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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
la fougue dont il était coutumier, avec toute la constance dont il se croyait capable ; il l’avait rencontrée déguisée en offic
it s’il se trouvait en relations avec Algarotti. Après l’entrevue, je crois , comme la suite de cette analyse le montrera, que
it pas écrit à son ami de Bologne depuis le mois de décembre 1760. Je crois qu’on pourrait assez facilement noter d’autres re
oltaire était malade au point de garder le lit ; au contraire, à l’en croire , son hôte lui aurait fait lui-même les honneurs d
mença assez mal pour Casanova ou, du moins, il voudrait nous le faire croire , sans doute pour justifier cette espèce de mauvai
accepte à dîner trois jours de suite aux Délices. D’ailleurs, à l’en croire , les procédés de Voltaire à son égard s’améliorai
crire pour la première fois, pour avoir certaines instructions que je crus nécessaires à la justesse de la représentation. L
les aimables et badines ; et enfin, à quelques mauvais écrits de mon cru , que je vous envoyai, vous répondîtes par le don
t du saucisson, de la mortadelle et du rossoglio de son pays. Il faut croire que Voltaire n’était pas insensible à ces polites
prudence très remarquable. Est-ce une attitude qu’il se donne ? On le croirait volontiers ; car il n’est pas tendre, en général,
patrie les vérités sévères qu’il ne s’interdit pas à lui-même. À l’en croire , Amelot de la Houssaye a écrit son livre « en vra
mi des Vénitiens » ; son histoire est une « satire calomnieuse » ; il croit qu’il lui est réservé de le réfuter et il entrepr
— Cela se peut ; mais convenez que, pour être libre, il suffit de se croire tel. — C’est ce dont je ne conviendrai pas facile
st demander : peut-il exister un peuple de philosophes 18 ? » Doit-on croire que Voltaire s’est souvenu ici de sa conversation
alancer, sous Auguste, la conception latine. L’Orient pouvait bien se croire dépendant d’un monarque (et, en fait, il en dépen
es vieux âges de Rome, dit M. Ferrero, n’était pas alors, comme l’ont cru beaucoup d’historiens, un anachronisme sentimenta
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
st effrontément falsifié. Je n’ai jamais dit cela à personne, mais je crois que vous êtes celui auquel on peut dire ce qu’auc
râce. Mon seul dessein était de me venger de Jéhovah qui, à ce que je croyais , m’avait indignement traité. Je voulais, en un mo
Dieu, et moi je perdis une de mes chances de retour au Ciel. Mais je crois , mon excellent ami, et je vous le dis, bien que v
que vous autres hommes ne prêtiez guère foi aux conseils du Démon, je crois que vous seriez encore à temps pour finir les fru
r, jusqu’à ce qu’elles donnent une fois encore leurs fruits. Alors, —  croyez -en votre vieil ami le Démon, que des serviteurs j
cœur ou à troubler mon âme. Dans les premiers temps, je ne voulus pas croire à l’impossibilité où j’étais d’aimer et je cherch
chai par tous les moyens à démentir mes premières expériences. Car je croyais à la beauté et à la grandeur de l’amour et je ne
fût-ce une seule fois, enveloppé par la flamme folle de l’amour. « Je crus que je pourrais y parvenir en agissant en toute c
ur, rendu plus intense et plus impétueux par cette longue attente. Je crus que jusqu’à ce moment il n’était pas né en moi pa
ontrer, et mon caprice naissait du désespoir de ne pas le trouver. On crut que je m’amusais, alors que j’étais triste de mes
ité, si seule au milieu de la plaine, comme une exilée (j’ai toujours cru qu’il y a des villes qui, elles aussi, sont exilé
 Je sais que tu es moi — un moi passé depuis longtemps, un moi que je croyais mort, mais que je revois ici comme je le quittai,
ents d’hésitation : « Je voudrais rester un peu avec toi. Quand tu as cru partir définitivement je suis resté ici, dans cet
moi présent méprise mon moi passé — et cependant, en ce temps-là, je croyais , plus encore qu’aujourd’hui, être l’homme supérie
3 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
dernier roman : « Monsieur Tel descendait d’une famille impérieuse… » Croyez -vous ? On est parti de là pour conclure sans appe
li Amori nous prouver maintenant que ses lois sont justes. Il faut le croire sur parole ; sa démonstration nous laisse embarra
èces justificatives que tout lecteur est en droit d’attendre. Je peux croire qu’il s’agit de personnages de roman ; je peux cr
tendre. Je peux croire qu’il s’agit de personnages de roman ; je peux croire qu’il y a là quelque événement de la vie réelle,
ire accepter ce monde naïf, douillet et surprenant, à sa manière ; je crois que les imitateurs ne pourront qu’éveiller une co
nourrie, l’étude de sa langue s’impose aux publics intellectuels. Je crois donc que l’enquête du Marzocco peut avoir un cont
aient été tentés en ce temps, mais la réussite complète en était, je crois , impossible. Un récit, si long et si détaillé qu’
s, et aussi les plus doux murmures d’amour et de tendresse ; et je ne crois pas qu’on oublie jamais la gaieté caressante, enf
s’en inquiétait et donnait l’alarme au Parlement anglais ! Enfin, je crois que je pourrais continuer de cette manière pendan
t de l’acheminer par une fausse route, et ils l’ont déjà habitué à se croire le révélateur d’un monde nouveau. Vis-à-vis de l’
mort de l’art, le triomphe du crétinisme ; et le pire, c’est qu’il y croit de tout son cœur. Ces opinions malheureuses expli
udes et d’agrément, a publié son roman, Il Vecchio (Milan, Galli). Je crois que M. Ojetti n’a jamais donné rien de plus fort
fleurs de rhétorique, tulipes vulgaires, pour repousser une loi qu’il croyait nuisible ou pour révéler des commérages d’anticha
s ne saurions assez regretter dès lors que les éditeurs n’aient point cru convenable de joindre au présent tirage quelques
nt, ils offrent un témoignage frappant de l’importance que Cavallotti croyait pouvoir donner à cette échauffourée ridicule. Au
sitive. Mes convictions, ou mieux mon scepticisme, tendent à me faire croire qu’il n’y a pas d’avenir pour l’âme, couleuvre do
uelle les siècles futurs passeront en vain. Or, M. Morasso a l’air de croire vraiment à quelque mutation radicale de la Sociét
dividu. S’il est permis d’exprimer encore mon opinion personnelle, je crois qu’il y a ici un effet de fascination ; les philo
rois qu’il y a ici un effet de fascination ; les philosophes modernes croient que la répétition d’une idée finit par lui donner
llante ; son âme est pleine d’idéal, débordante de jeunesse. J’aime à croire qu’il sera plus prudent la prochaine fois ; et ce
. Tome XXVIII, numéro 106, octobre 1898, p. 193-199 [194-196]. Je ne crois pas beaucoup au type de l’homme criminel, imaginé
sont indignes de vivre. Il y a des hommes qui ne travaillent pas ; je crois qu’il y en a peu, car ne rien faire est encore pe
moines volontairement emmurés pour acquérir le titre de saints ; qui croit au mauvais œil8 ; dort dans une posture recroquev
— Sa qualité dominante, ajoute notre narrateur, est la bonté. Nous le croirons sur parole, et l’empereur sera bien ainsi l’être
ns le même carrosse, cette fois, qui font route de compagnie. De quoi croyez -vous que ces deux gaillards causent, l’envoyé du
la vie si intense, si particulière et si nouvelle pour lui ; de quoi croyez -vous qu’ils causent à cette heure aimable de l’ac
4 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
qui ensemble ont couché dans la grotte et sont restés purs, la femme croit qu’elle renaît. Elle se sent impure, mais elle cr
s purs, la femme croit qu’elle renaît. Elle se sent impure, mais elle croit que tout en elle s’élance dans une renaissance, d
lle est sorcière, qu’elle a charmé le jeune pâtre, qu’elle lui a fait croire avoir tué son père, tandis qu’elle, elle seule, a
contemporain. D’Annunzio a presque réalisé la tragédie catholique. Je crois devoir donner une brève définition de ce qu’est p
ve des peuples de l’Italie méridionale. On peut m’objecter qu’Eschyle croyait à son fatalisme et que d’Annunzio ne croit pas à
ut m’objecter qu’Eschyle croyait à son fatalisme et que d’Annunzio ne croit pas à son mysticisme ; de cela, en effet, naît la
décrire dans sa tragédie ne sont pas des individus quelconques ; ils croient ne pas vivre dans un milieu banal, car ils sont a
eurs discours, on sent qu’il prend au sérieux ses personnages. Il les croit tous très malheureux, il s’imagine que leurs doul
Gabriele d’Annunzio a écrit la Fille de Jorio ? On serait tenté de le croire à étudier certains moments de la tragédie. La Fil
a soutane a des boutons rouges comme des baies de prunellier, mais je crois que ça ne fait rien. Combien veux-tu ? — Je ne ve
e faire tomber les vers des plaies infestées. Tous les paysans sardes croient à la puissance des berbos, qui sont de plusieurs
a cérémonie n’avait pas réussi parce qu’Antine y avait assisté sans y croire . Et Antine continua à s’ennuyer, à s’assombrir. I
un de ses habituels accès de honte qui lui empourpraient la face. Il crut que c’était de la colère ; mais, au fond, c’était
us les deux. Que t’en semble ? Sommes-nous ivres, oui ou non ? Moi je crois que oui. — Moi aussi. — Allons-nous coucher, alor
demanda tout bas : — Tu viens chercher des sous ? — Apparemment. — Je crois que cette fois Félix Nurroi n’en a pas, mais son
illes prendre du plaisir, et il néglige ses propriétés. Et puis il ne croit pas en Dieu. — Que voulez-vous ? Les messieurs so
Dieu. — Que voulez-vous ? Les messieurs sont tous comme cela ; ils ne croient à rien. Mais Elia est si jeune ! Il deviendra sér
deviendra sérieux. — Il restera longtemps ici ? — Je ne sais pas ; je crois que non. — Chère sainte Varvara, faites qu’il s’e
lors il n’y avait plus ni tristesse ni solitude ; par moments même il croyait éprouver encore la joie fébrile que lui avait don
lia, en regardant au loin. Antine rougit dans l’ombre ; un moment, il crut que son père était créancier de son maître pour d
is de la sorte pour faire enrager mon tuteur. Ce n’est pas vrai, n’en crois rien, mon cher. Je dépense parce qu’en vérité il
er par moi : juge un peu s’il va t’écouter ! Et puis, à dire vrai, je crois qu’il n’en a pas… Antine eut un léger sourire : i
ire vrai, je crois qu’il n’en a pas… Antine eut un léger sourire : il croyait , au contraire, qu’en ce moment son père possédait
d’affaire mieux que des bourgeois riches et malins. Pour ma part, je crois qu’en Sardaigne c’est vraiment à la campagne qu’o
ferai jamais, quand les yeux devraient me sortir de la tête. — Et tu crois qu’ils ne sortent pas ? — dit l’autre en se moqua
i, nous pouvons nous servir d’un livre quelconque, — et d’ailleurs je crois que des livres sacrés, tu n’en as pas ; — et ta s
s’apercevait pas que la vraie dupe était lui-même. — Comment peux-tu croire aux sorts ? — lui dit Antine. Je suis convaincu q
ennemis, — répéta le bandit à voix basse. Lui était de bonne foi, et croyait accomplir œuvre de justice en faisant frapper par
é pour les fêtes prochaines. Le bandit se releva, un peu surpris : il croyait qu’en touchant le livre on évoquait aussi les pui
ra. Laissez-moi partir tranquille. — Comment, mon petit renard, tu ne crois pas que la chose ait réussi ? C’est vrai pourtant
annonce en outre l’arrivée prochaine à Nuoro de ce M. Elia. J’ai donc cru , monsieur le curé, qu’il importait d’en informer
o Félix. Il avait parfaitement compris, mais ne voulait pas encore en croire ses oreilles. L’autre relut posément, traduisit m
êté comme vous êtes dans votre idée, vous ne m’auriez pas compris. Ne croyez pas que j’aille courir le monde. Je vais étudier,
loi me soumet encore à vous. Faites donc ce qui vous semble bon ; je crois que vous ne me contrarierez pas : mais quand même
e vocation. Pardonnez-moi donc, cher père, saluez Minnai pour moi, et croyez toujours à l’affection et au respect de votre mal
tout en une fois, concentrant sa force dans la seule haine. Zio Félix croyait que le démon, toujours vaincu par lui, le dominai
l a dans sa poche un couteau long comme ça. Méfie-toi, mon petit lis, crois -en Zio Pera. Elia le laissa dire. Un sourire vagu
ine de la Prédication de Vittore Carpaccio et où M. Bernhard Berenson croit reconnaître le faire de Catena. Les attributions
juste, écrit celui-ci, l’attribution de Morelli, d’abord parce que je crois des peintres secondaires incapables, non pas d’ex
e été faite par le Zorzo pour un certain Vittorio Becharo, qui est je crois de meilleur dessin et mieux finie que celle de Co
serait. Phyllis rappelle Phèdre, et Démophon le Titus de Bérénice. Je crois bien que si Racine avait traité le sujet de la tr
teur. » Ainsi sera rénovée la tragédie en vers. Donc, je suis fondé à croire que de beaux et glorieux jours sont encore réserv
e dans le sens que Stirner et Nietzsche ont préconisé ensuite, car il crut à la mission volontairement sociale du penseur et
ne faisait donc que reprendre une ancienne tradition. Cependant je ne crois pas que ce soient les latins ni les poètes de la
ter que l’Université aurait été incapable de faire un Lamartine41. Je crois qu’il se regardait lui-même quand il s’exprimait
our l’Italie, derrière le cardinal du Bellay, son cousin, n’allez pas croire que c’était le pays qui l’attirait. Certes il éta
rvice du cardinal, l’emploi de ses facultés actives, car lui aussi se croyait l’étoffe d’un homme d’action. Le rôle d’intendant
pure volonté déterministe dans l’étude de l’œuvre littéraire, et, je crois que, pour que l’œuvre d’art soit vitale et viable
LVIII, numéro 202, 15 novembre 1905, p. 267-271 [267-269]. Si l’on en croit certaines déclarations parfois éloquentes ou plus
; elles forment toute la philosophie d’une multitude d’esprits qui se croient ou que l’on dit éclairés ; elles viennent même pa
ures. — En vérité, prêche le P. Bedaine, l’Estomac humain n’a jamais cru que sa faim présente fût normale. Il a toujours c
l’opinion. Pendant toute cette période, les Français et les Italiens crurent avoir des griefs réciproques, et nourrirent une a
mmes d’État ne s’en montrèrent que plus acharnés, et il est permis de croire que plus d’une fois ils ont pensé à l’expédient c
cer, ou de faire lancer, un roman : Il Santo (le Saint), qui aura, je crois , très prochainement l’heur de paraître dans le so
ces gens-là me donnent une furieuse envie d’apprendre leur langue. Je crois la poésie anglaise supérieure à la française et à
u : « Je t’ai parlé de mes Méditations poétiques, je t’en ai même, je crois , récité à temps quelques vers. Comme ces vers-là
autrefois de traduire en vers avec l’aide de son maître de langue, je crois bien que personne ne s’en serait aperçu. 21. P
le… Cela aura 5 ou 600 vers. C’est coupé par couplets comme Byron. Je crois qu’il n’y a pas moyen de soutenir l’épique autrem
5 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
sor se trouve un dessin si énigmatique qu’il n’a pas été commenté, je crois . À gauche, un aigle se dresse sur la boule du mon
ême sujet familial, qu’il traite d’une main délicate, mais faible. Je crois qu’il n’osera jamais, en aucun sens ; poli et ten
eunes, l’admirateur le plus têtu de tout ce qu’on imprime à Paris. Je crois que M. Félicien Champsaur a dédié à M. Lucio d’Am
Que nos excellents voisins me le pardonnent, mais j’ai grand peine à croire à la sincérité des compositeurs véristes italiens
t le parmesan. C’est tout à fait délicieux. On jurerait presque qu’il croit que c’est arrivé. Et, au fond, qui sait ? La blag
hargé d’incarner le personnage sympathique du drame, le noble ténor a cru devoir adopter, en se grimant, le masque de défun
à l’arithmétique, mi-napolitaine, puisque c’est au pied du Vésuve, je crois bien, que les légendes s’accordent à placer la vi
dans l’œuvre de Dante. Elles y sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit . Dante n’aima pas que Béatrice. Je ne parle pas d
t avoir réussi, quand ils ont changé de collier. À quoi bon ? Il faut croire , puisqu’il faut vivre, et il faut persécuter ses
prend, puisque les deux sectes ont les mêmes principes et qu’elles se croient pareillement en possession de ce talisman chiméri
te et avec dédain. Les dialogues contiennent le pour et le contre. Il croyait au système de Copernic et ses calculs en avaient
cu de la vitalité de cette rénovation de l’art décoratif actuel qu’il croit que la meilleure propagande en sa faveur est de l
s les styles et de toutes les sources d’inspiration ; les autres, qui croient que chaque peuple a ses nourritures esthétiques s
enthousiasmes irréfléchis : « Qu’ils se servent, dit-il, quand ils le croiront convenable, des antiques modèles nationaux et des
t plus rien. Le voyage à Paris est révoqué en doute. Gaston Paris n’y croyait pas.  » Ainsi la figure du Dante s’éloigne vers l
tableau, mais d’une miniature, ou mieux encore d’une aquarelle et je crois que M. Butti, en lui donnant celle valeur, pourra
t de cette comtesse céleste un baiser sur le front. Je peux galamment croire Sfinge sur parole, mais si j’osais mettre la gala
du manuscrit de Casanova par une main étrangère ; tout nous incline à croire que l’auteur lui-même les supprima, dans l’intent
ue je veux manger trempés dans du vin pour me fortifier l’estomac. Je crois qu’on en trouve de tous faits chez Roman. » D’ord
t la confiance tête à tête. J’ai eu il est vrai de la difficulté à le croire , mais comment faire ? Ou il faut le croire ou le
vrai de la difficulté à le croire, mais comment faire ? Ou il faut le croire ou le supposer capable de dire un mensonge qui ne
t le beau, dit M. de S. P.4, mais la définition est trop courte, s’il croit avoir tout dit. Voici la mienne. Souvenons-nous q
moi. » Dans une lettre envoyée de Paris en 1759, elle écrit : « Ne me croyez jamais que lorsque je vous dis que je vous aime e
nt rien que nous n’ayons déjà pu connaître, si nous avions simplement cru Casanova sur parole. Mais, il n’est pas toujours
lement cru Casanova sur parole. Mais, il n’est pas toujours facile de croire les gens sur parole, quand ils écrivent sur eux-m
dre Casanova tel qu’il se représente. Un a particulièrement refusé de croire qu’il disait la vérité, quand il nous raconte ses
se détacher enfin, brutal et toujours pétrifié, sur un ciel d’un bleu cru , opaque, terne et criard, exaspérant et invraisem
èque de Dresde, et dont il n’existe que cet unique exemplaire. « J’ai cru devoir ne pas laisser tomber dans l’oubli cette é
us grands de notre époque, l’un des rares qui ne se bornèrent point à croire que tout l’art consistât à exercer à la perfectio
me a-t-il visé la vente. Mais il est plus grave de constater qu’il se croit sûr de lui ; il est beaucoup moins attentif et ap
’art contemporain, de sentiments religieux, que nous sommes tentés de croire qu’il s’est agi à peu près chaque fois de répétit
6 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
école, d’aucune chapelle ou sacristie musicales ! L’événement est, je crois , exceptionnel. Sans doute certains défauts de La
du haut d’un rocher, le Dieu Momus la regardait à la dérobée. Si j’en crois le pastel de La Tour, le tableau de Lancret et su
pis continu dont les aiguilles tombées des pins couvraient le sol. Il crut entendre un léger murmure de source, il se pencha
te ineffaçable une jeune âme voluptueuse. — Vous vous jouez de moi. —  Croyez -en le vieux coquard que je suis. Je conserve enco
tels adultères, il m’en raconta l’histoire avec les vers de Dante. Je crois même que, enthousiasmé par cette divine musique,
ibrante de désir sexuel et de perversions amoureuses. Au demeurant je crois que les mérites et les défauts n’ont pesé que bie
s de la feuille de figuier, par laquelle les jeunes filles innocentes croient que l’homme appartient au royaume végétal. Et que
a Città Morta et Francesca da Rimini ont été montées richement, et je crois que d’Annunzio trouve dans ces soins un délasseme
que cette œuvre remonte à il y a plusieurs années, car je me refuse à croire que Fogazzaro aurait encore aujourd’hui celle vis
ges analogues (!). De plus en plus dégoûté des individus, je penche à croire que nous sommes des automates. Nos élans les plus
reuses, souvent charmantes, jamais tragiques ; l’auteur ne semble pas croire à la tragédie, quoiqu’il soit ami de M. d’Annunzi
e, qui finit avec la mort d’un des coupables. De belles pages : je ne croyais pas Mme Jolanda capable d’arriver si haut. M. Alf
river si haut. M. Alfredo Oriani, avec son Olocausto, révèle qu’il se croit encore en 1881, lorsqu’on faisait du vérisme pour
lois administratives chez les Chinois, la poudre sans fumée, etc. Je crois que les lecteurs de cette revue seront proposés a
ue jour, à mon tour, cette « question », fort intéressante, et que je crois posséder quelque peu. Je n’apporterai, certes ! d
dans le mesme embarras si vous ne me secourés promtement. » Il faut croire que Jules Hardouin-Mansart fit la sourde oreille 
e que l’on dit si embrouillées en cette cour toutte allemande, que je crois (autant que Monseigneur le jugera à propos) que S
lemans disent qu’ils veulent establir leurs droits en ce païs ; et je crois qu’il suffiroit d’avoir un magazin et un gardien
vres que vous avez tirée sur le sieur Marignier, premier commis. » Je crois pas qu’il soit nécessaire de vous recommander de
ar lui qu’alors qu’il s’interpose entre eux et nous massivement, nous croyons les pénétrer grâce à lui. Cette présentation sens
ne nature morte. Ils ne prennent pas parti, ils composent à peine, on croirait qu’ils se gardent d’intervenir. Cependant ils pen
ie, un reflet de Dieu et non pas une dépendance de l’homme. Ils ne se croient point, il leur serait impossible de se croire le
de l’homme. Ils ne se croient point, il leur serait impossible de se croire le droit de déformer les êtres et les choses pour
7 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
de Benvenuto Cellini à propos de Léonard est toujours vrai : « Je ne crois pas que plus grand homme vint jamais au monde. »
le papier tant de merveilles d’évocation artistique. Tout le monde le crut perdu pour l’art. Pendant deux ans et plus, en ef
onduisent à la vérité : la foi, la raison et l’expérience. L’humanité crut avant de raisonner, et raisonna avant d’expérimen
ien l’homme civilisé, le haut dignitaire sceptique et désabusé qui ne croit plus aux affirmations de la foi et qui ignore cel
ue j’aie bien démontré la nature de l’homme et ses facultés (7). » Il croit en Dieu et il donne les raisons de sa croyance. «
le zèle du Seigneur dévore deviennent dévorants. Christophe Colomb a cru apporter la Vérité aux Indiens et les héros de la
ux que produit son corps nu sous l’eau de la Grotte d’Azur. § Nous ne croyons pas nous souvenir, il est vrai, que Nietzsche ait
ource en nous-même ; Léonard, le plus bel homme de son temps, pouvait croire que l’âme forme le corps. Cette idée provient d’u
ar malignité, lu ne détruiras sa belle vie. Car c’est de mauvais gré, crois -le, que l’âme quitte le corps et, crois-le aussi,
ie. Car c’est de mauvais gré, crois-le, que l’âme quitte le corps et, crois -le aussi, sa plainte et sa douleur, en le quittan
veut, si quelqu’un est vertueux, qu’on lui fasse honneur, mais il ne croit , pas plus que Shakespeare, à l’égalité des âmes e
t, ce descripteur du déluge. Nul ne fut plus idéaliste : seulement il crut que les meilleures fondations sont celles qui s’e
s humains (347). Si la Nigromantie était telle que les bas esprits la croient , rien au monde ne l’égalerait en importance : et
hysique, Cosme l’Ancien, Laurent le Magnifique et Pic de la Mirandole croient aux horoscopes. L’Arétin nous apprend que les cou
en qualité de rabbins. Chose confondante, il se trouva des naïfs pour croire que le signe de Salomon était plus puissant que c
re en mineur qui atteint des résonances musicales. Il ne faudrait pas croire qu’il dédaignât son art ; il en a écrit l’apologi
eux-mêmes le reflet divin : ne les jugeons pas, mais gardons-nous de croire que leur exemple nous oblige. Ainsi furent les sa
ent muable. Je pense, avec Pythagore, que l’homme, à l’état accompli, croit avec la religion, raisonne avec la logique et con
êmes de l’espèce et il est scientifique de dire que ce que les hommes crurent , tous et toujours, est vrai, comme l’instinct des
in, qui est le suprême accomplissement de l’idée religieuse. Ceux qui croiront , désormais croiront cela : et la Révélation ne pe
me accomplissement de l’idée religieuse. Ceux qui croiront, désormais croiront cela : et la Révélation ne peut donner davantage.
fait pour nous un pacte avec l’éternel, il a renouvelé les motifs de croire , il a rendu à l’esprit humain sa liberté qu’oppre
jourd’hui qu’il y a cinquante ans, alors que Paul Lacroix, sceptique, croyait pouvoir attribuer à Stendhal la paternité de ces
que fut écrite l’étude de M. Émile Gebhart sur Botticelli. On a donc cru bon de la détacher et d’en faire une réimpression
porte quelle autre époque très civilisée de l’humanité ; mais quant à croire qu’on écrit la véritable histoire en inventoriant
ompe-l’œil ne semblent plus d’un goût aussi mauvais qu’on le pourrait croire  ». — Il est vrai que la polychromie fut abondamme
de Victor Hugo, ce qui prouve au moins qu’il y a encore des gens qui croient au définitif. C’est une maladie tenace. Cela indi
cette mollesse orientale où s’endort la ville des doges que nous les croyons quand ils disent que tout s’y effrite et meurt. T
ertitude. Quant à la Madone à l’œillet, les catalogues continuent, je crois , à l’inscrire au nombre des œuvres si rares de Lé
Léonard à l’atelier de Verrocchio fut plus grande qu’on n’a voulu le croire . Vasari raconte que Verrocchio dessina « quelques
re du maître. Le goût de Verrocchio ! Il s’amusait bien de ceux qui y croyaient  ! Ce n’est pas à un tel initiateur, avec son sty
etrouve pas même le nom et qu’on appelle Amico di Sandro, parce qu’on croit qu’il fut l’ami de S. Botticelli. Longtemps encor
s un portrait de lui gravé dans les vieilles éditions de Vasari et on croit le reconnaître dans un portrait d’homme de Lorenz
que celle de Macrino, se rapproche de celle de Gerolamo Giovenone. Ou croit que Martino Spanzotti fut son premier maître, et
e, puisque son livre Cœur, traduit même en japonais, a atteint, et je crois dépassé, le 300e mille de l’édition italienne. Co
e-Gabriel Rossetti. Ils dataient de l’adolescence du poète. M. Benson croit en pouvoir fixer la composition en 1846. Rossetti
le livre d’un curieux ; un volume de réflexions sincères et que l’on croirait presque parlées — dénotant une connaissance intim
ndividuelle ébranlée, qui le pousse à détester David, afin de pouvoir croire encore à sa propre jeunesse et à sa puissance enc
vid, la femme, a été doublé pour M. Poizat. Le jeune « adaptateur » a cru devoir ajouter à la pièce une autre femme, Abigaï
o sola : io David voglio Incontrare, o la morte22. M. Poizat, lui, a cru plus opportun de faire dire ici à Michol quelques
Nééra, une des plus célèbres romancières de l’étranger. Nééra, que je crois avoir été le premier à présenter au public frança
des plaisirs, de l’étude ou de n’importe quelle compensation. » Et je crois qu’aucune femme, ayant l’âme un peu bien située,
illeurs sur le fellator, ni même sur la fellatrix, plus sûre, d’où je crois bien l’explication des progrès de l’antiphysisme.
e l’Assistance publique. Pour la magistrature c’est plus délicat ; je crois pourtant que certaines femmes d’un sang rassis si
dans la pratique je pivote avec la sage, avec l’excellente Nééra. Je crois qu’une créature, quel que soit son sexe, qui ne v
ant à M. d’Annunzio artiste, puisqu’il a été capable de découvrir, je crois , et de révéler, un jeune musicien sur lequel la m
en son mode propre. » En voici deux autres qui n’ont pas été relevés, croyons -nous : « Si l’homme a en lui un lac de sang où cr
poumon pour sa respiration, le corps de la terre a sa mer océane qui croit et décroît toutes les six heures pour sa respirat
parlant de la cigogne : « Buvant de l’eau salée, elle se guérit. » Ne croirait -on pas voir là comme quelque prescience de « l’ea
n philosophe dégagé des préjugés, non en savant. Il pouvait dire : Je crois que… Il ne pouvait dire : Je le sais. Il n’en sav
Morselli affirme l’authenticité des phénomènes médianimiques, mais ne croit pas à la théorie spirite, qu’il discute à fond du
, il l’a incarné dans un type féminin : il a fait un roman, et l’on a cru à une autobiographie. Tous les écrivains du xive
tageait entre les deux poètes ». Brantôme, incrédule, écrivait : « Je crois qu’il n’a jamais eu tant de faveurs de cette gran
décorations florentines. Car, en dépit du silence des textes, on peut croire , ou plutôt on doit croire qu’il connut Florence,
ar, en dépit du silence des textes, on peut croire, ou plutôt on doit croire qu’il connut Florence, les fresques de S. Maria N
o Paolieri. La revue de M. Marinetti nous avait donné la première, je crois , quelques strophes de cet artiste singulier, qui
a par Aristote, et la Renaissance par Platon. Malgré que le Stagirite croit la matière incréée, il tint la place d’un père de
main faut-il traiter pour en extraire un atome, à l’état radiant ? On croit communément que les théologiens primitifs dédaign
ense point qu’il soit possible de mieux faire en cet argument-là ; je crois que nul ne l’a égalé. » Le penseur des Essais ne
 La postérité se félicite de comprendre ce que auparavant l’antiquité croyait , sans en avoir l’intelligence. » Pour saint Thoma
concevez des notions fantastiques, comme l’impeccabilité de l’âme qui croit . L’égalité, sous n’importe quelle forme, contredi
épée des seigneurs, ni à l’écho de la canaille, comme Luther. Tel qui croit apporter une révolution spirituelle dans son cerv
met déjà en contradiction avec la culture si avancée de l’époque. Il croit à l’identité de la civilisation et de la sainteté
, p. 253-273 [253-257, 262, 266-273]. Nue, la vérité, comme le soleil cru , devient invincible puisqu’elle aveugle. Vêtue d’
non un épris de la perfection. […] Les protestants ont tâché de faire croire que la Bible n’avait pas été traduite en langue v
êtes du Saxon ? Les races lentes, lourdes et froides du Nord, qui ont cru s’émanciper du génie latin et reconquérir leur au
nesque, peut-être à l’insu des croisés eux-mêmes. Combien de réformés crurent travailler au règne de la vérité, alors qu’ils sa
me, ou l’a défini autrement. Mais il l’a merveilleusement compris. Je crois que Venise ne peut pas répandre sur un esprit gig
, les fautes et les crimes de la terre italienne, et il n’est pas, je crois , de plus rare plaisir que de parcourir, en dehors
plus profondes que celles qu’on avait communément imaginées et qu’on croyait voir surtout dans l’arbitraire du despotisme. Si,
tifier ; si bien que, à mesure qu’Auguste vieillissait, tout le monde croyait que l’Empire allait à sa ruine. Et justement, cet
vec son Enfant de Volupté, comme un incomparable pédagogue. Il a fait croire à des centaines de petits jeunes gens que les grâ
8 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ndommagée le moins du monde. » Objection. — Ce fait est difficile à croire si l’on réfléchit que son esponton était du fer f
e à propos du diamètre de ce trou rond, dix pouces. Une reine (je n’y crois pas), ignorante de l’industrie des farines, conse
t par un hasard quelconque complètement isolé, serait réduit à manger crus les deux œufs que sa cuisinière lui apporte chaqu
s gens-là, on peut conter toutes les bourdes, ils ne savent pas — ils croient . Mais tout homme qui a tenu un outil, qui s’est c
de toutes les classes. « Ceux qui savaient que j’avais ces livres me croyaient un grand magicien, et je n’en étais pas fâché. ».
et terre ; détails contés merveilleusement, mais aussi impossibles à croire que ceux que nous avons critiqués. Quoi qu’il en
re crevé de mon couteau, le son par terre couvert de sa peau flasque, croyez -vous que je ne sois pas aussi chagrin que vous ?
ns tel cas, ne dit pas la vérité, et alors, si nous ne voulons pas le croire dans un endroit, pourquoi voudrions-nous le croir
ne voulons pas le croire dans un endroit, pourquoi voudrions-nous le croire dans un autre ; ou bien il dit la vérité, et alor
e ses compatriotes, au point que Foscolo, à l’apparition des Mémoires croyait que non seulement c’était un roman, mais que l’au
ble tirer de son inspection du Palais Ducal des arguments qui le font croire à la vérité du récit de l’auteur, les objections
ant surpris en flagrant délit de mensonge, sur un point, ne veut plus croire à aucune de ses assertions. Casanova est, non seu
ux de l’Aventin furent, vers 456, distribués au peuple. Mommsen avait cru qu’il s’agissait simplement ici de la plèbe romai
ythéistes qui multiplient les autels de leurs dévotions. Mais on peut croire qu’il fut sincère dans ses oraisons et qu’il s’of
ls sont, eux, si mesquins dans leurs mœurs de petits boutiquiers, qui croient avoir fait un bon coup quand ils ont extorqué que
trop souvent aussi. Beaucoup d’Italiens sont portés instinctivement à croire que leur pays reconquerra son prestige, et son in
l point contre les Murri qu’il s’efforça par tous les moyens de faire croire que le professeur était complice du crime, et qu’
rt des gens qui avaient conscience de l’injustice que l’on commettait crurent prudent de se taire. Enfin il fallut qu’un étrang
de les voir complètement exempts de cet emballement que l’on pourrait croire réel à ne considérer que certaines manifestations
vie, dans les usages et même dans la langue : tout vrai bourgeois se croit supérieur par définition aux travailleurs manuels
ais athées. La religiosité se dilue et se laïcise de plus en plus. Je crois qu’au xviiie et même au xviie  siècle il y avait
y avait bien plus de vrais athées qu’aujourd’hui. Je n’aurais jamais cru qu’il y eût tant de gens religieux. Mais la fréqu
du fleuve avant l’inondation de 1557, n’était nullement, comme on le croyait , le cours suivi par le Tibre à l’époque romaine.
force de gloire et d’éloignement : Dante et la Florence médiévale. Je crois , qu’on peut dire qu’il y a là, perçues dans ce qu
ue des impressions, des sentiments, du vrai devenir psychologique. Je crois , — à vrai dire j’en suis sûr, — que c’est tout à
hérésies dont la virulence anticatholique apparaît là pleinement. Je crois toutefois qu’il ne faut pas attacher au francisca
un Jubilé », conclut M. Gauthiez. C’est qu’ici il faut distinguer, je crois  ; voir que la haine de Dante pour Boniface VIII é
réels, eux, de la langue officielle de l’école, du latin, étaient, je crois , distincts de la théologie. L’emploi de celle-ci
VI, numéro 355, 1er avril 1912, p. 648-651. Quelques conteurs Je crois que la tradition des conteurs est encore, parmi l
re et les tendances des générations d’écrivains. Je l’ai remarqué, je crois , déjà ici même : l’Italien raconte avec un partic
ent Boccace, vénèrent Manzoni, et se rapprochent de M. Verga, Et l’on croit assister, depuis peu de temps, à toute une nouvel
d’une aussi surprenante façon : 12 % jadis, 16 % aujourd’hui, si j’en crois vos statistiques ? En revanche, votre population
, le Mazarino de chez nous, celui du Roussillon et de la Cerdagne, je crois  ; Napoléon à la coupole des Invalides, le Napoléo
s éditeurs de Leipsick, au lieu de donner le texte même du manuscrit, crurent devoir le faire retoucher par le professeur Lafor
n un mauvais état immanquable. Une révolution était nécessaire, je le crois , mais il ne la fallait pas sanglante ; il la fall
st aimé ! il pénètre à la nuit, et au lieu de l’heure du berger qu’il croyait sonnée, la belle, tirant un rideau, le met en fac
rnes qui seraient vite franchies en France ? Nous serions tenté de le croire , puisque le récit, quoique absurde, est, quant au
rcelone. Comme le comte de Ricla m’avait tenu ce propos en public, je crus pouvoir le rendre à Peralada le jour même, à tabl
avait chaque fois reçu ordre de la Cour de retourner en Catalogne. Je crus devoir suivre l’avis indirect du capitaine généra
l’a-t-il été par l’autorité d’un jaloux puissant ? Pourquoi ne pas le croire  ? Les hommes dont il cite les noms y vivaient cer
se (1893). L’élection du cardinal Sarto à la tiare fut moins qu’on ne croit le contrecoup de l’exclusive de l’Autriche en ce
e flûte où ses doigts et son souffle cherchent un chant de joie. On a cru bien à tort établir dans l’esprit de ce chantre é
l’année 1797. — Qu’on ne cherche pas. Le mystificateur qui a su faire croire à son évasion des Plombs, telle qu’il raconte, av
l’Intermédiaire qui cherchent la petite bête. Or, la petite bête, je crois l’avoir trouvée en épluchant avec soin cette anné
avons voulu essayer de prouver à M. Fiorentino que la paille qu’il a cru découvrir dans nos yeux n’est pas aussi grosse qu
rir dans nos yeux n’est pas aussi grosse qu’il tente de nous le faire croire . Peut-être la poutre de M. Jacques Mesnil n’est-e
ectives ; au moins M. Giuseppe Fiorentino ou « Joseph Florentin » (je crois pouvoir traduire ce nom ou plutôt ce titre), s’il
e quatre années, et non pas seulement à Bologne, comme feignent de le croire mes contradicteurs, mais en d’autres endroits, en
is le héros ? Ayant longé à l’aller la rive africaine, n’est-il pas à croire qu’il prendra au retour par les côtes d’Europe ?
x pour l’aller se sont superposés l’un à l’autre, nous voici amenés à croire que ceux du retour se superposent encore, et à no
en, à quatre lieues de Naples dans le couchant. 7° Or à qui fera-t-on croire que des Phéniciens, assez forts pour deviner l’av
, l’éternelle splendeur de ces horizons ? Cette vieille cité que nous croyions pleine de vie encore, n’est-ce pas pour nous rapp
cette page, de l’Odyssée, tout poète ayant le souci de son art s’est cru obligé, pour offrir une tempête bien conditionnée
s’est essayé en deux genres qui demeurent moins opposés qu’on veut le croire  : le genre psychologique individuel et le genre p
nné du tout la « révélation » qu’on était en droit d’escompter. Je ne crois pas que ce soit aussi parce que toute l’esthétiqu
ce Italienne et que le titre Marthe et Marie est purement symbolique. Croyez , etc… Quelques jours plus tard, le Figaro publia
sumant une lettre de M. d’Annunzio où celui-ci désavouait M. Manzoni. Croyez , mon cher ami, à mes meilleurs sentiments, ÉDOUAR
ille campagne. » Réflexion par laquelle le bel esprit que fut Brosses croyait évidemment incliner au paradoxe, et que l’on situ
rain, Schopenhauer et Leopardi. Leur malheur, cependant, s’il faut en croire l’opinion publique, n’est pas grand. On s’accorde
ieux, dans l’enflure, car lorsqu’on ne travaille que pour l’effet, on croit ne pouvoir jamais le rendre assez sensible55.
rts de l’homme, étend ses bras bien avant dans la mer56. On pourrait croire , en entendant s’écrier : « Quelle quantité de lac
traducteur assez libre ». Ce reproche me serait plus sensible, si je croyais le mériter. Mais au contraire mes traductions des
ments et coupures ont été faits par l’auteur lui-même. Au surplus, je crois que, si l’on mettait bout à bout toutes les coupu
2]. Malgré les déclamations enthousiastes de M. Ernest Lémonon, je ne crois pas que Naples, même en réunissant Naples et son
ées. L’arrivée dans le golfe de Naples reste un enchantement. Mais je crois qu’il faudrait surtout séjourner dans la région,
les termes qu’il emploie, un Italien qui écrit en français. Inutile, croyons -nous, d’insister. § Escalade du toit du Palais D
t une foule de produits chimiques destinés à enrichir l’industrie. Je crois fermement que le propre de l’homme de génie est d
ngues tortures — on l’achève dans les cachots de l’Inquisition. Je ne crois pas que, malgré tous ses efforts, le Dr Marc Have
Aussi ai-je préféré ne pas répondre spécialement à la lettre qu’il a cru devoir envoyer au Mercure à la suite des quelques
voulu imiter celui-ci. On a parlé de cela, en Italie, mais à tort, je crois . Arcachon, où le livre a été écrit, est loin de F
et noble, nous rassurent : « Que le lecteur ou l’aimable lectrice ne croie pas que je prétende faire ce à quoi je n’ai jamai
Saint François d’Assise et de ses Pèlerinages franciscains, et je ne crois pas qu’aucune œuvre scandinave ait jamais atteint
jet de son désir, et en même temps il redoute de s’engager. Il désire croire , et n’en a pas encore la volonté. Car la croyance
c’est une belle chose que la chance ! Je sais bien qu’il n’y faut pas croire et que mieux vaut, en bonne discipline, soit une
inée. Avec l’harmonieux Requiem à la mémoire de Manzoni (1874), Verdi croyait sans doute avoir terminé son œuvre et mérité le d
du « Maestro ». La « mauvaise musique » de Verdi, c’est du génie tout cru , et peut-être est-ce là qu’il a rencontré ses ins
niverselle. Elle peut porter sans aucun ridicule des robes d’or qu’on croirait des chasubles et elle joue le rôle de divine prov
il a tellement peur des hommes, du mal qu’on peut lui faire et qu’il croit inévitable, qu’il les évite et les cherche à la f
té du peuple, et qui ne regagna Rome que pour mourir. — Pour ceux qui croient à la justice immanente, le sort de Philippe le Be
mur était ouvert. Je distinguai une glace au fond de la pièce, et je crus voir s’y refléter une forme de femme ; mais sans
appliquai ces volets intérieurs, de façon que, du dehors, on tes pût croire tout à fait clos. Mais j’avais ménagé un léger en
habitée ? Peut-être j’avais eu la berlue, l’autre jour, quand j’avais cru distinguer une forme de femme reflétée dans la gl
illais aux Survivances. Je la cherchais dans la rue ; quelquefois, je croyais la voir, je m’élançais, mais ce n’était pas elle,
atin que je l’observais arrosant son petit pot de plantes grasses, je crus saisir, au moment où elle relevait la tête, un ra
y avais eu trop de plaisir pour y renoncer. Il fallait donc lui faire croire que je n’étais chez moi que le matin et que je re
ouvrit mon papier ; elle me regarda avec stupeur, évidemment elle me croyait devenu subitement fou. Je lui fis de la tête des
is passé une heure aussi terrible. En recevant mon billet, elle avait cru que j’étais devenu fou ; elle ne pouvait imaginer
cachai rien. Je lui dis comment, en voyant sa fenêtre fermée, j’avais cru qu’elle se défiait de mon indiscrétion. Ce n’étai
rché à la rencontrer ; et la joie que j’éprouvais, chaque fois que je croyais avoir acquis une preuve que je ne lui étais pas i
. Si sa fenêtre n’avait pas été d’abord fermée, et que je n’eusse pas cru devoir prendre toutes ces précautions, peut-être
nt si parfaitement que nous ne formions plus qu’un être, et nous nous croyions arrivés ensemble dans le ciel, au milieu des ange
ça à la supplier à haute voix à travers des sanglots. À ce moment, je crus entendre dans le lointain les notes traînantes d’
uelle des officiels, des officieux, et des adversaires faibles. Je ne crois pas que l’on puisse sérieusement attaquer la puis
uzzi, que Luciano Folgore, que Cavacchioli, que Palazzeschi. Et je ne crois pas qu’il faille demander aux bons critiques qui
cile succès a égaré — une discussion sur les poètes futuristes. Je ne crois pas non plus que ceux-ci s’en soucient. L’élan qu
ma trouvaille, en 1894, je n’avais encore lu que l’édition Rozez, et croyais avoir découvert le nom de la sage-femme. Or, le t
9 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
, j’ai trois procès en vue, et la pépinière se remplit toujours. Vous croirez que je suis anarchiste, ou socialiste du moins. A
eloppée et nuageuse, de manière qu’il fatigue plus qu’il ne plaît. Je crois que son défaut c’est la recherche à outrance de l
est la contribution que tout bon israélite (M. Lombroso l’est) s’est cru obligé de donner à la littérature sur l’Affaire.
en me réservant donc d’en parler la prochaine fois, après lecture, je crois pouvoir exposer, ici, pour le moment, quelqu’une
le sur l’Art) ; partout enfin, s’il y a partout des esprits (et je le crois ) capables de se passionner pour une question où r
rrégulier, destiné à ne récréer qu’une élite ? Deux arts : M. Pica le croit et aussi M. de Roberto ; plus patients que Tolsto
opinion me semblent identiques au fond, c’est-à-dire fausses, car je crois que l’art est, par essence, absolument inintellig
me de choisir entre les deux toiles un homme sans éducation : si vous croyez , comme Tolstoï, à l’infaillibilité artistique du
dant bien des années des lecteurs pourtant attentifs et curieux ; ils crurent que Verlaine était vraiment pareil à quelque Affr
s » et il les vendait quasiment au poids de l’or, — et des Américains croyaient acheter des cartes transparentes d’art ! La mort
oûter pleinement. C’était l’illusion de cet homme trop intelligent de croire que les hommes étaient à la hauteur de son oreill
nale ; les idées ordinaires retrouvent par lui une fraîcheur qu’on ne croyait plus possible ; il renouvelle tout ce qu’il touch
ne nous reste aucun portrait de sa jeunesse ; mais tout nous porte à croire que jusqu’à cette époque avait rayonné autour de
ses rêves ; s’il n’y avait pas de témoignage historique précis, nous croirions que c’était là sa dame idéale, personnifiée enfin
coup d’ongle, il fait éclater le vernis de vertu dont ces gros naïfs croient nous éblouir, et il constate : il n’y a qu’un péc
proportions singulières. Depuis trente ans, d’ailleurs, l’Amérique ne croit que par l’immigration ; l’Anglo-Saxon de la Nouve
ait concédé à son amoureux une des bonnes paroles qu’il lui mendiait, croit -on que la chose se serait longtemps maintenue dan
ce. Aussi est-il porté à lui attribuer une origine extra-humaine et à croire d’essence divine ou diabolique l’être qui dispose
aux abstractions, une imagination visionnaire et hallucinante6. Il ne croyait guère à Dieu, mais il croyait à l’influence d’une
ion visionnaire et hallucinante6. Il ne croyait guère à Dieu, mais il croyait à l’influence d’une foule de puissances occultes
nce d’une foule de puissances occultes sur la destinée des hommes. Il croyait à l’astrologie, à la géomancie, à la chiromancie,
pas deviné ce qui se passait en réalité dans l’esprit populaire : il crut que ses idées étaient comprises intégralement, qu
n ne saurait l’affirmer d’une manière absolue. Mais on est porté à le croire , tant leur habileté fut grande, tant leur coup fu
insi, tant il en imposait même aux esprits sceptiques ; ses partisans croyaient tenir enfin le miracle espéré qui devait rendre c
ndait qu’on lui en opposât de meilleures. Au fond il doutait, peut-on croire , de l’opportunité de l’épreuve : c’était tenter D
les calomnies répandues sur son compte. On n’eut pas de peine à faire croire qu’il s’était parjuré, qu’il n’avait été qu’un im
10 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
nne peut-être sauf… Rossini. De Boigne est un écho fidèle. On peut le croire aussi lorsqu’il constate ailleurs sans aucune mal
iment les sentiments qu’il délayait en ses vers boursouflés, bref, il croyait que c’était arrivé. Ses successeurs eussent bien
nces onctueux et persuasif, qui faisaient regretter même M. Noté tout cru , avec son bouc et ses moustaches en crocs, Mme Ge
gleterre et la surpasser. Y serait-elle arrivée ou, comme certains le croient , se trouvait-elle engagée dans un cul-de-sac ? Co
quaient pas ; il suffisait de savoir en profiter. L’Allemagne, qui se croyait militairement invincible, aurait atteint en même
es dans l’âme allemande. Passons aux facteurs politiques. Colajanni croit pouvoir affirmer que le principe des nationalités
nie européenne et mondiale. Quoi qu’il en soit, il se peut, comme le croit M. Colajanni, que le facteur capital ait été la l
Rigoletto, Traviata. C’est là qu’il est lui-même, avec du génie tout cru , sans talent et sans goût. C’est là qu’il est pui
endroits, ridiculiser tout bonnement à nos yeux l’art du maître qu’il croyait servir. En dépit de ses airs, romances, ballades
ieu, maître, repartit tranquillement l’autre, c’est que ces messieurs croient qu’ils n’avaient pas besoin de répéter. » — « Vra
ne peut se limiter aux seuls intérêts d’Occident ? Si, comme nous le croyons , elle s’est faite profonde au cours de cette guer
municipale des villes étrangères peuvent s’ajouter à celui-là et nous croyons fermement que l’entente serait possible sur ces t
itante et inquiète, l’âme qui a trop vécu de sa vie intérieure, qui a cru que le songe avait plus de valeur que la réalité 
s avenir… … Par quels moyens pratiques réaliser cette fédération ? Je crois à l’influence, sinon prépondérante, au moins cons
ndant cela n’implique nullement, comme pas mal d’artistes semblent le croire , que pour faire une œuvre moderne, il soit nécess
notion de l’Univers et tous les éléments de notre civilisation. » Je crois que tout le monde est d’accord en admettant que c
otre point de vue. Cependant, à mon avis, le rôle de l’artiste est de croire à des vérités subjectives, et, par là, variables,
s d’un même tout », la mathématique atteint le domaine de l’art…   Je crois que de toutes les idées exprimées résulte clairem
i donnerait raison à la construction par la couleur, élément fixe. Je crois qu’il est dans la tradition de toute la peinture
ndes qualités d’humour, ne passent pas pour être des ironistes. Je ne crois pas que M. G. W., du Journal de Genève, fasse exc
ncert des nations, ce sont là des faits immenses et qui permettent de croire au progrès du monde. Tome CXXII, numéro 458,
Italien : Francesco-Sofia Alessio, de Radicena (Calabre). On pourrait croire que ce latiniste éminent est professeur dans une
es flots de naphte, qui servent à la fois à troubler l’eau et à faire croire que le bâtiment pris en chasse a été atteint par
le nouveau musée puisse s’ouvrir dans le mausolée historique et l’on croit qu’un autre emplacement sera définitivement chois
iatique. Mon brillant ami M. Victor Bérard, qui pourtant est bien, je crois , le patron de tous les Yougoslaves qui viennent c
s eu de plus mauvaise nouvelle que le soir où je lus votre lettre. Je croyais avoir arrangé leurs affaires pour qu’avec l’aide
out arrangé. Ne pouvant le faire, je lui ai écrit une lettre comme je crois devoir l’écrire, et si d’ici quelque temps il ne
de bien, je n’ai rien d’autre à t’en dire. J’ai connu aussi Carlo. Je crois que ce pourrait être une bonne chose. Quant aux d
omme un beignet, je voulais tout de même vous l’envoyer pour que vous croyiez bien que je ne voulais pas vous tromper. J’ai plu
projets sur cette affaire des marbres quand elle me fut accordée. Je crois qu’ils ont déjà réglé les prix, et les impôts, et
, parce que je ne désire rien d’autre au monde que de vous plaire. Je crois que j’aurai besoin, d’ici un mois, de mille ducat
en bon fer elles auraient soutenu un poids infini. Mais le fer était cru et mauvais ; on ne pouvait faire pire. Il est cla
que vous avez eu mille autres vies en ce monde. Quant à moi, je ne me croirais pas né ou en réalité je me croirais mort-né et me
n ce monde. Quant à moi, je ne me croirais pas né ou en réalité je me croirais mort-né et me jugerais la disgrâce du ciel et de
our me le tenir présent à l’esprit. Si je ne devais plus y penser, je crois qu’immédiatement je tomberais mort. XX. À mes
[Florence, 28 juillet 1533.] Mon cher Seigneur. — Si je n’avais pas cru vous avoir donné la certitude du très grand et in
orte, le grave soupçon que je vois dans votre lettre, où vous semblez croire que je ne vous ai pas écrit parce que je vous oub
il ferait évacuer la salle. Dans toute l’histoire du théâtre, ce fut, croyons -nous, la seule fois qu’on ait interdit d’applaudi
avait donné un écrivain fin lettré, pour rédiger ces communiqués. Il crut qu’il fallait orner les brèves communications de
re les partisans de la paix à tout prix, les plus enflammés eux-mêmes crurent que la guerre ne durerait plus très longtemps, qu
e convaincu, de saisir les raisons essentielles de sa conduite. Il ne croit pas aveuglément à la vertu d’une loi, uniquement
leur avait nullement pardonné leur attitude du mois de mai 1915. Ils croyaient seulement faire arriver au pouvoir quelques-uns d
êmes eurent des regrets et ils les exprimèrent sous une forme qui fit croire , au début de 1917, à un changement d’attitude. M.
gramme des revendications idéales de l’Entente. L’Avanti protesta. On crut quelque temps à la possibilité d’un schisme. On d
son idéal sacro-saint, les a même dépouillés de ce patrimoine qu’ils croyaient et proclamaient jalousement leur propriété person
intempéries. Des personnes, qui ne sont pas les premières venues ont cru que le front italien, pas plus que tout autre fro
étérans, que des troupes fussent prises d’une panique irraisonnée. Je crois qu’il a toujours été possible dans la suite d’att
illage et les massacres de Belgique. On peut ajouter le travers de se croire toujours persécuté et le cynisme dont il fait de
le de la vanité des prévisions qui ont été faites sur la guerre, mais croit pouvoir annoncer quand même la faillite de la Ger
tière et sur la forme qui s’identifie avec l’art, c’est pourquoi j’ai cru devoir l’adopter dans cette expression : réalisme
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
t pas donner de certitudes. Et c’est justement la persistance (que je crois éternelle) de ce mystère, qui ne permet pas aujou
’une religion unique, comme d’une morale unique, dans le monde. Et je crois que cette religion unique de l’avenir ne sera rie
féconde, les ouvriers plus utiles ne sont pas — comme on pourrait le croire  — les esprits laïques ou anticléricaux : ce sont,
olution de l’esprit religieux et à une dissolution de la religion. Je crois qu’il faut distinguer entre esprit religieux et r
es siècles dont il n’est pas facile de prévoir le nombre. Difficile à croire , mais pourtant vrai ! Le siècle présent, qui a ét
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
us devient de plus en plus évidente et en même temps que le devoir de croire devient de plus en plus impérieux, car cette rela
et la Réalité insondable est la seule possible ; car la disposition à croire nous est innée, et doit, par conséquent, s’appliq
tte irritabilité, cette impulsivité se remarquent surtout quand il se croit victime d’une injustice : la colère s’empare de l
pulsivité qui le fait se cabrer quand il entend une affirmation qu’il croit injuste ou fausse, et qui le fait protester viole
Il n’en est pas de même quand il s’agit des intérêts des autres qu’il croit lésés. C’est que, comme les régicides vrais, il e
s ordinaires, comme l’extérieur de ma personne pourrait vous le faire croire , mais de ceux qu’on appelle classiques… Les voici
e connais à mémoire, je l’ai relégué sous le lit. — En outre, mais je crois que cela suffira, n’est-ce pas, pour vous convain
13 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
ue l’on ne connaissait guère plus depuis le Dante. C’est bien ici, je crois , le caractère saillant de son œuvre. Carducci n’a
son âme aux ardeurs sévères de la liberté et de la Justice : « Et je croyais naître au nouvel âge, poète de l’Italie, dont les
i a depuis longtemps, du reste, conscience de sa valeur. Comme Horace croyait le monument de ses Carmina plus immortel que l’ai
ure et l’art en sont même pénétrés de telle sorte que M. Max Nordau a cru devoir écrire un livre pour combattre cette tenda
in, on constate des phénomènes sociaux et psychologiques qu’on aurait crus tout à fait impossibles dans une civilisation com
il inattendu des siècles passés. » Étudiez, par exemple, Tolstoï ! On croirait voir en lui le frère de saint François d’Assise.
léchir. C’est peut-être traiter bien sommairement d’une question qui, croyons -nous, est autrement complexe. La dernière partie
sans que rien soit venu déranger sa marche normale vers l’avenir. Je crois qu’avec le nombre immense et toujours croissant d
14 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
continue à ne pas voir… Il remonte vers le nord, et c’est Venise. Que croyez -vous que va produire sur lui la ville de Giovanni
ecommencera le lendemain, car il ne veut laisser respirer celle qu’il croit être sa conquête, cette fois au dehors, sous form
riste, et durant la peste s’enfermera pour peindre six tableaux où il croit qu’il sera question d’Ulysse et de la tendre Chry
e prix d’une heure, ni le bénéfice d’une commande. Il attriste. Je ne crois guère que « désordre et génie » soient indissolub
es lignes et l’homme de la couleur. Il y a, à la National Gallery, je crois , une étude à la plume qui est un véritable chef-d
eur, toute pimpante d’orgueil et presque d’outrecuidance juvénile. Il croit , évidemment, avoir une voix de jeune coq incompar
lignes ? du célèbre romancier italien Fogazzaro. Qui aurait jamais pu croire que ce dussent être là les raison ? de nos préfér
net II, à Laure morte). Le poète met-il « aveugle et nu », M. Brisset croit bon de transcrire « aveugle et privé de tout » (L
aire vivre cette feuille on est prêt à des sacrifices pécuniaires, je crois me trouver vis-à-vis d’une force dont j’aimerais
peut bouleverser le monde, du moins le monde intellectuel ; et j’ose croire que ces premières livraisons de la Revue n’ont pa
toujours des bons mouvements de mes semblables, il me sera permis de croire que le nu et le sang et le panem et circenses qui
de lui ; il cherche une base d’appui, mais le terrain se dérobe ; il croit apercevoir une idée capable de le guider, mais au
Lombroso comme pour la foule, le succès est la mesure du génie. À le croire , nous serions encombrés d’hommes de génie ! Qu’es
ui a passé par la tête de Lombroso lorsqu’il a écrit cette phrase. Je crois qu’il est donné à peu de personnes d’atteindre ce
ffusion dans le monde littéraire est beaucoup plus grande qu’on ne le croit généralement. » Un portrait fidèle en tous point
su mieux se caractériser en deux mots. Quelle inconscience ! C’est à croire qu’il n’a jamais fait de retours sur lui-même, qu
te, écrit-il, a le tort d’enorgueillir les anarchistes, de leur faire croire qu’ils pèsent sur les destins des peuples… « … Au
des atteints d’anarchisme — mesure beaucoup plus sérieuse qu’on ne le croirait au premier abord —, la séquestration perpétuelle
ais si délicieusement bestiale dans ses mouvements qu’on n’aurait pas cru possible de lui adresser la parole en langage hum
Cypris, dont les formes admirables semblaient l’œuvre d’un Dieu. — Je crois , dit Hippolyte, souple comme un jonc et lascive c
e la tempête imminente rendait très noire, et en même temps on aurait cru que l’aube ne surgissait pas encore et que la nui
s effets à la pointe d’argent, et ce nous est une raison de plus pour croire qu’il se proposait d’enluminer certaines composit
est indifférent. Il s’appelle volontiers « l’homme de l’Avenir », se croit une mission, dédaigne le Passé comme inutile et s
stème est de n’en avoir aucun, de ne se fier qu’aux événements, de ne croire qu’aux chiffres, de ne se dévouer qu’à ses propre
de actrice italienne était donc la protagoniste du roman ? Il y a, je crois , depuis longtemps un problème semblable pour le d
e monde rien de nécessaire, ni personne. M. d’Annunzio eut ce tort de croire à sa nécessité nationale, tout en déclarant à qui
nce purement intellectuelle, a froissé plus de lecteurs qu’on ne peut croire  ; c’est le poème de la mégalomanie littéraire ; M
s reproductions sont si populaires chez nous, et il aime à nous faire croire qu’il entend le langage des eaux, des fleurs, du
il n’est rien, et penser enfin, ce qu’il avait peu fait jusqu’ici, je crois . Et ils seront guidés tous les deux par un homme
de Chamfort, de Voltaire et de Franklin… Voilà qui est suffisant, je crois , pour remettre à sa place cette figure qu’on avai
our vouloir se surpasser on se trouve au-dessous de soy-même, mais je crois que celui-ci reprendra aisément ce que la nature
te avec luy une quantité de joly morceaux de ce jeune artiste qui, je crois , vous feront plaisir à voir. » Ce voyage-là, nou
s que la beauté presque intacte de Venise m’avait surpris, et je n’en croyais pas mes yeux : en plein xixe  siècle vandale et c
ont édifié sur le monde un lieu conforme à leur rêve. Je vous prie de croire , etc. ÉMILE BERNARD. Tome XXXVI, numéro 131,
er. — L’exposition centennale, remarquable à plus d’un titre, n’a pas cru devoir admettre la seule chose que l’architecture
e fausse et égoïste, devant le cadavre de sa mère, le jour même où il croit toucher au faîte de la gloire (sancta simplicitas
d’autre part, une de ces vieilles âmes douces et confiantes, que l’on croit avoir connues et qu’on n’oublie jamais ; elle app
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
écida, sans plus tarder, d’ajouter à sa collection une conquête qu’il croyait facile : cette belle fille n’était rien moins que
-Hall. Il la fait asseoir à sa table, et, après quelques propos où il croit démêler un peu de tendresse et de regret, lui pro
s question de marchander ; il s’agit seulement de savoir si vous vous croyez le droit de m’insulter et si vous vous figurez qu
tions sont prises ; et voici enfin Casanova maître de la fille. On le croirait tout au moins. Mais la première nuit qu’il passa
lle de peur et gravement malade. Une comédie trop bien jouée lui fait croire que la fille est à l’agonie. Désespéré, torturé p
t au Ranelagh, où il aperçoit, dansant le menuet, la Charpillon qu’il croyait morte et pour qui il était sur le point de se tue
geance dont le récit occupe la fin du tome VI des Mémoires. § Nous ne croyons pas que le lecteur ait attendu la fin de cette an
16 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
èves d’un Institut et écrivant quelque livre savant. Son fils, Guido, croit près de lui, athée à son tour, dégagé de tout scr
es de fiers reproches, et comme il veut espérer, comme il ne peut pas croire à la science dont le dernier mot lui dirait que s
eux-tu le plaisir de dominer, de te sentir le maître et le seigneur ? Crois -tu que cela puisse te donner cet élan que je cher
t tour à tour celui qu’il faut et ils se passent la main parce que je crois qu’ils font partie d’un syndicat. Ils ont l’intel
question Casanova a le mérite d’être presque un précurseur, a pu, je crois , en prendre connaissance chez eux. Il faudrait ob
nent, chronologiquement, après nous ; d’autant plus qu’il n’est pas à croire qu’on les rencontrera tous dans dix ans. Quoique
ens avec le titre doucement ironique de Candidats à l’immortalité. Je crois que cet essai d’iconographie contemporaine est ap
e renonçai à le prendre au sérieux : il n’avait rien écrit encore, je crois , sinon des préfaces… aux livres des autres : plus
ition au secours de la Grèce ; tout frais de souvenirs classiques, il croyait alors à Thémistocle, à Aristide et à leurs confrè
t aristocratique et extrêmement vibrant, sensible et réservé. C’est à croire que M. Guelfo Civinini ne se laisse pas décourage
ël est exposé rue de la Rochefoucauld, par M. Sedelmeyer. N’allez pas croire à une révélation : ce Raphaël est connu, c’est la
publier le Nerone. Jusqu’à il y a quelques mois, personne ne pouvait croire que M. Arrigo Boïto donnât à la poésie italienne
ison, aussi bien, doit-elle être entièrement à notre désavantage ? Je crois qu’il ne faut pas se hâter de conclure. La France
sur ce point le diable va lui livrer bataille (entre parenthèses, je crois que si on l’interrogeait, le diable, il serait bi
ince Adolphe. L’abdication survenue si rapidement n’est pas faite, je crois , pour convaincre. À mon avis, elle est un trait q
17 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
es. — Ce défaut vous a amené parfois à faire des récits impossibles à croire , des malentendus, comme dit un Tarasconnais quand
re Mola, qui vient de m’envoyer son Fanfulla du 29 septembre, semblez croire que j’implique comme complices de l’évasion les I
le comte Soulages de Marsac, qui, convaincu, veut fermer les yeux et croire quand même ; et d’autres. Tous les jours on décou
r parler une dernière fois des Plombs de Venise. Dans votre récit, je crois tout de votre captivité et pas un mot de votre év
elques fleurs sur votre tombe. L’adieu que je vous ai fait, et que je croyais être le dernier, a été fait sous l’empire d’une é
, ajouta-t-il avec légèreté. Je rentrais ; j’ai entendu du bruit ; je croyais avoir affaire à des voleurs… Pendant ce monologue
omédie qu’il m’avait jouée ; mais maintenant, redevenu optimiste, j’y croyais presque. Je cherchais une manière d’apprendre à C
tachement, la simplicité et la spontanéité de ses propos. C’eût été à croire , en vérité, que l’autre nuit j’avais rêvé. Mais j
t aux lois. Je comptais présenter à Lina toutes les objections que je croyais de mon devoir d’exprimer, mais je pensais bien qu
age à l’étranger, et ce mariage-là, surtout, était bien singulier… Je croyais tout fini, tout commençait peut-être ? Étais-je f
is Lina tous les jours. Elle était folle de bonheur, elle n’osait pas croire que c’était vrai, que, dans quelques semaines, li
de nous-mêmes, elle m’ouvrit ses bras en me tendant sa bouche ! Nous croyions bien nous être élevés déjà ensemble au sommet du
s l’ont voulu aveugle, c’est qu’il n’a besoin d’aucun témoignage pour croire aux splendeurs de l’objet choisi ; mais ils ne l’
if qui l’a consumé peu à peu depuis sa jeunesse ; il est mort d’avoir cru à la non-croyance, et d’avoir cherché pendant tou
enne. On peut les comparer, et les déclarer également belles, si l’on croit pouvoir comparer une vigoureuse créature vivante
serait inutile de confronter les deux « écritures » : M. d’Annunzio a cru devoir se conformer, en italien, aux règles de co
force, que de poésie suggestive, dans un si grand nombre de pages. Je crois être d’accord avec l’auteur, en aimant particuliè
er sur un papier mort, daté d’une date lointaine ? Et pourquoi a-t-il cru encore une fois que le summum de l’art, le « supr
e dans des phrases qui étincellent et réchauffent. M. Maurras n’a pas cru , à l’instar de M. d’Annunzio, que les modèles anc
ains homérisants de l’heure actuelle, qui ont cependant le courage de croire à des réalités géographiques dans Homère : par ex
là besogne au gré de nos caprices. Non seulement chaque site où nous croirons retrouver Ulysse aura à reproduire toutes les ind
i l’on recourt à un moyen de locomotion aussi pénible, n’est-il pas à croire que la voile serait peu pratique, et que par cons
ès (contradicteur), qui paraît ne présenter aucun sens utilisable, je crois avoir extrait du texte tout ce qui est susceptibl
sé la difficulté sous silence47. Mais il jouait de malheur ; car il a cru , grâce à un contresens, retrouver cette malencont
en face d’une mer infinie dans l’ouest, le navigateur antique a dû se croire arrivé à la fin des terres, au fleuve Océan, qui
c succès et font apparaître une ville beaucoup plus vaste qu’on ne le croyait naguère, et qui renfermait de nombreuses œuvres d
ent à parler d’amour dans leurs livres, d’amour tout nu, d’amour tout cru et cependant d’amour chaste ! Aujourd’hui il y a
au saut du lit après celui de la rue, plus dangereux. Eugène Montfort croit fermement à la jeune fille. Il lui sacrifie toute
de la férocité savante et aussi du paradoxe » les satisfactions qu’a cru trouver la fatuité intéressée de Stendhal. Il y a
tion encore, quoiqu’en sens inverse, dans cette dernière attitude. Je crois pouvoir dire cela, bien que j’ignore le frisson S
grotesque assemblage de qualité incongrues ». Bien que cela, et je le crois , soit peut-être trop simple en effet, cela est au
op averti, pour s’attarder aux fadaises des vengeances vaines, et qui croit mieux faire en tâchant de retrouver sa place. Et
et souterrain dans ses conseils au Prince, moins cependant que ne le croient ceux qui ne l’ont pas lu, est le plus naïf des se
s’est déjà fait en Russie une très grande réputation et se donne, je crois , comme novateur dans l’art théâtral. De l’avis de
it : « Je viens de fourrer mon pied dans la mare. » Et, ma foi, je ne crois pas avoir mal entendu. Tome CIII, numéro 384,
si l’on a été injuste pour le xviiie italien, plus près qu’on ne le croit du xviiie français on a été aussi très ignorant
rau, et l’Elbrous, plantés, tels des poignards, dans l’azur ! Je vous croyais à jamais repus… et, pourtant, vous ne connaissiez
ante, tu as baisé ses mains, son front, sa bouche…Pourquoi nier ?… Tu croyais l’Accademia déserte… et j’étais là… je t’avais su
romper et être simplement dérouté par la nouveauté de son effort ; je crois qu’il fait fausse route. Je retrouve bien dans ce
et ce n’est point un bond vers une harmonie. M. Boccioni n’en est, je crois , qu’à une étape de sa recherche et nul doute qu’u
ce de rappeler ce fait et sa date pour la chronologie casanoviste, et croire à mes meilleurs sentiments. HENRY-D. DAVRAY.
aient des fonctionnaires indélicats que le gouvernement ottoman avait cru nécessaire d’éloigner, parfois sur les plaintes d
partit. Pendant un mois il négligea de donner de ses nouvelles. On le crut perdu et le gouvernement consterné s’apprêtait à
tmosphérique changera-t-il ? Avec enthousiasme et non sans raison, je crois , des Italiens m’ont montré la situation de la cap
 N’ayez crainte, me répondit-on, le chemin de fer vous conduira. » Je crus un moment à une fantaisie de mes interlocuteurs,
s revenu d’Azizié vers Tripoli sur un camion militaire. On ne saurait croire quels services peut rendre ce mode de communicati
s de 1912. L’impression générale a été une profonde désillusion. On a cru voir dans la violente réaction française l’indice
l réfute les conséquences spiritualistes que certains philosophes ont cru pouvoir tirer des expériences d’Atwater et fait r
fait le ragoût du résumé de Duruy. On l’a remplacé, mais, qu’on m’en croie , on n’a pas fait mieux. Je sais : il faut bien qu
les Décemvirs, tout cela me laissait froid. Froid est le mot : car je crois , dis-je, qu’il s’y mêlait une question de climat.
d’une œuvre unique en son genre, infiniment précieuse, dont on va, je crois , faire le moulage en bronze, ce qui sera accompli
baroque est celle-ci ; vous avez été affolé de changement, vous avez cru que, pour faire œuvre de beauté, il fallait faire
lusionnés. On y chercherait même vainement les lettres que Casanova a cru devoir reproduire dans le récit de ses aventures.
nouvelle désillusion nous attendait, du reste. M. Arthur Symons avait cru voir à Dux, parmi les manuscrits qu’il a consulté
ces gens marchaient, remuaient, couraient, gesticulaient. À peine en croyait -on ses jeux. Assurément tout ne fut pas parfait :
né sur les forces réelles et vivantes de la littérature italienne. Il croit , qu’on ne pourra pas le taxer d’indulgence — son
e de se discréditer à jamais aux yeux des sincères casanovistes. Nous croyons savoir que l’Édition du Manuscrit original se pré
maîtres de Tripoli, et ils y font d’excellente besogne, s’il faut en croire ce que raconte Mr McClure dans son ouvrage : Ital
êtes de l’Épiphanie. J’étais joyeux d’avoir de nouveaux jouets que je croyais apportés par la Befana, cette sorte de fée laide
, tout concourait à en faire pour moi une sorte de génie que j’aimais croire tutélaire. Je ne sais pourquoi je l’avais appelé
rtie se passer en Orient. Lorsque tout fut fini, je ne pouvais pas le croire . Mon père me dit : — Les marionnettes ne viendron
me fut impossible de rien tirer de lui sur ce sujet. Au demeurant, je crois qu’il n’avait rien à dire… Tome CVI, numéro 3
18 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
’idéal féminin n’a revêtu de formes plus inéluctablement séduisantes. Croyez que, si don Juan avait rencontré la Monna Lisa, i
outes les fantaisies de leur imagination, ils ont fini fatalement par croire à la réalité de leurs propres inventions. Ce qui
er on avait découvert une sensibilité toute nouvelle et moderne et il croyait que la littérature italienne devait se mettre au
j’ai cité les titres sont écrits en vers libres, mais il ne faut pas croire que le Futurisme ne soit que le pseudonyme italie
ate d’une chose réelle, etc.). Il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire tout d’abord, de trouvailles capricieuses d’un éc
assez à l’homme. Oscar Wilde. La dernière forme de la foi consiste à croire que l’on ne croit à rien. Anatole France. Une de
scar Wilde. La dernière forme de la foi consiste à croire que l’on ne croit à rien. Anatole France. Une des nouveautés de l’
he trop comme son amant pour qu’il le soit en réalité, répondis-je. —  Crois -tu ? demanda Paolo. — Une pareille femme ne saura
it capable de te faire donner un mauvais coup par son gondolier. — Tu crois au dévouement de Beppo ? Retiens bien ceci : si,
nstalla dans l’ombre, son torse lourd penché sur une table. — Si vous croyez devoir refuser, Monsieur, refusez sans scrupule,
is recommandés. Le seul mot d’« artiste » le met hors de lui. Il vous croit revêtus de pouvoir magique, dotés de séductions é
 Enea, Enea ! vous exagérez, Vénitien que vous êtes ! À quelle époque croyez -vous vivre ? — Au vingtième siècle, mais avec le
: — Soyez prudent, Wellseley ! — Cher Aldramino, ma parole, vous m’en croyez amoureux ! — Dieu vous en préserve ! * Mes consei
paraît étrange. Elle reprit son livre. — Vous ne savez pas ce que je crois , Aurora ? Eh bien ! voici : ma présence le paraly
nt à mes exhortations, il retourna au palais Stella- Lucente. Antonio crut remarquer que les séances fatiguaient Aurora. Cer
demain matin, aux Fondamente Nuove. Mais, pas un mot ! Que la Signora croie que les musiciens sont tes camarades ! — À vos or
ppuya ses mains sur mes épaules, et, me regardant bien en face : — Je crois vous comprendre, murmura-t-il. Ce que vous suppos
ôt sa vengeance ! Vous me demandiez, l’autre jour, à quelle époque je croyais vivre, et je vous ai répondu : au vingtième siècl
son air de fête ! Éteignez ces lampes, considérez avec moi ce rio. Ne croyez -vous pas que les pensées de vengeance, d’amour et
i je suis montée, tantôt, c’est, je vous le répète, parce que je vous croyais seule, Aurora ! Vous étiez au balcon, je ne pouva
ardonnez-moi. Mais… Elle l’interrompit : — Je sais que, parfois, l’on croit aimer, et je sais aussi que je ne dois pas être j
l agita un papier sous les yeux d’Aurora et continua : — Parce que je crois à ce qu’elle renferme ! Il lui souffla ces phrase
lseley, quand je lui eus appris l’enlèvement de sa maîtresse. — Je ne crois pas, répondis-je. Et je lui décrivis la région de
* La disparition des Stella-Lucente intrigua la société de Venise. On crut à un caprice d’Antonio et de son père. Mais était
ite santé. Morga lui sert d’intendant, et compose des mélodies. Je le crois heureux. Il a réalisé son rêve : avoir un rôle da
algré cela il y a beaucoup de critiques, chez nous, qui se refusent à croire à son futurisme. Ils affirment, chaque fois qu’il
le pouvoir de la musique se volatilise. Il aime Angela, il est ou se croit aimé, il est heureux ; aussitôt « mille petites c
l’amour heureux. Était-ce chez Stendhal une sorte de bovarysme, il se crut , toute sa vie, un musicien manqué « que les circo
ole lombarde ; les statues en marbre de deux pages qui accompagnaient croit -on, dans une église vénitienne, le tombeau d’un m
, jusqu’à présent inexaucés, de notre ami M. Ettore Mola. I Nous croyons tenir le fil conducteur qui permettra de s’expliq
p. 502-516. Depuis les créateurs florentins du Dramma per musica, qui croyaient ressusciter, vers la fin du xvie  siècle, l’antiq
luck, il y a un siècle et demi, n’a pas été aussi spontanée que l’ont cru longtemps les historiens de notre musique. Si Glu
l’action, ou la refroidir avec des ornements inutiles superflus et je crus qu’elle devait être (au poème) ce que sont à un d
tre donnât le temps par une cadence de reprendre haleine. Je n’ai pas cru devoir glisser rapidement sur la seconde partie d
leurs brillantes, mais aux dépens de la régularité des contours ». Ne croirait -on pas, ici encore, entendre Richard Wagner procl
forcent l’admiration et le respect des esprits les plus prévenus. Je crois que l’on ne peut révoquer en doute que la poésie
les exposait encore dans une lettre à Alfieri, lorsqu’il disait : Je crois que la tragédie ne doit être autre chose qu’une s
partient le principal mérite ; et si la musique a eu quelqu’éclat, je crois devoir reconnoître que c’est à lui que j’en suis
19 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
ait dans son cœur isolé, et exaltait ses passions et ses troubles. Il crut ainsi conquérir sa conscience. Il prit en réalité
ffort maximum pour renoncer aux illusions de ses romans, où il semble croire à la volonté et à la liberté d’action dans l’indi
nt dans toute la Toscane d’une manière si ingénieuse qu’on commence à croire aux exploits d’une vaste et peut-être riche socié
. d’Annunzio ne lui en laissa point le temps, disent quelques-uns. Je crois au contraire que, malgré les très réelles qualité
e trouvent exposées à des vols continuels, audacieux et heureux ». On croit sérieusement qu’il s’agit de bandes de voleurs ag
e réhabilitation, en détruisant de plus en plus l’étrange légende qui crut marquer d’une tare historique de « décadence » ce
ix-neuvième siècle, que le monde adore depuis cent ans, même quand il croit le haïr ». On voit que l’idée de liberté a les pr
tés, est bien plus coloriste et surtout coloriste distingué… » Je ne crois pas que les peintres puissent facilement écrire s
ible à comprendre la dernière révolution de la république romaine. Je crois que la république romaine était plus vivante que
ne. Je crois que la république romaine était plus vivante que l’on ne croit  ; mais, même si l’on admet qu’elle était morte, i
remit ces 350 000 francs sans quittance… sans reçu (Page 253). J’ai cru que l’enfant était tué : il peut avoir quatre ans
les hommes… de bonheur qu’elle promet aux hommes. (Page 320). Vous croyez que l’Italien est un hypocrite consommé, toujours
ssage à Rome, la vue de la campagne surtout m’a donné des nerfs. J’ai cru jusqu’à ces derniers temps… les aristocrates. A
rendus. Le mari est l’intellectuel misérable, dépourvu de talent, qui croit à sa divinité et qui veut dominer tous les êtres
rop la ficelle et gâte le pathétique même de la pièce. On ne peut pas croire à la folie subite d’un être habitué à certains co
nt été asphyxiés dans les rues, les caves, les réduits où ils avaient cru prudent de chercher un refuge. Dans la seule vill
r son influence aux maîtres de la Lombardie, ne vaudrait-il pas mieux croire qu’il a senti les sortilèges du pays lombard ? »
s mêmes modèles pour que leurs œuvres se ressemblent ? Mieux vaut, je crois , ne pas insister. Ceci ne tend nullement à diminu
ué à admirer fervemment. En ce qui me concerne, je fus le premier, je crois , à traduire en français deux des plus beaux conte
de Verga, et je me suis réjoui de cette rencontre. J’ajouterai, et je crois l’avoir déjà constaté, que le réalisme de nos con
fort insignifiante. Il est dommage aussi que M. Antonio Fogazzaro ait cru devoir commémorer la mort de son ami dans une let
s pourtant pas trop au sérieux cette réclame prématurée. Stendhal n’y croit guère lui-même. À coup sûr, la lettre ne fut pas
ns cette cervelle vive et féconde, est plus durable qu’on ne l’aurait cru . Il y pense si bien qu’à peine arrivé il a acheté
e retourne. In quel pezzo di ciel caduto in terra18. Il faut bien en croire cette note, écrite pour lui seul : voici que le l
tre la vraie pensée de Beyle, à cette date de 1812. Mais j’ai peine à croire qu’un travail, tel que celui que le manuscrit nou
in, le 1er décembre 1814, le livre était déjà fort avancé, si l’on en croit un plan écrit alors par Stendhal29. De tous les c
ceaux de toutes provenances et de tout âge formait encore, on peut le croire , un ensemble bien disparate. Les retouches succes
res par jour, pendant deux ans (fin 1814-fin 1816), je n’en puis rien croire . D’abord le livre était presque fait, nous l’avon
le. Il nous le répétait tout à l’heure. Depuis l’âge de 12 ans, il se croit destiné à la gloire de Molière. Il n’imagine guèr
re, est fort dénué. Il a jusqu’ici beaucoup espéré de son père, qu’il croit riche et qu’il juge avare. Mais son père ne veut
 : Tullio et Linda Murri, le Dr Secchi, le Dr Naldi (celui-ci accusé, croyons -nous, de complicité dans une prétendue tentative
nnement) et une domestique, Rosina Bonetti. Tous furent condamnés. On croit rêver, notamment quand on voit le Dr Naldi subir
pas inférieur à 800 millions de francs, soit à plus de 25 p. 100. Je crois que très peu d’États, en Europe, pourraient oppos
onnaît le succès de Plus que l’Amour, un succès assez regrettable, je crois , pour l’impresario qui avait monté le drame de M.
aux qui ne semblent pas la partager, et où il exalte le crime qu’il a cru nécessaire à ses buts et qu’il a commis. Et ce so
instinct. Ses amis, parmi lesquels il y a un journaliste romain qui a cru défendre Corrado Brando comme un avocat ferait d’
un avocat ferait d’un criminel quelconque, ont eu tort de feindre de croire que l’insuccès de la pièce était dû exclusivement
20 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
ion dans les Universités italiennes. L’ouvrage contient plus qu’on ne croirait d’après ce titre, car il y est longuement parlé d
ssionné en 1904 pour s’adonner à la littérature et n’a pas encore, je crois , de successeur. La chaire d’« Histoire des religi
y aurait pas lieu de la supprimer ou de la transformer. Ce serait, je crois , dommage ; en tout cas, la nomination de M. Loisy
temps, approprié à sa destination nouvelle et fort abîmé, on peut le croire , dans sa décoration primitive, — ses statues cass
rtificielle gloire de l’auteur de la Chartreuse de Parme ? Nous ne le croyons pas. Où commence, au fond, l’originalité littérai
rante, qui fait naître Carpaccio à Capodistria, les deux critiques le croient originaire de Venise. J’ajoute un détail particul
Toscane, l’imitaient. Certes, contrairement à ce qu’on l’a dit, je ne crois pas qu’il soit aller trop loin que de voir en Cha
sincère, bien différente de l’obéissance. Il y a autant de façons de croire que de degrés d’intelligence : il n’y a qu’une fa
s la transcendance d’un Léonard. Exception sans doute, moins qu’on ne croirait . […] Les Romans. Jean de Foville : Eros, Plon,
reste, mais, par bonheur, sa lyre a ses cordes cassées, car elle, je crois , n’écrit plus. Vittoria Aganoor-Pompily, qui avai
st impossible de froide tristesse et de dégoût21. » Aussi pourrait-on croire que Marceline dut se trouver heureuse de revenir
qui nous enlevèrent à travers la ville avec une telle rapidité que je crus passer au milieu d’un rêve dont les ailes m’évent
ux chevaux, qui ne dévient jamais, et cette voie est si unie que l’on croit rouler sur un tapis, sans bruit, sans heurt, sans
t, mutile les enfants que l’on y fait passer. J’aime mieux douter que croire à un pareil récit. Les clochers des églises sont
e St-Ambroise, que je trouvai entièrement contraire à mon attente. Je croyais , comme à Ste-Marie près St-Celso, [être] frappée
de l’édifice — mais ce n’est pas cela. Tout est sévère et sombre, on croit entrer dans les premiers mystères du christianism
ions qu’a subies ailleurs la Religion dans son unité primitive. Je me croyais sous terre comme sous les quatorze siècles qui on
Un orgue des rues jouait à ce moment un air mélancolique, et je ne me croyais plus trop de cette vie, quand on me rappela de l’
ées en bois, grandeur naturelle, font un effet si saisissant que l’on croit les voir bouger. La chapelle en regard de celle-c
is des heures entières en contemplation, et que j’ai retenu ce que je croyais être sa pleine dolor. Ici, dans presque toutes le
des notes aiguës au contralto le plus mordant qu’il est impossible de croire que ce soit là cette langue la plus renommée pour
cera jamais de ma vue. Sa tête est si belle, si récemment morte qu’on croit en voir frémir les chairs et les yeux demi-fermés
passer. « C’est la première fois que je porte une fleur dans le ciel. Croyez -vous qu’elle soit légère ? Elle pèse peut-être co
faire marcher n’est pas difficile quand on a de l’imagination ! Vous croyez ça ? Il est fort difficile d’être Dieu. Je pense
tout réhabiliter sans que cela nous touche beaucoup, puisque nous ne croyons même plus à la réalité de notre histoire contempo
me vertueuse et jolie est introuvable. Après bien des déceptions, ils croient avoir rencontré l’oiseau rare sous les espèces d’
ar l’intolérance de son caractère, et par le caractère de celle qu’il crut et qui devait être sa mission, à se retirer dans
ironie amère et vraie. La foule des gens cultivés, ou de ceux qui se croient tels, se nourrit de galantes historiettes françai
possible sans une touche fondue et où le coup de pinceau disparaît. Croire qu’il n’est pas possible de modeler sans faire di
ntrionale) vers ces années 1900 et environs. Tout ce qui en France se croit de la sensibilité supérieure (!) se rue vers l’Ad
son, Louis de Romeuf, dans l’Âme des villes, accuse le silence : « Je crois que c’est surtout le silence et l’Eau, peut-être 
l’Affranchie, il a donné Venise pour décor à son premier acte, et je crois bien que, dans ces vingt minutes de dialogue, il
rment Juliette et son ami Pierre. Juliette est « une petite fille qui croit que Venise conserve les liaisons malades, comme M
t conduire Rome à la mer par un chemin de fer électrique nous touche. Croirait -on que la Ville Éternelle n’est qu’à un quart d’h
cution des derniers kilomètres de la ligne.. Quoiqu’il en soit, je ne crois pas, pour ma part, que le rendement du chemin de
se emplit l’aridité Ou bien du Parthénon dans l’azur immuable Tu n’as cru posséder les déserts admirables ; Si l’émotion
21 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
son » prisonnier — il n’en a plus qu’un : Si je le mène aux îles, je crois que la plus sûre voiture serait une chaise, couve
n père-adoptif, de quelques mauvais parents, d’une jeune fille qui se croit aimée pour son argent, d’une épouse fidèle, d’un
s un café, surtout au Fortunio, dont les habitués sont tout à fait du cru , et regardez les bavards. Vous admirerez alors ce
firent négliger les grands poètes de la Renaissance. Mlle de Gournay crut donc qu’en rajeunissant les vers de Ronsard elle
ir la raison. Il la lui dit avec assez de peine. — « Hé, mon Dieu, je croyais que vous le voyiez et que vous me traitiez en mar
s jours de deuil, où spontanément je pleurais devant Messine que l’on croyait morte ; par une rencontre de circonstances fortui
façon frappante, c’est la réalité psychologique des personnages ; on croirait que le poète imagine des situations et qu’il y fa
. — Tout y est prévu, réglé… sans surprise ! Oui, mon cher, vous vous croirez forcé de vous extasier sur le Sénat, la Seigneuri
a son œuvre et je fus étonné en m’apercevant que les panneaux, que je croyais sculptés, tant leur relief m’abusa, étaient simpl
lui enseigna la musique, l’encouragea dans l’art du dessin et qui le crut suffisamment doué d’ambition, de talent et de cha
ce soldat sont énergiques, tant est vivante son expression… — Nous ne croirons que ce Giorgio existe que lorsque nous l’aurons v
obéis et revins avec du malvoisie, des oranges et des citrons doux. —  Crois -tu que je puisse me nourrir uniquement de fruits
dangers qu’elle a bravés pour ne pas le laisser trop attendre. — Et, croyez -vous que Barbara ait manifesté le moindre étonnem
au glorieux aspect de la mer. À mesure que la flottille avançait, je crus qu’elle envahissait les murs dégarnis, pour y rep
, ce qui est exact, car Charles VIII, confiant dans ses victoires, se crut vraiment un Dieu à qui tout était permis. Ils dir
quelquefois à l’illusion ; les Sonnets à Francisca, manifestent qu’il crut parfois s’évader en effet des chaînes de la Néces
e Dr Le Bon. Je l’ai déjà d’ailleurs exprimé maintes fois. Mais je ne crois pas qu’il faille voir uniquement, dans les phénom
statues ? — Non, Seigneur, celle des enfants ! Par Saint-Marc ! j’ai cru que Giorgio était père et que la grâce du monde r
. — Je l’ai créé. Je pensai : « Et tu as créé aussi la peinture ! » —  Croyez -vous que Bellini puisse m’apprendre grand’chose ?
rogne. Il m’a vendu pour quelque argent le secret du Giorgione, et je crois que nous avons été plusieurs à l’acheter. — Vous
ovanni est aussi belle que la place Saint-Marc ! — Je n’aurais jamais cru possible d’imprimer une telle majesté à la maquet
onner l’hymne… Mais pourquoi me demandez-vous cela, Seigneur ? — J’ai cru que ta peinture représentait, par une allégorie,
les encadrent ne seront jamais égalés. Giorgio avait l’intention, je crois , de reproduire, en fresques, ces compositions, do
tte chasse aventureuse de poésie ! Que vos sens jouissent… et vous ne croirez plus à la mort… — Tu es un païen, Giorgio, et tu
is XIV et ses ministres toute la contrainte qu’ils dirent et que l’on croyait . Elle leur apporta surtout un excellent prétexte
e, mais sans que cela soit mieux qu’une suggestion. C’est pourquoi je crois que l’on peut, sans risquer de se tromper beaucou
’était parti de Venise, appelé à Padoue, par la famille Cornaro. * Je crus Giorgio découragé. Je ne le voyais presque plus e
nés à inquiéter les cœurs qu’il troublait.   — Nous étions fous de te croire amoureux, Giorgio ! s’écria Ridolfi, un soir. — A
son portrait, dirigea des concerts, des mascarades, et alors qu’on le croyait encore dans les jardins de la Reine de Chypre, il
vait posées sur son front.   Au mois de janvier 1511, il disparut. Je crus qu’il avait accompagné Morto à l’étranger. Je m’a
est morte, murmura-t-il… et moi je vis… moi, Giorgio Barbarelli ! Je crus qu’il s’élançait pour frapper. Il s’effondra, à p
astres figurés du Fondaco. Cette femme m’obsédait, à tel point que je crus avoir prononcé son nom à voix haute, le jour où l
, il se vengera cruellement. Il est puissant. Je sentis qu’elle ne me croyait pas… Nous offrions à l’amour qui nous unissait de
nt aussi. Et chacun me décrivit les particularités de ce corps que je croyais uniquement à moi. — Taisez-vous, lâches menteurs 
mener chez les peintres et les seigneurs qui me reçoivent… Elle ne me croit plus… Je saisis alors le bras de Morto : — Elle t
… Elle ne me croit plus… Je saisis alors le bras de Morto : — Elle te croirait , peut-être, toi, mon frère… Je peux t’ouvrir ma p
prouvaient à quel point elle m’était indispensable… Je l’aimais et je crois bien que j’aurais fini par lui obéir, par crier a
, fier de ma beauté… — Je lui révélerai, moi, ta conduite… — Il ne te croira pas… Ma main s’abattit sur sa nuque et je la lanç
zzano sourit avec une tristesse des plus touchantes. Il aime tout, il croit à tout, et son âme volontairement bourgeoise est
ur le rêve que je te donnai, Je ne suis pas celui-là, celui-là que tu crois  ! Ô curieuse de moi, laisse-moi en paix ! Fr
li, Vincenzo Morello, Goffredo Bellone), etc., et que M. Amedeo Tosti croit devoir publier tout un livre, Nemesi carducciana,
ville. Des troupeaux de chèvres parcourent sans cesse les rues. On se croirait parfois dans un centre agricole. Cependant les de
me et qui est ressuscité, les fidèles d’Adonis, les femmes de Byblos, croient reconnaître l’anémone de chair, l’amant d’Aphrodi
dépouille sanglante33. » Or ceci n’est pas une impiété, comme on l’a cru , mais rappelle le plus ancien drame liturgique où
, que laissez tristes et dolans sans jamais avoir réconfort. Si l’on croit que la foi s y exprime mieux, qu’on parcoure la m
etour de refrain, qui, rimés, servent aux effusions lyriques44. Je ne croyais pas que ce procédé pût produire tant d’effet. Cer
no i sereni E fortunati dí de le mie gioje. Il Pastor Fido est, je crois , de 1585 ; Guarini vécut de 1537 à 1612. Pour la
démie des Inscriptions et Belles-Lettres qui, lui aussi, a cherché et croit fermement qu’on devra finir par trouver autre cho
La suggestion de l’auteur est bonne et louable en son principe, mais croit -il vraiment que des milliers de paysans soient pr
doute point le travail copieux et facile de M. Sem Benelli. Celui-ci croit écrire des tragédies « nationales », où l’âme mêm
elle allait chasser avec son hôte. Celui-ci, le malheureux Ubaldo, se croit assassin par maladresse, et perd la raison. Puis
tes sous le coup de lectures romanesques et qu’en les écrivant je n’y croyais qu’à demi, me montant la tête à plaisir, et je re
uère à celle qui enthousiasmait Vasari et à laquelle, du reste, je ne crois guère. Il y voyait pourtant un coloris délicat et
us continuâmes notre route en barque jusqu’à Venise. Je ne pouvais en croire mes yeux, en voyant une aussi grande ville au mil
nser d’insérer. Mais, outre les noms de ces artistes médiocres, il se croit obligé de faire connaître la page des plates hist
le peuple serait vraiment sensible à la Beauté ; mais, en attendant, croit -on sérieusement qu’il n’aura pas assez de deux jo
L’Humanisme est admis comme une floraison qu’on ne craint même pas de croire sporadique, et toute casuelle due à la civilisati
auration, ses recettes ; c’est surveiller ce travail. À qui fera-t-on croire que l’on ne nettoie qu’à l’huile de lin blanchie 
ute pensive, et lorsque la dernière affirmation du poème éclate, nous croyons « voir » une vérité qui nous serait donnée dans u
auteur rappelle le mot d’un contemporain de Henri IV chez nous : « Je crois que tout ce qui se fait de mal se fait en ce mome
r pour un homme très distrait, et il avoue que les garçons de café se croient souvent obligés de le prévenir de ce qu’ils pense
cet ouvrage, en a prévu toutes les conséquences sociologiques. Moi je crois que tout ce que le cerveau des poètes peut concev
qu’il appelle : le géant de la sexualité. Qu’en faut-il conclure ? Je crois que la prudence des gens de science a l’horreur d
ois, M. Bergmann, le traducteur, regrette que l’historien italien ait cru devoir indiquer des réserves au sujet de l’attitu
oléon III. Tout en voulant faire la guerre pour l’Italie, l’Empereur, croit M. Orsi, ne désirait pas l’unité italienne : la p
ccompagnait ce billet, portait le distique : En passant par ici j’ai cru de mon devoir De joindre le plaisir à l’honneur d
il par M. Jarry. Mais ses entreprises anti-bourguignonnes restent, je crois , un sujet plus neuf. Quelque fantaisie dans les s
e rajeunis un peu l’orthographe. 42. Acte I, p. 13 et 14. 43. Je ne crois pas que ni Polyeucte ni Athalie soient la continu
22 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
omme certaines recherches individuelles tendraient parfois à le faire croire . Ce réalisme, qu’on pourrait appeler : réalisme i
t plastique d’aujourd’hui étant cette idée de mouvement universel, je crois utile d’éclairer cette idée le plus possible. Je
surtout, du mouvement universel, la force de gravitation. Cela a fait croire à des théoriciens simplistes, prêtant à des reche
eront reliées seulement par notre pensée et par notre sensibilité. Je crois en outre, mais ce n’est qu’une direction de notre
e et de la fierté, mais une activité et une initiative dont on ne les croyait pas capables, auparavant. Déjà la guerre de Libye
s de réminiscences romaines et les illusions des nationalistes qui la croyaient une promenade militaire, elle se prolongea grave
ritica, revue italienne de M. Benedetto Croce, philosophe hégélien, a cru trouver dans d’anciens numéros du Mercure des pag
problèmes électoraux aidant, il devint difficile de gouverner. Et je crois bien, — du moins les choses m’apparaissent de la
la sorte à la lecture des pages de l’éminent publiciste italien, — je crois bien que la bizarrerie même de la situation où se
ie dégénérée qui faisait des essais syndicalistes. Nous finissons par croire que notre art ancien nuit à l’Italie moderne. Con
moralité ; il en aperçoit les dessous d’intrigue pangermaniste. Il ne croit pas entièrement au danger pangermaniste, pourtant
’il s’en est détaché de bonne heure. Son évolution est à signaler. Je crois que la tragédie européenne changera beaucoup d’id
re admis à faire partie du Congrès de la Paix, ce qui renouvellerait, croit -on, le prestige de la Papauté ? Le désir du Vatic
me, même si elle doit être entière et définitive, à l’égard de cela ? Croyons même pour un moment que les opprimés seront vengé
no est une espèce de Julien Sorel moins ambitieux et plus emporté. Il croit aux idées, à la vertu, aux anciens, aux femmes :
portaient comment les Allemands s’efforcent de toutes façons de faire croire que l’Italie, après avoir reçu d’innombrables bie
et cela pour une raison dont il faut se rendre compte. Il ne faut pas croire qu’au Mexique, en Californie, etc., le public — d
rité un peu étroite du pape Marinetti. C’est ainsi du moins, que j’ai cru comprendre ce qui se passe au sein du futurisme i
istes d’avoir vécu parmi les foules, pour les emporter vers ce qu’ils croient l’éternelle lumière et l’éternelle sérénité. Ils
-il surprenant que Franco, âme toute en reflets, éprouve le besoin de croire à un dogme qui ne trouble point sa quiétude intel
posent plus nettement : — Peut-être ne m’aimais-tu pas comme je l’ai cru  ? — dit Franco à Luisa ; et elle répond : — Oh !
lac et de la montagne. Quant à un idéal supérieur, il te suffisait de croire et de prier. Sans la foi, sans la prière, tu aura
« Dieu existe, il est puissant, il est toute science, ainsi que tu le crois . Mais peu lui importe que nous l’adorions et lui
ue votre parti-pris ne leur en attribue. Et puis, j’y reviens encore, croyez -vous que d’avoir créé cette langue riche et sompt
oût des légendes héroïques, au mépris de la douleur et de la mort, il croit indispensable d’allier l’esprit de domination. Il
re comme César, s’était contenté de demeurer César à huis clos, je ne crois pas qu’il eût reçu le cruel démenti d’aucun échec
s 1890, les capitaux, moins importants cependant qu’on ne pourrait le croire . La grande victoire économique allemande en Itali
ns facilement que l’obsession allemande n’était pas ce qu’on a dit et cru . Je n’entends pas avec cela affirmer, naturelleme
s, Comité Américain aidé d’un comité national : il est le premier, je crois , à en décrire nettement les rouages d’ordre écono
23 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ramme à conserver ; il en vaut la peine. L’événement y relaté est, je crois bien, unique dans l’histoire de l’art musical, où
certes, à Mlle Legrand, qui sut chanter en tragédienne au lieu de se croire au concert. Car c’est la tragédie antique qui ser
d’Italie a remis à la mode quelques sottes manières de dire que l’on croyait mortes : sœurs latines, races latines, expression
dans le français moderne. Il y a cependant beaucoup de personnes qui croient que la Provence est une région particulièrement l
u nord, diffère extrêmement de la moyenne physiologique française. Je crois que les Italiens nous sont supérieurs en plusieur
principal mérite, ajoutait-il, et, si ma muse a eu quelque éclat, je crois devoir reconnaître que c’est lui qui m’a mis à po
crivait la Gloria, la Ville Morte, Francesca da Rimini. Seulement, il croyait alors que le public goûterait le Grand Art : et p
ail de restitution et de mise au point que l’historien actuel n’a pas cru devoir entreprendre, ne se rebute et ferme hâtive
n tempérament d’artiste se rebelle : « La bonté ! la bonté ! ainsi tu crois que la lumière doit me venir de la bonté, et non
elot normand, Martin, qui a disparu à la suite d’un naufrage où on le croit perdu. Après trente ans d’absence, il revient au
maine, les souvenirs, les regrets qui envahissent l’âme quand elle se croyait guérie et affranchie du passé. Parmi les cas sing
l devine qu’il a dû être aimé d’elle, et que, pour ne pas avoir voulu croire à cet amour, il a gâté toute son existence. Il re
lace, argent comptant, comme cerf ou biche, à un gargotier cupide qui croit faire un bon marché. « Ciavolà » et « il Ristabil
La sotte défiance, l’esprit madré et cupide des paysans se refusent à croire à l’innocence du fermier : on l’accuse d’avoir fa
r. On sait les attaches de Lorenzino avec les Strozzi, qui sont bien, croyons -nous, les seules gens, sans parler de l’affection
historiens contemporains ne se trouvera-t-il pas consister, en somme, croyons -nous bien, à avoir reproduit et imprimé des docum
à tout ce qui se rehausse d’une estampille quasi officielle. Elle se croit obligée d’admirer tout ce que contiennent les mus
rsement. On reconnut en Manzoni le grand styliste, et dans son art on crut reconnaître tous les canons de l’art narratif et
doux berceau de son amour, nid de ses enfants ignares, quand nous le croyons plus calme et plus confiant, un sourire amer et f
24 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
oldats avaient été tellement impressionnés par la note du Pape qu’ils croyaient dur comme fer à une cessation des hostilités avan
tente, vont jusqu’à prétendre que ce revers de fin octobre, qui, nous croyons l’avoir montré, n’est point dû à une défaite mili
qui devaient décider de leur sort. C’est la Gazette de Francfort, je crois , qui a reconnu que le sauvetage de la IIIe armée
pose héroïque ; les officiers se découvrent pour entraîner les leurs, croiraient se rabaisser en prenant des précautions, — traver
our nous, est malheureusement déjà élucidé, et non moins nous pouvons croire que le désastre au point de vue de la civilisatio
ait la leçon sur un ton à la Beckmesser qui ne m’émeut aucunement. Je crois tout de même qu’il abuse à mon endroit du reproch
on endroit du reproche d’incompétence et de légèreté en voulant faire croire que je me suis inspiré, pour apprécier les causes
orrespondant se trompe donc grossièrement en croyant et voulant faire croire que je me suis laissé « bourrer le crâne » par de
mme il le fait que j’ai voulu diminuer le peuple italien. J’ai dit et crois avoir prouvé au contraire que, dans ce qui s’est
te ainsi que celle de tous les collaborateurs que je connais (il faut croire que le gouvernement allemand subsidie bien médioc
pays que le leur, pour faire une enquête. Je défends la cause que je crois juste et je supporte les conséquences de mon atti
il 1918. Cher monsieur Vallette, Vous me voyez navré. C’est à regret, croyez -le bien, que je me vois forcé de répondre pour la
sante. Cette thèse n’avait rien de particulièrement saugrenu, si j’en crois ce que m’écrit, à la date du 8 mars dernier, un é
elle de mon pays martyrisé — qui est aussi le pays de M. Mesnil, — je crois l’avoir servie en socialiste, en francophile, en
à Rome, semble être une espèce d’organe officieux, est disposée à le croire  ; elle fait un tableau idyllique de l’union sacré
a point été stérile. Son livre n’est pas seulement, comme on pourrait croire , un recueil de portraits. Certes, M. Jules Destré
e fait d’en ajouter un de plus change-t-il la qualité du devoir ? Ne croirait -on pas à un paradoxe tel qu’en soutenaient il y a
ar la ville de Tarente. Ainsi à Tarente, il y a des loups ! Qui l’eût cru  ? On savait qu’on y dansait la tarentelle, qu’il
dées germanophiles à base de « Realpolitik », que fortifiait, nous le croyons fort, certaine tendance de l’enseignement supérie
gions les plus privilégiées du ciel. Ne serait-ce donc pas sottise de croire que la France puisse voir sans jalousie l’Italie
droits de la paternité. Sa docilité, unie à sa fermeté, permettent de croire que le peuple anglais pourra, le drame fini ; rep
…… L’histoire du peuple anglais à toutes les époques nous interdit de croire qu’une brève période de guerre, si complexe soit-
d’organiser un service d’ordre devant les bureaux de recrutement. On croyait , sur des apparences, à la défection des colonies,
geux, il marche pour la Patrie avec un cœur valeureux. Et quand on le croit mort, il fait encore quatre bonds et le voilà res
bien dans leur patrie qu’à l’étranger, pour servir notre cause, nous croyons donc qu’il est superflu aujourd’hui de demander a
ibérer, puisqu’ils le demandent et que tel est leur droit, si nous en croyons tous les principes proclamés aussi bien en Europe
c ceux de l’Italie, voisine immédiate de l’Empire des Habsbourg. Nous croyons savoir qu’on le reconnaîtra et qu’une déclaration
lleure part. L’autre, pendant qu’il crée, souffre, gémit (j’aime à le croire …). Exception faite pour les compositeurs qui étai
l’humanité et, pour comble d’ironie ou de stupide inconscience, il se croit envoyé de Dieu. France, Belgique, Angleterre, Rus
st maître, combien de tonnes il transporte. Il a essayé de nous faire croire qu’aujourd’hui les Anglais sont dans le même sac
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
faute par excès touche ses dernières limites possibles. C’est là, je crois , la seule remarque à faire sur ces nombreuses pag
olue de son personnage, par un langage pratique plein de beauté. « Je crois , dit-il, avoir distinctement le rythme funèbre d’
éfaite de Brando, le public s’est révolté, au nom de la morale a-t-il cru , mais plus exactement au nom d’un principe double
ulte non encore explorée qui régit probablement » ces successions. Je crois avoir trouvé cette loi, que j’ai indiquée plus ha
26 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ils sont obligés de les prendre par les petits côtés. M. DEL. — Vous croyez donc que Paris ait été indifférent ? M. DESM. — P
is, complet souvent ; cela à un tel degré qu’au premier coup d’œil on croirait à une abondance de maisons diverses. Derrière cet
mer, sous elle, se tordait en mille contorsions ; et je me plaisais à croire qu’elle était cet Enfer peint par le Dante, bondé
e d’écume, à une grande dalle de marbre bleu. Plus loin, au large, je croyais assister à la résurrection des morts, tant les fl
les vu de la mer à Constantinople. Ayant admiré cette dernière, je me crois en droit d’affirmer que rien ne me semble plus fa
talité que les gens du xve  siècle se promettaient si volontiers. Ils croyaient aussi, par les honneurs dont ils les entouraient,
e même jadis : les appartements du xve  siècle nous auraient paru, je crois , des plus froids. Très simples, peu ornés, dépour
co Insabato, occupé à résoudre la question d’Orient. Les deux auteurs croient pouvoir nous donner la clef de la révolution jeun
à la galerie Trotti pour une Vue de la place Saint-Marc, j’aurai, je crois , signalé la plupart des toiles intéressantes que
oise, surannée, réactionnaire, et plutôt que de lui faire l’injure de croire à sa conviction en de pareilles sornettes, nous v
étration des espèces… » Ici, l’auteur du manifeste affirme en termes crus qu’en mariant Flying Fox à Mme Otero on obtiendra
aussi à y chercher Flora la belle Romaine, et Archipiada et Thaïs. Je crois qu’elles y sont, et qu’il est possible d’y trouve
Naples ? Mais parmi les maîtres mêmes, si sans doute, nous voulons le croire , un Anatole France est vénéré à Florence comme il
ans le cas du poseur, et par conséquent bien plus général qu’on ne le croit . Tel, qui connaît quelques titres immortels de li
pas dire peu, connue, en France autant qu’en Italie… Mais M. Ferrière croit aux « confessions ». Et les organisateurs de l’en
ivifiés : Je suis accablé, persécuté par ce que j’ai vu. J’ai vu, je crois , ce que personne n’a vu, ce qu’aucun voyageur n’a
romantique. Cette page de Renan le fera comprendre : Vous ne sauriez croire , écrit-il, quelle étonnante placidité respire dan
champs, c’est-à-dire dans la partie déserte de Rome. Vous ne sauriez croire quel fonds de bien-être il y avait dans tout l’as
t priant, le cœur enflammé d’amour, devant l’autel, et de nouveau, il crut entendre les calmes voix des moines, psalmodiant
, 30 avril) De l’Intermédiaire, sous la signature J. Brivois : Je croyais réglée depuis longtemps la question de publicatio
es, je ne le trouverai peut-être pas en toi, mais je pourrai toujours croire que tu le possèdes… Je pourrai interpréter ta rêv
bles et des actions les plus courageuses. Tout son tort était d’avoir cru à la durée inébranlable de ce qui était chez lui
fortune m’apparaît falotement lamentable. Pendant trente ans, il put croire qu’elle lui vaudrait une petite part d’immortalit
le morbus monographicus et c’est de ce morbus, disons-nous, que nous croyons trouver des traces dans l’Innocent III. On jurera
créant poète. L’aède, sa créature, l’aime, et il est le seul qu’elle croit digne d’assister à sa catastrophe, présider à sa
er Avignon était la ville de l’amour ; par excellence, et, si l’on en croyait quelques mauvaises langues, la cité des papes ne
our pouvoir se livrer au plaisir corps et âme. À présent, dit-il, je crois que vous allez venir pour de bon et que vous n’al
les autres instruments dont la musique était si belle qu’on se serait cru au Paradis terrestre. Derrière, suivaient trois g
et glace, moi qui suis le corps le mieux organisé du monde, je ne me crois pas capable de résister à un pareil régime. Il y
e, je m’engage à payer le médecin qu’il vous faut. Est-ce que Roberto croirait jamais qu’en dix ans je n’ai pas une seule fois s
ans certains cas, mène le patient jusqu’au temple de la gloire. Je ne crois pas du tout à la nécessité de demeurer honnête po
ue vers la fin du dix-huitième siècle qu’à Paris de nos jours ? Je ne crois pas. Les Rosalinde et les Hiéronymo y abondent. I
iteuses lumières, Bélisaire se sentit « seul au monde ». Sa tristesse crut aussitôt jusqu’à l’angoisse ; il se leva, s’enfui
se trouvait obscurcie. Comme il se décidait, enfin, à se coucher, il crut entendre gémir près de lui… Un gamin dans la rue,
rte de solennité. C’était « la femme » tout entière que le jouvenceau croyait tenir dans ses bras. D’ailleurs, jamais Totila ne
attitude, jusque-là déférente, devenait inquiète, presque hostile. Il croyait avoir affaire à un fou. — Monsieur, vos paroles d
o, avait tout de suite remarqué la statuette. Frappé de sa beauté, il crut sincèrement rencontrer pour la première fois le t
istrales, elle a l’accent, le ton, la saveur enfin des récits où l’on croit entendre se prolonger encore la vibration de la v
nt des études d’âme, dans des fictions modernes et anciennes, où l’on croit avoir la joie de découvrir le rythme le plus secr
 inscriptions ». C’est un beau tour de force de condensation. Nous ne croyons pas qu’il y ait, dans l’Histoire universelle, que
de nouveau que la lumière enveloppe trop intimement les choses qu’ils croyaient bien tenir dans leurs balances, et qu’elle est im
27 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ndustriels anglais s’y refusèrent. Ils avaient beaucoup de raisons de croire que la société ne pourrait, fournir des produits
s ? Tenez, Monsieur — conclut-il en montrant son livre de poche, — ne croyez -vous pas que nous ferions bien de revenir à des s
veillé et j’ai lu avec courage, jusqu’au bout, le Livre vert. Vous me croirez si vous voulez, mais je vous assure qu’il renferm
émocratique d’Europe. Les Allemands, en se battant contre les Russes, croient lutter au nom de la démocratie. Français et Angla
e le monde entier a été aussi bouleversé que lui. À son avis, si j’en crois une interview publiée par le Giornale d’Italia du
ner à participer, d’une façon directe ou indirecte, à la guerre. Il a cru pouvoir parler et agir en maître, ourdir des intr
l nécessaire de l’agrémenter de bévues théoriques et historiques ? Je crois entendre Gargano me riposter : « Oui, puisque ces
la vieille clarté de l’intelligence italienne m’est trop chère et je croirais avoir changé de patrie si, dans ma propagande en
ar l’invasion allemande et ce projet n’ayant pas abouti, M. Morgari a cru devoir reprocher à M. Vandervelde une tiédeur que
lus admirable exemple de courageuse conformité aux principes que nous croyions animer et qui eussent dû animer l’idéal socialist
animer et qui eussent dû animer l’idéal socialiste. Je dis : que nous croyions animer, parce que pour tous les honnêtes et loyau
uctibles et je défie quiconque est réellement de bonne foi — comme je crois que tu l’es — de les démentir. Or s’il en est ain
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
ient pas ; ceux-là, peu nombreux, étaient de la race de Sem. Dante ne croit pas que les hommes aient été dispersés lors de la
les papiens d’aujourd’hui. Seuls des hommes peu différents des brutes croient qu’on a toujours parlé le même langage dans une m
a besoin de communier avec ses semblables, c’est-à-dire avec ceux qui croient , aiment et espèrent comme lui et même les femmes
ent pas la Papauté d’aujourd’hui. Il faut être presque une brute pour croire que l’œuvre des apôtres se retrouve dans l’œuvre
t la perfection. Ils rêvent de réaliser au dehors une beauté dont ils croient avoir l’image toute prête, dans leurs cœurs, et à
ne fine atmosphère de rêve et de poésie ! Paradoxe encore, je veux le croire , le passage où l’auteur attribue à la simple renc
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
té et se manifeste dans une forme collective. C’est pourquoi, si l’on croit que l’humanité peut devenir irréligieuse, si l’on
r le génial poète en qui s’est incarnée l’Italie renaissante. Il faut croire , toutefois, que le caractère politique de certain
’adaptant à la plastique particulière de la langue démotique. Nous ne croyons pas inutile de le faire ici remarquer, non seulem
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Géants que des Héros et d’outrer la nature que de la suivre. Faut-il croire , comme Voltaire l’affirme à Casanova, qu’il n’ava
ui ai dit ce que je consigne ici, ou à peu près, et le grand homme me crut . Il eut peur et fit bien. Toutes les impression
ce débordement de louanges sans mesure qui lui est habituel, quand il croit avoir découvert quelque chose ou quelqu’un. Il co
réflexion seule aurait dû m’imposer silence ; mais un homme en colère croit toujours avoir raison. La postérité qui me lira m
villa de la Capponcina, à Settignano, sera l’œuvre triomphante. Je le crois , car les éléments nombreux, esthétiques et scéniq
31 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
emment d’une toute autre cause ; beaucoup plus pratiques, qu’on ne le croit et avides de savoir à un degré ignoré de notre si
ns de prince à l’adresse de plusieurs de nos critiques patentés. J’ai cru donc qu’il intéresserait les lecteurs du Mercure
— en poursuivant la comparaison ébauchée au Figaro, par M. Huret, je crois , entre le Mercure de France et la Revue des Deux-
gina le personnage voilé de Madame la Mort. Sans doute, Maeterlinck a cru faire du Shakespeare en notant les sensations d’o
x « Rat », qui n’est sans doute ni l’éditeur, ni la signorina Emma, a cru nous jouer un bon (ou mauvais) tour, en nous obli
mmense succès ! L’éditeur nous en prévient avec raison, mais qu’il ne croie pas que cela puisse influencer notre sentiment. C
32 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
it de Pogge et de la Renaissance italienne, que M. Pélagaud n’ait pas cru devoir consulter, tout au moins, le catalogue de
ières années se trouvait d’une façon courante sur les quais. Il est à croire que les traductions ont été faites sur le même te
et nous a présenté dans un de ses Essais de Psychologie et qui ferait croire , — dit M. Oliva — « à un terrible missionnaire du
de démolir un artiste qui fait fausse route ; l’artiste à son tour ne croit pas, d’avance, à toute critique ; si elle est fla
gles, cherche avant tout et après tout le peintre dans le peintre. Je crois avoir ébauché le caractère de ces deux livres int
33 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
riant et une Vieille Femme campée au Soleil. Une autre étude est, je crois , antérieure : La Mère et l’Enfant endormi, où se
oyer dans le même mortier toutes les cervelles mal pensantes. Je vous crois trop intelligent pour admettre la sincérité d’un
ud ; il ne fut que cela. N’ayez pas de chagrin d’un tel malentendu et croyez que si nous goûtâmes les autres en vous, nous y g
chers, c’est au Léonard ; ni une trilogie, les Romans de la Rose : on croirait que vous avez plus d’ambition que d’imagination.
son portrait, on pouvait écrire d’avance l’histoire de l’armée qu’il croyait commander. Vraiment l’Italie est bien humiliée pa
corinthien. La jeune littérature peut remercier M. Brunetière d’avoir cru nécessaire d’user, pour la faire connaître, de ce
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
éans, le rang que Louis-Philippe, vulgaire Chiappini (!), y usurpait. Croira-t -on que l’affaire fit du bruit à l’époque ? Le par
eure de grâce, où le poète voit la vie avec des yeux si étonnés qu’il croit la découvrir, la regarder pour la première fois,
étincelante. Frédéric Nietzsche — dit un fragment du livre inédit — croyait , les premiers jours, que je ne connaissais pas so
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »
ays entre Varèse et Laveno, et probablement les monts de Brianza. [Je crois que même sans la présence et le souvenir de Mme P
imable. Mon amour tomba ; il est revenu en entier aujourd’hui. (Je le croyais en écrivant. Il fut heureux pour moi de quitter M
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
vait ouvert, comme je l’en avais priée, les lettres de Faure et avait cru y voir que d’avance j’avais formé le projet de la
’ai pas été aimable et je crains que ça n’ait diminué son amour.] (Je crois que je fus plusieurs fois inintelligible for her 
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
nature humaine fut créée, pour les remplacer. Il paraît rationnel de croire que les moteurs du ciel de la lune sont les Anges
estialités, la plus stupide, la plus vile, la plus damnable, c’est de croire qu’après la vie présente il n’y en a point d’autr
monter avec lui sur le trône le même christianisme que l’Église avait cru exterminer, par le fer et par le feu, en Occitani
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
s animaux, l’homme. Ils en sont à l’astronomie d’avant Copernic : ils croient que l’homme est le but de la nature, comme on cro
Copernic : ils croient que l’homme est le but de la nature, comme on croyait que la terre était le centre de l’univers. Le spi
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
traditions classiques, qui sont les traditions nationales du pays. On croirait que Carducci pensait à son œuvre même, quand il d
assions et les pensées parmi lesquelles ils se sont développés. Je ne crois pas qu’aucun poète, depuis Victor Hugo, ait été p
40 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
 ; ce latin a son charme que ne peut rendre nulle transposition. Nous croyons d’ailleurs qu’il se prépare, texte et traduction
qui, épris de perfection (un mot), ne pouvant la trouver nulle part, crurent bon, afin de suivre plus directement un but, de d
sée par M. Boito, les personnages ont changé d’allures au point qu’on croit assister par moments à une parodie, à une success
41 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
ble écrivain, s’il s’en mêle, la lui rendra : à qui voudrait-on faire croire que Don Quichotte n’est pas un poème, que Pantagr
ose que Ragusa Moleti avait traduits, puis imités. Il ne faudrait pas croire que les poètes italiens aient attendu le bon voul
42 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
otte. Déjà, quand tu allais à l’école, tes livres sous le bras, tu te croyais destiné à de grandes choses ; et la première fois
s de cette pièce, polémique dans la Gazzetta entre G. Depanis, qui ne croit pas à l’avenir littéraire du théâtre, et Domenico
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
herine de Sienne a exercée sur Grégoire XI et sur Urbain VI, Mme Kolb croit pouvoir insinuer que, si la sainte avait vécu cen
ère, vient d’être détruite par la critique scientifique moderne. On a cru découvrir tout d’abord que si la tête du poète ét
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »
livrent avec fureur au plaisir qui est leur passion dominante. Je ne crois pas qu’on trouve ici beaucoup de ces animaux, tri
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »
e. Il y a à Berlin une rue plus droite et même plus large : c’est, je crois , Frederik-Gasse ; mais les maisons sont trop peu
46 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVII »
ctobre 1811. Si elle n’allait pas à Novare, rien ne me manquerait. Je crois avoir ma liberté pendant le mois de novembre. J’a
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »
e chez sa belle-sœur, femme d’un chimiste célèbre, Porta Tecinese, je crois , près San Lorenzo. Je l’ai attendue dans un café 
48 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIII »
que qui travaille pour vous, lorsqu’il a de l’argent pour sa semaine, croit vous rendre un véritable service. De là vient la
49 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »
campagne avec une vue unique peut-être au monde, et à 15 minutes, je crois , du théâtre de San Carlo. Être l’Intendant de cet
50 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »
armante. Le gouvernement de Naples a souvent changé et n’a jamais, je crois , été bien fort. On peut donc y trouver les beaux
51 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »
alousie of the husband s’e distata comme tous les diables. Mais je ne crois pas qu’il ait l’honneur d’être jaloux. Il est le
52 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »
re les bâtons supérieurs et dont j’avais le manche contre la joue. Je croyais que l’auberge de Belati était à l’extrémité du vi
53 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
de mots propres que je ne comprends pas, m’ennuieraient également, je crois , quand je les comprendrais. Je ne suis pas d’acco
54 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
unanime et personne n’en tient compte ! Et il est encore des gens qui croient que l’Humanité est susceptible d’amélioration ! M
55 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
teau d’Amboise les débris physiques de Léonard, M. l’abbé Bossebœuf a cru devoir rappeler aux dévots du grand maître qu’en
56 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
énique lui demeure étrangère. C’est l’âme de Rome, celle que le poète croit encore l’anima mundi, qui le retient, le serre, l
entique, entre le présent et le passé. Carducci n’inspirerait pas, je crois , à Rodin une évocation semblable au Balzac. Balza
57 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »
ance. Cette alliance était-elle aussi vraiment possible que semble le croire M. Émile Bourgeois ? Pour lui, l’Autriche et l’It
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