire sur l’Autriche après la guerre  ». De son côté, M. Raffini, au nom des Italiens,
 Il y a une raison de nature spirituelle, a-t-il dit, c’est que cette guerre nous a fait vivre une vie si intense que les mois
on mettait sous leurs yeux leurs anciennes opinions sur la patrie. La guerre nous a enseigné la réalité de ce vocable sublime
louve qui rappelle l’origine de la ville. Morte au commencement de la guerre , la bête symbolique n’avait pas encore été rempla
ux gourmets, mais la louve est inattendue. Il est vrai, que depuis la guerre , la belle Tarente est devenue une ville industrie
stinct sanguinaire, de même que ce petit juif de Hongrie qui fut à la guerre et, pris d’un grand enthousiasme, marcha de l’ava
ter à l’infini leur propre pouvoir par l’industrie, le commerce et la guerre sans que la puissance de l’un s’oppose le moins d
la nation individualiste par excellence. Qu’adviendra-t-il, après la guerre , de cet individualisme ? C’est à quoi répond une
terre des crises d’une extrême violence, des luttes politiques et des guerres séculaires. Malgré cela, il ne s’y est formé aucu
fleuve, d’un port, d’un marché, comme à l’époque moderne on a vu des guerres de concurrence entre la patrie et les colonies ;
a liberté britannique ; et Lloyd George, chef du Cabinet et âme de la Guerre , alors qu’il y a quelques années, il n’était qu’u
chester, sous un déguisement, à cause de son opposition acharnée à la guerre dans l’Afrique du Sud, ……………………………………………………………………
à toutes les époques nous interdit de croire qu’une brève période de guerre , si complexe soit-elle, puisse produire une évolu
euple, qui a fait lui-même son histoire, aux résidus politiques d’une guerre qui fait partie de cette histoire même, et qu’il
orces nationales et de celles des colonies, à la voix puissante de la guerre . La Nation, toujours unie pour la réalisation d’u
it les provinces assujetties à l’Autrichien. Quand l’Italie se mit en guerre , il parut aux survivants du comité constitué en 1
nous-mêmes. Elle éclaire certains points obscurs dans la politique de guerre des Alliés, et le proverbe a bien raison : de la
a Pologne devenait par la déclaration de Versailles un de nos buts de guerre , les Tchécoslovaques et les Yougoslaves ne recuei
rg. § Nous ne reviendrons pas sur les persécutions que, même avant la guerre , le gouvernement austro-hongrois fit subir aux Yo
slaves, jusqu’à refuser en corps de voter le budget et les crédits de guerre . Plus tard d’ailleurs, le Club parlementaire youg
bronze qui le couvre tout entier. Avant l’entrée de son pays dans la guerre , Arrigo Boïto mandait à son ami : Novembre 1914.
s d’hommes, qui, l’ayant préparée depuis trente ans, a déchaîné cette guerre . Avec Caïn et Judas, il est le grand criminel de
mble… Le 20, j’ai eu la joie de donner ma voix au Sénat pour la belle guerre . Quel spectacle sublime ! Notre Rome exultante, e
L’aîné de nos écrivains, Gabriele d’Annunzio, est tout adonné à la guerre . Il a publié seulement, ces derniers temps, deux
ilek ; La Giostra dei Sensi, Florence, La Voce Parmi les livres de guerre — qui sévissent chez nous comme partout — le Kobi
s du célèbre historien de Rome sur les causes et les caractères de la guerre . A. Vivanti, Zingaresca, Milan, Quintieri M
e Vivanti, qui écrit en anglais et en italien, a tâché d’exploiter la guerre avec des drames (L’Invasore ; Vae Victis ; Bocche
i, il y a des images nouvelles et des pensées très délicates, mais la guerre , où il a été blessé, n’a pas assez remué le fond
s notoirement et ouvertement germanophiles, et ce à la 5e année de la Guerre Libératrice, la « nostra guerra » ? Cependant, à
indice de la pire des anarchies, du désaveu le plus solennel de notre guerre (della nostra guerra), plus encore : de la négati
stification ? D’après ce qu’on a lu dans les journaux en ces temps de guerre , exalter les choses allemandes et déprimer les qu
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
âtre. Il comprend les événements qui se succèdent depuis la fin de la guerre de Pérouse jusqu’à la chute d’Alexandrie. Aux der
es événements, et faire sortir quelque chose de la dissolution où les guerres civiles et le gouvernement violent et stérile du
il revenait à elle, qui était la reine du seul pays d’Orient que les guerres civiles n’eussent pas encore ruiné, au moment où
6 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
hérissé de pointes mortelles, et furent sacrés nouvellement, par les guerres , ainsi qu’ils l’avaient été par le culte de tout
ent historique dont le symbole est grand : la lutte de domination, la guerre inexorable du vicaire de Dieu pour la domination
s ce moment s’épient d’un œil soupçonneux. Il n’y a pas une chance de guerre , il y en a dix, vingt, peut-être davantage pour l
e — de la politique courante, sont d’origine peu lointaine : avant la guerre de 1870-71, la France et l’Allemagne ne se consid
s), — elle avait été sûre que l’Autriche-Hongrie aurait pu, en cas de guerre européenne, la seconder avec efficacité. Mais l’E
par ailleurs, ils ont affaibli un facteur de conflit. Les risques de guerre qu’ils comportent sont-ils inférieurs aux chances
éjà à la hausse et à la baisse. La dette de l’État était, en temps de guerre , parfois énorme, et pour en payer les intérêts il
gré la sécurité relative de la ville et du contado, il faut mettre la guerre au nombre des fléaux dont la masse du peuple avai
ches de ses citoyens. Mais Florence ne renonçait pas pour si peu à la guerre . Ambitieuse, entourée d’une foule de petites répu
t d’intérêts engagés n’étaient pas les moins acharnés. L’interminable guerre contre Pise, sans cesse renouvelée par les rébell
e victoire mettait la ville entière en fête. Mais le plus souvent les guerres étaient peu meurtrières. Les condottieri qui comm
sa puissance spirituelle. C’est un prince comme un autre, qui fait la guerre , conclut des alliances, tâche d’agrandir ses doma
fond la civilisation chinoise, il nous avait initié, au moment de la guerre russo-japonaise, à maints détails politiques inté
grandes richesses, par tous les moyens qu’elle peut employer, par la guerre et la conquête, par l’agriculture et l’industrie,
ion : « le Siège de Famagouste (Chypre) au xve  siècle » (épisode des guerres de Venise avec la Turquie) […] ; J. Paquier : « L
femmes fussent soldats dans toutes les nations. En moins de rien, la guerre en serait supprimée, — non qu’elles soient, les f
oint. Le cheval en tremble de tout son corps à la seule odeur. Quelle guerre se fout les taureaux, émus par Vénus ! Les cerfs
ons entre l’Italie et la France se sont heureusement resserrées. À la guerre économique très âpre où, par la faute de Crispi,
ent déployé dans cette Marseillaise de bronze qu’est le Monument à la Guerre de Montauban, excellerait à dresser sur une place
ocent III en Italie et la lutte du sacerdoce et de l’empire, entre la guerre des Albigeois et la politique avec Philippe-Augus
et d’un second, celui-là aussi sur un sujet pris et traité à part, la guerre des Albigeois. L’ensemble, tout de suite compris
tune, à négocier des traités, à ménager des alliances, à déchaîner la guerre ou à rétablir la paix, ne fit pas de très longs s
des malheurs de la France. De tous côtés on n’entend que les cris de guerre  ! guerre ! S’il plaît à Dieu qu’un jour on appren
eurs de la France. De tous côtés on n’entend que les cris de guerre ! guerre  ! S’il plaît à Dieu qu’un jour on apprenne quelqu
Plût à Dieu, s’écrie-t-il plaisamment, que je pusse, moi, vivre sans guerre d’amour comme ils pourraient, eux, s’ils le voula
par l’espérance, mais abattus en même temps par la crainte, et que la guerre nous arrive d’où la paix nous devrait venir, joui
ompagnie a été agréable et douce. Mais les seigneurs partent pour ces guerres de France, « non pas civiles, mais inciviles en v
dans ses lettres, tel nous le retrouvons dans le Premier discours des guerres du Comtat de Louis de Pérussis : « Le bon seigneu
dans un gros livre sur Waterloo, le nomme le maître des maîtres de la guerre . En fait d’Italiens à Waterloo, on ne connaît guè
ue de la discussion ne peut enlever rien au pathétique de l’action de guerre la plus foudroyante qu’on ait jamais vue. Le g. P
jor, le comte de Bourmont, futur maréchal de France et ministre de la Guerre de Charles X, « joueur effréné », dit Pasquier, «
nouveaux, jeunes encore et très combattus aujourd’hui. L’Hymne à la Guerre , de M. Buzzi, a des accents qui résonnent vraimen
-des-Papes, est qualifié par Louis de Pérussis, dans son Discours des guerres du Comtat, de « docte et vertueux gentilhomme ».
entilhomme napolitain. 74. Louis de Pérussis, le futur historien des guerres du Comtat. 75. Fabrizio Serbelloni, généralissim
t entre autres du bon seigneur Marc-Tulle Garganello. » (Discours des guerres du Comtat, p. 463.) 78. D’après quelques auteurs
. 493). 89. L’histoire se passe dans l’Italie du moyen âge, lors des guerres de l’empereur contre le pape. L’auteur ne précise
7 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ntres de la Vierge. De ce sanctuaire d’Assise où venaient, malgré les guerres et les pestes, les multitudes pressées, il semble
oi et de ses travaux. Il Militarismo (Milan, Treves), œuvre contre la guerre et les sociétés militaires, répond à un certain s
jeune philosophe qui vous promet la paix universelle et la fin de la guerre , pourvu qu’on reste tranquille ! Les mots ne coût
assez curieux pour un grand capitaine !), et qu’il ne faisait que des guerres gaies. Je commence à soupçonner M. Ferrero d’avoi
t au Parlement et dans les réunions publiques au sujet de la dernière guerre turco-grecque, et les épitaphes dictées par le dé
il n’était pas seul à s’abuser sur une affaire de Bourse déguisée en guerre d’indépendance, et son livre reste comme un signe
ps. Tome XXVII, numéro 104, août 1898 Épilogues. Conseils de guerre italiens Remy de Gourmont. Tome XXVII, numéro
n’intéressa que les Anglais ; elle fut d’actualité au moment de leur guerre avec le Négus Théodoros ; mais déjà en 1770, Jame
heureusement d’un autre intérêt7 ; l’histoire de la conquête et de la guerre y tient une large place, mais on y a consigné des
nterdit de donner la sépulture. On a la vision sanglante des vieilles guerres asiatiques. On se rappelle l’Assyrie et l’Égypte
ivant et d’un bavard, fort peu héroïque du reste, ayant en horreur la guerre pour laquelle il ne se sent aucune aptitude, — et
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
sit, en 1869, puis, avec plus de décision, en 1870, à la veille de la guerre , la tentative de triple alliance entre la France,
écipitamment reprises en juillet 1870, au moment de la déclaration de guerre . M. Bourgeois a exposé tout le détail des démarch
’engager d’abord, et dans l’opinion évidemment hostile à l’idée d’une guerre avec la Prusse. Peut-être, après tout, le gouvern
9 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
feint d’en avoir grand-peur, et, habilement, s’en sert comme arme de guerre , il n’en est pas moins vrai que l’institution ne
, le cabinet du Sage à l’Écriture, comme qui dirait le ministre de la Guerre de la Sérénissime République ; chambre un peu som
aire de second jour ; mais peut-être dans ces temps le ministre de la Guerre n’avait pas grand-chose à faire, et, de toutes fa
n’étaient pas royaux, et nous avons vu où se tenait le ministre de la Guerre . Une lucarne très basse du côté du rio me fit voi
nt les jeux italiens, tournés au-delà de la Sicile, vers l’Afrique en guerre . Mario Rapisardi est mort en vain entre les yeux
out, avec un seul visage », et il écoute et il exprime les voix de la guerre , non celles qui éclatent en Afrique, mais celles
souvenir romain que les Italiens se répètent depuis les débuts de la guerre , comme si l’Afrique était une terre romaine à rec
e image suprême se répand. Enferme-la dans la force de ton cœur. Ta guerre n’en eut pas une aussi grande. Un pays qui peut
plus grands avantages. De l’aveu même des journaux qui la prônent, la guerre en Tripolitaine coûte à l’Italie, au bas mot, un
, appuyée par les mégalomanes du nationalisme, a poussé l’Italie à la guerre  : ce n’est un mystère pour personne que la Banque
de mettre en valeur des terrains qu’elle y possède. D’autre part, la guerre ne procure de bénéfices immédiats et certains qu’
il s’agissait du plus extraordinaire et du plus héroïque des faits de guerre . Partout l’on retrouve le même langage : « Mainte
es mois : c’est l’air étouffant de la réaction. Les adversaires de la guerre ne peuvent exprimer publiquement leur opinion san
anifestations provoquées artificiellement dans les grandes villes, la guerre n’est pas populaire. Il est toujours aisé, dans l
Non seulement par instinct et par sentiment ils sont contraires à la guerre , qui prive les familles de leurs membres les plus
o, héros insigne du snobisme international, qui chante aujourd’hui la guerre de Tripolitaine avec la sincérité et la convictio
si amoureuse de l’amour, jusqu’à se donner éperdument au gars que la guerre appelle et le gros curé, rond et gai, le gros cur
des centaines) de millions chaque année, ce qui permet le luxe d’une guerre coloniale sans que le change monte. De plus, cela
’épithète infamante de passéiste. Le Futurisme est une déclaration de guerre au Passé ; et quelle déclaration de guerre ! Magn
sme est une déclaration de guerre au Passé ; et quelle déclaration de guerre  ! Magnifique, à vrai dire, de verve et d’envolée
principaux articles de l’Évangile futuriste sont : l’exaltation de la guerre , seule hygiène du monde ; le Mépris de la Femme,
9. Peut-être sera-t-elle beaucoup plus forte en 1911, en raison de la guerre , si les rapports des pays voisins sont fondés ? M
quatre derniers exercices) lui permettront de se payer le luxe d’une guerre coloniale sans que le change soit exposé à monter
à faire face aux seules dépenses urgentes. Mais, en admettant que la guerre ne coûte que deux millions de francs par jour, ce
l’année. Nous savons, par notre propre expérience, ce que durent ces guerres avec des populations fanatisées, initiées en plus
in 1912, p. 664-672 [664-666]. Vu l’état d’hystérisme que provoque la guerre dans les pays belligérants et spécialement dans l
belligérants et spécialement dans la partie de la population dont la guerre sert les intérêts, mon article la Crise italienne
antent maintenant d’être suivis par tout le peuple, et au début de la guerre il y eut effectivement toutes les apparences d’un
te, elle, baisse rapidement (elle a baissé de 7 fr. environ depuis la guerre  !). C’est ce que notre nationaliste a soin de ne
et que l’augmentation du prix du blé était due en grande partie à la guerre  ! En entendant « Giuseppe Fiorentino » parler de
l III et Giolitti et qu’elles sont en recrudescence maintenant que la guerre anime la réaction dans le pays ? Du reste, à prop
aa, aucun de ceux qui sont nés ou à naître n’oserait nous apporter la guerre . C’est au sein de la mer retentissante que nous h
conditions actuelles de la péninsule engagée à fond dans une étrange guerre de conquête. Je l’ai déjà affirmé à propos de Pas
sidu et minutieux, pendant des années. Le fait nouveau apporté par la guerre tripolitaine semble couronner cet effort. Il est
uer les vrais mobiles de leurs propositions. Les lettres, la cour, la guerre avaient répandu en France la langue toscane et l’
s, un peu Mécène, un peu barnum, surtout directeur de combat, aime la guerre , pour le plaisir de la destruction, aussi pour éd
r au chantre des choses simples un peu douloureuses. Memento La guerre tripolitaine n’inspire pas seulement des rhapsode
s différents dialectes et patois de la péninsule. Des chroniqueurs de guerre et autres donnent déjà des volumes variés : Aldo
n d’or Qui perces le ciel, qui déchires la mer, Qui ouvres la terre ; Guerre haletante, éternelle, Contre le calme qui envelop
Philippe de Valois, le vaincu de Crécy, et il faut tout un siècle de guerres et de calamités sur le peuple de France pour arri
Bourges — et à la reconstitution de son royaume. Les Journaux. La Guerre des deux rives (La Voce, 7 nov.) R. de Bury [Re
périodique la Voce, de Florence, un violent et clair article sur « la Guerre des Deux Rives ». Il ironise admirablement au suj
10 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
ournal de littérature et d’art s’est fondé. Son titre est un titre de guerre . Il Campo (le Camp) et il paraît chez un des plus
ent fût terminé pour en contracter un autre, et il voulait aller à la guerre , pour avoir de l’avancement ou mourir… Cependant
et mercantile de Rome dans la Méditerranée au lendemain de la seconde guerre punique, indique nettement le point de vue économ
s importants sur l’histoire de l’impérialisme romain ». Les premières guerres d’Orient « accrurent rapidement la richesse de l’
e gens de la classe moyenne qui avaient rapporté un petit capital des guerres d’Orient et d’Occident en sollicitèrent et en obt
e l’esclavage, — y soutiennent entre eux, les luttes des classes, les guerres civiles, les guerres étrangères. Il y, cherche, e
utiennent entre eux, les luttes des classes, les guerres civiles, les guerres étrangères. Il y, cherche, en un mot, le secret d
sclaves avaient dû être amenés de force en Italie ». De force. Par la guerre . C’est là toute la dissemblance, — et les remarqu
des traits déjà visibles dans la conduite des généraux romains dès la guerre contre Antiochus le Grand, et même avant : initia
able que lui firent ses ennemis de Rome dans les premiers temps de la guerre contre Mithridate ne le contraignit-elle point, p
’en sont que plus typiques : on y retrouve les caractéristiques de la guerre à la Sylla, mais ces caractéristiques sont en que
i le Napoléon du dernier siècle de la République ». Le créateur de la guerre et de la politique personnelles, directes, césari
puissant véhicule de la culture gréco-romaine. Quant à César et à sa guerre des Gaules, ils furent, par rapports ce cours des
sar et les événements intérieurs de la politique romaine ». Si jamais guerre fut « la force qui, à un certain moment, précipit
moment, précipite vers leur solution les crises sociales », ce fut la guerre des Gaules. C’est pourquoi les résultats de cette
», ce fut la guerre des Gaules. C’est pourquoi les résultats de cette guerre furent si prodigieux pour Rome, et, de là, pour l
e modèle qu’il s’efforçait d’égaler, n’était autre que l’auteur de la Guerre des Dieux 19. Moins de trois ans avant de compose
nce et l’Italie étaient aussi mauvaises que possible, par suite de la guerre de tarifs où s’entêtaient les deux États et les r
incertaines qu’on avait pu, à diverses reprises, craindre de voir la guerre surgir à propos d’incidents auxquels un parti pri
croire que plus d’une fois ils ont pensé à l’expédient criminel d’une guerre . La dénonciation des traités de navigation et des
r l’expédition de Madagascar dans des conditions que lui, vétéran des guerres coloniales, devait savoir funestes. Il gagna cont
M. le Sénateur Fogazzaro, attendait en frémissant ce nouveau défi de guerre lancé aux penseurs par le grand romancier, dont l
e, il dit, à propos de la bourgeoisie : « Dès qu’il n’y avait plus de guerre , il ne fallait plus de bourgeoisie nouvelle ni d’
11 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ut s’épanouir que dans l’exaltation de joie ou de douleur, de fête de guerre ou de deuil de toute une race. Dans les aspiratio
là, le merveilleux dynamisme humain, exalté de temps en temps par la guerre  : miracle du sang et de la destruction qui renouv
ique et le raffinement des mœurs, le plaisir et l’action, l’art et la guerre , l’industrie et la littérature, le nationalisme e
« vers la liberté » avec le sentiment double de ceux qui vont vers la guerre et de ceux qui vont vers l’amour. Leur volonté de
dentes. Au milieu des pêcheurs de contrebande, il vécut des heures de guerre , jusqu’au jour où un drame terrible le força à qu
sance définitive du césarisme. De cette lex de permutatione sortit la guerre de Modène, où il y eut encore de si belles occasi
autre point sur lequel M. Ferrero a apporté des vues nouvelles est la guerre agraire9 qui éclata en Italie, après Philippes, f
Philippes, fomentée contre Octave par le frère et la femme d’Antoine, guerre qui fut l’origine de la rupture entre Octave et A
e de la rupture entre Octave et Antoine. On comprend bien mieux cette guerre lorsqu’on admet, avec M. Ferrero, qu’elle eut pou
bourgeoisie terrienne, que menaçait la confiscation, et allumer cette guerre de Pérouse, parodie mesquine de la guerre sociale
fiscation, et allumer cette guerre de Pérouse, parodie mesquine de la guerre sociale, qui fortifia en somme le parti d’Octave
ent. C’est qu’en vérité l’ambition et l’amour, les révolutions et les guerres eurent une singulière influence sur la vie de ce
oductives. Lorsqu’on a retranché des bilans annuels les crédits de la guerre , de la marine, de la dette, de la bureaucratie pr
pe même de la puissance romaine, et, toute ruinée qu’elle fût par les guerres civiles, elle gardait un rôle historique qui rest
onarchique ou dictatoriale. Malheureusement, épuisée par un siècle de guerres civiles, l’aristocratie romaine, la véritable, no
strument, tout-puissant pendant la conquête italique, bon pendant les guerres puniques, suffisant encore durant les premières g
n pendant les guerres puniques, suffisant encore durant les premières guerres d’Orient, était trop petit maintenant par rapport
pport à l’énormité de l’empire. C’était là une des significations des guerres civiles. Rome, continuant d’être ce qu’elle avait
té à Rome, ou dictatorial, césarien, avec la perspective de nouvelles guerres civiles. Les découragements d’Auguste, très réels
ans la table des matières, son titre, bien meilleur, est Fulvie et la Guerre agraire en Italie. 10. L’historien de la peintu
12 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
eille d’un sourd. L’existence du journal de Desaix aux archives de la Guerre était connue depuis longtemps : M. A. Chuquet a r
s traits anguleux, les rides profondes montrent l’usure de l’homme de guerre , dur pour soi-même comme pour les autres. Dureté
ait attaquer l’Autriche en tête et en flanc, s’engager à fond dans la Guerre de Trente Ans. C’est sur cette politique de Riche
belliqueuse, les bourgs ne vivaient que de pillage et de meurtre ; la guerre régnait de cité à cité, de quartier à quartier, d
de politesse et de correction. Restait l’Autriche : la déclaration de guerre de 92 fut pour Venise l’occasion de marquer, ici
auvres gens ; et, résolu, aussi bien, à mettre politiquement fin à la guerre , il n’hésita pas à les sacrifier à l’Autriche.
et les épisodes de la vie des paysans comme les épisodes de la bonne guerre éternelle. Il décrit ainsi l’amour de deux êtres
ne idée bien étrange des pacifistes. Il s’imagine que, pour éviter la guerre , ils veulent plonger le genre humain dans l’immob
e pacifisme l’avait emporté, en Italie, en 1858, dit notre auteur, la guerre de 1859 n’aurait pas eu lieu et l’Italie aurait l
s que le joug sous lequel gémissait l’Italie venait précisément de la guerre  ? Ce sont les terribles bandes espagnoles de Gonz
uint qui ont ravi la liberté à l’Italie. Ensuite, c’est de nouveau la guerre qui a continué la servitude, car toutes les fois
s le joug. Enfin comment M. Faguet ne voit-il pas que ce n’est pas la guerre tout court qui a assuré l’indépendance de l’Itali
t court qui a assuré l’indépendance de l’Italie, mais le fait que, la guerre de 1859 ayant éclaté, la victoire est restée aux
ançais et aux Italiens et non aux Autrichiens. Il y avait eu aussi la guerre , en 1848, mais, comme elle s’était terminée à l’a
nt. Que M. Faguet se donne la peine de généraliser ces faits. Sans la guerre , jamais aucune nation au monde n’aurait subi le m
ations humaines eût été établie depuis des temps immémoriaux. Sans la guerre , la fédération aurait été perpétuelle et elle nou
eph et veulent s’unir à leurs frères, si ceux-ci les soutiennent, une guerre éclatera entre Vienne et Rome. Si les Italiens so
ion accélérera les mouvements, car c’est précisément la crainte de la guerre et des catastrophes quelle amène qui fait prendre
oux et oncques n’occit personne ; mais si on examine son rôle dans la guerre des paysans, on découvre qu’il fut le véritable a
Borgia était plus démocratique ; ses mandataires criaient d’abord : «  Guerre aux châteaux, paix aux chaumières. » Tigre ou dra
ans l’injustice d’Avignon, puis dans le Schisme, aussitôt punis d’une guerre sans précédent, d’une de Cent années menée par l’
llente. Il ne faut pas oublier, dit M. Ferrero, que si, à la fin des guerres civiles, on avait dû procéder à une restauration
rs et des généraux ? L’école véritable où ceux-ci se préparaient à la guerre , puisqu’il n’y avait pas alors d’établissement mi
aient les principes politiques et les objets qui se rattachaient à la guerre de Germanie. L’effort de Rome, en se portant vers
fin de la mission de l’ancienne aristocratie. Et la Gaule, dont cette guerre devait assurer la possession tranquille, la sécur
niverselle, devait garder son équilibre, sa nature primitive. Avec la guerre de Germanie, un autre ordre de faits d’un caractè
ette jeune génération qui, n’ayant pas vu « l’affreuse convulsion des guerres civiles, la société en dissolution, l’empire sur
taire s’altérait lui aussi de plus en plus. Loin de retrouver dans la guerre de Germanie, comme l’avait espéré Auguste, l’anci
13 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
n en Maison, peignant ici, portraicturant là, se gîtant au hasard des guerres et des émois sanglants, au coin sûr où il pense n
arino, un des princes les plus instruits de son époque. Les leçons de guerre de Braccio di Montone n’avaient porté de fruits,
de l’Allemagne à l’esprit chauvin de la France, en découvrant que la guerre de 1870 porta un grand coup au militarisme europé
n’est pas militariste, est diantrement militaire et prête à partir en guerre pour Cuba aussi bien que pour Fachoda. Voilà, ent
enthèses, qui gêne un peu l’axiome de l’auteur qu’il n’y aura plus de guerres maintenant que les pays européens sont menés par
-t-il si peu ?). Car ce n’est pas dans ce but qu’il fit tant d’autres guerres (vraiment encore ?). » Certes, M. Ferrero a le dr
e de lui livrer, à prix d’argent, d’étranges secrets dans l’art de la guerre . C’est le Sforza qui fit mourir son neveu en l’em
onseil, avaient mis au concours un sujet qui devait être emprunté aux guerres florentines du xve  siècle. Michel-Ange choisit p
du xve  siècle. Michel-Ange choisit pour son carton un épisode de la guerre de Pise, où les soldats florentins, se baignant d
14 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
Arabs of Tripoli (8°, ill. Londres, John Murray, 10 h. 6) pendant la guerre italo-turque. Il n’est pas tendre pour les Italie
s Florence. Histoire. Lucien Romier : Les Origines politiques des Guerres de Religion. I : Henri II et l’Italie (1547-1559)
juin 1913, p. 588-596 [591-592]. Pensant que l’étude des origines des Guerres de Religion, qui, nous dit-on, s’est trop poursui
lon quelles causes s’est achevée la période politique qui précéda les guerres de religion ? Quels furent, à la fin de cette pér
partis agissants et quelle ligne ont-ils suivie ? » Or, en 1559, les Guerres d’Italie prennent fin. Ce sont donc les causes de
jourd’hui au public, la portée du titre : Les Origines politiques des Guerres de Religion. Cette première partie, qui s’étend d
uin 1913, p. 605-610 [609, 610]. Cap. Loizeau et E. V. Touchard, La Guerre des Balkans. Esquisse générale des opérations. La
se de l’Adriatique, Berger-Levrault, in-8 Le cap. Loizeau, dans sa Guerre des Balkans, a tenté, avec moins de bonheur, une
Revue militaire des Armées étrangères (avril) : […] La Marine dans la guerre italo-turque. […] Les Revues. Memento [extrai
ui sur un navire italien venu de Syracuse. À part quelques bateaux de guerre attristant les flots de l’obscurité de leur coule
l faut peu à peu habituer les troupes européennes à la pratique de la guerre coloniale, les aguerrir contre le climat, le sole
mais à proximité de la mer, offrant une cible facile à des navires de guerre croisant près de la rive. Quant aux forces mariti
rait rendre hommage à la souveraine, il décida d’envoyer un navire de guerre pour la saluer. Le navire partit. Pendant un mois
ependant de la visite que fit, il y a quelques années, un vaisseau de guerre qui devait se couvrir de gloire dans la guerre ba
années, un vaisseau de guerre qui devait se couvrir de gloire dans la guerre balkanique et relever l’honneur de la marine otto
’un certain âge, de race albanaise, très énergique, ancien soldat des guerres turco-russes et turco-grecques, apprécié à l’état
s. Quelque temps après le départ du gouverneur, l’Italie déclarait la guerre . Chef suprême de l’administration civile et milit
. […] Journal des Sciences militaires : […] L’armée italienne dans la guerre italo-turque. […] Les Revues. France-Italie
comme les choses avaient lieu. Elle ne m’intéressait qu’à partir des Guerres puniques. Les Rois Brutus, Lucrèce, Clélie, Horat
apparaissait dans sa lumière, dans son atmosphère. L’on dépassait les Guerres puniques, l’on arrivait à la conquête de l’Orient
’est un peu plus tard que l’heureuse conjonction porte son fruit. Les guerres d’Italie ouvrent aux Francs le paradis terrestre,
sur cette conquête, qui a été repoussée au second plan par la sauvage guerre des Balkans. Cependant, on aurait tort d’oublier
0 [610]. […] D’abord, Rome et l’Islam ; la portée philosophique de la guerre italo-turque, par M. Camille Spiess, un farouche
15 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
t superbe ! Quel combattant tu nous as campé là, Alexandro ! C’est la guerre . Chacun vanta les diverses parties de l’animal :
Médicis, qui ne les avait pas loyalement secondés, durant la dernière guerre , les Vénitiens soutinrent les Pisans insurgés con
reprendrai ma vie. — Serez-vous heureux, Seigneur, vous qui aimiez la guerre autant que moi j’aime la peinture… ? — Ne parlons
a guerre autant que moi j’aime la peinture… ? — Ne parlons plus de la guerre … mais de ta peinture… Qu’as-tu fait, ces deux der
aussi remarquable habileté. * Comme il arrive généralement après les guerres heureuses ou malheureuses, une magnifique activit
des premières conquêtes. La coalition même qui, après le succès de la guerre de Dévolution, amena le traité d’Aix-la-Chapelle
gleterre, affaiblit l’Empire, engagea avec tous les atouts en main la guerre de Hollande et aboutit à la glorieuse paix de Nim
(ou connaît la connivence de celui-ci avec les Hollandais, lors de la guerre de Hollande). L’ouvrage donne, en outre, quelques
s 1504, Louis XII, mécontent de la conduite des Vénitiens pendant les guerres de Milan et de Naples, résolut, avec l’assentimen
dans ma chambre. Il sortit. Morto s’écria : — Avant de partir pour la guerre , Giorgio, je te jure que jamais la Maurina ne m’a
voiture, à cheval… Après avoir traversé des régions dévastées par la guerre , nous nous arrêtâmes aux environs de Cadore : imp
nzo, mon garçon… si tu veux un conseil, tu accompagneras Zaratto à la guerre . Tu le serviras fidèlement, en souvenir de moi… *
le pas des faits historiques brutaux et bien connus, guerre civile et guerre étrangère, mais de la disposition même des esprit
e de Charles-Quint, celle de l’Autriche, établie encore au moment des guerres de la Révolution dans le cercle de Bourgogne. Orl
ce léonine des d’Este, il a fallu l’affaiblissement du peuple par les guerres meurtrières, il a fallu les intrigues d’une femme
n ton assez évocateur de la bourgeoisie italienne épanouie après la «  guerre de l’indépendance », de même que les romans des é
aux campagnes de rapines et de conquêtes qu’elle a menées, depuis les guerres du Samnium jusqu’aux annexions du premier siècle
ibre regagne de l’ascendant. Au iie  siècle de notre ère, les grandes guerres se font plus rares ; la poussée conquérante s’est
rticulière du rôle même qu’elles étaient appelées à jouer en temps de guerre . Ce qui est sûr, c’est que toutes se composaient
t qu’il était plus urgent d’assurer la défense corporative. Entre les guerres puniques et l’ouverture des guerres civiles, le n
la défense corporative. Entre les guerres puniques et l’ouverture des guerres civiles, le nombre des collèges tendit à augmente
carrer leurs entreprises. Mais le Sénat se montra ombrageux quand les guerres civiles eurent commencé à ensanglanter Rome, et q
voit et entend dans une vision formidable, où bruissent des échos de guerres et de conquêtes fabuleuses, les origines et les é
i, je descendis, homme, je me macérais homme, je me rendis homme à la guerre , et je voulus la victoire petite, que tout petit
rves au sujet de l’attitude de Napoléon III. Tout en voulant faire la guerre pour l’Italie, l’Empereur, croit M. Orsi, ne dési
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
nne, — qui est le passé et le présent de la religion, — à travers les guerres contre le théologisme, le dogmatisme, le liturgis
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
êve de domination impériale, âpre dans les plaisirs, puissant dans la guerre sans merci, Ludovic fut le « Prince » parfait de
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
la vie spirituelle de l’Italie. Lorsque celle-ci sortit de la longue guerre soutenue pour conquérir sa « liberté », c’est-à-d
osodie latine. Carducci, qui sur l’Italie, veule et aplatie après ses guerres , répandait le grand souffle dantesque du mépris e
19 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
on infortune. Jadis Carducci, qui voyait en lui un rival, lui fit une guerre cruelle, et voilà qu’après, des poèmes tels que G
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
64-369 [365-366]. Le petit royaume, que les événements de la dernière guerre gréco-turque ont instruit sur sa faiblesse, n’a d
21 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
e la justice, tu te jugeas aussitôt pareil à eux, armé, comme eux, en guerre , et comme eux sans peur et sans reproche. » A-t-i
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
isons de douter que Naundorff fût Louis XVII, n’était-il pas de bonne guerre que le parti Naundorffiste s’efforçât d’établir q
23 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
rancesca, et au second une vraie bataille, avec de vraies machines de guerre qui vomissent de vrais projectiles, menaça de som
colère et d’encouragement ; et ils se heurtaient en jetant le cri de guerre à travers l’espace. Mais aux dieux et aux géants
de Rome lui ouvrit définitivement sa voie. C’était au lendemain de la guerre  ; l’énergique initiative d’Albert Dumont venait d
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ut se produire pour les anciennes religions. Si de grandes et longues guerres survenaient, la religion patriotique aurait un re
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
laquelle reste attaché le nom de Georges Maniakès nous remémorent les guerres du xvie  siècle. Palerme, au contraire, vit par l
26 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
alors on était en des temps de croyance et de vision, en des temps de guerres terribles et de paix exquises, en des carnages ab
27 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
suivre en ses détails, bien qu’ayant d’ailleurs l’aspect général des guerres de tout pouvoir central de cette époque contre l’
M. Luchaire parle d’une connétablie instituée, pour le besoin de ses guerres , par l’ambitieux pontife, et confiée à Azzon VI d
créature de l’Empire en Italie), Innocent III avait conscience que la guerre n’était pas précisément le fait d’un chef de reli
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
a un événement, qui est attendu comme un événement national. Après la guerre déchaînée contre Plus que l’Amour l’année dernièr
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
décembre Brunswick. Souv. Égot. Id. Adjoint au commissaire des guerres 1808 Brunswick. Journal. — Not. Co
30 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
recteur de théâtre lui-même est un doktor. […] L’Allemagne craint une guerre avec la Russie, et s’y prépare. Les officiers app
sse envoya, sur le lieu des opérations, de nombreux correspondants de guerre  ; The Times y délégua Mr W. K. McClure, qui a ras
ure, qui a rassemblé, dans un intéressant volume, un historique de la guerre . Il arriva à Tripoli le 19 novembre 1911 et il en
ier par-dessus le marché, comme c’était la coutume, lequel déclara la guerre de course à l’Angleterre, et que l’on désignait e
31 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
poètes au chef-d’œuvre à perpétuité. Sa dernière production. Ode à la Guerre , est en effet assez médiocre ; c’est de la poésie
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
entatives de restauration aristocratique, archaïque, au lendemain des guerres civiles. On voulait que l’État reprît son antique
33 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
t livre de poésies ; lesquelles ont le but exclusif de stigmatiser la guerre et de jouer l’éternel refrain de l’union fraterne
doigt elle indiquait en bas la route sinueuse. Ce fut comme un cri de guerre  : les femmes se pressèrent derrière Stazia, point
ntées dans le Mercure de septembre. Une chose bien curieuse, c’est la guerre que certains journaux lui déclarent à propos même
34 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
le Louvre : il en demande un million. Ceci se passait en mai 1870. La guerre éclate, Rome est prise, l’unité italienne faite,
35 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ative. Parfois, elle est simultanée : cela s’appelle guerre civile ou guerre religieuse, extrêmes déploiements de la folie hum
36 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
tours de guet, — qui servaient de refuge dans les cas si fréquents de guerre ou d’émeute, et dont il existait autrefois enviro
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