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1 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ais pas : je m’abandonnais à l’ivresse. Jamais je n’avais ressenti un bonheur comparable à celui-là. Je ne savais où j’allais,
ion, me consolait à peine. Mais la nuit, quand je la retrouvais, quel bonheur de lui dépeindre ma souffrance et de sentir qu’el
it donc affreuse. Nous montions parfois ensemble à de tels sommets de bonheur que, lorsque chacun, ensuite, se revoyait tout se
si le marquis n’allait pas apprendre aujourd’hui toute la vérité. Mon bonheur me semblait fragile. Je craignais pour lui. Que j
oi au monde ! Nous nous enlaçâmes passionnément, et nous pleurâmes de bonheur … Mais, chez moi, je réfléchis, ou, plutôt, je m’e
ait pas à balancer. Lina et moi, nous souffrions de ne posséder qu’un bonheur intermittent et toujours menacé : il fallait fuir
tre close, était maintenant vide pour toujours. Celle qui faisait mon bonheur et toute ma vie roulait peut-être déjà loin d’ici
it à chanter, et je sentis à travers mes veines glisser une force, un bonheur , un enthousiasme délicieux. Elle, vivante, floris
l qui glissait dans ma chambre, teignant toutes les choses couleur de bonheur . Mais, malgré que la conjoncture parût bien série
danger et l’aventure ! Voilà ce qu’on me retirait : ma poésie et mon bonheur . Plus de mystère, plus de risque et plus de secre
à la cérémonie. § Je voyais Lina tous les jours. Elle était folle de bonheur , elle n’osait pas croire que c’était vrai, que, d
uche ! Nous croyions bien nous être élevés déjà ensemble au sommet du bonheur  ! Non ! il existait encore des régions plus haute
mon voyage, je n’aperçois rien qui ait été petit, qui ait diminué mon bonheur . Et si je pense au paradis, je n’y mets pas une a
eux instants, peut-être qu’ils étaient nécessaires pour reposer notre bonheur , et lui donner le pouvoir de s’épanouir le lendem
grandiose et serein, et nous le contemplâmes, nous le possédâmes avec bonheur . L’âme de Lina vibrait, elle sentait la beauté. E
Je ne voulus pas voir mourir la belle saison, là où j’avais connu un bonheur si éclatant, un épanouissement si parfait. Ah ! q
comme une femme, retomber sur la terre comme un corps mort ou rire de bonheur au rayon de belles étoiles, il aura peut-être don
Le cap. Loizeau, dans sa Guerre des Balkans, a tenté, avec moins de bonheur , une esquisse générale des opérations. Mais la se
r, et surtout, — tel est proprement mon rêve présent, — j’y aurais le bonheur de suivre des « traces antiques ». Cet historique
oriental, j’associais, je ne sais pourquoi, en une même sensation, le bonheur physique de me sentir vêtu de toile fraîche et de
tout dessein qui ne contribuât au service de la beauté, il parla avec bonheur de la liberté de l’art, et du but où tendait le s
aille d’un trèfle à quatre feuilles désigne peut-être l’approche d’un bonheur . Il n’y a rien d’incroyable à cela. À Strasbourg,
nifient épervier. Lors des premières identifications, faites au petit bonheur et au gré des vanités locales, les Grecs de la ré
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
ants ; et voilà Voltaire déconcerté, réduit au silence, humilié ; par bonheur , Mme Denis se trouvait là et changea habilement l
t Voltaire. Il est le roi et le père du pays qu’il habile, il fait le bonheur de ce qui l’entoure, et il est aussi bon père de
ctime, de Sfinge, rencontre aussi l’amour et donne l’enfant. Mais son bonheur ne dure guère. Elle est la victime de son amant c
3 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
est Cosimo Giorgieri-Contri. Titre du roman : Felicità del sonno (le Bonheur du sommeil), et comme épigraphe le quatrain de Mi
nt où l’évidence de ce qu’il fallait faire et dire, la certitude d’un bonheur irrémédiablement perdu par la gaucherie d’un jour
e nouvelle Regret, dans Miss Hariett (1884) ; elle a été reprise avec bonheur par G. d’Annunzio dans la Veglia funebre. Laval,
e vieux célibataire sans famille, sans amis, sans affections, rêve du bonheur qu’il a manqué par lâcheté ou par indécision ; et
ntinue pourtant à l’unir à ceux dont il avait un instant compromis le bonheur  ? Telles sont les questions que se pose Maupassan
us avons des mots très doux qui signifient des choses très brutales : bonheurs , faveurs, abandons, etc. Ce vocabulaire conventio
n finir par là, par expédier ce « mulet » indigne à qui vont tous les bonheurs , ce bâtard noiraud, crépu et trapu, issu, dit-on,
our à Venise, où, par l’amour de la belle Barozza, un tardif rayon de bonheur erra un instant sur cette sombre vie, avant le co
4 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ainsi que Gennaro s’efface devant les jeunes meurtriers de son vieux bonheur . (À méditer, pour le voyageur dont la bourse est
figures des portefaix, des matelots et des gondoliers l’expression du bonheur orgueilleux et de la sécurité. Quelle que soit so
Eléonore S… vanter l’habillement de Giorgio. Il l’aurait chassé avec bonheur , lorsqu’il s’installa, au milieu des jeunes femme
nues. Il improvisait des tableaux aussi facilement et. avec autant de bonheur que sa musique. — Voilà, lui dit Daniel, des disc
re, puis pour rejoindre mon poste aux armées. Et cela, je le fis avec bonheur . Quel est le Vénitien qui n’est pas prêt à verser
ieds dans l’eau, ajouta : — Bon vent d’arrière et cale pleine font le bonheur du capitaine ! Les voiles serrées contre les ante
s ombres et des lumières. Je le félicitai. Giorgio manifesta un grand bonheur  : — N’est-ce pas que c’est beau ? — Titian, montr
sœur : — Je peindrai votre portrait, Madame et je l’intitulerai « le Bonheur  ». Il sauta en selle et je dus élever jusqu’à lui
fourrures… — Moi aussi, j’ai prié un Saint, murmura Nina, jalouse du bonheur de ses pensionnaires. — Tu as prié Saint Théodore
ses nues. * À cette époque de sa vie, Giorgio connut véritablement le bonheur . On le regardait comme l’égal des plus nobles. Il
de discourir, de boire sous leurs rameaux ! » — Tu peins nos rêves de bonheur , s’écria Bordone. Tes seigneurs nous engagent à p
e connaissance minutieuse de soi-même, qui était pour lui un moyen de bonheur  : — Ton affaire est-elle de vivre ou de décrire
qui est sentiment pur ne laisse pas de souvenir, et c’est l’image du bonheur qui s’efface le plus vite. Stendhal disait encore
heur qui s’efface le plus vite. Stendhal disait encore que décrire le bonheur , c’était le diminuer : aussi ne trouvera-t-on pas
ions ce que Beyle a éprouvé de plus vif. Il écrivait pour chercher le bonheur , et lorsqu’il l’avait trouvé, il en jouissait et
enait pas la curiosité que m’inspirait la sienne. Dire ce que fut mon bonheur pendant que j’achevais les compositions murales d
lus de forces que je n’en possède actuellement… Hélas ! peu à peu, ce bonheur m’attrista… Tous me jugeaient préoccupé par mes v
suis moins heureux que lorsque je les recherchais… ! » La solitude du bonheur est une épouvantable chose. Pourtant, je ne la qu
rsque je me demandais combien de temps dureraient ces mensonges et ce bonheur à la merci d’une imprudence, d’une maladresse… Un
énateur porté sur le pavois par quelques protestants ; mais elle a le bonheur de compter quelques hommes semblables à ceux-ci,
oujours méticuleuse et très copieuse, s’est appliquée cette fois avec bonheur au souvenir d’un poète qui représentera dans l’av
e corps comme les lépreux du temps des Croisades. Il ne sait pas son bonheur d’avoir vu la mer, pour la première fois, à Venis
féminine soit enfin étudiée et révélée par la femme. Avec un extrême bonheur , elle applique cette volonté à l’observation synt
5 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
gît mourante ; toute la jeunesse de Guido semble s’effondrer avec son bonheur  ; près de ce lit de mort, il cherche en vain un e
oir, à la fois plus décevante et plus belle d’être multipliée pour le bonheur des yeux, et il a placé, comme entre deux infinis
it sur la jeune Princesse et quoique il se demande incessamment si le bonheur du royaume vaut son bonheur à lui et celui de tou
quoique il se demande incessamment si le bonheur du royaume vaut son bonheur à lui et celui de toute la famille. Mais les chos
6 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
aplatit pour bondir plus haut sur la proie visée. Il s’élança vers le bonheur , s’habilla de toutes les plumes du paon, pour mou
vu. Le Cantique s’achève sur l’idylle merveilleuse de tendresse et de bonheur . Et lorsque le pèlerinage de Duccio della Bella f
ontenues dans le second volume. (Page 4). Un des grands et signalés bonheurs de la France, c’est d’avoir perdu la bataille de
re-partie de ces habitudes sociales, suivant moi si peu favorables au bonheur , c’est le pouvoir immense du p… du prétisme (Pa
ait les forces intellectuelles du genre humain et ses probabilités de bonheur . et ses chances de bonheur. (Page 278). Salon d
les du genre humain et ses probabilités de bonheur. et ses chances de bonheur . (Page 278). Salon délicieux à dix pas de la me
-t-il quelque secrète analogie avec la liberté et tous les trésors du bonheur qu’elle verse sur les hommes… de bonheur qu’elle
berté et tous les trésors du bonheur qu’elle verse sur les hommes… de bonheur qu’elle promet aux hommes. (Page 320). Vous cro
s pas en cet homme un type humain que M. Bracco a pu représenter avec bonheur . Giuseppe Lipparini : Cercando la Grazia (Disc
ant être quatre jours sans la voir25, j’ai vu qu’il ne manquait à mon bonheur qu’un peu de travail… Je n’ai pas les cahiers ver
na Pietragrua ; Beyle était très fidèle dans ses amours. 26. Plus de bonheur pour moi sans travail. 27. Un jeu désintéressé e
7 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
our reste maître des arts, parce qu’il pose la formule synthétique du bonheur et que ce problème seul passionne la totalité des
e, étaient maîtresses de la situation. La socialiste reste, mais, par bonheur , sa lyre a ses cordes cassées, car elle, je crois
ne influence sur la poésie italienne contemporaine. Mais elle a eu le bonheur de mourir avant d’alourdir davantage sa popularit
moment même que vous commencez de les entendre. Les cochers sont par bonheur d’une dextérité si extraordinaire qu’ils ont l’ai
s sont exemptes de ce fléau ; une superstition pieuse s’y attache par bonheur et fait soigner ces infortunés comme une sorte de
à cet acte de puissance qui s’opère froidement sans obstacle et sans bonheur . Ce spectacle me fait aimer les quatre murailles
viiie  chant, qui débute ainsi : — Femmes aimables ! et vous dont le bonheur est de les adorer, de grâce n’écoutez pas l’histo
liste de la sentimentalité humanitaire et du besoin de croyance eu un bonheur ultra-terrestre. M. Cosimo Noto vient de publier
s « Amants Vénitiens », mais de la tendresse, de l’enthousiasme et du bonheur . C’est là que le héros de René Boylesve rencontre
’on goûterait, avec quelle volupté chargée de littérature ! quelque «  bonheur dans le crime » même si l’on n’avait commis aucun
vait commis aucun crime et qu’on puisse bien plus aisément trouver le bonheur au coin du feu et les pieds dans ses pantoufles !
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIV »
, ou bien, accablé de fatigue, je n’aurais goûté qu’imparfaitement le bonheur dont deux religieuses, arrivées hier a posto, m’o
9 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
ge des humiliations subies et qu’elle ne met pas de prix à l’achat du bonheur . Peu après ce duel, Antonio démissionna ; s’insta
ès mille luttes stériles, au charme de Rome, ils entrevoient enfin le bonheur . Œuvre tourmentée et inégale, où l’auteur de la T
e trouverais plus, plus jamais, avec des êtres odieux, me combla d’un bonheur infini ! Je rêvais sur une terrasse qui dominait
te musique, cette odeur sont pour moi l’accompagnement de mon premier bonheur … de mon seul bonheur, soupira-t-elle encore. D’un
ur sont pour moi l’accompagnement de mon premier bonheur… de mon seul bonheur , soupira-t-elle encore. D’un geste brusque, mais
t le soir où elle l’avait entretenu d’elle-même et prononcé le mot de bonheur , il avait travaillé avec ardeur, ne s’interrompan
t que, le soir du bal, Aurora portait sur sa figure le rayonnement du bonheur . Ce bonheur avait-il été surpris et brusquement d
ir du bal, Aurora portait sur sa figure le rayonnement du bonheur. Ce bonheur avait-il été surpris et brusquement détruit ? Com
ussi heureux. Entendons-nous bien ; nous ne parlons pas maintenant du bonheur de son expression, du miel et de l’or qui coulent
ie par l’intelligence de l’expérience. Il dit qu’il est juste que son bonheur pèse à ceux qui vivent avec lui. Musées et co
10 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »
et la crainte de voir entrer celui dont la présence mettait fin à mon bonheur , j’ai été un peu inintelligible et, peut-être, ai
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
vient bon, mon journal devient mauvais. Souvent, pour moi, décrire le bonheur c’est l’affaiblir. C’est une plante trop délicate
12 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
neur de Ferrare, de Modène et de Mantoue. Il l’accomplit avec un rare bonheur . Même, il en fit sept différentes ; mais c’est to
un mince croissant de lune… Jamais poète ne fit surgir, avec plus de bonheur , du bronze lourd image plus captivante, ne fit re
e progrès d’une grande chose — ici, celui de l’art italien — ruine le bonheur d’un individu, dont le découragement et l’abaisse
ère où se jouent des lumières variées. Il peignait les fleurs avec un bonheur si surprenant que divers critiques lui ont attrib
ral Gentili et le poète Arnault, commissaire civil, exaltent l’ère de bonheur qui va s’ouvrir pour les Ioniens, la soudaine ren
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
er sans doute à des réalités immédiates ; mais il était si bien à son bonheur de faire des accords et de fuser sa voix qu’il lu
n des énergies en lutte. Les hommes veulent la vie terrestre avec ses bonheurs et ses infortunes, ses triomphes et ses défaites,
rs elle lorsque, dans une vie paisible, elle se laisse aller toute au bonheur de vivre. On dit alors trop facilement qu’elle es
la beauté de tout travail humain, de tout édifice, dépend du degré de bonheur de la vie de l’ouvrier. C’est là, en réalité, la
disciples de Rousseau et de l’Encyclopédie, construisant un idéal de bonheur collectif plus équitable et harmonieux que les ré
sta rêveur, songeant à tout ce que la vie lui offrait de gloire et de bonheur dans cette ville, qu’il aimait par-dessus toutes,
res avaient vécu, illustres et puissants. Mais troublant ses rêves de bonheur , le souvenir des discordes et des crimes, qui san
iens lui parurent vains et frivoles, comparés au paisible et constant bonheur que les fils de saint Benoît trouvaient dans leur
mon existence. Je ne suis plus Marco Tullio, je suis son ombre. Par bonheur plusieurs dames de qualité sont annoncées, et Gar
admirable ! Buvons frais, devisons d’amour et prenons aux cheveux le bonheur qui passe ! C’est Garganello qui nous y invite :
it d’amour ! Le sourire effacé de la statuette lui promettait tant de bonheur  ! Il la paierait cher ; très cher, s’il le fallai
suffit à dénoncer l’adultère devant un malheureux réduit à guetter le bonheur d’autrui après avoir gaspillé le sien, et détermi
conteur, dégage une morale d’amour saine et forte, et fait jaillir le bonheur , créant, après la mort du marchand de fromages, l
14 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
tableaux de ses musées soient tout Venise. — Il reste les images par bonheur  ; elles sont nombreuses, choisies, variées, et d’
s coups de théâtre qui émeuvent puissamment sont ménagés avec un rare bonheur . La fin du prologue, celle du premier acte, tout
je suis persuadé comme je l’ai dit mille fois à M. Hardouin qui a le bonheur d’estre auprès de vous, que les excelants et admi
ttoresques, justifiés d’ailleurs et sagement développés, varient avec bonheur le ton grave de la pièce. Mme Barbieri, MM. Bour,
15 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
e en fleur rayonne une blanche lumière. Et la mère vient et sourit au bonheur charmant de ses filles. Aligi, le frère, arrive.
r sa poitrine nue, et il priait Sant’Esias et Santa Varvara 7 pour le bonheur de son fils. La nuit, Antine s’attardait à la ber
ur une pierre, rendant grâce à Santa Varvara et à Sant’Elias pour son bonheur , pour le bonheur de son fils, le fils se sentait
ndant grâce à Santa Varvara et à Sant’Elias pour son bonheur, pour le bonheur de son fils, le fils se sentait profondément tris
s avec des rubans écarlates. L’imbécile, l’imbécile qui a méprisé son bonheur  ! — Dieu te venge, mon frère, — hurlait Zio Basil
et de méprisable toute manifestation intellectuelle ne tendant pas au bonheur des foules. Il ne fut pas non plus communiste. So
mmentaires ingénieux dont le ministre Béchamel et autres marmitons du Bonheur Universel (toujours futur, bien entendu) accommod
que Turati (qui ressemble à mon « réformiste » Béchamel, cuisinier du Bonheur Universel) et Labriola, qui ressemble, avec infin
ule parle du tout puissant cordon-bleu Ripaille… Syphon, cuisinier du Bonheur Universel, ressemble beaucoup à Ferri. » L’imagi
16 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
rallentandos, des galoppandos trépidants. Il impose aux gosiers, par bonheur souvent réfractaires, des spasmes, des soubresaut
à ce qui était en puissance dans notre civilisation ; cela, et non le bonheur tant promis, ni même la plus modeste commune mesu
ent la victoire ; nous pouvons apprécier l’énergie comme le secret du bonheur pour nous et pour nos fils, mais encore faut-il q
urra être effectué s’il n’a pour but d’assurer la paix au monde et le bonheur du peuple… La fraternité universelle ne doit plus
urasioni, Milan, Treves M. Francesco Pastonchi n’a pas beaucoup de bonheur comme littérateur. Autrefois il a offert à l’admi
it, dans une prose recherchée, les différentes formes de la chasse au bonheur , presque toujours malchanceuse, auxquelles se liv
rieures, la perfection. Mais ils laissent presque toujours, malgré le bonheur étonnant de l’expression, un sens de vide et de f
D’Annunzio a parlé avec lyrisme du « printemps d’Italie, printemps de bonheur et de sang ». La destinée de l’Italie en sort ren
itica sociale, que MM. Turati et Treves ont exprimé leur opinion. Par bonheur , tous les journaux ont fait à cet article la plus
17 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
onnaires afférents de l’excellent abbé Migne (où M. Zola, avec peu de bonheur , s’instruisit et s’édifia pour son Rêve). Là, que
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
règne de la délicieuse Impéria et le culte de la beauté ; le cadre du bonheur , avec la Farnésine et la vie première avec la Vil
19 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
r lui faciliter la trouvaille d’une condition. Il s’engagea, au petit bonheur , chez un certain Agostino Tassi, peintre, qui men
bet. Le groupement des vaches dans l’eau est d’une trouvaille et d’un bonheur bien modernes. Toute l’École de la petite salle d
e penche dans un mouvement de joie calme ; tranquille dans son infini bonheur , elle semble s’endormir en approchant sa tête de
dans la satisfaction de ses désirs matériels la plus grande source de bonheur  ? Le lecteur de journaux aime d’instinct Lombroso
ordello (VII) a donné lieu à quatre groupes ordonnés avec beaucoup de bonheur  ; la chasse donnée au serpent par les anges aux a
delà du vraisemblable ; quelqu’un vient-il se prétendre nécessaire au bonheur de la Nation, on lui tourne le dos, parce qu’on s
Ceci est tout à l’honneur de la vie saine de travail fructueux et de bonheur paisible que l’auteur de la Hutte de chasse faisa
20 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
ent aux vieilles tendances ; ils content encore avec plus ou moins de bonheur , parfois même d’art, des histoires de pays ou d’i
21 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
amies de Casanova, qui l’entourèrent de soins et s’occupèrent de son bonheur et de sa santé jusqu’à sa dernière heure. Le chât
irait qu’on respire autour d’eux une atmosphère plus pure. J’ai eu le bonheur de connaître l’un de ces hommes : ceux qui, comme
lques sous ; à ce jeu nous ne devenions pas des capitalistes, mais le bonheur est-il dans la fortune ? Et puis nous n’étions pa
le lendemain, une main blanche laisse tomber une clef et un billet. Ô bonheur  ! il est aimé ! il pénètre à la nuit, et au lieu
rs, lents et d’ailleurs sans ambition du futur Pie X ; puis aussi les bonheurs de carrière qui commencèrent dans sa vie vers la
a mort. Aussi n’a-t-il jamais pu chanter à gorge déployée son sincère bonheur de vivre, et il n’a pu, non plus, crier sans rése
paysage chez les antiques consiste en ce qu’il donne du plaisir ou du bonheur aux passions de l’homme. Bien qu’il ne faille poi
enfaisante, sonde à l’extrême cap de la vie, dans le furtif orient du bonheur , on ne sait quel pressentiment obscur encore, plu
s de l’adolescent, — celui, sans doute, de l’homme même. La patrie du bonheur reste conforme, dans la variété de ses paysages,
ons. Je songeais à la vie d’une jeune fille, et je mesurais l’immense bonheur de celui à qui elle dirait entendant ses bras : «
j’agirais ; j’ignorais si tout cela finirait bien et tournerait à mon bonheur , mais j’avais confiance… Chaque jour, j’ouvris un
oésie profonde. Des marbres et des fontaines complètent ce paysage de bonheur oriental. Mais la si belle Villa m’eût paru bien
entendre de ta bouche ce que tu viens de dire !… Désormais, tous les bonheurs me sembleront petits ! Il n’est pas au monde un h
, au milieu des anges… Lorsque Lina fut à moi, nous éprouvâmes un tel bonheur , un sentiment de plénitude si pur, une exaltation
22 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
il oublie Anne, sa femme, la voyante aveugle prête à se sacrifier au bonheur de celui qu’elle chérit. N’est-ce pas enfin pour
à voler, les aérostats dirigeables, tout ce qui, enfin peut faire le bonheur de M. Guglielmo Ferrero. Mais cela n’intéresse pa
Germain pour cet extraordinaire. Ma foi, Somellini sera reçu au petit bonheur  ; lui, prend le carrosse de M. Colbert et s’en va
23 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
e trop aigre, et demeure aimablement malicieuse. Vierge possédait son bonheur dans ses yeux : par instinct et par éducation, il
e rose. La lagune s’éloigne à mesure et se perd ; Tandis qu’avec bonheur la rame nous dépose, L’ancien palais ducal dress
et de nos gestes, et nous avons vu surgir la source originelle de nos bonheurs et de nos douleurs, de nos passions, de nos joies
e permanent, insaisissable et purement spirituel. Rossetti goûtait un bonheur absolu. Mais l’union ne fut pas, hélas ! de durée
il ne rêve jamais d’améliorer l’humanité, de lui ouvrir le sentier du bonheur , non plus que d’élucider quelque grand mystère de
’une créature, quel que soit son sexe, qui ne veut pas avant tout son bonheur est un monstre, et qu’une femme qui fait consiste
ut son bonheur est un monstre, et qu’une femme qui fait consister son bonheur à elle dans du papier noirci, ou de la toile barb
comprennent pas encore qu’ils décupleraient au moins la somme de leur bonheur en s’unissant. Mais ils le comprendront un jour e
Je crois que Venise ne peut pas répandre sur un esprit gigantesque le bonheur d’un rêve prolongé. Mais elle lui offre un lieu d
24 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
i éclateraient par instants dans cette foule de demi-malades, si, par bonheur , les livres ne venaient continuellement faire dév
25 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ur appartient à cette pleïade d’écrivains, que nous n’avons pas eu le bonheur de connaître personnellement, qui, selon l’expres
ions sont la bonne — devient le héros de la composition ; dès lors le bonheur radieux de la mère contemplatrice, et l’arbre cou
ntrer la Source du mal et leur apprendre où se fait la bifurcation du bonheur et du péché. Cet étrange carrefour, Segantini le
26 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
dire quelques mots d’un troisième mort : mais celui-là n’a pas eu le bonheur de mourir devant l’ennemi : Guido Gozzano, bien q
. La précision des joies vulgaires, une trop grande plénitude dans le bonheur ou le plaisir décevraient, troubleraient leur pen
e durant tant d’années et n’avait été occupée sur la terre que de son bonheur , dormirait, dans quelques heures, sous les grands
éraire, l’Italie fut plus indépendante qu’ailleurs : nous avons eu le bonheur de posséder un critique, De Sanctis, qui, tout en
27 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
d avec l’ordinaire mélodie vitale. N’étant pas heureux, il souffre du bonheur d’autrui, dont l’évidence le surprend et l’irrite
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
qu’eux ; voici qu’ils rentrent sous la terre, couver leur économique bonheur … » Mais Don Juan n’écoutait pas le voyageur sente
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
e. Il y a vingt ans que je suis votre élève, et mon cœur est plein du bonheur que j’ai de voir mon maître. — Monsieur, honorez-
30 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
se. Nous n’en avons plus que quelques débris et une photographie, par bonheur , fidèle. Cette catastrophe affligea terriblement
31 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ttendre de la moyenne des journalistes. Mais les personnes qui ont le bonheur de connaître l’italien à fond éprouvent en plus u
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