1 Hermès. Tome V, numéro 29, mai 1892, p. 66-69. Le grec Hermas,
chrétien
et platonicien, et familier même davantage avec l
our surgi dans la grande lumière orientale. Les pompes de la religion
chrétienne
se dorèrent, à Byzance, du même rayon ; et c’est
t, par-delà ces clartés éternelles, le monacal Moyen-Âge. Les peuples
chrétiens
d’Orient ne fréquentaient point les églises dans
il des carrefours, elle prenait des entournures d’or. Là, le mendiant
chrétien
, — comme autrefois le mendiant païen, sous les po
afin de mieux faire ressortir bientôt la désolation du monde oriental
chrétien
, bouleversé, dans sa religiosité, par la main des
se livra entre Constantin et Licinius, où le monde païen et le monde
chrétien
se heurtèrent, et non par métaphore, mais formell
e du Labarum se repliait, en flottants plis de pourpre, sur les rangs
chrétiens
. Les cieux, tout autour, pleins d’ondulations, se
ïens du Nord, le même déploiement suprême des majestés de la religion
chrétienne
, à son tour menacée. Des religieuses, plutôt que
nnie des empereurs iconoclastes, pour avoir raison de ce jeune Orient
chrétien
, qui, avec une nouvelle exubérance, avait apporté
tion qu’il abolirait le culte des Images. Et pourtant, si les peuples
chrétiens
d’Orient durent jamais être, par le langage des e
e où la Pensée nouvelle, païenne encore par ses procédés spéculatifs,
chrétienne
déjà quant à son unique but divin, s’attestait da
, et s’épanouit avec une nouvelle vigueur. À vrai dire, c’était l’art
chrétien
revenant à son berceau latin, mais magnifiquement
représentation dans les Catacombes, sur les sarcophages des premiers
chrétiens
, où la Croix est sculptée, à leur centre, entouré
’est plus l’épanouissement païen, ce n’est pas encore e recueillement
chrétien
. Entre cette effervescence orgueilleuse et cette
bre qui le couva. Mais dans cette ombre résidait, depuis les premiers
chrétiens
, le dogme, organique et pur. Ses fastueux dévelop
i comprise, la religion fait renaître le passé disparu de la religion
chrétienne
, — qui est le passé et le présent de la religion,
turgisme et l’ecclésiaticisme. Ce sera encore l’avenir de la religion
chrétienne
, pendant des siècles dont il n’est pas facile de
qué d’une façon extraordinaire la religion en général, et la religion
chrétienne
en particulier, a été le plus sceptique pour la d
chrétienne en particulier, a été le plus sceptique pour la dogmatique
chrétienne
dans ses diverses confessions, le plus attentif à
qui se dissolvent existe dans la religion — surtout dans la religion
chrétienne
— un courant d’idéalisme moral et social qui en c
anuels enseignent que la résurrection de l’antiquité étouffa le génie
chrétien
. Il était épuisé depuis le jour où son plus digne
. Si le pape Innocent III avait épousé la pauvreté, l’univers eût été
chrétien
. En approuvant la règle des frères mineurs, il la
M Jourdain ou plutôt son maître et déclare que tout ce qui n’est pas
chrétien
est païen, et vice versa. Cette simplification pu
ist la quadruple nobilitas platonicienne ; Galatin identifie le dogme
chrétien
avec les doctrines kabbalistiques ; telle Assompt
sar Borgia et de quel mépris il eût souffleté le traité de la liberté
chrétienne
et de quel rire il eût accueilli le self-arbitre.
tre avec le catéchisme qui à cette question : « Quel est le devoir du
chrétien
? », répond : « Connaître Dieu, l’aimer, le servi
nt, serait, en peu d’années, une menace grandissante pour les nations
chrétiennes
. La Bible sert de contenance et de prétexte aux c
ème siècle : elle servit aux juifs à s’immiscer dans la confiance des
chrétiens
studieux et à prendre comme kabbalistes un presti
, le novum organum épars dans ses notes ? Le pensionnaire du roi très
chrétien
répugne-t-il à laisser une œuvre qui soulèvera la
à proprement parler, la vérité philosophique qui, revêtue d’une forme
chrétienne
, attaqua la vérité religieuse… », et plus loin :
ne tradition méritait le baptême et une quasi-adoption de la part des
chrétiens
, c’est assurément celle de l’Académie et non cell
e bien, le péché la contrarie, l’opprime et l’abaisse sans cesse : un
chrétien
même fervent ne cesse point d’être un pécheur. Qu
matière et du premier moteur. Au contact amené par les Croisades, les
chrétiens
découvrirent que les musulmans n’étaient nullemen
r et vérifier, contre les athéistes, tous les articles de la religion
chrétienne
: en quoy, à dire la vérité, je le trouve si ferm
s mots et quelques idées, et la doctrine néo-platonicienne sera toute
chrétienne
». L’opinion des Pères abonde en exhortations de
dans leur généreuse tentative de fondre l’esprit antique et l’esprit
chrétien
, ils l’ont tenté. Chose singulière, et qui se rem
main du mystérieux procès des templiers, le plus grand poète de l’ère
chrétienne
devait nous peindre, dans un cadre théologique, l
nfrérie d’enthousiastes ! Que viendrait faire l’inquisiteur parmi ces
chrétiens
si sages dans leur indépendance ? L’accusation de
n mystérieuse du souffle vivant. Si, fermant le traité de la Religion
chrétienne
, nous ouvrons le livre de l’Immortalité des âmes,
», et dans le même concile, Antoine Pucci évoquait « cinq cent mille
chrétiens
égorgés par le fer depuis vingt ans. Voyez le siè
nt paganus s’applique-t-il aux hommes les plus policés ? Les premiers
chrétiens
désignèrent ainsi les gens des campagnes qui rest
l’histoire ecclésiastique ont fait des pendants des mots « païens et
chrétiens
», et tout ce qui n’est pas chrétienneté est païe
énie humaniste que le plus incrédule se voit forcé à étudier le dogme
chrétien
, sous peine de rester parmi les ignares. Les cieu
tions nouvelles. Nous ne pouvons pas nous figurer le ravissement d’un
chrétien
découvrant l’idéalisme de Platon, le mysticisme d
par Innocent VIII sont moins des hérésies que des extensions du dogme
chrétien
. Laurent le Magnifique, qui n’a pas encore la pla
mesure que l’on découvre éparse, il est vrai, fragmentaire, la vérité
chrétienne
chez les anciens, l’Église perd son incomparabili
ita la tradition ; elle ouvrit la gentilité et ses trésors à l’esprit
chrétien
comme elle ouvrit son palais du Vatican aux dieux
15. Eugène Müntz, Léonard de Vinci, p. 23. 16. François Rio, l’Art
Chrétien
, 1861. 17. Eugène Müntz, Léonard de Vinci, p. 43
res, de même M. d’Annunzio a cherché dans la glorification d’un héros
chrétien
la contrepartie du négativisme nietzschéen doulou
ne des classes affranchies par la fortune. Goethe est donc d’origines
chrétiennes
profondes sur lesquelles ont réagi les idées phil
es philosophiques très anciennes de la Grèce et de Rome ; nous disons
chrétiennes
avec intention parce qu’il importe peu au point d
ïen par éducation, d’Annunzio l’est de naissance et tend à devenir le
chrétien
que Goethe a cessé d’être. Il y tend parce que, s
igines, qui emporteront le paganisme de Goethe vers la véritable idée
chrétienne
qui est la bonté, et feront échouer le christiani
es l’objectivité du sujet aimé. Cela a toujours été vrai pour l’amour
chrétien
mystique. Les grands illuminés : sainte Thérèse,
ensation qu’il a du néant des réalités le ramène à faire, vers l’idée
chrétienne
, un mouvement qui est un acte de foi active, impl
-être après en avoir inspiré à l’empereur, s’évade dans le mysticisme
chrétien
, mais sans y perdre son essence asexuée, aimant l
p. 30.) Il sort donc de l’amour païen, comme Faust de la philosophie
chrétienne
, pour trouver non une doctrine nettement opposée
physique à l’exclusion de toute idée morale, n’a jamais été une idée
chrétienne
, et c’est pour cela que le paganisme de d’Annunzi
ogique dans Faust, est ici surajoutée ; Adonis ne peut monter au ciel
chrétien
. Nous n’insisterons pas sur les moyens de magie b
le peut porter la double décadence des deux Romes : la païenne et la
chrétienne
; Faust, ni païen, ni chrétien, domine toutes les
ce des deux Romes : la païenne et la chrétienne ; Faust, ni païen, ni
chrétien
, domine toutes les théocraties du haut de la crit
possède du curé de San Luca, sa paroisse, une attestation de sa mort
chrétienne
. Si Jules III ne fit pas de lui un cardinal, ce f
n pleine et fière éclosion romantique, il eût été, comme celui-ci, un
chrétien
qui porte sa foi comme un agréable fardeau. Il a
ser une dévotion païenne : on sait que, aux premiers siècles de l’ère
chrétienne
, ces superpositions étaient chose courante. Quand
ement être mis en parallèle avec ces moines anonymes, enivrés d’amour
chrétien
, qui, aux premiers siècles de notre ère, illuminè
, édition du Cœnobium, 2 vol., 7 fr. Étude sur la naissance de l’idée
chrétienne
dans le monde juif et sur l’élaboration du dogme
de l’idée chrétienne dans le monde juif et sur l’élaboration du dogme
chrétien
. L’auteur, israélite de race, a mis à profit sa c
mise en usage pour certains motifs religieux par les juifs et par les
chrétiens
. « Coptes, chrétiens schismatiques de l’Égypte et
rtains motifs religieux par les juifs et par les chrétiens. « Coptes,
chrétiens
schismatiques de l’Égypte et de l’Abyssinie. Ils
partenant à deux personnages, que le fait d’être honorés par l’Église
chrétienne
fait souvent prendre l’un pour l’autre. Une Madel
voyais maître aux écoles anciennes, J’entendais retentir, antiques et
chrétiennes
, Mille voix, s’accordant dans un son fraternel :
fection sincère, qui ne peut naître dans le cœur d’un Arabe envers un
Chrétien
, tout au moins à une entente résultant d’une vue
er en français. À Aidin, en Asie-Mineure, à Alep, loin de tout centre
chrétien
, j’ai entendu des enfants indigènes pousser des e
Alighieri, poète, prophète et surtout laïque. Dante considère la foi
chrétienne
comme la force qui vivifie toute l’activité humai
tous les événements de ce monde comme des manifestations de la vérité
chrétienne
. Se basant sur ce fait que Dante n’est ni un recl
des humaines dont il eut sa large part, et qu’il a trouvé dans sa foi
chrétienne
et dans sa passion spirituelle la signification p
er proclame que Dante est le plus parfait représentant de la doctrine
chrétienne
. Mr Wicksteed expose quel est le sens de l’œuvre
Paul, ce mode de propagation. Dès le règne de Claude, il y avait, des
Chrétiens
, au Transtévère, parmi les commerçants et les gen
numéro 304, 16 février 1910, p. 743-748. Une traduction de l’Épopée
Chrétienne
: La Chanson de Roland, G. L. Passerini tr. Soc.
es, au-delà des Alpes. La grande épopée du Moyen-Âge, la seule épopée
chrétienne
de la race méditerranéenne, est celle de Roland.
bre Chanson. L’homme symbolique, le guerrier béni par le Seigneur des
Chrétiens
et cher au cœur du plus grand roi de l’Occident,
. Mais la source première elle-même de l’admirable épopée des peuples
chrétiens
, de l’incomparable légende, la chanson de Roland,
ident la réaction aristotélique et puis anti-aristotélique, où l’idée
chrétienne
devait retrouver sa forme définitive, sa cristall
poète, sur le traité Fons Vitæ, par lequel se renouvela la théologie
chrétienne
. Il suit la pensée de Gabirol et sa conception co
ériode est assez peu concluant : pendant le Moyen-Âge, les fanatiques
chrétiens
et les envahisseurs barbares ont détruit dans des
ubsiste guère, comme témoignages importants, que quelques sarcophages
chrétiens
, de caractère fortement classique, et les merveil
limats et comment l’androgyne grec ressuscita sous la forme de l’ange
chrétien
. Descendons aux catacombes, d’où sortira un nouve
llustreraient exactement un texte d’Hésiode. La chasteté des premiers
chrétiens
écœurés des mœurs sales des Romains devait fatale
urs sont partis, comme ceux d’Italie, du débris romain, du sarcophage
chrétien
, mais l’époque romane, trop influencée par ces dé
civilisés, c’est l’androgyne ou l’ange, selon que l’on parle grec ou
chrétien
. Ce type spiritualise tout, même le bal de l’Opér
blasonnée sous les traces du sphinx revêtît sa forme parfaite ? L’âme
chrétienne
s’involuant dans le corps du penthalte d’Olympie,
ême, on plonge au fond du bénitier la tête du nouveau-né qui s’y fait
chrétien
et qui demeure imprégné d’eau durant toute la lon
e et parfumé, qui remet le sang et le cerveau en ordre. Mais le petit
chrétien
pauvre demeure sous son humide et unique bonnet p
a décoration intérieure. M. Marucchi, dans ses Éléments d’archéologie
chrétienne
, indique qu’il y a là quatre églises superposées,
pas le charme d’une très grande ingénuité. La compréhension du dogme
chrétien
, de la divine fable chrétienne, est celle simplem
nde ingénuité. La compréhension du dogme chrétien, de la divine fable
chrétienne
, est celle simplement bornée et anticléricale des
enclins à la sacristie ; ses femmes sont raides, arquées par la vertu
chrétienne
poussée aux dernières bornes. Il ne faut pas moin
Christ par ses apôtres et leurs successeurs, la fondation de l’Église
chrétienne
qui est notre mère, et enfin la vie d’une sainte
s annonçait le titre, et où nous pensions trouver la vie des premiers
chrétiens
selon les écrits si nombreux des pères de l’Églis
es inscriptions que telle famille de l’aristocratie romaine avait été
chrétienne
; que telle autre pouvait bien, selon toute hypot
ait d’abord de répondre à des assertions, de prouver que les premiers
chrétiens
n’étaient point uniquement la populace de Rome ;
tyrs, et la suprématie de l’église de Rome déjà acceptée par le monde
chrétien
. — Il faudrait discuter ailleurs les raisons de c
ge quelques planches donnant la topographie des catacombes et de Rome
chrétienne
aux premiers siècles. — Mais ne serait-ce point t
a d’autres singularités dans les habitudes de ce peuple, en majorité
chrétien
, et que des séries de pierres sonores entrechoqué
blent pas encore résolues), savoir : celle du Beau antique et du Beau
chrétien
(ou moderne). Avant la révélation de la forme de
t satisfaire l’analyse d’hommes qui descendaient de ces pions, de ces
chrétiens
à l’âme affaiblie préparant sa destruction dans s
tant à sentir ». L’art tient à l’âme. La médiocrité présente de l’art
chrétien
est une cause de la tiédeur des fidèles. Les cath
urd’hui n’est pas le spectateur, le contemplateur, le rêveur païen ou
chrétien
; il doit avant tout vivre, et c’est sa vie physi
ions populaires un renouvellement du catholicisme ramené aux origines
chrétiennes
. C’était une jeunesse en grande partie bourgeoise
de notre peuple, cette génération a lutté avec succès. Les démocrates
chrétiens
aussi n’ont pas peu contribué à faire accepter la
i, de Gioberti et de Tommaseo, prononcé dans un congrès de démocrates
chrétiens
l’année dernière, avait converti ce parti à notre
de ses ennemis, les idées de la nationalité, du droit et de l’éthique
chrétienne
. » « Jusqu’à aujourd’hui, la victoire, à la longu
ujours appartenu à ceux qui luttèrent pour le développement de l’idée
chrétienne
dans l’histoire, » Voilà des choses que M. Borge
r dans les organisations gouvernementales les règles et les pratiques
chrétiennes
qui assuraient par elles-mêmes la stabilité et la
sentant la fraction peu nombreuse, mais très vaillante des démocrates
chrétiens
, intervint, — et il eut un succès remarquable à l
ape ayant foi en sa mission divine, en la force libératrice de l’idée
chrétienne
, qui joindrait à une connaissance profonde des pa
ce professeur désabusé qui aime l’amour et qui cache, sous le sourire
chrétien
, un détachement si profond et désespéré de toutes
temps qui court ! Car il ne s’agit pas là d’une hérésie plus ou moins
chrétienne
, ou de nouvelles pratiques superstitieuses pureme
de la vélocité » de votre « grande guerre libératrice ». « La morale
chrétienne
, est-il dit dans le Manifeste, défendit la struct
la société lui paraît digne de toutes les rédemptions. C’est l’idéal
chrétien
par excellence et celui-là du moins n’est pas à l
n peut ne pas aimer les dogmes, créateurs de fanatisme, mais un idéal
chrétien
fondé, comme celui dont se réclame Fogazzaro, sur
t, la victoire remportée par la civilisation japonaise sur une nation
chrétienne
. En présence de cette situation, il nous a semblé
qui, sous Vespasien, aurait prévu qu’un jour l’Europe serait devenue
chrétienne
et que le chef de l’Église aurait occupé à Rome l
ble de les signaler qu’après leur accomplissement. Parmi les premiers
chrétiens
de la Palestine qui vivaient encore en plein hébr
’Anthologie en Marbre, le Mont Testaccio, le mur d’Aurélien ; la Rome
chrétienne
avec les souvenirs de sainte Hélène et Saint-Jean
édie composés de paysans des Abruzzes se meuvent dans un grand rythme
chrétien
, ondoient sur les vagues farouches de leur âme ca
tions et de jugements, au nom des saints et du Christ. C’est le chœur
chrétien
des Euménides. Aligi se laisse entraîner par la f
le geste de pitié que le Christ ne connut point. Le chœur des femmes
chrétiennes
était féroce contre la fille de Jorio que personn
é Lazaro, que c’est elle la victime de la justice du peuple. Le chœur
chrétien
des Érynnies la repousse et l’accable. Aligi veut
, ou la nécessité d’une idée dominante, ne les justifie pas. Le chœur
chrétien
du deuxième acte, que le Poète met de près ou de
sphère mystique. Mais en réalité le drame des protagonistes n’est pas
chrétien
; car celle qu’on appelle Mila de Codra n’accompl
e nous montrent la sorcellerie de Mila. Le drame donc n’est nullement
chrétien
. Et, comme drame, il est faux, mal conçu, mal réa
nit des styles antiques. Son style est une synthèse des païens et des
chrétiens
, des beaux siècles de l’Hellade et de Florence ;
ontre Mila bien qu’en contradiction avec le chœur féroce des Érynnies
chrétiennes
, en fait partie comme la douce et pathétique chan
petit veau, sais-tu au moins la formule par laquelle on défend qu’un
chrétien
puisse jamais boire à sa soif et manger à sa faim
, nous bâtirons le temple de la vie … Puis répudiant le pessimisme
chrétien
, P. Souchon, chantre des choses mortelles et de l
reçu au collège et dans sa famille une éducation aussi forte et aussi
chrétienne
, s’était nourri comme lui la moelle des poètes an
de l’écrin poétique de Charles Loyson, quand il composa l’Automne, le
Chrétien
mourant, la Prière, l’Ode à Byron, qui sont, parm
ne vénère que depuis assez peu d’années Pétrarque, le grand élégiaque
chrétien
et son plus illustre ancêtre21. » La vérité, c’e
urgit du parti néo-catholique italien, qui, sous le nom de démocratie
chrétienne
, s’efforce d’imposer à l’Église un certain nombre
contre l’éloignement de l’homme de sa mâle puissance que les siècles
chrétiens
ont assujettie aux désordres terrifiés de la vie
e, elle synthétise la vie séculaire de l’Occident, depuis l’avènement
chrétien
jusqu’à celui, encore obscur, encore crépusculair
en-Âge. Cette église servit de chapelle privée aux premiers empereurs
chrétiens
, et eut la gloire de voir consacrer dans ses murs
rapide de l’Empire à ce moment de l’histoire du Christus imperat, les
chrétiens
zélés, afin de chasser le souvenir des vieux cult
entre l’Empire et la Papauté, reprend la première épopée de la lutte
chrétienne
et en fond ensemble les esprits et les formes. Le
jongleur qui chante la chanson de Roland ! Le premier chant du poème
chrétien
, où l’Empereur à la barbe fleurie menait la premi
onuments qui gardent leurs armes, leurs noms, leurs traits. Dante, en
chrétien
scrupuleux, mettait encore dans le demi-jour des
un chien d’infidèle ou d’hérétique qui n’appartient pas à la religion
chrétienne
romaine. La notion d’humanité est née et la tolér
tout le monde. Pas plus que les laïques, ils ne pratiquent les vertus
chrétiennes
, et l’humilité est aussi peu leur fait que la cha
ement au culte même. Ce n’est point une critique théorique que l’idée
chrétienne
subit, on ne discute guère les dogmes de l’Église
: c’est l’esprit même de la religion qu’on renie, on ne se sent plus
chrétien
, on perd la foi. Bien des gens ne pratiquent plus
int encore acquis la certitude objective de l’erreur de la conception
chrétienne
de l’univers. La crainte de l’au-delà, la peur de
occultes, astrologie, nécromancie, ont grand succès, mais la religion
chrétienne
rivalise sans peine avec elles, car elle offre as
art antique magnifiaient en sa pure et noble nudité le corps dont les
chrétiens
, à force de le maudire et de le souiller, avaient
titue pour le village la plus solennelle des fêtes. L’esprit tragique
chrétien
ranime, et remue profondément le cœur de la petit
spirituelles, où plane et se meut ce qu’il reste de l’esprit tragique
chrétien
qui soit encore vivant dans une multitude. Cet es
if, est celui des Mystères médiévaux, c’est-à-dire de tout le théâtre
chrétien
, populaire et pathétique. À vous. RICCIOTTO CANUD
nt et un sens nouveaux. Civilisation pélasgique et grecque, moyen-âge
chrétien
, Renaissance, effort scientifique des temps moder
, la conception que se fit de Rome Chateaubriand nous paraît morbide,
chrétienne
; mais cette conception a pénétré notre mentalité
t communier si divinement à ce que j’aimais déjà avec ferveur : l’art
chrétien
, le recueillement et la poésie du cloître, saint
Mais Son Éminence ne vient toujours pas. Elle est auprès du roi très
chrétien
, Henri II, en compagnie de son frère Octave Farnè
de la conception. La vie a été abreuvée de tristesse par la religion
chrétienne
, qui a condamné le plaisir, imaginé que la beauté
ourd cauchemar a hanté les esprits. Le soleil a été banni des temples
chrétiens
: le Dieu crucifié a crucifié les hommes. Mais le
nouvelle, née, comme lui, de l’évangile, la Révolution. Les procédés
chrétiens
et les procédés révolutionnaires sont identiques,
ement en possession de ce talisman chimérique, la vérité. Dès que les
chrétiens
ou les révolutionnaires sont au pouvoir, ils allu
n Angleterre, ou en France, qu’elle soit franchement ou hypocritement
chrétienne
, la Révolution procède aux sacrifices qui font pa
a racine de la plante mauvaise qui couvre de son ombre toute la terre
chrétienne
, de sorte qu’elle ne porte que rarement un bon fr
térieur ; l’Enfant divin, dit un autre, et il offre à l’adoration des
Chrétiens
la seule Madone alpestre qui se puisse réellement
rections diverses, dans ses concordances spirituelles et matérielles,
chrétiennes
et hindoues, Segantini éprouve maintenant le beso
rme. Elle comporte beaucoup de superstition, mais elle est aussi très
chrétienne
: le Napolitain est bon et charitable. Un jour de
trois ans signée par Maximilien et la République, invite les princes
chrétiens
à se liguer contre elle, l’excommunie et autorise
de Michael Angelo. Louis XII, pour faire stigmatiser par les nations
chrétiennes
la défection du Pape, rassemble le concile de Pis
dre de veiller sur sa personne et de ne point se séparer de lui. Déjà
chrétien
, il s’en cachait cependant, non par crainte ni pa
mandement le soldat caché du Christ, afin de réconforter les âmes des
chrétiens
qu’il voyait faiblir dans les tortures ». C’est a
ellien et Marc, frères jumeaux, qu’on avait jetés dans les fers comme
chrétiens
. En vain leur père Transquilin et leur mère Marci
enfants qu’on égorge et d’horribles débauches19. On dit aussi que les
Chrétiens
adorent un dieu à tête d’âne et on se demande ce
en ta patronne, seigneur. Pourrais-tu la frapper ? — Elle protège les
chrétiens
. — Peut-être, elle est la sœur des Anges révélate
l adore la beauté païenne avec une ferveur mystique qui peut-être est
chrétienne
. Un jour il voudra dire toute la majesté de la fo
eux âges et des deux esprits, l’antique et le nouveau, le païen et le
chrétien
. Il y a aussi, malgré l’inévitable certitude du d
œuvre magnifique, où se mêlent, intimement et profondément, le génie
chrétien
et le génie païen, le génie italien et le génie f
de recueillement ; Et des mortes splendeurs de la Rome païenne, À la
chrétienne
aller, comme insensiblement. Surtout lorsque le
pérette britannique et de ballets pétersbourgeois. En outre, le héros
chrétien
était personnifié par une danseuse israélite qui,
abuleuses, les origines et les étapes de la gloire de Rome païenne et
chrétienne
, la beauté rayonnante des vingt-huit routes romai
gia dissita tantis… Puis c’est la vision de la ténébreuse naissance
chrétienne
, puis celle de la suprême volonté papale, toute l
Fogazzaro ne sut y apporter, un souci réel de la vie intérieure très
chrétienne
. Là où Fogazzaro échafaudait ses mises en scène d
st parfaitement à sa place dans la littérature provinciale, pleine de
chrétienne
humilité, qui jouit à cette heure d’un regain de
mieux une idée de cet état d’esprit qu’un petit dialogue apologétique
chrétien
de cette époque, l’Octavius, de Minucius Félix, l
aisible et souriant comme un philosophe antique, et il me paraît plus
chrétien
que tous les chrétiens qui sont au monde. Il a pa
mme un philosophe antique, et il me paraît plus chrétien que tous les
chrétiens
qui sont au monde. Il a pardonné même à Celui qui
rière le bouclier fallacieux. Il n’y a plus de croyance, la mysticité
chrétienne
est morte, avec elle la source de l’inspiration d
e, il y a malgré tout en France (et en Europe) une vieille fraternité
chrétienne
, et l’on a trouvé très malpropre l’idée d’aller t
ltiple entourant le type élu et symbolique, le sacerdote. Et le Héros
chrétien
s’éleva sur les âmes du moyen-âge comme le cyprès
réunies, telles les mains dans une prière, rappelle la mort. Le Héros
chrétien
fut le chevalier de la mort. En lui l’esprit trag
les aspirations collectives de ses spectateurs. Cependant la tragédie
chrétienne
, comme substance et comme influence, demeura infé
tragédie représentative, le paradigme parfait de la civilisation dite
chrétienne
. Pour que l’Occident ait sa tragédie typique, cel
er toute leur féroce volonté de vie, comme la volonté du Seigneur des
Chrétiens
ne fut souvent qu’une justification à priori de t
se veut se faire un tremplin et un moyen du But. Mieux encore : qu’un
chrétien
, qu’un clerc, sans choir nullement dans l’hérésie
des générations qui vécurent dans le crépuscule du soir de la morale
chrétienne
, Nietzsche résume la tendance irrésistible qui po
s toute une légende de monstruosités et de crimes a été créée par les
chrétiens
et par les historiens qui ne pouvaient pas se sou
. Mais songez objectivement, les mêmes sujets s’imposent aux peintres
chrétiens
du xve et du xvie dans le Nord et dans le Midi.
l’art et sa formation par l’étude des œuvres et deux brochures L’art
chrétien
en France des origines au xvie siècle et l’Influ
est la philosophie : et ce n’est pas vrai. Béatrice est une religion
chrétienne
qui a sombré tout entière dans le mouvement luthé
libre énorme entre la pensée religieuse des différentes collectivités
chrétiennes
d’une part et la culture scientifique moderne de
voir que la haine de Dante pour Boniface VIII était, non pas celle du
chrétien
, du catholique imbu d’un idéal d’humilité ultra-f
èrent point la jeunesse émue et émouvante de son lyrisme géorgique et
chrétien
, plus profond que celui de Francis Jammes si semb
arts. La pluralité de ces montagnes « vouées », la force des exemples
chrétiens
firent que la mode s’établit pour les monastères
inture la représentation du sentiment maternel dérive de la tradition
chrétienne
organisée dans le culte de la Vierge Marie, les l
considérations d’un « libre croyant non moderniste » sur les églises
chrétiennes
prônent l’union des Âmes et comme il ne s’agit pa
temple des Dioscures, etc. Il subsiste aussi des traces des origines
chrétiennes
, des catacombes beaucoup plus intéressantes même
apparaître d’une très particulière importance. L’attitude mystique et
chrétienne
de l’auteur pourrait faire sensation. Malheureuse
is Le Cardonnel, Francis Jammes, c’est-à-dire les trois grands poètes
chrétiens
contemporains, autant que l’esthétisme de M. d’An
ous comme l’apaisante réconciliation de l’esprit païen et de l’esprit
chrétien
rêvée par Beethoven à l’heure où il eut la vision
d’hédonisme hellénique et de mysticisme catholique, plus que purement
chrétien
, sans vraie joie, sans douleur vraie, qui aboutit
t la mort présentes d’un voisin obscur, un vieillard qui fut un grand
chrétien
, et qui se nommait Adolphe Bermont. Entre l’ennui
te la douceur que la tradition prête aux jeunes filles et aux martyrs
chrétiens
, et qui arrache à la lyre du poète les vers les p
de voir qu’on le suppose encore si stupidement enthousiaste des âmes
chrétiennes
). La rencontre qu’il fait de la princesse roumain
s chefs-d’œuvre de l’esprit humain, est le seul poème épique de l’ère
chrétienne
. Mais l’admiration se comporte en face du livre p
dégager l’ovale délicat de la figure, elles ne sont pas de la famille
chrétienne
, non plus que de celle de Raphaël. Ce sont les vo
a foi de Savonarole était de tout autre nature que celle des premiers
chrétiens
: elle n’avait pas le caractère d’aveuglement de
it que dans Quo vadis on cherche et l’on admire le triomphe de l’idée
chrétienne
; comme je doute toujours des bons mouvements de
e de collaborateur, et n’est-il pas à craindre que son esprit, si peu
chrétien
, ne se soit substitué souvent à celui du gran pad
te, presque aucune littérature laïque ; les poètes, les orateurs sont
chrétiens
. C’est la religion qui a imposé sa langue, comme
s originaux de l’art grec et les copies des premiers siècles de l’ère
chrétienne
, cette réunion d’œuvres, provenant principalement
istes, à la façon d’un Cellini, entré au service, non pas du Roi très
Chrétien
, mais d’une vie avide et inquiète. Il travaille l
! Il n’arriva jamais qu’il se soit écarté des vérités de la doctrine
chrétienne
. » Dans l’article en question, je relève la phra
▲