/ 24
1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
de les y exciter. Il les laisse en paix et ils courent à lui comme l’ eau sur la pente. Aussi ne les considère-t-il plus co
e des coquettes. Le bassin était mort aussi par sa faute. Aucun jet d’ eau ne s’élançait plus de son sein. L’eau semblait au
aussi par sa faute. Aucun jet d’eau ne s’élançait plus de son sein. L’ eau semblait aussi immobile et lasse que si elle eût
et que le jour tombait, je cherchais à voir mes yeux réfléchis dans l’ eau , ou bien je comptais les vieilles feuilles et sui
ient ou se ramassaient toutes vers le fond, et alors je voyais dans l’ eau mon visage et je le fixais si longuement qu’il me
pte avec mon propre corps, mais être seulement une image fixée dans l’ eau dormante pour l’éternité. II Et c’est pourq
était comme au temps passé. Je voulus encore revoir mon visage dans l’ eau et je m’aperçus qu’il était différent, bien diffé
on image et rêvant aux lois du temps, quand je vis se dessiner dans l’ eau , à côté de la mienne, une autre image. Je me reto
iendrais. Tu avais laissé la partie la plus subtile de ton âme dans l’ eau de ce bassin, et c’est de cette âme que j’ai vécu
deux visages apparurent ensemble, proches, sur le miroir sombre de l’ eau , je me retournai brusquement, j’empoignai mon moi
mpoignai mon moi passé par les épaules et le jetai le visage contre l’ eau , à l’endroit même où apparaissait son image. Je p
à l’endroit même où apparaissait son image. Je poussai sa tête sous l’ eau et je l’y tins immobile de toute l’énergie de ma
ébattre, ses jambes s’agitèrent violemment, mais sa tête resta dans l’ eau frémissante du bassin. Après quelques minutes, je
e. Alors je le laissai et il tomba encore plus bas, vers le fond de l’ eau . Mon odieux moi du passé, mon ridicule et stupide
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
t des phénomènes toujours identiques, il entendit comme en un bruit d’ eaux lointaines sangloter le fleuve invisible de la mo
eure fin. Actuellement le musée est sans directeur, livré à l’à-vau l’ eau de l’administration et à l’indifférence du public
senteur devenait très pénétrante, et le fracas monotone d’une chute d’ eau , au loin, sur le fleuve. Les étoiles scintillaien
et des menthes qui secouaient leurs fleurs et leurs feuilles sur les eaux tranquilles. Les poulains s’ébattaient, hennissan
peine tombée : la lune nouvelle descendait derrière les oléandres, l’ eau du fleuve avait de longues stries d’argent pâle,
ait de longues stries d’argent pâle, et le ciel était aussi pur que l’ eau . Quelle paix, quelle profonde douceur ! Les vache
it-il la puissance de la lune, des astres, des ténèbres, l’esprit des eaux , les déités de l’air ? Certainement il invoquait
es étranges paroles. Il noua plusieurs fois le jonc et le lança sur l’ eau qui l’entraîna dans sa course silencieuse ; puis
rse silencieuse ; puis il se signa avec la faucille, se baissa vers l’ eau , se lava les mains et les pieds, et fit rentrer s
liques. La cérémonie était terminée : quand le jonc pourrirait dans l’ eau , les vaches guériraient. Mais les vaches ne guéri
reprit sa lecture simulée : « Seigneur, écoute ton serviteur… « Que l’ eau bouillonne à flots continus autour de la maison d
e mon ennemi, et qu’il ne puisse jamais se désaltérer. « Que même les eaux salées de la mer ne puissent jamais désaltérer mo
douceurs d’automne. L’oléandre avait secoué tous ses pétales sur les eaux claires, et se dressait avec ses feuilles pointue
déchirait en tous petits morceaux qu’il lançait dans le fleuve. Et l’ eau tranquille les emportait, au loin, vers ce fond b
emps venait. La tanca était toute couverte d’une verdure tendre ; les eaux du fleuve prenaient une douce transparence bleue.
no, il regardait vers le fleuve, les yeux fascinés par la clarté de l’ eau qui reflétait le ciel gris-perle. À quoi pensait-
Elia se dirigeait droit au fleuve, sans s’arrêter ni se retourner. L’ eau le voulait, l’appelait, étincelante, entre les ol
s dans la profondeur des buissons humides, répétaient le murmure de l’ eau , le susurrement des joncs remués par la brise. C’
tout souvenir, tout remords, dans un rêve profond et clair comme les eaux du fleuve. Elia arriva au milieu des oléandres, m
-ce qu’il ne va pas se baigner ? — pensa-t-il, déçu. Tout à l’heure l’ eau sera froide. Le soleil était couché ; la splendeu
ssait et disparaissait entre les oléandres ; à un certain point, où l’ eau était plus profonde, il s’arrêta. Zio Félix, à un
oie mauvaise. Elia s’était avancé et s’était jeté tout habillé dans l’ eau . Un tourbillon lumineux s’était ouvert au-dessus
ue, il se mit à courir sur les pierres polies de la rive, se jeta à l’ eau , au point précis où son ennemi avait disparu, et
rêts et des troupeaux surgirent ; il y eut des frétillements dans les eaux et dans les vents, et ce fut l’harmonie des libre
augustes de la Nature, le soleil qui se répand partout, les astres, l’ eau , les nuages, le feu… Qu’il vive un siècle ou quel
e Paul Souchon, cette vie entre toutes exemplaire et féconde, comme l’ eau de la fontaine a coulé, et sa poésie, jaillie de
eau de la fontaine a coulé, et sa poésie, jaillie de la terre comme l’ eau de la fontaine, enchante le souvenir. Nous avons
si l’on peut appliquer ce gros mot de source à un aussi mince filet d’ eau . On a supposé que le Crucifix pourrait bien avoir
alité de la Suisse où il était allé à cette époque faire une cure aux eaux de Schinznach (Argovie). J’en conclus que le sonn
notre ami Socrate. Le Phédon m’y a fait repenser. Cela va comme de l’ eau courante, et pour nous deux au moins, cela sera s
3 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
uelques couplets lyriques sur les oranges, les myrtes, et aussi sur l’ eau , qui sont des poèmes exquis. À la Renaissance, la
percevoir, par-dessus le garde-fou d’un pont, de la Senne roulant ses eaux d’égoût et usinières entre de hautes murailles lé
e jour est mort. Navires à l’ancre, navires veillant en armes sur nos eaux  ; et vous, qui portez aux fils éloignés le salut
urce, tout, entièrement tout, devait être emporté d’Italie, jusqu’à l’ eau potable, qui était expédiée de Naples dans des fo
avires étaient spécialement affectés à ce service ; les expéditions d’ eau avaient lieu tous les jours. L’eau à Massaouah es
s à ce service ; les expéditions d’eau avaient lieu tous les jours. L’ eau à Massaouah est peu abondante et mauvaise ; les t
ns complètement arides ; il fallait donc transporter des provisions d’ eau aussi bien que de vivres : tout cela se faisait à
de besoins un simple corps de 10.000 hommes, par exemple, en vivres, eau , vêtements, armes, munitions, nourriture et abreu
maintenant dans un mélancolique bosquet, à l’extrémité de la pièce d’ eau des Suisses. Il faillit toucher à notre Louvre, a
médaillon d’or du Cabinet des Antiques. Et la « fasçade du costé de l’ eau  » est toujours aussi plate, avec le même fenestra
4 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
et leurs claires murailles ont crié à la clarté : « Nous voilà ! » L’ eau est devenue d’un bleu intense, des barques multic
s des bonnes productions de la belle Terre, qui sommes sans boire une eau propre, sans manger un pain frais, nous avons vu
trop embrasser, elle se perd comme une goutte de miel dans un verre d’ eau  ; si elle sait s’assigner une limite égale à ce q
s coloristes aient été, en général, des habitants de villes près de l’ eau , voire sur l’eau : Titien, Tintoret, Véronèse, et
t été, en général, des habitants de villes près de l’eau, voire sur l’ eau  : Titien, Tintoret, Véronèse, etc. Quand je consi
n regardant la nature cultivée et la nature inculte (désert et lacs d’ eau ), je pensais à ces trois caractères de l’Architec
ossédons que le beau Portrait de vieillard de la galerie du bord de l’ eau , accroché d’ailleurs dans les hauteurs, alors que
oc des vagues sillonnent ses flancs. Plus bas tout est envahi par les eaux de la sentine ; dans la carène, la mer entre et b
iante, seule belle. Il ne s’agit plus de descendre farnienter sur les eaux mortes de Venise, mais d’entrer en contact à Mila
t bercées par la plainte confuse et continue du fleuve, déversant ses eaux par-dessus un barrage, en amont de la ville. Long
Il excelle à traduire les frissons, les nuances, les fraîcheurs d’une eau courante. Son œuvre est tout embaumée des parfums
sœur… Oui vraiment, un très bon jeune homme, ce Smith, sobre comme l’ eau , pur comme l’or, dévoué comme un caniche, — en un
urier, à Stendhal, est un « canard » qui revient périodiquement sur l’ eau . Quérard, dans ses Supercheries littéraires dévoi
tai avec les dames pour ne pas aller à mal, puis, le repas terminé, l’ eau versée sur les mains et les cure-dents à la bouch
s hommes puissants et simples, du soleil, des montagnes bleues et des eaux tranquilles, écumeuses et vives dans la nature ma
Strepono or quà, le vecchie rane, or là. (Et coites, coites, dans les eaux placides, bruissent par-ci par-là les vieilles gr
chevelu, dont les longues branches venaient caresser la surface de l’ eau , une barque blanche attendait. Les deux amants, p
dès qu’elle fut assise, se penchant, plongea ses deux bras nus dans l’ eau d’où semblèrent aussitôt monter deux : fines colo
ager son enthousiasme. Il était trop habitué aux coins de France où l’ eau , la verdure et les arbres et la fraîcheur humide
si souvent. Mais une Italienne, devait s’émerveiller de cette nappe d’ eau subite, profonde et rapide qui créait une oasis p
e. Salut à toi , s’écria-t-il, ô verte… Mais où était Totila ? L’ eau du Clitumne balançait près du moulin la barque vi
anches, elle tenait un paquet de cresson gras qui dégouttait encore d’ eau fraîche. Elle en mâchonnait quelques feuilles com
deux vers le Lido En se balançant clapote Dans un bruit faible sur l’ eau . L’heure est exquise et divine Et le silence es
Des balustres, des canaux. Voici une colonnade Qui se reflète dans l’ eau . Du haut de cette terrasse Tombe une glycine en
ns l’eau. Du haut de cette terrasse Tombe une glycine en fleur Et l’ eau qui passe et repasse En montre au ciel la couleur
Ce matin l’ardent soleil Forçait à cligner les yeux Et mettait dans l’ eau , vermeils, Mille reflets lumineux. Tout à l’heu
omme nous —  On pouvait voir la lumière Moins aveuglante éclairer L’ eau , les briques et la pierre D’un même rayon doré.
eau, les briques et la pierre D’un même rayon doré. Et maintenant l’ eau s’argente Et luit uniformément Et sa couleur vous
s reflet et sans écho, Seule trouble le silence La rame unique dans l’ eau … Littérature dramatique. F.-T. Marinetti : Po
5 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ier de citrons, que M. de Bragadin m’envoyait, une grosse bouteille d’ eau que je jugeai bonne, et un beau poulet rôti très
volée, mais en laissant ses auges il a le soin de les bien laver à l’ eau avant de partir, car s’il y laissait du plâtre dé
ersonne n’y est allé faire ce travail, depuis un siècle et demi que l’ eau tombe dans les greniers, les planchers en doivent
les gracieuses habitations, bâties autour du Crater, se miraient aux eaux calmes de cette baie magnifique. » Plus loin, M.
, malsains, désolés par la malaria. Des travaux de régularisation des eaux , de reboisement des montagnes s’imposaient. La bo
es corps féminins nus, heureux de leur santé, se complaisant près des eaux courantes, sous le soleil qui les chauffe et les
ternes ; plus loin des coulées de lave ; ailleurs des suffioni ou des eaux chaudes et minéralisées ; en certains endroits le
ements de terre, accompagnés d’éruptions de lave, de jaillissements d’ eaux brûlantes et d’inondations de la mer, les en chas
cable. Bientôt il respire et recouvre ses esprits. Sortant alors de l’ eau , il baise la terre31. » Puis, pour échapper à la
icien, moitié grec, qui convient à merveille à Casamicciola, dont les eaux chaudes et minéralisées, avec leurs mystérieuses
l’heure actuelle, la Lava est un assez mince torrent : simple filet d’ eau en temps ordinaire, mais rivière impétueuse à la
aux exigences bien modestes du terme potamos qui désigne tout cours d’ eau aboutissant à la mer, si faible soit-il. Entre se
s rives encaissées, que demande d’ailleurs le texte, elle aura plus d’ eau courante qu’il n’en faut pour alimenter les bassi
aisissant dans le char les beaux vêtements, elles les plongent dans l’ eau des bassins et les foulent en disputant de prompt
et les oiseaux qu’y mentionne Jasolino, c’était certainement un lac d’ eau douce. À Casamicciola, avant d’arriver à l’embouc
es ; mais probablement ce ne sont que des citernes, et il n’y a pas d’ eaux vives dans la ville ; car, tout en ayant libre ac
fontaines royales, les voisins du palais eux-mêmes vont chercher leur eau en dehors de l’enceinte ; 6° Un chemin possible p
e Boccace montre, elle aussi, les habitants allant s’approvisionner d’ eau sur l’île principale, à une fontaine encore recon
olidité aux monuments, les autres une plus exacte différenciation des eaux de l’atmosphère, un équilibre plus exact des volu
. Peut-être le plus magnifique est-il cette page crépusculaire où les eaux lentes semblent marcher en ourlets de feu tandis
be (sic). On l’appelle en latin Ænus. Il y a cinq ou six journées par eau d’Insprug jusques à Vienne. Ce vallon sembloit à
tout au moins, exclusivement picturale. Le tableau de Moïse sauvé des Eaux , du Poussin, offre un exemple crucial de cette co
nts d’intérêt d’une valeur secondaire et inférieure, c’est-à-dire les eaux et le paysage, comme des êtres à propos desquels
t, nous sommes si singulièrement émus devant la pénétrante poésie des eaux du Moïse sauvé, dont le calme et les moires, copi
cent sur l’homme moderne la fascination de la nature, l’attirance des eaux immobiles et profondes, pareilles au visage de l’
 ? Penchez-vous sur la fontaine miraculeuse de votre jeunesse, dans l’ eau verte ou bleue douée d’intelligence qui caresse l
volée, mais en laissant ses auges il a le soin de les bien laver à l’ eau avant de partir, car s’il y laissait du plâtre dé
où le sang aussi est un symbole dans le calice, où le vin se mêle à l’ eau comme un sang ardent de joie se mêle aux larmes d
la fontaine de quelque voisin, qui désirait sans doute boire un peu d’ eau fraîche, jasait, murmure de gouttelettes tombant
chambre. Enfin elle s’approcha de la fenêtre portant un vase plein d’ eau pour arroser sa petite plante. À ce moment, j’ouv
pu y parvenir. J’en avais le plus vif désir ; je pensais que, dans l’ eau , il me serait facile de lui parler. Les bains, en
elée pour réparer le malheur, arriva avec une éponge et une bassine d’ eau . J’étais un constant sujet d’étonnement pour cett
ns son chandelier de bois, et la glace s’étalait sur le mur comme une eau morte, les fermoirs de cuivre de la commode brill
il sent battre le pouls formidable De la militaire Germanie, sur les eaux du monde, Et, encore une fois, comme dans le cœur
6 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
était levée aussi en nous-mêmes. Nous entendions le petit murmure des eaux que fendait la proue, c’était une jolie musique.
avant, d’une cité, ils croisent une jeune fille qui va chercher de l’ eau  : c’est la fille du laistrygon Antiphatès, descen
aistrygon Antiphatès, descendant vers Artakiè, la fontaine aux belles eaux où puisent les habitants. Elle leur indique la ha
acile, jaillit une source abondante, laquelle a longtemps alimenté en eau l’île de la Maddalena. Cinq kilomètres encore plu
ui place le Bouvier de ce côté. Évidemment les seize roches à fleur d’ eau indiquées en face à l’occident par l’Hydrographie
ent au gigantesque fleuve l’Océan, qui entoure le monde entier de ses eaux tumultueuses, et qui, à l’endroit où le Soleil se
geux ; car deux rivières s’y jettent, aussitôt après avoir mêlé leurs eaux . Ce confluent de deux rivières qui se réunissent
aude ; le second semble devoir être un ruisseau gémissant, un filet d’ eau courant sur une pente raide et caillouteuse, par
tourné le dos à l’ouest, Ulysse verra les Mânes surgir devant lui des eaux du fleuve principal64. Voici donc, dégagée de la
is où Ulysse est arrivé, jaillit du lit même du fleuve une source aux eaux brûlantes (74°) empestant l’air d’émanations sulf
au fond des soirées… Ainsi j’irai : mes jours couleront, tels que l’ eau Du calme Arno, longtemps, jusqu’au lointain tombe
de la cité. Les femmes arabes et juives, les soldats y vont puiser l’ eau bienfaisante, plus précieuse que partout ailleurs
. Les Turcs constructeurs de fontaines ont beaucoup de respect pour l’ eau , seule boisson permise par la loi prophétique. À
ge ou du sexe, couchant côte à côte. Les toitures laissent pénétrer l’ eau , les portes se disjoignent et les terrasses menac
guerrir contre le climat, le soleil, parfois aussi contre le manque d’ eau . À l’heure actuelle, les Italiens emploient, pour
ardin avec un puits d’un côté et de l’autre une sorte de piscine où l’ eau coule belle et pure, sur la pierre. Les Zaptiés,
ntaines s’élèvent. Les femmes arabes et les négresses y vont puiser l’ eau pour les besoins de leurs tentes conjugales. Là,
frique du Nord, ne deviendra une grande agglomération industrielle. L’ eau et le charbon, ces sources vivifiantes de prospér
sol, se rencontrent des couches d’humus propres à la culture. Avec l’ eau que fournissent les puits, il est possible de féc
es forêts les recouvraient et, mystérieuse attirance des arbres sur l’ eau du ciel, il y pleuvait souvent. Les Arabes, dans
ntinus et courageux. Les colons ou les indigènes devront suppléer à l’ eau qui manque en créant des puits. Les arbres pousse
rabes, mais l’humidité manque. Il faut creuser des puits et souvent l’ eau n’apparaît point. Alors il est nécessaire de remp
dats et d’Arabes égayant par leurs cris le silence du désert. C’est l’ eau que l’on attend avec impatience et que l’on salue
l’eau que l’on attend avec impatience et que l’on salue avec joie, l’ eau que le train, messager ambulant des puits de l’oa
ne sont pas en bon état de conservation par suite des infiltrations d’ eau . On a trouvé trois vases d’argent, dont une grand
vannino, tu l’as été dès ton baptême. Pendant que le prêtre versait l’ eau sur ton front, tu mouillais tes langes. — Et la b
au et j’étais alors admis à assister à leur trépas. Elle versait de l’ eau bouillante sur les malheureuses bêtes dont les ag
7 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
marins japonais qui marchaient sagement, deux par deux, une gourde d’ eau en bandoulière, parce qu’il leur était défendu d’
e ses yeux, pleins de paysages formés par des collines boisées et des eaux fuyantes, aux perspectives des canaux et des pont
it bon… Je suis bien… Je dors presque… je me repose. — Donne-moi de l’ eau fraîche… Je ne peux pas bouger. Quel maudit vin n
Barbarelli ? — Jamais le vin ne m’a fait meilleure impression. — De l’ eau , Barbara, de l’eau ou je meurs… Elle lui fit boir
is le vin ne m’a fait meilleure impression. — De l’eau, Barbara, de l’ eau ou je meurs… Elle lui fit boire de l’eau, et se r
n. — De l’eau, Barbara, de l’eau ou je meurs… Elle lui fit boire de l’ eau , et se recoucha près de moi. Trois fois Carlo lui
re du Doge. Le prélat monte à bord du Bucentaure et verse une coupe d’ eau dans les vagues pour apaiser les tempêtes. L’esco
, par un prodige, était descendue des façades et se promenait sur les eaux  ? Il décrivit maintes compositions allégoriques o
Dieu. Un homme assis sur les marches d’un escalier, les pieds dans l’ eau , ajouta : — Bon vent d’arrière et cale pleine fon
couvrir, entre les charpentes d’un pont, gonflé comme une outre par l’ eau de la lagune… — Qu’importe… — Les aventures de Mo
lui demanda le marchand. — Le fil s’est brisé. Elles sont tombées à l’ eau . — Il fallait les retenir. — Je n’y ai pas songé.
prononcé son nom à voix haute, le jour où l’apprenti que je jetai à l’ eau me demanda s’il fallait attribuer à la disparitio
eauté telle que la décriraient les arbres, le soleil, les fleurs, les eaux vivantes, les enfants et les femmes… s’ils en éta
t de Giotto à la Chapelle des Scrovegni de Padoue, jusqu’à la Vénus d’ eau douce de Gabriel d’Annunzio. Guido Gozzano : L
e étonnante toutes les cérémonies païennes, les purifications par les eaux lustrales, les figures de cire suspendues aux fon
e tremblais pas devant lui. Je n’étanchais pas mes pleurs. Toutes les eaux du monde étaient amères de moi. La vie semblait d
mages de l’Imaginifico : Ô Temps, ô Temps, sable fugace Et goutte d’ eau pâle qui choit ! …………………………………… Il monte. Son fro
tesse et la paix des horizons romains. Ou, penché vers le Tibre aux eaux lourdes et fauves, Évoquer ces longs jours d’hist
fabricants de couvertures ; medici ou médecins, aquarii ou porteurs d’ eau , potiers, fabricants de nattes ; et tout naturell
a vie corporative, signalant les musiciens de Casinum, les porteurs d’ eau de Venouse, les batteurs d’argent de Smyrne, les
ouls ? Où est le duvet de la peau, la transparence vivante des yeux d’ eau  ? Réponse de Enrico Panzacchi : « La Joconde, quo
s en croire mes yeux, en voyant une aussi grande ville au milieu de l’ eau , sur une mer aussi étendue, vu que c’était la pre
nt, qu’atteindre à des formes incontestablement géniales. Son Ode Aux eaux ardentes est très belle. Le lyrisme y est si spon
tatique, suscitée en nous par une longue audition musicale. L’ode Aux Eaux ardentes est courte, le style en est sobre ; la f
issement lyrique de Gabriel d’Annunzio. Le « moi lyrique » entend les eaux , toutes les eaux de la terre, chanter, triompher
de Gabriel d’Annunzio. Le « moi lyrique » entend les eaux, toutes les eaux de la terre, chanter, triompher orgueilleusement,
s eaux de la terre, chanter, triompher orgueilleusement, le chœur des eaux infinies : … Je tombai à genoux, j’étendis les
étendis les mains. Mon âme demeure absorbée. Le chœur innombrable des eaux , et des roches, moi seul, moi seul, je l’entendis
poète ravit à l’univers un avertissement, l’avertissement sonore des eaux . Il le porte à travers les mille douleurs de la v
n intacte pureté, tu descendras dans le fond de la vallée, toi aussi, eau  : et toi aussi tu sentiras l’immonde, qui nous es
e contraste qui existe entre la pureté des origines et de la fin de l’ eau , la roche et la mer, et le milieu mortel qu’elle
eaux dans les Syrtes, est exposée à devoir les pousser dans certaines eaux européennes de la Turquie ; une Autriche de plus
8 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
ns excuser la puérilité d’un Terremoto, vraie tempête dans un verre d’ eau , ou de quelques mesures sautillantes qui dépeigne
esure ordinaire : les sourires des femmes et le mouvement des grandes eaux . Et par de telles études une certaine fusion entr
ouvert les montagnes où l’on trouve des coquillages, et aussi que les eaux équatoriales se rejoignent au-dessus des régions
verte des rochers bitumineux, pour les récifs de trapp qui divisent l’ eau en nappes bizarres de lumière : leur prototype ex
ns nos mers occidentales ; enfin, pour tous les effets solennels de l’ eau en motion ; on peut la suivre jaillissant de sa s
rd de la mer, cet endroit délicat où le vent passe sur la surface des eaux comme la main de quelque habile graveur, où les c
nt quelque bref instant d’aurore pluvieuse, ou à travers une couche d’ eau profonde. Il ne se plongea pas seulement dans l’é
saurait le dire. La figure, qui s’élève ainsi étrangement auprès des eaux , exprime tout ce que l’homme a pu désirer à trave
éduire le cœur d’un monde plus ancien, ces figures ont dû surgir de l’ eau . Léonard choisit un épisode de la bataille d’Angh
9 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
, malgré de violentes tendances au patois (songer aux mots tels que : eau , feu), a gardé une forme nettement latine, il le
du néant apparaît chez Maupassant dès ses premiers vers (Au bord de l’ Eau ) : l’amour tue l’homme, parce qu’on ne peut pas l
 paradis artificiels » : ainsi ils ont un attrait irrésistible pour l’ eau qui cache, en elle plus de mystères que l’imagina
r, et qui engourdit la volonté malade de son impuissance. C’est sur l’ eau , celle de la Seine ou de la Méditerranée, que Mau
e ses nerfs ou le charme périlleux des hallucinations qu’il aimait. L’ eau tient aussi une grande place dans la vie et l’œuv
stence rude, saine et libre des flots. L’isolement entre le ciel et l’ eau , loin des villes et des hommes, l’illusion de se
t. Elle s’était fait une couronne avec de grandes herbes et des lis d’ eau , et lui avait demandé : « M’aimez-vous comme ça ?
n agonie, lorsque déjà ses yeux agrandis étaient voilés comme par une eau trouble, Candia balbutiait : — « Ce n’est pas moi
e, et ce n’est pas étonnant, à Louis XII : « Il n’est rien pire que l’ eau qui dort. » C’est bien là le visage de l’homme qu
10 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
bordée de roseaux, ensablée d’îles, de graviers qui miroitent sous l’ eau vive ; des arbres en longs chapelets qui découpen
ns l’épisode infiniment pittoresque et merveilleusement coloré de ses eaux , de ses prés, de ses bois et de ses mélancoliques
des masses qui fait songer à Courbet. Le groupement des vaches dans l’ eau est d’une trouvaille et d’un bonheur bien moderne
nds cotonneux, d’une neutralité désespérante, — sa Danse au bord de l’ eau décèle son impuissance à colorer une planche, — l
le feu des rayons se décomposent plus franchement en s’élargissant, l’ eau crépite, les vergues et les voiles, le fort de l’
rnal politique ou il écrit un grand roman comme on boirait un verre d’ eau  ; et l’un et l’autre sombrent, comme deux et deux
ne s’étonnait facilement, dit : « C’est une maisonnée au milieu de l’ eau , … c’est la plus triumphante cité que j’aye jamai
tes, où c’est un échange de confidences, de chaque vieille maison à l’ eau qui la réfléchit, pour mesurer le mal que peuvent
ques les plus graves. Et Venise n’avait cessé de s’allonger en pleine eau vive, fille absolue de la mer : vouloir la rendre
chez nous, et il aime à nous faire croire qu’il entend le langage des eaux , des fleurs, du vent, des oiseaux, des regards, d
cloître de l’« Antre de la Sibylle » s’écroulait à demi, les orgues à eau du « Grand Bosquet » ne jouaient plus, — mais cet
ues du parc avec les agréments et les surprises de son architecture d’ eau  : fontaines en rocaille, verdures empanachées et
vois flottent dans l’air scintillant, où les pourpres baignent dans l’ eau transparente, l’harmoniste amoureux des jaunes, d
11 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
r publiquement « des concertos pour verres à boire accordés avec de l’ eau  » ; plus tard, à Vienne, où n’est prisée que la v
leur vie, elle répondait « Il tombe depuis trois jours des torrents d’ eau de ce ciel, que tu te figures si ardent et si ble
la tête du nouveau-né qui s’y fait chrétien et qui demeure imprégné d’ eau durant toute la longueur de la cérémonie. L’enfan
souviens-tu de lui ? L’orage, qui ébranle le ciel et fait ruisseler l’ eau à travers les éclairs, hâte peut-être et tourment
se font une distraction à déchirer la gorge. Et puis, des torrents d’ eau sur les toits à la hauteur de nos vitres et une c
jour étaient divines, sur la paix de la plaine, où les ombres et les eaux et l’art campagnard avaient composé une ordonnanc
, elle a trop regardé sa face dans le puits de sa vérité, à travers l’ eau trouble de son double amour pour Paolo et pour so
emin dans les cieux et sur les plus vastes étendues des terres et des eaux , avec une plus farouche volonté de conquérir et d
gne tout ce qui fait pour lui la puissance incontestée de la cité des eaux . Et, avec une ingénuité enthousiaste, il incite c
les, accuse le silence : « Je crois que c’est surtout le silence et l’ Eau , peut-être ? Le silence, à lui seul, suffisait po
ire que le silence de Venise est une contrainte analogue à celle de l’ eau et qui vous ruine tout autant… » Infortunés litté
habits somptueux… Et c’est comme un cortège mystique, immobile sur l’ eau , comme le convoi d’une agonisante dont ou entend
ions troubles ou violentes ? Ma foi non, car s’il choisit la cité des eaux , c’est pour y encadrer un amour frais et presque
ais Laveran ont permis d’attribuer la véhiculation à un moustique des eaux stagnantes, et dans laquelle l’historien anglais
12 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
étant toutes nues, de cette belle nudité que le bronze caressé par l’ eau jaillissante rend pleine de lumière, trois consei
aut la palissade qui défendait encore à la vue les quatre filles de l’ eau et, avec l’aide volontaire de quelques ouvriers a
ant trouvé, après une recherche comiquement soigneuse, les clefs de l’ eau , ces juges sympathiques et modestes mirent le com
re les artistes français — nageant et pataugeant dans les ruisseaux d’ eaux sales de nos trop spéciales études de mœurs. Le c
ces romains qui bordaient le rivage sont restés recouverts par 6 m. d’ eau . Mais des débris nombreux, des substructions de m
13 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
iste byzantin et décadent », — ce n’est pas sot. Après avoir jeté à l’ eau M. Péladan et son Androgyne, il reconnaît l’origi
écouter son saint à la voix acerbe. Ah ! regrets ! il revoyait les eaux de jadis En son inoublieuse pensée et les colline
14 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
pté, les peintres de Venise n’ont guère tenu compte : la lumière et l’ eau — leur étrange mariage. Les reflets ne s’y font j
ets ne s’y font jamais, comme on l’a trop représenté, des pierres à l’ eau , au contraire par pierreries chatoyantes et vibra
oupe italienne en voyage dansa dans ce site champêtre, en robe vert d’ eau , tandis que, du haut d’un rocher, le Dieu Momus l
sés des étoiles et qui s’entassent pétrifiés dans les profondeurs des eaux une haine immortelle émane contre les menteuses e
 ! Une énorme face anguleuse et olivâtre Sortit toute ruisselante des eaux . Une face aux méplats puissants de roches visqueu
de l’orgueil de la poule qui conduit sa couvée de petits canards à l’ eau , les voit s’embarquer sur les flots et doit les l
15 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
escendit l’escalier, s’enveloppa d’un manteau, et sortit. — Beppo ! L’ eau clapota sous la gondole. L’air de l’aube se levai
dans la nuit, comme des écailles de poissons qui se retournent dans l’ eau , et les silhouettes des gondoliers, rangés en lig
antômes ! Une lumière s’allume-t-elle dans cette nuit de pierres et d’ eau , une lumière mystérieuse, comme une étoile perdue
agnements d’orchestre glissaient dans l’air, comme les gondoles sur l’ eau . Morga énumérait à Wellseley les souffrances que
us pouvez y compter. Beppo se retira. Il se trouva près de la porte d’ eau , au moment où Wellseley quittait le palais. — J’a
dans cette atmosphère, à leur plus poignante intensité ? Voyez cette eau uniforme comme une dalle de granit noir, cette ea
sité ? Voyez cette eau uniforme comme une dalle de granit noir, cette eau tout entière obscurcie par les reflets des façade
pées, à leur tour, par le Grand Canal. Des victorias glissaient sur l’ eau , et des gondoles voguaient en pleine terre. Elles
le. Lever de la lune ; mer de boue blanchâtre, de crème ; pas l’air d’ eau . Les phares. Nuit affreuse ; le roulis… etc. » Il
a fait naître. Lisez, par exemple, le Miroir des Chouettes : « Sur l’ eau du fleuve tranquille — se penche, brûlée, une gra
enche — les chouettes par milliers — se posent en riant — regardant l’ eau du fleuve — qui coule tranquille au-dessous. » C
faire avant lui. Il aime, comme tous les poètes de tous les temps, l’ eau des fleuves et des bassins ; les cyprès dans les
ns les ensembles de ses architectures, loin des endroits banalisés. L’ eau est admirable de densité bleu sombre ; sur les ma
16 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
rables les philosophes de l’Inde dont le maître buvait en abondance l’ eau des fontaines ? Presque tous les peuples de l’Ori
eux ouvrage : La Guerre moderne, sur terre, dans les airs et sous les eaux , traduit de l’italien par Jacques Mesnil. C’est,
leaux de la vie à bord d’un sous-marin, les trucs de la guerre sous l’ eau , — par exemple à propos des torpilles que la flot
t poursuivis, des flots de naphte, qui servent à la fois à troubler l’ eau et à faire croire que le bâtiment pris en chasse
donnés sur les grappins à crochet avec lesquels on traîne entre deux eaux des chaînes d’explosifs ; les râteliers de grappi
ait celui qui en a été atteint. Depuis on m’a fait boire une certaine eau qui m’a fait rejeter par l’urine une matière gros
re de tirer une grande quantité de marbres, de sorte qu’aux premières eaux j’espère en avoir une bonne partie à Florence, et
à pied sec ou par un gué comme un petit fleuve n’ayant que très peu d’ eau . Quand j’ai eu quitté la plage, ce n’est pas un p
gnait l’inspiré de Pathmos68, Quand son œil découvrit, assise sur les eaux , Celle qui se souillait d’un amour adultère, Et l
ureusement leur seule ressource, et de donner le plus vite possible l’ eau potable à un pays qui en manque à peu près totale
suivant d’abominables théories de langues, de races et de partage des eaux , et non pas d’après le vœu des peuples et les tra
ouvé, toutes ses forces réunies, face à l’ouest, derrière une ligne d’ eau continue, formée par la Fella et le Tagliamento i
u l’occasion de le faire remarquer dans cette même Revue, « pas mal d’ eau a coulé sous les ponts et pas mal de peintres en
17 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
tonisme pénétra la religion comme un rayon solaire traverse un vase d’ eau en l’irisant, sans changer son volume ni sa coule
goujate opposera son bon sens à sainte Élisabeth de Hongrie buvant l’ eau qui a lavé les plaies ou à sainte Rose de Lima su
irer aux Barbares l’effet merveilleux que produit son corps nu sous l’ eau de la Grotte d’Azur. § Nous ne croyons pas nous s
ns moral qui manquait à l’Italie de ce temps aussi radicalement que l’ eau dans le désert. La dignité du caractère s’affirme
e le maintenait sur la terre. Rien dans l’univers, dans l’air, dans l’ eau qui ne soit poursuivi, dérangé, abîmé par lui. « 
où il développe le même thème de la dissociation des corps. Ainsi, l’ eau voulut s’élever au-dessus de l’air : avec l’aide
le premier jour, Le nœud enchevêtré des ponts et des ruelles Où l’ eau se ramifie en multiple détours. À Saint-Marc,
nsers, je m’accoude au rivage, Je regarde le long frissonnement de l’ eau  ; Ma douleur se relâche, et s’apaise au tableau
ise les lointains bleuâtres du Titien. La foule, penchée au bord de l’ eau pour assister au Baptême du Christ 8, semble pein
située, cette façade, avec ses marbres allumant des incendies dans l’ eau  ! Ses profils n’importent, que l’eau doit mélange
es allumant des incendies dans l’eau ! Ses profils n’importent, que l’ eau doit mélanger sans fin dans ses reflets. L’eau qu
ils n’importent, que l’eau doit mélanger sans fin dans ses reflets. L’ eau qui bouge ne veut que des ombres et des lumières,
s : POUR UNE PASTORALE VÉNITIENNE par Giorgione (au Louvre). De l’ eau , pour l’angoisse du solstice : — et Encore, plong
dorée du Ciel ; Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur Des eaux apaisées le soir ; Elle avait dans sa main trois
ainsi la mer océane emplit le corps terrestre d’innombrables veines d’ eau . » (Textes choisis, p. 45.) Et p. 263, parlant de
tes choisis, p. 45.) Et p. 263, parlant de la cigogne : « Buvant de l’ eau salée, elle se guérit. » Ne croirait-on pas voir
guérit. » Ne croirait-on pas voir là comme quelque prescience de « l’ eau de mer, milieu organique » ? Mais il ne faut pas
18 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
iatique que quand les dreadnoughts de Franz-Josef croisaient dans les eaux dalmates. Il ne restera plus qu’à prêcher les mêm
ins lancés à 140 kilomètres à l’heure passent buvant sans s’arrêter l’ eau nécessaire et les sacs de la poste. Les ponts et
radiotélégraphiques. Les grands tubes qui précipitent des colonnes d’ eau alpestre pour prendre à l’atmosphère 1 électricit
ue humaines « dans le vent, dans les ondes, dans les forêts, dans les eaux courantes, dans les formes délicates des fleurs,
olence ses pensées comme de vagues lueurs flottent à la surface d’une eau morte, mais il n’essaiera jamais d’en pénétrer la
ont la jolie façade, bien connue de tous les touristes, mire dans les eaux du Grand Canal ses dentelles de pierre, a été off
mmencement du monde, où l’esprit des belles-lettres soufflait sur les eaux  ! Rien de plus vivant, ni de plus éternel que cet
19 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
rs aux arêtes de neige ; Le glacier frémissant avec fracas s’allège D’ eaux qui brisent aux rocs leur essor et leurs bonds.
amène Vers moi, fantôme vain de la Louve Romaine. Tu trempes dans mes eaux ta tétine et la mords Hargneusement. Les fils, ô
ponds Par la voix de mes flots dans les gueules des ponts. IV L’ eau du fleuve a roulé ton marbre puéril, Dieu jeune.
uillera, Cyprès ! VI Ciel rouge, odeur des pins, fraîcheur de l’ eau nocturne, Silence. — Ainsi tombaient les beaux so
Fonti di Siena). Son œuvre, qui comprend toute l’histoire des cours d’ eau siennois, depuis l’origine lointaine de la fière
de leur rêve de liberté. Ils connaissent la nécessité qui impose à l’ eau « de couler perpétuellement pour garder sa limpid
uisses-tu être victime de tes fraudes, cabaretier, tu nous vends de l’ eau et c’est toi qui bois ton vin. Puis c’est un com
ferme la première livraison de l’H. de la P. La roche est escarpée, l’ eau est profonde, et le jésuite (son père n’a que 70 
20 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
trempé successivement dans des godets pleins de couleurs délayées à l’ eau  ; ces couleurs étaient le jaune, le rouge, le ble
était un lieu plein de rochers et abrupt, et impraticable à cause des eaux . Quand j’eus franchi ce lieu, j’arrivai dans une
21 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
us prétendons que le cycle des Mauvaises mères est limpide comme de l’ eau de roche. Entrez à l’Académie de Florence, dans c
ui semblent en pierreries, ils s’avancent vers une abondante source d’ eau vive, la fontaine gardée par l’ange grave et myst
ulations, à la phosphorescence de ses yeux dardés vers elle à fleur d’ eau , à sa tête en grelot, à son rire de crapaud, à sa
22 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
lheur, une pluie diluvienne tomba pendant deux jours, grossissant les eaux du Tagliamento, au point que les amarres d’un pon
r revanche. Ils se trouvèrent au Four de Paris (5 janv.), — avec de l’ eau jusqu’aux genoux, — à Claon, au combat des Courte
e l’accès de la plaine entre la Piave et la Brenta, dont les lignes d’ eau dessinent les branches d’un étau, en ne laissant
montraient Palestrina aux prises avec la faim et vivant uniquement d’ eau fraîche et de musique. Qui vit plus de quatre-
23 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ussent traité la glaise ? Combien d’autres, peignant à l’huile ou à l’ eau , si doués fussent-ils en apparence, n’ont su donn
24 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
aire remonter la frontière du Trentin jusqu’à la ligne de partage des eaux  ? La seconde solution est celle que le gouverneme
/ 24