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1 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nde près du rivage ; une gloire de rayons l’entoure et une couronne à fleurs de lis plane sur la tête. À droite, une barque à
vain et cherche à se détacher. Voici encore le frontispice pour les “ Fleurs du mal” de Baudelaire : d’une corbeille en fer ci
ciselé, d’une étrange mais artistique facture, s’élève une touffe de fleurs bizarres et de feuilles épineuses, qui semblent p
ant aimés de notre artiste, se dresse une mince tiare couronnée d’une fleur ronde, qui n’est autre qu’une pâle figure humaine
nt la Déesse qui reviendra de la mer dont elle est née, pure comme la fleur du sel, portée par les zéphirs riches de pollen e
’il faille deviner, comme l’a dit M. de la Sizeranne : « Qu’à la fine fleur du clocher qui monte là-bas fleurit la fleur de l
zeranne : « Qu’à la fine fleur du clocher qui monte là-bas fleurit la fleur de l’Angelus », mais c’est qu’au son de l’Angelus
avit un sommet il voit de bas en haut, détachée sur le ciel bleu, une fleur , une fleur si harmonieuse, si ornementale qu’il e
met il voit de bas en haut, détachée sur le ciel bleu, une fleur, une fleur si harmonieuse, si ornementale qu’il en veut fair
ique, dit l’Église dans les Litanies de la Vierge, — et au fond de la fleur , dans le giron de la femme, le pollen aura fructi
boutées par des œuvres réalistes. L’arbre qui deviendra la tige de la fleur alpestre, le support de la mère, n’est-d pas en g
nt de l’air ; puis une femme, presque étreinte par lui, expectore des fleurs  ; puis une autre grande femme sourit, la robe par
fleurs ; puis une autre grande femme sourit, la robe parée des mêmes fleurs  ; ensuite trois grâces aux tuniques diaphanes ; p
alors quoi ? L’amour ! L’amour et le printemps ! Les rhododendrons en fleurs  ! Toute cette série d’œuvres de douleur épuisée,
à la fontaine de joie, d’abord exposé lors de la fête de l’Art et des Fleurs en 1898 à Florence, où il passa presque inaperçu…
ques ondulations, à la phosphorescence de ses yeux dardés vers elle à fleur d’eau, à sa tête en grelot, à son rire de crapaud
ou rose, tout est rose et bleu chez M. Zandomeneghi, les femmes, les fleurs , les oranges et les pommes. Tout est doux, lisse
2 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
êtres du Rêve que je vais évoquer. Il faut Ie parfum d’amour de leurs fleurs étoilées avec le charme du fruit que l’on peut cu
et limpide comme les yeux d’une jeune vierge. Dans cette chapelle de fleurs et de verdure, j’évoquerai la Princesse du Rêve.
ose rêver que de l’Adolescent timide et fier, qui triste cueillera la fleur d’amour pur, laissant de son casque ailé s’envole
ante au souffle du mâle Zéphyr, et sa fuite ne sera qu’un jeu, et les fleurs écloses sur sa bouche diront son attente de la ma
uelles tu gouvernes l’Univers entier. » Et que l’arbre, le rocher, la fleur , le nuage, l’ombre et la lumière, la montagne et
l’universelle angoisse, réduire à des jeux d’amour et à des pluies de fleurs tout le spectacle intellectuel ? Prenez un lys et
vous reproche ? Non ; c’est si peu de chose. M. de Vogüé haïssait les Fleurs du mal, mésestimait la Tentation, ignorait Maeter
: celui qui vous est dû suffira à vous tenir en joie avec ses petites fleurs roses et ses belles feuilles vertes. Enfin, n’int
3 (1890) Articles du Mercure de France, année 1890
uise aquarelle, M. Segantini expose un mâle hymne à l’Existence : Une fleur des Alpes, avec cette épigraphe : J’ai rencontré
vec cette épigraphe : J’ai rencontré en haut, près des glaciers, une fleur étonnante. Qu’elle était belle et harmonieusement
4 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
sans emblèmes. La figure se détache sur des épais buissons fleuris de fleurs tristes, grands œillets de chartreux et ancolies,
ons, âmes naïves, que c’était juste le contraire !) et en couvrant de fleurs la civilisation anglo-saxonne, qui pourtant, si e
re (ceci est, je pense, incontestable) à tel cadre où fleurissent les fleurs les plus fraîches ; ne mettez pas à même de chois
tine, en mettant avec minutie chaque feuille sur les arbres et chaque fleur dans le gazon, où se tenaient debout le premier h
mbole, par son efflorescence tardive et son soudain épanouissement en fleurs et en fruits à la fois, d’une sagesse qui économi
re. Léonard était le dernier homme qui pût trouver un poison dans les fleurs exotiques de sentiment qui s’y épanouissaient. C’
osphère singulière où se jouent des lumières variées. Il peignait les fleurs avec un bonheur si surprenant que divers critique
critiques lui ont attribué une affection particulière pour certaines fleurs , comme Clément pour le cyclamen, et Rio pour le j
t lui-même. Des lieux secrets d’un tempérament unique il rapporta des fleurs et des fruits étranges, et jusqu’alors inconnus ;
e toujours dans des formes si définies et si précises, les mains, les fleurs , les cheveux, portait ses yeux sur les régions va
dernier des adorateurs assez fervents pour parsemer religieusement de fleurs à chaque anniversaire de sa mort l’endroit où s’é
5 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
e aux cheveux blonds relevés qui se profile sur un fond de ciel et de fleurs , œillets et ancolies ; tout autour, des vols de p
ue M. Riccardo Sonzogno vient de traduire, pour la première fois, les Fleurs du mal. On ne connaissait encore, en italien, que
6 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
 de toutes ses moindres manifestations, des odeurs, des couleurs, des fleurs , de tous les aspects, de toutes les choses ». Ce
es enfants Jésus en plâtre à la chevelure blonde, de gros bouquets de fleurs en papier, des petits personnages pour les crèche
te, porte tout un reposoir : une statue de la Madone, des bouquets de fleurs et des lampes ; à côté de celui-ci, un nain à fig
. Il a quitté les métropoles où il souffrit beaucoup. Il vit dans les fleurs et dans le calme des sommets, au milieu de l’âpre
f m’abusa, étaient simplement peints. Il y avait là des guirlandes de fleurs auxquelles se mêlaient des grenades ouvertes et d
n’étais qu’un moineau qu’enivrerait une goutte de rosée bue dans une fleur parfumée ; une grive à qui un grain de raisin noi
nt aux lumières qui donnaient les tons de la nacre et de l’ivoire aux fleurs cueillies à Muran et aux chairs des femmes. Elles
uffes de narcisses, des gerbes de lilas, des bouquets d’anémones, des fleurs de pavot évasées comme des coupes, des roses, des
e des coupes, des roses, des buissons de roses ! Et ces fruits et ces fleurs étaient vendus par la fille du paysan : une vraie
u vert, du bleu et du jaune, je pourrais reproduire ces fruits et ces fleurs . — Je les reproduisis. Au lieu de les disposer su
colère de ce dieu fessant un amour et la volupté de Vénus offrant des fleurs à Mars. Il répéta ce motif, mais en le traitant d
les tempêtes ; la voracité de certaines plantes qui, pour créer leurs fleurs et leurs parfums, se nourrissent d’autres plantes
o Ridolfi, je l’entends !… Plus loin une femme nue, debout. C’est une fleur  ! Les jambes entourées et serrées par une draperi
es qui entourent les iris des jardins ? Avec quelle nonchalance cette fleur ne s’offre-t-elle pas au soleil en se penchant su
 ; les narines mobiles restaient longtemps dilatées pour respirer une fleur ou le fumet d’un plat. Elle portait, à ses chevil
laquelle il peignait les grotesques et enlaçait les feuillages et les fleurs .   Cet immense labeur absorba l’activité de Giorg
na étendue, paresseuse, fraîche comme une nymphe, embaumant comme une fleur , enveloppante comme une flamme et belle comme les
relles… la beauté telle que la décriraient les arbres, le soleil, les fleurs , les eaux vivantes, les enfants et les femmes… s’
it poète et il était romancier. Son lyrisme était simple et émouvant, fleur d’un talent très ému. Le livre sentimental de Mir
e toute force de lyrisme vrai : LES ORCHIDÉES Hernies bariolées des fleurs , Bains de siège des papillons, Éteignoirs des luc
liquées et obscènes, Bonnets de nuit des gnomes, Pétales des sylphes, Fleurs de stupre, Fleurs de lupanar, Fleurs homosexuelle
s, Bonnets de nuit des gnomes, Pétales des sylphes, Fleurs de stupre, Fleurs de lupanar, Fleurs homosexuelles. Palette de l’ar
des gnomes, Pétales des sylphes, Fleurs de stupre, Fleurs de lupanar, Fleurs homosexuelles. Palette de l’arc-en-ciel. Pénis bo
ne de Milan, de cette belle, douce et raisonnable Italienne, de cette fleur déjà de la Renaissance, brisée, elle aussi, sous
elle voit Sébastien :                             Tu es beau dans ta fleur comme le dieu qui m’aima, le dieu bondissant port
… Pleurez, ô femmes de Syrie ! Il va dans la pâle Prairie, Toutes les fleurs se sont flétries hélas ! pleurez ! Jésus va rena
et il ordonne, parce qu’il est beau, de l’ensevelir étouffé sous les fleurs et les parfums : de nouveau le chœur syrien éclat
usiasme M. Angelo Conti devant l’éclosion, dans les airs, des grandes fleurs ailées du courage humain : les machines empennées
palpiter en amours indistinctes ; quelle pourriture de feuilles et de fleurs te jetteront les liserons et les sapins ! Et de l
ssions, finissant dans le désespoir de la mort d’une belle fille, une fleur magnifique, mais vénéneuse, fauchée par la peste.
7 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
de ses sœurs et le précise dans une strophe. D’un nœud de jeunesse en fleur rayonne une blanche lumière. Et la mère vient et
u blé, symbole de l’abondance, est un pain, et au milieu du pain, une fleur . Les femmes arrivent, et, triomphantes et sereine
ant. Ses rives blanches, sablonneuses, étaient couvertes de menthes à fleurs violettes ; de vrais petits bois de sureaux et d’
nt se changer en grand tapis d’or, où les chardons secs brodaient des fleurs violettes ; le fleuve étincela, aussi bleu que le
es roses et violets des oléandres et des menthes qui secouaient leurs fleurs et leurs feuilles sur les eaux tranquilles. Les p
nières pour qu’il l’aidât dans ses sorcelleries. — Dis-moi, ma petite fleur , alors je la fais venir, cette personne ? — Quell
jambes pendant à l’extérieur. Il chantait : « Ô toi qui es là sur les fleurs de la colline toscane, avec ton père à ton côté… 
que chose d’inconnu. Ce soir-là, l’âme du séminariste était comme une fleur ouverte vers le ciel, et qui attend la rosée. Eli
arence bleue. Le sureau commençait à répandre l’odeur délicate de ses fleurs de cire. Les petits veaux au museau rose, aux ore
erai, faites-le-moi venir ici, saint Elia ! — Tu vois bien, ma petite fleur , même en dormant il te hait. Il est féroce, tu sa
s. Un grand frisson énamouré court dans le verger et l’enserre, les fleurs ont un air de mystère, elles semblent murmurer un
s, son verbe et sa pensée, comme la brise en passant sur un verger en fleurs , ne s’étaient pas moins imprégnés à jamais de leu
uel est le gourmet assez fin pour dénombrer dans un rayon de miel les fleurs multiples dont l’abeille a pris le suc et l’arôme
lui devons, avec les Regrets et les Méditations, les deux plus belles fleurs qui aient illustré, au seizième et au dix-neuvièm
Sainte Pourriture, reine de la Terre : — C’est moi qui accouple les fleurs obscènes, plus chaudes et désirantes que des vulv
8 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
u-dessous, une fleurette : « Herbe du dôme de Milan. » Plus loin, une fleur et une grappe de cosses, cytise ou genêt : « Laza
des et toutes favorisées d’une cour avec plus ou moins d’arbres et de fleurs . Les balcons où pendent toutes sortes de verdures
léger cercueil recouvert de damas blanc brodé d’argent et couvert de fleurs et de couronnes admirablement belles. Les jeunes
e ? Chacune de ses paroles les saisissait de joie. On l’a couverte de fleurs , on lui a crié : Divina ! Divina ! Angel ! Angel 
d’honneur de M. Vedel nous a jetés. Mlle Mars est consternée sous les fleurs , les sonnets et les couronnes qui viennent de ple
e et d’épée, fleuri au milieu des temps de mœurs militaires, comme la fleur du sang généreux de la race. Notre héros s’élève
incitation à se surpasser. « C’est la première fois que je porte une fleur dans le ciel. Croyez-vous qu’elle soit légère ? E
e laquelle il laisse distinguer quelques figures humaines, telles des fleurs au milieu d’un opulent feuillage, ce poète peut é
eurs de manière originale. Astolphe, roi de Lombardie, joignait « aux fleurs de la jeunesse une si parfaite beauté » que les d
Tombaient les angélus tendres et pénétrants. J’ai connu la Cité des Fleurs , l’auguste Dôme, Le fleuve aux quais joyeux, et c
but de sa carrière, aborde au Lido avec son héros de Sainte-Marie des Fleurs . Son talent n’est pas encore mûr, mais il n’a pas
le décor sentimental avec ses yeux, et il reste que Sainte-Marie des Fleurs nous fournit la vision charmante d’une Venise amo
bid., p. 131. 22. Ibid., p. 135. 23. Ibid., p. 204. 24. Pauvres fleurs , 1839, p. 259, 319, 323. — Bouquets et prières, 1
9 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
pousser de l’épaule dans la fosse commune. J’ai voulu jeter quelques fleurs sur votre tombe. L’adieu que je vous ai fait, et
ination et mon cœur embrassaient. Et je m’exaltais à la pensée que la fleur parfaite pour laquelle tous les yeux n’avaient qu
tte pensée déprimante la traversait, on eût dit que tout d’un coup la fleur avait manqué de sève, sa tête tombait sur son épa
monde. Nous étions les enfants de la terre, comme les animaux et les fleurs , et nous étions animés du même souffle. Je me rap
mandé des funérailles de pauvre. « Ni convoi funèbre, ni discours, ni fleurs . Silence ! Ma vie fut douleur. Je prie Dieu que m
omère, qui place le Bouvier de ce côté. Évidemment les seize roches à fleur d’eau indiquées en face à l’occident par l’Hydrog
osa possède des brèches osseuses en assez grand nombre : elles sont à fleur de terre, d’un accès facile, très riches en ossem
ne où l’esprit gothique, allié à un humanisme encore naïf, créait une fleur d’art d’un charme tout particulier… Lionello aima
rase les espérances et les volontés. Une expression singulière, une «  fleur de génie », peut s’épanouir de ce feuillage, soli
s, qui mourut, étant encore au collège, non sans avoir pris la petite fleur de ses deux cousines — Angélique, la joueuse de l
sé à votre ceinture… Effeuillez-le… Jonchez-en ce tombeau ! Jetez des fleurs à cette fleur ! HIC LILIUM JACET 1740-1758 Elle s
ture… Effeuillez-le… Jonchez-en ce tombeau ! Jetez des fleurs à cette fleur  ! HIC LILIUM JACET 1740-1758 Elle s’appelait Zerl
pieds, son jupon, ses dentelles, sa chemise, — comme une corbeille de fleurs blanches autour d’une statue d’albâtre. XIX. T
d’Athéna Polias dort, éternel, dans l’ombre des colonnades, comme une fleur entre les pages d’un livre ! Vous avez vu les sou
mon amie ! XX. Nuage Au-dessus de son front, dans la buire, une fleur se pavanait. — Pourquoi rester comme ça, disais-j
mmencement de sa carrière sont en général « trop ornées de toutes les fleurs de rhétorique du romantisme ». Parmi ceux que l’a
marcheur célèbre, mais il transplante en notre pays un peu terne une fleur brillante d’exagération qui nous donnera la force
élégamment décorée, et deux couvercles en majolique blanche, ornés de fleurs et de têtes d’animaux, qui provenaient des fabriq
tout criblé de ces petits points chatoyants comme on en voit dans la fleur minuscule dite : l’œillet du poète. Et cet œillet
etite laitue, de pourpier, de feuilles de radis, de pimprenelle et de fleurs de capucines que ces religieux ont coutume d’alle
10 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
vé » qui sait par quels artifices : « Très bien, observa l’auteur des Fleurs du mal, ce soir, c’est un ministre de Dieu qui vi
, ils s’étaient introduits dans des maisons, portant des torches, des fleurs et des présents. Bref, ils avaient réussi à intri
s qu’éveillent en moi une voix de femme dans la nuit, les vagues, les fleurs , j’écrirais la plus belle musique du monde ! Mais
iste enfant, une Madone avec l’Enfant Jésus sur un fond de rosiers en fleurs , et un buste de Jeune héros cuirassé à l’antique
fit sourire. Le bras se posa avec plus de naturel et de mollesse. Les fleurs d’une gerbe que l’on délie s’étalent ainsi, avec
orait, Aurora se leva, ouvrit la fenêtre et s’y accouda. Une odeur de fleurs envahit l’atelier, et rendit plus impressionnante
e l’odeur du printemps cette année, dit-elle. Des barques chargées de fleurs montent vers le Rialto, et des gondoles les suive
tella-Lucente qu’elle garderait la chambre. Et Antonio lui envoya des fleurs par le barcarol. — N’avez-vous pas d’ordres à me
r monumental, et, sous les lumières dissimulées par des guirlandes de fleurs , elle avait l’air de descendre vers lui. Elle pas
s le jardin, elle ne paraissait pas malheureuse ; elle s’occupait des fleurs dont elle remplissait sa chambre. Oui, elle ne pa
. « Le parfum des jonquilles, me répondit-elle. Une barque chargée de fleurs vient de passer sous le Rialto ! » Je l’interroge
ité protestante. Le travail de Laforgue ne se limita point à orner de fleurs de rhétorique la prose déshonnête de Casanova, ni
11 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
, et Jacques Bellange… Cette Lorraine des derniers ducs sera comme la fleur , l’épanouissement de ce vieux pays studieux et ar
femme au sourire franc, au regard profond, à la chevelure étoilée de fleurs , où le grand fresquiste se retrouve. Botticelli a
dans cet amas de corps humains. Souple et légère comme la tige d’une fleur , Tritonia se délivra de Nauplie aux cheveux rouge
Dante et ses guides gagnent la forêt divine aux frais ombrages et aux fleurs délicieuses. Ils y écoutent la vierge si belle qu
vertus. D’autres vieillards vénérables et des personnages diadémés de fleurs ferment la marche. La tête de cette procession se
et d’où ne cessent de jaillir d’étincelantes topazes, se dressent des fleurs aux volutes si naturellement ornementales qu’on n
et il aime à nous faire croire qu’il entend le langage des eaux, des fleurs , du vent, des oiseaux, des regards, des pierres e
promène à cheval ; on pouvait lui donner une supplique, un bouquet de fleurs , une poignée de main. L’Anarchie militante en a p
tis de sa pointe agile ces jeux et ces danses, ces Bacchanales, pures fleurs païennes où le corps nu et souple des filles sacr
le motif XXX, les étincelles lancées par le fleuve de lumière sur les fleurs du rivage, ces étincelles étant un emblème de la
12 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
nt le crépuscule, et qui dorment dans les troncs des arbres, dans les fleurs , au-dessus des montagnes, des fleuves et des mers
issent ; sous Léon X, tout ce qui promettait tient, tout ce qui était fleur devient fruit ; sous Côme Ier arrivé au sommet de
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »
on chef-d’œuvre est l’Artaxerce de Metastaso. Il mourut en 1732, à la fleur de l’âge, et, à ce qu’on dit, par l’effet du pois
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
l enserre ; flèches, tours, clochers, dômes le dominent ainsi que des fleurs gracieuses jaillissant d’une corbeille. § Tout à
onfirmée par la cuisine italienne. En cette cuisine, tout est pour la fleur du goût. Ainsi, telle soupe composée de légumes v
; il ressemble un peu au Charles Baudelaire qui est gravé en tête des Fleurs du Mal. Il tient sa tête très relevée et regarde
e entouré d’images heureuses : figures souriantes, enfants joueurs et fleurs en guirlandes. Les Revues. Memento [extrait]
de ses montagnes, de ses océans, de ses lacs, de ses arbres et de ses fleurs , où la minutieuse analyse des formes et des coule
t les racines d’un arbre puissant dont les beaux-arts ne sont que les fleurs  ». Cette prétention que tout grand art est essent
ir de nouveau les royaumes célestes, et les jardins azurés, pleins de fleurs et de fruits, du Paradis. Des anges blancs voient
dessus les jardins paisibles ; sur les trônes formés de verdure et de fleurs , auréolés et nimbés de lumière éblouissante, les
et le chant des rossignols nous faisait cortège. Nous cueillions des fleurs et des feuillages, et la mère de ce cardotto, qui
a renommée de ces deux, en faisant de la poésie avec l’esthétique des fleurs en aquarelles. Assez libres dans la vie en généra
les hôtelleries. Déjà, aux choux-fleurs, qui n’avaient guère connu la fleur , et dont les côtes saillaient sous une sauce coll
commis-voyageurs, des jeunes gens de la ville, et, sur la table, des fleurs prétentieuses. Le patron de l’hôtel fit son entré
hésitant. Il y avait le salon laqué rouge, le salon laqué vert où les fleurs peintes s’insinuaient sous les vieux bois dorés d
reflète dans l’eau. Du haut de cette terrasse Tombe une glycine en fleur Et l’eau qui passe et repasse En montre au ciel l
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
c’est une vieillerie. Pour les Italiens, c’est une nouveauté dans sa fleur . Ils sont en retard de quinze ou vingt ans, voilà
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
les fraises pâmée… Au thuya se perd l’oiseau… Il fait beau. Et la fleur qui se redresse le sait. Musées et collectio
17 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
ro 95, novembre 1897 Romania, folklore. I Fioretti. Les Petites Fleurs de la vie du petit pauvre de Jésus-Christ, saint
récits, et peut-être pour cela, les Fioretti ont gardé leur parfum de fleurs ombriennes. Il n’est pas bien certain que Françoi
18 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
euse, et elle regrette les beaux jardins fertiles où il y a de larges fleurs et où mûrissent des fruits voluptueux. Si donc le
e la Mort, M. d’Annunzio excelle à rendre le charme des fruits et des fleurs , la volupté des saveurs et des parfums : et il y
it adopté le premier, et en jouait intarissablement, semant les mêmes fleurs de rhétorique, tulipes vulgaires, pour repousser
ne travaille pas. C’est à ne rien faire qu’elle fleurit de toutes ses fleurs . Les femmes qui ne travaillent pas sont la beauté
19 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
nt, pauvre et simplement vêtue, mais ayant pour parure cette première fleur de la jeunesse et de la beauté qui charme les rêv
bre de la dame. Celle-ci est aveugle, mais elle seul le parfum de ces fleurs maudites : elle se rappelle que jadis son mari, l
œillet rouge, et depuis lors la vieille comtesse a pris en horreur la fleur innocente. En causant avec la femme de chambre qu
n beau en soi, la femme « délicieuse », l’enfant « ravissant », cette fleur enfin de la vie humaine qui devant Raphaël, devan
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
ennuyée et dévote, considérait les arbres comme des mécréants et les fleurs comme des coquettes. Le bassin était mort aussi p
nnerre et de tambours, et son cœur s’égarait en ce pathos germanique ( fleurs bleues, lune entre les nuages, tombes de chastes
21 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
épandent dans l’air leurs pollens invisibles et parfumés. La vigne en fleurs embaume. Sur le faîte de la vieille église Sainte
doux. Elle rappelle ces breuvages de la sorcellerie où il entrait des fleurs et des reptiles, du miel et du sang de tigre. » “
ent de concéder à l’occasion de mariage, et le peuple l’a couverte de fleurs et de bénédictions. Le roi Othon est fier du succ
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
isme de ses vierges, la fidélité de ses représentations de fruits, de fleurs et d’oiseaux, le bel équilibre décoratif de sa co
23 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
u’il dépeignit sous les traits d’un jeune poète mort poitrinaire à la fleur de l’âge. Le public fit le meilleur accueil à l’œ
mporte qu’elle soit belle, je désire qu’elle soit utile à autrui. Les fleurs ne réveillent pas à la vie l’âme du défunt qu’ell
e mort se mêlant, dans les rues où brûlent les cierges, à l’odeur des fleurs de Toscane enguirlandant les autels. Abattement,
alibran, dépouilla tous les jardins de Milan pour amasser la pluie de fleurs sous laquelle sembla disparaître la grande artist
elle même aux lecteurs de Dickens et Dostoïevski. Le dénombrement des fleurs d’un petit jardin qu’une jeune fille qui va se fa
vie avec une sympathie attentive, vient de réunir dans Orchestrine la fleur de ses poèmes lyriques en prose. Onofri a figuré
24 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
rt une flore vivante ! IX Ici l’Art a poussé comme une belle fleur Qui, jaillie un matin de l’écume azurée, Sous
de Véronèse à vaincre la Douleur. Oui, le Génie au front ceint de fleurs et d’étoiles, Qui, d’un souffle puissant, anime,
L’ombre fraîche des bois, les vertes promenades, Les parterres de fleurs recréés du zéphyr, Venise ! tu m’en as ôté le so
heveux étaient sept. Sa robe flottante du fermoir à l’ourlet, Nulle fleur brodée ne l’ornait, Sauf une blanche rose, présen
g gazon frais ; — Les pointes des doigts ressemblent au travers à des fleurs roses : Vos yeux sourient le calme. Le pâturage é
 — Être tout ceci dans un seul doux gonflement du sein, Ce qui est la fleur de la vie : — quelle chose étrange ! Quelle cho
p sévère envers les poètes. Il ne faut point les battre même avec des fleurs . Tout les blesse trop profondément ; et puis ils
25 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
rps merveilleux, dépouillé de tout voile, se dresse comme une blanche fleur aux délicates inflexions, avec une pureté de lign
triompher sur leurs faiblesses mondaines, et qui ont su cueillir les fleurs du contentement parmi les buissons les plus épine
ns les forêts, dans les eaux courantes, dans les formes délicates des fleurs , dans les lignes expressives des rochers et des m
ais pas. Tu étais content de m’aimer, d’aimer ta fille, l’Italie, tes fleurs , ta musique, les beautés du lac et de la montagne
26 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
mal à se faire accepter lors de la mobilisation. Rome était égayée de fleurs et de drapeaux ; partout la foule exultait ; c’ét
venu outreia ou ultreja . L’Archevêque de Milan Anselme rassembla la fleur de la noblesse lombarde l’incitant à prendre la c
fête. Tous préparent pour elle des cadeaux et ses compagnes ornent de fleurs une antique image de la madone qui lui est chère.
tte joie : Antonio, qui était monté sur un pêcher pour y cueillir des fleurs , tombe de l’arbre et meurt dans sa chute. Lodolet
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
t entier se reconnaît en lui et l’exalte, est aussi mystérieux que la fleur , dont le lien visible qui la rattache à la plante
28 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
otre joie moderne, Renoir a su trouver encore et cueillir les simples fleurs de la calme allégresse ; c’est un peintre, en som
oète des Élégances et des Attitudes, qui, lui, n’avait chanté que les fleurs rares des serres patriciennes. On en est arrivé,
ait cueilli et foulé ; et parmi les grappes, les unes perdaient leurs fleurs , tandis que d’autres mûrissaient23. » 12° Et mai
me si l’École Normale Supérieure ne suffisait pas à démontrer, par la fleur de ses élèves, depuis de nombreuses promotions, l
es ; à droite, le long de la ruelle qui allait jusqu’à la colline, la fleur de feu, de place en place, des réverbères ; puis,
vie devait lui apparaître comme à une enfant, toute pleine de belles fleurs inconnues à cueillir, toute pleine de parfums eni
er un coin de ma commode. Je disposai des livres, des gravures et des fleurs . Puis je me dissimulai derrière mon volet ; je n’
29 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
et voici, dans la plaine, Que les arbres fruitiers sont tout roses de fleurs  ; Bientôt l’âpre ravin succède aux terres grass
Frêle et profond, en pleine extase se poursuit Dans le cloître où des fleurs parent l’Unique Terre, La Sainte Terre prise au
Hamlet, qui se révèle tout entier et à tout instant comme une énorme fleur de lotus rouge ondoyant sur un lac de sang ; si l
30 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
sée, l’Avanti ! publie comme article de fond quelqu’une des « petites fleurs  » de saint François. Récemment, il réimprimait ce
31 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
e en mai dans la forêt, sur la mer, sur les moissons et les vignes en fleurs  ; et ce chant est en lui, les vibrations éternell
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