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1 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
geances dans le murmure sombre de la prière latine qui couvre tout le drame . La tragédie de M. d’Annunzio est donc véritablem
ie catholique ; les autres personnages, les véritables personnages du drame , les protagonistes de l’action tragique, n’appart
e loin du petit groupe des antagonistes, qui sont la justification du drame . Et tandis que les chœurs obéissent à leur fatali
connaître, les protagonistes forment comme un petit monde à part, un drame à côté de la tragédie. Nous avons ainsi dans la F
s la Figlia di Jorio deux actions bien séparées et caractérisées : le drame pastoral des dramatis personæ et la tragédie cath
otif de la fatalité, l’avertissement que c’est sur la montagne que le drame doit se dénouer, et que de la montagne il doit se
il, entre le souffle de l’Infini, la volonté de la mort, la raison du drame . Une étrangère voilée arrive en courant, essouffl
, Aligi, le jeune rêveur, la Suppliante et Ornella sont, au centre du drame , entre les deux chœurs. Tout d’un coup, un moisso
air, devant la vision de l’ange muet, jettera une grande ombre sur le drame qui suit, sur la maison des noces troublées, et a
ngère et dans sa longue attitude de rêve devant celle-ci, pressent le drame . Or, il arrive que, le lendemain même des noces,
le ne peut pas partir. Quand Ornella disparaît, le grand événement du drame va s’accomplir. Lazaro arrive, aveuglé d’envie be
s’en vont ! Le Paradis est pour toi ! III Tous les éléments du drame pastoral, mêlés par la volonté du Poète, devienne
me d’un bûcher inutile. Par cette fin, les défauts de construction du drame nous semblent s’accentuer. Le chœur des trois sœu
l’aspiration d’Aligi vers Rome, c’est-à-dire au centre catholique du drame , ne suffit pas à déterminer la fatalité catholiqu
ens musicaux de la parole une atmosphère mystique. Mais en réalité le drame des protagonistes n’est pas chrétien ; car celle
poésie de M. d’Annunzio, ne nous montrent la sorcellerie de Mila. Le drame donc n’est nullement chrétien. Et, comme drame, i
orcellerie de Mila. Le drame donc n’est nullement chrétien. Et, comme drame , il est faux, mal conçu, mal réalisé. Dans le tro
intérieur d’Ornella, celle qui a été vraiment la force conductrice du drame , presque l’incarnation présente du destin familia
ssé et sa tendresse pour Mila et pour son frère, demeure étrangère au drame , renfermée, comme un élément inutile, dans une at
ersonnage (Lazaro) comme une avalanche, uniquement pour précipiter le drame . Il vaudrait mieux écraser le drame sous l’avalan
he, uniquement pour précipiter le drame. Il vaudrait mieux écraser le drame sous l’avalanche d’une conclusion rapide et inatt
n forcée de Lazaro, l’Ange (muet aussi, véritable thème conducteur du drame , se développant avec ces âmes dramatiques jusqu’à
bole, poétiquement beau, mais dramatiquement imparfait. Toutefois, ce drame eût été vraiment catholique, si Aligi n’avait été
uffre de stérilité. Dans la Gioconda, au moins, les significations du drame se précisaient, lorsque, malgré le dévouement, ma
ie. IV Cette imprécision poétique et philosophique affaiblit le drame . M. D’Annunzio a abordé le théâtre dans la maturi
Poète trop souvent sensible. Dans la Fille de Jorio les personnes du drame agissent sans le vouloir, ils laissent entrevoir
au milieu de toutes les inégalités et de toutes les faiblesses de son drame pastoral. Un élément nouveau qu’il ajoute à la re
stin d’une race ou d’un monde. Entre le « fait divers » de la rue, le drame domestique et la tragédie, il y a la même différe
étaphysique du mot. Je ne dois pas ajouter que je fais abstraction du drame pastoral de la Fille de Jorio. J’ai analysé le dr
s abstraction du drame pastoral de la Fille de Jorio. J’ai analysé le drame dans tous ses défauts. Mais il faut isoler la tra
chœurs, force déterminante de toute la tragédie. Lorsque le dessin du drame s’affaiblit, les invocations et les cris mystique
ris mystiques viennent soutenir comme des harmoniques la lassitude du drame , les faiblesses de la logique du drame. La vision
es harmoniques la lassitude du drame, les faiblesses de la logique du drame . La vision de l’Ange muet qui arrête la fureur d’
la musicalité du chœur métaphysique d’Eschyle. Après avoir écrit des drames qui devaient souligner la victoire de l’homme sur
la grande désharmonie apportée à la Fille de Jorio par la banalité du drame qui, malgré l’amour et le désespoir de Mila, semb
aïen catholique de l’esprit, de par sa race, a écrit une œuvre, où le drame est fait d’ombres, mais où la tragédie est une su
Le théâtre en vers est le théâtre des grands succès. Sans parler des drames d’Hugo, est-il nécessaire de rappeler les triomph
ntre ceux qui, mêlant la forme et la destination de la tragédie et du drame , fondent l’intérêt de la tragédie sur l’action ha
déclare : Il est évident qu’actuellement la tragédie classique et le drame romantique ne correspondent pas à notre sensibili
e et le drame romantique ne correspondent pas à notre sensibilité… Le drame en vers moderne sera donc éloigné de ces deux typ
l devra pourtant continuer. Il me semble que, dans ces conditions, le drame en vers que nous souhaitons, tout en reproduisant
té… la poésie de l’homme dans sa propre pensée… Ainsi l’atmosphère du drame nouveau sera la poésie… Notre sensibilité, aiguis
s de clarté, plus de précision et elle est prête à s’incarner dans le drame poétique… Cette affirmation d’un idéal nouveau s
cise et très détaillée d’une période historique déterminée et formant drame avec péripéties et dénouement. Certaines figures
eure à sa réputation. Musique. Théâtre Sarah-Bernhardt : Siberia, drame lyrique en trois actes de MM. Illica et Umberto G
ccès de librairie est dû aux qualités très sûres et très poétiques du drame . Le Flambeau sous le boisseau fait partie d’une
très sincèrement rendu au grand tragique grec. Ensuite il écrivit un drame historique, Lassalle, et un drame de paysans : la
ragique grec. Ensuite il écrivit un drame historique, Lassalle, et un drame de paysans : la Terre. Le succès fut ondoyant, ma
oute : « C’est depuis lors que j’ai compris bien des dessous du grand drame , bien des petites scènes de la grande comédie. « 
ro 199, 1er octobre 1905, p. 449-453. Romualdo Giani : Mélodrame et drame Musical. Il Campo. Turin L’étude que M. Romual
M. Romualdo Giani consacre à l’interprétation des mots : Mélodrame et drame Musical est détaillée, minutieuse, documentée à s
ie. La question, qui peut se résumer dans le dilemme : « Mélodrame ou drame musical », est des plus utiles pour l’Italie. La
édie chantée, persiste à s’octroyer les droits absolus de marraine du drame mis en musique. Le souvenir religieusement gardé
religieusement gardé de la souveraineté exercée dans le domaine de ce drame pendant un long laps de temps alimente les ambiti
usique peuvent et doivent se résumer dans le dilemme : « Mélodrame ou drame musical ». Après les travaux, longs, patients, co
nts, courageux et éclairés de M. Luigi Torchi, le grand théoricien du drame wagnérien, l’étude de M. Romualdo Giani est comme
t pas encore comprendre qu’après Claudio Monteverdi, l’initiateur, le Drame chanté s’est égaré jusqu’à Gluck, qui s’efforça n
’efforça noblement de le ramener vers la Beauté, et qu’avec Wagner le drame musical a reconnu la sainteté de sa source hellén
ts et musiques dramatiques, formes et substances, et créa la forme du Drame musical. Le mélodrame fut définitivement relégué
pays. On continue toujours à parler indifféremment de mélodrame et de drame musical, sans s’apercevoir de l’abîme qui sépare
2 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
concours dramatique a mis fin à ses travaux en déclarant qu’aucun des drames présentés n’était digne du prix ; ces trois drame
arant qu’aucun des drames présentés n’était digne du prix ; ces trois drames étaient Giacomo Vettori, par Enrico Corradini, La
nt l’automne prochain avec Avanti (En avant !). Le protagoniste de ce drame , dont le sobriquet Lucifero nous renseigne suffis
amatique de 1903, et je reviens à Giacomo Vettori. Le protagoniste du drame de M. Corradini n’est ni un mystique, ni un athée
nt nous subissons le contrecoup, ou que les proportions colossales du drame l’imposent, il m’a été difficile, en lisant la Tr
romène dans cette énorme Bourse des affaires publiques, tandis que le drame de l’Apostolo, Marco Cybo, se développe sourdemen
. Zuccoli, mais cette fois dans le Marzocco, qui étudie le recueil de drames publiés par M. Claudel, sous ce titre, L’Arbre. A
me XL, numéro 144, 1er décembre 1901, p. 839-843. Il y a en Italie un drame d’un intérêt artistique peu commun qu’on ne peut
te occasion où elle devrait être remarquée, peut avoir relevé dans le drame de Riccardo Carafa : en le lisant, il m’a été dif
rte et belle bataille, est bien sûr de ne voir pas une seule fois son drame à la place qui lui conviendrait. L’auteur est ass
rande majorité du public intelligent. Le Roi de Nirvanie n’est pas un drame à clef, quoique la censure ait voulu voir sous le
ttéraire à la réalité quotidienne il n’y a qu’un pas. On a défendu ce drame parce qu’il n’était pas absolument dépourvu de se
e pouvait imiter l’homme-mouche, délice et terreur de mon enfance, le drame , quoique complètement renversé, serait joué sur t
rchie. Incapable donc d’une action suivie, il est, au commencement du drame , au pouvoir d’un ministère qui règne à l’aide, c’
même où un crime odieux vient de jeter le deuil parmi ses fidèles. Le drame psychologique de ce Roi supérieur et absurde atte
ble que le manque de perspective, c’est-à-dire la simple lecture d’un drame qui devrait être joué et vivifié par les personna
3 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
tive, qu’il a gardée jusqu’à ce que Claude Monteverdi, le créateur du Drame musical, d’abord, Gluck ensuite, enfin Wagner, ne
âce, et parfois avec génie dans la tragédie du xviie  siècle, dans le drame de cape et d’épée et dans ce qui est encore le Th
ères, jusqu’à Goethe, à Wagner, jusqu’à nos jours, et malgré quelques drames méditerranéens à sujets héroïques ou religieux, n
Si la volonté des agonistes est présente et agissante, alors naît le drame , qu’alimente notre littérature théâtrale et roman
me ne fait pas sentir la toute-puissance de ses arrêts qui meuvent le drame et en remuent le pathos, il n’y a pas tragédie. L
Schiller, ensuite — ne put concevoir la tragédie qu’en pur et simple drame . Tous nos grands tragiques semblent résumer l’âme
l’état d’âme de tout un moment de l’Histoire. Et nos tragédies ou nos drames historiques, à côté de leur tragique devancière,
elques grands poètes ne rêvaient pas de grandes visions sociales, des drames immobiles d’âmes, des drames de passions religieu
ent pas de grandes visions sociales, des drames immobiles d’âmes, des drames de passions religieuses ou de race : si Ibsen, Ma
en, lui, a rêvé la régénération de la femme, a révélé ‘es plus grands drames de la pensée et du sentiment contemporains luttan
que se dégage et se manifeste le rythme poétique et suggestif de ces drames immobiles. Avec la réalisation contemporaine d’un
n acte de vie si intense obtenu par le minimum du mouvement, dans son drame simple, Maurice Maeterlinck a ouvert une vie nouv
puissance de rêve, ses qualités anoblissantes par le rêve, à côté du Drame Héroïque à la Wagner. Malheureusement, Maeterlinc
Avec plus de mouvement, de fougue, de pensée, réalisant le véritable drame implexe, le théâtre Mystique de Péladan, le seul
dividu le couple, qui agit comme une forme parfaite au centre même du drame . Il s’approche ainsi des conceptions collectives
une collectivité, unanime dans la douleur et dans la fureur. Mais ses drames sont très faibles. Gabriel d’Annunzio est entré d
Ville Morte, un personnage, le personnage principal et gigantesque du drame . La nature dans le Songe d’une matinée de printem
la tragédie qui s’y déroule, si l’on voit le véritable personnage du drame , Dionysos instigateur : la soif inapaisable de l’
dait le langage qui n’a pas de bornes, aussi pouvait-il continuer son drame au-delà des limites de l’action scénique, dans la
erminisme le plus absolu6. Tout est prévu par la musique, qui suit le drame et se développe logiquement vers la catastrophe.
faut qu’il s’efforce de réaliser, par l’idée ou par les gestes de ses drames , l’évidence de la musique wagnérienne. Ainsi l’af
t que chacun pense : on ne pouvait qu’agir ainsi. Et les personnes du drame seront tellement grosses de vie que leurs gestes
atisfaire par les aspects infinis que la musique lui donne — mais ces drames demeurent insuffisants à réveiller dans nos âmes
lon une loi musicale, intimement liée au sens sentimental et idéal du drame . Hoc generaliter. § Le théâtre tend de plus en p
anifestation religieuse de l’avenir. Le théâtre sera son temple. Le «  drame d’action7 », dans la prose de M. Sardou ou dans l
ns ses plus belles significations de souffrance et de volonté sera le Drame nouveau. La stylisation de l’existence, qui est a
les personnages les plus divers et les plus caractéristiques du grand drame spirituel qui fut joué pendant des années à l’Hôt
l et de la mémoire de ses ancêtres, M. Antonio Beltramelli conçoit un drame contemporain. Il enveloppe ce drame des voiles d’
M. Antonio Beltramelli conçoit un drame contemporain. Il enveloppe ce drame des voiles d’un Rêve, qui semble vivant et présen
rs de contrebande, il vécut des heures de guerre, jusqu’au jour où un drame terrible le força à quitter Comacchio. Il y laiss
publique allait être restaurée ou non, et nous suivons les acteurs du drame du point de vue a posteriori d’une transformation
ublique, d’une part, l’accusation, d’autre part, transformèrent en un drame ténébreux et compliqué, véritable chronique du xv
?). Et c’est ainsi que la fameuse chronique du xve  siècle devient un drame bien moderne, capable, en dehors de ce qu’il a de
cès assez regrettable, je crois, pour l’impresario qui avait monté le drame de M. d’Annunzio avec tout l’éclat habituel, souv
x, qu’on donne volontiers aux œuvres scéniques de l’auteur du Feu. Le drame a été joué à Rome et à Naples, et finalement à Fl
contre le personnage principal de la pièce et contre son créateur. Le drame a sombré. Pour la seconde fois, après la chute de
a Gloire, M. d’Annunzio a connu l’ivresse de la débâcle. Le défaut du drame n’est cependant pas seulement dans sa conception
le décoration. Et par cela même, le fond idéal de l’oraison, que tout drame représente plastiquement, manque d’efficacité, la
tout le temps de se livrer à son esprit critique, de ne pas subir le drame , d’en repousser les fantômes Si l’on pense à Clyt
pour cela que le public a protesté en s’en prenant aux personnages du drame . Mais il est absolument hors de propos de prononc
des passions par cette piété et cette crainte…… » Il parlait donc du drame . 4. J’emploie ce mot : ésotérique, non dans sa s
publication : Le Livre de l’Évolution, je définis les trois étapes du Drame musical, qui est : d’Action ou mélodique (Claudio
4 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
la demande de leurs souscripteurs et amis, ils donneront Alleluia, le drame de Marco Praga (Arco Lecuyer), que créa Novelli,
e Formont ; Les Réprouvés, de Perez Galdos, et Le Roi de Nirvanie, le drame de R. Carafa d’Andria récemment interdit par la c
pesé que bien relativement sur le succès de la tragédie. C’est que le drame passionnel n’avait rien d’imprévu pour le grand p
ois remarquer toutes les beautés poétiques et littéraires qui font du drame imaginé par le poète Angiolo Orvieto un petit che
er par Bilora, qu’il mériterait un meilleur sort. Bilora est un court drame , fruste, violent, tragique et bouffon à la fois,
fférent à cette vogue, vient de présenter au public milanais un petit drame en un acte, El garofolo rosso (l’Œillet rouge) et
as obligé cette fois de me ranger du côté des spectateurs. J’ai lu ce drame dans une livraison de La Lettura qui le publiait
cond plan sont puissamment dessinés ; mais il y a quelque chose en ce drame qui vous serre le cœur, vous attriste et vous avi
Cecilia. (Je me suis toujours en vain demandé pourquoi les maris des drames sentimentaux sont si imprudents ; est-ce qu’il es
ité savoureusement piquante. Et, par degrés, nous voici au jour où un drame de Carlo Bertolazzi est un événement littéraire.
ar Enrico Corradini : je me réserve de revenir sur l’argument, car le drame paraîtra aussi en volume. Le dernier livre de
 ». Les Théâtres. Théâtre Sarah-Bernhardt : Francesca da Rimini, drame en cinq actes, dont un prologue, de Marion Crawfo
l, ce qu’a voulu faire, dans Francesca da Rimini, Marion Crawford. Le drame qu’il a écrit, et qu’a traduit à la perfection M.
se de Francesca et de Paolo. Et, même avec sa manière de concevoir le drame à réaliser, la tentation était grande de multipli
u Teatro Valle de Rome, à cause de plusieurs difficultés de scène. Le drame de M. Corradini qui encadre en cinq actes la vie
Si je ne savais pas que Jules César a été un homme extraordinaire, le drame de M. Corradini me laisserait fort peu renseigné
2, p. 775-784 [783, 784]. […] La Revue de Paris (15 juillet). […] Un drame de M. Marco Praga. […] La Revue d’art dramatique
ensanglantée. Mais un sens allégorique se superpose aux images et le drame seul de la bataille se suffirait d’ailleurs à soi
es rêves, conflit dont il est la première victime, donne matière à un drame puissant. Çà et là, des épisodes pittoresques, ju
5 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
vait pas produit, imitations de l’œuvre du Tasse, moins de deux cents drames pastoraux ; en Angleterre, en Espagne, en France,
ison d’amitié. Le sujet choisi sans doute exprès parmi les ordinaires drames passionnels est renouvelé par la finesse de l’ana
j’ai à tort considéré jusqu’ici simplement comme critique, a écrit un drame du plus haut intérêt sur ce sujet. (Domenico Oliv
ame du plus haut intérêt sur ce sujet. (Domenico Oliva : Robespierre, drame en cinq actes ; Milan, maison Galli, édit.) La ré
re y joue un rôle scrupuleusement historique. On ne sent pas, dans ce drame , l’approche de l’Empire ; Robespierre ne prêche p
t le démagogue et non le prophète menaçant. Nous avons ici, enfin, le drame humain, tandis que Robert Hamerling nous donne la
les thèmes seuls ont voulu ce rapprochement entre une tragédie et un drame , qui n’ont pas de communes intentions, ni politiq
a pas ajouté une ligne aux figures trop connues de la Révolution. Son drame est beau. Alessandro D’Ancona : Federico Confa
6 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
premiers mois de 1903 une belle moisson de romans et de nouvelles, de drames et de comédies, il faut donner un coup d’œil aux
s sa vie, sincère dans son œuvre, indépendant et presque farouche. Un drame de lui en 4 actes, Ferdinand Lassalle, vient de s
qui lui ont été non moins lourdes que fatales. Je ne dirai pas que le drame de M. Benelli soit incontestablement un chef-d’œu
février 1903 Musique. Théâtre national de l’Opéra : Paillasses, drame lyrique de M. Leoncavallo Jean Marnold. Tome X
apparence, on peut presque assurer que celui-ci sera bien gardé. Le «  drame lyrique » de M Leoncavallo a été monté avec une s
cre le plus incrédule. Chargé d’incarner le personnage sympathique du drame , le noble ténor a cru devoir adopter, en se grima
on doit commenter et vénérer. Il ne faut pas y chercher des sujets de drame .  » Le Dante reste le plus grand Italien du moyen
es, Il Gigante e i Pigmei (Le Géant et les Pygmées) il a développé un drame passionnel dans un milieu littéraire. Ses personn
e juges éclairés, et je pense que l’auteur a bien fait de publier son drame à la Librairie Nationale à Milan. On peut résumer
ante épopée de la lutte pour la vie qui en est la suite, moins que le drame final dont le douloureux et inoubliable Retour au
re de Segantini. Les Théâtres. Théâtre Victor-Hugo : les Masques, drame en un acte, de Roberto Bracco, traduction de M. L
Roberto Bracco a écrit de meilleures pièces que les Masques. Ce petit drame , pourtant, ne laisse pas que d’être assez habilem
7 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
éra français. » […] Musique. Opéra-Comique : Francesca da Rimini, drame de M. Francis Marion Crawford et Marcel Schwob, m
riosité habituelle, je ne me doutais pas qu’ils s’engageaient dans un drame épouvantable. Quand la catastrophe éclata, je n’a
vénements étaient assez communs. Cependant, Morga décrivait comme des drames des parties de poker ; des rendez-vous dans des c
h. Elle n’était plus femme, aujourd’hui, à redouter le scandale ou le drame .   Elle se réveilla, ragaillardie par les rêves v
s accoutumés depuis trop longtemps à recevoir d’au-delà des Alpes. Le drame lui-même, pas plus que la musique, n’offre rien d
ir à la vérité dramatique, ou, du moins, à créer, pour leur temps, le drame en musique qui donnerait l’illusion de cette véri
tion de l’illustre et fécond librettiste Metastasio, « la question du drame lyrique n’a laissé indifférent aucun des grands m
on représente souvent comme le principal obstacle à rétablissement du drame lyrique moderne parce qu’il fut en opposition ave
les figures sans en altérer les contours16. 2° Importance donnée au drame  : il ne faut pas laisser languir le débit de l’ac
risienne des œuvres de ce dernier, en 1755, exposait ses idées sur le drame lyrique, il faut donner parole au comte Algarotti
ceste 22. Pour Algarotti comme pour Metastasio, l’opéra, ou plutôt le drame , c’est « la toile sur laquelle le poète a tracé e
dre Richard Wagner proclamer solennellement, au début de son Opéra et Drame , que « l’erreur dans le genre artistique de l’Opé
on (la musique) le but et, réciproquement, du but de l’expression (le drame ) le moyen » et réclamant, dans son Œuvre d’art de
rde du discours, et préparer l’auditeur à recevoir les impressions du drame  ». L’accompagnement du récitatif par les instrume
tière riche et attrayante pour la peinture. L’action est donc dans le drame la chose principale (Horat., Ars poetica, 180 s.)
rteaga, on lit que Calzabigi choisit Gluck pour mettre en musique son drame . « Ce fut donc Calzabigi qui finalement inspira à
tandis que jusqu’alors il n’en avait écrit que de la vulgaire sur les drames divins et la céleste poésie de M. 33. » Calzabig
toit là tout le secret pour composer de la musique excellente pour un drame  ; que plus la poésie étoit serrée, plus la musiqu
musiciens, p. 391-392). 24. Œuvres en prose de R. Wagner, Opéra et Drame , t. IV, p. 60, et l’Œuvre d’art de l’avenir, t. I
exactement, l’expression wagnérienne, le Reinmenschliches, d’Opéra et Drame . 31. Dissertazione… sulle Poesie drammatiche de
8 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ampagnes bénies de Nazareth, à suivre les traces et les péripéties du drame divin, la voyageuse put dire bien réellement : — 
el effet décoratif. Sous la crypte égyptienne où il se joue, ce petit drame occulte conserve une violence des temps barbares,
ossini, Wagner, ou n’importe qui. Pour assimiler tant bien que mal le drame de Claude Debussy à la « fable » de Claudio Monte
nce émotive. Alors comme hier, la musique est proclamée « servante du drame  » ; et les moyens sont les mêmes. Ici, « légende 
e, la carrure trop « musicale » de la phrase isolent un personnage du drame qui l’entoure et, malgré les velléités — parfois
e « lyrique ». Aussi cette mélodie n’est-elle pas étroitement liée au drame . Son lyrisme univoque n’est point gêné de pérégri
pte de scènes italiennes qui décident du succès d’une comédie ou d’un drame  ? Dix principales : Milan, Turin, Venise, Rome, N
inte qui l’enserrait. Alors commence en mer, à travers la tempête, un drame terrible : des soins absurdes, ignorants, barbare
sottise grossissent, et qui prennent au village les proportions d’un drame , G. d’Annunzio a plusieurs fois rencontré Maupass
s du Ristabilito, pour témoigner son allégresse. On se rappelle le drame rustique conté par Maupassant dans la nouvelle :
velle, de Cinthio, « le More de Venise », est sans doute la source du drame de Shakespeare. Chez le conteur italien, l’histoi
9 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
raisons : l’une, c’est que, de par les nécessités de l’adaptation, le drame shakespearien a été falsifié comme il convient en
ertaine mesure, démontrer que le leitmotif n’est pas indispensable au drame lyrique. De ce que Wagner en a fait la pierre ang
aurait su chanter comme il disait. C’est en vérité cela, l’acteur du drame lyrique, et je voudrais que M. Maurel, qui incarn
10 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
, M. Nicodemi a situé ses personnages de façon charmante ; dès que le drame s’engage, il prend volontiers des poses redondant
le Voile. Memento [extrait] Théâtre Sarah-Bernhardt : La Beffa, drame en 4 actes, de M. Sem Benelli, adaptation françai
r conséquent. On dirait qu’il n’y a qu’un poème, qu’un roman et qu’un drame , à voir l’amour remplir, de ses accents, de ses d
’une harmonie dionysienne ; celui dont le lyrisme passionné a créé le drame sonore ; de qui l’inspiration, palpitante d’human
de, au moins en espoirs, et la saluer au passage. Je la salue ici. Le drame de la poétesse Vittoria Aganoor-Pompily est poign
e sens que Baudelaire accordait à ce mot, et nullement romanesque. Le drame s’est déroulé dans une maison de santé, à Rome. L
succès. Dans son évocation de la révolution italienne (Romanticismo, drame ), il y a cette élévation d’esprit, sublime, assur
s cloches, le chant d’un coq, les coups de feu que l’on tire dans les drames au théâtre, dont les foyers donnent par de petite
a troupe du Roi de Sardaigne, ne jouant aussi que de la comédie et du drame . C’était affreux à voir Mlle Mars et les autres v
me qui apparaissent essentiels. C’est ainsi que d’Annunzio a écrit un drame en deux épisodes, qui, dans son intention tout au
intention tout au moins, devait être la Tragédie de l’Explorateur. Ce drame est une pièce point réussie, lourde et vaine. Cep
composer un paysage, un état de l’atmosphère, en un moment précis du drame , lorsqu’il y a un rappel du même sentiment dramat
Spina n’est que l’œuvre représentative d’un état d’âme napolitain. Ce drame ne mérite d’ailleurs qu’un succès populaire, et i
nant au « pateracchio » final, au joyeux dénouement. Je n’aime pas le drame d’évocation populaire. Il ne peut s’élever au-des
la vie populaire n’a de droits originaires qu’à la comédie et non au drame , la vis comica étant la plus particulière, la plu
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
les barrières de la vie réelle, et abîme les dramatis personœ de tout drame historique dans un rêve de mort et de gloire. C’e
avec une admirable constance que rien ne peut détourner. Bientôt son drame moderne Maria Salvestri sera représenté en frança
di Donnina. Soc. Tip. Ed. Nazionale. Turin. — Térésah : L’Altra Riva, drame en 4 actes. Soc. Tip. Ed. Nazionale. Turin. — Mar
12 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
janvier 1909, p. 151-156 [155]. […] Renaissance-Tragique : Le Tasse, drame en 5 actes, de M. Paul Souchon (5 décembre). […]
Passion, paraît mieux convenir au sentiment religieux moderne. Et le drame se déroule avec ses lamentations et ses espérance
unanime de la piété extatique des humains. Le caractère pathétique du drame est bouleversé de temps en temps par des épisodes
essentiellement « réaliste » qui a pu concevoir l’Opéra-Bouffe et le Drame d’action mélodique, et qui ne se laisse jamais em
certaine quantité d’« élément comique » qui déride la foule. Mais le drame ne cesse pas de se développer dans toute son ango
râce aux efforts de ses ascendants, et différentes. C’est là le petit drame courant que nous voyons se reproduire dans toutes
onde et proteste contre les folles innovations de sa jeunesse ; petit drame , drame vulgaire, auquel personne ne fait attentio
proteste contre les folles innovations de sa jeunesse ; petit drame, drame vulgaire, auquel personne ne fait attention, tant
euse, plus noblement humaine et plus délicate que le mâle italien. Le drame ethnique du beau roman solide et mouvementé tient
encore les pièces sociales de M. Giacosa, les romans de M. Butti, les drames de M. Roberto Bracco, les poèmes de Mme Adda Negr
le flambeau ? qui blessa l’arc avec l’arc ? » nous font pressentir le drame enflammé qui se déroulera dans l’âme de l’héroïne
vie de Florence pendant la Renaissance. Mais M. Sem Benelli écrit des drames en vers qui, loin d’être des « tragédies », ne so
drames en vers qui, loin d’être des « tragédies », ne sont que des «  drames historiques » où le manque de souci esthétique ou
Passagers, parus en librairie chez l’éditeur Ricciardi de Naples, un drame psychologique assez intéressant, dont la catastro
di Aristofane, Bocca, Turin. — M. Kerbaker : Il carretto di argilla, drame indien de Çûdraka, Fraioli, Arpino. E. Cocchia :
— je cherche du travail — j’ai faim — j’ai froid. Le poète voit là le drame de l’exilé, et la vision du nombre incalculable d
force à la fois pensive et sentimentale, qu’on put remarquer dans son drame  : l’Autre rivage, et qui fait attendre d’elle un
Napoléon qui peut y gagner. Lettow-Vorbeck, un Prussien, étudiant le drame de Waterloo, appelle Napoléon Der grosse Kriegsme
olonger encore la vibration de la voix, un peu brisée, des acteurs du drame . À première vue, il peut sembler audacieux qu’apr
é plus foudroyante. Rien n’avait cependant manqué à la préparation du drame , pas même la trahison. Passait à l’ennemi le mati
13 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
se refuse encore, malgré les belles tragédies de M. d’Annunzio et les drames pathétiques et populaires de M. Sem Benelli, a or
ues de ce monde joyeux, un peu bavard, plus près de la comédie que du drame . On s’embrasse et on se pardonne. Le pittoresque
n Phillips publie deux volumes de vers. L’un, Pietro of Siena, est un drame en trois petits actes. Si l’on se souvient de Mea
e souvient de Measure for Measure, on en retrouvera la donnée dans ce drame , où retentissent aussi des échos de Shakespeare m
infortunes. Cette folie de Charles VI commença l’ère des malheurs. Au drame de l’épouvante publique se superposa une tragédie
Mort20. Or, c’est cette confusion qui se poursuit à travers tout le drame qui en fait l’intérêt, l’unité et la grandeur. Dé
e, l’angoisse de ses paroles étouffées, le Confesseur exprime le haut drame du Fils de l’homme autour de la chlamyde étendue
n’est pas une impiété, comme on l’a cru, mais rappelle le plus ancien drame liturgique où les trois Maries pleurent dans l’Ég
de la foule, d’une si large portée pour créer l’atmosphère sociale du drame , échappent complètement aussi bien que les parole
ièvres, qui est peut-être le plus beau, le plus formidable de tout le drame , n’est pas saisi de la plupart. Enfin si M. Bakst
e leur décoration, de leurs pourpres et de leurs ors. Et cependant le drame de d’Annunzio en lui-même est scénique et proprem
une succession de tableaux, cette idée unique que nous exigeons d’un drame  : nous l’avons vu, c’est le conflit des deux âges
auteurs. Cette composition sévère, ce souffle intérieur qui porte le drame et le soutient, cela encore n’est pas médiéval du
eu aux mystères. Peut-être ont-ils eu l’émotion, les « fatistes » des drames religieux, mais alors c’est, qu’ils l’ont étouffé
t inconnue. Elle est bien à d’Annunzio aussi cette idée d’agrandir le drame de façon à en faire une réplique de la « Passion
Mort et de la Résurrection du Sauveur. Les germes de ces beautés, le drame religieux, né au pied des autels, les contenait,
es Cercles dramatiques de langue française » nous donnera Savonarole, drame historique en 7 tableaux, de M. Ivan Gilkin, le p
rations les plus anciennes, les plus profondes. Et il n’écrit que des drames néoromantiques qu’un thuriféraire assez suranné,
tuelles tragiques en deçà des Alpes, ni au renouveau pur et simple du drame historique repris par quelques pâles poètes. Le s
s gazetiers ont accueilli avec un bon enthousiasme très populaire les drames florentins de M. Benelli ! Et si on ne devait pas
nobles de France, une femme et un homme, arrivent en Sardaigne. Et le drame tourne nettement au mélodrame, où rien n’est plus
par la faiblesse du lyrisme tragique et par l’indigence désolante du drame amoureux. Mais ce qu’il est consolant de faire re
serait inutile de discuter l’harmonie essentielle de l’ambiance et du drame , du milieu ethnique du drame d’amour, qui n’est p
harmonie essentielle de l’ambiance et du drame, du milieu ethnique du drame d’amour, qui n’est pas dans la tragédie de MM. Tr
ce ne fut la remarquable représentation en juillet de Savonarole, le drame historique du poète Ivan Gilkin. Vous avez dit le
e l’unité italienne sous l’hégémonie de la maison de Savoie, ce grand drame politique est complètement exposé. M. Orsi a rapp
14 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
, en ce moment en représentations à Paris. Malia (le Maléfice) est un drame réaliste, qui ne tire tout son intérêt que de la
Hugo, sur la préparation et la mise à la scène de ses œuvres. […] Le drame de Victor Hugo avait été mis en musique par Verdi
d’élaboration mystérieuse et rituelle où se tissent les péripéties du drame . Les hommes d’à présent sont tristement persuadés
dans l’adaptation française de M. Poizat. La tragédie devient ici un drame , et je dois avouer que j’ai quelque peine à ne pa
e dois avouer que j’ai quelque peine à ne pas faire précéder le mot «  drame  » du mot « mélo ». Voici pourquoi. L’élément inte
Cantiques, que la critique moderne considère définitivement comme un drame de passion à plusieurs personnages et non plus co
tera qu’un glaive. M. Poizat a senti le besoin de s’écrier dans son drame  : Je t’apporte mon glaive et mon cœur de soldat.
aintif et violent. Enfin, nul commentaire n’est à ajouter à la fin du drame , tel que M. Poizat l’a voulu. Alfieri arrêtait la
is M. Poizat, qui a voulu adoucir toute la tragédie pour en faire son drame , fait venir ici David, qui devant le cadavre du r
recherche ailée de la forme dramatique de demain de notre race, du «  Drame Musical latin » qui doit triompher à la place du
latin » qui doit triompher à la place du vieux Mélodrame latin et du Drame Musical allemand, semble vraiment égaré au milieu
ntalité méditerranéenne contemporaine. Lorsque M. Pizzetti parle du «  Drame Musical Latin », vers lequel tendent, on le voit,
l, de Déodat de Sévérac, de Roussel, les derniers arrivés. L’idéal du Drame Musical Latin complète, enveloppe, étreint notre
scussion de l’œuvre littéraire de M. Maeterlinck, et des tendances du Drame moderne. M. Pizzetti se range immédiatement, dans
il acquiert des droits incontestables au triomphe, par son art, du «  Drame Latin » nouveau. Quelques Poètes Il m’est a
ui arrivent dans la réalité, qui dépassent l’horreur des plus sombres drames . » Outre l’autorité du témoin, ce qui ajoute à l
lune et des étoiles les personnages de ce qu’il appelle des « Petits drames de lumière » : les Vignes folles, les Cyprès myst
ent l’attention de ses compatriotes sur cette volonté de renouveau du drame , c’est-à-dire du « spectacle » de notre temps.
ans l’appréciation de l’esprit qui dicta ces lois, dans le tableau du drame qu’elles suscitèrent au foyer même d’Auguste désh
15 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
é ; procédés de Flaubert. Les Théâtres La Signora di Challant, drame , par Giuseppe Giacosa. Écrit pour Sarah Bernhardt
er en français, et pour Mlle Duse, qui devait le jouer en italien, ce drame est toujours inédit et l’auteur vient d’en donner
16 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
sement rapide ; coup sur coup il nous lance à la tête des romans, des drames , des nouvelles ; seule la poésie a pu échapper à
e littérateur est admirablement doué pour les études d’âme et pour le drame passionnel, qu’il sait traiter avec souplesse, en
constatation. C’est pourquoi j’arrive rapidement au suprême moment du drame . La victoire d’Ercole Grabba est de courte durée 
t elle va disparaître. Musique. Opéra-Comique : La Vie de Bohème, drame lyrique de MM. Giacosa et Illica, musique de M. G
ouvrages profonds et complexes qui nécessitent de subtiles analyses. Drame et musique y sont également superficiels. L’épiso
t M. A. Carré. Tout le monde a lu le roman de Mürger d’où est tiré ce drame  ; les héros en sont si populaires que les librett
17 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
les Évêchés et ce petit Barrois mouvant…, ce n’était rien autre. Ses drames  ? la vaine pâture le long des chemins, contre les
une élude vigoureuse et profonde par Cesare de Lollis sur le dernier drame d’Ibsen, et quelques croquis par Edmondo de Amici
Botticelli s ordonna certainement de reproduire toutes les scènes des drames qui se déroulent dans la Divine Comédie. Au lieu
nieuse présentation de la mise en scène et par le caractère humain du drame . Ce sont les mouvements d’une populace furieuse q
le passion qu’il avait inspirée à une jeune princesse romaine ; petit drame amoureux qu’on retrouvera, en deux actes, dans so
oreilles des libertins n’a pas empêché M. Butti de nous présenter un drame fort et bien proportionné, des caractères nets et
. Tout le monde peut rencontrer un Aldo Rigliardi, le protagoniste du drame  ; bon parce qu’il n’a aucun intérêt à être méchan
vec son élection à la Chambre des députés. Les deux derniers actes du drame ont provoqué le succès, même devant le public le
uiète ce n’est pas de ne pas avoir trouvé Dieu sur le premier plan du drame , mais bien plutôt, cette pièce n’étant que la pre
ou trois ans à peine, M. Butti aurait donné un tout autre sens à son drame  ; je n’ose pas dire qu’il aurait démontré que le
18 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
mière manière, et le Mallarmé des derniers jours qui travaillait à un drame , lequel était destiné — à qui ? À tous ! L’impass
mes cette félicité qu’il leur a empruntée. L’œuvre d’art sera donc un drame , et tel que tous puissent le recréer ; c’est-à-di
articulier. » Voilà ce que M. de Roberto prend pour le programme d’un drame populaire. Il faut bien peu connaître Mallarmé po
onnaître Mallarmé pour ne pas y voir, au contraire, le programme d’un drame ésotérique, tout en allusions à la vie, où les id
nt conscient de son obscurité ; il destinait à tous, non seulement ce drame rêvé, mais ses poèmes et d’abord ses chroniques e
omme à coups de poing. Il en est comme de ces théâtres de farce ou de drame grossiers, où l’on s’abandonne au rire ou à l’émo
19 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
eur de Lohengrin. Que se passa-t-il ? Mystère. Toujours est-il que le drame de Wagner ne fut pas joué. Seul, le Théâtre Flama
tives du germanisme, il place dans leurs milieux les protagonistes du drame , il essaye une inversion des lieux communs sur l’
la guerre européenne le pape Sarto mourait, accablé par l’énormité du drame . Il avait conscience, probablement, que le Pape a
, probablement, que le Pape aurait dû être un des protagonistes de ce drame et il ne se sentait pas de taille. On dit qu’il é
le de l’Italie au début du conflit européen et pendant ce conflit. Le drame de conscience d’abord : la guerre éclate, l’Itali
es femmes les mieux constitués. Il a voulu devenir un acteur du grand drame . Et cela surprend ses amis comme ses détracteurs.
s dans un coupable optimisme ! « La vie des peuples, écrit-il, est un drame et non pas une idylle. » Toute unité collective n
sommes tous nés pour jouer une comédie qui n’a aucun rapport avec le drame intime de notre existence. Tito Bassi est un acte
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
uissantes. Ce n’est plus la poésie verbale qui enveloppait parfois le drame psychologique de nos aînés ; l’élément poétique e
tique : David (V. Piva. Ed. Rome). M. R. Bracco a fait représenter un drame psychopathologique et M. V. Morello, un journalis
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
ébrale ». « Les Mutilés ! » Ainsi comprise et développée la donnée du drame primitif revêtait une portée bien plus large et b
22 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ation espagnole. Aucune terre ne fut plus fertile en événements et en drames  : batailles, révoltes, conquête et pillage ; gran
’est une longue histoire à dormir debout, empruntée à quelque mauvais drame de l’Ambigu : Casanova a, en face de sa fenêtre,
que Casanova, conteur avant tout, brodant un dénouement sur un petit drame vrai, avait tenu à se montrer sous les couleurs b
marquée par l’esthétisme décadent dont nous sommes enfin libérés, son drame sur Jules César et son roman Patria lontana, tout
qu’ont eu, il y a quelques années, les représentations d’Antonia, le drame symbolique de M. Édouard Dujardin, notamment au t
ler à vos lecteurs que j’ai traité avec M. Gabriel d’Annunzio pour un drame évangélique, portant le même titre. La chose ayan
leurs rassurer celui-ci en l’informant que ma pièce, loin d’être un «  drame évangélique », se place à l’époque de la Renaissa
aît pas le repos. Voici, en attendant les autres romans et les autres drames promis, un volume sur la Contemplation de la Mort
a, qui fut un pauvre poète mélodique et surtout un mièvre écrivain de drames  ? Un nom s’imposait, celui de Mario Rapisardi. Ma
olyphonie coulante ne songe pas une minute à pénétrer et commenter le drame , dont elle n’est que l’illustration sonore. Falst
nry Cochin nous retrace sobrement la vie. — C’est en effet bientôt le drame , les démêlés du pontife avec le terrible roi Phil
abbaye de Maubuisson, proche Pontoise, — celles-là même dont le vieux drame de la Tour de Nesle a conservé le souvenir. — Mai
e crois pas qu’il faille demander aux bons critiques qui exaltent les drames populaires de M. Sem Benelli — lequel donna pourt
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
Emigranti. Soc. Tip. Ed. Nazionale, Turin. — Térésah : L’Altra riva, drame . Soc. tip. Ed. Nazionale. Turin. — Prof. A. Santi
24 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
de Quinault et de l’Abbé Pellegrin. Encore qu’inspiré de Schiller, le drame en devient puéril et même assez ridicule. Écourté
mances, ballades ou cavatines, la musique de Verdi fait corps avec le drame . On peut même avancer que rarement la théorie wag
consciemment rigoureuse. La musique est ici vraiment « la servante du drame  », hors de quoi elle existe assez peu. Mais la co
ussi les atténuons-nous instinctivement au bénéfice, à notre sens, du drame . M. Vigna les outre jusqu’à la charge. Le chœur d
ne paraissent pas se douter du désastreux dommage que cause ainsi au drame leur sollicitude incontinente. Évidemment, il fau
n fignolage tout postiche qui, non seulement, détourne l’attention du drame et le paralyse, mais le galvaude et le bafoue d’u
ci (1907), La Canzone della mia Follia (1909), l’Ultima Crisi (1911), drame , Viottola (1912), contes, Foville (1914), roman.
25 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
p. 681-687. Revenons au front italien6. Depuis plus de deux mois, un drame d’un intérêt poignant a pour théâtre les deux mas
en fit un bulletin de victoire dans le but d’exalter les troupes. Le drame se noue à la date du 13 novembre. Ce jour-là l’ar
Beretta, à l’ouest du massif. Elle échoue. Tel est le premier acte du drame , qui comprend quatorze journées d’assauts, presqu
e à sa fermeté, permettent de croire que le peuple anglais pourra, le drame fini ; reprendre sa marche par les chemins du mon
crit en anglais et en italien, a tâché d’exploiter la guerre avec des drames (L’Invasore ; Vae Victis ; Bocche Inutili), qui s
phiques, profonds, et sa première pièce, Marionette che passione ! un drame métaphysique et peut-être symbolique. Mais son éc
26 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ne donnée intéressante, et qui eût pu fournir la matière d’un curieux drame intime, en une situation outrageusement fausse, t
27 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
emble le prétendre M. Maeterlinck, constituer toute l’action, tout le drame … Ah, avant de s’aventurer à la recherche d’une no
28 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
tyle). Quelle influence n’a-t-il pas subie ? M. d’Annunzio prépare un drame intitulé La Ville morte, qu’il aurait voulu écrir
29 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ste et à sa fin prématurée donne des détails sur les circonstances du drame passionnel qui, il y a plus de vingt ans, eut un
âtelet. De la pièce, rien à dire, sinon qu’elle m’a paru n’être qu’un drame romantique à contrastes violents, nonnes et ribau
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