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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
à la métaphysique. Le ciel empyrée, par sa paix, est l’emblème de la divine science. Salomon appelle toutes les sciences rein
ayant ouvert la bouche sur les vertus morales, suivons uniquement sa divine opinion : fortitude, tempérance, libéralité, magn
lle des anges, quoique dans son unité la noblesse angélique soit plus divine . Comme la couleur pers vient de la noire, la vert
r de même qu’il y a des hommes bestiaux, il y en a d’autres nobles et divins . Que les descendants des Uberti de Florence ou de
ès des Albigeois et celui des Templiers. Le suprême hiérophante de la Divine Comédie est saint Bernard, le père spirituel des
2 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
se développa. L’œuvre entière des troubadours et son couronnement, la Divine Comédie, opposèrent au pouvoir papal un mysticism
la nature. Sa religion s’exprimera par l’étude passionnée de l’œuvre divine . Soit dans le portrait des Uffizi, soit dans la s
me s’il énonce quelque grande chose de Dieu, il ôte toute sa grâce au divin , tandis que la vérité est de telle excellence qu’
st le foyer de l’intelligence, et cette intelligence reflétera la loi divine comme l’œil réverbère sa réalité contingente. La
d’être plus près de Dieu que le prêtre, lui qui entend mieux l’œuvre divine . « L’amant se meut par la chose aimée comme le se
le le savant. Que devient le prêtre et le moine « qui par inspiration divine savent tous les secrets » ? Ils passent au second
rencontre les mots du baptême ? C’est que les rayons autour du point divin , si écartés dans leur sens expansif, se fondent à
dition. Sur le plan positiviste, Laplace ne rencontre pas l’hypothèse divine dans ses calculs. Perversité ? Non, imperfection.
e les traits que nous attribuons au sage grec. Il ne juge pas l’œuvre divine , il l’admire. « La nature a placé sa douleur chez
ystique. Dans la splendeur de la chair, le grand artiste voit la main divine  : car, chose inconcevable, la matière garde sa fo
me qui habite une telle architecture et qu’elle est, cette âme, chose divine . Tu la laisseras donc habiter à son plaisir le pa
érer le phénomène naturel comme la plus pure expression de la volonté divine . « En douze figures, je te montre la cosmographie
eux. Il chante presque un hymne à l’œil, ce parfait miroir de l’œuvre divine  : « Ô Superexcellence de toutes les choses créées
nt virtuellement les paupières pour mieux voir en eux-mêmes le reflet divin  : ne les jugeons pas, mais gardons-nous de croire
çue et où les hommes et les anges se croisent dans une pénétration du divin et de l’humain, qui est le suprême accomplissemen
synthétique. L’homme accompli sera demain un croyant dans les choses divines , un logicien en matière humaine et un expérimenta
la lance qu’il rapportera sera bien le fer sacré qui ouvrit le flanc divin , mais faite d’un autre bois, de celui de toutes l
te ! à Saint-Julien, si ton pas s’aventure, Éprouve, à contempler sa divine figure, Le charme conquérant qui sort de Campagn
e cours de M. Canudo pour cette année comprend : I. Introduction à la Divine Comédie. L’Évangile moral méditerranéen. L’ordonn
t du poème). — II. La hiérarchie et la plastique des passions dans la Divine Comédie. La psychologie dantesque de la luxure. F
l’Enfer). — III. La hiérarchie et la plastique des châtiments dans la Divine Comédie. La vengeance éternelle (Audition du chan
es efforts des artistes pieux qui cherchaient à donner une expression divine aux visages. Et c’est surtout dans les ateliers d
oute la maison des Rossetti. Le père avait écrit un commentaire de la Divine Comédie : dans chaque chant, dans chaque tercet,
rches, si universel et si transcendant que, pareille à la Béatrice du divin poète, elle apparaît, dans toutes les circonstanc
, très peu sereine maintenant entre l’Ogre jacobin et l’Ogre du droit divin . Et le Carnaval secouait de plus belle ses grelot
s. On les aimera et on songera à eux. Comme des graines jetées par un divin semeur, leurs songes et leurs pensées germeront p
ue est animée par amour de Loredana, femme humble par sa naissance et divine par sa beauté, pour un noble descendant des Doges
pour le lecteur de Saint-Louis, ne forme qu’une partie de la science divine  ; de la théodicée il passe à la cosmologie, étudi
ts et on s’exprime : c’est dans la création qu’il faut lire la pensée divine . Là, aucune interpolation : le texte est bien aut
auteur ; en analysant ces perfections on découvre l’économie du plan divin  : et les trois actes de cette synthèse s’appellen
nsaux, ô confrères et parents, qui êtes parvenus à une existence plus divine que la nôtre, vous qui avez sacrifié votre vie po
otre Platon. De cette demeure des anges, nous contemplerons la vérité divine . Mais, ô mes frères très chéris, entrons avec un
ble saint ne produisit qu’un mouvement assez court. Son verbe presque divin commença à s’évaporer dès ce dimanche 26 juillet 
t les chefs-d’œuvre pour se préparer à la bonne expression des choses divines . L’antiquité philosophique et littéraire ne ressu
. Tu me diras tes jours ; ton destin traversé ; Je saurai les moments divins de ton passé, Puis les travaux souvent payés d’in
devant les merveilles que les artistes font naître entre leurs doigts divins . La foule méprise d’instinct ou déteste tout ce q
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Vénitien lui fît, avec une fougue toute particulière, l’apologie du «  divin poète », pour rendre à l’Arioste la place qui lui
te ; mais il tint à l’honneur de justifier publiquement l’épithète de divin qu’il avait donnée à son poète favori. Encouragé
e n’est rien moins qu’indulgent et la brève analyse qu’il donne de la Divine Comédie dissimule mal sous l’ironie de la forme u
ence ou une incompréhension totale. « Les Italiens appellent le Dante divin mais c’est une divinité cachée, peu de gens enten
4 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
eveux tellement frisés qu’elle avait l’air d’un jeune garçon. — Si le divin Orphée tarde à venir, dit Stérope entre deux hurl
onfusion magnifique de cheveux de couleurs différentes. — Monte donc, divin Orphée, — cria Hippolyte à l’homme qui levait la
us celle qui diffère le moins de la fille de Nérée, et chante-lui tes divines lamentations. — Eurydice était brune, ajouta Méla
elles chantèrent sur un rythme lent et monotone : — Nous avons tué le divin Orphée. Il était venu pour nous offenser et il av
ui ressemblait au hurlement d’une bête menaçante. Botticelli et la Divine Comédie Alphonse Germain. Tome XXXV, numéro 
nt dignement à l’Odyssée, au Mahabharata, à l’Énéide, et surtout à la Divine Comédie ? Certes, entre tous les poèmes, celui de
il se lança dans l’écrasant labeur que demande une illustration de la Divine Comédie. Et quoique ses finances fussent dans un
es Aventures de Nastagio degli onesti contées par Boccace. Quant à la Divine Comédie, elle lui fournit une occasion unique de
de confier à Botticelli la décoration originale d’un manuscrit de la Divine Comédie qu’il fit exécuter, selon l’ancien usage,
t de reproduire toutes les scènes des drames qui se déroulent dans la Divine Comédie. Au lieu de choisir un thème dans chaque
eul point de vue art qu’il convient d’examiner son illustration de la Divine Comédie. Certaines compositions ressemblent à des
é cette région embrasée (XXVII), Dante et ses guides gagnent la forêt divine aux frais ombrages et aux fleurs délicieuses. Ils
resse où resplendit la rose belle entre toutes dans laquelle le Verbe Divin se fit homme, est suggéré par de traditionnelles
ent désirée », le maître l’a figurée très heureusement par la tête du Divin Sauveur au centre d’un soleil. Enfin, quelques lu
essins, lui aussi, et pour sa propre satisfaction, un manuscrit de la Divine Comédie, dont il était possesseur, et l’on sait,
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
convient généralement que l’Alighieri incarne le Moyen-Âge et que la Divine Comédie, rangée parmi les chefs-d’œuvre de l’espr
simiste de ces poupées funéraires que nous appelons des Tanagras ? La Divine Comédie littérairement plane sur l’imagination un
il l’offre à tous. N’oublions pas que le commentaire s’applique à la Divine Comédie, déjà écrite à ce moment. II. — On nettoi
celle de Botticelli et de Verrocchio. Après avoir été considéré comme divin pendant quelques siècles, quelques critiques ont
6 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
e moyenne qui ne connaisse par cœur l’épisode de la Francesca dans la Divine Comédie. J’ai entendu débiter ces vers la dernièr
ire avec les vers de Dante. Je crois même que, enthousiasmé par cette divine musique, le garçon m’exposa, avec la concision qu
nt. Marion Crawford a vu par lui-même les héros qu’a rendus fameux la Divine Comédie, il les a doués de passions violentes, et
icité, ne nous semblent pas des moyens dignes d’exprimer les mystères divins . C’est au génie italien que nous les demandons, —
nt un mystère apparenté à celui du dogme lui-même, à l’interprétation divine de la vie, un reflet de Dieu et non pas une dépen
uprême se réduisit pour l’amour des hommes, d’autant plus sublimement divin que plus modestement humain. Mais la Mère sait qu
mains bien plus fines et délicates, la mère évite de toucher le corps divin et c’est dans un lange d’une blancheur sacrée, c’
7 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
e dis : enragé, et j’ai peut-être tort, car il y a, Seingalt, de bien divines pages dans votre jeunesse qui rivalisent avec cel
s besoin de Lina, je ne pouvais me passer de ses baisers, de sa chair divine , de l’entendre se plaindre et gémir de volupté da
ntrer dans mon cœur, j’aspirais son souffle. Ah ! regoûter à la façon divine dont elle se laissait adorer ! La retrouver ! Que
et parfois de le saisir sans chercher plus haut une inspiration plus divine à leur génie. Goethe et d’Annunzio ont commencé t
e, saint Antoine, saint François, Marie Alacoque, ont donné à l’objet divin de leur amour une réalité suffisante pour en être
our pouvoir constater sur leur propre chair l’action qu’ils jugeaient divine . Là le phénomène matériel reste cependant unilaté
e amour. (L’archer Sanaé, p. 48.) L’idée de la Beauté, surhumaine et divine , domine toute la foule masculine et féminine qui
bites, prend dans Goethe une allure suffisamment sublime pour devenir divin . C’est l’Eros, antérieur à toutes les divinités,
dit hardiment sa pensée… Fléau des princes, il les flagelle par droit divin . Mais, ceci déroutera davantage encore l’opinion
me la Puttana errante, etc., auxquels il lui paraît impossible que le Divin n’ait pas mis la main. Dans son choix des œuvres
l’Arétin. Ceux qui les ignorent encore les trouveront dans l’Œuvre du Divin Arétin, à la Bibliothèque des Curieux, ouvrage qu
is, ajoute-t-il, c’est avec justice qu’en son temps on a écrit que le divin Pierre Arétin était la règle de tous et la balan
te évocation de Dante, pour la préface à la traduction nouvelle de la Divine Comédie faite par Mme Espinasse-Mongenet ; et M. 
refois sa jeunesse créatrice ! Une préface de Charles Maurras à la Divine Comédie, Librairie Nationale Toute autre d’esp
des hommes de parti actuels vient de le prononcer sur le seuil de la Divine Comédie. Giulio de Frenzi, L’Italiano errante,
ombre d’études dans lesquelles il examine les aspects mystiques de la Divine Comédie, recherche l’influence qu’eurent sur Dant
ciel, restera une contribution importante à l’étude de Dante et de la Divine Comédie. Tome CII, numéro 377, 1er mars 1913
peuplés de Vertus et de Grâces. Là j’errais, je marchais, plein d’un divin désir, Et mon extase était comme un ressouvenir :
ur les idées philosophiques et théologiques sur lesquelles se base la Divine Comédie et il publie, à présent, en un substantie
Aquinas, habilement composé, sera fort utile à quiconque veut lire la Divine Comédie sans que le sens lui en échappe par trop.
de studie van de divina comedia (Dante, Introduction à l’Étude de la Divine Comédie). Tome CV, numéro 389, 1er septembre
guériront point de l’angoisse avec laquelle tu songes à l’introuvable divine amie vêtue de mélancolie violâtre. [Ici l’écritur
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
r de ton grave Œil glauque, se reflète ample et calme De la plaine le divin silence vert. Il ne semble plus enfiévré sans r
ontemporaine. § La mesure de son talent n’a pas permis à Carducci une divine et gothique abstraction, capable d’engendrer un n
traction, capable d’engendrer un nouveau Poème-synthèse, une nouvelle Divine Comédie. Il n’a pas ajouté un livre à ce que j’ap
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
u’à s’écrier : « Béni soit le ciel qui vous a inspiré l’amour du plus divin passe-temps dont les hommes de goût et les femmes
nci n’est-il lui-même qu’une splendide erreur ? « C’est dans l’absolu divin que doit sourire la trinité de sa Joconde, de son
de son Bacchus. » Soit ; c’est sans doute pourquoi nous sentons cette divine trinité si étrangère à notre humaine vérité. Mais
10 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
l faut l’amour et la science qu’a un Ingres des œuvres du maître très divin pour historier un peu la froideur et la monotonie
s ont fait des conversions. La présence réelle de l’Esprit, reflet du Divin , est donc la première condition de l’œuvre ; et a
11 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
olontiers au scandale.  » Tout bien pesé, j’estime que le poète de la Divine Comédie ne fournit à un auteur dramatique que des
uer de perdre son caractère, être ramené aux proportions humaines. La Divine Comédie, voilà tout Dante. C’est un évangile que
Sans mystère point de plaisirs, Sans silence point de mystère. Charme divin de mes loisirs, Solitude ! que tu m’es chère ! P
Fleur de l’Alpe, dit un titre : il dit le décor extérieur ; l’Enfant divin , dit un autre, et il offre à l’adoration des Chré
nouvelle étape de la pensée de Segantini et mêlant l’idée de l’amour divin , manifesté en le mystère de l’Incarnation, à cell
l’Alpe a succédé au printemps. Dès lors l’enfant de l’amour, l’enfant divin , le Christ qui s’incarne par amour ou l’amour qui
12 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
de philosophes inconnus ou méconnus, qu’on retrouve peu à peu dans la Divine Comédie, on s’est arrêté à quelques poèmes, à que
nd poète, dont les accents lyriques se retrouvent étrangement dans la Divine Comédie, mais qui fut également un grand philosop
es cessent de ressembler à une garde d’honneur, à une sorte d’escorte divine . Ils atteignent l’apogée de leur signification, a
mes peut offrir de plus admirable, l’art, la patience, l’ardent amour divin s’y révèlent dans chaque groupe ciselé avec une d
plus originale poésie : « La douceur et la tristesse du jour étaient divines , sur la paix de la plaine, où les ombres et les e
’une très grande ingénuité. La compréhension du dogme chrétien, de la divine fable chrétienne, est celle simplement bornée et
r l’union des contraires — réalisent le suprême équilibre, l’harmonie divine . Ils constituent pour l’occultiste de véritables
s’élance et plane, Ciel, dont j’ai contemplé la beauté diaphane ; Sol divin , que mes pieds n’ont foulé qu’une fois. Je souf
s s’ouvraient familiales, Car j’étais, pour ces cœurs, l’aède au cœur divin  ; Les repas m’attendaient, servis aux fraîches sa
l’ambition de restaurer sous la norme d’un ordre inviolable la fureur divine des lyriques primitifs. Mais il n’aurait pas été
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
et trop tôt évanouis sous la grossièreté barbare, où l’art et l’amour divin avaient pris toute la place dans le cœur des homm
trouver également la Laure de Pétrarque, et même la Béatrice du poète divin . § André Rouveyre nous montre la Luxure en sa nud
pas de les citer. Pour donner un exemple, j’indiquerai simplement la Divine Comédie, puisque Dante sort en tête de la liste l
ls ont pour vocation principale la méditation, l’ascèse et la louange divine . Leur Patriarche, qui domine de si haut les siècl
Elle l’a regardée comme « l’abîme qui s’ouvre parfois dans une plaie divine  ». Maintenant qu’elle est « grande et libre », ap
atteindre le Port. Memento Guillaume Apollinaire : L’Œuvre du divin Arétin, Bibliothèque des Curieux. — G.-A. Borgese
lle. Tout imbu, enfin, de sensualité italienne, il atteignait l’heure divine où, tirant le verrou, il retrouvait Totila, si na
non moins habiles ont de nouveau empli les théâtres parisiens de la «  divine mélodie italienne ». En même temps, on a vu quelq
çant clapote Dans un bruit faible sur l’eau. L’heure est exquise et divine Et le silence est sur nous Et la gondole dessine
ages, les ouragans sont mes essais fous, belliqueux. J’aspire l’odeur divine des poudres pyriques, à travers les buées couleur
recueil significatif de M. Paolo Buzzi. Guillaume Apollinaire : Le Divin Arétin, Bibliothèque des Curieux, Paris Quelqu
talienne. M. Guillaume Apollinaire a fait paraître son ouvrage sur le Divin Arétin, faisant suivre sa très intelligente et tr
amphlétaire qui écrivit l’immonde Sonnet où il traite d’homosexuel le Divin , ou les traîtrises de Doni n’ont pu amoindrir l’é
de I’Arétin, en nous donnant la première traduction de la Tragédie du Divin , et une traduction des Comédies plus satisfaisant
14 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
1916, p. 522-527 [524]. De haute valeur aussi est la traduction de la Divine Comédie par le Professeur Henry Johnson, qui occu
uvernements ? Ou bien une adhésion instinctive aux principes du droit divin représentés par les monarchies centrales, ainsi l
tellement importante ? Certes, un grand pape ayant foi en sa mission divine , en la force libératrice de l’idée chrétienne, qu
sance morale redoutable et bienfaisante eût pu du haut du Vatican, ce divin Sinaï de l’histoire, jouer un rôle immense. Conda
a violence, les hommes se fussent réconfortés à cette source de bonté divine . Mais le divin est ailleurs. Le christianisme his
hommes se fussent réconfortés à cette source de bonté divine. Mais le divin est ailleurs. Le christianisme historique n’a pas
k-out). Les champs de batailles ». À l’énumération de quelques choses divines succède celle de quelques vélocités : « L’héroïsm
, il s’applique à triompher de sa passion en se soumettant à la « loi divine  » du devoir ; il ne voudrait pas qu’Elena pût déc
15 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
sa pompe le souvenir même du théâtre en bois, d’Eschyle, de l’artiste divin mort enterre lointaine. La foule, avec toute la l
u hasard et de l’imprévu, malgré le « deus-ex-machina » de la volonté divine . Le sens orgiastique de la Tragédie était perdu.
la volonté démagogique envahit comme une marée rapace le destin de la divine Hellade. Rome, de son côté, ne fut pas touchée pa
de la « Lectura Dantis » sert admirablement à la vulgarisation de la Divine Comédie, le Poème National. À Florence la Société
dition de la force, de la valeur et du rêve, est sacrée comme une loi divine , comme un culte. Elles semblent apporter un sang
poétique, avec une science et une conscience assez sûres du temps du divin Poète Catholique, il évoque la vie de plaisirs du
our une reconstruction, d’un renoncement, pour une création, de notre divine aurore méditerranéenne : le Moyen-Âge ? Réalité o
capable de nous faire comprendre un des plus beaux chants de toute la Divine Comédie, c’est-à-dire de l’Évangile moral de la r
la race méditerranéenne. En résumant dans sa Biographie les éléments divins que M. Nino Tamassia a su retrouver et isoler un
16 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
pathologique, de ceux qui ont découvert, d’après certains vers de la Divine Comédie que Dante était épileptique, — et naturel
l’opinion de Renan qu’il fut après Jésus la plus pure incarnation du Divin . Un biographe très sévère ne relèverait pas une t
17 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
et sculpteurs avec égards et même comme des êtres dont l’essence est divine , ils rendent furieux des hommes comme Angelo R… S
ont pas autre chose que l’étalage de Castelfranco métamorphosé par la divine autorité de l’art. Dorsevigo hochait toujours la
sse. Il est le frère des pasteurs de Virgile, dont je lis les poésies divines . En attendant la mort, j’ai entrepris l’étude des
offrandes et leurs aumônes et respecte les envoyés de la miséricorde divine , — Oh ! quel dieu vous envoie, grands Saints… — L
nt est lisse et une collerette blanche rend plus naïve : encore cette divine physionomie. — Qu’as-tu voulu exprimer ? demandai
ère contenue. Fou, je le serai, certainement, lorsque j’offrirai à la divine lumière du soleil des nudités ternes ; quand je n
phrases insensées, dit-il. — J’échangerais ma beauté contre les dons divins de Cassandra, répliqua la courtisane. — Lorsque j
e serai vieux, riposta Barbarelli, j’apprécierai, peut-être, les dons divins . Pour ce soir, Alexandra, sois belle et n’ouvre t
au cœur ; il la regarde d’un air tranquille et en souriant. Quel air divin  ! quelle volupté !… » L’art, selon lui, ne peut r
argés de la salubrité publique firent enlever le cadavre de cet homme divin et, pour échapper à leur surveillance, je m’enfui
Depuis celui du Graal qui hanta l’imagination celtique, et depuis la Divine Comédie, on ne nous avait rien donné de pareil, c
ploie le linceul, qui est sur la poitrine de la fiévreuse, et l’image divine apparaît. La fille maintenant délivrée est devenu
qui conduit les planètes… On aperçoit dans l’éblouissement les pieds divins de la Vierge mère du Sauveur, posés sur le croiss
uls peuvent soutenir l’éclat de la Face de Dieu… les Anges du Service divin , les Trônes, les Dominations, les Seigneurs, les
s, et glorifiée immédiatement par le prince de la Mirandole et par le divin Ficin, non au milieu des suaves et graves ragiona
cette admiration tous ceux qui se sentent plus seuls, parce que cette divine femme a été enlevée ? Allons déplorer la perte de
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
u de la littérature italienne, mais qui a affirmé aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de « vie tota
19 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
endant quelques années devant le mystère dantesque. Ses livres sur la Divine Comédie firent un grand bruit dès leur apparition
sont dans les laudes et dans les chansons de la Vierge qui pleure son divin enfant. Maintenant elle accomplit le geste de pit
cèdent un lien faible, subtil comme celui qui relie au Verrocchio son divin élève Léonard. Dans son œuvre sont enfermés les g
ouvelles, en montrant les plus belles, les plus pures énergies de ses divines Romaines, dans des affabulations simples en même
ent naît et se forme la pensée. Les hommes ne peuvent ouvrir ce fruit divin et y chercher l’amande. Quand ils veulent le fair
on, d’une même commune, les uns contre les autres. À l’exemple de son divin maître, il semble n’être venu au monde que pour p
la vie de saint François d’Assise. Et cette profanation moderne de ce divin , qui résume sans nul contredit la plus pure et la
érer une autre musique, mais il n’y en a pas de plus éthérée, de plus divine , et tant que le rossignol à qui l’on peut reproch
20 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
des Nues, ainsi que le désert sans routes. Il dit encore : Ainsi, divine Italie, sous ton juste Soleil, ou dans les ténèbr
eci va nous conduire au point de vue historique en ce qui concerne la Divine Comédie, et, de là, aux quelques réserves que nou
porel. De quoi M. Gauthiez tire aussitôt cette conclusion touchant la Divine Comédie : … Prenons garde que ceci, c’est peut-ê
, c’est peut-être ce qui sauva, rendit réelle, vivante, éternelle, la Divine Comédie. Sans ce profond sentiment civil et laïqu
ans le fleuve escarpé. Et toutes poussèrent de hautes clameurs, et le divin Ulysse s’éveilla35. » D’après la configuration d
ces précieux vestiges et de projeter quelques lueurs nouvelles sur la Divine Comédie et sur la vie du Divin Poète. Memento
eter quelques lueurs nouvelles sur la Divine Comédie et sur la vie du Divin Poète. Memento [extrait] […] The Bibelot c
étrie : elles ne gagnent qu’en sublime. Qui rendrait à notre monde le divin caractère de la tête d’Alexandre ne nous rendrait
e et du beau temps ». Dédain égal à l’admiration si minutieuse que le divin aède professe à l’égard des objets sortis de la m
e des robes d’or qu’on croirait des chasubles et elle joue le rôle de divine providence sans être obligée de payer de sa perso
s un tel bonheur, un sentiment de plénitude si pur, une exaltation si divine qu’ensuite nous demeurâmes un long temps loin de
. Voici que s’évanouissent en réalités géographiques deux généalogies divines gravement enregistrées par les mythologues. Un ce
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
e Vesta, et la Résurrection du Rédempteur celle d’Hercule, précurseur divin dans la fondation de Rome. La même église de la m
22 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
s diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins  : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pou
23 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
é Éditrice Nationale vient de publier en un fort et beau volume cette divine autobiographie de Benvenuto Cellini que Goethe ad
re esprit. Il y a dans son attitude quelque chose de l’Alighieri ; du Divin Poète, il a l’altière éloquence qui flagelle et l
24 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
porté à lui attribuer une origine extra-humaine et à croire d’essence divine ou diabolique l’être qui dispose d’une telle forc
nt comprises intégralement, que les cœurs s’épuraient, que le souffle divin inspirait les âmes, que Florence allait devenir l
e crédit ébranlé de Savonarole, confirmer aux yeux de tous sa mission divine . Lui ne releva pas le défi. Tout ce qu’il avait d
25 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
es bénies de Nazareth, à suivre les traces et les péripéties du drame divin , la voyageuse put dire bien réellement : — « Je m
turale beauté crée et détruit, de seconde en seconde, mille harmonies divines . Comme elle, l’Hippolyta du Triomphe de la mort,
rise profonde. Et, bien qu’à côté de Manzoni vivait et travaillait le divin Léopardi, les belles lettres italiennes étaient p
26 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
des multitudes. Victor Hugo. L’or est comme le reflet de la puissance divine sur la Terre : c’est pourquoi plus on en possède
renez garde de ne pas rendre plus misérable encore les jours de cette divine créature. Il est capable de lui faire chèrement p
rendre plus lamentable et plus déchirante encore la destinée de votre divin modèle ! J’ai un culte pour cette femme, un culte
ment humaines30 s’ourdissent sur ce pur vraisemblable, en excluant le divin du Paganisme et le diabolique et le cabalistique,
que jusqu’alors il n’en avait écrit que de la vulgaire sur les drames divins et la céleste poésie de M. 33. » Calzabigi ne fa
27 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
causent, l’envoyé du roi, l’ami du Poussin, l’homme de goût, et le «  divin maître » qui vient de traverser les graves et bel
qui consiste dans la proportion qu’on peut dire que c’est une partie divine , puisqu’elle tient du corps d’Adam, que la variét
28 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
qu’en chaire Jean Boccace a fait le premier commentaire public de la Divine Comédie, continué aujourd’hui par les lectures qu
aire et socialiste, demande à Pie IX la condamnation du chantre de la Divine Comédie ! Échos. Rome et les Allemands Merc
tout ce que Wagner doit à Spontini et à Palestrina, elle a troublé la divine onde de ses mélodies. Elle a germanisé sa culture
rdo Begey. Le Convitto Nazionale milanais employait une édition de la Divine Comédie dont la Dédicace, imprimée en gros caract
29 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
par ses procédés spéculatifs, chrétienne déjà quant à son unique but divin , s’attestait dans les monuments les plus complets
30 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
tifs et Dante, dans la proportion de 1 à 3. Sur 6 215 adjectifs de la Divine Comédie, 17 seulement sont au superlatif. Olin
force à la beauté, le talent à la grâce et qui soit animée du souffle divin de la bonté. Cet article est d’ailleurs remarqua
s. On doit tout autant s’émerveiller de voir Rome produire des hommes divins , que de voir Dieu faire des miracles. [Il existe
our en donner la traduction entière : De Pierre qu’exigeait jadis le divin maître, Alors qu’entre ses mains il n’avait point
31 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
c’est très bien repéré, mais que cela fait aimer le beau, le pur, le divin papier blanc. G. P. Lucini : Gian Pietro da Co
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