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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
ractère d’Auguste. Or, le monde romain était-il mûr, ou non, pour une conception monarchique de l’autorité ? Quelle est là-dessus
que de l’autorité ? Quelle est là-dessus l’opinion de M. Ferrero ? De conception monarchique du pouvoir, il n’y en avait propremen
bre d’inscriptions, remarque M. Louis Bréhier dans un article sur “la conception du pouvoir impérial en Orient pendant les trois p
e la République latine ». Il y avait donc, à l’époque d’Auguste, deux conceptions relatives au gouvernement de celui-ci, la concept
d’Auguste, deux conceptions relatives au gouvernement de celui-ci, la conception latine, encore républicaine, et la conception ori
rnement de celui-ci, la conception latine, encore républicaine, et la conception orientale, toute monarchique. Si cette dernière c
ine, et la conception orientale, toute monarchique. Si cette dernière conception se développa de plus en plus dans la suite pour d
au iiie  siècle, elle était loin de contrebalancer, sous Auguste, la conception latine. L’Orient pouvait bien se croire dépendant
tes les idées sur l’État considéré « comme un organe de domination » ( conception latine et républicaine) et non « comme un organe
tine et républicaine) et non « comme un organe de culture raffinée » ( conception orientale et monarchique). C’est trop, peut-être,
s subtiles du pouvoir politique à Rome, sorte de transaction entre la conception latine de l’État et l’orientalisme dont le flux g
vain : « L’art (quadrivium) annexait la science, et n’était-ce pas là conception plus valable et efficacement féconde que la conce
tait-ce pas là conception plus valable et efficacement féconde que la conception présente où la science non seulement se sépare de
2 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
s éternels de l’harmonie des choses C’est un panthéisme emprunté à la conception grecque de Géa, à la philosophie réaliste de Lucr
lles sont encore plus significatives par l’unité et la solidité de la conception . La vie a été abreuvée de tristesse par la religi
toutes les choses de ce monde. C’est encore la voix de Satan, non la conception diabolique de l’Église, mais la personnification
yens ; l’élève, par une étude avant tout spirituelle, agrandissait sa conception du voisinage d’un génie ; et la chose est si vrai
resses de peintre deviendront les madones que la foule vénère ; et la conception grandiose de Marie sera traînée dans le ruisseau
3 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
otre moi intérieur, dont le besoin suprême est de se reposer dans une conception rationnelle, claire et sûre de l’univers et de la
as comprendre, mais que nous pouvons aimer. Nous n’allons pas vers la conception religieuse rêvée par des hommes de science, une c
as vers la conception religieuse rêvée par des hommes de science, une conception où le surnaturel ne gênerait plus la morale. Nous
ion où le surnaturel ne gênerait plus la morale. Nous allons vers une conception religieuse où le dogme tiendra une très grande pl
4 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
se bien connaître, prévenir les influences, garder son allure et ses conceptions propres avant de se risquer. Au lieu de profiter
à rechercher des éclairages spéciaux est le fond même de sa présente conception d’art. Et c’est précisément cette conception qu’i
fond même de sa présente conception d’art. Et c’est précisément cette conception qu’il aura réalisée le jour où l’on ne pourra com
Il n’y a qu’une patine effective : celle qu’a donnée le cerveau à la conception . Préméditer la traduction des valeurs en construi
me au temps de Musset et de George Sand, elle restait le champion des conceptions nouvelles. Jamais le symbolisme, dans son express
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
ent religieux. La religion, comme idée, prétendait nous présenter une conception générale du monde, dans un ensemble systématique
vec le progrès de la pensée scientifique et avec une plus rationnelle conception de la vie morale. En fait, d’un côté, la science,
6 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
c’est-à-dire que son art est un recul manifeste vers la pauvreté des conceptions primitives de l’humanité ; sa débilité mentale es
mours qu’il rêve et qu’il fait paraître dans ses œuvres sont de pures conceptions délirantes ; c’est un hystérique et un érotomane,
pierre angulaire de son temple, il ne s’ensuit nullement qu’une autre conception musicale soit inadmissible. Le leitmotif est un p
7 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
e semblait même pas obéir à la Volonté du Père. Il agissait de par sa conception de la vie et selon les lois de sa personnelle néc
Wagner avait conçu et réalisé, pour exaspérer une race, une grandiose conception de l’esprit tragique dans la nature, répandant va
e une forme parfaite au centre même du drame. Il s’approche ainsi des conceptions collectives eschyléennes, où le personnage était
écrit Francesca da Rimini, pour aboutir ensuite à cette intéressante conception d’une Tétralogie des Abruzzes, qui commence avec
ue, compliquant de science son expression et de haute philosophie ses conceptions , sera la grande manifestation religieuse de l’ave
les fit tout d’abord utiliser de la sorte en des ouvrages de forme ou conception « cyclique » et, si l’époque palestinienne, avec
i Virgilj, un sociologue très en vue, et très moderne dans toutes ses conceptions de la société et des évolutions sociales. — La Ci
tés. Nous savons que, retenus entre la terre et le soleil, toutes nos conceptions de ce qui est en dehors de notre système ne sont
ntes ; les aînés et les jeunes apportent ensemble leurs particulières conceptions des rythmes, et en arrêtant leur pensée sur une o
Non pas qu’il confonde la littérature avec un commerce : il en a une conception plus noble. Mais il fait deux parts dans ses ouvr
qui referait l’Empire latin. Il n’avait jamais clairement exposé ses conceptions , qui demeuraient confuses dans son cerveau fumeux
financière, l’homme des Calabres ou de la Sicile, qui y apportera ses conceptions spéciales en matière de travaux publics. Nombre d
e grande cité industrielle, mais ces différences de tempérament et de conception sont la condition même de la vie, de la poussée,
ot. Tel est le point de départ du gouvernement d’Auguste, et c’est la conception tout entière de celui-ci que résume Suétone lorsq
, au moyen du privilège aristocratique, était tout le contraire d’une conception monarchique ou dictatoriale. Malheureusement, épu
la débâcle. Le défaut du drame n’est cependant pas seulement dans sa conception ou dans sa réalisation. Il est dans les dangereus
C’est peut-être le seul lecteur à qui il pense, à ce moment-là. Même conception de son travail, et même modestie, dans ce titre (
8 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
t de corps, où toute créature n’est plus qu’une ombre essentielle. La conception de l’univers du monde finnique est très belle. Ce
t et triomphaient par la subtilité de leurs vertus magiques. Ces deux conceptions de la lutte et des moyens de la lutte, ont, à ell
renouvela la théologie chrétienne. Il suit la pensée de Gabirol et sa conception cosmogonique, synthèse de celle de tout son temps
re est homosexuel et son œil déforme la pure vision en image lascive, conception diabolique, et vile par conséquent. On dirait qu’
teur du Lutrin semble un dérisoire écrivain : la forme seule sauve la conception  : mais la génération qui se plut à cette fable pl
resque, témoignaient cependant des aspirations les plus nobles, d’une conception de l’art infiniment-plus élevée que chez aucun de
sa mère-patrie. Si ce long Dies iste, où sa piété chanta l’immaculée Conception , s’avère d’une morne et sacristaine inanité, sa «
mes élégants de l’impuissance dans la vision, de la faiblesse dans la conception et de l’invertébré dans l’expression. Son style é
l en demeure aussi le plus fort par l’étendue et par l’intérêt de ses conceptions . Tour à tour poète, romancier et dramaturge, il r
la prose évoluée dans ses rythmes, à la manière de la poésie. Car la conception d’une prose et d’une poésie composées d’éléments
nt dans un parallélisme absolu avec notre musique nouvelle. Une telle conception , faite en grande partie de paresse et d’impuissan
Défaite, Tourbillon, Holocauste ; qu’il affirme et qu’il illustre sa conception morale et philosophique de la famille dans ce liv
visible, un Verbe ». Il est impossible, en effet, de représenter les conceptions de l’esprit autrement que par les choses et les o
9 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
llemagne différent de celles de l’Angleterre, car nul n’ignore quelle conception opposée ces deux pays ont de l’État et de la guer
la Prusse, qui l’a conçue et réalisée. M. R. Della Volta rappelle la conception que se faisait Hegel de l’État, conception qui se
R. Della Volta rappelle la conception que se faisait Hegel de l’État, conception qui se continue dans la pensée de Treitschke, pou
« la servante du drame », hors de quoi elle existe assez peu. Mais la conception dramatique italienne diffère manifestement de la
nne maîtrise : l’habileté de la facture, plus que l’originalité de la conception et la profondeur du sentiment, demeure sa princip
n appeler à une influence étrangère à la race allemande. Ce que cette conception réalisée de la Fédération ethnique a eu d’avantag
mportance, mais nous voulons aussi qu’elle donne à l’Italie une autre conception de la politique intérieure. De ce renouveau nous
il lui sera tout de même désormais impossible de redonner vigueur aux conceptions « terre à terre » de politique intérieure qui ava
sionner davantage même ceux qui étaient le plus attachés aux vieilles conceptions pacifistes ? Justement la guerre des États-Unis é
science. L’opposition brutale que la guerre a fait naître entre deux conceptions de la civilisation a permis à l’Italie de saisir
est par elle-même une protestation vivante et éternelle contre cette conception brutale et sauvage du principe des nationalités.
 ; mais elle a celui de l’intrigue, à défaut de conquêtes morales. La conception de l’État dans le pays en est encore à la forme f
me de spiritualisme », et l’autre qui vient de idée, et qui est une «  conception philosophique du monde ». (Platon, Schopenhauer,
10 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
ins coupées, de M. Pierre Quillard, « qui plaît par l’étrangeté de la conception et par l’excellence de la forme » ; et Madame la
t chrétien, qui, avec une nouvelle exubérance, avait apporté, ans ses conceptions religieuses, tout le fétichisme, toute la sensual
stait dans les monuments les plus complets du néo-platonicisme et les conceptions les plus formelles des Conciles. Ainsi, après les
11 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
t-être, des chants du poème de sa race que l’Italie attend encore. La conception de l’épopée de M. Pascoli est d’une tendresse et
élément de perturbation mondiale : le militarisme allemand. Toute la conception de la politique germanique reposait sur la double
et d’une Italie neutralisée par son adhésion à la Triplice. Or, cette conception a croulé en totalité. Aussi longtemps que la chan
e. Vieilli, déchu, tombé, il présente encore une idée grandiose de la conception antique, du gouvernement ancestral, où le goût ét
rme de la couleur, on se trouverait entraîné à copier sans idée, sans conception  ; et quelque belle chose que l’on pût faire, on c
aine, et il faut la chercher en Angleterre plutôt qu’en Allemagne. La conception du romantisme de Mme Gina Martegiani est celle dé
moral s’élargit. L’on n’est plus renfermé dans le cercle rigide d’une conception unique. Les yeux s’ouvrent et regardent le monde
ie aux spéculations philosophiques ultérieures et préparent toute une conception nouvelle de la vie. Il faut juger la Renaissance
ls n’ont point encore acquis la certitude objective de l’erreur de la conception chrétienne de l’univers. La crainte de l’au-delà,
jusqu’à ce que rien ne soit plus pour lui parole et tradition, mais «  conception vivante ». Ce qui est admirable, c’est que Goethe
, pour traduire sa propre vision. Comme à côté de celle de Goethe, la conception que se fit de Rome Chateaubriand nous paraît morb
it de Rome Chateaubriand nous paraît morbide, chrétienne ; mais cette conception a pénétré notre mentalité, et il nous faut faire
stal a vu Elektre tordue dans un semblable orage de tous les sens. La conception moderne psychologique de la luxure se révèle par
purement technique ; la campagne de 1815, telle qu’elle ressort de la conception napoléonienne, a le caractère de simplicité éléga
ébuts, rendue stérile par la fureur simiesque de l’imitation, dans la conception et dans le style, s’est enfin repliée sur elle-mê
ins s’affirment surtout par la variété de leurs expressions, de leurs conceptions , de leurs tendances. L’Horrible charme, de M. E.-
12 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
se de sa fantaisie, l’élégance innée et quelquefois provocante de ses conceptions , par sa passion pour la grâce féminine et le pitt
ns la superstition religieuse ou, si cette épithète déplaît, dans une conception féerique de la Providence. L’an 1502, Luther eut
t évident ; et les résultats de ses recherches, qui aboutissent à une conception particulière des deux classes en opposition et en
, aux aspirations et aux revendications de l’Italie actuelle. À cette conception étrange il ramenait toute chose dans sa vie ; san
e féminine. Les penseurs du Moyen-Âge se plaisaient à idéaliser leurs conceptions les plus abstruses sous l’apparence harmonieuse d
licat. Chez aucun on ne trouve cette sorte d’arrière-vue qui forme la conception de Rossetti et celle des Italiens primitifs. De p
nous ne repousserons pas ou ne passerons pas sous silence les autres conceptions à l’aide desquelles l’esprit humain tente de nouv
tre Sulle tracce della vita (Sur les traces de la vie), il expose une conception de la vie basée sur le caractère des espèces idéa
avec la succession des temps, dans la connaissance de la foi ». Cette conception de la vérité vivante apparaît véridique, mais rie
ses succédanés continuent à parler théologie éloquemment. L’immaculée Conception se trouve proclamée par une suite de Madones, san
ces. Que signifie révéler sinon renouveler les voiles du mystère ? La conception d’un retour au temps évangélique ou à celui de la
ste poète épique, la Conquête des étoiles, épopée fort différente des conceptions classiques du genre, mais qui, non dénuée de tare
et la Culture. Si Nietzsche, dit-il en substance, avait eu du réel la conception que j’en ai moi-même exposée dans le Bovarysme, c
d’esprits restés en arrière, qui n’étaient pas encore rassasiés de la conception de l’univers du Moyen-Âge et à qui les signes de
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »
ale, comme Romain, ni, dans l’événement même, comme général, dont les conceptions politiques influencèrent désastreusement la tacti
14 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
la “haute banque” de Rome qui a tout fait ! » Nous pensons que cette conception actuelle de l’histoire romaine se ressent, plus e
te quelques attitudes romantiques, dans l’expression plus que dans la conception . Il fut pour cela doublement odieux, borné et ins
lus universellement intérieur ; ou bien dans l’étendue extérieure des conceptions qui groupent les êtres, les siècles et les mondes
de clarté, de simplicité, d’une netteté quelque peu populaire dans la conception et dans l’expression. On demande aux écrivains, t
l’instar d’un ou de deux autres esprits égarés par le monde, vers une conception unique, totale, des sciences dites exactes et des
its du siècle passé, non moins utiles à connaître, pour se former une conception historique précise, que les grands faits bruyants
ettres, le théâtre comme expression classique de la race ; de là, une conception toute mitoyenne du sublime, fondé sur des conflit
. Après, d’un accès difficile, mystérieux par conséquent, et, dans la conception des anciens, horribles, ils frappaient d’autant p
parfois les oiseaux du ciel. — Les hommes laids montrent souvent une conception pessimiste de l’univers, témoins, pour ne citer a
e Moïse sauvé des Eaux, du Poussin, offre un exemple crucial de cette conception , où la nature n’existe, si l’on peut dire, qu’en
r la généralisation tainienne, et bien que les erreurs dérivées d’une conception alexandrinique du monde antique ne trouvent plus
animateur de foules multanimes, ne changent pas chez M. d’Annunzio sa conception romantique du simple Couple, considéré en lui et
brité. Mais tout est contraire chez les deux hommes, le caractère, la conception de la vie et la vie elle-même, l’enthousiasme et
nergies de la mer, aux Muscles de la terre, où le poète s’élève à une conception en tous points admirable de l’unité de l’esprit l
earchia, des vers sacrés, en terza-rima, dont la langue, la forme, la conception générale et l’expression particulière sont méticu
— pour des raisons d’ordre différent, mais toutes ayant pour base une conception magique — d’appeler les êtres et les choses par l
onde ou sur le monde, rayonnent aussi sur l’âme lyrique italienne. La conception même de la nation, chez les jeunes écrivains, a é
15 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
au maximum, est tombé dans l’erreur en faisant un parallèle entre la conception esthétique de Mallarmé et la technique instinctiv
Usine, Drapeau, Ordre de mobilisation, Aéroplane, Ancre. Selon notre conception de réalisme idéiste, aucune description plus ou m
e a fait apparaître. Et même, en ce qui concerne cette richesse de la conception de M. Ferrero, j’avertis le lecteur de ne se cont
e l’heure présente, et il nous arrive même d’attribuer à une nouvelle conception des faits ou de la vie ce qui est simplement l’ef
ur la simple volupté de vivre. D’aucuns peuvent trouver austère cette conception . Et pourtant, se connaître, savoir sa mesure, mêm
jeune lettré italien, par une claire nuit d’août, ne songe pas à une conception de l’histoire basée sur cette philosophie ? Pasco
certains écrivains mettent au-dessus de toutes les autres. Il y a la conception de ceux qui veulent la grandeur de leur pays et q
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
s encore Baudelaire. L’esprit des deux poètes est en effet divers, la conception baudelairienne de Satan étant plutôt celle du Fau
le drame psychologique de nos aînés ; l’élément poétique est dans la conception même et dans la construction du roman, est dans s
17 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
passer dans un recueil de nouvelles et qui est fort important pour la conception d’un roman significatif. J’aurai, d’ailleurs, une
e déplacer momentanément l’attention pour nous mettre vis-à-vis d’une conception littéraire, qui est quelque chose de bien plus co
s. En voici quelques passages : « Remy de Gourmont a une sérénité de conception et de jugement difficile à dépasser. Si parfois i
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
embler irréligieux à la masse qui vit sous la domination des vieilles conceptions , mais on ne sera pas réellement irréligieux : vot
19 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
comme le chef de l’école anthropologique, comme le créateur de vastes conceptions nouvelles appelées à révolutionner le droit pénal
t-ce que le crime ? Lombroso ne s’attarde pas à nous le dire. Mais sa conception ressort clairement de son livre : elle est des pl
inévitables qui précèdent la mise au point du sujet, les affres de la conception , sont choses inconnues à Lombroso. Il saute à pie
perait les hommes à raison de la puissance de leur intellect, est une conception tellement folle qu’elle est inconcevable à tout c
u’ils abordent : les déclamations, les assonances, les paradoxes, les conceptions parfois originales, mais toujours incomplètes et
l’ivresse hégélienne qu’il a si éloquemment dépeinte, et aboutir à la conception mécanique de l’esprit et au nominalisme étroit fo
qui fait qu’on ne la juge correctement que lorsqu’on la rattache à sa conception de l’histoire. L’idée qui domine la philosophie e
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
ement lent, et sa lenteur est laide par moments. Mais la particulière conception esthétique de la vie, qui forme l’originalité, si
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
e double importance. Elle résume nettement la pensée de Guyau sur les conceptions de temps et d’espace, et surtout sur la précédenc
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
oire de l’art vénitien. On y peut voir en effet comment il réforma la conception du décor et comment il harmonisa le décor classiq
23 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
Son ambition, a dit un de ses critiques, est de mettre en musique les conceptions religieuses et sociales les plus nouvelles, les i
Par là, Phyllis appartient au cycle d’Euripide et se rapproche de la conception française de la tragédie. Cette conception, qui c
pide et se rapproche de la conception française de la tragédie. Cette conception , qui correspond à un état supérieur de civilisati
ux et délicats systèmes ? Quant à l’inconvénient que peut avoir cette conception de la philosophie classique chez les juges, j’avo
inte à l’ambition traditionnelle des Italiens, ne bouleverse pas leur conception de la scène lyrique, et, demeurant foncièrement m
er. La culture musicale italienne est presque toute faite d’opéra. La conception musico-dramatique n’a pas suivi les grandes trans
itique des Alexandrins se trouvait mêlée aux créations tragiques, aux conceptions esthétiques des siècles d’or de l’Hellade, ainsi
24 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
me, extrait de Scientia, rivista di scienza, Bologne ; critique de la conception fataliste du socialisme de Marx. […] Musique.
tra, le lendemain, restera, je l’affirme, comme une des plus superbes conceptions du génie. Je ne me lassai pas d’admirer ces trois
ne craignent point d’étaler non pas des lieux-communs, mais toute une conception lyrique de sentiment et d’expression, déjà connue
erainement représentatif, ni sa vigueur hautaine et solitaire dans la conception et dans la réalisation de l’œuvre d’art. Fatigués
sans être un peu soutenu par un certain lyrisme de la forme et de la conception . Cette idée est celle de la renaissance triomphal
laires de Cortone et de Florence. Là du reste on peut voir comment la conception de l’artiste s’est peu à peu enrichie. D’un fond
de ses plus heureuses fresques. Il est curieux de constater que cette conception et ce thème aient été repris par l’un des plus in
bre et de lumière, au lieu de les voir par le contour. C’est toute la conception picturale moderne qui s’affirme en ses œuvres. Et
e Pistoia, Guido Cavalcanti, mais elles sont développées Pour que ces conceptions nous soient révélées, adressons-nous aux œuvres d
hiques des esprits éminents qui vivaient au xve  siècle… Cette vaste conception de synthèse de l’œuvre d’une époque permet à M. P
ges informes de l’Administration ; lorsqu’il s’élève contre l’absurde conception des Musées, où l’œuvre d’art agonise très lenteme
25 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
re les collaborateurs de l’artiste, à le découvrir et à ajouter à ses conceptions subtiles, sibyllines, et si originales. Ainsi l’a
é pour obtenir le bon marché, ce qui est vraiment une bien inférieure conception . Voici aussi les Cosmopolites et les Nationaliste
e en 1896 à Munich. Faut-il insister toujours sur ce fait que plus sa conception agite de pensées graves et exige d’attention et d
26 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
u génie chez les deux hommes qui nous occupent. Il leur fallait cette conception plus qu’humaine de leur personne pour échapper au
nuit55. Qu’y a-t-il sous ces phrases imprévues et mystérieuses ? Une conception étrangère à toute réalité, mais qui se rattache a
on historique, mais je n’aperçois pas l’abîme qui séparerait les deux conceptions théocratiques de Iaveh-Sabaoth et du Dieu des arm
te eu raison de largement réserver ainsi la part de Machiavel dans la conception du « Prince ». À trop rapporter les maximes de ce
appliquât la loi issue du code Napoléon à des Mahométans qui ont une conception de la vie si différente de la nôtre. En Italie, p
— la figure de la casa Martelli est particulièrement charmante par sa conception (c’est ici un gracieux éphèbe, qui va servir ains
nte. Tome CIV, numéro 388, 16 août 1913, p. 813-818 [818]. C’est une conception toute mécaniste de l’activité mentale que M. G. M
27 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
orale, — laquelle en soi n’est qu’une vanité, et d’ordonner ainsi une conception de la vie plus harmonieuse et plus pure. C’est un
28 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
soit digne de la plus haute estime. C’est une œuvre très originale de conception et, souvent, d’exécution. Il est certain qu’Anne,
cte des Maîtres Chanteurs ont prouvé que la construction musicale, la conception d’un grand tableau symphonique n’était pas incomp
29 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
tueux qui regardent profondément. Les Latins sont des conquérants. La conception méridionale n’exclut pas la grandeur, mais risque
on méridionale n’exclut pas la grandeur, mais risque la mièvrerie. La conception septentrionale exclut la grâce ou ne la comporte
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
grecque, que Léopardi connaissait profondément. De toute façon, cette conception hardiment philosophique de Léopardi, qui considér
31 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
Et la première c’est que l’art dramatique de d’Annunzio n’est qu’une conception de son cerveau. Ses tragédies, on ne les voit pas
e œuvre est fort belle, fort simple et révèle une grande puissance de conception chez la femme qui l’écrivit, car elle arrive à ex
32 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
. Léon Werth. […] France-Italie (1er janvier) : — M. J. Luchaire : «  Conceptions politiques dans la dernière république florentine
ale, où l’auteur de la Tragédie du moi fait un nouvel effort vers des conceptions plus saines et plus harmonieuses de sa vie. Éc
r, poètes, musiciens et même chorégraphes se sont acharnés, selon les conceptions et les idées de leur temps, qu’ils subissaient pl
33 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ents dans lesquels le pays n’a aucune responsabilité. C’est une naïve conception que de s’imaginer qu’un pays se jettera de gaîté
34 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
t sous te pseudonyme de « Achilleius » et montrait une aussi curieuse conception des égards et de l’honnêteté envers les Alliés ét
s caractéristiques : L’affinité de langue et de race, l’analogie des conceptions morales et des mœurs comptent peu en matières d’a
35 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
mètre des vers chantés. L’accoutumance progressive engendra ainsi une conception nouvelle de la matière sonore, qui devait révolut
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