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1 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
trangère sont publiés, et dans leur forme originale, et en traduction française . De l’ensemble de cette enquête, il est évident q
Belges !… Ruines laissées par les Belges !… Pillages belges ! En bon français , mais avec un fort accent teuton, il me développa
onnent une idée bien fausse et bien incomplète de la guerre au publie français , qui a heureusement d’autres sources d’informatio
rogues et autoritaires, sympathie de race et de tempérament pour les Français , tradition latine, rêves unitaires, désirs d’expa
ns excusables peut-être, écrit l’auteur américain, sont les écrivains français qui le négligèrent autant que les écrivains angla
autant que les écrivains anglais, bien qu’il ait écrit pour la scène française . » Poussé par M. Chatfield-Taylor, le Dr van Stee
ons trop coûteuses, alors qu’il eût été nécessaire, pour éclairer les Français et les étrangers, de multiplier les brochures écr
populations de plusieurs des hautes vallées du versant italien soient françaises . Si l’on songe que des difficultés de ce genre se
t de la méfiance qu’elle avait rencontrées de la part des gouvernants français tant en 1867, quand l’Empire était venu au secour
oncitoyens soient traités avec justice en France et dans les colonies françaises et que leurs ouvriers jouissent de la protection
rs ouvriers jouissent de la protection des lois à l’égal des ouvriers français . On sait qu’en Tunisie la colonie italienne, qui
étendu à la Tunisie sa législation protectrice du travail, vu que les Français qui y résident sont surtout des propriétaires ou
se battant contre les Russes, croient lutter au nom de la démocratie. Français et Anglais ont la même conviction quand ils comba
auteur. Mais je n’insiste point ; l’ouvrage sera traduit et le public français en jugera bientôt par lui-même. Tome CXII, nu
septembre 1915, p. 96-101 [101] […] Revue histoire de la Révolution française et de l’Empire. Juillet-septembre 1914 (paru en a
] Octobre-décembre 1914. Roberto Cessi : Émile Gaudin et la politique française à Constantinople en 1792. Dans les deux numéros :
nant que l’Italie est devenue officiellement l’amie de la France, les Français ne sauraient prendre de mauvaise part que les Ita
s aussi justes et aussi conformes à la pensée de l’élite de la nation française que celles formulées par Diego Angeli dans un art
nt il avait été témoin dans le salon de M. Joseph Reinach. Le peuple français , qui est un observateur si pénétrant de la vie et
le légèreté et quelle superficialité ils jugent l’étranger. Le peuple français a une si haute idée de lui-même qu’il ne peut con
ur faire connaître et apprécier leur culture, opposée à l’inertie des Français . La grande majorité des Américains admire la civi
s vingt manières de mettre une cravate, a fait plus de mal à la cause française que tous les malentendus d’une politique d’agress
lité qui se manifestent d’une façon si évidente dans la grande presse française , inférieure, comme niveau intellectuel, à celle d
l’Italie dans une lettre au Giornale d’Italia, dont la grande presse française n’a reproduit que deux phrases qui, détachées du
me point : à bas les Allemands ! oui ; mais ne tombons pas, comme les Français tendent à le faire aujourd’hui, dans un mépris fa
la campagne de haine et de calomnie dirigée contre un grand écrivain français , qui a commis le crime de garder intact son idéal
té à l’État-major allemand et de celle de l’élan vital à l’État-major français  ; — ce n’est pas là rendre service, mais faire ho
même après Liège, arrêter l’invasion à l’aide des renforts anglais et français  ; il n’y a pas eu de Waterloo, parce que les Alli
t. Serait-ce donc si pénible de dire simplement : — Nous Italiens (ou Français , ou Anglais, ou Russes, etc.) nous sommes Italien
s (ou Français, ou Anglais, ou Russes, etc.) nous sommes Italiens (ou Français , Anglais, Russes, etc.) et puisque le cours des é
les liens rompus de l’Internationale et autour de laquelle la presse française a fait le silence hermétique que l’on sait, a pré
socialiste italien, comparant l’attitude des socialistes allemands et français en face du fait nouveau, oppose aux vives attaque
nnerie a des racines aussi profondes dans le sein du parti socialiste français . Et la méthode maçonnique est la même que celle d
a France, traduit la belle lettre envoyée du front par un instituteur français à Romain Rolland et dont la conclusion est celle-
cien renom de générosité et d’idéalisme, l’un des meilleurs écrivains français parce qu’il se refusait à envelopper tout un peup
2 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
musicien et le caractère de son art. Enfin le poème était traduit en français . Le résultat fut merveilleux. Ce public parisien
Léonard de Vinci La seule édition des manuscrits du Vinci parue en français jusqu’à ce jour, due à M. Charles Ravaisson-Molli
férences de M. F. T. Marinetti, en Italie, sur les Poètes symbolistes français , sont toujours très écoutées. La dernière a été d
La patrie allemande, en effet, est une patrie linguistique. La patrie française est une patrie géographique. Strabon avait déjà d
e celtique. L’opposition très nette qui se voit aujourd’hui entre les Français du Nord et les Français du Midi existait plusieur
très nette qui se voit aujourd’hui entre les Français du Nord et les Français du Midi existait plusieurs siècles avant la conqu
gie, commença de traiter le latin avec familiarité. Ainsi se forma le français . Cela prit une tournure décisive au moment des in
là le nombre assez élevé de mots allemands qui figurent dans l’ancien français et qui ont duré dans le français moderne. Il y a
allemands qui figurent dans l’ancien français et qui ont duré dans le français moderne. Il y a cependant beaucoup de personnes q
ement latine, et que le provençal est plus voisin de l’italien que du français . Sans doute la Provence a toujours eu d’étroites
-être différemment ; mais si les habitants, et les plus divers du sol français ont toujours été volontiers assimilateurs ils se
ençal, ce n’est aucunement une langue italienne, mais bien une langue française . Les travaux philologiques de M. Antoine Thomas n
ssent aucun doute sur ce point, Les règles générales de la phonétique française sont entièrement applicables au provençal. Les mo
tre considéré que par métaphore, comme une étape entre le latin et le français . La vertu linguistique française s’est exercée da
comme une étape entre le latin et le français. La vertu linguistique française s’est exercée dans presque toutes les provinces d
urs centres les plus tyranniques, les parlers d’oc sont clairement du français , et qui ne s’éloigne pas plus de notre langue moy
ues. Que le celtique ait entièrement disparu, cependant, de la langue française , cela donne à penser ou que ses dialectes étaient
tion totale des dialectes indigènes. Ce qui en demeure dans la langue française est insignifiant ; ce qui en demeure dans les nom
nous sommes, linguistiquement, les fils de l’Église romaine. Et si le français , malgré de violentes tendances au patois (songer
en, ce qui serait, dans cet ordre d’idées, commun à certaines régions françaises et au nord de l’Italie, serait aussi commun à ces
aliens, même du nord, diffère extrêmement de la moyenne physiologique française . Je crois que les Italiens nous sont supérieurs e
e les Italiens nous sont supérieurs en plusieurs points. Mais la race française , ou ce que l’on appelle ainsi, a de très grands m
-sang, qui reçut une éducation musicale italienne et fit de « l’opéra français  ». Car c’est bien ce que nos voisins ont qualifié
tout au plus « l’opéra italien » d’alors par des emprunts à « l’opéra français  » et l’opéra français par certains apports de l’o
italien » d’alors par des emprunts à « l’opéra français » et l’opéra français par certains apports de l’opéra italien, en saupo
inait. Dans la tragédie plus dramatiquement « déclamée » de « l’opéra français  », il installa le lyrisme de la musique pure. À p
12 fr. Précédé d’une étude très complète de M. L. Homo, de l’École Française de Rome, sur le Capitole dans l’antiquité, le nou
rent, les cimetières gardent encore de l’oubli des noms aux sonorités françaises . Aussi, lorsque deux écrivains, l’un normand, l’a
e de Maupassant. Les Novelle della Pescara n’ont pas été traduites en français dans leur ensemble. Nous aurions pu multiplier le
Maupassant ; mais nous avons surtout voulu montrer comment l’écrivain français fournit à G. d’Annunzio des motifs d’inspiration
qu’il y a de meilleur sans doute, et ce qui peut intéresser le public français . — L’un de ces contes : le Terrible châtiment, de
ons au grand ouvrage de Fr. Hurter3, dont nous avons deux traductions françaises , celle de Saint-Chéron et Haiber (1828) et celle,
Nous ignorons s’il a été réimprimé depuis. Quant aux deux traductions françaises , elles sont aussi assez rares. Si l’on ne compte
le des Maris, est ici restitué d’après cette même traduction en vieux français de Pierre de Larivey. — Enfin, voici le meurtre d
du Connétable, la position de la maison de Bourbon dans la monarchie française rappelle assez celle de la maison d’Orléans, plus
, dans les idées de l’époque, fut de vassal à suzerain4, non point de Français à France. Il faut laisser là nos idées modernes e
des écoles littéraires et artistiques se sont formées sur des modèles français , les derniers romantiques sont morts, des idéalis
3 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
Italie. Et il est en cela bien plus logique que les traditionalistes français , qui ont laissé à l’Allemagne et à l’Amérique les
 M. H. Prunières : « Influence de l’Italie sur la création de l’opéra français . » […] Musique. Opéra-Comique : Francesca da
p. 623-629 [625]. Après avoir déposé Céleste en p. p. c. à la musique française , M. Carré a tenu à faire ses adieux à l’Italie, q
lauréat à Paris et connaissait très bien le magnifique essor poétique français de Baudelaire jusqu’à Claudel, et qui avait déjà
français de Baudelaire jusqu’à Claudel, et qui avait déjà publié, en français , la Conquête des Étoiles et Destruction, qu’on av
connaître en Italie la grande poésie moderne étrangère, — et surtout française . On était déjà fatigué de la luxueuse marqueterie
e que le Futurisme ne soit que le pseudonyme italien du vers-librisme français . L’année dernière, si décisive pour le sort du Fu
outes les anciennes manières d’écrire et de versifier. Dans la poésie française nous avons la plus prochaine préparation de mots
, de bien des endroits. Nina a parlé en anglais à Lady Dolingson ; en français à Boursault-Coudray. Ils ont habité l’Amérique, p
e l’impression que lui avait produite Wellseley. Elle lisait un roman français qu’il lui ôta des mains : — Qui vous a prêté ce l
rance (20 janvier) : […] M. J. Jallia : « La Langue et la littérature françaises dans les vallées vaudoises du Piémont. » […] L
rt-André [extraits] […] C’est à l’art ancien, spécialement à l’art français du xviiie siècle et surtout aux maîtres italiens
du buste d’Édouard André par Carpeaux, s’admire une grande tapisserie française au point, La Récompense de la Vertu et les danger
ormer ou créer les mots que pour leurs emprunts aux langues voisines ( français , provençal, italien, allemand), et pour leurs rap
6 mars 1914, p. 364-369 [369]. […] Revue historique de la Révolution française et de l’Empire (novembre-décembre 1913) : […] Mar
mes en prose. » — M. A. Maurel : « 15 jours à Venise. » — « L’Opinion française et l’Italie vers 1840 », par M. Benjamin Crémieux
té. Il connaît très peu la poésie italienne et encore moins la poésie française  : les autres lui sont absolument fermées. Il n’es
uvrage de M. Bozzano est le premier travail important qui ait paru en français sur cette question. Tome CIX, numéro 406, 16
ant les intérêts anglais en Égypte et en Asie Mineure et les intérêts français en Syrie : elle affirme sa volonté, afin que la G
Grandgent soit né aux États-Unis, son nom semble indiquer une origine française , et cet ouvrage est dû sans doute à une réunion d
française, et cet ouvrage est dû sans doute à une réunion de talents français et américains. Longfellow et Norton ont contribué
 siècle et, appartenant pour la plupart à la Renaissance italienne ou française , constituent une réunion homogène des plus remarq
, premier Empire (Georges Bourgin). […] Art. Le Salon des Artistes Français [extrait] Gustave Kahn. Tome CIX, numéro 408,
ce énigmatique, extraordinaire, qui caractérise les diverses éditions françaises des Mémoires de Casanova, chacune se proclamant à
et Garnier, « fidèles copies, pour le texte du moins, de l’édition en français préparée sur le manuscrit autographe par le profe
s commentateurs. Une confrontation rigoureuse de toutes les éditions ( françaises ) nous a donné la ferme conviction que les différe
s’était rendu acquéreur, le 24 janvier 1821, de plusieurs manuscrits français de Casanova, parmi lesquels se trouvaient les ins
parisien, Tournachon-Molin7, conçut le projet d’en tirer une édition française , la mode étant alors aux Mémoires et aux « Souven
ans doute le raisonnement suivant : « Puisque je possède le manuscrit français de Casanova, pourquoi ne pas le publier tout de s
a recommandation d’on ne sait qui, il chargea le professeur de langue française à l’Académie des Nobles de Dresde, un sieur Jean
ianismes, par une tournure plus littéraire, d’établir enfin l’édition française qui parut de 1826 à 1838, ainsi que nous le disio
de la double édition Brockhaus : l’allemande, traduite sur l’original français par le professeur de Halle, et la française, rema
e, traduite sur l’original français par le professeur de Halle, et la française , remaniée par le professeur de Dresde, qui avait
iers volumes de l’édition Garnier, collation scrupuleuse de l’édition française de Brockhaus, vous ne trouverez pas, à partir du
Aussi vais-je projeter la lumière et démontrer pourquoi les éditions françaises Brockhaus-Garnier et Paulin-Rozez sont dissemblab
cartant l’édition Tournachon de 1826, qui n’était qu’une retraduction française , réduite et édulcorée, de la traduction allemande
, on peut hardiment déclarer que la première contrefaçon de l’édition française de Brockhaus fut l’œuvre du libraire Paulin. En 1
té sans son hôte : les années passèrent, on était à 1836, et la suite française des Mémoires restait au fond du secrétaire de Fré
simplement comme Tournachon-Molin : il fit traduire de l’allemand en français , d’après la version de Schütz (achevée en 1828),
aulin, les huit premiers volumes de Brockhaus, et toutes les éditions françaises connues, Méline, Rozez, Garnier, Flammarion, sont
Bruxelles les quatre derniers volumes des Mémoires, d’après le texte français soumis à Jean Laforgue, revu, corrigé, tronqué, a
dants ont publié une curieuse correspondance relative à la Révolution française . Mais qui était ce Rousse de Cosse, banquier sans
ontrés, d’une aménité sympathique dont n’a pas bénéficié le rédacteur français , bouc émissaire chargé de tous les péchés qui déf
une besogne littéraire, et je prouverai ailleurs que l’Allemand et le Français ont usé de procédés analogues, ont une responsabi
en déclamant avec le ton monotone adopté par les Italiens, et que les Français nous reprochent avec raison. Les Français seraien
ar les Italiens, et que les Français nous reprochent avec raison. Les Français seraient les meilleurs déclamateurs s’ils n’étaie
es et d’Andréa de Nerciat… Suis-je injuste quand je déprécie le style français de Casanova ? Il est bien mauvais, n’en déplaise
ur, et que je renvoie, pour être édifiés sur la qualité de la syntaxe française de Casanova, à l’Histoire de ma fuite des Plombs,
amatique ; entre Lulli et Rameau, puis entre Rameau et Gluck, l’opéra français n’est que pauvreté et mièvrerie ; et de Gluck, do
nnaît cependant qu’ils sont parfois en situation dans certains opéras français . Joignant l’exemple au précepte, le comte faisait
ie en Aulide, ce dernier bientôt utilisé par Gluck et son librettiste français , le bailli du Roullet ; et lorsque le chevalier d
ette opinion est erronée. S’appuyant sur plusieurs exemples de poètes français et italiens (Quinault, Dante, Tasso), l’éditeur d
c le chevalier, depuis Iphigénie, dont le livret avait été demandé au Français du Roullet, adressait au Mercure parisien une lon
gesse. Modeste en ses essais, Par respect pour la Grèce, Il parle mal français  ; Même en pillant Racine, Son génie affoibli Déme
t attachées à leurs glorieux souvenirs communs, et surtout à tous les Français qui savent la gloire de la pensée de l’art de l’I
sir de s’entendre toujours mieux ; il fallait qu’il existât une Revue française entièrement consacrée à l’Italie. Et encore : pui
. 20. R. Rolland. 21. Écrits de musiciens, p. 380. 22. Traduit en français , l’Essai d’Algarotti fut publié une première fois
s noble et expressif du genre ; enfin des morceaux de notre récitatif françois de la plus parfaite déclamation : des airs dansan
4 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ra régulièrement à partir de ce mois (janvier) des articles en langue française . C’est notre collaborateur, M. Remy de Gourmont,
ise cette partie de la revue. On se souvient qu’il y a déjà donné, en français , des Marginalia sur E. Poe et sur Baudelaire (5 j
des Marginalia sur E. Poe et sur Baudelaire (5 juillet) et la Poésie française contemporaine et l’’influence étrangère (20 octob
 décembre). — Vittorio Pica, Letterati belgi. Revue de la littérature française de Belgique depuis 1870. Il est question de Charl
tionale. — Cette nouvelle revue fait une grande part à la littérature française . Nous relevons dans la table du tome Ier (année 1
ous rencontrer, nous, les artificiels — pour ne pas dire les artistes français  — nageant et pataugeant dans les ruisseaux d’eaux
a presse, on ne parle jamais de lui. La société des hommes de lettres français devient donc une société industrielle, une maison
du génie et c’est justement pour cela qu’il embête un peu le lecteur français très habitué aux conventions littéraires français
e un peu le lecteur français très habitué aux conventions littéraires françaises . Qu’est-ce que le feu ? Voici, au sens ordinaire
istes sont en dehors de l’amour littéraire. Chaque fois qu’un artiste français fabrique de l’amour, on peut être sûr que ce n’es
e, car il purifie. On devrait bien, à tous les carrefours des lettres françaises , allumer et brandir de pareilles torches. L’amour
plusieurs aujourd’hui oubliés déjà, mais on attendait les traductions françaises des romans de d’Annunzio pour s’apercevoir de son
n de M. Fogazzaro, Piccolo mondo moderno. J’avais à peine lu un roman français profondément catholique et voici que Piccolo mond
nné tant de mal en lisant le roman, d’ailleurs admirable, de l’auteur français . J’avoue, avec une franchise abominable, que si M
’à porter autour des flancs un cilice, comme le protagoniste du roman français , ou à se brûler le bras à la flamme d’une chandel
les plus distingués et les mieux instruits de la récente littérature française . Cette étude, bien comprise, renferme l’analyse m
uvres d’art et la maturation de ses jugements. » Un illustre écrivain français parlant, il n’y a pas longtemps, de Remy de Gourm
est maître de l’instrument formel. Il connaît l’histoire de la langue française , de ses vicissitudes et de ses transformations, i
dans l’Italie 1. Ce journal a ceci de particulier qu’il est rédigé en français par des Italiens qui ont ainsi à vaincre une doub
l’abbé Galiani, le maître de tous les Italiens qui veulent écrire en français . L’esprit et la fougue valent mieux qu’une honora
5 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
te des jardins et des joies domestiques et paysannes, qu’une poétesse française encore récemment à la mode semble avoir imité, sa
s qui suivent et comprennent le mouvement d’avant-garde de la musique française et l’expliquent dans des pages qui ne demeureront
étude, Mme Gina Martegiani évoque le romantisme allemand, anglais et français , en étudie les caractères et les aspects, dans le
anglaise au xixe  siècle, en même temps que paraissent en traductions françaises les Sept Lampes de l’Architecture et la Couronne
r) […]. Tome LXXVIII, numéro 284, 16 avril 1909 L’expansion française en Europe et les relations franco-italiennes Ma
uent leurs rancœurs, elles ne continuent plus à subir quelque culture française que par routine, par mondanité ; la séparation de
ui doivent leur enrichissement à l’entreprise de l’élite républicaine française , ne lui avaient, en général, de leur côté, qu’une
eurs — nécessairement impartiaux — de l’amoralité et de l’infériorité françaises  ; à Florence, à Vienne, à Cracovie, comme sans do
n organisme, à Paris, ne répond à cette nécessité. Certes, l’Alliance française a rendu de grands services, mais surtout dans le
osant aux épopées protestantes des Treitschke des œuvres où la vérité française s’élucide de l’impartialité scientifique, des min
s de Bari dont la production agricole fut multipliée par l’entreprise française . Notre collaboration — et sur quelques points, pr
u profit de l’Allemagne et de l’Angleterre, alors que l’unanimité des Français aiment sans restriction les Italiens en leur souh
os nous retrouvons évidemment le plaisir généreux qu’éprouve l’esprit français à vanter tout pays chez qui il sent la palpitatio
l lent de l’Espagne. Quelque désintéressée que soit cette ferveur des Français pour leurs frères de la Péninsule, elle s’entreti
iterranée. Cette fois c’est Marseille qu’il étudie, c’est la Provence française se laissant volontiers déborder par l’immigration
patience, de douceur et de crédulité, quelle attirance exerce sur le Français du Centre la femme italienne, plus courageuse, pl
roman solide et mouvementé tient dans l’amour contenu et fidèle de ce Français moyen et de cette Italienne institutrice qui tend
s’ensuit nullement que la douceur hospitalière et plaisante des mœurs françaises ne puisse finir par humaniser et civiliser le car
ine et du Théâtre italien contemporain. L’année précédente, le public français — qu’un Scandinave au service de l’Allemagne, le
ement d’aussi intelligentes et probes études sur la jeune littérature française , par exemple sur les romans riches d’une si inten
rangères — jusqu’ici la seule durable et réelle fut celle des auteurs français , celle des Allemands étant superficielle et accid
èle aux jeunes générations d’outre-mont les forces nouvelles de l’art français collaborant à un indéfini « relèvement » de la Fr
les autres eussent certes beaucoup gagné à mieux connaître la science française  ; presque tous ceux qui ont fait leurs premières
e l’esprit de catalogage minutieux et flegmatique, pour emprunter aux Français cet esprit subtil de choix, d’interprétation sans
une valeur positive, créatrice. § En art, il semble que la sympathie française pour les récentes découvertes de la technique ita
. Clemenceau consacrait en quelque sorte officiellement l’hospitalité française au génie italien en acquérant pour l’État des œuv
mités n’aient pas une seule fois songé appeler à un notable sculpteur français  : il eût été précieux aux deux nations sœurs de v
ons sœurs de voir rendre un hommage au grand républicain par le génie français exprimant dans les formes propres à notre sensibi
es, publiées dans leur rédaction originaire bilingue, c’est-à-dire en français et en italien, apportent dans leur communion même
ent, par nécessité littéraire indéniable, doivent connaître la langue française , qu’aux Français et aux littérateurs de tout autr
littéraire indéniable, doivent connaître la langue française, qu’aux Français et aux littérateurs de tout autre pays, lesquels
assent facilement de la connaissance de la langue italienne. La prose française , qui se développe sous des titres italiens et à c
face, qui porte le titre italien : Prefazione, mais qui est écrite en français , un écrivain, dont le prénom est italien et le no
écrite en français, un écrivain, dont le prénom est italien et le nom français , M. Adolfo Ferrière, s’est donné la longue peine
e l’enquête, qui signent en italien une courte Introduzione écrite en français , se réjouissent de leur initiative. Soit. Au moin
 : « Casanova de Steingalt (1725-1803) de Venise, Mémoires publiés en français en 1726-1832, par Henry Beyle (Stendahl) ». Cette
, d’esprit lent, de conversation pauvre, d’ailleurs ne sachant pas le français , mais fort beau. George Sand s’éprit de lui. Une
s Nuits ! l’auteur de Consuelo !… — et que la gaîté, la vieille gaîté française exige un bouc émissaire de chaque aventure… Pauvr
à Velletri (Italie), par M. A. Hourlier ; la Chapelle des chevaliers français à Malte, par M. Guidetti ; des Fonts baptismaux d
gue des livres de M. Dutacq, que Casanova était incapable d’écrire en français , n’entendait rien à une œuvre d’imagination et de
e le livre le plus fou qui se soit écrit sur les débuts de la royauté française . La question, si complexe et parfois si mal posée
strale. Il faudrait citer aussi le livre de Luchaire sur les Communes françaises à l’époque des Capétiens directs et son Manuel de
aises à l’époque des Capétiens directs et son Manuel des institutions françaises à la même époque, ainsi que les deux volumes (des
et Innocent III 26 ne soit le bienvenu dans la littérature historique française  : il y manquait plutôt, et il y occupe, toutes di
te justement de n’avoir point failli, en s’essayant à toucher la lyre française . Érudit et poète en sa langue, traducteur de Hein
ur de Heine et de Shelley, M. Corrado Zacchetti écrit en apparence un français plus proche de la Renaissance que de nous : Toi
du monde hellénique. Dans la crise du théâtre contemporain italien ou français , tandis que l’esprit et la copie de la banalité q
’auteur, lancées par des éditeurs peu scrupuleux. C’est la traduction française d’un de ces volumes qui a paru dernièrement à Par
i, Ce sont des œuvres des écoles italienne, allemande, hollandaise et française , parmi lesquelles on remarque surtout une charman
t point suivi jusqu’ici cet admirable renouveau que la poésie moderne française , malgré des hostilités absurdes, qui semblent rée
taire, rappelle de très près celui de Mme de Saint-Point. La poétesse française aussi étonna ses premiers lecteurs par sa hardies
avaient trop longtemps profané l’esthétique. Si l’élan de la poétesse française est bien plus vaste, et sa pensée plus profonde,
o di Titania, Ricciardi, Naples Une autre analogie entre la poésie française et la nouvelle poésie féminine italienne m’est of
I, numéro 293, 1er septembre 1909 Les Revues. La Nouvelle Revue française  : Un poème d’Émile Verhaeren sur Michel-Ange In
ournir l’occasion de publier un beau poème de plus (la Nouvelle Revue française , 1er août) : Quand Buonarotti dans la Sixtine e
reconnaissance à l’officier général italien, qui nous apporte, à nous Français , l’hommage d’une si belle contribution, ainsi qu’
00 hommes se produit : mise en branle à 2 h. du matin, le 15, l’armée française , en trois colonnes, balaie les avant-postes pruss
itions furent si mauvaises que, trente-six heures après l’attaque des Français , il n’avait pas un peloton de cavalerie à leur op
Dès lors, le coup droit du 4e corps prussien dans le flanc de l’armée française ne pouvait plus se produire. Et Bülow se serait t
-744. Note sur le roman italien contemporain Le marché livresque français a été encombré, ces dernières années, d’un certai
uelques marques d’automobiles italiennes courir dans les grands raids français , et s’étaler derrière des vitrines « aux bons end
u-delà de leurs frontières trop de leurs œuvres. Le public qui lit en français n’en sera que plus vite fatigué. Car aucun des tr
peut sans doute être fière. Luciano Zuccoli : Farfui Le public français ne connaît M. Luciano Zuccoli que par les chroniq
 319-323 [322-323]. Je n’ai lu de M. Corrado Zacchetti que ses œuvres françaises , son Livret de vers, justement louangé par M. Lou
leur type de culture est naturellement aujourd’hui celui de la pensée française (où se concentrent et s’expriment toutes les forc
arinetti, à Milan, est le même que celui de l’extrême-gauche poétique française . Le vers libre y domine sans restriction. Et ce n
emblent, par le rythme et par la phrase, de véritables traductions du français . C’est que chez les poètes au talent très puissan
trainte, libre, belle et significative. L’influence de la littérature française , que les ancêtres littéraires plus immédiats de M
Buzzi, qui évoquent pour nous les dernières grandes luttes du lyrisme français , il nous est donné de penser aux merveilleux écha
s hommes, politiciens et littérateurs, s’efforcent à faire une gloire française à Carducci, en vue de lui élever une statue au mi
écéda de deux siècles Alfieri, l’inspiré de Corneille. La littérature française manquait d’un ouvrage digne de l’Arétin. M. Apoll
9. « À égalité de prix, la préférence est donnée, à Gênes, au produit français dont on apprécie le fini, la qualité, la solidité
inghetti, le Socialisme catholique de Nitti. 17. Il a paru de lui en français les Classes pauvres, Giard et Brière, 1906, la Po
de l’amour, Éditions du Mercure de France, 1908. 22. [NdE] Critique française  : Jean de Gourmont, « Littérature. Ce qu’ils lise
s anciennes familles du royaume de Naples, s’était jeté dans le parti français après avoir servi longtemps Charles-Quint. Il com
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
née P.-L. Courier, le pamphlétaire le plus glorieux de la littérature française . Je vous en adresse devant vous, pour si peu que
qu’il serait trop long de vous coûter. Il a été traduit, rhabillé en français sur la traduction, écourté, expurgé, moralisé !!!
de la poitrine. Il a dit du plâtre et c’était de la chaux. Les maçons français ont une truelle en cuivre ayant une valeur et qu’
truelle de fer et peuvent la laisser sur leur travail. Soit. Le maçon français monte son auge sur sa tête et a toujours besoin d
que, naturellement, je n’ai pas eu la tentation de lire puisque moi, Français , j’avais le texte original français. Ce n’est pas
la tentation de lire puisque moi, Français, j’avais le texte original français . Ce n’est pas à son invite, ignorée de moi, que j
ous êtes si bien dans la maison, — (il dit cela sans me choquer, à la française ) — vous savez sans doute qui je suis : Marchese d
e faire votre connaissance, hier, au Caffetuccio. J’aime beaucoup les Français . D’ailleurs, je connais un peu la France… commenç
l’heure sur Naples ; il articula une foule de choses aimables sur les Français et sur moi-même. Et maintenant nous parlions musi
it que cela n’eût pas été, cela n’avait pas été ! J’étais un cavalier français , j’aimerais peut-être sa fille, et peut-être qu’u
enivraient. Qu’elle était belle ! Le bruit de ses fiançailles avec un Français s’était tout de suite répandu dans la ville. Je c
urs bénévoles en Allemagne : je suis sûr que ces œuvres, traduites en français , auraient acquis à leur auteur de nombreuses amit
de, soi-même donnée avec prodigalité à son roman l’Automate, paru en français aux éditions du Mercure, il mesura son angoisse,
uichardin. M. Charles Maurras a écrit sa biographie dantesque dans un français net, vivant, riche d’indications « musicales » ne
net, bref, profond, large de vues et de conséquences, en un mot très français , tel que les plus beaux esprits du grand siècle e
Dante écrivit et parla, il ne l’a pas écrit en provençal ou en vieux français , pas même dans le français du dantologue Rabelais
ne l’a pas écrit en provençal ou en vieux français, pas même dans le français du dantologue Rabelais. M. Maurras a écrit une de
de nos sentiments nouveaux. Il a composé un « essai » véritable à la française , c’est-à-dire au souffle inépuisable, et il a cam
ieuse leçon de civisme. Et M. Maurras, après avoir affirmé que « ces Français modernes, dont les pères ont été trop heureux et
té cette fois un pourcentage d’accroissement plus élevé que l’élément français . Il ne faut pas s’en étonner : car, pour des rais
es il serait trop long d’entrer, les chiffres accusés en 1900 pour le français étaient trop élevés. Dans l’intervalle, le patrio
entrée, s’élève une butte d’où la vue porte au loin ; ce que le vieux français appelle une guette ou une gatte ; 90 A une certai
16 février 1913, p. 813-820 [820]. Revue Historique de la Révolution française et de l’Empire (octobre-décembre 1912). […] Léon-
e seulement aux mystiques et aux initiés. Sous Louis-Philippe le goût français vacille singulièrement et l’éducation esthétique
s », vient de fonder Montjoie ! « organe de l’impérialisme artistique français , gazette bi-mensuelle illustrée ». La nouvelle pu
la galerie des arazzi avec ses tapisseries florentines, flamandes et françaises  ; enfin les délicieux jardins Boboli. Et de cet a
in que M. Romier étudie ici, « en suivant surtout l’action des partis français et en notant les signes de la période à venir ».
onné l’âme artiste du monde, avec l’esthétisme anglais, le symbolisme français , le néoromantisme allemand et le psychologisme ru
e sens de toute l’innovation littéraire, philosophique et artistique, française et italienne. Le mouvement futuriste enfin, qui a
u’elle n’eût point la vigueur, ni la fécondité rayonnante, des revues françaises de 1885. Au contraire de celles-ci, elle ne déter
d’où d’Annunzio — nourri, au surplus, et très nourri, de littérature française parnassienne, symboliste et enfin vers-libriste —
mais qui s’est donné la gloire nouvelle d’écrire d’austères tragédies françaises , étaient à rappeler à l’heure où ses compatriotes
de quelques grandes scènes de plein-air — à l’instar du « Plein-Air » français d’il y a dix ans. La Vie anecdotique. Une rép
et, M. Meyerhold lui ressemble parfaitement. Il ne sait pas un mot de français . Malgré cela, il parvient à diriger plus de 250 a
juste pour le xviiie italien, plus près qu’on ne le croit du xviiie français on a été aussi très ignorant de la peinture du xi
anni Fattori fût un maître impressionniste et qu’il ait devancé l’art français  ? Au vrai il n’y eut en Italie qu’un maître impre
. Mais M. Zandomeneghi, impressionniste glorieux exclus de la section française comme impressionniste offusquant, profita de sa n
le tirer de l’oubli, mais l’impressionnisme demeure bien un mouvement français né à Paris avec Corot et Courbet comme aïeux et c
ris avec Corot et Courbet comme aïeux et créé par les grands artistes français que l’on sait, et si l’Italie y a part capitale,
t ! Ceux-là se datent eux-mêmes et avec justesse de l’impressionnisme français . Tome CIV, numéro 385, 1er juillet 1913
— Combien vous dois-je ? lui a-t-elle demandé, à voix très haute, en français , presque sans accent. Et ses yeux, soudain, ont c
ut se passer ! » Il y a six ans je débarquai à Tripoli sur un navire français au cours d’une rapide croisière en Méditerranée.
atre cents juifs et arabes tunisiens et algériens, protégés et sujets français , vivent à Tripoli ; de là parfois de nombreuses d
prise, l’œil vif derrière les lorgnons et s’exprimant correctement en français . Nous le félicitions pour la belle victoire que v
’Islam avaient établi des missions d’enseignement, et le gouvernement français , quelles que fussent les opinions qui le dirigeas
nien, langues dont l’usage aurait pu leur être familier, me saluer en français . À Aidin, en Asie-Mineure, à Alep, loin de tout c
chrétien, j’ai entendu des enfants indigènes pousser des exclamations françaises au cours de leurs jeux. À Tripoli, le portefaix d
Tripoli, le portefaix débarquant mes bagages s’adressa à moi dans un français fort correct, bien supérieur à celui qu’emploient
iens auraient pu prendre ombrage du maintien de la mission catholique française . Elle s’est éloignée et elle a bien fait. Elle po
eligion une instruction profitable. La plupart des classes se font en français . La plupart des religieuses étaient françaises ;
t des classes se font en français. La plupart des religieuses étaient françaises  ; mais les sœurs italiennes et maltaises prennent
ection d’un directeur et d’une directrice nés au Maroc et naturalisés français . M’étant dirigé vers l’établissement de l’Allianc
léchi un instant, me répondit : « Vous voulez sans doute dire l’école française . En ce cas, je vais vous y mener, un de mes camar
r mutin. Il réfléchit un instant, puis répond : « C’est la révolution française , ou bien la venue au pouvoir de Bonaparte. » J’ad
ie un garçon de 14 ans de me citer le nom d’un grand poète dramatique français . Il s’écrie aussitôt : « Il y en a plusieurs, Rac
arabiniers du Piémont jouaient presque le même rôle que les gendarmes français , en sorte qu’il n’a pas été facile de donner à de
les vices-présidences de MM. Barthou, député ; Lavisse, de l’Académie Française  ; Dervillé, Président du Conseil d’Administration
mpagnie Paris-Lyon-Méditerranée, et Luchaire, directeur de l’Institut Français de Florence, à l’effet d’établir, sur des bases p
nnées, celui de M. Julien Luchaire qui a fondé ce précieux « Institut français de Florence », prototype d’œuvres analogues établ
où l’Italie acceptait, d’ailleurs toujours à contrecœur, l’hégémonie française . Plus que jamais on en veut à la France de ne pas
tre assez bien l’Italie ; plus que jamais on voit dans le chauvinisme français un ennemi. Cependant, malgré tout cela, malgré le
pinion publique les difficultés franco-italiennes de 1912 ? Le public français en a été en somme très peu affecté, sauf un mouve
; les critiques à la conduite des opérations furent dans les journaux français beaucoup moins âpres qu’ailleurs ; le Français ét
rent dans les journaux français beaucoup moins âpres qu’ailleurs ; le Français était en général prêt à condamner la contrebande
été une profonde désillusion. On a cru voir dans la violente réaction française l’indice d’une hostilité latente ou, tout au moin
iliale et bucolique de Pascoli, — les Laudi de d’Annunzio — la poésie française depuis Baudelaire et Verlaine jusqu’à Francis Jam
 » spasmodique, des Détroits. Enfin, pour le bouquet, le point de vue français , à travers tout cela, de Tanger aux côtes de la S
r, 8 M. 50 Ce volume, analysé déjà ici même à propos d’une édition française qui en a été publiée, mérite cependant qu’on s’y
s Lettere di donne a Giacomo Casanova. Elles étaient en italien et en français . M. Gustave Gugitz en a donné une version alleman
e j’ai le caractère mal fait, un brin moqueur, en ma qualité de vieux Français , très entiché de la petite existence comme dans u
aires d’Italie, citons (n° XLIII) les « Instructions des ambassadeurs français envoyés vers le pape pour la création d’un royaum
te, et le goût espagnol laissa, tout compte fait, dans la littérature française , moins de traces que le goût italien. Mais ces pr
t elle a réussi à imposer ses vues. Je rappellerai, pour les lecteurs français , les batailles victorieuses pour la sculpture de
orieuses pour la sculpture de M. Rosso et la peinture impressionniste française , dont elle a organisé, à Florence, la première ex
tique de nos compatriotes en faisant connaître et admirer la peinture française moderne, de Courbet jusqu’aux cubistes (son livre
publier (chez Treves, à Milan) un gros livre, très renseigné, sur les Français du vingtième siècle. M. Piero Jahier a fait conna
bien que les anglais, les scandinaves, les russes même, en dehors des français et italiens, dont l’admiration est encore plus lé
t venus ici assez jeunes pour être façonnés par la haute civilisation française . Ils introduisent ici les impressions de leur enf
563, 567, 568. 69. La colline voisine et la « région » (le cadastre français dirait le climat) portent le nom à peine déformé
7 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
’aventures, c’est l’Énéide, roman de chevalerie ; les premiers romans français étaient, nul ne l’ignore, des poèmes, et ce n’est
, du moins, la phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase française — la phrase courante et type des Bourget et des M
n article à signaler pour son incohérence. C’est intitulé : La Poésie française contemporaine. Les Symbolistes dans leurs œuvres.
apacité se joint la paresse. Et quel style ! un perpétuel décalque du français  : on pourrait traduire en français l’italien mode
l style ! un perpétuel décalque du français : on pourrait traduire en français l’italien moderne mot pour mot et « mot sous mot 
mot pour mot et « mot sous mot », on obtiendrait toujours une phrase française , mais une phrase courante, une phrase banale.
8 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
évrier 1916, p. 516-520 [520]. […] Revue historique de la Révolution française et de l’Empire (janvier-mars 1915). […] Roberto C
(janvier-mars 1915). […] Roberto Cessi : Émile Gaudin et la politique française à Constantinople en 1792 (suite et fin). La suite
liés, l’assistance prêtée à l’armée serbe, la réception des ministres français , la fermeture du trafic du Gothard, attestent sim
CXIV, numéro 428, 16 avril 1916, p. 721-726 [726]. […] La Révolution française (novembre-décembre 1915). […] L’anniversaire de l
n de Rubens, un Peintre ambulant par Frans Hals, et, dans notre école française , un Portrait de Charles IX, un grand tableau de G
e de ce pays, dont la possession (jointe à celle du bassin industriel français de Briey) ferait de l’Allemagne la première puiss
pour base l’amitié des peuples. Il y a aujourd’hui, entre Italiens et Français , un désir d’amitié. Les rapports anciens entre l’
e mot insultant fut attribué, durant notre neutralité, à un diplomate français , mais aussitôt démenti. Je l’ai trouvé pourtant c
répète pas ici les reproches que les étrangers font généralement aux Français . Peut-être la France aurait-elle besoin d’un crit
ngue ; l’opinion anglaise peut nous être plus connue ; mais la langue française est pour nous comme une seconde langue et rien ne
montre, entre autres, qu’aux xviie et xviiie  siècles, les voyageurs français étaient plus intelligemment curieux qu’aujourd’hu
le-Alliance. Enfin, un livre qui sera une révélation pour beaucoup de Français et qui soulève des discussions intéressantes dans
nce ? Bien mieux. Nous pouvons l’affirmer, non pas parce que le roman français est lu chez nous comme en France, non pas parce q
France, non pas parce que les pièces de théâtre et jusqu’aux acteurs français parcourent nos scènes ; nous savons que le théâtr
as impressionner par les calomnies contre la famille, contre la femme française  : nous admirons au contraire le sentiment du foye
un ouvrage paru avant la guerre et reconnu excellent par beaucoup de Français de bonne foi : La Francia e i Francesi nel secolo
e : la Revue des Nations latines, se publiant en deux éditions, l’une française , l’autre italienne. Ses directeurs sont Guglielmo
storien si prisé en France, et Julien Luchaire qui, avec son Institut français de Florence et ses excellents travaux historiques
rs des professeurs secondaires et supérieurs. Tandis que la librairie française nous envoyait ses romans, bons ou mauvais, et les
en France les œuvres des artistes italiens, et, en Italie, les œuvres françaises . Déjà, au mois de septembre prochain, la troupe d
es et les commentaires se sont répandus à l’étranger. Les catholiques français , par exemple, donnèrent une large diffusion à un
les erreurs, de son jugement. Dans les derniers temps la littérature française l’attirait de plus en plus ; il avait publié un R
é le roman bilingue, où la narration est en italien et le dialogue en français . Mimi Bluette est une petite putain italienne qui
, etc. On ne saurait trop louer de telles publications qui aident les Français à comprendre l’effort de leurs alliés. Il faut qu
oute espèce. » Cette morale n’est pas si mauvaise et il n’y a pas un Français qui ne la trouvera de son goût. « La science f
puissent s’orienter. S’ils sentent un besoin impérieux de piété, les Français qui se souviennent de Pasteur et pas mal d’Italie
ents fronts de combat. Ce sont surtout des photographies anglaises et françaises  ; mais il y a une section belge, une section ital
t bout de champ. — C’est possible. Mais je m’en soucie peu. Un auteur français m’offrira toujours mieux : il aura le goût, et la
rs de la donation de l’admirable collection de sculptures décoratives françaises du Moyen-Âge, de la Renaissance et du xviiie  siè
(Pons de Gontaut, et son frère Armand, évêque de Sarlat), sculptures françaises du commencement du xvie  siècle4. Tome CXVII
es, et il fallut faire appel aux capitalistes et aux techniciens. Les Français n’émigrent pas et, par exception, leurs capitaux
t Dostoïevski) et deux Américains (Poe et Walt Whitman), presque tous Français . Sans remonter à la période du naturalisme, il su
r à l’influence de ceux-ci et on pourrait facilement, à côté des noms français , mettre les noms italiens qui plus ou moins, par
es ont été celles du préraphaélitisme anglais et de l’impressionnisme français , ce dernier connu trop tard, mais assez profondém
énération en soit modifiée. La première exposition d’impressionnistes français qui eut lieu à Florence, en 1910, fut restreinte
les expositions officielles mêmes recherchèrent les impressionnistes français et on put constater l’influence bienfaisante de c
lligents, le nationalisme et le syndicalisme, tous deux de provenance française . L’influence de Barrès et de Maurras est visible
e n’entends pas avec cela affirmer, naturellement, que les influences françaises , anglaises et russes que j’ai indiquées résument
dent parmi les villes de la Belgique occupée, dans la partie du front français où combattait la légion garibaldienne, aujourd’hu
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
Mais l’honnête Allemand avait peut-être une supériorité sur le grand Français . Il savait regarder sans préjugés d’école, et, gu
cercles magiques du charme des écoles occultistes en est où l’esprit français était il y a quinze ou vingt ans. La même loi rég
vraiment suivre les mouvements et les désordres que connut la poésie française il y a quinze ou vingt ans… Plus que de véritable
de demain, elle ne saurait encore le comprendre. Le double mouvement français  : symboliste et vers-libriste, semble hanter des
ythmée de la pensée contemporaine. En dehors même du double mouvement français dont il est parlé plus haut, les autres recherche
é plus haut, les autres recherches caractéristiques de la littérature française se répètent en Italie. Ici comme là, il manque le
subitement à vingt-cinq ans, qui laisse des études sur la littérature française contemporaine, et particulièrement sur Charles Ba
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
if de la Troisième Italie. Il est resté tel. À côté des grands poètes français , allemands, anglais, de la première moitié du xix
Morale de l’Occident, sortie du Christianisme, tous les grands poètes français du xixe  siècle écoutèrent frémir dans la profond
r les aspects de la Renaissance italienne, et puis par la Renaissance française , par la Révolution, par l’épopée napoléonienne, p
évolution, par l’épopée napoléonienne, par le xixe  siècle esthétique français . La nouvelle tragédie méditerranéenne, où tous no
poraine n’est autre que la reproduction et la copie de la littérature française  » et qu’il se plaint qu’on peut y remarquer çà et
généralement y manque ; nous constatons à notre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un au
’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance de l’esprit français , répond mystérieusement à une orientation merveil
s XVI. Il est des plus intéressants ; il montre comment la Révolution française se répercutait dans ces cerveaux de paysans itali
rrivés. Ainsi, deux éditeurs parisiens continuent à imposer au public français les œuvres de deux écrivains italiens, vieux à la
Une de ces œuvres est sans doute l’Exil, de M. Paolo Buzzi. Un poète français , M. F.-T. Marinetti — un jeune —, s’est donné, de
n, dont le titre semble emprunté à une expression devenue peu rare en français , M. Papini étudie des états d’âme assez divers, c
11 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
e Philipsbourg, enfermé à Esslingen, en sort avec l’aide de cavaliers français au service de l’empereur, chargés de le garder, e
cier leurs barreaux ; le chirurgien qui pansait leurs blessures était français  ; les deux mousses qui les servaient pouvaient so
même quand il revint de Paris à Venise, imbu des idées philosophiques françaises , et, dans son ardeur de nouvel adepte, peut-être
est restée un secret entre lui et l’histoire. L’affirmation que nous, Français , osons émettre sur le rôle de Bragadin, les criti
le rendre plus clair. Des lettrés, des chercheurs érudits italiens et français , fouillent dans les archives de Venise, revenues
tive qui fut, entre le xvie et le xviie  siècle, aussi italienne que française  : celle de la métrique latine appliquée à la pros
son œuvre tragique, un semblant de théâtre national. Mais un écrivain français qui revient de Rome et de Florence, où il vient d
la signification du geste fait par le poète qui chante sur une terre française devant l’Océan, le visage tourné vers sa patrie q
version anglaise de Dryden ; Delille, le plus estimé des traducteurs français , pas plus que ses rivaux étrangers, n’a intimemen
pulsives et complaisantes. Cette Manon, qui était italienne, écrit en français . Elle trouve dans cette langue, qui est non moins
tes qui naturellement connaissent Rosso. Ils connaissent les cubistes français et ont quelque point de contact avec eux, pour le
dire mes objections, confronter leur esthétique à celle des cubistes français , dont les futuristes ne diminuent point l’importa
s langues étrangères est très peu répandue, on n’y parle guère que le français et on le parle imparfaitement, même dans les clas
ntristera certains : les rares athées authentiques sont des écrivains français . Archéologie, voyages. Memento [extrait] Cha
plus parfait et le plus original descendant de cette race de peintres français représentée historiquement par les Watteau, les F
ui furent son œuvre des débuts, certaines tournures et certain esprit français , puisés dans Maupassant comme dans Daudet ou dans
es… Les conteurs nouveaux s’éloignent de M. d’Annunzio, du symbolisme français , de l’esthétisme anglais, du romantisme allemand.
Levi-Marvano : Montesquieu et Machiavelli. Bibliothèque de l’Institut Français de Florence. H. Champion éd. Crispolto Crispolti
trangères, encore que je ne sache pas une petite ville d’Italie où un Français , un Anglais ou un Allemand ne puisse trouver quel
n’ont certes ni l’aisance ni l’instruction de vos admirables ouvriers français , mais il y a progrès malgré un gouvernement que v
mble serviteur. GIUSEPPE FIORENTINO. Échos. Une traduction en vers français du « Ça ira » de Carducci Mercure. Tome XCVI,
lutionnaire du peuple et la bataille de Valmy. Une traduction en vers français , due à un écrivain italien distingué, M. Luigi Pr
resutti, vient de paraître à Teramo. On peut juger combien la culture française est répandue en Italie pour qu’une publication de
is parfois dans un autre ordre. Ils sont plus nombreux dans l’édition française  ; y trouvent place aussi plus de personnages qu’o
par le professeur Laforgue, chargé de le remettre sous une forme plus française que celle qu’avait employée l’auteur, qui avoue l
est certainement plus lourde. A-t-elle reçu la retouche du correcteur français  ? Nous pensons que cette édition se rapproche dav
arition du véritable texte de ce dernier, car cet Italien écrivait le français d’une façon fort intelligible. Nous ne supposons
aient été altérées et remises sur pied par lui ; or, elles sont d’un français parfaitement acceptable. Quant à la Lettre à Léon
copiée sur l’exemplaire unique de la bibliothèque de Dresde, la forme française de cette œuvre si peu connue est telle que bien d
r ne pas se rendre compte de l’état de la France où il avait vécu. Né Français , il se fût certainement trouvé à la séance du Jeu
s, dont il connaissait l’histoire dans ses menus détails, mieux qu’un Français , ainsi que le témoignent ses notes de la Réfutati
est un dictionnaire avec commentaires des mots nouveaux de la langue française . Encore une fois, pourquoi ces détails charmants
il faut le feu pour cautériser la gangrène qui vous ronge. L’éditeur français , qui seul nous donne ce jugement politique, va no
onne France. … Je dormis d’un sommeil paisible, dans un excellent lit français , car vive la France pour ses bons lits, comme pou
d’être offerts à un éditeur allemand, ils l’eussent été à un éditeur français . Nous aurions aujourd’hui le texte authentique su
idi, donné par l’édition Garnier. C’est la même adoration pour le sol français . … Arrivé à Montpellier, après avoir couché à Pé
uché, prononciation italienne) est devenu la Croce qui, prononcé à la française , par la sage-femme et l’employé de l’hospice, don
onsulats. Une des formes pour celui de France serait, par exemple, un Français qui, engagé dans les bandes carlistes et retenu s
et digne d’éloges ; d’autant que, dans la même période, la monarchie française donnait l’exemple de l’inertie et de l’impéritie
70-177 [177]. […] La Nouvelle Revue (1er avril). — M. R. Raqueni : «  Français et Italiens en Tunisie. ». […] L’Art. Le Salon
ion et de dilettantisme, voué à l’esthétisme anglais et au symbolisme français . C’est à cela que le génie réel, incomparable, de
l’improvisatrice, les deux Crébillon, dont le père fut son maître de français , prince Czartoriski, Demidoff, la Dusmesnil, l’Él
de sentiments patriotiques, ils m’ont tous pris pour un nationaliste français , ce qui paraîtra infiniment comique à tous les ge
Federn sur le procès Murri, livre qui a été traduit en italien et en français . Que ces gens aient pu commettre impunément leurs
suivi et compris les principes historiques et moraux du nationalisme français , il les a appliqués à son pays. Depuis-une dizain
italien apparaît aujourd’hui assez semblable à l’état d’âme national français , par la manifestation également énergique d’une v
la génération italienne de 1905 ressemblent à celles de la génération française correspondante. Il est bien entendu que je ne par
Invernizzi. Rome Je ne sais si M. Ercole Rivalta connaît un roman français , de peu louable mémoire consacré à cette maladie
e demeure. La faute du peu de succès littéraire de cette présentation française d’un d’Annunzio poète est imputable sans doute au
oute la noblesse lyrique et rythmique a disparu dans sa transposition française . Cela tient peut-être à ce que M. Hérelle est un
aches mêmes, pas trop évidentes et irrécusables, avec toute la poésie française contemporaine qui l’a inspiré sans cesse, ne peut
çaise contemporaine qui l’a inspiré sans cesse, ne peut être rendu en français que par un poète en communion intime avec ces qua
numéro 362, 16 juillet 1912, p. 298-317. I Au xvie  siècle, les Français voyagent beaucoup plus qu’au siècle suivant. Ils
ueur, qui attire en Italie, au xvie  siècle, la plupart des touristes français . Les jeunes gentilshommes allaient à Rome et à Pa
son temps, il fait un voyage scientifique. Le plus souvent les jeunes Français du xvie  siècle ne portaient en Italie aucune esp
avec lui, en quoi méritent-ils aujourd’hui le nom de touristes ? Les Français n’étaient pas encore le peuple le plus sportif du
Médicis, par l’enthousiasme pour les beaux-arts, enfin, que nombre de Français et, en particulier, le père de Montaigne, avaient
t de vue collectif et, au vrai sens du mot, social. De tout temps les Français avaient adopté comme critère de la valeur d’un ac
et par l’universalité des objets qu’elle embrasse, de la civilisation française  ; de là la puissance assimilatrice que la France
s plus spécifiquement sociales de l’histoire ;, de là la « gratuité » française de certaines vertus, dont le Roman nous offre un
nd consacre à l’unité du sujet parlant ; tout au contraire le langage français , s’opposant par son caractère principal au double
et xviiie  siècles. J’ai eu entre les mains des centaines d’ouvrages français de ces trois siècles sur l’Italie et ses « délice
die anglais, cherche à déconcerter, voire à choquer. Orsay, le dandie français , cherche à plaire. Ce n’est ni la surprise, ni le
l’âge de dix-huit mois, put néanmoins apprendre le latin, le grec, le français , l’allemand, et sa langue maternelle, l’anglais ;
juillet 1912, p. 379-384 [384]. […] Revue histoire de la Révolution française et de l’Empire (avril-juin 1912). […] Marie-Carol
que le poète lui-même a été plus indulgent, puisqu’il m’écrivait (en français ) : « Votre traduction me ravit… Vous avez pu fair
trop chicaner, sur les termes qu’il emploie, un Italien qui écrit en français . Inutile, croyons-nous, d’insister. § Escalade d
Canto Novo. Certes, lorsqu’un autre écrivain s’est avisé de donner eu français un roman de l’écrivain italien cher à M. Hérelle,
celle de Forse che si forse che no, due originairement à une dame ni française , ni italienne, mais russe. On regretta alors, viv
Annunzio trouve maintenant parfait le recueil de ses poèmes publié en français par les soins de M. Hérelle, dont il eut à me par
et symboliste, ou plutôt éprise d’esthétisme anglais et de symbolisme français , fleurie il y a quelque vingt ans, ce livre pourr
rois pas qu’aucune œuvre scandinave ait jamais atteint, en traduction française , un aussi grand nombre d’éditions. Il est clair q
attirât particulièrement l’attention, et les périodiques catholiques français ont aisément répandu des ouvrages aussi alléchant
la péninsule. Manzoni avouait à Fauriel son grand amour de la langue française , qu’il estimait plus riche, plus vivante, plus co
celle « écrite », momifiée par les classicisants. Mais c’est l’esprit français qui l’embrasait intellectuellement, au même titre
mpériales. L’importance du rôle joué par Manzoni auprès du romantisme français est indiscutable. Les romantiques d’au-delà des A
ique des idées et des livres (10 octobre) : — « De quelques voyageurs français dans l’Italie du Nord », par M. Delmonte. […]
u à mon accent de quel pays j’étais, et elle murmura : « Un diable de Français  ! » Quand elle sut que je venais de Paris, elle s
délicieusement. Elle avait retrouvé ses esprits. Elle se mit à parler français d’une voix chaude et avec un accent qui me priren
Elle m’écoutait avec un profond sérieux. Elle fit : — On dit que les Français ne sont pas fidèles. — Oh ! Lina, mon amour ! je
lui étais pas indifférent. Elle avait murmuré encore : « Un diable de Français  ! » Elle me répondit qu’en effet je l’avais intér
en les adaptant, en les transformant, les grands courants du lyrisme français . La langue s’assouplissait et se magnifiait, mais
me on peut parler de la littérature collective, en prose et en poésie françaises , qui, s’inspirant de l’interpsychologie des foule
ut ce qui passe dans une rue. Là, les tendances entre la jeune poésie française d’avant-garde et l’italienne s’accentuent. Le sen
 ix. Cf. le président de Brosses, lettre XLII : « cette… vivacité des Français , jointe à la mauvaise habitude de préférer tout h
12 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
plus compliquée ; influence pareille à celle de Racine sur la poésie française , qui eut pour conséquence un siècle entier de sté
res elzéviriens et donnant le texte entier en regard de la traduction française  : Les Bains de Bade au xve  siècle, par Pogge, Fl
iècle, par Pogge, Florentin, scène de mœurs de l’âge d’or. Traduit en français pour la première fois par Antony Méray . Texte la
ge où j’ai découvert cette lettre, très peu connue et non traduite en français , est un incunable à longues lignes : imprimé en c
volontiers Robert Wace il y a un peu plus de sept siècles (la langue française n’est pas toute jeune) : E li Engleis bien se def
it volume de la collection « Margherita », imitation d’une collection française (même caractère microscopique, gravurettes, forma
Étant donné qu’en Italie on professe pour la langue et la littérature françaises un goût très marqué ; que la plupart de ceux qui
d’autre part, l’ignorance accoutumée où vivent la majeure partie des Français du mouvement littéraire et artistique qui se prod
o Confalonieri, Milan, Treves. 1. Si heureusement transposée en français par M. Pierre de Nolhac. Voir les Essais métrique
ièces, La Protégée et l’Ouragan. — M. Zùccoli écrivant directement en français , on ne sera pas surpris de quelques italianismes 
13 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
oire tient en quatre paroles (en italien), qui se peuvent traduire en français par : « Il est mort à trente ans. » C’est dans ce
euse, quoique excusable chez un étranger en voyage, de « civilisation française  ». C’est peut-être surtout par aventure que Guill
cure qu’oiseuse. Les multiples entrées de danse, que l’ancien « opéra français  » avait héritées des Divertissements de Cour, s’y
c’est sans doute uniquement parce qu’il avait affaire à des chanteurs français , au lieu de disposer, comme M. Ferrari, de virtuo
res du quartier Montparnasse. Il connaît admirablement la littérature française moderne et la poésie populaire arabe. Rentré en I
ome CXX, numéro 451, 1er avril 1917, p. 502-508 [507]. […] Revue des Français (15 février) : M. Jean de Bonnefon : « Aux balcon
rbain VI et l’antipape Clément VII), quelque opinion qu’un catholique français puisse avoir sur cette question, il suffit de sav
de Serao déclare que les peuples s’instruiront à l’école de l’énergie française , non à l’école de la brutalité allemande. » Voici
lectuels entre les peuples latins se ralentirent. Alors qu’Espagnols, Français , Italiens, traduisaient fébrilement toutes les pu
llemandes, inclinaient le génie latin devant la pensée allemande, les Français connaissaient à peine ce qui se publiait en Itali
s organismes d’enseignement et de vulgarisation. Italiens, Espagnols, Français , tiendraient des assises communes dans lesquelles
des droits d’auteur fort respectables que, de 1848 à 1898, la Société française des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique
rt et d’autre, va-t-elle intervenir, aidée par l’alliance des peuples français , italien et autres ligués pour la défense du Droi
ns et l’alliance latine ». — M. L. Rosenthal : « L’expansion de l’art français à l’Étranger ». — M. Julien Luchaire : « Expansio
ns suivantes : « J’aime avant tout les films américains et les films français , chacun pour des raisons différentes, mais je les
es barbares. » Ces barbares étaient les Espagnols, les Allemands, les Français et les Suisses. Ces derniers occupaient le Milana
t habile, qui a des points d’attache avec certains de nos romantiques français . Ses compositions sont d’un art très littéraire,
tranchées a pris naissance dans l’immobilité des deux adversaires, le Français et l’Allemand, après la bataille de la Marne. En
fit qu’il nous montre la lutte des systèmes allemands et des systèmes français  ; l’organisation de la défense, — qui a tout de m
dant du Courrier des Pouilles, est aujourd’hui capitaine dans l’armée française et décoré de la croix de guerre, de la Légion d’h
tous les Yougoslaves qui viennent chez nous, une sorte de Saint Sava français , a coutume de dire que pour examiner les problème
ilité d’un scrupule personnel ? Avant la guerre, quelques publicistes français , montrant à l’Italie, alors triplicienne, sa rive
es lettres de Michel-Ange n’ont jamais été intégralement traduites en français . Alors que, dès leur apparition, ses poésies, pro
on. Le drapeau tricolore italien est l’imitation du drapeau tricolore français et naquit à Milan le 6 novembre 1796, quand Napol
es milices lombardes pour qu’elles combattissent aux côtés des armées françaises . Le drapeau tricolore italien reçut sa consécrati
t sans sujet appréciable : il adore les anciens poètes chinois et les français modernes : Mallarmé, surtout, auquel il a même dé
omantiques et symbolistes. Désormais, au dire de M. Tonelli, tous les Français sont acquis aux doctrines de l’Action Française,
e M. Luciano Gennari qui, dans un volume d’essais sur la littérature, française de nos jours, Poesia di Fede e Pensieri di Vittor
atholiques. Suivant M. Gennari, les foyers de la nouvelle littérature française sont les Cahiers de M. Vallery-Radot et la Revue
vient de l’obligation imposée aux Valdôtains, qui ont toujours parlé français , de connaître désormais l’italien. L’émigration e
comme dans la Wallonie prussienne, aident aussi à empêcher l’usage du français . Peu à peu le piémontais et l’italien remplacent
s. Peu à peu le piémontais et l’italien remplacent le valdôtain et le français , langue à laquelle, il faut le dire, les autorité
t en ce moment ? Son importance est loin d’égaler celle de la Chambre française  ; le seul fait que le conflit ait éclaté en grand
s’y intéresser que d’une manière générale et théorique. Le Parlement français siège presque en permanence ; à Montecitorio il n
x efforts des socialistes allemands, de dénigrer les « majoritaires » français au profit des « minoritaires », de déformer les é
lateur de l’opinion publique. On ne peut lui comparer aucun quotidien français  ; il a en même temps les qualités du bon journal
00 tonnes d’acier, ce qui était à peine le cinquième de la production française . On dut improviser et les résultats ont été remar
9, retrouve son souffle, sa vie, sa liberté. Échos. Les officiers français en Italie Mercure. Tome CXXIV, numéro 467, 1er
la peine d’être signalé, que tous les journaux italiens ont publié en français . AUX OFFICIERS des Armées Françaises en Italie l
s journaux italiens ont publié en français. AUX OFFICIERS des Armées Françaises en Italie la Banca Commerciale Italiana chez tout
tres localités en France, pour compte de MM. les Officiers de l’Armée Française , par l’intermédiaire de la BANQUE FRANÇAISE ET IT
 les Officiers de l’Armée Française, par l’intermédiaire de la BANQUE FRANÇAISE ET ITALIENNE pour l’Amérique du Sud 41, Avenue de
mbre, a raconté qu’il avait salué sur son retour d’Italie des troupes françaises à Solférino. Il sera facile au lecteur de retrouv
annoncent que le général Fayolle, nommé commandant en chef des armées françaises en Italie, a quitté Paris le 19 pour remplir sa m
vaient surgir à ce sujet lorsqu’il s’agissait de troupes anglaises et françaises , aucun obstacle sérieux ne s’élevait entre ces de
14 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
M. Pica en Italie et M. Symons en Angleterre, la nouvelle littérature française a ses deux meilleurs critiques, ceux qui doivent
ngtaine de chapitres, ses idées sur les types littéraires italiens et français . Il a, par exemple, une étude : Max Klinger et la
ille fois ce nom allemand, et qui, probablement, sans les traductions françaises du Mercure, se seraient bornés à apprendre qu’il
elques excès — représentatif d’un moment et d’une nuance de la poésie française . Poète d’exception cependant, il le fut ; il le f
est peut-être le poème le plus pur, le plus transparent de la langue française . Comme Verlaine, comme d’autres, Mallarmé attendi
rnes, ne pensant qu’au Traité de la peinture, que, cent ans après, un Français , Raphaël de Fresne, fit sortir, par une compilati
rits sans chair et sans os. La Cène fut achevée en 1497 ; en 1498 les Français entrèrent à Milan. Est-il vrai ou non que les arc
me il venait d’être soupçonné d’avoir des sympathies cachées pour les Français . Cela le paralysait de se trouver entouré d’ennem
te la période qui s’étend depuis la première et provisoire occupation française , en juin 1796, jusqu’à la décision du congrès de
s savants acquéraient moyennant une redevance fort modique. Quand les Français débarquent dans l’île, à la suite de la grande fl
d’un peuple illustre, et l’évêque grec, l’Odyssée à la main, dit aux Français  : « Connaissez par ce livre ce que nous avons été
lie était occupée de nouveau par les troupes autrichiennes, la flotte française anéantie, les escadres alliées russes et turques,
dépendance, jusqu’en 1807, date où le traité de Tilsitt y renvoie les Français . Instruit par l’expérience, Napoléon entame dans
it l’auteur, les Îles Ioniennes passèrent en 15 ans des Vénitiens aux Français , des Français aux Turcs, des Turcs aux Russes, de
es Îles Ioniennes passèrent en 15 ans des Vénitiens aux Français, des Français aux Turcs, des Turcs aux Russes, des Russes aux F
rançais, des Français aux Turcs, des Turcs aux Russes, des Russes aux Français de rechef, puis finalement aux Anglais, après avo
çais. Le Maine envoie déjà à Washington un ou deux députés élus comme Français par des Français. Dans cette partie des États-Uni
voie déjà à Washington un ou deux députés élus comme Français par des Français . Dans cette partie des États-Unis, la population
evenir. Or, chaque vide est comblé par un paysan canadien ; le Canada français descend sur le Maine avec la régularité d’un glac
traduite en allemand, et c’est sur l’allemand qu’a été retraduite en français l’édition suivante, fort difficile à trouver : M
ienne des choses assez précieuses : i° Un avertissement de l’éditeur français . 2° Un extrait des Mémoires du prince de Ligne, m
ervés dans la traduction allemande, et maintenus dans la retraduction française . Or, ces détails ne se retrouvent plus ni dans Ro
er par le professeur Laforgue chargé de le mettre sous une forme plus française , et d’en élaguer les expressions trop crues que l
15 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
l’oublie sans effort et sans regret. Il est dominé par la littérature française qu’il connaît d’une manière étonnante : on n’a lu
me un contre-poison des plus efficaces, ou il finira par faire parler français ses personnages romains. Dans Miraggio, M. Lucio
épertoire du maître à peu près épuisé ; et il n’y a plus de musiciens français  ! Que faire ? » interrogeait l’infortuné devant l
eusi lui eût bientôt confectionné le livret rêvé et, des compositeurs français , il en reste assurément quelques-uns pour lui fou
Mais il faut se garder de suspecter à la légère le patriotisme du bon Français de Toulouse qu’est M. Gailhard. Je vous le confie
et la lassitude de nos trop modernes capitales. Échos. La Poésie française en Italie Mercure. Tome XLV, numéro 159, mars
55-857 [857]. Dans ses trois dernières conférences-lectures de poésie française contemporaine, M. F. T. Marinetti a lu et analysé
réas, Francis Vielé-Griffin et Émile Verhaeren. Ces séances de poésie française contemporaine sont de plus en plus goûtées par un
dédié au poète américain Edgar Allan Poë, ce conteur de génie, par le français Odilon Redon, l’artiste le plus bizarrement macab
spectre vengeur. « Afin de faire mieux connaître le singulier artiste français , il ne sera peut-être pas inutile de décrire quel
iavel et de son jugement plutôt dur — quoique juste au fond — sur les Français (dans les Rittrati di Francia), la rencontre du D
lien est fidèle à ses traditions : il froncera le sourcil si une main française touche à une de ses gloires. Et quand il s’agit d
haque strophe se compose à son tour de vingt et un vers. Mes lecteurs français peuvent se passer d’une analyse du poème : il a u
ation, Herr Brockhaus employa un certain Jean Laforgue, professeur de français à Dresde, à revoir le manuscrit original. Ce Jean
inal. Ce Jean Laforgue, selon ses idées du style élégant, corrigea le français vigoureux, bien qu’incorrect et mêlé d’italianism
années passaient, de plus en plus tremblée. La majeure partie est en français , le reste, en italien. Le commencement d’un catal
es livres, sur la théologie, les mathématiques, des calculs, des vers français et italiens, avec variantes, une longue liste de
es de l’Europe5 ». On trouve encore des vers en quantité innombrable, français et italiens, à tous les états et atteignant parfo
t avec lui, ce qui peut nuire à sa réputation à lui. Les unes sont en français , mais la plupart en italien. Mon cher Giacometto,
prouvai quelque difficulté à identifier toute une série de lettres en français , lettres très affectueuses et très intimes, habit
s donc resubir la Tosca, retraduite de l’adaptation transalpine en un français original où le poète Paul Ferrier affirme une con
ce qui est écrit en italien ; le second, de tout ce qui est écrit en français . M. d’Ancona doit publier l’ensemble de ces papie
i se montre, dans les pages qui vont suivre, linguiste et grammairien français . » L’original de la copie de l’exemplaire de Dre
les chantantes colorations entre elle et nous intervenues. 1. En français dans le texte. 2. Citation incomplète ; la phra
16 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
peau),— ou les termes piémontais fil-fer, eau-de-vie (d’après l’argot français ), rat (soldat des magasins militaires ou scribe),
uir. Plusieurs de ces derniers mots accusent l’origine ou l’influence française , qui a fourni également à l’Italie depuis la guer
parti qui, je l’espère, adhérera avec de nombreux socialistes belges, français et anglais à la Ligue fondée par M. Charles Andle
l’on ajoute à cela que le soldat italien est moins bien nourri que le Français ou l’Anglais, qu’on ne lui donne qu’une paie infi
risien pour tâcher de jeter le trouble et l’affolement dans l’opinion française . Le pseudo Giornale d’Italia ressemblait en tous
te et la colère s’insinuaient en eux. Le peuple italien est, comme le français , un peuple dans lequel vit intensément, chez les
s préconise, depuis sa fondation, une sorte de fédération des nations française et italienne. M. Charles Gide apporte à l’enquête
on de l’égalité des droits et des salaires entre ouvriers italiens et français qui fera difficulté, car cette égalité sera appuy
lté, car cette égalité sera appuyée, réclamée même, par les syndicats français , mais, ce qui pourrait en faire, ce serait la que
une année traversée de tant d’épreuves : le 30 décembre, une division française emportait les barrages ennemis entre le Tomba et
couvre à l’horizon, — et la bataille qui fait rage comme sur le front français . Après Palma Nova, que Napoléon fit fortifier en
francs en poche. Il entra comme commis chez l’éditeur Le Monnier, un Français , arrivé à Florence dix ans auparavant avec une ce
érer en séance publique les principales de ces causes. Pour le public français , ce n’était là qu’une confirmation de ce qu’il sa
êlée, semblaient s’enraciner dans le tréfonds de l’âme populaire. Les Français et les Anglais les traversent aujourd’hui parmi l
nt le couvent est sur le Janicule. On sait que cet ordre foncièrement français doit sa fondation à la vénérable mère Barat, une
Expositions des Primitifs flamands à Bruges en 1902 et des Primitifs français à Paris en 1904, a été dispersée à Berlin en déce
une intonation ouvertement anti-italienne ; (Supprimé par la censure française ). Le 25 novembre, c’est-à-dire lorsque la magnifi
erre actuelle. Éric Allatini = Savoia, la Guerre des Cimes, l’Édition Française , 30 rue de Provence, 2 fr. Charles Merki. Tom
i j’en crois ce que m’écrit, à la date du 8 mars dernier, un écrivain français mobilisé : Vous êtes si bien dans le vrai, vos r
épreuve est reproduit à peu près exactement dans une note du G. Q. G. français (du 29 janvier 1918), communiquée aux troupes der
tano Salvemini. La formule fera peut-être faire la grimace à quelques Français , les uns d’extrême droite, les autres d’extrême g
cette condamnation étaient les mêmes qui avaient mésestimé notre art français du xviiie  siècle, et jeté, par exemple, sur Fran
esthétique. Lorsqu’on a révisé ces opinions prudhommesques sur l’art français , on n’a pas eu le souci d’étendre les conséquence
e moment-là, de l’école romaine de peinture, la plus regardée par les Français en cours de voyage d’Italie, peut donner l’idée d
lie. Nous voyons comment les Italiens se décidèrent à lutter avec les Français , les Russes et les Anglais. Nous apprenons par qu
le cri de guerre des croisés de la péninsule. On le fait venir du cri français « outre », devenu outreia ou ultreja . L’Archevê
Et dans une note, il prévenait qu’« Hallali » était un cri de chasse français dont on se servait aussi dans les nobles chasses
]. Vilfredo Pareto : Traité de sociologie générale, tome I, édition française , par Pierre Bovet, Payot, 15 fr. Il est bien r
, avons-nous des cours d’histoire de l’art dans nos grands séminaires français  ?) et ce chemin parcouru est étrange. À l’origine
communication directe avec les sociétés littéraires et scientifiques françaises dans le but de donner à la célébration de ce cent
e la 5e armée, auquel collabore Ardengo Soffici, bien connu du public français , et qui donne des caricatures extraordinaires, fo
ul Les Allemands ont des noms tudesques pour la plupart des villes françaises ou belges ; ils en ont aussi pour les villes du F
s qu’il montait jusqu’à 14 pour les gens des autres nationalités. Les Français sont restés en dehors de ce calcul, car il n’y en
ammen. Exilé de France pour raison politique, cet artiste au nom bien français vient travailler en Hollande et, à la vue de cett
e de l’art de l’auteur. L’interprétation n’intéresse guère le lecteur français . Elle a mérité les éloges de critiques assez déli
é historien E. Masi, qui s’ouvrent avec un excellent exposé des idées françaises du xviiie  siècle et de leur rayonnement en Itali
 n°, un article de Mgr Duchesne sur la transformation des universités françaises . Échos. Un portrait de saint François Merc
e de Florence. 1. Terme également en usage dans certaines unités françaises du Midi. 2. Terme également en usage dans certai
rançaises du Midi. 2. Terme également en usage dans certaines unités françaises du Midi. 3. Parce qu’il se courbe pour éviter la
17 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
t les étrangers y sont en grande majorité, mais qu’en outre les rares Français qui se sont intéressés quelque temps à l’une et à
période moderne ; la Révolution, l’occupation de Rome par les troupes françaises , enfin, en 1871, le dernier acte de l’unité itali
tous égards lamentable, qui balafre de ridicule une figure d’artiste français , dont nous avons maintes raisons de respecter le
légitimement passer pour l’ancêtre et le prototype de l’opéra-comique français . Le succès qu’elle obtint établit qu’elle aurait
iew, de même que la discussion, fort longue, sur l’état de la société française avant la Révolution, p. 220-22, et comment, aussi
rd’hui conservé aux Offices. Je n’ai pas besoin de dire que l’édition française a été l’objet des plus grands soins et qu’elle es
emande des « Classiques de l’Art » et qu’ils fassent pour les maîtres français ce qui est fait pour les étrangers : Claude, Watt
t des philosophies étrangères, utilisent généralement les traductions françaises , manquaient jusqu’ici d’une traduction complète e
dent. Le peuple italien gardait l’image du héros telle que la légende française l’avait faite, âpre, noble et guerrière, tandis q
tal de la langue italienne, comme l’alexandrin est celui de la langue française depuis le xvie  siècle. Mais, à l’instar de l’ale
popée y est gardé, autant que nous le retrouvons dans les traductions françaises de la Chanson que Clédat ou Fabre nous ont donnée
ves de Léouzon-Leduc, qui, déjà en 1845 et en 1866, nous donnaient en français les deux éditions de Lönröt de 1835 et 1849. Le t
résailles contre des farces anticatholiques et contre le gouvernement français , que Souvarov allait combattre. Mais bien avant l
crés, dans ma dernière chronique, aux revues philosophiques de langue française , pour épuiser cette matière. J’y reviendrai donc
ujourd’hui très brièvement pour signaler parmi les études publiées en français par Cœnobium, durant la troisième année de sa car
Bernhardt : La Beffa, drame en 4 actes, de M. Sem Benelli, adaptation française en vers de M. Jean Richepin (2 mars). […] Art
deux perles sont le délicieux Portrait d’enfant en prière, de l’école française du xve  siècle, donné par la Société des Amis du
gnements difficiles à trouver ailleurs, surtout dans les publications françaises . Il s’étend, loin de les omettre, sur les opéras-
notre ambassade, un certain bailli du Roullet, lequel lui rimaille en français une adaptation de Racine, et bientôt, destinée à
de mauvaises pièces, ourdis sur les dernières trouvailles des écoles françaises . Quelques-uns parmi eux, à Naples, à Catane, donn
de la ville, près du taudis réservé aux représentations de la troupe française . Le Grand Théâtre est occupé par la troupe italie
e la voir. Hier, à ce théâtre qu’elle a forcément quitté, mais où les Français artistes ont conservé droit de présence par un bo
rman, et les « études sur l’architecture et la décoration d’influence française en Italie », peintures du xve  siècle au prieuré
urri des fruits les plus beaux et les plus opulents de la littérature française , depuis qu’il naquit à la Poésie, et qu’il vient
s de sa langue littéraire, qui devient, pour le moment tout au moins, française . Un besoin de se renouveler sans cesse avec l’atm
’ont dominé, mêlant le raffinement des Souabes au romantisme guerrier français , à l’arrogance espagnole, sur un fond irrégulière
t l’église Saint-François (1236-1263) qui imite les églises gothiques françaises  ; le palais du Podestat (1247) remanié au xve  si
, ou de ceux qui se croient tels, se nourrit de galantes historiettes françaises et de bavardes sociologies démagogiques, et appla
paraîtra superficielle au premier abord, mais qui a sa valeur pour un Français  : Venise est une des belles villes étrangères ais
e la Volupté, voilà désormais l’aspect de Venise pour chaque écrivain français qui se respecte. Les ombres amoureuses du passé s
é dans ce milieu, avec Listel, « l’être exaspérant par excellence, le Français en voyage, pire que le Français, le Parisien !… »
 l’être exaspérant par excellence, le Français en voyage, pire que le Français , le Parisien !… » deux couples d’amants qui symbo
aboutit qu’à se consumer plus vite… Voilà le double aspect de l’amour français à Venise au début du xxe  siècle. Lorsque la comé
éraires on a commis en votre nom !… Heureusement toute la littérature française contemporaine ne se compose pas de ces imitations
tout de même, il éprouve l’impérieux besoin d’abandonner les horizons français de sa Touraine pour ceux de la Piazzetta. Est-ce
iennes n’ont aucune prise et qui en donne pour son argent à la petite Française . Joli souvenir à épingler dans sa mémoire entre u
nfestés par la malaria, toxémie parasitaire dont les beaux travaux du Français Laveran ont permis d’attribuer la véhiculation à
e bien fait des divers auteurs italiens qui ont inspiré des écrivains français . M. Maspes nous promet, en compensation, un autre
re essai : « Ce que la littérature italienne a reçu de la littérature française . » […] Les Théâtres. Odéon : les Plus Beaux J
18 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
abord et puis pour les liens qui l’unissent à nous, par Fragonard. Ce Français charmant et délicat doit beaucoup au maître vénit
ppelle à ce sujet le voyage du peintre de Grasse en Italie. Un riche Français , protecteur éclairé des arts, Bergeret de Grancou
ctions et sur la nécessité de publier en Allemagne de belles éditions françaises des écrivains que nous négligeons de vêtir d’habi
ment élevés, elles n’arrivent guère jusqu’aux étrangers, les amateurs français suffisant à les épuiser. Mais qu’il nous laisse n
t on comprendra la rapide évolution qui s’était opérée dans la langue française . Cette évolution et cette épuration de la langue
en rythmes dont le principe est emprunté aux plus récentes recherches françaises  : en vers libres symbolistes ou décadents. Ce rév
ent à présent en Italie les combats de la génération aînée des poètes français contemporains. Si l’on veut quelques noms de ces
gros volume, cette petite Papacoda, mais, ô douce surprise. ce japon français qui nous enveloppe une histoire napolitaine est c
Petite Papacoda, qui est Napolitaine tout en ayant une robe de japon français décousue aux bons endroits, me fait l’effet d’une
r le lui affirme. Cependant, il se trouve parmi eux des Ottomans, des Français , des Espagnols qui habitent des villes florissant
d’eux, évoluaient avec aisance les arbalétriers. Mais les compagnies françaises , les chevau-légers, les lances, la multitude des
raconteront comment Sforza se repentit d’avoir appelé, en Italie, les Français qui tentèrent la conquête du Milanais, et comment
ntrarié la République dans son intervention en faveur des Pisans. Les Français s’emparent de Soriano, de Caravaggio et de Castig
ssa infirme.   Sforza avait chassé, avec 20 000 hommes de troupe, les Français de Milan. Louis XII le poursuivit, l’atteignit et
s secours à la chrétienté. Ravenstein, gouverneur de Gênes (alors aux Français ), met en mer 22 galères. L’Espagne et le Portugal
es événements intérieurs de l’Italie prenaient mauvaise tournure. Les Français sont enfermés dans Gaëte. Alexandre VI meurt (28 
ini ne règne que 25 jours et le conclave élit Jules de la Rovère. Les Français sont décimés (23 déc. 1503). Louis XII, malade, p
es, des mots et des figures, soit plus sensible dans les Jardins à la Française , M. Émile Henriot ainsi que dans les strophes cit
s et sinueuses s’il le faut, ajoutent encore au prix des Jardins à la française  : mais M. Henriot n’est pas tenu quitte des prome
Louis Matte : Crimes et Procès politiques sous Louis XIV ; Société française d’imprimerie et de librairie, 3 fr. 50 Incidem
reconnaître dans un buste du Louvre catalogué comme œuvre de l’école française de la seconde moitié du xviie  siècle l’œuvre du
nitiens le félicitent. L’Italie redoute la souveraineté menaçante des Français . Maximilien veut les exterminer et rendre Milan à
gne ses États. Les Vénitiens se tournent contre Vicence, menacent les Français , pénètrent dans le duché de Ferrare, remontent le
e ducats d’or. Ferdinand voit, d’un œil inquiet, la prépondérance des Français s’établir en Italie. Jules II méprise l’Empereur
talie par les élégantes fécondations des dernières écoles littéraires françaises . M. Marinetti a traduit lui-même en italien son v
niable dans ce livre traduit par son auteur. M. Marinetti chantait en français  : Pâtres noyés dans les brumes du soir !… Flûte
er que leurs mouvements sont intimement liés aux mouvements analogues français . Cette constatation pourra servir un jour d’appen
cours de littérature méditerranéenne poursuivi par quelques écrivains français à l’Université Nouvelle de Bruxelles, et consacré
de Bruxelles, et consacré à « l’identité évolutive de la littérature française et de la littérature italienne à travers les sièc
u’il fut une époque où l’on n’entendait jamais le mot célèbre et trop français dans les rues de province. Je l’ai en quelque sor
és les articles qu’Émile Gebhardt donna aux Débats et à La République française , ce qu’il y a de plus intéressant ce sont ses Let
auvagement, étaient, sans aucun doute possible, conformes à l’intérêt français . Uni, comme arrière-fief, au duché de France, le
dition des ducs de la première maison d’Orléans était essentiellement française . Jugé avec trop de bienveillance par les uns (A.
yre de saint Sébastien dans la forme des vieux mystères. Le moyen-âge français nous en a laissé deux sur ce thème, l’un qui fut
Gabriele d’Annunzio possède un prodigieux don verbal. Son vocabulaire français n’est pas moins riche que son vocabulaire italien
ent invoqué de Brunetto Latini qui, ayant écrit en 1265 son Trésor en français , s’en justifiait dans ces termes : « Et se aucuns
Rome ? À travers l’histoire, les deux littératures, l’italienne et la française , se mêlent si intimement que chacune reconnaît à
plus fréquents. L’esprit d’un d’Annunzio sera aussi nourri de lettres françaises que de lettres italiennes. Il donnera à Sarah Ber
nt, le génie chrétien et le génie païen, le génie italien et le génie français , réalisant ainsi la parole de Stellio dans le Feu
cole II, apporta à Ferrare un souffle de liberté et d’esprit frondeur français , et même facilita les relations entre les intelle
à paru en allemand, intéresseraient vivement le public et les érudits français . Si l’auteur n’a pas le talent poétique, les qual
er juillet 1911, p. 150-156 [154-155]. […] M. Jules Saurin, à l’Œuvre française en Tunisie, consacre une consciencieuse brochure
ropagande dans laquelle il s’efforce de démontrer que « le peuplement français dans l’Afrique du Nord est l’œuvre nationale du x
n européenne de la Tunisie qui s’élève à 155 000 âmes comprend 35 000  Français pour 120 000 étrangers, dont 105 000 Italiens. La
es choses si nous n’y introduisions pas plusieurs milliers de paysans français capables d’assimiler les cent vingt mille Italien
uméro 337, 1er juillet 1911, p. 161-169 [169]. […] La Nouvelle Revue française (1er juin). — […] « Hautes et basses classes en I
Warbeck ; voici que la « Fédération des Cercles dramatiques de langue française  » nous donnera Savonarole, drame historique en 7 
e la part de l’ordre. Memento [extrait] […] La Nouvelle revue française (juillet) : M. H. Ghéon : « M. d’Annunzio et l’Ar
iselle. Il faut dire : en manzant lé doux frrouit dé víe. Parlez donc français , qué diable ! » L’idée d’associer pour une œuvre
ns obscures à délaisser ici la langue maternelle, se figura écrire en français parce qu’il employait les mots de notre dictionna
’apothéose de M. Nijinsky et l’avènement de M. d’Annunzio à la poésie française , on est assez enclin à se pâmer vis-à-vis de cet
ésentants, et l’avènement de d’Annunzio au Panthéon des grands poètes français . Seuls, M. E. A. Butti et M. Enrico Corradini ava
la vie, et qui put se constituer et vivre. M. Lumbroso, qui dirige en français la Revue Napoléonienne et, en italien, la Rivista
ppelé à Paris en 1664 pour travailler au Louvre, mais les architectes français virent avec défiance cet étranger, et Claude Perr
ngtemps « nationale » qu’on ne peut la dénommer autrement que l’opéra français . Et c’est l’opportunisme, la malléabilité d’assim
l dont sont contaminées dès l’école notre pensée et notre sensibilité françaises . Il semble pourtant que Lully n’ait pas été dépou
pas la gloire et l’influence de Lully. Mais le fondateur de « l’Opéra français  » fut avant tout un amuseur, et la musique n’étai
’an dernier, on nous avait montré l’influence de la Chine sur le goût français au xviiie  siècle. Poursuivant cette ingénieuse i
e peine à se défaire. En introduisant les Promenades auprès du public français , Mme Jean Carrère a donc eu l’excellente idée de
toutes les qualités de l’original, devient une œuvre essentiellement française dont la lecture est infiniment agréable. Voici qu
diterranéenne, et plus particulièrement aux rapports des littératures française et italienne à travers les siècles. Ce cours s’es
an ; après l’Humanisme italien, ce fut l’épanouissement de la Pléiade française  ; après la Renaissance italienne, le formidable x
la Renaissance italienne, le formidable xviie  siècle de Renaissance française . L’éclat des lettres italiennes au xviiie  siècle
ires les plus profonds et les plus durables, produits par les lettres françaises au xixe  siècle, et qui tiennent encore l’Italie
s et il est lui-même au courant des tendances de la nouvelle peinture française autant que quiconque en France. Les futuristes, a
mann. Armand Colin, 5 fr. M. Henri Bergmann a donné une traduction française de l’Histoire de l’Italie moderne, de M. Pietro O
’on soit assez disposé, dans l’Italie actuelle, à prêter au souverain français des vues intéressées ; l’ouvrage de M. Orsi a fai
lle comprend : 36 lettres de l’un et 33 lettres de l’autre, toutes en français . Le bibliothécaire de Dux reçut en tout 460 lettr
ogie, t. XIII, 1872, p. 263 et suivantes. 16. Nouvelles acquisitions françaises 1051. J’analyserai ce manuscrit dans un article d
un article de la Grande Revue du 26 juin 1911. Le ms. 12539 du fonds français est apparenté au manuscrit publié par Rabut qui e
elle audace de porter l’œuvre à la scène. 41. Nouvelles acquisitions françaises Ms 1051 f° 29 r° et v°. Je rajeunis un peu l’orth
ies sacrées. Voilà tout. 44. Voyez Châtelain, Recherches sur le vers français au xve  siècle. Paris, Champion, 1908, p. 217 et
 18. 50. Acte I, p. 1. 51. Nyrop. Grammaire historique de la langue française , 2e éd., t. I, p. 33. 52. Voyez l’étude bien con
yez l’étude bien connue de M. Paul Meyer sur l’Expansion de la langue française en Italie pendant le moyen âge, 1904. 53. 54.
19 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
ous les littérateurs ont apprécié, naguère, le beau livre de critique française Littérature d’exception, où il étudiait et expliq
paru particulièrement curieuses sur des peintres et des dessinateurs français  : « Daumier et Gavarni. — Je ne puis m’empêcher
s’y trompent, intentionnellement. Une autre billevesée, et d’origine française , s’étale dans la découverte du libre penseur, au
iquement sa théorie de la culture. Par contre, il a beaucoup cité les Français . Ce n’est pas la même chose, assurément ; mais il
ément ; mais il est probable que ce qui lui plaisait surtout chez les Français , c’était précisément ce qui devait le charmer lor
s les papiers inédits laissés par celui-ci. Les manuscrits rédigés en français m’échurent en partage ; ceux écrits en italiens f
te. Le naturel avec lequel ils jouent est chose rare pour nous autres Français , chez qui l’art dramatique revêt toujours une cer
fredo Niceforo, Professeur à l’Université de Lausanne, dont le public français connaît les travaux, vient de faire paraître un l
’Italie. Sur ces deux points, essentiels en Europe, — du point de vue français et monarchique, — M. Bainville résume heureusemen
coutumière au regretté Virgile Josz dans ses travaux sur les artistes français . La vie florentine sous les Médicis trouve en M. 
de cette époque étaient comme la continuation de notre xviiie  siècle français , avec les nuances causées par les différences de
rche comment le xviiie  siècle expliquait l’universalité de la langue française . Les uns l’attribuaient aux victoires de la monar
s plus grands rois6 ». Mais il y eut à cette prérogative de la langue française d’autres causes : « Si la langue française est ma
e prérogative de la langue française d’autres causes : « Si la langue française est maintenant triomphante, écrivait un Italien,
ions, elle est le langage de la société…, il faut revenir à la langue française quand on veut converser ; moins diffuse que toute
la Déposition de Notre-Seigneur, classées d’abord parmi les primitifs français et revendiquées par M. Frizzoni pour Defendente F
ment marquée, et la confusion entre ces travaux et ceux d’un primitif français ne paraît guère possible, ainsi que cela a pu se
iaux, ou de philosophes et de poètes nouveaux, l’élite intellectuelle française arrive à avoir une connaissance assez précise de
re ressortir l’un par l’autre le clair et le foncé. Le roman, l’ogive française , l’ogive arabe, le gothique allemand, le gothique
n œuvre la plus typique et plus significative. Un essai de traduction française , par Mme Clémence Couve, en fut publié, en 1887,
eri consiste dans ce jeu délirant. Ce poète méditerranéen, de culture française et italienne, nous représente ainsi la douleur ty
comme Hamlet est celle du Doute, n’est plus la même dans l’adaptation française de M. Poizat. La tragédie devient ici un drame, e
 Poizat détruit la rudesse du vers italien, en le transposant dans un français mol et verbeux. Dans un élan caractéristique de d
 ». Le nouveau David, qui, de l’aveu même de M. Poizat, représente en français « une sorte de grand chef arabe, l’espoir du part
est tout au détriment de la renaissance contemporaine de la Tragédie française . Celui qui voudrait avoir une idée de cette renai
nt espéré — bouleversent en été le calme de quelques admirables sites français , on voit plutôt des « adaptations » de vieilles t
ntes… Le poète qui admire Alfieri et le transpose en vers dramatiques français comprendra alors qu’on ne devait pas « remanier »
anger. Nééra, que je crois avoir été le premier à présenter au public français , au temps du premier Ermitage, est la George Sand
r sa compréhension étonnante des dernières affirmations de la musique française , et par sa recherche ailée de la forme dramatique
ale. On peut remarquer, avant tout, la connaissance profonde de l’âme française moderne qui fait de l’auteur un exégète admirable
bebleue, M. Pizzetti étudie toute la formation de la volonté musicale française , sur laquelle Debussy a attiré définitivement l’a
s éclairée, M. Ildebrando Pizzetti apporte son hommage à l’esthétique française d’avant-garde, qui influence les élites de partou
: « Stendhal ». — (9 mai). — M. C. Mauclair : « Le Salon des Artistes Français . » — M. E. Pilon : « Le Sourire de Paris : les Fe
’histoire de la poésie romaine : doit-elle devenir celle de la poésie française  ? » Or, voici la conclusion de l’article : Les a
d’études philosophiques et religieuses qui paraît depuis deux ans, en français et en italien, à Lugano, dans le Tessin, annonce
8]. On sait que les Mémoires de Benvenuto Cellini ont été traduits en français par Léopold Léclanché, en 1847. M. Ch. Gailly de
rance lumineuse des attitudes psychiques. Il est identique à l’esprit français , ou à celui qu’on est convenu d’appeler, d’un ter
ique à la lumière de Paris et à celle d’Athènes. Et si la littérature française , surtout celle du Midi, est dominée, d’une façon
an, L’Amore di Loredana, qu’il faut souhaiter voir bientôt traduit en français , est une fresque de la vie des Vénitiens de Venis
ement documentaire, le dernier volume de l’Italie dans la littérature française de Carlo Del Balzo, l’écrivain politicien qui vie
a ses nouveaux développements, et que, nécessaire comme la Révolution française , elle constitue une des grandes dates de révoluti
e : et vraiment, il ne sait pas ce qu’il demande ! Il avait salué les Français de Charles VIII comme des libérateurs. Il fit pro
fait que, la guerre de 1859 ayant éclaté, la victoire est restée aux Français et aux Italiens et non aux Autrichiens. Il y avai
habitants de Libourne envoient aujourd’hui une pétition au parlement français demandant à être détachés du département de la Gi
andon volontaire des privilèges, constitue à elle seule la Révolution française  : après il n’y a que de la boue et du sang. L’hum
impositions, l’effort vers la tragédie, de la plus jeune littérature française , ne demeurera point stérile. Il y a quelques tale
te édition est accompagnée d’un supplément de quatre pages donnant en français un résumé des principaux articles. Relevons : […]
XXV, numéro 276, 16 décembre 1908 Les Revues. La Nouvelle Revue française  : un bel article de M. Marcel Boulenger sur d’Ann
uméro 276, 16 décembre 1908, p. 716-722 [716-718]. La Nouvelle Revue française contient dans son premier numéro (15 novembre) un
ues contre l’auteur de l’Enfant de Volupté, il est bon qu’un écrivain français oppose, à cette vilaine besogne, les raisons de s
Tasse est le deuxième peintre italien porté à la scène par un auteur français . Léonard de Vinci, a, en effet, inspiré il y a qu
discours de réception de l’abbé Bignon et de La Bruyère, à l’Académie Française , le 15 juin 1693. 7. Ajoutons-y Néron, un Héliog
6 octobre 1907. 24. Cf. Littérateurs symphonistes, dans le Bulletin français de la S.I.M., du 15 mars 1908. 25. Novembre 1904
20 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
a ; elle publiera tous les mois des vers inédits des meilleurs poètes français , italiens, espagnols, anglais allemands, russes,
icolas Poussin n’était guère rassurant en ce qui concerne le goût des Français pour l’art, et surtout leur goût de la conservati
automobilisme et la politique anti-cléricale séduiront plus le public français actuel que tout ce à quoi je le convie ici ; mais
rère du marquis Thomas III, de culture littéraire et artistique toute française . Amédée, après avoir été archidiacre à Lyon, à Re
razio Roggiero, nous donne une biographie très complète de ce prélat, français d’esprit comme son frère. Du reste, les marquis d
écédemment chanoine à Lyon, faisait décorer son manoir d’Issogne à la française . Les documents concernant ce Georges de Challant
e même. Jamais il n’en verra de plus magnifique. Or, la jeune poésie française semble animée de cette inspiration sereine et vas
la laideur rend à la beauté… Le vers dramatique est dans la tradition française et malgré les tentatives destructrices des uns et
ait que se détourner. Dans cette période fâcheuse pour la littérature française , on a perdu le sens de la beauté en perdant le ve
si Racine avait traité le sujet de la tragédie de Paul Souchon, étant français et du xviie  siècle, il eût, avec une certaine cr
yllis appartient au cycle d’Euripide et se rapproche de la conception française de la tragédie. Cette conception, qui correspond
gance de l’expression : il y a là formulé un idéal du genre. L’esprit français se fait jour en ce formulaire. Et la pièce de Pau
ves. Il semble que les Italiens se préoccupent beaucoup moins que les Français d’être des diseurs. Leur jeu est plus alerte que
lement, les onze syllabes italiennes, comme les douze de l’alexandrin français , répondent d’une façon générale au rythme traditi
scicule continue heureusement à faire voisiner les poètes italiens et français . On y voit de purs sonnets de M. Catulle Mendès,
dans cette dernière catégorie. M. Antonio Beltramelli, que le public français connaît déjà, écrit ses nouvelles, en montrant le
scrit Kâlpa, exécuter. » Plus loin, il aborde hardiment la philologie française  : « Coquin dérive de coquus, cuisinier ». Ensuite
n des premiers à en goûter la saveur originale, demanda dans le Lycée français pourquoi Lamartine avait choisi ce titre, qui lui
ait pas, d’ailleurs, sans précédent dans l’histoire de la littérature française . Au xvie  siècle, par exemple, les poètes de la P
ise et lettrée. Le comte Claude Thiard de Bissy, membre de l’Académie française et descendant de Pontus de Thiard, avait fait par
Italie et que je trouvais mauvais. Je les entends maintenant comme du français , je ne sais pourquoi, et j’y trouve des choses ra
llemande est musique barbare : elle ne parle pas au cœur ; la musique française (Gounod, Massenet et autres semblables) est intér
emportement irraisonné de l’opinion. Pendant toute cette période, les Français et les Italiens crurent avoir des griefs réciproq
iger de pires au voisin. Les Italiens souffrirent plus encore que les Français de cette situation économique : certains de leurs
i coïncida toujours avec les phases les plus aiguës du différend. Les Français qui accusaient les Italiens d’ingratitude ne se r
ne pouvaient se rendre compte, sachant combien l’immense majorité des Français depuis 1870 était opposée à toute intervention en
ient été mis aux champs par les tapageuses manifestations des évêques français au moment de l’ordre moral, et le 16 mai avait re
soire, mais qui n’en étaient pas moins réelles et plus vives qu’aucun Français ne pouvait l’imaginer. Les Français d’il y a ving
ns réelles et plus vives qu’aucun Français ne pouvait l’imaginer. Les Français d’il y a vingt ans ne se souciaient guère, quand
action de grâces. Par contre les Italiens prêtaient à la majorité des Français les sentiments de quelques catholiques militants 
ncère quand il affecta de redouter en 1888 une agression de la flotte française , en pleine paix, contre la Spezia, et quand, plus
sonnelle, il jouait le sang de son pays. Un an auparavant, un général français avait joué de même, en acceptant de diriger l’exp
que profonde impression de leur sentiment. Comme pour la jeune poésie française , une des plus belles caractéristiques de ces poèt
d’apprendre leur langue. Je crois la poésie anglaise supérieure à la française et à l’italienne : au reste, j’en parle sans rien
e que Méditation huitième. 17. L’Allée d’Ossian parut dans le Lycée français , année 1820, t. III, p. 45-55. L’Hymne à la lune,
s dernières poésies, celle de l’Enthousiasme, qui parut dans le Lycée français au mois de mai 1820. On n’a pas oublié les belles
te, p. 70. 30. Le Comte de Carmagnola, dont l’analyse dans le Lycée français inspira à Manzoni sa fameuse lettre à M. C. (Chau
aissance, il est impossible de nier que Lamartine apporta à la poésie française une note nouvelle, qu’en chantant l’amour idéal e
brun ; que l’Homme, l’Immortalité, la Providence à l’homme, l’Ode aux Français , la Foi, Dieu, renferment des passages qu’on dira
21 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
a d’Arte, qui s’occupe beaucoup du mouvement littéraire et artistique français . Notre confrère M. Ernest Vinci est chargé de la
ux renseignée que la plupart de celles que nous lûmes en des journaux français (21mars). — Étude sur l’Argent de M. Zola, par Gi
« Vatti un po’ ad ungere », — va te faire oindre, — gavrochement, en français  : « Va te faire couper les cheveux ! » [N.-B.
Giuseppe Giacosa. Écrit pour Sarah Bernhardt, qui devait le jouer en français , et pour Mlle Duse, qui devait le jouer en italie
Huret et fait preuve d’une amusante inconnaissance de la littérature française contemporaine. Sur Verlaine : « Le frère de Plach
22 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
é, lui, Rosso, n’avait-il pas encore été plus résolu par les artistes français que par les sculpteurs milanais. Il était donc en
e votre gloire pour écraser, comme d’une roue, les nouveaux écrivains français indociles à ses manipulations d’apothicaire. Car
sance latine ; vous savez, ayant lu Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et les Français et les Anglais, vous savez qu’il n’y a pas plus,
fr. Les Modi sont l’œuvre d’un poète qui écrit en italien les vers français  ; la préface, sous forme de Lettre apologétique,
ersion que recommande le nom du traducteur. Mais c’était peut-être en français qu’il fallait traduire, puisque le français est b
Mais c’était peut-être en français qu’il fallait traduire, puisque le français est bien décidément, aujourd’hui plus que jamais,
e intitulé La Ville morte, qu’il aurait voulu écrire simultanément en français et en italien, car il désirerait le voir jouer d’
e jeu innocent comme tous les jeux. M. Zùccoli connaît la littérature française actuelle et souvent le laisse voir. Pourrait-il j
ion anglaise selon les préraphaélites, — allemande selon Jean-Paul, — française selon MM. Peladan, Paul Adam, Maeterlinck et Mauc
23 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
er Crane, Paul Heyse, Fulda, M. Rossetti, Symons, Khnopff, etc. ; les Français sont en majorité, preuve de cette heureuse sympat
pas oublier que M. d’Annunzio, écrivant la Ville morte directement en français , n’écrivait pas dans sa langue maternelle, et je
n’écrivait pas dans sa langue maternelle, et je sais bien des auteurs français , et des plus applaudis, à qui cet Italien pourrai
line, et quant à ses mérites dramatiques je m’en remets à la critique française qui l’a jugée à sa juste valeur. C’est, dans les
ravers les nouvelles mélodramatiques des vieilles écoles italienne et française , et on fait souvent une règle de l’exception. M. 
sera plus tard, en quelque sorte malgré lui. Langue agréable et fort française . Histoire, sociologie [extraits] Marcel Col
bien souvent pour nous certaines extériorisations qui, avec les mots français , si malencontreusement prosodiés, nous semblent i
tant d’autres bons et grands besoigneurs, italiens de la bonne veine, français non encore appauvris, à la vision nette et au cer
blancs… ». C’est lui. Chantelou se précipite pour le complimenter en français  : l’autre ne comprend pas, — il le complimente al
au Nonce et à Mlle de Saint-Christophe qui vient lui chanter des airs français  ; parfois le Cavalier récite plusieurs endroits d
difices, la voûte italienne tomba d’elle-même au premier dégel, et la française demeura ferme et se trouva plus forte qu’elle n’é
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
r entre elles Rome et l’Italie, en se bornant à maintenir la garnison française de Civita-Vecchia ; enfin l’essai de triple allia
ns outrepassant certainement les intentions premières du gouvernement français , lequel se trouva engagé de telle sorte que le ma
ur la question romaine. Résolu d’abord à payer du retrait des troupes françaises l’alliance de Victor-Emmanuel, il reprenait souda
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
littéraire se révolte contre la domination presque absolue du théâtre français , qu’elle subit depuis de longues années. On fait
art contemporain ! L’Italie est fatiguée de se nourrir de littérature française , et de servir par là aux intérêts des écrivains d
 Domenico Oliva remarque aussi que les meilleurs succès de la Comédie Française en 1907 sont inconnus en Italie. En effet, et quo
effet, et quoiqu’on ne puisse pas parler de « succès » de la Comédie Française pendant la dernière saison, car elle n’en eut poi
tourner. Bientôt son drame moderne Maria Salvestri sera représenté en français , à Bruxelles et à Paris. G. Lipparini, Poemi e
26 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
. Sous ce titre, la revue italienne Flegrea publiait dernièrement, en français , un remarquable article de M. Georges Polti. il s
, et enfin, dans les cinq salles qui séparent des deux dernières, les Français . Ce qui encombrait de la collection His de la Sal
les trouvent. Le second volume est sous presse. Échos. Les poètes français en Italie Mercure. Tome XLII, numéro 149, mai
unanime à louer M. Marinetti d’avoir organisé ces auditions de poésie française . Tome XLII, numéro 150, juin 1902 Les Ro
e destinée, au lieu d’Arméniens persécutés à travers les siècles, les Français vers qui toujours se tournèrent les victimes. « S
e monde. Être nationalistes, c’est encore le meilleur service que des Français puissent rendre à l’“humanité”. » L’Ermitage
ésentés par M. Fournier-Sarlovèze : Pierre de Franqueville, sculpteur français qui produisit surtout en Italie et dont je pense,
nt je me rappelle avoir lu les éloges dans maints travaux historiques français . Après 1895, M. Silvagni a été emporté lui aussi
fort de l’appui de plusieurs illustres savants, honneur de la pensée française , va continuer ses études expérimentales sur les r
ntes monographies dans la Revue d’Alsace quand la création de l’École française de Rome lui ouvrit définitivement sa voie. C’étai
27 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
n intelligente entremise a déjà beaucoup fait pour répandre la poésie française en Italie. Il est juste que nul n’ignore, de ce c
liano d’Arti Grafiche. Bergame De Mme Grazia Deledda paraissent en français un recueil de nouvelles : Les Tentations, et un r
a connaissance. M. Francesco Picco étudie particulièrement les Salons français et la poésie italienne au xvie  siècle. De son év
s secrètes tendances de son temps, fit de lui le charmeurs des salons français où il passa, la suprême expression de toute cette
pirituel qui fut joué pendant des années à l’Hôtel Rambouillet. L’âme française tout entière, l’âme délicieusement fautive de ce
ûmes vite camarades, Vittorio Pica et moi. Il nous parla en excellent français et termes fort choisis de la “Jeune Belgique”. Il
r énumère les livres du critique italien dans lesquels il a parlé des Français et des nôtres. Il en résulte que, dans son Naples
. Guglielmo Ferrero vient de nous donner le troisième volume (édition française ) de l’Histoire romaine qu’il publie sous le titre
ndiscipline. Peu à peu la cohérence spirituelle du « grand voyageur » français , fascine leurs esprits, et les rallie au mouvemen
erveau, très moderne, très informé, et parallèlement au courant d’art français social, il faut compter que d’Annunzio par des po
ais il ne figure ni dans les éditions abrégées, ni dans la traduction française qui vient d’être donnée des Pierres de Venise par
nt. En ce qui me concerne, je fus le premier, je crois, à traduire en français deux des plus beaux contes du romancier sicilien 
rois l’avoir déjà constaté, que le réalisme de nos conteurs de langue française ou flamande s’apparenta beaucoup plus à celui des
vement de renaissance tragique, parti naturellement de la renaissance française ainsi que tout mouvement artistique contemporain,
vers martelliani, dont le rythme correspond exactement à l’alexandrin français . Il fut un moment où les Italiens, dont le vers d
adigme parfait du rythme poétique national, imitèrent même l’harmonie française du théâtre en vers, et écrivaient leurs pièces en
ue de faire, du fatras de Lanzi, une traduction abrégée à l’usage des Français . Stendhal pensait n’y mettre que quelques semaine
t des Balkans. En disputant de plus en plus sa part au grand entrepôt français de la Méditerranée, sacrifié trop longtemps par u
u’on lui demandait. Elle rappelle un peu, à cet égard, l’aristocratie française après la Révolution, ou l’aristocratie anglaise v
moderne atteint de très hautes significations. Quelque grand écrivain français a compris le culte du Moi, a compris Nietzsche et
cela un vol. de 450 (pages). Cela m’amuserait, je pense, de dicter le français à mon Mancas (son copiste ?), et de dépenser à ce
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVI »
tour à tour le service de s’enterrer. Il paraît que, jusques aux rois français , les gens du pays aimaient à se vêtir d’étoffes p
glaces. — Un usage qui a survécu au bouleversement amené par les rois français est celui qu’a la noblesse de promener un carross
29 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
ils en ont tant d’autres… § Le plus grand paysagiste du xviie  siècle français ne fut ni un tendre comme Meindert Hobbéma, ni un
premier plan, un patriote hurle : Lon lon la, laissez-les passer Les Français dans la Lorraine, Lon lon la, laissez-les passer
de la toile du Lorrain, franchir des siècles, passer dans la Galerie Française , et chercher le petit Corot italien. … Avoir fait
toute l’Europe, ayant comme couronnement une représentation nationale française , qui, entraînant la liberté chancelante dans les
ouplesse et d’un goût merveilleux le mythe d’Hylas. Parmi les auteurs français qui collaborent à cette belle Revue (le manque d’
frère M. Remy de Gourmont, dont les Revues artistiques et littéraires françaises qu’il publie trop rarement dans Flegrea ont une p
[571]. Le n° du 5 juillet de la revue italienne Flegrea contient, en français , un important article de Remy de Gourmont : Margi
-il, est un homme âgé, mais non fini. Élevé à l’école des philosophes français du dix-huitième siècle, leur esprit vit encore en
il avait vu depuis peu diminuer sa situation personnelle.” Resté très Français d’esprit et de manières, aimant le plaisir comme
te. Les commérages littéraires racontent qu’une autre grande actrice, française , à laquelle M. d’Annunzio avait présenté son livr
implement parce que M. Prévost est un auteur en vue et qu’il écrit en français . Il y eut un moment d’anxiété dans le monde litté
ainqueur l’Italie bienfaisante viendra, l’Italie et Tiepolo ; l’école française n’aura pas à compter un émule de Durameau et de L
entrer dans l’analyse des détails, peu intéressants pour des lecteurs français , et qui d’ailleurs pour tous ces poèmes de D’Annu
e, l’histoire et l’art, se ressent de sa double origine, allemande et française  ; elle souffre de la contradiction, peut-être irr
tique d’outre-Rhin et le positivisme analytique propre au tempérament français . Spinoza, Hegel et Goethe sont ses premiers inspi
ne admirable clarté d’analyse et appliquée aux faits avec un art tout français . Philosophe médiocre, osons le dire, psychologue
L’Homme de génie. Introduction à la 6e édition, p. xxiii de l’édition française (Alcan, 1889). 5. Je traduis littéralement de l’
raduis littéralement de l’italien, au risque d’écrire de très mauvais français . Je cite l’Homme criminel de préférence à l’Homme
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
a 30 ans, tout le monde portait l’épée, jusqu’aux laquais : les rois français ont fait tomber cet usage, qu’on commençait à aba
mme à Paris. Cependant il est facile de distinguer un Napolitain d’un Français .
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
n Sienna ; Leipzig, Julius Zeitler, M. 4 Nous devrions posséder en français un recueil de lettres de Catherine de Sienne auss
rand néo-romantique, que la littérature méditerranéenne, italienne ou française , nous ait donné ces derniers temps. Le romantisme
l’opulence logique, dans le geste seigneurial des grands romantiques français du siècle dernier, est tout entier dans la pensée
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
ne cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnaires français , d’où il assiste au lever et au coucher du soleil
(sous les ordres d’un professeur très consciencieux), d’apprendre le français , puis également l’allemand. Dante, que je connais
urs combien l’influence italienne eût pu être néfaste pour le peintre français  : c’est celle où le musicien Cherubini est représ
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
fait à lui seul tout le chemin parcouru de Machiavel à la Révolution française . « À chacun suivant sa capacité, à chaque capaci
e d’artistes comme Verrocchio ou Botticelli. Je pense que le critique français va un peu loin lorsqu’il écrit qu’il suffit de vo
istration à Lugano. Ce recueil, rédigé partie en italien et partie en français , doit paraître tous les deux mois. Le premier num
ramme, qui est elle-même une belle page de philosophie générale, — en français  : une étude de M. E. Giran sur la Croyance et la
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
publier un travail très précieux sur la Galerie Campana et les Musées français (Bordeaux, Féret et fils, 1907, in-8, 71 p., av.
ance de l’Europe. Certes, il reste assez indifférent aux Anglais, aux Français , aux Italiens que le Bulgare soit un hérétique au
35 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
il de contes pour les enfants vraiment délicieux, dont une traduction française serait tout indiquée ; deux ou trois romans : Le
avoir répété l’intérêt et l’influence qu’eut en Italie le naturalisme français , M. Capuana se demande si le spiritualisme, le sy
force de coloris extraordinaires… » Cronaca d’Arte : de jolis vers français d’Alberto Sormani : Comme une barque, perdues le
derna (Milan) : une étude de Enrico A. Butti sur deux nouveaux romans français . Ce jeune romancier avoue un goût particulier (et
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
’avouer. Enfin, quand il présente aux lecteurs ses Mémoires écrits en français , bien que sa langue naturelle soit l’italien, ne
prend feu contre les critiques imprudents : il ne peut admettre qu’un Français exprime sur le compte de sa patrie les vérités sé
’alors, avec une aristocratie sans zèle civique (comme l’aristocratie française après la Révolution, ou l’aristocratie anglaise a
37 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
arce qu’il pense au grand, et qu’il soit byzantin, gothique, italien, français ou allemand, il ne cesse jamais d’être Lui et de
[…] Un des écrivains italiens qui connaissent le mieux la littérature française dans ses dernières manifestations, M. F. Accinell
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
estation considérable. Historiquement à la suite des impressionnistes français , les impressionnistes italiens ne négligent aucun
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
ongé à voir la fameuse vierge qui ouvrit les yeux après l’arrivée des Français , ce qui voulait dire qu’elle voulait les voir cha
40 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
i fait bien comprendre la différence de l’amour italien et de l’amour français . Je suis venu, par un temps horrible, dans ce qu’
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
irer le patriotisme de Carducci et mépriser celui de M. Déroulède. Un Français qui réclame Strasbourg n’est pas plus absurde qu’
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
dans sa puissance, en les dirigeant indifféremment pour ou contre les Français , afin d’affermir de plus en plus son potentat. Lu
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
But. De M. Alfredo Baccelli, homme politique et poète, que le public français connaît par ses conférences à la Société de géogr
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
rt sur les primitifs flamands, par M. G. Lafenestre sur les primitifs français , par M. Sanpere y Miguel sur les quattrocentistes
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
mme un couvent dans la montagne ; elles se promenèrent dans le jardin français , derrière le jardin rococo, où les statues mutilé
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