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1 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
disserte savamment sur le Culte rendu aux souverains dans l’antiquité grecque et romaine. Cela commence avec Alexandre, aux roi
au moyen-âge1 Hermès. Tome V, numéro 29, mai 1892, p. 66-69. Le grec Hermas, chrétien et platonicien, et familier même
Catanais ; il aurait donc dans ses veines, d’après M. Reclus, du sang grec plus pur que celui des Athéniens d’Athènes. Vous
I Les façades des pylônes égyptiens, les péristyles des temples grecs , les colonnades de Rome impériale, et les Cortège
rt et d’autre, d’aussi nombreuses matérialités ; jamais le panthéisme grec ne multiplia pareillement ses symboles, ses emblè
par le glaive d’Omar. Alors les Moines fomentèrent dans tout l’empire grec une formidable agitation. Sous le narthex des bas
ion romaine renaissait, ayant, en plus, ce qu’elle tenait de l’esprit grec , ce je ne sais quoi d’ergoteur, qui caractérise,
sés avec un faste triomphal. Les Croix latines, de même que les Croix grecques , sont gemmées, étoilées de pierreries, enguirland
nat syrien, cyprine, ophite. La roideur presque sculpturale au Christ grec , sorte de Jupiter anguleux et momifié, s’harmonia
développé à Ravenne, siège de l’exarchat de ce nom, et où l’influence grecque était plus directe que partout ailleurs. L’Adriat
s du Pape, dans le siècle suivant, les ordres monastiques de l’Empire Grec , les moines de la règle de Saint Basile, envoyaie
2 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ues, comme un lapin ; il réclame au moins du poulet. Érasme aimait le grec , mais aussi la bonne chère, et de parler la langu
gue de Lascaris ne le nourrissait pas suffisamment. On ne parlait que grec chez les Alde, par une singulière affectation ; m
e singulière affectation ; mais en 1508 Venise était toute remplie de Grecs et le grec était encore la langue de l’Orient. Da
affectation ; mais en 1508 Venise était toute remplie de Grecs et le grec était encore la langue de l’Orient. Dans le reste
ilà loin des matrones de l’école romaine, des Vénus et des Dianes des Grecs , de ces étranges figures noires, splendides et ru
ux. Frederico de Montefeltro, duc par Sixte IV, cultivant les lettres grecques et latines, amant passionné des arts, avait fait
e Ménéclès, Nycarete, etc., où rien ne manque, hormis la Grèce et les Grecs , qui lui ont soigneusement caché leur âme et leur
 Lombroso nous donne des spécimens du dialecte des anciennes colonies grecques établies en Calabre. Mais c’est dommage qu’il n’a
scène était fixe et en relief ; les personnages portaient les masques grecs . Je ne comprends pas trop, toutefois, pourquoi on
er un grand coup. La cour du Louvre doit prendre la forme d’une croix grecque  ; ce que Lescot et Ponce ont édifié disparaît pre
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
mémoires du xviiie  siècle lui sont aussi familiers que l’anthologie grecque  ; sa curiosité et sa sympathie vont manifestement
ehl. — De Syracuse, il reste peu de chose, — les Latomies, le théâtre grec , l’amphithéâtre romain, des fragments recueillis
nt chercher à Syracuse c’est surtout les souvenirs de la civilisation grecque et il faut véritablement avoir une âme d’archéolo
4 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
de l’harmonie des choses C’est un panthéisme emprunté à la conception grecque de Géa, à la philosophie réaliste de Lucrèce, à l
rendu possible chez Carducci son admirable divination du monde païen, grec et latin, qu’il ressuscite avec intensité dans le
s lors, ce n’est plus qu’une orgie où sombrent les, restants de l’art grec sous l’iconoclastie des Caligula et des Tibère. N
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
s de figures satiriques. Parmi les plus enthousiastes de la statuaire grecque , qui se doute de l’idéogrammatisme de la Vénus de
autre langage où peu de gens parviennent est appelé grammaire par les Grecs  » ; et de celui-là Dante ne s’occupera pas. Les a
ontre ceux qui dédaignaient le latin de Rome pour vanter la grammaire grecque . J’affirme qu’on foule aux pieds l’idiome italien
rron (1771), soit dans les reflets du grand mythe dans la littérature grecque , que Léopardi connaissait profondément. De toute
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ité blanche immense. Je revoyais les trirèmes dans le port. Une foule grecque , noble et gracieuse, se pressait sous des portiqu
empereur Frédéric et l’on a pu dire (Raffalowich) que, à l’époque des Grecs ou de la Renaissance, « Goethe aurait aimé l’homm
l de planches donnant les principales statues historiques des époques grecque et latine, d’après les collections des musées d’E
ne Hekler, mais que je ne puis que résumer brièvement. — La statuaire grecque , écrit l’auteur, commence par des effigies honori
ientôt des corps (école de Lysistrate) ; mais quand même la statuaire grecque , qui cherchait à traduire le caractère individuel
le plus souvent, nous ne ferions pas asseoir à notre table. Parmi les Grecs , Démosthène a l’air d’un orateur de club ; Zénon
fin primitive était de se porter en avant pour être suivi. Depuis le grec Foscolo, qui fut un grand poète italien nourri du
 ; 14° On pourrait voir dans le nom de Lamos une sorte de masculin du grec Lamia (monstre femelle mangeur d’enfants vivants)
à ce dernier vocable : Lamos est une traduction plus phénicienne que grecque du vocable italiote Orcus. Il est d’ailleurs inut
de particulier. Mais l’antiquité a présenté ici et là, dans les pays grecs et latins, des sites infernaux et des pèlerinages
est tout à fait à noter. De ces deux rivières ou ruisselets (le terme grec laisse cette latitude), l’un s’appelle le Pyriphl
dernières terres connues des navigateurs tyrrhéniens ; comme l’Océan grec a baigné, en Épire, les dernières terres grecques
pour des marins assurément moins lettrés. D’autre part, l’étymologie grecque de Tartaros, nom de l’Enfer, paraît donnée par la
mosaïque, une habileté d’exécution égale à celle des Byzantins et des Grecs  ? Comment, si elle s’est livrée à une investigati
ve victorieuse, et surtout une superbe tête d’éphèbe, du plus pur art grec , attribuée à Calamidas, contemporain de Phidias.
e en Asie-Mineure, j’ai entendu des jeunes Musulmans ignorant même le grec et l’arménien, langues dont l’usage aurait pu leu
profondément l’Italie centrale sous l’Empire romain. C’est une tombe grecque somptueuse qui a été mise au jour dans une propri
cuite ; l’huilier est le plus grand qu’on ait trouvé dans les tombes grecques . Un petit instrument pointu en bronze, d’un type
pe inconnu, paraît être un cure-ongles. Une inscription en caractères grecs au fond d’un vase présente un réel intérêt docume
nds du Moyen-Âge, et le souvenir des luttes contre les Sarrasins, les Grecs , les Lombards ; contre les hordes allemandes et l
à l’oreille, on comprend la chute d’une consonne. 16. Phéniciens et Grecs en Italie d’après l’Odyssée (Ernest Leroux). 17.
Comme notre île, le cap Circeo était fréquenté par les éperviers ; le grec κικρη est la traduction d’un vocable phénicien (l
fications, faites au petit bonheur et au gré des vanités locales, les Grecs de la région napolitaine logèrent la Magicienne p
de nourriture ; on verra tout à l’heure pourquoi. 43. Phéniciens et Grecs en Italie d’après l’Odyssée, p. 504-520. 44. Od
eloppements. On la trouvera d’ailleurs dans mon ouvrage Phéniciens et Grecs en Italie d’après l’Odyssée (p. 540 et suiv.). 7
7 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
existait plusieurs siècles avant la conquête romaine. Les voyageurs, grecs , en passant la Garonne avaient la sensation d’ent
st assez obscur. » L’évangélisation des Gaules aurait pu se faire en grec . C’est en grec qu’elle fut commencée. Irénée, à L
. » L’évangélisation des Gaules aurait pu se faire en grec. C’est en grec qu’elle fut commencée. Irénée, à Lyon, avait form
en grec qu’elle fut commencée. Irénée, à Lyon, avait formé un centre grec , de langue et de pensée. Rome, plus voisine, mieu
ne, mieux outillée, plus ambitieuse, vint lutter à la fois contre les Grecs et contre les Celtes. Elle fut facilement victori
ctuelle beaucoup plus que, selon le titre, l’île ancienne des temples grecs et de l’occupation romaine, un livre de promenade
e fortification et les étages inférieurs du Tabularium ; les artistes grecs ne trouvèrent à Rome aucune tradition artistique,
s villas, leurs jardins, des copies des chefs-d’œuvre de la statuaire grecque  ; ce sont ces copies, ces répliques, retrouvées d
treprise et l’on sait comment les Romains, en adoptant l’architecture grecque , la modifièrent à leur usage. — Le livre de M. Be
8 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
d’une fois constater et déplorer les lacunes de la provision des mots grecs qu’il avait jadis rapportés du collège. Il est vr
able interlocuteur, s’il ne savait point parler d’autre langue que le grec , employait du moins cet harmonieux et limpide dia
naisseurs, se rattache de beaucoup plus près que les autres formes du grec moderne à la langue immortelle d’Homère et d’Esch
historique, il a dû s’arrêter au milieu d’une phrase, faute de termes grecs qui pussent lui permettre de résumer le contenu d
re, c’était il y a deux ans. À cette date, les Turcs sont partis, les Grecs sont venus les remplacer ; et depuis lors les cho
e. Toutes ces choses ont servi trop longtemps en vérité aux banquiers grecs de Marseille et de Paris pour créer cet hellénism
t le roi de Grèce et se rendre compte des véritables dispositions des Grecs , de leurs vastes ambitions, des raisons de leur m
9 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
passé intellectuel, et le génie aryen demanda la liberté à ses aïeux grecs . Ils la lui rendirent. Platon devint le véritable
mbrogio, camaldule, traduit en même temps Diogène Laërce et les pères grecs  ; Nicolas V étudie également la Bible et les anci
n temps, Léonard n’appartient pas à l’humanisme : il ne savait pas le grec et connaissait mal le latin, comme il appert des
chez lui qu’un stigmate, en est réduit, pour vivre, à escroquer, à la grecque , l’étranger qui se hasarde au travers des ruines
tique : pour le reste il offre les traits que nous attribuons au sage grec . Il ne juge pas l’œuvre divine, il l’admire. « La
— Il est vrai que la polychromie fut abondamment employée à l’époque grecque et que de notre France du Moyen-Âge, il subsiste
un seul jour. On n’était point renseigné sur l’influence des artistes grecs , dépositaires de la tradition byzantine. Les époq
du Mont-Cassin, vers le onzième siècle, que les procédés des maîtres grecs s’assouplirent par les efforts des artistes pieux
instruction était répandue dans toutes les classes de la société. Les Grecs fuyant devant les Turcs vainqueurs révélaient l’a
cile avait été réuni à Florence dans le but de rapprocher les Églises grecque et latine. La religion n’y gagna rien, mais parmi
gagna rien, mais parmi les savants envoyés pour représenter l’Église grecque , il y en eut qui prirent de l’influence sur l’opi
nter la philosophie platonicienne et à traduire en italien les textes grecs . Ces nouveautés suscitaient un grand enthousiasme
s pénétrante, qui touchait aux harmonies les plus suaves de la poésie grecque et de la poésie italienne. La Maison de Vie, c’e
e long des chemins tragiques de la littérature occidentale : chez les Grecs et chez Shakespeare. C’est un peu Œdipe ; c’est u
sychologique, et plus particulièrement pathologique, nous éloigne des Grecs , nous rapproche immédiatement du grand initiateur
a tente. C’est l’aïeule épique de notre race, ainsi que la courtisane grecque est notre aïeule esthétique. Dans la tragédie d’A
que dans la matière religieuse : et du reste, n’est-ce pas plutôt un Grec qui veut ressusciter sa patrie cérébrale qu’un no
our textes sacrés deux livres de langue morte, l’un hébreu et l’autre grec , tous deux transportés dans une langue de caste,
, Venise accueille les doctrines avec les produits du Levant ; et les Grecs chassés de Byzance achèvent de compliquer la ment
ence des deux symboliques colonnes du grand corps européen : le monde grec et le monde italien, peuvent évoquer en nous une
e roman dont le héros montait en courses et citait du latin, voire du grec , se battait en duel comme un démon, gravait à l’e
10 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
pilation d’un savant allemand, où toutes les sanies des civilisations grecque et romaine se trouvent classées et cataloguées av
auvaise réputation, parmi le peuple. C’est le seul étranger, avec les Grecs , sur lequel il y ait dans les proverbes unanimité
l’amour selon leur bon plaisir, non par métier. Comme les courtisanes grecques dont elles avaient la tradition, nos admirables c
11 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
tine, comme en Sicile les souvenirs et les ruines de la grande époque grecque , ou, plus proche de nous, la domination espagnole
s M. Marinetti reproche à Nietzsche le retour passionné à l’antiquité grecque et à la mythologie. — Les principaux articles de
te interprétation. Le nom de Schérie ne signifie rien d’acceptable en grec  ; par contre, dans les langues sémitiques, il a u
nces). D’autre part, le nom de Phéaciens a exactement le même sens en grec  : ἀκη sommet, φαίος noir nous donnent les habitan
être écartée ; il n’est pas admissible que, dans une mer complètement grecque comme l’Archipel, une tradition aussi importante
r la limite qui leur est commune. Les deux grands poètes des origines grecques s’accordent donc à placer la déesse, ou plutôt l’
mitique Phéacien = Schérie, c’est que Cyclope et Hypéreia, évidemment grecs , sont, eux aussi, des traductions du phénicien es
énicien essayées au temps d’Homère, mais non adoptées par l’usage. En grec , Hypéreia, c’est la haute ; Cyclopes ce sont les
e à un lac et chassa tous les habitants. Strabon dit que les premiers Grecs arrivés dans la région, des Chalcidiens et des Ér
ent24. De vrais cataclysmes ont des dates précises pendant la période grecque , et jusqu’au milieu de notre moyen âge. Le xixe  
thée, la Source blanche, une divinité au nom moitié phénicien, moitié grec , qui convient à merveille à Casamicciola, dont le
sourde à l’âge de dix-huit mois, put néanmoins apprendre le latin, le grec , le français, l’allemand, et sa langue maternelle
de l’homme. Bien qu’il ne faille point se méprendre sur le pessimisme grec , méconnu par la généralisation tainienne, et bien
e la main des hommes, et contemporain de la faible estime où le monde grec ne cessa pas de tenir l’amour, tandis que la litt
te et de Syracuse. M. de Bonne a su mêler à la compréhension de l’art grec l’émotion de notre sensibilité actuelle, sans les
1912, av. reprod. hors texte). 16. Voir Ph. Champault, Phéniciens et Grecs en Italie d’après l’Odyssée (Paris, Ernest Leroux
t 3e parties. 17. Sur ce double rôle de Poséidon, voir Phéniciens et Grecs , déjà cité, p. 37. 18. Αμφικαλύψειν. 19. On vou
s généalogies dans Homère et dans les légendes relatives aux origines grecques doivent s’interpréter de même : elles ne sont que
ins, s’est perdu au cours des âges. Voir à ce sujet mes Phéniciens et Grecs en divers endroits, et notamment p. 336, 378, 391
éens et les habitants de la Schérie homérique, voir mes Phéniciens et Grecs dans toute la 3e partie, et notamment p. 352 et s
r ; ce nom convenait à merveille à un pays de mines. 28. Aux époques grecque et romaine, l’île s’est rappelée Pithecussæ, puis
l’oubli séculaire de l’appellation primitive, voir mes Phéniciens et Grecs , p. 91 et suiv. 29. Thucydide, VI, 2, 6. 30. Ul
ace ici, sur ce point comme sur beaucoup d’autres, voir Phéniciens et Grecs en Italie d’après l’Odyssée, p. 72 et suiv. 38.
de très près chez ce peuple un état social étranger à la civilisation grecque d’alors. À plus forte raison, ont-ils dû reprodui
12 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
lencieux vers les portes d’Hadès, il y a la plus pure vision du Héros grec  ; et non seulement du Péliade Achille, mais de to
et non seulement du Péliade Achille, mais de toute l’âme héroïque des Grecs . Dans le Dernier Voyage d’Odysseus, la fatalité q
rce de donner à la langue italienne la souplesse infinie de la langue grecque , en créant des adjectifs avec une couple de subst
’âme endolorie de Sylvia. Ainsi tous les emprunts faits à la tragédie grecque  : les chœurs du premier et du dernier acte, la sc
miner la fatalité catholique des personnages. Ce chœur, qui n’est pas grec , forme avec les extrêmes moyens musicaux de la pa
a scène sera entièrement construite en pierre, comme celle du théâtre grec de Taormine, en Sicile. Pour assurer une bonne ac
s de d’Annunzio, comme dans les rôles tragiques de Shakespeare et des Grecs , il s’est affirmé comme un puissant acteur doublé
ait au public par un hommage très sincèrement rendu au grand tragique grec . Ensuite il écrivit un drame historique, Lassalle
rudition très remarquable, expose la quantité d’imitation étroite des Grecs et en même temps d’innovation hardie et géniale,
eilleux ou difformes qui enfiévrèrent de leur propre déchéance la vie grecque , que le rationalisme d’un côté et le plus confus
ues sur le terrible Philoctète de Sophocle. La compréhension de l’âme grecque est belle et la langue y est harmonieuse et riche
au Ronsard offert par Sainte-Beuve à Victor Hugo le Nouveau Testament grec qui porte le simple nom de Racine. Eh bien, moi,
13 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
je prendrai la suavité du rythme certain des nombres, car, seuls, les Grecs ont connu toute la Beauté ; trois jeunes filles,
le macédonien, quelques monuments de l’art égyptien, puis, dans l’art grec , le Torse de Phidias et les Parques du British Mu
ivantes des traditions littéraires sans lesquelles les anciens poètes grecs nous seraient aussi fermés que les coréens ou les
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
tambours, de castagnettes et d’autres instruments qu’on dit d’origine grecque . On se doute bien que toutes les cérémonies de l’
15 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
e, et avec les grandes affirmations orientales, hindoues, persanes et grecques , qu’elle résumait, apporta à l’Occident la réacti
suit les mêmes règles aux plus divers climats et comment l’androgyne grec ressuscita sous la forme de l’ange chrétien. Desc
ujours beaux, toujours androgynes. L’art italien, à l’instar de l’art grec , a mis tout son effort à réaliser le type juvénil
du génie ils résolurent le problème de la beauté plastique, comme les Grecs et comme plus tard les Renaissants. L’ange ne rés
me l’étoile il brille, point scintillant dans le mystère. L’androgyne grec , ravi aux sphères éternelles, plane au-dessus de
pour des civilisés, c’est l’androgyne ou l’ange, selon que l’on parle grec ou chrétien. Ce type spiritualise tout, même le b
Segard montre une grande admiration pour la civilisation et la pensée grecques  ; il les a recherchées et comprises ; il a noté d
t déjà celle du Demetrios d’Aphrodite après celle des petits lyriques grecs et celle de Molière. On devine sous quel ton iron
t que l’université de Birmingham a besoin d’une chaire de littérature grecque , puisque les hommes ne sont pas nés pour construi
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
96.) M. Ferrero s’est appuyé, ici, sur l’autorité de Letronne, Égypte grecque et romaine, dont l’explication, complétée par les
17 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
edardo Rosso. Musées et collections. Au Musée du Louvre : une tête grecque attique Auguste Marguillier. Tome LXXVII, numé
vers 460 avant J.-C., c’est-à-dire appartenant à la période où l’art grec approche de son apogée. Cette tête, bien connue d
que Argentine. J’ai devant moi une fillette charmante : coiffure à la grecque , jupe longue, tablier blanc à ruchés, châle de co
en travail un accent et un sens nouveaux. Civilisation pélasgique et grecque , moyen-âge chrétien, Renaissance, effort scientif
et au sein d’une sensualité effrénée ; toute une part de la sculpture grecque a été inspirée par un type de vice détestable ; l
n émaux, ont été mis en lieu sûr. Enfin, on a retrouvé les manuscrits grecs et les incunables de la Bibliothèque. Memento
el ! À l’exemple de Victor Hugo et de Vigny proclamant l’héroïsme des Grecs insurgés, tandis que Delacroix émouvait le public
ssons la virginité », comme dit Diane dans Euripide. Dans l’Hippolyte grec , l’adolescent était au centre de l’action. Il éta
Lers, La Vallée. Il y a aussi quatre troupes de violons qui jouent en grec et en latin, dont une de Placentins qui touchent
imposé une idiosyncrasie villageoise. Pascoli a rénové le grand mythe grec , a transposé en rythmes très modernes des signifi
ve et créatrice d’idées. Mais M. de Maria est sicilien : des éléments grecs , arabes et celtes composent encore aujourd’hui la
— qu’il devait, fervent adorateur, déposer sur la tête fine au profil grec de la divinité assise à ses côtés, dans son peplu
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
ent l’unité nationale s’exalte l’âme de leur patrie. Aussi, comme les Grecs , et spécialement les Ioniens, ont les yeux tourné
19 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
comme substance et comme influence, demeura inférieure à la tragédie grecque primordiale. Et les esprits s’acheminaient toujou
l’aurore de la Tragédie. La Comédie, avec Shakespeare, comme avec les Grecs , comme avec Plaute, l’aristophanesque Ronsard, Ét
ollectif, mais dans une crainte ou dans une béatitude unanimes, était grec . Il ne pouvait pas être hindou, car les Hindous m
ccompagnait la comédie de Térence, étant musique, ne pouvait être que grecque . Et est tota Græca ou tota græca Apollodoru fa
nérienne. Ainsi l’affabulation pourra surgir du chœur, comme chez les Grecs , c’est-à-dire de l’unanimité d’un groupe humain d
tes seront lents et synthétiques. En écrivant, je pense à la tragédie grecque originaire, voire même, et simplement, au chant d
erges de sa Calabre. Son recueil de traductions précises et belles du grec et du latin, qu’il appela : Verde Antico, demeure
20 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ouvent effilé, très différent de ce menton large et carré des statues grecques , qui leur donne un air d’ampleur et de tranquilli
iguration même du désir et de l’amour. J’imagine que certaines danses grecques qui se dansaient dans les temples d’Aphrodite dev
x de philologie classique (remplaçant celle de littératures latine et grecque .et de grammaires latine et grecque), une de philo
nt celle de littératures latine et grecque.et de grammaires latine et grecque ), une de philologie gréco-italique ou indo-iranie
tifs à l’architecture classique, relevés et restauration de monuments grecs et romains, — un peu bien délaissés aujourd’hui,
royaient ressusciter, vers la fin du xvie  siècle, l’antique tragédie grecque , jusqu’à Wagner, poètes, musiciens et même chorég
e traiter des sujets simples, et de prendre pour modèle les tragiques grecs , et surtout Euripide ;, de varier les caractères
21 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
il voulut ramener, avec son cœur d’Alcée, L’aigle d’Alexandre au nid grec . * Oh ! sous ce blanc front anglais Que de songes
22 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
pour enfants, d’un mauvais goût repoussant. Les grammaires latines et grecques étaient traduites de l’allemand. Les lycéens étud
at de ces études purement philologiques était la haine du latin et du grec et l’ignorance de ce que furent nos aïeux. Ou peu
méro 435, 1er août 1916, p. 513-520 [516-517]. Deux nouvelles statues grecques ont été récemment remises au jour. L’une, découve
de sa nouvelle initiative aux chefs-d’œuvre anciens, de son histoire grecque ou latine qui n’a pas rêvé de se jeter à la tête
s allemands dans leur essence. L’un, cosmopolite serein, amoureux des Grecs , des Italiens, des Orientaux, n’eut d’allemand qu
23 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
à peu près à ceci : Qu’aimez-vous mieux d’un lion ou d’un tigre ? Un Grec et un Anglais ont chacun une manière d’être beau
24 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
Victorin de Feltre, elle savait à huit ans les éléments de la langue grecque , ainsi que s’en assure le Camaldule en l’interrog
uises. Mettez-la pour un instant auprès d’une de ces blanches déesses grecques ou de ces belles femmes antiques : comme elles se
oudaine renaissance des descendants d’un peuple illustre, et l’évêque grec , l’Odyssée à la main, dit aux Français : « Connai
25 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
nt le vaisseau romantique le long de quais resplendissants de marbres grecs et latins. Notre époque, la période la plus actue
son ministre, qu’on ne mette pas les traductions exactes des auteurs grecs entre les mains des potaches. Les Revues. Meme
surtout par plusieurs lectures attentives, repenser l’œuvre. Le monde grec politiquement était mort, le monde romain était p
, qui continue celle des temps primitifs, d’où sortit la civilisation grecque . Alors on entend parler de mystères prodigieux, d
c son souffle dantesque est à faire éclater la scène : nul depuis les Grecs n’avait osé lui demander tant que cela et même l’
monde hellénique, d’une véritable réprobation. Les Romains, comme les Grecs , estimaient que le fait de remuer le sol pour aut
ine Isabelle Farnèse. On y remarque particulièrement de belles œuvres grecques et romaines (la Vénus de Madrid, une Diane et une
et toute casuelle due à la civilisation des deux Églises adverses, la Grecque et la Latine, et, par conséquent, à la petite pha
, par conséquent, à la petite phalange de penseurs et de grammairiens grecs établis, avant et après la conciliation, dans la
de certains poèmes de Pétrarque, et la première chaire de littérature grecque créée à Florence par cet incomparable et universe
26 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
du xvie  siècle, des antiques et notamment un torse, style et marbre grecs , parfaitement beaux, des dessins de Rembrandt, de
Angelico, de Raphaël, de Lucas Signorelli, de Giotto, de la sculpture grecque au Vatican et de l’architecture de Saint-Pierre.
27 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ait de tels progrès qu’on sût distinguer entre les originaux de l’art grec et les copies des premiers siècles de l’ère chrét
as4, d’autres marbres archaïsants, des copies gréco-romaines de l’art grec du ve ou ive  siècle, des vases peints de Campan
digne de notre sainte cause ; plus de jalousies mesquines contre les Grecs et les Yougoslaves, plus de machiavélique désir d
dans nos études et nos écoles, et qui ont entraîné la haine pour les grecs et les latins, en desséchant les jardins de notre
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
que Rome, qui ne créa ni sa religion ni sa philosophie, emprunta aux Grecs , en les transformant selon le caractère de son pe
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
implement au gouvernement qui siège à Rome. L’alexandrin Appien et le grec Dion Cassius ont exprimé cette manière de voir ;
30 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ultés entre l’Italie et la Grèce en Méditerranée orientale. L’élément grec des îles et des côtes d’Asie Mineure, dans la rég
litaine et les commencements de difficultés qu’ils aient eus avec les Grecs , il ne semble nullement que ces déboires et ces d
alpable, lumière, sourire, poésie qui est la Grâce, Kharis, comme les Grecs l’appelaient. Nous pouvons vivre en dehors de not
Lemnos, Castro, le port de Mudros, lors du débarquement dans les îles grecques  ; des aspects, des paysages, — une population ind
31 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
siens, caravelles à voiles latines, ourques de Biscaye, hauts bateaux grecs que les aventures de mer jetaient au port, — et l
le trouvera mort, sur une planche, dans sa maison, près de l’Arc des Grecs  : on ira chercher le notaire Vannius qui partager
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